CATHOLIQUE, POLITIQUE ET LITTÉRAIRE Adresser fout oe qui concern* la Rédaction à M. J. DEMARTEAV, rédaoteur en chef. TÉLÉPHONES 958 k 3808 eont cant 6,8,10,12,14 ois 16 pages Avisdesoottéa . • • • Renseignent, ûnanckff • • Emission* • • • Sports. . • • Réparations judiciaires . » Chroniques des Expositions. midi paraissent DANS LES O-SO I-OO 0-7S I-OO 2-00 3-O0 Bureaux 2, rue oe {'Officiai Lob manuscrit» cou insérés n© sont pas rendus.Aucune suite n'est donnéei muni cations anonymes. BMMP Septante-cinquième année s* Numéro 3£0<& ^LJBJOisnsr Bemis franco à domicile. — Payables par anticipation. 3 mois 6 mot» 4 m i BOUAXDI à Zmnk 6 mob 1 «a jWeioua , . 450 feUX) «LO0 In¥? J-»?* 1* bombardement fut L'Angletlrre poursuit la oonoentration n"i£,lu3v v:0!ent T' lesoI? tl' m°ntalt**■*»*'>* du sa flotte;Danube. Le monitor s approcha toujours r ra" .(plus de la rive serbe en continuant à tirer des bateaux à vapeur planait en ' une épaisse masse noire au-dessus du fleu- i ve tandis que près de la forteresse on Recevant des deputes, le ministre çais de l'intérieur a déclaré : « Nous a reçu de l'Allemagne des nouvelles que ne*: > n'osions espérer. » Des informations de Vienne contestent l'importance des événements militaires Qui ont eu lieu jusqu'à présent ; des informa* lions serbes sont d'un avis opposé* Une révolution aurait éclaté en Pot* russe. ##-. Le Dessous des Cartas Le « Corrière d'Italie » publie l'information suivante : « Un haut personnage autrichien, q n connaît assez à fond les mobiles réels du conflit actuel nous a expliqué ainsi le changement indéniable intervenu depuis tiois jours dans l'attitude de la Russie vis de l'Autriche. « Le gouvernement autrichien possèdeun dossier d'une valeur incontestable surles assassins de Sarajevo. Il y a làdedansdes documents formidables. Leur publication suffirait à prouver, de la façon la plusnette la complicité directe de la dynastiedes Karageorgeviteh . dit tenir de bonne source que : Le Gouvernement se préoccupe d'en rayer les agissements d'individus peu scrupuleux de spéculer sur la Ration présente pour augmenter le taux des vivres et di minuer la valeur de l'argent. Il est décrefé r ecourir, si on l'y oblige au cours force des billets de 20 francs et à la creation de CXur5n^nlrTonc le public^ ^ ee u affafre" personnelles, criant par «em ; Sp % la dépréciation possible des billets &e 'banqued pP our pouvoir s'en procurer en dessous de leur valeur. De son côté la « Chronique > dit : Bien que la réserve en numéraire de la nu'elle manque de numéraire. q Beaucoup de commerçants refusent de le calme renaîtra bien vite. alarmons donc pas, si même le Le nombre des descentes totales a cette flotte doit rester confinée1dans cette Un 1911. ^—J 12m^^ 188,000 «su notamment ce ul ete pm« 191 ƒ ^ae ^Q ™lesîi11 - w.n.1' Sour 1911 le chiffre_de_l extrac- & ïv'S'S. ry,000 -tonnes. En 1913, les ^f vot?m^ml ffSSE qui, en pleineguerre^ dans un pays où tout est plus ou moiS désorganisé, trouve 1© moyen, graoe au goZernemeft du pays et à le nécessrte impérieuse créée par les événements, de mainteSx Snfaction et de sauver pour ainsi diiY* un© situation désespérée. Ceîa noue rappelle 1870-71 où en raison de l'éToignement de nos ba^ms.houdlers; du theatre des opérations, les chemins de fer ont tou- ourrfonctionné grâce snrtop* au décret de M oTJreVcinet, réquisitionnait les mineurs et Tes ©xemptant nSmentanément du service mi- Acheteurs au numéro Attention ! Des marchands peu scrupuleux livrent au public des éditions anciennes. LA Gazette de Liège publie Trois Éûitions par jour VEdition *** parait à 4 il2 h. soir. UEdition** paraît à 7 heures soir. VEdition * paraît à 6 heures matin. Exigez LA Dernière Édition parue FRANCIS LAUR DE LALANDE. Ee Vatican et la Paix • * « Au cabinet de M. le ministre des finances TllS - tort de s'affoler La situation financière du pays est excellente et tou+.PQ+. les mesures sont prises. I Le Gouvernement, outre ses réserves et celles de la Banque Nationale «'est assuré 150 militons qui peuvent lui être versés en nuatre fois à court terme. q > M Van de Vyvere a vu ces jours derniers tous les directeurs de ^^if/^t blissements financiers gui se sont déclarés De Rome à « La Croix »:. L'«Osservatore Romano» publie parmi ses informations officielles qne l'Autriche: a înfW le Saint-Siège de sa déclaration deL l~ > dit que__ Mgr QScapineUi Lausanne » dit que Mgr le Vienne, n'a pas pu derniers jusqu'à François-Joseph. LE UN AVIS OFFICIEL Une panique inconsidérée et que les événements n : justifient aucunement s'est emparée du monde du commerce et règne dans la population : nombre de négociants refusent les billets de banque belges, à plus forte raison les billets étrangers- Chez certains de nos concitoyens l'affolement est tel que dans la journée de jeudi certaines personnes de notre ville ont été jusqu'à céder des billets de 20 frs contre une somme de 17 frs en métal. On fait queue aux bureaux de la Banque Nationale pour l'échange des billets. Nous le répétons, ces craintes n'ont aucun fondement sérieux. Aucune nouvelle vraiment grave n'est arrivée jusqu'ici, et la conflagration générale n'est nullement certaine. Au contraire. Rien d'irréparable ne s'est produit. Et nous, Belges, qui n'aurions aucun rôle à jouer dans un conflit général, avons moins que d'autres, des raisons de nous /alarmer. Quant à la situation financière de la Banque Nationale de Belgique, elle est de nature à tranquilliser. C'est ce qui ressort nettement de la note suivante que publie le « Moniteur » de ce vendredi matin : » Des inquiétudes se sont manifestées ' 'dans une partie du public au sujet de la convertibilité de nos billets de banques » Ces inquietudes n'ont pas la moindre raison d'être. Notre circulation fiduciaire est solidement couverte et la Banque Nationale de Belgique échange à guichets ouverts, ses billets contre du numéraire. » Ceux nomt"""-**• al un sacrifice que rien ne saw ail expliquer. » Noire situation financière Divers confrères de la capitale publient des informations en ce sens : Des bruits pessimistes, courent depuis deux jours la situation de nos finances s on rapporte que nos Banques ne sauront fwre fa?eP à la situation; que la Banque Na tionale se trouvera dans l'impossibilité de venir 1 leur aide- On parle de l'méluctabdité d'un « moratorium ». m De sont là des exagérations absolues. Le Gouvernement veille à la situation, et il a l'assurance formelle que la situation financière n'offre aucun danger. M Van de Vyvere a déjà réuni les chefs de nos principaux établissements financiers Et dès à préP sent, la solidarité des Banques assurera l'intangibilité de notre crédit. solidaires et des mesures très sérieuses ont été prises pour mettre le pays à l'abri 4e toutt\ crise. » Le public peut être complètement rassuré. » Il faut considérer comme fausses toutes les nouvelles suivant lesquelles les billets ue auraient un .cours forcé. » Un confrère bruxellois interrogeant un haut fonctionnaire de la Banque Nationale, a reçu les déclarations rassurantes que voici : — Que ceux-là qui ont un petit pécule se gardent du pire des dangers : l'affolement. Alors même que la crise deviendrait plus aino tre grande institution nationale et elle de prévoyance ne sera pas troublée par elle. Pourquoi le public n'aurait-il pas confiance ? Faut-il oublier que la Caisse d'Epargne est placée sous la garantie de l'Etat etque, de par la loi, ses fonds sont détenuspar la Banque Nationale, dans ses touro.Quand bien même le gouvernement setransporterait à Anvers, dans la rdoutenaturelle, set: fonds accompagneraient ceuxde la Banqur.kUc. N'y seraient-ils $£s, en cas d'invasion, plus en sûreté que dans les cachettes improvisées, les fonds d'armoires, sous les traversins ? D'ailleurs, des dispositions spéciales ont été prises pour faire face à toutes les démandes de remboursement, même si la crise que nous traversons perdurait. Mais il faudra évidemment observer le. règlements de la Caisse d'Epargne. La Caisse d'Epargne offre donc toute sécurité, et il est a prévoir que les gens prudents s'empresseront de lui porter leurs économies. C'est au surplus ce que l'on en 1870, où toutes les caisses d'épargne ont vu accroître considérablement le chiffre de leurs dépôts. ♦ L'ESCOMPTE La Banque Nationale annonce que le taux pVescompte vient d'être augmenté d'un pour cent. Il est donc fixé à 5 p. c. pour les traites acceptées et à 5 1/2 p. c- pour les effets non acceptés. Le taux des prêts et avancer en comptecourant sur fonds .publics nationaux est fixe à ô p. c Le bruit courait que la/ Banque ret' d'escompter des traites. C'est absolument inexact. Mais les banquiers, en raison do la situation, se montrent plus circonspects que d'habitude dans l'escompte du papier com. merci al. ViV sur i-eir Ne nous danger existe, il n'est pas grave ffr Ne nous alarmons pas ustro - Serbe réserve, mais qui pourraient être armés en cas de besoin ; ensuite tous les bâtiments, torpilleurs ou sous-marins, qui sont affec tés à la défense des côtes. H est assez difficile de donner le total dt ces unités, car les listes officielles des flottes conservent ces unités jusqu'au jour de leur radiation. On y trouve des navires intéressants à côté d'autres plus que médiocres. 1IV ! be serbe. Le « Thèmes » fit feu le premier. On vit une grenade faire explor la forteresse qui est située sur A Les navires firent feu l'un apiv„ l~ Du toit de la caserne de la t< e fumée noire s'échappait : il avale éteint et incendié. Un autre endroit forteresse près de l'usine d'électriei- ' i, était également en flammes. L'incendie <;.tut éteint mais la caserne atteinte à diver prit feu, toujours de nouveau. Le feu du monitor fut soutenu par un jef, le grenades de la rive autrichienne. L'Autriche, par exemple, a une esc&drt.de réserve de 3 cuirassés et nous avons,nous, 5' bâtiments cuirassés composant notre division d'intsruction (c&t torpilierie). Dans quelle mesure ces bailments pourrontils figurer dans des escadres de haute mer pour former des flottesde second choc ? C'est ce qu'il est impoesîble de dire de façon précise. Il en est de même pour les torpilleurs et sous-marins répandus le long des côtes, dans les centres de défense mobile. On en compte : 206 en France, 106 en Angleterre, 87 en Russie, 130 en Allemagne, 50 en Autriche, 80 en Italie. Mais tous sont-ils égant aptes h un service -°ctif de guerre. COMPARAISON Avec les indications que nous venons de donner cidessus, il est possible d établir que sur mer la Triple Entente a l'avantage numérique sur les forces de la Triple Alliance, à la fois, dans la Méditerranée et dans les mers du Nord. Marc Landry. —<©— apercevait la fumée blanche de l'explosion des grenades. A 4 £ heures, les monitors cessèrent 'e fou et quittèrent la rive serbe. Le calme se rétablit ensuite. » L'occupation de Belgrade est confirmée. La ville s est rendue au commandant du 44e et du 68e régiment d'infanterie. Le commandant s'est engagé à respecter la vie et le.^ biens des habitants. Berlin, 30. — La a Gazotte de 8 heures » publie une dépêche de Belgrade disant qu'on a fait ooi maître publiquement par des affiches apposées sur les murs que Belgrade a été pris par les troupes autrichiennes. 30 à 40.000 personnes seulement étaient restées dams Belgrade. Les autres habitants avaient pris la fuite. Il n'y avait d'autres personnages officiels que le maire. ^ 2 Irieutenants du 68e régiment auraient été légèrement blessés. Vienne, 30. — Vers minuit, du côté de Belgrado, le feu des mitrailleuses recommence, après un assez long silence. Les-monitors autrichiens tirèrent alors sjir la ville. A 1 heure du matin, par suite du bombarderont, une poudrière fit explosion à Belgrade. •^uà la pointe du jour, les Sorbes* - sauter le pent, sans toute- ne serbe ayant tiré .sur tes troupes Ges, l'irtilierie autrichienne dirigea eu sur ce bâtiment, qui fut bientôt oomi plètement en rudn Lit de nouveau une vive V.- perçut plu- ^ 'à Belgra} -rams brmts, H y aurai Pas de grande guerre possible sans houillères On écrit : La dernière guerre balkanique a démontré, Oe Viçon peremptoire, qu'une grande guerre européenne est devenue impossible à une nation qui ne possède pas de houille dans son sol.^ V-oici les faits tout à fait ourieux qu'une enquête minutieuse nous a révélés. On se souvient que la guerre balkanique a présenté deux phases. Une première durant laquelle on a de part et d'autre épuisé tous les approvisionnements de munitions, de matériel et de charbon. Les Etats Balkaniques avaient vaincu la Turquie dans cette première rencontre, mais, de part et d'autre,, on était épuisé. Non seulement il n'y avait plus de poudre et d'obus, mais il n'y avait plus de charbon. Les trans ports par chemin de fer étaient paralysés ei tout se faisait par des transports à cheval ou à dos d'homme. L'approvisionnement des troupes en campagne était devenu très difficile fau-. te de houille pour les voies ferrées. Sur mer, Ja flotte bulgare do la mer Noire avait été oaralysée rapidement et n'existait plusTvu l'impossibilité de faire marcher lea chaudières des navires. Par contre, la flotte turque non seulement tenait la mer, mais menaçait les troupes alliées sur les bords de la mer de Marmara, de sorte que la résistance turque se faisait suivant cette fameuse ligne de Tchawtljal qui. aux deux extrémités, était appuyée rAz des 1liicure dans toute la C aes x™y//r;onnAseDhouille v~i aouu»A^ w r^tég bieni d sxonnés en nouiiie v~u .f, importants en Nouvelle-Serbie. Les nts non serbes se refuseraient à entrer dans l'armée. Londres, 30. — On mande de Semlin au a Standard » : Belgrade est occupé par les troupes autrichiennesLes forces qui ont envahi La Serbie par Semendria, s'avancent vers Osdpaonica. ' ♦ Les forces navales de la Triple Alliance et de la Triple Entente Du « Figaro » : La comparaison entre les forces navalet des deux groupements européens ne peut se faire en alignant simplement, comme on s'en avise parfois, 'les nombres des bâtiments classés par catégories diverses. L'âge de bâtiments, leur armement, leur puissan ce offensive ou défensive sont des iacteurs d'une importance telle que toute enumeration qui n'en tient pas compte ne saurait donner une idée de la valeur des forces en présence. Voici, croyons-nous, une comparaison raisonnée qui permettra à nos lecteurs d'apprécier ces forces. I — FLOTTES DE PREMIER CHOC — Nous comprenons ici toutes les unités modernes, en service, présentement armées, figurant dans des esoadreB déjà constituées, pouvant ainsi, prendre part immédiatement à une action de guerre. Nous trouvons ainsi : DANS LA MEDITERRANEE France : 16 cuirassés, 7 croiseurs-cuirassée, 38 conire-torpilleur_s -ejUtl, as^e,s'on crOi A^!i4PDâtaill:e.. Italie *'il cuirassés, 6 croiseurs-cuirassés, 24 contre-torpilleurs, quelques sous marins. Autriche: 4 cuirasses,contretorpilleurs., Russie : Nous ne faisons pas figurer dans comment) permettaient r troupes turques de se faire rapidement^* aux transports de matériel de s'effectuer sans obs- fca B?èn plus, le fait suivant nous est raconté pa,r un ingénieur connaissant bien le pays et très compétent., Dans la seconde phase de la guerre alors que les alliés s'entretuaient, alors que la flotte errecque essayait de passer les détroits, la Turent reprenait l'offensive et se faisait presque un jeu de repousser ses adversaires et de Vendre Andrinople, grâee à ses moyens de tra^spo . ^tencorele charbon des mines permît d'aller chercher ment jusqu'à le Du * âu'à ï'Anti-Tâurus au fond de l'Asie Lmeure les troupes fraîches encore disponi- Le Bombardement et U Prise öe Belgrade 6 éclaireurs. 15 On mande de Semlin à la « Gazette de Voss» le récit suivant des hostilités de- '%nBtó de Patrouille autrichien, suri cette liste les narres,de ^^r^ &f> la Save, s'est approché je U J^serbe ^mer^ ^ cour tenter de la dóeouvr de ses projecteurs. Le bateau fut^bomb.arde par les Serbes après que des Au.rl chiens postés dans une petite île du Danube ripostèrent. Près du grand pont du che-minde fer vers Belgrade ■ est mer. Mais les traités de Paris 1856 — ne seraient-ils pas ' la Kuerre générale éclatait? Cela si probable. aux flottes de la Méditerranée delajriple ëa£ea\;quef ëe meîèreat aussi les mom IEntente un gage* *^„..u^ tt« non n.vant une heure En oe cas. la Russie donnerait combat s'en- appoint de 4 cuirassés moderde la nuit, les habitants de Semlin furent Aux Lapeyrère, on peut ajouter Li sont presque en état d'entrer en ligne et qui seront complètement finis à très W^ MERSDTJN0RD 3 croiseurs-cuirassés, 18 contre ^.fJ^1SÏÏ?,S«î^^«r:r^» ^'«^ «^^ «'"*" France .entendre On apprit alors qu'un bateau du Danube qui remorquait trois .bâtiments en descendant le Danube et qui était entré dans la Save, avait été bombardé de la torpilleurs, 20 sous-marins. .de|iifcaire Angleterre : 32 cuirasses, 16 crois f rs_ w rive serbe par des mitrailleuses 60 contre- torrrill surs, 20 sous-marins. : 21 cuirassés, 4 croiseurs de bataille ou croiseurs-cuirassés, Allemagne bataille, 44 B°RnSste f i cuirassés et 4 croiseurs-cuirassés (flotte de la Baltique) II. --- FLOTTES DE S OND contre-torpilleurs, quelques Les troupes autrichiennes et le monito* du Danube «Thèmes» ripostèrent au feu Ce combat ne dura que peu de temps. Au cours de rengagement on fit sauter le pont du^oté serbe8 De la rive de Semlin on voit que la construction en fer des S tiers du nont pend démantelée sur la rivière ; il Se que les piliers sont encore intacts. FLOTTES DEFENSIVES casion A3 h 1/2, les 3 monitors du Danube « Thèmes », « Bodrog » et « Zsamos » se mirent en action. A Semlin teut le mond e se précipita sur la rive du Danube d ou 1 on vovait Belgrade à travers les brumes du matin. De f ouest on entendait une violen^ teülade pendant que les 3 monitors s ap- Mgr Scapinelli désirait lui vœux personnels du Pape paix et avait sollicité dan audience qui ne lui fut p! correspondant de la « Gaz, sanne » ajoute : c Cet éta dans lequel est maintenu le vénéi verain et qui annihile complètement son action expliquerait suffisamment les graves événements de ces derniers jours. Le parti militaire ne rencontré plus aucun contrepoids, et il veut la guerre à tout priis. ;JMesure de précaution? Berlin. 31. — une dépêche annonce que îa> Russie a fait sauter le pont Gram'ta qui traversait la ligne de Varsovie à Vienne. Granita est un© petite ville austro-russe sur lia VistuJe. Pour la mobilisation de l'Allemagne Berlin, 31. — A la suite de la mobilisation menaçant© de la Russie, l'Empereur a proclamé en vertu de l'article G8 de la loi d'Empire l'état de guerre. C'est une dématmae preparative à la mobilisation. L'Empereur a transféré aujourd'hui son sit^e de Post>lam à Berlin. Les hostilités COMBAT MEURTRIER Vienne, 30. — A Sakolovic, localité bosiiit^ que, à la frontière serbe, les Autrichiens ont livré bataille à l'ennemi. Les Serbes ont eu mille morts. Dans un autre combat, les Serbes ont eu 3.000 morts et 600 des leurs faits prisonniers; les Autrichiens, d'autre part, ont eu 300 hommes tombés aux mains des Serbes. SUCCES SERBES Paris, 30. — A trente kilomètres Est ae Belgrade, les Serbes auraient empêché les Autrichiens de traverser le Danube ; ils auraient de même empêché l'attaque par les troupes autrichiennes de Lechnitza, frontière bosniaque. COMBAT IMPORTANT A NOVIBAZAR Vienne, 30. — Le bruit court qu'un© bataille importante aurait eu lieu au sandjak do Novibazar ; les Serbes auraient attaqué les troupes autrichiennes. Les pertes des autrichiens seraient de 200 hommes, celles des serbes de 800. EVENEMENTS MILITAIRES SANS IMPORTANCE Vienne, 30. — Comme on s'y attendait, étairbdonné l'état de siège, les événements militaires n'ont donné lieu jusqu'à, présent qu'à d'insignifiantes esoarmouohee. Des coups de fusil ont bien été échangés, mais entre patrouilles suitout, et les pertes subies ne sont guèrenotables. Toutefois le combat livré près dupont de Semlin a eu on caractère un peu plussérieux ; les serbes ont fait sauter le pontla nuit de mardi à mercredi mais les résultatsde la manœuvre ne furent pas aussi completsqu'on les avait espérés et lesl.tw Snrhn» pe S armer. pour achever leur plan n'on); pérépar suite de l'action C puyes par de l artillerie UN COMBAT D'ARTILLERIE SUR LE DANUBE On mande de Nisch à Saint-Pétersbourg que près de Kisnisy et Smedornere, un combat d artillerie a commencé. Semendornero (ou Semendria) est une ville située sur la rive serbe du Danube, a 45 kilomètres à l'ouest de Belgrade. La Hongrie a un chemin d© fer qui aboutit eu face, sur 1 autre rive du fleuve, et qui a dû être utilise pour le transport des troupes. DES COMBATS Paris '"31 — L'ambassadeur serbe à Paris ü donné publication d'un télégramme selon lequel un grand combat d'artillerie a eu heu a 2 kilomètres d© Belgrade. Les Serbes empêcheraient les Autrichiens de passer le Danube. Paris 31. — D'après un récent télégramme, des combats d'artillerie auraient également eu lieu près de'Kaczzice et près de Smedermero. EN AUTRICHE TROUBLES AU GRAND MARCHE DE AU GRAND VIENNE lea DE Vienne. 3(K — Des scènes de, désordr© se sont produites au grand marche de Vienne. Les viennois faisant des provisions, les prix des denrées ont augmenté dans des proportions énormes. Les pommes de terre surtout ont haussé (de trente à 35 hellers à 5 couronnes, .soit d© 40 centimes à 5 fr. lo. UNE LETTRE DU PRIMAT D'AUTRICHE Vienne 30. — Le primat d'Autriche vient de lancer' un© lettr© pastoral© : où il declare la guerre juste et inévitable et assur© qu au-un- sacrifie© ne paraîtra trop grand aucune épreuve trop lourde. Le prélat exhorte fidèles à prier pour le suoç^ ^'_ trohoTiiüöWuc la DECLARATION GUERRE Le comte Berchtold a signé la déclaration, MaS c'est le premier nûnisU-e hongrois, comte Stéphane Tisza qui, par son influence, a decide la #iîrde' Olomann-'IW, qui fut dictateur do fait en Hongrie (1875-18905, Stéphane Tisza, pTote^ant imme son pèr*■ *«^ V£l fi «ne© d© François-Joseph en 19üd-iay4 en aereXit contre les Magyars les Prérogatives notaires d© la Couronn© et en matant 1 obsSuction dans la Chambr© hongrois©. Il a 54 ans. LA JOURNEE DE JEUDI Vienne, 30. — La journée n'a apporté aucm» changeant notable à la situation *&™**-mie Les ambassadeurs accrédites à Vienne ont rCrsuiri leurs conversations. Aucune nouvelle Kuttion ne leur ©st parvenue étales conversions n'ont été que des simples échanges de VUeS 'L'EMPEREUR ACCLAMÉ Vienne 31. — L'arrivée hier d© l'Empereor à Vienne' a donné lieu à une manifestation inouïe derloyaHeme ©t de patriotism©. Des neur^ravant^V arrivée il y avait ucieaffluenc© enorme à la w». A l'arrivé© de l'Binpereur c© fut uVtempÔte d© cris. L'aspeot d© l'Empereur, ©^ raitorTdu travail forcé de ces dernaers, jogj, graissait un peu . souffrant. ^Pf^/^ im séiour de plusieurs jours au château de ScboeSinn. Tous les a.rchiduos viendront en audience auprè8de l'Empereur. De même d©a m^rtabkms formidables de P^netiwgcnt eu lieu pendant le voyage d'Ischl à v^me, particulièrement lorsque le tram special fit arrêt à Linz. Vienne, 81. — L'échange de vues onteeTj^ triche et la Russie continue. La Russie redame de l'Autriche des garanties pour je cas ou to Serbie serait battue. Ces garanties ne visen* s©ul©ment l'intégrait© du terrïtear© serbe. mais la Russie exige encor© qu© la Serbie en au^un cas n'accepte des points importante d« taïïïe autrichienne la »«~ «SJ-^ mettre que l'Autriche après ta guerre, exerce un protectorat sur la berbie.

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