Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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12 januari 1915
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s.n. 1915, 12 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j38kd1tz0q/
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Mardi 12 janvier 1915 ±o centimes le numéro 59me année — N° 12 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : I 5 fr. par an ; "7-50 fr. pour six mois ; \ fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RTTIE IDE "FT-i.A_:N~JDR.E, 3, G-.A.:N":D TÉLÉPHONE 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. vis Le gouvernement général allemand nous communique la note suivante: Son Eminence l'archevêque de Malines, Monseigneur Mercier, suivant une ancienne coutume a adressé, a l'occasion de la fête de Noël, une lettre pastorale aux fidèles de son diocèse, qui traite en partie des grands événements politiques des derniers mois. La presse étrangère en a donné des comptes rendus inexacts et a prétendu, entre outre, qu'à la suite de cette lettre pastorale le cardinal serait tenu au secret dans son palais à Malines par des officiers allemands et même qu'il aurait été arrêté. Le gouverneur général a déjà fait déclarer officiellement que ces deux affirmations sont dénuées de tout fondement. 11 n'a jamais songé à entraver la liberté du Prince de l'Eglise dans l'exercice de ses fonctions écclésiastiques. Cependant la lettre pastorale contenait des passages blessants pour l'Allemagne ce qui, par conséquence, ne permettait pas aux autorités allemandes de s'en désintéresser. Malgré cela, par respect pour la sainteté du lieu et pour, ne pas heurter les sentiments des fidèles, la lecture de la lettre pastorale dans les églises n'a pas été empêchée par la force. Le gouverneur général s'est borné à prendre les mesures policières, que la situtaion comportait en vertu de son arrêté du 13 octobre ^914, qui soumet formellement tous les produits d'imprimerie à la censure du gouvernement général. L'imprimeur chargé de l'impression et de la distribution de la lettre pastorale a donc été appelé à rendre compte à la- justice de son infraction à l'arrêté submentionné et les exemplaires trouvés ont été saisis. Dans un échange de lettres avec le gouverneur général au sujet de la lettre pastorale, le Cardinal a déclaré que, vu l'opinion du gouverneur général sur la portée éventuelle de la lecture, il n'insiste pas pour astreindre le clergé à reprendre la lecture de la lettre pastorale et à la répandre dans les foyers. Pour les Impatients Nous avons constaté déjà l'état d'esprit singulier qui se montre chez beaucoup de nos concitoyens. Enervés par l'attente ils en arrivent, avec une férocité inconsciente, à souhaiter fût-ce la plus effroyable tuerie, pourvu, qu'enfin, ils soient tirés de leur incertitude au sujet de la tournure que prennent les événements.S'ils s'interrogeaient bien sincèrement, nous croyons, Dieu nous pardonne, qu'ils se résigneraient à un désastre des leurs mêmes, pourvu qu'apparaise quelque indice d'une solution. Faut-il prendre pitié d'eux et tâcher de leur venir en aide? Faut-il méditer longuement sur les communiqués des divers états-majors, combiner les dépêches, peser le pour et le contre et risquer, toutes précautions prises, une prophétie quelconque? Nous avouons que le métier de devin ne nous sourit guère... Mais, pour ne pas abandonner tout à fait à leur triste sort les infortunés que tracasse la fièvre de savoir, allons demander l'avis d'une consœur — la « Belgique » — qui s'applique depuis quatre mois, avec un zèle louable, à commenter jour par jour les nouvelles militaires. Oyez donc l'avis qu'elle vient d'émettre sur la question qui tient à cœur à tant de gens: « Les événements militaires continuent à n'offrir momentanément qu'un intérêt relatif. Nous avons sous les yeux, aujourd'hui seulement, les deux communiqués de Paris datés du 6 et du 7. Les divers engagements et les duels d'artillerie qu'ils relatent ne modifient en rien l'impression laissée, quant à la situation sur le front franco-belge, par les dépêches de Berlin précédemment publiées. Tout au plus peut-on dire que de l'ensemble des indications détaillées qu'ils fournissent résulte l'opportunité de mettre, en regard des intentions offensives, pour ainsi dire officiellement annoncées par les Alliés, une recrudescence d'activité de l'artillerie et de l'infanterie allemande. Dans l'est, en dehors de l'attaque soudaine et réussie du village de Rodzowa par les Russes, et de l'avance allemande signalée hier à l'est de la Rawka, aucun fait n'est à relever spécialement en Pologne ni en Galicie. En Bukovine, l'accentuation de la poussée russe, que la dépêche de Vienne d'hier faisait prévoir, est confirmée aujourd'hui par Pétro-grade, qui signale l'arrivée des Russes sur la route directe de la Transylvanie. Un communiqué de Constantinople annonce que les troupes russes sont entrées à Kotur, sur le territoire persan, où les Russes se retirent dans l'intérieur vers Choi. 11 ne dit rien de ce qui qui s'est passé ces derniers jours à Ardakhan et à Sarykamysch. 11 est dès lors difficile d'apprécier s'il convient de se ranger à l'opinion des journaux italiens, tels la «Tri-buna » et le « Secolo », qui estiment que le succès russe annoncé avant-hier a été surévalué, ou bien s'il faut croire les dépêches officieuses de Londres et de Pétrograd, qui tiennent pour décisive la défaite subie dans ces régions par les Ottomans. » Et voilà, ô lecteurs avides de savoir ce que nous réserve demain, l'avis d'une consœui que ses études assidues sur les faits de guerre quotidiens, mettent mieux à même que quiconque de parler avec quelque assurance. Si ses pronostics vous paraissent encore, malgré tout, un peu vagues, nous n'en pouvons ÉCHOS Emprunt néerlandais On annonce de source semi-officielle que les souscriptions au nouvel emprunt de 275 millions de florins reçues jusque jeudi n'ont atteint que 85 millions. Si les derniers jours de la souscription ne produisent pas de meilleurs résultats, le gouvernement devra mettre en vigueur les mesures concernant un emprunt forcé. On a l'impression que les petits capitalistes ont répondu dans une large mesure à la demande qui leur était adressée de participer à l'emprunt, mais que les souscriptions des citoyens fortunés n'ont pas répondu à l'attente générale. Une tirelire originale Dans une ambulance de Karlsruhe, un soldat allemand avait à la cuisse une blessure qui tardait à guérir. Un nouvel examen médical y a fait l'autre jour découvrir, au fond de la plaie, une pièce d'un mark et deux pièces de dix pfennig. Le soldat avait, a-t-il dit, cette monnaie dans une poche quand il fut blessé : la balle qui l'avait frappé avait rencontré les pièces métalliques et les avait entraînées avec elle dans les chairs. Elles ont du reste amorti le coup, et c'est grâce à elles, disent les médecins, que l'os a été préservé. L'auteur de la « Veuve Joyeuse » Frans Lehar, l'auteur de la « Veuve Joyeuse », serait prisonnier des Russes. Il était officier dans l'armée autrichienne. LA GUERRE Sur le front occidental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 10 janv. — Dans les environs le Nieuport les Français essaient en vain de percer les lignes allemandes. Au nord-est de Soissons et à Perthes les attaques françaises ont échoué avec de fortes pertes. Dans l'Argonne nous avons gagné de nouveau du terrain. Près de Ober-Burnhaupt et Nieder-Aspach les attaques françaises de nuit furent repoussées. Communiqués officiels allemands Grand quartier général, 8 janv. — Les pluies persistantes rendent le terrain de plus en plus mauvais en Flandre, de sorte que les opérations ne peuvent continuer. A l'est de Reims les Français ont essayé cette nuit de nous prendre une tranchée avancée. Grâce à une contre attaque, ils furent repoussés et il leur fut fait 50 prisonniers. Au centre et dans l'est de l'Argonne nos troupes continuent à avancer. Une attaque de nuit contre nos positions au Buchenkopf, au sud de Diedolshausen (Vosges) fut repoussée. Des attaques répétées sur la hauteur à l'ouest de Sennheim (Cernay) échouèrent à cause de notre violent feu d'artillerie ; 2 officiers et 100 soldats furent faits prisionniers. Dans la contrée de Ober-Burnhaupt, au sud de Sennheim, on continue à se battre. Grand quartier général, 9 janv. — Le temps défavorable, les pluies, la tempête continuèrent hier toute la journée. La Lys est sortie de ses rives à quelques endroits. Plusieurs attaques françaises au nord de Soissons furent repoussées avec grandes pertes. Une attaque française non loin de Perthes (au nord de Châlons) fut repoussée aussi avec fortes pertes. Dans l'est de l'Argonne nos soldats ont donné l'assaut aux tranchées françaises, fait 1200 Français prisonniers et enlevé quelques obusiers et un mortier; les chasseurs de Silésie, un uaïamon ue Lorraine et la îanuwenr oe nesse se sont distingués. Une tranchée avancée près de Flirey, qui avait été avacuée par nous, sauta au moment où les Français s'y installaient. Tous furent tués. A l'ouest et au sud de Sennheim (Cernay),. rien de changé. Les Français furent repoussés de Oberburn-haupt et laissèrent plus de 190 prisonniers en notre pouvoir. Les aviateurs Amsterdam, 10 janv. (Wolff). — On mande de l'Ecluse : Hier matin 4 aéroplanes ont survolé la frontière à une très grande hauteur, venant du Sud. 11 paraît que c'était les aéroplanes des Alliés ; en effet les Allemands ont tiré sur eux. Les aviateurs disparurent dans la direction de Heyst. On n'a pas pu reconnaître la nationalité exacte, ni le type des aéroplanes. Sur le front oriental Bulletin allemand affiche a Gand Grand quartier général, 10 janv. — La situation n'a pas changé. Au sud de Njawa des attaques russes de peu d'importance furent repoussées. Communiqués officiels allemands Grand quartier général, 8 janv. — Le temps est très défavorable sur le front oriental. A la frontière de la Prusse orientale et dans le nord de la Pologne la situation ne changea pas. A l'esi de Rawka nous gagnons du terrain par des attaques répétées. 1600 Russes furent faits prisonniers et 5 mitrailleuses furent conquises. A l'est de la Pilica il n'y a eu que des combats d'artillerie. Grand quartier général, 9 janv. — La situation, sur ce front ne changea pas par suite du mauvais temps continuel. Notre butin du 7 janvier s'est élevé à 2000 prisonniers et 7 mitrailleuses. Communiqués officiels autrichiens Vienne, 9 jay. (Wolff). — La situation resta inchangée; aucun combat de quelque durée a lieu. Dans l'est des Beskides une violente attaque russe sur les hauteurs à l'est de Czerem-cha, fut repoussée lors d'une contre-attaque autrichienne; plus de 400 prisonniers et 3 mitrailleuses tombèrent en notre pouvoir. Vienne, 10 janv. (Wolff). — Dans l'ouest de ia Galicie où l'ennemi se trouve à une faible distance de nous, une attaque de nuit ennemie sur les hauteurs à l'est de Zakliczyn fut repoussée. Au nord de la Vistule, le combat d'artillerie continue. L'église d'une grande ville russe a dû être incendiée, car les Russes avaient installé dans le clocher des mitrailleuses. Au sud de la Bukovine et dans les Carpa-thes il n'y a que des escarmouches. Un démenti Berlin, & janv. (Wolff). — La nouvelle venant de St-Pétersbourg, que lors de l'accident de chemin i1 > à Kalisch, 1000 soldats allemands furent tués n'est pas exacte. Seulement 4 personnes ont perdu la vie et 2 furent blessés. Communiqué autrichien Vienne, 8 janv. (Wolff). — Les correspondants militaires des journaux annoncent : Autour de Przemysl tout est relativement calme. Les attaques ennemies continuent sans résultat. La garnison fait régulièrement des sorties qui donnent chaque fois des prisonniers et du matériel.Quand le temps le permet, le service postal est fait par des aéroplanes. Wolff ajoute que de temps en temps des révoltes de soldats russes, qui refusent de donner l'assaut, se répètent. Dans la région des Carpathes la plupart des fleuves sont sortis de leurs rives. Le sol est, à cause des inondations, tellement mauvais, qu'il est impossible de continuer les opérations. En France Paris, 10 janv. (Wolff). — Le président du ministère, M. Viviani, a appris officiellement que son fils cadet, soldat d'infanterie, est tombé au cours d'une attaque contre une tranchée allemande. En Angleterre Londres, 10 janvier (Wolff). — On communique le télégramme officiel suivant : Depuis le commencement de la guerre 32 bateaux de pêche à vapeur du port de Orimsby sont perdus. Sur le front Austro-Serbe Communiqué officiel autrichien Vienne. 9 janv. (Wolff). — Sur le théâtre de la guerre austro-serbe^ une attaque de nuit contre nos positions échoua complètement. La Situation La « Kolnische Volkszeitunp » annonce qu'on peut s'attendre sous peu à une nouvelle opération autrichienne de grande importance, dans laquelle le grand quartier général a une grande confiance. Du îenfort est arrivé au front, et le su_ ces n'est pas doujeux. .<* Sur le front turco-russe < v Communiqué officiel turc Constantinople, 9 janv. (Wolff). — Nos troupes opérant dans la contrée de Aserbeid-schan ont occupé Kostur. L'ennemi perdit cette position et se retira dans la direction de Sal-inas et- Choi. Parmi les morts lors des combats près de Mianduab se trouve aussi Alexandre Michaïlo-vitsch, l'adjudant-général du Tsar et le consul russe de Sandschbulak. La guerre en Turquie Communiqué officiel turc Constantinople, 8 janv. (Wolff). — La flott russe a bombardé aujourd'hui, conlre le droi des gens, la ville ouverte de Sinope, et a légère ment endommagé deux maisons. Aucune per sonne ne fut tuée. Quatre barques ont coulé. Par contre des navires turcs ont fait feu ave succès sur des troupes russes qui se trouvaien près de la côte russe, dans et au nord de la vill Makriali. Le 5 janvier un croiseur anglais a tenté d débarquer des troupes à l'est de Mersina. No gardes-cote ont obligé l'ennemi à se retirer, e: laissant 4 morts. (Il s'agit ici du croiseur anglai Daris). En Albanie L.U aituauuii Rome, 8 janv. (W. T. B.). — Le Giornale d'italia reçoit de Paris cette communication ; La révolution s'est étendue sur toute l'Albanie moyenne, entre San Giovanni di Medua et le fleuve Wojutza. Dans le port de San Giovanni les Moslims ont repris les hosiilités quoiqu'il y eût armistice. En Mer La Défense des Côtes allemandes De la << Nieuwe .Courant »: « Souvent la question a été posée: « Pourquoi les Anglais ne tentent-ils pas un deoc.. quement sur les côtes allemandes? » Il s'agit bien entendu d'une attaque sérieuse. On se souvient certes de l'attaque sur Cux-haven, par quelques hydroavions accompagnés de quelques croiseurs légers (25 déc.) et la destruction des trois croiseurs légers allemands (28 août), est encore dans notre mémoire. Mais ce sont des faits isolés sans conséquence. Dans le même sens, du reste, la marine allemande n'est pas non plus restée inactive dans la Mer du Nord. Qu'on se remémore le torpillage du croiseur anglais « Pathfinder » par un sous-marin allemand à l'embouchure de la Tyne (7 septembre); la perte des croiseurs « Aboukir », « Cressy » et « Hugue » (22 sept.); l'attaque allemande sur Yarmouth et Lo-westoft (3 déc.) et dernièrement le bombardement dont on a tant parlé des côtes anglaises à Hartlepool, Witby et Scarborough. Si donc l'Angleterre, à la suite de son équipée, contre Cuxhaven, tire la conclusion d'un débarquement anglais possible, l'Allemagne à sort tour et, avec plus de raison peut-être, pourrait invoquer les deux derniers faits cités comme preuve de la possibilité d'un débarquement allemand en Angleterre. Mais ces faits de guerre sans grande importance générale n'impliquent pas des conclusions aussi définitives.La vérité est qu'un débarquement anglais en Allemagne est improbable, sinon impossible, quoique la grande presse anglaise, et entre autres le « Times », ait rompu plus d'une lance en faveur de cette idée. Jetons un coup d'oeil sur la conformation de la côte allemande de la Mer du Nord. La constatation qui crève les yeux, c'est que la ligne de côtes de cette mer est très petite, en com paraison de la superficie de l'Empire (160 kilomètres). La puissante flotte britannique n'a donc pas eu la besogne difficile pour la bloquer entièrement. La question subsidiaire se pose ici: Comment bloque-t-on une côte dans les temps modernes?Dans les temps passés le barrage des navires et des chemins de mer ennemis se faisait simplement au moyen de vaisseaux de guerre stationnant près des côtes, qui coulaient immédiatement le navire qui osait quitter le port. Cette méthode n'est plus en usage. L'emploi des torpilleurs et des sous-marins, pendant la nuit surtout, l'a condamnée. On doit se figurer ce blocus comme suit : Dans la haute mer une puissante flotte ennemie est à l'ancre ou bien croise lentement devant les côtes. La côte même est observée continuellement, à distance respectable bien entendu, par des croiseurs légers et des destroyers, qui, par télégraphie sans fil, annoncent tous les mouvements de la flotte enfermée, à tous les navires assiégeants. La nuit on travaille au moyen de phares. 11 va de soi que tout ceci est de la théorie. Pratiquement, par tempête et brouillard, les difficultés sont innombrables. C'est ce qui explique que dernièrement des unités allemandes ont réussi à passer les lignes des navires anglais. Car on ne peut admettre qu'il y ait eu manque de vigilance de la part des marins aguerris que sont les « Tommies ». Pour compléter l'encerclement ajoutons le vaste champ de mines semé par les Anglais dans la Mer du Nord. L'Allemagne, pour briser le blocus par le Nord, devrait naviguer plusieurs centaines de miles parallèlement aux côtes britanniques, jusque passé les postes d'observation anglais de Scapa-Flow (arch. des Orcades). Par le sud ce serait plus difficile encore, à cause du champ de- mines-anglais et de la petite longueur du détroit de Calais dont la surveillance et la défense sont aisées. Mais si, d'un côté, le peu d'étendue des côtes allemandes de la Mer du Nord en rend le blocus aisé et inévitable, d'un autre côté eile procure à l'Empire autant plus de facilité pour sa défense. Bloquer la côte et rapprocher, voire l'attaquer, ne sont pas un. Trois fleuves y débouchent: l'Ems, le Weser et l'Elbe. Sur l'embouchure du premier nous trouvons Emden, sur celui du second Brème et sur celui du dernier Hambourg. Aucun de ces trois ports n'est, comme bien on le pense, sans défense. Emden est couvert par Borkum sur l'île voisine et la présence de multiples bancs de sable y rendrait les opérations périlleuses. Atteindre Brème est encore plus impossible pour les grands navires de guerre, car les vaisseaux marchands de fort tonnage sont obligés eux-mêmes à débarquer à Bremershaven, que la grande base de la marine allemande, Willemshaven, protège. Quant à Hambourg, il y a moins encore à y songer. Cuxhaven, à l'entrée du fleuve, est puissamment fortifié et en barre l'entrée. Mais, de plus, en pleine mer il y a la fameuse île de Helgoland, que l'Angleterre céda un jour l'Allemagne. C'est un point d'appui sérieux pour la flotte allemande, qui. en cas d'attaque par des forces trop supérieures, pourrait se re-/fugier dans le large et profond canal de Kiel, base orientale de la marine germanique. Des journaux anglais voient dans une attaque de Cuxhaven une opération de grande envergure, parce qu'en cas de débarquement, l'Allemagne devrait partiellement dégarnir un 4e ses deux fronts et qu'en même temps la marine allemande serait à sa merci. Mais de la coupe aux lèvres... 11 est à supposer du reste que l'Amirauté anglaise ne se départira pas de la prudence qu'elle a montrée jusqu'ici. En somme, il n'est pas impossible qu'une pareille tentative serait désirée par l'Allemagne elle-même. Elle pourrait de la sorte occasionner à la marine anglaise des pertes si considérables que l'équilibre avec la flotte allemande en serait rétablie et que celle-ci pou -rait opérer l'attaque avec de sérieuses chances de succès. L'Amirauté anglaise, qui sait tout cela parfaitement, se contentera donc d'attendre. Mais ainsi le problème de la guerre navale n'est évidemment pas résolu. Comment les deux marines entameront la lutte décisive, cela n'est pas encore indiqué. Et le jour de la grande bataille navale du Doggersbank n'est pas plus connu. »

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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