Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 14 Maart. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/736m03zs2w/
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Samedi 14 Mars 1914 UN N UMEKO CINQ CENTÏMÉS Samedi 14 Mars' 1914 Franco en Belgique Un an : 15 % I» 6 mois s 8 fr. »»■ 3 mois: 4 fr» Franco en Hollande Un an : 22 fr. » Union postale » 32 fr. 4)n s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TELEPHONE 667 rr>. mm POUTIQUE. LITTERAIRE ET COMERCIALE, | FONDEE Of S764 REDACTION ET ADMINISTRATION % BOULEVARD DE LA SAUYEMERE, 25 Annonces. \ £ , Ia Iigne,25 cent Reclames. , , , . *•40 cent» Faits divers . ...»1 franc Separations judiciaires »3 francs informations financières *3 francs A.vis de sociétés u petite np»30 cento Emissions. , . . . »1 franc REDACTION TELEPHONE 917 ËTRANOER FRANCE Le toudget «te la guerre a la Chambre Paris, 13. — La Chambre discute ce ma-tin le budget de la guerre. M. Andrê LêCèvre exprime l'avis que l'a-mélloi-ation dm commandement ne doitpas se faire par un rajeunissement automaü-que et geognaphique des cadres, des officiers jeunes pouvant avoir moins d'apti-tudes physiqae. que des plus agés. *J- ^"?,nt<*te Uexemple de M. de Moltke. M. Lefèvire dit que l'Allemagne aurait J? iJr™6mai',vaise affaire en mettant M de Moltke en non activité a 65 ans. 11 deman-de quon -fasse travalller davantage Jes officiers gé neraux. M. Df.niel Vim:, attire l'attenüon du mmBtp. ae la guerre sur i-lnsuffisance de la defense do la frontière du Nord en presence de la tendance de l'état-major allemand de reporter vers le nord les points d'a.taque centre la France. Maubeuge et S^ff?. ne.sontpas défendus. Il a appris ayec surprise le renforcement du 21e corps S }■*? auIer mais il s'incline devant les fiusons supérieures qui décidèrent la suppression des centres d'aviation du Nord ■lo atsfois, il les regrette. M. Vincent reproche 6 l'admlnistration ,,eIaguerre ae navoir pas répondu a l'élan 'les populations du Nord en faveur de a aviation. i'=™/aHIa?t pafledel'état sanitaire deitaffrnM %ïfm$****&>*. oü il faitmeÏÏleÜ?' saJlitairedera™ee est *-jt luISS^ 'f. ™?e , a .ssezvivecontroverse £!?*'«D ,"ant „&" 'ui reproehe de n'avoir detca^rnes. "^ P°U1' ^^sement T^LZél^i d »écIa ,requelessocialistes mfïf ™,Z l ,tou'eslesdefenses militaires «arfe^Sl6*, ^lameront des credits par 4a salubrité des casernes un orateur revenant sur la suppression des centres d'aviation du Nord, le minis-l'adirTin, * ?--Uerre ' interrompant, dit que rt'Tïïïï?- atlonconservera des terrains de^rfSa f-eP?,Urlesaeroplanes,-ceux-ci lafron*^- ni1mentcirculerle long de hi^' "^enazet, rapporteur, monte a la tri-?■ j8at» de présenter quelques observations sur le premier budget de la loi de J™? ans, mais les socialistes commenccht a nacher son discours dïnterruptions en-tramant de violentes protestations au centra et é droite. ue rapporteur veut expiiquer pourquoi certains deputes de gauche ont tort de sui-vre les socialistes, lesquels sont dans la logique en combattant la loi de trois ans, ■ mais lextrême-gauehe couvre ses paroies et l'in/vite la rester sur le Le président ne réussissant pas a auai-ser le tumulte, le rapporteur descend dê ia tribune,, en criant a pleüie vóix : Hier encore le Le catae se rétablit lorsque le ministre monte a la tribune. M. Noulens exprime que la limite d'ftge pour les officiers'généraux est une garantie Au sujet de Ihygiène ae 1'armée, M. Noulens dit que dans toutés les casernes oü il y a. èncombrement on reduit le nombre •des presents. Le ministre affirme que l'état sanitaire est meilieur dans Jes casernes neuves que dans les anciennes. - De nouTelles interruptions se produisent a l'extrème gaiuchefsr Le ministre termine en invitant la Cham-tn-e a voter, son budget dans un sentiment de conliance dans som admirnsSration. La discussion générale est close. La suite est renvoyée grève de la faim, il espérait bien que Mary Ridhardson ne.serait pas rel&chée. Disons en terminant que miss Richardson a commence la gr4ve de la faim dès son arrestation, ainsi d'ailleurs que Mrs Ban-khjurst. ITALIË La crise ministérielle Rome, 13. — Comme il était facile de le prévoir, la crise semMe devoir se prolonger. Une solution est improbable avant dix ou quinze jours. Les consultations officielles se poursui-vent. Le roi a recu hier MM. Boselli et' Luzzatti, Salandra, Orlando, l'amiral Bet-tolo, Sonnino, Bissolatti et MartÜil. De tous ces entretiens, un seul est interessant : c'est celui que le soirrerain a eu avec M. Bissolatti. Ce dernier, bien que socialiste, s'etait déja, lors de la dernière crise, rendu ft 1'a.ppel du -roi. Dans les milieux parlementaires, on per-siste a penser que le roi fera appel ft M. Sonnino; mais il semble Ken que celui-ci soit décidé a décliner l'offre, car il appa-rait clairement aujourd'hui qu'aucune ma-jorité ne peut en ce moment se constituer en dehors de l'ancienne majorit'é, dont M. Sonnino s'est énergiquement separé au cours des derniers travaux parlementaires. Ce serait done un partisan de M. Giolitti qui serait le. plus indiqué pour recüeillir sa succession. Dans cette éventüalité, Ie ministère, ft la tête duquel serait place un membre eminent de ce parti, M. C'ar-cano, par exemple, devrait comprendre un ensemble de personnalités de premier plan, qui apporteraient au ministère l'appui de leur influence individuelle. Il s'agirait done de réunir quelques no-tonétés politiques, plutöt que de trouver un président du conseil dont le prestige assurerait ft lui seul une majorite', ce qui était Ie cas du ministère Giolitti. Le prochain ministère ne serait, dans ce cas, que la continuation de celui qui vient de dispara!tve, avec M. Giolitti en moins et quelques hommes politiques de "premier rang en plus. Rome, 13. — On annonce dans les couloirs de la Chambre que M. Sonnino aurait decline l'offre de constituer le cabinet. Le Giornale altalie écrit que les membres du Parlement qui ont été consultes par le Roi ont été presqu'unanimes ft designer au souverain M. Sonnino pour la constitution du nouveau cabinet, mais M. Sonnino ne croit pas pouvoir accepter le mandat en raison de la composition de la-majorite en dehors de laouelle M. Sonnino est d'aiHeurs resté et qu'il a souvent com-battue. Il lui parait dühc plus logique que le chef ,du futur ministère soit pris dans cette majorite. PORTUGAL La politique d'apaisement Un projet de loi tendant a la revision du dóeret deseparation des Eglises et de l'Etat, en vue d'assurer i'apaisement religieux, a été déposé sur le bureau de la Chambre par lo gouvernement, portugais. M. Affonso Costa, ex-président du conseil, chef du parti démocrate ,a prononcé un long discours assoz modéré dans lequel il a declare qu'il accepterait les modifications n'alterant pas l'esprit de la loi, mais qu'il repousserait les doléances des cathoïiques surtout inspirées et encouragées par la ré_-cente amnistie. Le parti démocrate a ainsi pris position, par la voix de son chef, a ï'égiard de la revision do la separation. On sait que M. Affonso Costa fut ministre de la justice et des cultos du gouvernement provisoire et l'auteur du Üécret. Celui-ci fut du rests .contresigné aussi par les chefs des partis modérés, MM. Cama-cho et Almeida, qui étaient aussi membres du gouvernement provisoire. Les trois groupes républicains sont done d'accord pour maintenir le principe de Ja separation ; seules les modalités sont en cause dans la nouvelle discussion et les partis même les plus avances se montrent favorables a une attenuation des dispositions trop vexatoires du décret, dans un esprit de tolerance et dans un but de pacification, des esprits. La RépUiblique portugaise semble done entrer dans la voie de l'apaisement et on en a vu un nouveau ténioignage dans le fait que Ie gouvernement et le Congres étaient reprosentés aux obsètjues du leader progress! ste de la monarchie, M. Luciano de Castro, dont nous o/vons annoncé la mort et qui fut-trois fois président du conseil du roi Carlos. On a lieu de penser que le clergé ainsi que les monarchistes portugais qui font a l'étranger une si violente campagne — oü les fausses nouvelles terrorïstes ne sont pias épargnées — contre les institutions de leur pays se pr eter ont a cette politique de conciliation. RTJSSIE Repercussion de la campagne allemande On manide dei Saint-fètersbourg au Temps : J'ai vu une personnalité politique dont les déölarations traduisent si exactement l'im-pression russe en ce moment que je n'hé-site pas ia vous les transmettre, encore qu'elles paraissent venir tardivement. Mais la question qu'elles soulévent est toujours d'actualité. — Le resultat de la campagne russophobe allemande, me dit mon interlocuteur, aura été, &, ipeu de chose prés. celui qu'obtint en .France le « coup d'Agadir ». » L'opinion russe, que les affaires de Perse et lo conflit Sanders avaient déja singu-lièrement prévenue contre l'Allemagne, sont aujourd'ihjui de facon moins precise, plus concrete en quelque sorte, la réalité, la grandeur et l'imiminence aussi du danger allemand. » 'Lo sentiment qu'ont traduit tous les journautx, ft, commencer par l'organe dé-mocratique qu'est le Uien, pour terminer par le grand journal nationaliste, Ie Novoiê vremia, est que jamais, en Russie, on n'avait senti si procne la possibilité de graves complications européennes. w Jamais également, en dehors de la presse, nationaliste, on n'avait parlé en Allemagne, dans les journaux russes, comme on vient d'en parier. Le fossé qu'avait creusé ce pays entre lui et sa grande voi-sirie de l'Est vient tout ft coup de s'élargir dans de notables proportions. ,' Peu ft peu on en globe l'Allemand' dans le même sentiment qui antftme les Russes plus particulièrement. ft regard! des Autri-dhiens: Peu ft peu aussi on pergoit en Russie, jnöme dans les masses, de fagon de plus en plus nette le danger qu'offre l'Allemagne pour notre pays. » Mais ce que ne semblent pas prévoir ceux-lla justement qui sont le plus animés contre les Germains, tels nos nationalistes, c'est que pour l'heure décisiive il faut que nous soyons unis. L'agitation parmi les Polgnais, les Finlandais, les aliogènes en general que proyoquent, par leurs paroles, leur attitude et leurs actes, les outranciers russes de la Douma et surtout du Conseil de l'empire, para't ne pas imquiéter suffl-samment les spheres offlciejles. » Le souci de premier plan du gouvernement russe, la cöté de la reorganisation du système financier, doit résider dans des réformes sociales qui apportent le calme au sein de la population. Les dépöts russes a l'étranger Depuis deux annéee environ, les dépöts que possède le Trésor russe ft l'étranger, aussi bien dans les banques aBemaiiBes* que dans les banques franchises, ont fait l'objet de polémiques dans les journaux. Des pu'blicistes russes ont cru voir rexistence d'un veritable danger dans le fait que Berlin possédait des fonds de l'Etat Qui pourraient n'être pas restitués en cas d'hbstilités entre l'Allemagne et la Russie. Le ministère se vit oblige1 , il y a quelques mois, de donner des explications ft ce sujet et il fit paraitre une brochure O'ffl-cieuse. pour dire que l'or russe qiui est conserve 4 l'étranger est destine au pavement d_es. coupons, . qu'il ne court aucun ' risque en cas de guerre car le gouvernement russe peut user de représailles s'il est nécessaire. Les. banques russes, en ef-fet, n'auraient qu'ft cesser leurs payements et le gouvernement a annuler ses obligations envers l'Etat qui s'opposerait ft la restitution des fonds russes. Tout .rêcemment, depuis la nomination de M. Bark, la chahcellerie de crédit du, ministère des finances, qui était encore ft ce moment-la sous la direction de l'ancien collaborateur de M. Kokovtszöf, M. Davy-dof, a fait rédiger un mémoire.-oïflciel cette fois, répetant les mêmes arguments ■ Le Novoiê Vrêmia, commentnnt ce mé-moire, no s'estime pas convaincu par ce qu avance le ministère. " Les dépöts russes en Allemagne, en cas dbostilités, seraient certainement confis-qués par les Allemands qui les considèrent comme notre «fpnds de guerre». Il est probable que le nouveau, ministre se range en partie ft eet avis, si j'en crois ce crue disent des gens qui l'approchent. En tous cas, on constate un souci visible des milieuK, financiers oüSciels russes de prendre des precautions ia l'égard des dépöts ft létranger. Ces derniers qui etaient de 800 millions de roubles (plus de 2 milliards de fnanra) .T1a,Vtomne 10!2,_ ainsi crue- le déclaroit J-adjomt du ministre des- finances- M Vé-45f;-A.la . tr;iune de l.-i. Duirm.a l"e s'juin 19!3 n etaient Blus-au le.r-rjjiu.viér-1'914 que de 594 • millions de roubles,.- dont 431 se trouvent en France. La question de3 passepsrts St-Petersbourg, 13. — Les journaux an-noncent que le conseil des .ministres a jugéïnaceeptable la proposition presentee parla Douma concernant le remplacement despassepprts étrangers par un impöt spécial.* Le conseil des ministres a motive son relus par la consideration que le gouvernement prepare une réforme générale de tont le système des passeports. TURQUIE Les Kurdes s'agitent Constantinople, 13. — Des nouvelles con-sulaires russes représentent comme inquié-tante la situation dans le sandjak de Baya-zid ft la suite de l'effervesceneé qui regne parmi les Kurdes qui s'armenti Le bureau de la pressei-communique un rapport du vali de Bitlis' disant que les Kurdes, réunis dans le village de Kaza Hizan, ont délivré par la force le cheik Molla Selim qui était conduit sous escorte au chef-lieu. Le bruit ayant couru que les Kurdes, qui seraient au nombre de plusieurs centaines, avaient l'intention de se livrer ft des actes de rebellion contre le gouvernement et attaqueraient la vilie de Bitlis, les autorités ont pris les mesures nécessaires et ont disperse les rasseinblements. Moll» Selim s'est soumis aux autorités. L'effJt.rvescence produite a entièremeoit disparu et les mesures d'ordre ont été ren-forcées. MEXIQUE L'arffaire Berton Miexico, 13. — Les Mexicaing haEHLtant le Nord du Mexique ont écrit a leurs parents demeurés dans la capitale, que le cadavre de M. Benton a été brüle' par ordre du general Villa, dans le quai'tier d'un officier, ■contigu au qu artier du general Villa, lors-qu'on a cru que les Américains aHaient franchir la frontière afin de s'en emparer. D'un témoigiiage recueilli par la commission d'enquête présidée par le general Car-ranza il resulte que c'est le commandant Udolfo Fierro qjuii a réeïlemehtl tué M. Benton. Les voyageurs arrivant dte» Chihuahua disent que siiivant des bruits non encore confirmés, le commandant Fierro a éte' ar-rtêté sous rinculpatiion d'aivoir tuö demtx Mexicains. Le commandant Fierro se trou-vait dans, le bureau du general Villa lor&-qiue M. Benton a été tué. II serait parent du1general. On dit aussi que la commission a recueilli deux témoignages tendant a éfcabUr que le commandant Fidal Avila, commandant la garni son de Juarez, a or-donné l'exécution d'un sujet américain, d'origin e allemande, nommé Bauch, accuse d'espionnage. AUSTRALIË La folio tie l'opéraf.&ur de T.S.F. Melbourne, 13.— L'opérateur de télégraphïe sans fil Jeffreys, revenu rêcemment de l'An-tarcti'que avec le doctcur Mawson, a été interne dahg un asile d'aliénés. II errait dans les hois depuis -six -jours sans prendre de nourriture. ÏRIPOLITAINE Violent combat Benghazi, 13. — Le iliX mars, vers 2 heures du matin, la colonne Latïni, campée aux environs de l'oasis de Zuetina, a été atta-quée suhitement par 1500 'è 2000 ennemis. La colonne a pris vigoureus emen t ï'offen-sive et, vers 3 1/4 heures, a oblige l'en-nemi la prendre la fuite. Vers 4 heures, la colonne a repoussé et disperse encore de nombreux groupes ennemis qui tentaient de recüeillir les morts et les blêssés. On a re-levé 263' cadavres de rebelles, dont ceux de (fuolques öhefs. L'ennemi a laissé, en» oütre, une grande quantité d'armes et de munitions. Les Italïens ont eu deux officiers et 9 blesses, uji soldat et 42 askaris tués, 7 soldats et 88 askaris Messés. Le general Amegüio est arrive ta Zuetina ce matin. Il a visite le campement et a félicitê les troupes. IL Caillaux sur la sëüette Le Figaro, poursuivant sa campagne quo-Itidiehne contre M. Caillaux, .puilie le facsimile, d^une lettre accabiante, qu'il s'est pro'cuï'ée d'une facon peu claire la en juger par eet aveu de soiu directeur, Gaston Cal-mette : « La-preuive, éerit41, la preuve indisCuta-ble, terrible, honteuse, malsaine. je la donné avec un profond regret, je 1 avoue, hé-[lasl[ et je Taffirme sur mon hónnèur. C'est la première fois, depuis mes trente anmées de journalisine, que je publie une lettre privée, une lettre in time, malgré la vo-lonté de son détenteur, de son propriétaire ou de son auteur : ma dignitó en éprouve une vraie souffrance et je m'accuse au,-pres de ceux que eet acte affligera. » Voiei le texte de cette lettre privée, tres intime, destinée ft êtablir la felonie de M. Caillaux : SENAT Malgré toute ma bonne volonté, il m'a été impossible de t'écrire hier. J'ai dü, en effet, subir deux séa-nieès êcrasantes ift la Chambre, l'une le matin, ft neuf heures, qui a fini ft midi, l'autre ft deux iheures dont je ne viens de sortir qu'ft buit heures, harassé. J'ai d'ailleurs remporté un tres beau succes .- j'ai écrosé l'impöt sur le revenu en ayant l'air de le défendre, je me suis -fait' acclamer par le centre et par la droite et je n'ai pas trop mécontente 'la gauche. Je. suis arrive ft donner un coup de barre ft droite qui était indispensable. Aujourd'hui j'ai eu encore une séance ce matin ft la 'Chambre qui ne s'est termi-née qu'ft une heure moins le quart. Me voilft au Sénat oü je vais faire voter la loi sur les contributions directes ; et, ce soir sans doute, la session sera close. Je serai harassé, abruti, presque malade, mais j'aurai rendu un vrai service ft mon pays. Ton Jo. Le mot f 'Le présent, a dit Renan, est plein du passé. Jamais, continue M. Caillaux, jamais mieux qu'aujourd'hui je n'ai senti cetté vérité. ii Aujourd'hui, comme ihier, comme de-main, pas uinre de ihes declarations, pas 'une de. mes paroles ne jettera une note diseordante dans cette harmonie des hommes et des ohoses qui a toujours entouré ma vie publique. Aujourd'hui, comme hier, comme demain, j'aurai la legitime flerté de dire ft mes électeurs que, tel ils m'ont élu, te) ils me retrouvent. » Ma politique de 1914 est la suite logique de calle que je ipratiquais dès ma legislature aux cötés de WaMeck-Rousseau (1899-1802), .dans les rangs du grand parti républicain reformateur dont je ne cesserai. 'de me réclamer. '» GVia tenue politique me vaut, sans doute, de retrouver toujours les mêmes advêrsaires qui ne me ménagent ni les attaques pas-sionnées, ni l'outrage, mais elle me vaut aussi de retrouver les mêmes amis qui ne m'ont jamais mardhandé ni leur affection mi leur dévouement. » M. Caillaux répond Paris, 13. — Le ministère des finances nous communique la note suivante : « Le Figaro continuant sa campagne contre M. Caillaux, cublie une lettre que le •ministre des finances aurait écrite en 1901, il y a treize ans, ft une amie. Cette lettre, dont la portee ne peut être complètement appréciée du moment oü elle est isolée de toute une correspondance du reste intime, se refère ft un,incident survenu ft cette époque ft la Chambre des Deputes, oü certains hommes politiques cherchèrent ft ren-verser Je ministère Waldeck-Rousseau en demandant le remplacement immédiat et integral des quatre contributions directes par un impöt global sur le revenu. M. Caillaux, qui n'a jamais acoepté Ia substi-tution_ de l'irnjpot global aux quatre con-trübutions, qui jugeait impossible, irréa-lisable sans preparation et sans délai, comme il n'a cessé de la dire, une telle transformation qui, enfin, apercevait clairement l'opération politique projetée, com-hattit énergiquement, en plein accord avec son président du conseil, l'impöt sur le revenu présenté sous cette forme. Il fut soutenu par M. Ribot, mais il eut comme advêrsaires les mêmes hommes politiques qui, aujourd'hui, s'élèvent contre les ré-formes méthodiques, mesurées, longuement tréparées, qu'il defend. Au surplus, le ministre des finances s'est, ft plusieurs reprises et tout rêcemment encore ft la tribune du Sénat, expliqué sur eet incident. M. Caillaux n'attache d'ailleurs pas plus d'importance ft ce procédé de polémique qu'il ne s'est soucié depuis quelques semai-nes, de répondre par des dementis quoti-diens ft de quotidiènnes attaques. » Paris, 13. — En fin de seance de la Chambre des deputes, M. Delahaiye, de la droite, defend un projet de resolution ainsi congu : « La Chambre, résolue ft sayoir toute la vérité sur les accusations de forf,aiture,d'excès de pouvoir et de vénalité dirigées contre certains membres du gouvernement, invite les ministres de la marine et des finances ft poursuivre leurs accusateurs, ft fournir ft la Chambre les explications et justifications qui' lui sont dues dans la' séance de jeudi prochain. » M. Doumergue, au nom du gouvernement, repousse le projet de resolution (Delahaye. M. Freissinet depose une motion interdisant aux ministres de faire partie du conseil d^administration elb aiucc anciens ministres des finances d'accepter ces fonctions dans les quatre anne'es qui suivront! 1'abandon du pouvoir. M. Doumergue deoiande ft la Chambre de voter l'ordre du jour pur et. simple et pose la question de confiance, qui eat votée par 360 voix cohere 135. Le vote sur la motion iPreissinet aura liet» dans une prochaine séance. Rome, 13. — Note officialise. — Le Pioi a offert ft M, Sonnino le mandat de constituer le nouveau cabinet. M. -Sonnino fl'a pas cru devoir accepter en raison de la s;tuation parlementettre actuelle. Madriia ^- — Unedepiêche opicielle da Tetouan annonce que 1'ennemi a attaque un mmmi do rTCtaillementuLe lieutenantcolonel Bosa a é"te...^evement Wessé. Le lieutenant Guerra a éïe J™*- Billet Parisien {Correspondance particuiière du Journal de Lieg e) Paris, 12 mars IftU. Et le seigneur Caillaux est toüjouÈs de-bout Ü On n'y oomprend plus rien, mais la rien de rien et les plus sages y perdent leur latin. La Chambre, n'est^ce pas, est bien l'éma-nation de la volonté du. peuple. Done, contre la volonté du peuple, la Chambre, théo-rfquement parlé, ne peut rien. Or, le peuple ne veut plus de Caillaux,. le ploufocrate demagogue et cependant, a chaque coup d'audace insolent e nouveau, ■le seigneur Caillaux retrouve une majorite. Dans la rue, dans 1'autobus, dans les trains, au theatre, au Cercle, partout, tout le monde est bien d'accord et d'avis qu'il faut détruire Caillaux. ;• Chaque maön, 3e Figaro nous apporte Ie pétit pain quotidien contre le ministre des finances et chaque matin M. Gaston Calmette crie tout haut ce e temps passera et il n'y aura aucun accident facheux. Dans tout cela, le principal est de con-tinuer a gouverner. On montrera au peuple, de loin, de tres loin, des projets de just tice parfaite et de grandes re-formes et on aura soin de ne jamais y toucher sérieu-sement. Quant aux .affaires... Mais, au fait, les affaires, le marasme, la crise, la debacle... cela intéresse-t-il quelqu'un du Palais des Folies-Bourbon ? Urbain Gohier, le pamphlétaire bien connu, adresse a M. Ie sous-secrétaire id'E tat aux Beaux-Arts, a la date d aujourd'hui une lettre ouverte amusante que le moindre commentaire pourrait déflorer. « Quand le Goiuvernement a demandé au pays, pour 1914, un supplément d'impöts de huit cents millions, nous avons cru qu'il destinait cette somme a la defense nationale ou a des ceuvres sociales. La première mesure de defense nationale, ou la première oeuvre sociale, enfin le premier emploi de notre argent consiste a gratifier de 125.000 francs M. Antoine, directeur de l'Odéon, en sus de la subvention normale. Nous avons alors suppose qu'il s'agissait de faire engager dans le second sérail national une demi-douzaine d'& mal-tresses de parlementaires. Nous nous trompions encore. Le Gouvernement donne a l'Odéon 125.0OU * francs pour joucr le Caducée def M. Ara's-chel de Rothschild. Or, d'une part, les theatres nationaux sont faits pauir les auteurs frangais, plutöt que pour les cinq Messieurs de Frankfurt. Cent des nötres. jeunes ou vieux; at-■ tendent leur tour a l'Odéon. Vous n'avez pas le droit de le leur prendre pour fa-voriser ce métèqiue. D'autre part, M'. Amschel de Rohtschïld est assez riche poiuir defrayer tout seul un theatre, un Directeur, et plusieurs troupes de comêdiens. J'ai done l'honneur de vous suggélrer eet amendement au budget des recettes : H Le Sous Secretaire d'Etat aux Beaux-Arts est invite a recoiavrer sur sta m ai son Rothschild Ia somme de 125.000 francs, pour representation du Caducée a l'Odéon. Agréez, etc... » Ca, voyez-vous, c'est de l"ex4rai£ concentre de parisiani&me. C'est Ie sujet de conversation de dênvaih au « Cardinal». Necrologie considéraJjle : Ia mort, hier ;mandi soir, (de M., Alfred Edwards, ïe noble époux de feu Lantelme..; ÏÏTmeurt 6, 58 ans, après nine vie Ce fut un tres brave homme. On pariera ~tres peu de celui-la...rj. Eii- Belgique Le monument ïi Leopold SI Le Roi a fait savoir qu'il désirait s*in-scrire pour une somme de 100.000 francs en tête de la souscription qui sera hientót organisée en vue d'élever un monument k Leopold II. Un danger A la commission senatorial e, qui a termine ses travaux relatifs a la loi scolaire, M. Goblet d'Alviedla a montré les dangers du texte vote par la Chiambre pour l'exer-cice du recours des pères de familie. Dans six provinces sur neuf, la députa- . tion permanente est aux mains des ctóri-caux. Or, c'est d'ellc, d'elle uniquemenB, que dépendra le sort de nombreuses écoles.-La minorité demandera de les maintenir ou en réclamera de nouvelles. Qu'arrivera-t-il? Neuf fois sur dix, l.a deputation permanente sous des prétextes varies, n& tiendra aucun; compte des droits de la minorité. Et la guerre scolaire éclatera ; les citoyehs se diviseront en camps irrécoticüiables et il se. produira des incidents violGHts, les op-iprimés devant protester jaisqu'aujpur loin-tain oü ils obtiendront justice... Il y a la un grave danger a éviter... Le Sénat rendrait service iau pays tout ehtier en protégeant les droits de la minorité qui ne devrait pas avoir recours a ïa deputation permanente. Sitót la constata-tion faite de la volonté de pères de familie ayant ensemble 25 enfants, la loi serait appliquée sans avoir besoin d'une autori-sation qui est la negation même du pouvoir parlementaire. Il y a la un péril des plus sérieux ; que la Chambre Haute l'écarte. Elle se créerai des droits a la reconnaissance de tous les citoyens qui aiment la paix et ont le respect de la liberté de conscience; - Les deux Klëchet Le grave Bien Public vient de commettre un impair 'bien réjouissant. Voici ce qu'il imprime comme Echo Parlementaire : <« Le fameux rapport sur la loi scolaire dont M. Ferdinand Flóehet a assume l'écra-sant fardeau sera le chant du cygne de 1-nonorable sénat&ur, ie morceau capital qui absorbera ses ultimes ardeurs parle-mehtaires. h'Etoile annonce, en effet, qu'outre MM. Van Marcke, Asou et De Wandre, deputes libéraux. qui ne sollïcitent plus, en maï, le renouvellement de leur mandat, M. Ferdinand Fléehet, député progressiste de Lié-ge, va se retirer de la vie parlementaire... pour raisons de santé. M. Fléehet fait partie de la Chainbre depuis 1887. » Comment un représentant faisant partie de la Chiambre depuis 1887 a-t-il pu être nommé rapporteur de la loi scolaire au Sénat ? Le Bien Public ne s'arrête pas la ces yé-tïldes. JL' esp i o manie Les étudiants de Louvain s'insurgent contre l'esrpiomanie qui a trop souvent ca-ra/ctérjfsé .t'enseigncment clerical. Ils ne veulent pas être mouchardés... Ont-ils tort ? On dirait'qu'en dépit des-efforts faits pour rendre leur vision étroite ils s'efforcent do Télargir. Et c'est pourquoi on se demiande avec curiosité s'ils l'emporteront dans la lutte qu'ils ont entreprise contre le vice-recteur. S'ils n'obtiennent pas sa démission, l'es-piomanie régnera plus que jamais a l'Aïma Mater. Au contraire, s'ils l'emportent, la pensee même de moucharder les gens' recevra une sérieuse atteinte et les cléricaux sectaires qui usent a Bruxelles et «autre part de procédés aussi blamables, en voyant la reprobation universele dont ils sont l'objet, finiront peut-être par les abandonner. C'est pourquoi la révolte des étudiants de Louvain provoque plutöt un courant sympathique en faveur de leurs desiderata. Et si leur vice-recteur s'en va, ils ne &e- ront peut-être pas seuls a applaudir. Qu'ils continuent a condamner les mou-chards et les espions et qui sait si parmi eux nous ne rencruterons pas plus tard de bons libéraux. Ce n'est pas Ia première fois que cette evolution heureuse se icro-duit. L'armée Des plaintes tres vives se produisent et des officiers affirment que la reorganisation de l'armée se traduit par une disorganisation générale. On a augments sérïeusement l'effectif sans s'oocuper des cadres qui auraient dü, progresser également. il en résuite une réelle confusion. Des officiers sont débor-dés et réclament. De plus ils protestent contre le manque de direction en general. Bref, a Bruxell'es, a Anvers, dans plusieurs autres garnisons, il règne un veritable mé-cohtenttement que 1'interpellation Masson. Devcze traduira, tout en précisant les causes de cette mau/vaise humeur si justifiée. Le monument BrialmcntLe monument Brialmont doit être place rue Ducale, 6. Bruxelles, devant l'hótel dela marine.-■- ;-| *!&& La decision en a été prise depuis deux ans. Or personne ne sait donner de ren— scignements sur ce futur memorial. Le sculpteur, la qui il a été commandé, s'en occupe-t-U ? Rfêive-t-il sur son projet. 'Il serait temps de Ie rappeler ia la réalité des choses... Un monument a Paul Jansen L'annonce d'une souscription 'publique et nationale pour élever un monument a la imémoire de Paul- Hanson, a été favor ablement accueillie. De toutes parts, les adhesions commencent a affluer au secretariat et il est touchant de constater l'unanimité avec laquelle toutes les fractions de l'opiposition s'associent au projet de commémorer le souvenir du srrand citoyen disparu. Les souscriptions émanent non seu-

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