Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 01 Juli. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 16 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/862b854f1j/
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Ircredf Ier Juillet 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mercredi Ier juület 19i4 SOeenfL 40 cent 3 francs 3 franc» » 1 franc Franco en Belgique On an ; ï§ w; 9* 6rnoiss 8 ff. »» 3 mois: 4 fr. Franco en-Hoüande Un an ; 22f fr. » Union postale » 32 ft. On s'abonne au bureau dujournal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TELEPHONE 367 i|§p FWLE POLITIQUE. LITTERAIRE ET CO^ISERCÏEL | F010ÊE El 1784 REDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAÏIVEN:ÏÈRE, Annonces: ||, i Ia lïgns, Reclames*' ;* , , „"-» Faits divers '.,. » ■.■.. *. * Separations judieiaires » informations financieren » Avis de sociétés ia pëtu« %» Emissions. BËDAQTXÓN irÉLÉPHÖSE 9ï¥ vous l'êtes comme moi, une reparation par les aiimes 1 .""-^-.Mais qui êtes-vous ? demanda M. Quin- ton. Je suis Jules Védiiines, aviateur et chefvulier de la Légion d'honneur. Bien I dit alors M. Quinton.Et il s'éloigna. M, 'Quinton a dit son intention de ne donner aucune suite a l'incident. — Au surplus; a-t-il ajouté, M. Védrinesest.carencé. Cette simple précision indique Du fait-que 900.090 Serbes ont mis leurs espéfances dans Ie royaume de Serbie et ont été annexes contre leur gré, on ne doit tirer aucune conclusion contre Ie royaume de Serbie. » GRIME HE SUA» avoir ruïne consjéquence trèb importante pour les relationis entre la Roumanie et la Hongrie ». La presse francaise Le Figaro : Francois-Ferdinand était avant tout pénétré de la grandeur et de la puissance autrichiennes. Il entendait que son pays ne fut le second de personne, pas même des plus grands. Tous ses actes, toutes ses attitudes s'expliquent par la. Il avait foi dans les destinées de l'Autriche. Les decisions énergimies et les initiatives- UHumanitè. — M. Jaurès : Et maintenant quelle logon vont déduire des événëments les dirigeants de la monarchie aust?P"hon-. groise ? S'ils s'ohstinent dans la politique dc brntalité et d'oppression, s'ils veulent se venger sur tout un neuple de l'attentat dc Serajevo, ils aggraveront la crise. Il n'y a ■qu'une methode efficace et sage : c'est de' pratiquer envers les elements bosniaques et croates une politique equitable et généreuse. Rèciproquement, les SerbesCroates n'ont aucun intérêt a souhaiter la dislocation de l'Etat austro-hongrois. S'ils ne se bornent pos è, revendiquer des garanties cl'autonomie et une iuste ind epen dunce, s'ils veulent se séparer de l'AutricheJïïon-grie pour se rattacher a la Serbie, ils détermiueront un ■confiit formidable oü ils n'auront quelque chance de succes que par le concours de Ia Russie ; et celle-ci le ferait nay er cher. Toute la Grande-S erbi e sera it la vassale du tsarisme. La Libre Parole : De quoi sera fait demain ? Si' l'élément allemand l'emporte a Vienne sans contrepoids, la politique de compression sera reprise — et ce peut être la révolte, tant est grande l'attraction exerc&e nar la Serbie in dép end ante. Si le gouvernement de Vienne se résigne, devant le sang, . verse, a suwre les „vpies conciliatrices indiguéeè yar*Fran^oïs-Fër^inLanid, ce-luiei aura rendu a son pays le supreme service do briser nar sa mort un système tj'tranniqiue qui conduit 1'empire a sa ruine. Lc' Petit rarisien .- Le peril de dissociation pour 1'Autriche-Hongrie vient des Slaves — l'élément ethnique le plus puissant T''mériquemcnt'. En leur accordant la part d'infiuence qui leur revient, elle peut conquérir leurs sympathies ou leur resigna: ti^n et par eux n.eutralisei-1'antipathie russe ou serbe. En les maltraitant, elle affronte le'sunrème peril : peril de dislocation a l'ïntérieur, peril de confiit a la fronttere. .C'est 'pourquoi on attend en Europe, avec une réehV curiosité, les gestes que Fran-coisJoseph fera a regard des Serbes de Bosnië — les plus intéresses en 1'occurrence. Paris, 30. —. Un groupe de commergants des grands boulevards 'réunis cet aprèsmidi ont constitué un comité do defense "et ont profeste contra le projet de construction, d'une ligne complémenetaire du metropolitan* sous les' grands boulevards. Postdam, 30 (Nouveau Palais). — L'empereur quittera le 2 -juillet au soir son chateau de Wildpark pour se rendre -a Vienne, oü il arrivera le 3 au matin et asststera, dans le courant de l'après-midi, aux funérailles de l'archiduc et de la duchessé de Hothenherg. L'Empe'reur rentrera a- Wildpark le 4 juillet. * Dresde, SO, — L'une des hélices du Zep2>clm militaire n° 6 s'est détachée ce matin, a 11 heures, de i'appareil, et est tompée.d'une grande hauteur dans une cour, oiT elle s'est enfouie profoademept. j Lcballon, poü-ssé par le vent, a réussi a regagner son hangar. Agram, 30. — La manifestation de deuil è la Diète de Croatie a été interrompue par de vioientes scènes de tumult©. Pendant le discours du président, dés' membres des partis de droite se sont tournés vers la coalition et ont crié : Avez-voufe apporté des JjöhÜhes. A bas les assassins. C'est la 1'oduVre de Ia main de Belg-rade. ■^"Biir&tt de "lirölie et ie parti nationali'stè croate ont désapprouvé la collaboration enUe ei Ce n'est qu'après une séance tumi " de plusieurs heures, troubiée sans lespartis de la droite, que le pi vint a lire la resolution conten testation de deuil de la Diète; Cette resolution fut adopts jorité des coalitions serboque les partis' de droite croj de crier que les deputes s patriotes, ayant orgafflisa vaient pas participer deuil pour les victimej La cloture de ia sjj' série de manifestatj Durazzo, 30. tention génerj ment sur la; avec lequel 1 devraient -bjf LitSb-SZl—£üfaï— - - "TSÏEOÊ" Les cong^resrations reüg-ietïsea Paris, 30. — I.e Cooseil des ministres tenu a l'Elysée, a decide, conformément. aux- lois su'" les congregations religieuses, de suppi'imer, par dècret, 15 congregations ou établissements congjrégaüistes ne répondant a aucun but d'utilité publique et de fermer les 127 derniers établissements congrégani'stes oVenseigiiement restant a supprimer par application de la loi de "1904. Les rëformes algéricnnes M. Henry Bérenger vient de soumettre au Sén'atfun' rapport concluant a la necessity d'une commission pour étudier les réf ormes qu'il y aurait lieu d'introduire en Algeria. Cette commission, instiluée sur le modèle de celle qui fonctionna en 1891 sous la présidenco de Jules Ferry, examinera les vceux des delegations nnancières. cc Tout le pr'oblème, declare M. Bérenger, se ramènei'ait ia trouver des fornrules de legislation qui permetttraieiit d'e concilie^ pour les musulmans aigériens, la q^ de citoyens frangais avec leur statut] sonnel. » De plus ,1'Algérie attend encore la lation foncière appropriée aux besoin nomiques de sa double population Ions et d'indigènes. L'établissement d legislation est d'autant plus ungentl Algérie les solutions fiscales sont su nées aux solutions foncières.. Or ij tions fiscales aralbes ont un caractèj culièrement irritant. Cette réforr semble est devenue encore plus n, depuis l'installation de l'Italie a t en Tripolitaines, l'Italie, «secondél pereur allemand que l'on peut comme le chef d'orchestre inv' meurs brusques d' agitation, panislamisme. En terminant, le rapporteur si a 1'attention de la future c] colonisation. Pour que la colj complete, il faut ilacililtei 1'accession a la propriété. Cet interessant rapport nombreux documents tifs. La semainej Paris, 30. — La dos finances a decide i malgré les explicatie] Nou] ens, de maintejj dant au rejet du maine anglaise pq| ployés dos établisa « Il s'agit d'un vaste complot qui vient de Sorbic », ócrii le Courrier de la Bourse. Le Berliner Tagebbatt intitule sa pre^ mière page : « Le meurtre seilbe o». II écrit : :ne moment uncbatle l'atteignait \Ia go;'ge et son uniforme, s'óclaboussait «sang. La du chess e se leva, 'porta les hfiafts" a la 'figure de son époux, en s'é- fciant': Mon Bleu ! Mon Dïeu ! |Et elle retomha inanimée. iLorsnu'on transporta 1'archiduc au Ko|uk|, .Üo,uvrit los yeux -& 'plusieurs reprises los bras comme s'il voulait saisir *<14.eluue chose. T..Q.-apses 'Ie récit dui maire ses demieré ^ïots ioront : Sophie, tu dois vivre pour nos enfants i | LVvant-hicr 1'archiduc avait adressé a ses 'fife uhc dépêche .se terminant par ces mots ; i f e vous embrasse. Signé : Votre papa. » Varchi-duc succomba au bout d'un quart jeure envn sj»ös 'mini uN^ssance. ÜPMüre environ, et la duchesse mourut " ainutes après sans avoir repris H^MCf is ,a douleui* des putits orphelins _ Vienne au Matin > (Les trois--'enfants dë l'arolüduc Francoistèrdinand et de la duchessé de Hohenibeng .sont .en ce moment au . chateau de Schlujrrieta, on Bohème, et conJiés a ia- garde de Hfoomtosse Cnoteck, soeur de ia duchessé péfuute. J La comtesse Chotefk avait été prévenue, uier dans l'après-midi, du grand -malheur jpü-la frapp ait, ell e et les pauvres enfants. « Èlle n'eut pas Ie courage d'informer ses ié&eux'de-Jla tris'te "vérité. * dependant, dans la soiree, elle leur comTitftjiiqua, avec tous les mêiiagements posMes, qiè'une nouvelle parvenue de Vienne jssaftsupposer que leurs' parents auraient ' .vdetimes d]un accident 'd'automobile. Le chagrin, ïa douleur des enfants f ui-ent ors si grands 'que la comtesse attendit core avant de leur faire connaïtre toute fo;;fcce" vérité.' ~3 Jas leurs prières, les enfants .demandè[oitfa[ "Öïeu eutêtre sans aucun mé- tóspdü' des pauvres enfants est ter- I ne les quitte pas .a''un seul ins- Jirclïiducliesse ffssibélïe est veai\ie f.t leur prodiguer ses consolations, *ruonde a Vienne, depnis les plus pi'sdimages jusqu'aüx plus humibles, IStit au' soprt des malheureux orphe- |qui, aujourd'hui, d'après la loi et a du mariage morganatique de l'archi- (vfunt avec Ja duchessé de Hohenberg, plus pour ailisï dire partie de la impériale, bien que lëuy père ait ffutur empereur d'Autriche. ivóe cJcc corps a. MetKowftcti o'wiich, 30, — A 6 heures du matin, [js de i'archïduc Frangoïs-Ferdinand. épóuse sont arrivés de Serajevo, més de tout le personnel de la ' Lis an train spécial de la Cour. A (ne compagnie d'honneur formait „ AÏnsi qu'un detachement de la male.Merre. Lc gouverneur, les autoriii.niuiiicipalité, la jeunesse des écoles, [•seniel enseignant et toute la popu- "Hai\nt presents, jespceuil a été béni par le clergé et porté 'ies niirins è, bord du yacht de guerre at. ercufil de l'afchi'duc a été recouvert loi de guarre et de rétenda^jj ui. Lé'c'er^ueu'üe rarchidudhesse S^. ^'ert d'un pavilion de guerre. ^fe 'les guirlandes et bouquets de T^ra'ient le ya'ölnT ïandis que la \T d'honneur tïEait des salves, les e mettaient lentement en mauvese trouvent tout le personnel de et le gouverneur, pour 'aécompaIcorps durant^le voyage a travers le dalmate. Le navire,était précédé Ipüleur et suivi du yacht du gou=tir=,\, itkcAviich, 30. — Lorsque le Dalmat atfut Tembouchure de la Narenta, le naguerre Viribus ünitis tira 19 coups Eon. !Le Dalmat vint accostor le cui\fy\ bord duquel les corps fuxont transiiVarrièrie-pönt avait été transformó frWUe et opné de pavilions de guerre LYpcaux. Le^lergé du navire, en previa Cour, du gouverneur, des offiÉle 1'equipage,' procéda a la hénéTlennelle de»= deux «orps, lieuies du matin, le' Viribu? Uniti? \& et se dirigea vers le uord après Pe pavilion de guerre et Tétendard \én pantenne. ifr4£@ funérailles k4e guerre (Tui, escorte d'uneknsporte 165 deux cadavres, lesliebLe oü ils Höront jeudi mala''train spécial les aïïlèjiera a ^ïs seront exposes soiennalleHPthapelle de la Hofburg jusliredü.-"&>s"&> ,bémédlction qui sera donnée ce Is dópouiües *eront, dans 1'aprèsIsportées a ArsteiteH; le domaine Juc défunt. L'inbjxniiatioii y aura ■iiuit, dans le mausolée qu'avaji; tyire 1'archiduc déifunt. Jreui' Francois-Joseph n'assistera ïérémonie, Il sera représenté par Ihéritier, TarchidüiC Charles-Fran- 5ö de requiem sera céléhtóe ga- i jdans la chaoelle de la Hofburg, | de rejhpereu-r et de la familie ^près iotte cérémonie, l'empe- lera h fechl- -ïo rt'arr©stations js lel premières heures, fut Mïsetmeif et iusqu'ici on a proRevo aj'ingtneui arrestations. ^lité -ds' autorités de la ville nent Lngagée, car CabrSno■du■ Iremier attentat, avait l^é daSeraievo comme anar- chiste. Sa presence eüt du, par suite, paraitre suspecte a la police. Il semble-avéré d'autre part qu'ü eüt été impossible d'introduire des bonrbes a la. frontiètre, aussi reoheiche-t-on les complicesqui ont pu armer, en Bosnië même, la main des assassins. cartitutfe d'un complot Quoi qu'il en soit, on a dès maintenant 3a certitude qu'un immense complot ayait été organise, auque-l 1'archiduc héritier ne pouvait échap^eï'. On a encore découvert, Ie long ide la voie ferrée de -Serajevo a Bistrik, plusieurs hombes qui étaient destinées a de nouveaux attentats si le couple princier.avait échappé aux.- tentatives meurtrières p&rpfetrées "dans la Tout es les indications de l'enquête soulignent q:ue lo crime était non un attentat anai^histe, mals un crime politique. Le meurtrier de 1'archiduc, au dire des témoins, était acconrpagn'é de deux jeunes gens qui portalenLeomine lui un ruban aux cciileurs ^eübes. C'était, au reste, le jour aimiversai^e de Tune.des grandes fètes natiohalüs serb'és,, celle. de Ia commemoration dc la bataille du chamó des Merlos, a l'occasion de^laquelle le sentiment national dca Serbes est pai^icujièrèment surexcité par les organes "chiafuvins. Le meurtrier avait précisément sur lui un numero de la *euille d'opposition serbe Xarob entouré des trois couleurs de Serhie. Manifestations antiser'oes Serajevo, 29. — Les manifestations consécuiives'..-a l'assassihat de Tarchiduc FranCois-Fendinand; et de sa femme, qui avad-ent repris cematin,' ont continue gusqu'a trois hour os de l'après-midi. !Les manHestants ont saccagé plusieurs magasïns serbes, le palais du métropolite sei'Le, une imp-rimerie serbe, une bonque, l'hótel de l'Europe et le café du même nom, fréqtüeniés par des Serbes.' ■Dans un ntagasin de draperies senhes, toutes les marchandises ont été saccagées, jetées sur la chausséc et daspersées. Les Sorbes ne se riscruent plus dans les rues. lis se sont barricades chez eux. Beaucouip ont même déia fui la ville. . La troupe, armee de mitrailleuses, est intervenue avec viglicur. et sur son intervention, lés manifestations ont pris fin. On assure qu'une bombe a été dóeouverte chez uino femme serbe. Une- perquisition: opérée dans Ia maison du la. vi po lier^sér-be Icovitch, qui jouit dans iteration générale, ayani te -de plusieurs revolvers r"fut.arrêt-é et conduit au Ii0ótél.^En. cours de a'Ou-' ilman s'approcba du pricha :pai'! qUatre fois" au te, uii cru ate musiilsdnnier et loi cracjvdsago:■>.^fei;| , , ; -Le maire-'üe Serajevo a adresse a' la population 1'appel suivant • it De l'aveu de l'auteur de l'attentat lui même, il est hors de doute que les bombes laneées sur Tarchiduc et sa femme proviennent de Belgrade. ■''Ceuendant on soupoonne, non sans fondement, que dans notre patrie, a Serajevo, se trouvent des elements ré volution nair es. -. Nous condamnons ce crime épouvantable avec Ia plus grande horreur. Ge sera le devoir sacré de Ia population d'effacer 1'affront fait aujourd'hui a Serajevo et de s'en layer. » Par suite de l'état de siège, la censure fonctionne maintenant avec une grande sévérité. Il est possible que renvoi et la publication de nouvelles non officielles de Bosnië soient interdits. Serajevo, 30. — A Travnik, la population, taht musulmane que catholique, s'est livrée hier a des manifestations patriotiques qui ont été suivies d'une demonstration antiser-be. Comme les manifestants jetaient des pierres dans les fenêtres de l'écüle serbe, un pope tira de l'école sur la foule et ïvlessa une personne qui se trouvait dans la rue. Le pope a été arrêté. La foule- voulait le lyncher. Vienne, 30. — On.mande de Serajevo que de tous les points de la Bosnië arrivent des nouvelles de collisions sangilantes entre .Serbes et Croaïes, Une femme a été arrêté e hier a Serajevoi 15 bombes ont été trouvées chez elle. On annonce de Serajevo au Neue Wiener ■Journal qu'hier prés de Bosnisch-Brod, des feuilles imprimées approuvant l'attentat ont été jetées d"un train en marche. Les feuilles se terminaient par ces mots : Patience, frères, nous viendrons bientót vous délivrer ! On mande de Budapesth au même journal que le gouvernement aïistro-hongirois aurait domandé au gouvernement ser'be de il'sidei"' S, fairs Ia lumière sur les ramifications du complot a Belgrade. Paris, 30. — On mande de Vienne au Temps ; Les manifestations anti-serbes a Serajevo ont dure 10 heures. Aux graves désordres*' déjia signalés, il' faut ajouter le sac de 1'établissement Jeffanovitch, les imiprim'eries des journaux serbes Srbska-Rice, Narod et Savlc. Un grand nombre de Serbes guittont la Bosnië. M. Pusara, collaborntfeur 4u Srbska Rice, qui est accuse d'avoir ten té de favoriser Ja fuite de Prinzip apiès l'attentat, a été arrêté. On a procédé a plus de 100 autres arrestations. La -foule irritée commet partout des exces, lacérant les enseignes slaves, incendiant les •mnnrasïns et pillant les maisons, ' On prête au gouvernement l'intention de ctéöréter la loi martiale sur toute l'êtendue de la B. Qsnie-H erz égovine. Les peinos enoojjfi| os par Cabririoviteh et prfnaip Vienne, 29. —i Les auteurs des deux attentats -cpntre I'larchjiduc 'Ftfancoisj-FerdV nand et la Sur ce dernier chef, CabrinoVitch devra être condamné a mort par la loi autrichienne ou, Si Ie délib de haute trahison ne pouvait être établi, son .attentat n'ayant pas été suivi de mprt, de dix a vingt ans dc ré elusion au secret, peine qui pout être portee — et qui le sc-ra pröjjafljlement, pour la circunstance, en raison de la gravité du cas — a la perpótiiité. Prjnzip, lui, devrait être condamné a mort. Toutefois, comme il n'a pas encore attemt l'èigo de vingt ans, la peine sera probafolement commuée en dix ou vingt ans de inclusion au secret. Un appel du président de la Diête dc Bo snï e-H era ëgfo vine Vienne, 29. — Le président de la -Diète de BqsnieHerzógoVine a lance" un appel a la. papulation flétrissant les agitateurs et eorrupteurs de la jeunesse et invitant les parents a mettre leurs enfants en garde contre ces agitateurs sans scrupules qui empoisonnem la jeunesse avec d'es idees anarchistes et révolutionnaires. Divers fcnctionnair&s vont être frappés Vienne, 29. — On dit que différentes mesures vont être grises contre certains fonctionnadres. Le premier frappe sera prot'/ableïnent Ie ministre common des finances de 1'empire, SI. 4e Bilinski, au service duquel ressortit la piètre administration des provinces annexées; sous £on gouverner ment, en eiïct, les divejrgeniaes nationalistes et politiques n'ont jait que devenir plus" aiguës. On confirms d'autre»" part la nouvelle d'après laquelle le commissaire spécial chargé de veiller a l'exécution des mesures pour la;pr-ote~-.tion do l^arciüduc héritier s'est sui cklé, une heure aprè^ l'attentat, en se t'i■'aat■' une balie dans la bcuche. Francois-Ferdinand on Bol^ique L'archiduc et sa femme étaient venus souvent en IBcIgique et Tan dernier encore, en juillet _-,ils,_ ,étaiont a Blankenberghe oü ils logeaient a l'Hótel des Families" et des Bains. Leurs trois enfants les accompagnaifent et ils avaient avëu'-eux "une tres nc.mbreu'se suite • ils vivaient la sous un nom suppose, menant la we de tout le monde /allant sur la plage a l'heure du. bain ou se reposant a la terrasse de l'hótel Ló dernier dimancbe de juillet, ils assistèrent au corso fleuri auquel ils semfclêrent tres vivement s'in tér pisser, puis le lendemain ils regagnèrent TAutriche dans lëür wagpn-^salon.qui, durant leur séjour, avait été gare auprès de la sortie de la station. hC'S condoleances dc la France Au&sitÖtXj'ii'ü a eu connaissance de l'attentat de Serajevo, M. Poincaré, président üe la Républiqu'3, a adressé un télégramme dc condoleances a l'empereur d'Autriche. .' D'autre part, '.Vi. Viyiani, président du Consul, ministre des Aïfaires éirahgères, a rcndu visite, lundi après-midi, a 2 h. 30, a M. de iSzecsqn, ambassadeur d'AutrióheRongrie, ex lui a présenté lés condoleances du .gouvernement francais. Hier égaieaient l'ambassadeur de France a Vienne, M. Dumaine, a porté, dès le ma-, tin, au comte Berchtold, les condoleances du président de la Rópublique a l'occasion de Tassasshiat de l'ai'chdduc héritier et de sa femme la ducliesso de Hoihenberg. Au Sénat, au moment oü M. Antonin Dubost oüvrait lundi Ia séance, 1\I. Vivianï, président du Conseil, mimstre des Affaires écrangè'res, a demandé la parole pour.adresse v les condoleances de la France % l'emue-reür FrancoisJoseph, si cruellement atteint par l'attentat de Serajeivo. ;Au débnt de la séance d'hier, M Viviani a." 'ren^nvel^ FpTprpssion d«* ses condoleances' et le témoignage 'die sa respëctueuse sympathie envers l'-Empereur d'Autricne. j M. Deschanel- a 'associé i'assemblée aux paroles du président du conseil. (Viis applaudissements). A la Chambrj austr o - ho ngroise Budapesth, 30. — La séance de la Cham'bre' des-Deputes a constitué une imposante manifestation de deuil a la mémoire de l'archiduc FrancoisFerdinand. Le président a exprimé les condoleances de la Chambre. Les orateurs des différents partis ont pris ensuite la parole pour se faire les interprètes cle leurs sentiments de deuil. Leibaron Rajacsics a declare au nom de la coalition sei'bo-croate qu'il se sentait dans 1'obligation de réprouver avec la plus grande énergie le monstrueux attentat et a ajouté qu'il espérait que cela ne jetterait aucune ombro sur les bonnes dispositions des Serbo-Croates attendu que leurs aspirations politiques ont tpujours été iyasées sur le fidele attachement a la dynastie1 . L'impression a I'etranger En Aüemagne Berlin, 29. — L'Empereur et Tlmpératrice sont arrivés par train spécial, a trois heures dc raprès-inidi, a la station de Wildpark, prés de Potsdam. Le prince AugusteGuiflaume de Prusse et la princesse attendaient les souverains a la gare. L'Impératrice portait une toilette de grand deuil. L'-Empereur était en uniforme d'amiral. Contrairement a son habitude, l'Empereur est resté pendant prés d'une deniiheure a s'entretenir a la gare avec le chancelier de l'Empire, qui est aussitöt reparu pour Berlin. L'Empereur assistera aux funérailles de l'archiduc, qui était son ami. Par orclre de l'Empereur, la cour de Prusse prendra le deuil pendant trois sémaines. Le deuil est non seulement cause pai la mort de l'archiduc héritier, mads ene-ure par la mort de la duclhesse de Hohenberg, sa femme, ainsi que le remarquö le communiqué doané par la cour aux journaux. En Angleterre Londres, 29. — Le roi George et la reine Mary sont pro fondement affectés par l'horrible tragédie de Serajevo. La roi George s'est rendu en personne, ce matin, a l'ambxssade d'AütricheHon-gi'ie, pour exprimer a rambassadeur; le comte Men'sdorff, ses sentiments de condoleances et lui demander de les tran-s4-rpettre k l'empereur Fran^ois-Josepfi et a la familie des Habsbourg. Tons les autres membres de la familie royale en ce moment a Londres ont égalcment visite, ce matin, l'ambassade d'AutrJche-Hohgrie, ainsi que le roi Manoei, les ambassadeurs de France, de Bussie, des Etats-TJnis, d'ljalie, de Turquie, les ministres de Suisse ,de Roumanie, de Grèce et de Seribie, lord Kitchener et la plupart des pergonnaUtés politiques et diplomatiques de 'Londres. . En serbie Belgrade, 29. — Le bureau de Ia presb» a publié un communiqué de sympathie pour la douleur de l'Empereur et des peuple? de la monarchie voisfhe. Lofficieuse Samouprava a publié un article dans le même sens. Le roi, le prince héritier et le gouverne- La mi, Je prince héritier .le gouvernement et lo président de la Skoupchtlna ont envoy é des télégrammos de condoleances. Belgrade, 29. — Belgrade était hier en fète. Plus de cinquante mille personnes •prenaïent part aux manifestations patrïotiques organise es en commemoration do la bataiïle de Kossovo èh 1839. C'était Ia première fète nationale dep ui s que Kossovo a été repris par 1'armee_-serbe. Brusquement. vers cinq heures, la nouvelle se répandit comme une trainee de pou- La haine des Serbes s'expliqué suffisamment, mais pas assez toutefois pour justifler un. assiissinat. Un crime ne prouve jamais la sincérité d une cause si juste soit-elie. Le double meurtre de Serajevo ne mettra pas fin au regime ne domination autrichienne en Bos- Le sang verse l'a été bien inutilement. L.est un acte maladroit que fout le monde' reprpuvera, parce que pleindJhörreTui. ■Le?/Ser'llesa-vaient le droit de détesler ' f archidüc Frangois-Perdinand • ils navaient pas celui de le tuer. En ie feasant, le coupable n aura réussi qu'a rena're plus rigoureux le régime dont ses compatriotes ont déja tant ó, se plaindre. Ce sera ie résultat le plus immédiat de son acces de fo- Ajoutons au surplus que la victime avait dèjia ma-mfeste l'intention de preparer une ™éll<?VatLonde la situation inférieure de 1 Empire, en oonnani a la population sla-Le„iïn ieiffl'0»'™1^ sem'blaMe a celle dont jouit la Hongne. Il y était poussi .Bar sa fettime, morte en même temps que lui et ?™' 'Slave d'origine, cherchait a sea-vir' les interets de ses ti-ères de race D'ailleurs, si Frangois-Feidinand était cl un catholicisme inquiétant, frisant même Ie'fanatisme, ce sentiment religieux ne l'empamait-pas de songer a Ia grandeur et a 1 avenir de sa patrie. Il était patriate ardemment. Connaissant les dangers interieurs et extérieurs qui menacent la monarchie austro-hongroise, il cherchait a les écarter. En rendant a l'Empire apostolique une place importante dans Ie concert des nuissanees, il empêchait la poussée du pangermanisme vers Trieste et l'Adriatique II ïmposait a 1 Italië 'e respect du Trentin et de 1 Jstrie. ;"rM Participation active dans les affaires u Albanië dans la repression de l'irródentisrne ïtal^em .dans Ia solution du prohlè- ' rne balkamque, prouve ou'il voulait l'Autriche respectéo dans ses droits, dans son jP^tige, dans son .ivenir. >,'était un admirable programme, dont la realisation fut malheureusement compromise dès le défcut par les difflcultés in-' téneures et'surtout par des défauts importants qui primaient chez l'archiduc, les qualilés les plus appréciables. Il croyait trop a la forco et montrait un penchant marqué a s'en servir. Cette methode a ses bons et ses mauvais cötés Sur certames poulations elle peut avoir des réFHfe? . excellente ; sur un peuple enor.gueüh. paide rêcentes victoires, elle devait provoquer des haines que des proces politiques n'ont pu qu'exacerber. ■Depuis les défaites turques Vi autrichiens et balkaniques or'o ■ cience de leur valeur en nomT.~ dace, en force impulsive. lis * rêve de se rassembler en un -pact capable de former ur Un obstacle a empêché, rêve. Le veto deJJ|' ' ' dinand a fait. bes jna

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

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