Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 10 Maart. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s17sn0264d/
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Mardi 10 Mars 1914 TJN NUMERO CINQ CENTIMËS Mardi 10 Mare 1914 franco en Belgique Un an ; i§ % » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 in Franco sn Holiande Un an : 22 fr, » Union postais » 32 ir, On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste ADMINISTRATION ÎÉLÉPHÛNE 56Ï FEUriLE POLITIQUE, L!TTEBA!B£ El COilSERCIALE, - FONDEE EU 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAUVENIÈRE, 25 jaÉ*g^gggj»wBM&a3ra*aaaaagg«Kigrea«raia»3EfiZBBgBKarea-.^çraj^gflBaa^ h ,<Mibwbm» Annonces. 5 v h lig;ne{ Wcml Réclames. , , , t » 40 cent Faits divers. .. , . * 1 franc Réparations judiciaires s 3 francs feîoi niations financières1 3 francs Avis de sociétés ia pewa ugat 5*!■ c g ni «.missions . , 3 ■ „ ■ » 1 îrane RÊDACTÏ&ft TÉLÉPHONE 917 l»j««fa^aaBEaEaBaMiri,»iJi w m ^^xatps^tismsmssssss^^rTmvK-truft-mn—aee ÉTRANGER FRANCE A la Chambî-o Paris, 9. — La Chambre discute l'élec-ion clc M. Lépine, ancien préfet cTe police, I Montbrison (Loire). Cette élection, dont a commission a voté la validation par 4 voix contre 10, est Aprement combattue >ar plusieurs socialisées qui iont valoir ue M. Lépine s'invalide lui-même puisqu'il e se représente pas à Montbrison. C'est, isent-ils, une question de moralité publi-ue. La Chambre doit dire que la France 'est pas un pays où un fonctionnaire peut édarer n'avoir rien à craindre, parce qu'il des dossiers. La Chambre valide néanmoins l'élection ar 131 voix contre 58. On reprend la discussion du budget (che-tins de fer de l'Etat). Echec do M. GailSaux au S?6rsa.t Paris, 9. — La commission sénatoriale de lï«p</t, sur le revenu a rejeté ,à l'unani-lité <Jg« 13 membres présents les proposions "noiivciJes de M. Caillaux tournant imposition de la rente. Deux membres absents avaient écrit qu'ils s rejetaient également. Un pont emporté à ï-yen Lyon 9. — A la suite d'une crue impor-nte que le .Rhône subit depuis hier et qui utefois paraît avoir atteint son maximum, nont qui doit être une des principales lips de .communication à l'Exposition et «it i;i construction touchait 4 sa fin, a ete nnorte «e jnàtin -à 7 heures. Sous la pous-e combinée de§ eaux et des épaves char-éfc riar le Rhône, un tiers du pont a cédé, n ne signale aucun accident de personne. Attentat contre un chauffeur Paris, 9. — Cette nuit, à 2 h 35, le chauf-ur Masserand, qui amenait rue David àntrers trois jeunes gens a été blessé pai to fiuT de deux balles de revolver à la te So«' état serait grave. L'agresseur a ■is la W Ol}< croit mie les jeunes gens proposaient de voler au chautleur dture. ALLEMAGNE Les v1 SH0£ do Oimavrno M fajvriin 9 — Le Gazette berlinoise de wî annonce <jue rûopereur Guillaume II iroè sa roaeonffie avec 1 îimpereui Fi^»-ls-Joséph, le 23 mais, ira également renie visite au ou-: de Cumfoerland, a Pen-v I e ->f. il s'embarciuera à Venise pour M où 11 rcstora'plusiciirs jours. chez n-ciiiduc héritier François-Ferdinand. ANGLËTEKUK Le Home RuJo Londres, 9. — ChamWe des Communes; {.'assistance' est plus noaiBreuse que lors L (Sfjiiùt du pwiet de Home Rule. II ij" a plus une place inoccupée. ioi'its réservées aux pans sont coiuWm. Lord SUmptoidliain, secretaue dll Roi, v' Vscraitli, en ticAétrant dans la salle s séances, est vivMneiit acclame par les iériui\ et les nationalistes. y, jionar Law et Sir Edouard Carson nj salués chaleureusement par les umo- vjliitil se- lève vers 4 heures pour fai-' Se» lions sur .les concessions a corder à lu Istor. .. M. Asquith déclara que les conversations Li eurent lieu entre Les chefs de parti i-dant l'automne dernier, aboutirent . On discuta des propositions diverses r que toute l'Irlande serait corn- iJ d Vc; le bill actuel, mais qu'après un rtain %» de temps l'Ulster aurait le oit de /ewtere lui-même du bû\. Cola était égalent macceptalLto i,c -nouvelnemetat ;-;,rudia ^plus" taid ta t f.'on de l'exclusion de J'Ulster et réunira des «Mteuttte considér.aWes au ■in* de vue linuinciec et administratif, if'" déifier Jiea, on songea à permettre ls comtés de VlJlsler.de manifester le ae-- d'être exempte <!e l'application du bill. i vote serait demandé aux clecteura pai-nentaires de chaque .Oî-Tlté de Llstei ■ont que le bill ne devienne- applicable, ,-u' savoir si ces comtés doivent accepter .pplication du bill. Si la majorité .des fleurs se prononçait en laveur de 1 ex-ïsioc, les comtés en question seraient au-rnaj.iqr.ement exclus. Lé gbuVf-'j'jiemcnt, poursuit M. Asqiuatn; nse que Ja période d'exclusion doit être .1:3 six ans, à partir de la première, reu- du nouveau PurJ.çment. M Ascruith conclut en disant qu une pé-Ddfe de si)x .ans -est suffisante .pour faire 1 essai complet de fonctionnement du ►av-eau Parlement irlandais. De plus, •ant la fia de cette période d exclusion, 3 électeurs du Roya.uTn«£--Uni auront loc-sion de se prononcer sur I4. cjuestion de .voir si l'exclusion doit continuel' ou non. comtés exclus continueront à êtr^ re-:é*£ntés comme ils le so'.'Ot actuellement in§ cf. Parlement royal et le r»opyoir exé- • itif irlandais n'exercera aucun contrôle Les ministres irlandais continueront a re resppnsa}>Ies pour les services réservés in s le* bill et pour les détails de l'admi-btr&MQn de l'Ulster. M. Asquitô déclare que ppur le restant de | rlande, il faudr.a pjrocéder .nécessairement . des mises au point, . ! Les propositions présentées seront «.aisément accueillies sans aucun' enthousi.a#'-it, le quelque côté que ce soit. M. fi on a r Lawe déclare qu'il apprécie a ajuste valeur l'esprit dans lequel ces pro-ositions 'goni. faites, mais il demande si ^• j^ojvositic;^ ^présentent le dernier mot -s cj'^ssioii.s. La situation est des plus graves. Les unionistes sont les adversaires déci-és de tout home rule, parce Je gouver. ement n'a pas du tout le droit de faire « changement semblable sans avoir CP. LiilVy- les électeurs. M. j^onar Lawe ajoute que le gouverne-fient p^'it écarter le danger en donnant :atisfactfion à l'Ulsler. Cette satisfaction eut lui être donnée sans sacrifier aucun iriricipe. Si le gouvernement s'en tient aux impositions qu'il yient de faire, c'est simplement parce qu'il sait bien que ses of-res sont inacceptables, M. John Redmond exprime l'opinion que s premier ministre est allé jusqu'à l'ex-r,ôine limite des concessions et est convain-u /juc bien avant que la période de six ns --e soit écoulée, le gouyernement irlan-ais autonome aura fait preuve de tant de olérance et de modération, que toutes les raintes et toutes les suspicions se seront vanouies. Il est -ionc du devoir étroit de Chambre de transformer le bill en loi. M. O'Bnen, chef des nationalistes irlan dais indépendants, dit que les propositions du premier ministre sont inacceptables. Sir 'Edward Carson dit que depuis le dé-Ipût du bill, il ne s'est produit aucun fait qui pût le moins du monde diminuer l'hostilité ou -la dégoût des unionistes sur le principe môme du home ro,!e. Si, par réglementation, 011 entend dire que nous devons consentir au home rule pour le reste de l'Irlande en laveur des avantages quii pourront être conférés à mister, jamais nous n'admettrons que l'on sacrifie les populations du Sud et de l'Ouest, si grands que soient les avantages offerts. Jamais les unionistes ne recommanderont l'acceptation de pareilles propositions. Un ;p,as a été l'ait aujourd'hui. On admet enfin le principe de l'exdu-sion de l'Ulster. Une fois ce principe reconnu, il peut être question de négocia-lions poer les détails d'application, tout en ajoutant au principe un plan de conduite qui aurait pour effet} d'empêcher un içoment toutes négociations relatives à la question de l'exclusion. La séance continue. , SUISSE Mariifestajtiorj dans theatre do G-nève Genève, 18. — Les représentations de Cœur de française, la pièce de MLYI. Bcrnède et Bruant, à rApe,,lj-Théàtre de Genève, ont , été troublées par de bruyantes maniiesta-tions -qui motivèrent l'intervention de la police. Cinq arrestations ont été opérées, notamment celle d'un anarchiste. Les mani-testants arrêtés ont déclaré qu'ils voulaient protester contre le chauvinisme exagéré de cette pièce. On a aussi crié : (t A Pas les frontières ! A bas les Allemands ! A bas la patrie ! » ITALIE |La grève do 24 heures à Rome Kome, 9. — Ce matin a commencé la grève générale de 24 heures qui a été décidée pour protester contre la fermeture d'hôpitaux. Les tramways et les voitures ne circulent* pas. Les magasins du centre de la ville sont fermés. Dans les quartiers de la périphérie, le Transtevere excepté où de nombreux magasins sont ouverts, le chômage est complet. Dans quelques établissements cependant le travail continue régulièrement,A 9 h. 30, un meeting a été tenu en présence d'une foule considérable. A l'issue de es meeting, une résolution a été adoptée. Quelques bousculades se sont produites, mais il n'y a pas eu d'incidents sérieux. ESPAGNE La pl'iy&ipr-omio des élections Madrid, 9. — Les , élections des députés aux Cortès, qui ont eu lieu hier d3.11 s toute l'Espagne, ont une importance exception; ncille, car trois nouveaux partis ont surgi •à la suite de la chute du ministère que présidait- le comte dcïtomanones. Ce sont les amis personnels de m Garcia PrioLo qui. en votant au Sénat contre ce ministre, provccaéTent sa chute. Le roi s'adressa alors £ M, Maura, chef du parti conservateur, pour le charger de former un nouveau ministère. Mais M. Mniyra ayant insisté sur ie besoin d'implanter une politique semblable à celle qui amena sa retraite en 1003, le souverain s'adressa à M. Dato, qui est présentement président du conseil. M. Maura forma alors le parti ultra-conservateur, qu'on appelle parti mauriste, et M. Garcia Prieto fonda un autre groupement libéral qui ne reconnaît pas l'autorité du comte de Romanones et s'intitule démocrate. Il faut ajouter à ces deux nouveaux partis les réformistes, anciens républicains ralliés à la monarchie, dont M. Mclquiades Alvarez est le chef, Eïi outre, les républicains sont également divisés. Les aiUiion.s fédéraux, unionistes et progressistes, ont formé ce oiui'on appelle la conjonction iv]>ubjicano-'socialiste avec le parti ouvrier, et présent^ -des candidats dans plusieurs grandes villes, Les radicaux, qui suivent les inspirations de M. Lerroux, luttaient seuls. Voici d'autre part quel est le mode de suit rage, Deux système^ fonctionnent simultanément, le scrutin de jir.ie pour les grandes \ illes et le. .scrutin d'airondissepieut pour les campagnes. Madrid a, par 6xerpple, huit député.? à élire ; chaque électeur ne peut voter que pour une liste composée de six candidats. II reste donc de!u;xi sièges p.ô'ur jes minorités. Huit jours avant les élections, on proclame les noms des .cjnirjdats. Si ce jour, là nombre des candidats ccvuiyre exactement celui des pièges vacants, ces candidats sont de plein droit députes et les élections n'ont pas lieu. 93 députés ont été désignés le 1er mars par ce sytsème : 49 conservateurs, 22 lif;é-raux, 12 démocrates, 3 réformistes, 2 car-iigieg. ^ indépendants, 1 radical, 1 régional! 3 te." Comme la Ghiaaitjrs gsj composée de 40S députés, les électeurs avaitti-j. hier cilG représentants. On n'a jamais vu, à Madrid, autant de candidats. Le gouvernement, d'accord avec le" fi/Lfqdû (le Romanones, présentait une liste de MX .«aftïli^ats, dont trois conservateurs et 'trois ïi^çraux. conjonction ré-pu&/llQân,ôrSO_ciàJist'e' présênl^itj aiupsi six candidats, dont uij. sQci^iiist'e.' Lo» <J.(-mo-crates avaient une liste d^ deux candidats, les mauristes une autre H§t£ de quatre. Enfin VJesi .radiiK^iux présentaient une liste avec M. Pablo Iglesias, chef du parti socialiste, ei M. Castre-vide, républicain. qui sont aussi candidats de la con-jG^cêfOJ?. 4 &V0C quatre autres candidats qiuï joiVisscn/. 4'im grand prei.tige. mais ont protesta' cbnfov inclus/ion dam-i la. liste radicale. (>0is candidatures multiiples ont donne à l'élection un asoect nouveau. Les luttes électorales antérieures se passaient entre candidats officiels et candidats républicains, et c'est la première 'fois, depuis quarante ans, que cinq listes se sont trouvées Gll ])}'£SQT}€C, L ; s scrutin Madrid, 9. — Les cafiaidaù minis;éf-io]s ont triomphe dans presque tous l'es 'districts. 5 républicains et 3 monarchistes seraient élus à Madrid. Bagarres éisctoraîes Madrid, 9. — Le ministre de l'intérieur igooi-ji fjpcpre, même pour les circonscriptions de les rçsiiltatç définitifs des élections,. * ' On signale des désordres dans plusieurs villes, nci.amin.6nj. à Malagd. A Beriagûlbon, usux gendarmes furent blessés ; un tral.sièjyje a disparu j on Je croit mort. Lo maire et plusieurs liabiiar^ti ont été blessés. A Collete, près d'Oviedo* on signale deux blessés. On signale deux blessés également à 01-loniego, dans la même région. Des désordres graves ont éclaté à Bilbao où républicains et régionalistes sont entrés en conflit. Le commandant de la force publique et un régionaliste ont été blessés. Quatre arrestations ont été opérées. A Lemona, un agent électoral a été tué. Quatre arrestations ont été opérées. AUTRICHE Le procès de Lombei'g Lembcrg, 9. — Les débats du procès intenté au journaliste Pendasink, aux prêtres orthodoxes Sandowicz et M'u'dyma et à l'étudiant en droit Koldra, ont commencé aujourd'hui devant la Cour d'assises et dureront plusieurs semaines. Les inculpes sont accusés d'avoir exercé, de 1909 au mois de mars 1912, à Lomterg et dans d'autres localités de Galicie, une action tendant à détacher ceite province ou une partie de son territoire de l'Etat autrichien et constituant le crime de haute trahison. BAUiA *;S iJri.cVdont à ia frantiêre aviStro-ir.ontenégrme Serajevo, 9. — On donne ici les renseignements suivants sur l'incident survenu à la frontière austro-monténégrine. Une patrouille monténégrine, commandée par un lieutenant, a interdit à un détache-mont de douaniers austro-hongrois de mettre le pied sur un chemin à mulets situé près de Metalka et faisant indubitablement partie du territoire de la Bosnie. Les douaniers austro-hongrois ont occupé le chemin et s'y sont maintenus par la force des armes, le différend n'ayant pas ou être aplani Ci l'amiable. Le gouvernement monténégrin a adressé au ministre d'Autriche-Hongrie à Cettigné une note relative à cet incident, ù l'occasion duquel 4 Monténégrins auraient ^té tués. Vcrciori monténégrine Cettigné, 9. — On donne.ici la version suivante de l'incident de frontière : Un bataillon autrichien a attaqué hier une patrouille monténégrine composée de 4 soldats placée sur une hauteur appelée Sir-pokos dans le sandjak du district de Plev-lie, pour s'emparer de cette hauteur que les Turcs occupaient avant la guerre. On fait remarquer qde la preuve que cette position était turque est fournie par le fait que les blockhaus installés par les turcs existent encore. On annonce que l'évacuation de cette hauteur par les troupes serbes a eu lieu depuis mois, puis que cette position a été occupée par les Monténégrins et que pâmais les Autrichiens n'ont fait de démarche jusqu'à maintenant pour faire valoir leurs droits. Les éiectior.ii buSgaj-os Sofia, 9. — On possède jusqu'à présent des renseignements assez précis sur les résultats dos élections dans les ville,-. D'après lei: données actuelles, le gouvernement y obtient une grande majorité. Le parti socialiste y subit une défaiie. Par contre, on iprévoit dCs maintenant un certain renforcement des partis démocrate et national, lesquels seront mieux représentés que dans le dernier Sobranié. Les résultats définitifs seront connus demain.Un convoi assailli en Spire» Janina, 9. — Des Epirotçs en armes ont attaqué hier près du village de Jiorynesati un- convoi militaire de munitions et ont essayé de s'en emparer. Les soldats escortant le convoi ont sommé les assaillants de se retirer. Mais ceux-ci ayant refusé les soldats ont dq faire usagé de leurs amies. Ii y a eu un mprt et plusieurs blessés. Des femmes épirotes, qui avaient pri.s part, à l'attaque, ont été dispersées par les soldats à coups de crosse. Concessions aux Epirotes Athènes, 9. — Les représentants de l'Autriche et de l'Italie ont fait connaître samedi dernier que leurs gouvernements admettent cp Ëipire lo principe de l'égalité des religion.-- pt (:>s janç.'.fs et accepteraient la rectification de frontière quand l'évacuation sera te 1 minée. linfin en ce qui concerne la gendarmerie locale ils ont admis son recrutement sur place. Le ton conciliant de ces communications ;i fait, à Athènes une impression favorable, faute fois le gouyernement hellénique et las V))j.lie;ix (fipjpmatkjqes s'étonnent de l'obstination aVe.c lacnielin l'Aiitrinhe et l'Italie prétendent entreprendre et appliquer en leur nom personnel les décisions des puissances. ETATS-UNIS inçee)ci{e ii Saint-Loup Saint-Louis, 9. — La. maison appartenant au Club athlétique du Àpgsoiiri'."{i été détruite oe matin par un incendié. Une" centaine de membres de cette société qui y passaient la nuit ont disparu. On craint qu'ils liaient (péri. ? cadavres ont été retrouve.-: dan,s la rue. Les personnes qui so trouvaient dans Jes étages supérieurs n'ont pu sauver non; suite du développement rapide clu «ini&tr^ Saint-Louis, 9. — 50 personnes eavirpn ont été blessées au cours de l'incendie de I rimmeubi'e occupé par le Club Athlétique du Missouri. Il manque encore de nombreuses personnes. «136 membres étaient inscrits sur le registre de la société et 011 erpir, fjn'urte centaine de personnes se trouvaient'^ aiï s lèè'jfàtimçnts quand le feu éclata. Avant''j'arrlyge'd£s'pô/V;jjtérçj les }>ûti-ments étaient comp-ieteinênt cnvaj'nîs par les flamimes.- Des hommes et des femmes sautaient par les fenêtres. Une vingtaine purent échapper là la mort en se sauvant sur l'es toi'ts voisins. Les différentes parties des bâtiment ne forment plus qu'un amas de hriques et, de fers tordus ét on a peine à croïi'e'(-ut: us fUipes représentent ce oui reste d'un àes club's: les pltïs riches de la cité. Les pertës sont évaluées ù un. million de dollars. Il sera impossible de fixer exactement avant plusieurs jours le nombre des personnes qui ont trouvé la mort dans ce sinistre car les fouilles sont très difficiles.' au milieu des amas de décombres.MEXIGCE Encore dsux Ang-ia-.s molestes Washington, 8. — L'ambassadeur d'Angleterre a fait appel aux bons offices du mi-ministère des allaires étrangères en faveur de deux autres Anglais dont les constitu-tionnalistes détruisent les biens, et dont la vie est ro'ena<#«. Le p.rémiQr est ^}. VV.-i.'. hnyznan, ricjie fermier de Cliiliuahua! lié général 'Villa'a confisqué son ranch c-t lui a donné' ordre de partir dans un délai dé six''jours. Lo' crime i'gproplié M, ghym^n §prait d'avoir prêté son appui a l'ennemi. Son fils a télégraphié d'EI-Paso que son père 11e s'était jamais mêîé des troubles intérieurs du Mexique, et que plusieurs Anglais et Américains notaîTlcs résidant à El-Paso étaient prêts à témoigner en sa faveur.Sir Cecil Spring-Rice, ambassadeur de Grande-Bretagne, après avoir communiqué avec INI. Perceval à El-Paso, et avec le vice-consul britannique à Chihuahua, a demandé à M. Bryan de prescrire aux agents consulaires de coopérer avec leurs collègues anglais. M. Bryan a fait droit à cette demande.Le second anglais qui se trouve en difficulté avec les constitutionnalistes, est M. David Roy, riche fermier de l'Etat de So-nora. Ecrivant de Los-Angeles, M. David Roy a fait connaître à l'ambassade britannique que sa propriété avait été confisquée, et qu'il avait été exilé par suite de la jalousie de ses concurrents 011 affaires, qui avaient mis les constitutionnalistès dans leur jeu pour l'opprimer. La version des <■ onstity t i enn al i s tes, d'après un rapport du consul des Etats-Unis à Hermosillo, est que M. Koy est venu en aide aux fédéraux et que sa propriété n'a été confisquée que> provisoirement, bien qu'il ne doive être autorisé à retourner chez lui que lorsque la période troublée aura pris lin. Des^ incidents comme ceux-ci sont de nature à augmenter les dangers inquiétants de la situation créée par la mort de M. Ben ion. Une démarche des Etats-Unis en tavouir du fils de ïerrasas Washington, 8. — M. Bryan, ministre des affaires étrangères, a prescrit à l'agent consulaire des Etats-Unis à. Chihuahua d'intercéder auprès du général Carranza, au nom du général Terrazas, dont le fils sera exécuté , s'il no peut verser l'énorme rançon qui lui est demandée. L'agent consulaire a mission de déclarer au général Carranza qu'il s'aliénerait la sympathie des Américains si l'exécution avait lieu. Execution sommaire Mexico, 9. — 5 flibustiers qui avaient débarqué dans le Yucatan d'un navire cubain ont été exécutés.. Un combat- prèo do Tampico Vera-Cruz, 9. — Un radio-télégrammei de Tampico annonce que 5.COO insurgés ont battu les fédéraux à Altamira. Les fédéraux se sont, retirés sur Tampico. Un croi-, seur anglais, une allemand et deux vaisseaux de guerre des Etats-Unis sont partis en toute hâte pour Tampico. Le meurtre de l'Américain V£rgama3 Larcdo, 9. -- On annoncé- que le cadavre do l'Américain Vergamas a été rapporté sur le territoire des Etats-Unis par des inconnus Le corps porte deux blessures de balles à la tête-et une au cou. La tête a été écrasée probablement avec la crosse d'un fusil et les doigts de la n-ain gauche ont été .brûlés.. IA JAMAÏQUE Découvert-^ d1 urj gisomont rad/umnifère Kingston, 7. — Un ingénieur anglais annonce qu'après de longs travaux de prospection, il a découvert un dépôt considérable de pechblende sur une montagne de la Jamaïque. Un échantillon envoyé en Amérique pour y être analysé a été reconnu bon. AIIÏ'SSIME Luttes intestines Addis Abeba, 7. — On annonce que les anciens conflits relatifs à des questions de prééminence se sont renouvelés dans le Tigré entre les chefs de ce pays. Ceux-ci ont été appelés à Addis Abeba au moment du couronnement de Lidj-.Ieassu mais tous, pour excuser leur absence motivée réellement par -la crainte réciproque de laisser leur pays à la merci d'un autre, ont porté de graves accusations les uns contre les autres. Un conflit armé s'en est suivi. Dans un premier çomibat, le Dedjas Ga-bre Solassic de Aa'ouah a battu les troupes du ras Sevat 4e Afigrat crui a été tué, mais dans un deuxième combat il a été battu lui-même parole Dedjas Sioum de Makallé. Le gouvernement d'Addis Abeba a donné l'ordre au ras Woldé Gheorghis de Amara d'ailler dans le Tigré sur lequel il exerce sa suprématie, afin d'y rétablir l'ordre. — —G3-0--C^'" ■ • Paris, — La grève des officiel^ mécaniciens est complètement terminée. Le conir prpipjs d'pnt lo text? ayait pté étai-irnar M: M°ni*s ,i}iipistre de la maririe," a été signé par les officiers mécaniciens. Le service régulier des départs des paquebots des Messageries Maritimes reprendra dès demain matin. Issy-les-Moulineaux, 9. — L'élève aviateur Alicmance a fpit une chute cet, apr£s-ruuii.' "hiua appui oil u uappté ei 1J à pté projeté en dehors. Lorsqu'on l'a'rélevé,1 il avait la poitrine prise sous son appareil et avait perdu connaissance. Il a été transporté à l'Hôpital où l'on a constaté qu'il avait une fracture du bassin. 7C Berlin, 9. —- Le Lokal Anzeiger, gouvernemental, dans 'pri article 4"rJl']ui:0- inspirée, après avoir al'iirmé'que les milieux responsables allemands sont complètement étrangers aux polémiques actuelles entre la presse russe et la presse allemande, et que les doux gouvernements sont décidés à maintenir la paix, prend à son tour l'offensive et déclare que ce qui est plus grave • que les armements russes, p.'esj. 'a jia^oa, dont on ejccit-o depuis Idhgteiii^rét sans'réserve l'opinion publique russe contre l'Allemagne, ce qui pourrait bien îaoser à la fin, tout d'un coup, la patience .allemande. La. longanimité allemande n'aura causé en Russie que haine, méfiance et ingratitude.Il semble qu'il n'y ait pas en Ru^io do . m diun©- i^vqM.q de mauvaise loi,' et cela nous remplit quelque peu d'inquiétude. Et le journal rappelle que quatre aéronautes allemands sont toujours retenus comme espions à Perm et Varsovie, malgré toutes les démarches allemandes.Le Berliner Tageblalt, qui, ce matin, examine la pvsition de l'-Vutriche yis-à-Vi's de la Russie, çsflme que l'a monarchie da-iTubieiiné, tén^-dans sa" situation intérieure que par 'les événements extérieurs, est arrivée ià l'oixtréme limite des concessions en face de la politique agressive dé !q. R'u^ig. Lee Bnrjr-içr •i'ç.ue.stt IS'^hii^hien prodiguent à leur tour leurs avertissements à Vienne. Elles déclarent que la situation in térieure est aussi sérieuse qu'à l'époque de Boulanger et même qu'en 1870, et que l'Autriche se doit à elle et à ses alliés~de parer mieux qu'elle ne l'a fait jusqu'à (présent au danger qui menace l'Europe/ centrale par suite des modifications survenues dans les Balkans et de l'accroissement des forces de la Triple Entente. -X- Londres, 9. — A la Chambre des Communes, M. Newmany demande au secrétaire des affaires étrangères s'il a l'intention d'intervenir auprès du Département d'Etat américain afin d'assurer la reconnaissance du gouvernement fédéral à Mexico et pour que des garanties suffisantes soient données au général HUerta pour qu'il ait toute sa liberté d'action -afin de rétablir l'ordre. M. Ackiand, répondant à M. Newmany, dit que le gouvernement américain a déjà fait connaître sa décision de 11e pas 1 reconnaître la présidence du général lliuer-ta et qu'il ne saurait être question, dans l'état actuel des choses, de donner au gé-néral Huerta la liberté d'action. Il ne saurait donc être question de faire des représentations à ce sujet. Serajevo, 9. — A la suite de l'incident de Metalka, le commandant de district monténégrin a adressé au chef du district de Cbjnice une lettre où il lui exprime ses regrets de l'incident, et formule une proposition en vue du règlement de cette affaire. •£ Constantinople, 9. — Le traité de paix entro la Turquie et la Serbie a été signé aujourd'hui. ÂÏ ®nï8psit8 Nous avons publié hier le résumé fidèle du programme kilométrique voté par le Congrès : il a excommunié les libéraux qui ne voudraient pas du S. U. pur et simple à tous les degrés, au moment cù les libéraux reculent un peu partout devant l'application de cette panacée aux élections communales.Il a, avec la même opportunité, rappelé la nécessité du cartel au moment où celui-ci est répudié partout par les socialistes aussi bien que par les libéraux : seule l'Association libérale de Charleroi, se séparant de son comité, avait fait exception en votant un vœu en faveur du cartel et voilà que la fédération socialiste du bassin de Charleroi, en une assemblée comprenant tous les mandataires du parti, repousse à l'unanimité les ouvertures des libéraux. Il a voté, sans discussion, la réduction du temps de Service dans l'armée, au moment où on vient de le porter à trois ans en France, sous le régime de la République et du S. U. pur et simple. Non content do ces mesures si opportunes, le Congrès a jugé bon de corser'son-programme par l'inscription de quelques réformes aussi révolutionnaires que l'élection des bourgmestres par le S. U. ou aussi peu mûries que l'extension des réformes sociales ou plutôt socialistes, y compris le minimum de salaire et le maximum d'heures de travail aux employés. Cést de l'électoralisme le moins déguisé : M. Noirfalise, auteur de cette addition au programme progressiste, fera Lien de lire dans l'Express, les considérations publiées par M. G. L.orand sur l'électoralisme, qu'il juge en ces termes sévères, mais justes : u Tout le monde est électeur et tous les partis veulent se donner l'air d'avoir des préoccupations sociales et de 3onger avec attendrissement aux intérêts des petits. » Mais trop souvent on tape au hasard, on fait de la surenchère, et on risque d'aboutir à un résultat diamétralement opposé à celui que l'on disait avoir en vue. » C'est très bien, la législation sociale, mais ii y faut un peu de discernement. » L'électoralisme, une des formes .pernicieuses de la démagogie, est aussi l'un des grands vices de notre pratique parlementaire actuelle, » On cherche beaucoup trop à capter la faveur des catégories d'électeurs qui passent pour nombreuses et influentes. » Il y a des députés qui, à choque session, présentent et défendent des amendements qu'ils savent rejetés d'avance, mais dont ils pourront se faire un titre auprès de quelques milliers d'électeurs. » Un modèle du genre était M. Hoyois avec son amendement pour l'abrogation du droit de licence des cabarets. » Mais ce genre d'amendements et de discours n'est que trop fréquent dans tous les partis. » De plus en plus rares sont les députés qui se considèrent comme les gardiens de la bourse des contribuables ét se préoccupent d'empêcher le gouvernement de dépenser inutilement trop d'argent. » A l'inverse de ce qui serait leur strict devoir, la plupart des dénutés ne prennent la parole dans la discussion des budgets que pour défendre des intérêts particuliers, aux dépens de l'intérêt -général, et poiir demander que l'on dépense davantage au profit de la catégorie d'employés ou d'intéressés clpnt ils recherchent ia faveur. » Et, en matière de travaux, il est presque sans exemple qu'on demande la parole pour critiquer l'inutilité d'une dépense et non pour demander qu'il soit dépensé da,-vantage.» La tendance à la démagogie apparaît beaucoup trop dans cet utilitarisme 'électoral q^ est de pi us en plus & ia mode & la khamip-t:. U vaut savoir résister >à la tentation de gagner des suffrages en flattant les passions, les instincts, les préjugés.» Les libéraux ont donné le bon exemple, en enrayant le mouvement protectionniste il y a vingt ans. » — En Belgique as—sur— L'ôlf.ctior> Svicn^. LAllu-nçe £,H}vu-*ïé oc l'arrondissement 4e S'ipVis'a proclamé les candidatures de MM. Fulgence Masson, Louis Canon-Le-grand, Victor Maistriau, etc., comme ef-fectus.La réélection de M. Masson, qui est do-ivenu l'une de. nos hautes figia-a* purïè-mentaircs, est assurée (;viàepimènt.'La bataille va. p.o livicr ardente clans le Borinage pour ta conquête' d'un second siège. Qui sera élu, le 24 mai, de M. Canon-Le-grand, libéral ou de M. Victor Delporte, clérical ? Pendant plusieurs années kw il' beraux ont eu deux député^ basson et I» doCyÇm* Vi?tîàç$ïhps, Kl-.. Victo'^ i)c!porte a pris la place du second député libéral par suite de l'organisation de syndicats cléricaux dans le U3<o-rinage. En juin 1912, les éléments flottants se sont unis à ces syndicats et oiit voté en masse en faveur des candidats cléricaux. Ils avaient peur sans doute de voir M. Maroille devenir ministre de l'intérieur et c'est ainsi que les socialistes, tout eu étant séparés des libéraux, leur ont fait alors un tort énorme. Aujourd'hui il n'en est plus de nlême. Chacun sait que le pouvoir n'est pas en jou et qoi'il s'agit simplement pour les électeurs d'encourager le sectarisme du gouvernement pu de le blâmer. Or, les habitants de l'arrondissement de Mons n'aiment guère les curés ; ils sont brouillés avec le fanatisme et c'est pourquoi l'on peut espérer qu'us empêcheront de nouveaux coups de parti en substituant M. Canon-Legrand à M. Victor Delporte. Quel rôle a joué celui-ci à la Chambre ? On n'a pas oublié ses dialogues si expressifs avec MM. Pépin et Brenez. On aurait pu se croire au marché de Frameries, un jour d'orage populaire. M. Louis Canon-Legrand y défendrait les intérêts du commerce et de l'industrie. L'élection de Mons offrira donc le plus vif intérêt et prouvera que le parti libéral occupe le second et non le troisième rang dans ce vaste arrondissement. La flamandisation condamnes A l'Association libérale de Gand, assemblée générale électorale qui a.été suivie d'un poil, M. De Saegher, conseiller provincial flamand, au milieu de l'enthousiasme de la salle, a demandé que l'enseignement de l'université ne soit pas transformé. Pas de flamandisation de cet établissement d'enseignement supérieur ! Que l'on crée une université flamande, mais que l'on ne touche pas à l'université existante. On ne saurait trop approuver ce langage. Que les Flamands fondent une Université à Anvers s'ils le désirent, mais qu'ils se gardent de porter atteinte à la haute culture française en Flandre, en désorganisant l'Université de Gand. Décidément, ce projet devient nettement impopulaire. Lo budget du Congo Un débat de la plus haute actualité sera ouvert mercredi ià la Chambre. M. Mechelynck ne doit-il pas ouvrir la discussion du budget du Congo en interpellant sur les chemins de fer dans notre co-.lonic. Lorsque l'honorable député de Gand a déposé sa demande d'interpellation, on ne s'était pas encore préoccupé de l'activité allemande en Afrique. Il a fallu les aveux de M. Zimmerman pour nous ouvrir les yeux. Depuis lors que d'inquiétudes se manifestent dans la presse sans distinction de partis. La réponse de iM. Renkin à M. (Mieche-lynck nous éoldirera-t-elle sur cette grave question.— la création de Ja ligne du Bas-Congo an Katanga — et sa. piettra-t-on bientôt à l'œuvre pour 11e pas trop se laisser distancer par les Allemands. Nos limiers mineurs Le rapport de M. de Gheliinck au Sénat, sur la pension des ouvriers mineurs, s'élève contre la légende qui tend à leur mire une position privilégiée dans le monde du travail : L'ouvrier mineur court-il des risques plus grands .que les ouvriers des autres industries '? •Jusqu'y, présent on l'a cru, et c'est pour ce motif que les législateurs l'ont traité avoc plus do faveùr. Mais un travail récent et très consciencieux vient réduire cette croyance à ses justes limites. La statistique de 1900 sur les accidents du travail montre que la profession de mineur ne tient que le cinquième rang pour l'incapacité temporaire de huit jours au moins ; -elle est plus avantageuse, 4 ce point de vue, que la profession de carrier, de verrier, d'ouvriers des métaux ou des transports. Quant à l'incapacité permanente totalie ou partielle, elle ne vient qu'au quatrième rang, après les carriers, les ouvriers des métaux et du bois. Enfin pour les cas de mort, elle est au troisième rang- seulement, les ouvriers oes transports et des carrières occupant le premier et le deuxième rang. C'est donc à tort qu'on a cru que les ouvriers mineurs étaient exposés !à plus de risques. Sont-tls Invalides avant l'âge ? Le rapport de la Commission administrative de la Caisse de prévoyance du, Couchant de (Mon.s sur l'application de la loi du 5 juin 19L1. pendant l'année 19J2. do->-ne la répartition des pensionnés û'après leur âge et leur salaire journalier. Sur S'.OSO pensionnés, îi v- en a 1,672 qui ont soixante et plus (on y compte môme des septuagénaires et des octogénaires), et qui ont travaillé .jusffu» soixante ans et au deSià, Parmi ces 1.672 ouvriers, 1,290 travaillent encore aux charbonnages et touchent des salaires variant de 3 à 5 émanes. Il n'y en a que qui ne travaillent plus. Sur un total1 de -1041 mineurs ayant travailla pendant. trente ans et jusqu'à l'âge (de soixante ajiô, il y en a 3,153 qui continuent encore è. travailler dans la mme, dont 1,792 au fond et 9G6 là la surface. Et si maintenant nous examinons fa durée de la. vie moyenne dans le Borinage, que constatons-nous ? C'est que d'après des renseigneme^v?, e/ftciels, si la durée moyenne çlç. ta vie est de cinquante ans, cin<^ *Uv»i.s, vingt-deux jours à Anvers, elle esi de cinquante-cinq ans. neuf mois, un jour ià Mons, et dans le Borinage elle c de cinquante-six ans, neuf mois àîx- *ours pour les non-houilleurs et -M W^uante-six ans, dix mois, cU£ Iws pour les houil-deurs.AOp d'ï'A'ièêr te reproche de se 'baser uni-oytcuiôM sur des documents que d'aucuns pourraient accuser de n'être pas revêtus d'un cachet suffisamment officiel et do n'iêtrc- pas de date assez récente, j'ai demandé au Ministre de l'Industrie et du . Travail si une statistique moins ancienne avait été dressé# son administration. Il était, i-osee, Intéressant de savoir si les Uxfs votées par la Législature au point de 'vue de la durée du travail et de l'hygiène dans la mine, ainsi ciue toutes léw .mesure.-. administratives prises o*> Conformité de la loi, avaient eu u.n.o percussion heureuse sur la d,uvée moyenne de la vie des mineure La réponse obtenue ne fait que corroborer les chiffres donnés par l'enqnête de la Caisse des prévoyance du Couchant de Mons. Nous pouvons conclure de cette étude que. pas plus uue dans les autres nrofes-sions, l'ouvrier mineur est exposé à des risques d'invalidité plus grands. Le Désarroi des chemins de ter Le Bien Public n'est pas satisfait de l'administration dirigée par M. Dugniolle, le vice-ministre des chemins de fer : Ses constatations, écrit-il, l'administration 11e les a faites que RECEMMENT, dit-ctle. Nous les avions déjà faites il y a PLUS D'UN AN et nous les avons signalées dans différents articles, le 7 et le 8 novembre .1912, ainsi que le 25 décembre de la méime année, sous les titres : « Désorga-» ndsation complète dans les correspondan-» ces aux chemins de fer de 1' « Etat belge. » « Encore nos locomotives » et « Aux che-» mins de 1er. Le retard des trains. » Le désarroi n'existe donc pas d'hier, mais depuis plusieurs années déjà. Qu'ont fait les grands administrateurs pour y remédier ? ils ont haussé, les épaules et répondu : « Mais voyez donc ailleurs » ! et ils se sont croisé les bras. Maintenant, devant la formidable campagne de presse, ils viennent de décider (bien tardivement, me direz-vous) qu'on, dé-doublera la ligne de Landen à Iierbesthal (80 krlom.) •— pourquoi seulement de Lan-den ? — qu'on construira une ligne nouvelle de Louvain. à Aix-la-Chapelle par Ton-gres et Visé (100 kilom.) qu'on dédoublera la ligne du Luxembourg (207 kilom.). Ces messieurs se figurent-ils que tous ces travaux (près de 400 kilomètres), peu-yent être accomplis en quelques mois f Nous les défions de les exécuter en DIX ans A preuve, rappelons que le chemin de fer'de r-^5xlSt"Pifrre) à Bruxelles (Midi), de 48 kilomètres de parcours seulement a été commencé il y a SEPT ANS environ. IJ de- ' vait être terminé pour l'ouverture de l'Exposition de Gand. A l'heure présente il n est pas encore à moitié achevé. Le n'est certes pas en décrétant des travaux qui ne sauraient être terminés avant dli ?ior?U!nZ(\a?? que 1,,{m mettra de l'ordre dans le gâchis actuel. Il v a d'autres mesures à prendre pour remédier à l'en- *Qe nus gares Principales II- L bùr' LSatÏÏ' anSer U mentaUté <le iDans les conditions actuelles, on se demande comment l'a.dministr.ition s'v pren-faC6 ,au «"loPP^wtVra-çï™ 'd!,..tra(,flc avec des installations surannées, défectueuses et insuffisantes Chronique Locale — LA JOURNEE Mardi IQ mars, 69e jour de Vannée Lever du soleil, 6.09, coucher, 17.37 Lever de la lune, 15.28. coucher, 5.35. MUSEES Musée des Beaux-Arts, rue de l'Académie. — Ouvert de 10 à 5 heures. Ilôtel d'Anserrïbourg. — De 10 à 12 et ! de 2 à 4 heures. (Musée Archéologique. — De 10 à 12 et de 2 à 4 heures. EXPOSITION3 Au, Cercle des Beaux-Arts. — Boulevard de la Sauvenière. — De 10 à 1 et de 2 à 6 heures : Exposition des œuvres de MM. Alfred Defize et EUgard d'Ront, visible jusqu'au 19 mars. Salle des Chiroux. —■ 52e salon de VŒuvre des Artistes. THEATRE8 Théâtre Royak — A 7 heures, La Sorcière et un intermède. Théâtre du Gymnase. — A S heures, avec réductions aux sociétés, L'Etincelle et Les Dragées d'Hercule. Pavillon de Flore. A 8 h., Titine esi bizee,^revue. MUSICS-KALL8 ET OINEMAS Cinéma Royal (Régina). — Mush-Hall-Cinéma. Spectacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs à huit heures, cinématographe; les jeudi et dimanche. matinée d 3 heures. RE UNIONS ET FETES DiVERSE* Palais de Glace. — Patinage s-wr glace ? 12 1,i- dc U 112 d 'I2- de 20 d z3 1J2 heures. EPHEMERl'DES L'envers des choses souvent est déce-^ant ; les recherches des universitaires et les indiscrétions de VEtat-civil viennent détruire chaque jour une légende ou le charr me d'une erreur. On nous apy?enait hier que Narenne-di-jbourre, candidat probable aux prochaines élec tioua, t'appelle </ ans sens. Jl n'y a pas boni/temps on howé révélait que le nom dc Paganini était Goldschmidt, Lambert aux bouquets se nommait Vansteegen et Mareye dès Pierreuse, Marie Iiônig. U est vrai que notre évêque s'appelle Butten et notre bourgmestre, Kleyer. il n'y a parmi, les représentants de la cité liégeoise que Tchanchet qui ait nom tual-lon : Tchanchet Bonnette. Compère GuillerL Lo u Journal de ,, il y a cent an3 annonce la mort de u M. Henri Bernardin de Saint-Pierre, ancien officier du génie, membre de l'institut de France, l'un des plus célèbres écrivains du 18e siècle. » Eiernardin de Saint-Pierre était mort le 21 janvier. Le journal annonce aussi la mort du « dernier rejeton d'une maison qui, pendant près de trois siècles, a donné des rois aux trônes de Jérusalem et de Chypre ». On jouait an théâtre : Nicolas Bicco, comédie en deux actes de Dumaniant, suivie de Biaise cl Babel, opéra. L.e ten-sps-, — Liège fut, hier, curieusement animéç» ; le beau temps avait l'ait sortir tout, te monde et, aux boursiers du lundi, mêlait le peuple déià bafiqlé des petites daines. Nous sommes ainsi fait qu'un peu de so-iei! nous fait sourire et lions invite à la promenade. Mais 1g vent poussait encore des masses noires au 'arge du ciel. Dar.-s iJa. me. — Si l'on nous dit encore que les affaires ne vont r>as, nous prendrons les pessimistes par la main et nous les conduirons au boulevard a'Avroy, où en ce moment on ne fait qu'abattre les maisons anciennes et bâtir des hôtels énormes.Il y a là des façades de pierre imposantes, tant de pierres accumulées que s'explique enfin la disparition des rochers de nos vallées. Que cela continue et il ne restera bientôt plus rien des demeures etroites d'autrefois. Et pourtant la vieille verrerie reste l|à, avec sa belle entrée. Quel palais y dressera-t-on un jour, que1 i rocher de POurthe ou de la Meuse y por-l tera-t-on par morceaux.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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