Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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28 februari 1914
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s.n. 1914, 28 Februari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/959c53fz3c/
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Samedi 28 Février 1914- UN NUMERO CINQ CENTIMES Samedi 28 Février 1914 franco en Belgique Un an : iS "sr » » 6 mois : 8 îr, * » 3 mois : 4 fi% franco en Hollande Un an - 22 îr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal »J dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 56Ï JOURNAL DE LIÉGE àanonces. , e la ligne, W cenL Réclames. „ , . . » 40 cent Faits divers. . 0 . » 1 franc Séparations judiciaires » 3 franc® informations financières » 3 francs Avis de sociétés u petite «pœ 30 cent, Emissions, . . „ . » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUfLLE POLITIQUE, LITTERAIRE O CQilSERCIâLE. - FONDEE i% 1364 RÉDACTION ET ADMINISTRATlûfl s BOULEVARD DE LA SAliVEAIÉRE, 2® ÉTRANGER ± KAiN LixJ Trafic do décorations M. René Dreyfus, négociant en bim] loterie, 19, faubourg Saint-Denis, à Fiai exposait, il y a deux jours, au comm saire de police de son quartier qu'il croyait victime d'un couple étranger il talle dans un hôt-jl meublé situé 8, r d'Hauteville, où il faisait le trafic des c corations. Pour obtenir le diplôme de chevalier l'crdre espagnol d'Isabelle l'a Catholiqi M. Dreyfus avait signé un chèque de c francs, à valoir sur une somme de 2.0 francs qui lui était réclamée par un i dividu auquel l'avait présenté' un nomr Daniel Herzeg, 21 ans, représentant -commerce, domicilié lui-même rue d'Ha leville, 8. Le commissaire ouvrit une enquête q iboutit, hier, à trois .arrestations opéré par les inspecteurs du huitième district. La première fut effectuée boulevard V( .aire, à la porte de la succursale de Société générale. C est celle du baron vc Causer de Vaïga, Jean-Marie, né à Berli: e 28 avril 1678, marié et séparé de sa fer ne, père de deux enfants confiés à ! farde de cette dernière. Le baron, qui se dit archéologue, et e lomicilié rue d'Hauteville, venait d'encai er le dfrèque de 500 francs remis par a )reyfus. Il était, en outre, porteur d'ur omme de 1.950 francs, et sa. boutonnièi 'ornait d'une rosette multicolore. Condu mmédiatement au commissariat du qua ier de la Porte-Saint-Denis, il ne fit ai une difficulté pour reconnaître que A lené Dreyfus lui avait remis un chèqui lais il ajouta que l'argent était destiné es oeuvres de bienfaisance dont il s'occi ait. Mauser ne manifesta pas de surprise e pprenant qu'il était accusé de vendre de iplômes de décorations. Il se prétend; aron espagnol et chambellan du pape. Le écorations dont il disposait, il les devai' it-il, uniquement h ses hautes relations Une perquisition fut opérée chez lui. Ell mena la découverte d'un grand noiribr e catalogues d'ordres français et étrar ers. de recueils des ordres de chevalerie e diplômes, de rubans, d'une nombreus >rrcspondance, d'un costume de gala d ïambellan du pape, de plusieurs épées d ala et de huit cachets en caoutchouc <ar mbre de. diverses chancelleries, servan niquement à la correspondance. Le baron fut arrêté, et sa maîtresse, Eli ïieth Zell, née à Berlin, le 1er janvie $3, ne tarda pas à le rejoindre, ains d'u,i complice, également Allemand, Han ranco, 41 ans, né à Berlin, où il est fa.bri int de meubles, 25, Landsbergstrasse, ac lellcment domicilié rue d'Hauteville, 8. Ce dernier se prétend fournisseur de 1; >ur impériale d'Allemagne. Dans sa cham on a trouvé une assez grosse somm* ai-gorjt, des médailles, des diplômes fnan ils et éti'anpFS & des décorations diver :s. Branco affirme crue tout le produit d< >n commerce de décorations était destin! des œuvres charitables. Qiitint à Elisabeth Zell, elle reconnaî' ,'t-ir é-to la première en rapports avec . René Drèyfua > m&js s'abonne foi,, dit le, était entière. Ce qui est certain, c'est que le trio s* (fj'ftjt à de fructueuses escroqueries. Il > qu-etqupv jours, le 12 février, un négo-uni, M. Btnn/ird Fudhs, lui versait une m me de 250 francs en échange d'un di-ôme de l'ordre espagnol de Saint-Jean-ii>îiste.i.e iîitt/3 curieux de l'affaire, c'est que les pïômes do/)t trafiquaient les trois Aile-ands paraissent absolument authenti-ies, ce epui permet de supposer jusqu'à us Ample informe qu'ils disposaient de ■mplicités dans certaines chancelleries. Les ^èyes minières Lens, S7. — Le travail est complet dans iitcs les concessions du bassin houiller di îis-de-Calais. On ne signale aucun in#i snt. Saint-Etienne, 27. — On ne signale c« atin aucun incident relatif à la grève >nt ia situation reste stationnairc sau: cessation de travail des mécaniciens e tau/ïayr.s d& Firminy. Le charbon m an îe de plus en p}uç principalement dan: vallée du Gierc et ld^ osin^.s continuer ! licencier leurs ouvriers. ANGLETEKIIE Lo tunnel gpus la Manche Londres, 86. — La our/)jnission du tunne. us la Manche de la Ghanjfr]'# des coin UUg& avait organisé aujourd'hui un# jttju on, sou§ ]a présidence de M. Arthur Feli ombre du Parlement. Après avoir donntf Jgcture de lettres d'ap obation pour l'objet -de ia- réunion, érna int du duc d'Argyll, de M. Murcopj. et rd Sydenham, le président dit que le émission comprend maintenant une cein ine de membres de la Ghambre des com unes appartenant à tous les groupes po iques. Plusieurs autres orateurs, dont Jo ronfê.n e.r K.'r Arthur Conan Doyle, ont pris h irûle •'pour combattre les objections ôppo es au projet et faire ressortir que la con traction du tunnel serait relativement fa Iç dans l'état actuel de l'art de l'ingé oui. Un ordjrf <ju jour demandant la construc )n du tunnel sous la Manche a été voté i snanimité. n succès électoral des conservateuf! Londres, 26. — La circonscription d< ûth-Burghs, que représentait depuis vingt lit ans M. Munro Ferguson, libéral, avai îjourd'hui à lui élire un remplaçant, pa lite de sa nomination au poste de gou irneur de l'Australie. Le candidat conservateur, M. G. W. Cur e, a été élu <par 5.159 voix, contre 5.1* son concurrent libéral. M. W. Smith, e 346 voix au candidat travailliste, "M. J. N ell ITALIE La mort du cardinal RampoUa Rome, 27. — Suivant les journaux, ï'aivo it de la duchesse de Campobello a dénon : au procureur du Roi un des serviteur j cardinal Rampolla «u'il accuse d'avoi >ustrait divers objets dans l'appartemen i cardinal. RUSSIE Les recommandations du tsar à ses ministres Saint-Pétersbourg, 26. — C'est mainte lut l'empereur lui-même qui donne ui unplet démenti aux propagateurs de mau vais présages qui, malheureusement tr< nombreux, allaient affirmant que M. G remykine n'avait nullement le désir si cèi j de collaborer aivec la Douma, dont I jours étaient d'ailleurs comptés. L'empereur a nettement déclaré au pr m ier conseil des ministres — on s'en doi tait 'hier, mais on le sait aujourd'hui -faisant même une allusion au manifeste d 17 octobre, que la collaboration aivec 1 Douma comme avec le Conseil de l'empii levait êti^ poursuivie avec la plus grand sincérité. Au cours du même conseil des mini: ;res, l'empereur a également manifesté so lesir de voir l'union régner au sein du es Jinet. Le comte Kokovtzow s'était trouvé fré Fueu<ment en désaccord complet avec se :oJU-gues ; il était presque toujours mis ei ninorité au conseil ; plusieurs fois même 1 s'était trouvé seul contre tous les au res ministres. Ceji n'est pas incompatible avec le fonc ionnement du gouvernement russe, qu 1 e-^t pas un gouvernement solidaire, mai: [ont chaque membre n'a <ru'à s'occuper de: Iharges de» son idépartement. Toutefois empereur estime que les différences df u. s entre les membres d'un même cabine ont préjudiciables aux intérêts de la na ion, et il désire que désormais les minis-res forment en quelque sorte un gouverne, îent unifié. e prince de Wîed a Petercboucg Saint-Pétersbourg, 27. — Le prince de /ied est arrivé à 8 h. 15, accompagné de dji secrétaire. Il a été reçu à la gare par aide de camp, comte Totleben, qui a été ttaché à S'a. personne et qui l'a conduit, ans une voiture de la' Cour, au Palais 'Hiver, où des appartements lui avaient lé préparés. ' AUTRICHE Les grandes manœuvres Tous les journaux de Belgrade s'occu-mt des grandes manœuvres austro-lion-roises, qui commencent aujourd'hui dans nord-est et le sud-est de la monarchie îaliste. Ils insistent surtout sur oe fait que ces •andes manoeuvres se dérouleront dans le Usinage des frontières de la Russie et îs frontières des Etats balkaniques, où se ouvent d'importantes1 places de guerre. Ceô manoeuivras dépasseront en ilnpor-Jieo toutes los précédentes. Plus de cin-lante généraux y prendront part. La presse relève enfin ce point intéres-.nt que le thème des opérations ne compte pas cette fois-ci contrairement à ce li avait toujours été, l'hypothèse d'une ►opération de l'armée roumaine avec les ou; es austro-hongroises. La direction générale des manœuvres a é confiée â, l'araliiduc François-Ferdinamd: ii, en cas de guerre, serait généralissime i toutes les armées de la monarchie. On croit que de grands changements sent opérés dans le commandement géné-.1 de l'armée là la suite de ces manœu- Lg procès des Ruthènes Les défenseurs des accusés ruthènes au ocè» de Marmaros-Szeget ont pris tour tour la parole,, Me Klein, plaidant pour moine Kabalouk ot pour Palkaninecz, st. attadhié à démontrer que les rapports Kabalouk avec*, le comte Bobrinski et > frères Gerovs^ki n'avaient aucun ca-ctère criminel ni délictueux. Kabalouk ursuiyait seulement des buts religieux et l a dit la messe et administré des sa-ïments, ce fut avec l'autorisation des prê-:s grecs orientaux de la ville do Misko-; en .Hongrie, et même av,c le consente-:nl des autorités compétentes. Quant à lkaninecz, le seul délit dont on l'acouse, st d'avoir îajt réciter des psaumes une s dans sa maison. Mo Bathory, avocat Boru'bcfzuik, a fait 'iiûssQrtir que, son ■j.ii exerçait le métier do colporteur et H a ivendu en cette qualité des livres de ié et des journaux provenant de Russie: ne pouvait imaginer que ces publiea-ns continssent des choses contraires aux erôts de l'Etat, car elles avaient déjà ssé par la censure. Me Barna, défenseur lutres accusés, a établi quo ses clients ivaiont manifesté que contre la réforme ; calendrier et contre la fédération popu. i te catholique. Me Somlo parlant au nom Vakaro, a prouvé que les missels russes tient encore en usage au village de Li- : se sans que personne v trouvât à redire. ! fin Me Pap, délégué d'une association : érale de Budapesth, a démontré que les ! ièies contenues dans ces missels ne sont j s i-^prAhei^ibles g.u point de vue magyar, ; Me Redey, "autre délégué de la même j sociation, a déclaré que les seules ^af-es ' 3 arguments du ministère publiG étaient récits d'agents provocateurs. BALKANS L'Epire s'agît© tienne, 27. — On mandé d'Athènes à la nivelle Presse Libre que le soulèvement Ëpire menace de devenir général. samedi çomînencera l'évacuation de Co-za, mais un soulèvement est prévu pour même jour à. Tepoleni. Tiaskovitz, Erse-et Premeti. De nombreux Epirotes résidant à l'étran-p aj'iiyept journellement en Epire. MEXIQUE i communiqué de ta iviaiscn-Blanche iVashington, 26. — M. Wilson a publié : communiqué en réponse à une demande ncernant l'exactitude de la nouvelle re-c de Mexico d'après laquelle le géné-1 Huerta avait refusé taux Etats-Unis utorisation de débarquer deux mille fu-iers marins pour la protection de la lé-tion des Etats-Unis. Dans son communiqué, M. Wilson dit e les Etats-Unis n'ont jamais demandé envoyer des troupes à Mexico et que la estion n'a même pas été agitée, Depuis plusieurs jours, on discute dans > milieux officiels au sujet de "l'envoi à exico d'une garde pour la légô,tion. sejn-able à celles envoyées par l'Angleterre l'Allemagne ; mais on affirme qu'aucune cision n'a été prise. Un ,a dit il y a quelque temps que le gou-rnement mexicain n'était pas opposé à nvoi par les Etats étrangers de troupes ur la garde des légations à Mexico et que presque unanimité du corps diplomati-e s'y est montrée favorable. Récemment pendant, M. Wilson a déclaré qu'il ne yait pas la nécessité ' de suivre l'exem-d des autres nations à cet égard, et au-urd'hui on affirme que ses vues à ce su-; ne se sont pas modifiées. examen du ccrps do 5V5, Benton E)1 Paso, 57. — On annonce que M. Ca-thers, envoyé spécial du département Etat, part aujourd'hui pour Chihuahua 'P pour préparer l'examen du corps de Benton. On annonce d'autre part que d'après -s nouveaux rense^gneçnents reçus de. l'e trevue qiui a eu lieu entre M. Benton et 2- général Villa, M. Benton n'aurait pas e ^ jugé par un conseil de guerre, mais a ra.it c::6 furilléi sans aucune formalité. u annonce également qu'à la suite d'ui a conférence avec le consul américaih, e général Villa a décidé que la commissk e qiui sera chargée d'examiner le corps t M. Benton se composera de deux représe: tants anglais et deux médecins. Le génér. villa déclare qu'il sera permis aux méd cms de faire un diagnostic des .plus exac sur le nombre et la nature des blessui( - ùe M. Bonton. Il a ajouté qiï'il ne sera ^ pas cc-nvenabJe de faire enlever le cor]: de 'M. Benton de l'endroit, où il l'a fa: » transporter par son train spécial, car a choisi le cimetière le plus vimérafMe d l'Etat de Chihuahua peur le faire inhi ' mer. . Un mémorandum . Mexico, 27. — On annonce 'qu'un mem< randum du gouvernement a été envoyé , Washington. Dos exemplaires ont été re . mis aux légations étrangères à Mexico Ce mémorandum blâme indirectement le Etats-Unis au sujet de l'affaire Benton e exprime 1 espoir que le gouvernement amé ncam comprendra le mal qu'il a fait pa la levee de l'embargo dut les armes des tmees aux rebelles. Il ajoute que des me sures seront prises pour remédier là, la si tuation. OCEAME Le retour do la mission antarctique Mawsor Acelaïde, 26. — L'expédition antarctiqu< au docteur Mawson vient de rentrer à bore de 1 Aurora. Elle a donné des résultats re marquables. Les dragages lui ont permis de recueilli] une. collection biologique des plus riches er poissons et en animaux de mer, dont beaucoup recueillis à 2.C00 mètres ; la pluparl de ces spécimens étaient inconnus. La collection d'oiseaux rapportés est magnifique.I j a.^couvert aussi de riches gisements ; de houille et d'autres minéraux. PERSE Un combat Téhéran, 27. — On annonce qu'un combat qui a commencé hier, continue aujourd'hui à Kazeroun, entre les gendarmes et les carabiniers de Nasridiwan. Le major suédois Ohlson a été tuo Les gendarmes, au nombre de 150, defendent ac-i iueliement la caserne. De petits renforts avec deux mitrailleu- • ses sont partis do Shiraz. j : — ■■ U la Chambre française ! La politique fcnancièro du gouvernement ; Paris, 27. — La Chanubre eliscute cet apics-miJi linterpellation Dubois sur la politique (financière du erouvernement. La salle et les tribunes sont combles, l/t première partie du discours de M. Dubois est purement technique. L'orateur est.vme TinsulTisanoei {budgétaire totale à fc.OSo.CPO.Gtyj francs. M. Dubois fait ressortir qu'il ne reste au ministre des finances que deux ressources : l'impôt ou l'emprunt. M. Dubois expose longuement les projets financiers de M. Dumont. prédécesseur de M. Caillaux. Il est interrompu à plusieurs reprises surtout par les socialistes. L orateur, poursuivant son discours, parle en faveur de l'immunité de la rente. Mais ù ce moment un incident très vif se produit entre M. Caillaux et Charles Benoist. Les deux parlementaires échangent 4 un certain moment des paroles quî se perdent dans le .bruit. Le tumulte est assez violent pendant un grand moment. Les députés du Centre interpellent arvec vivacité le ministre.M. Deschanel obtient enfin le silence. Continuant son historique, M. Dubois rappelle que le précédent ministère fut renversé sur la question incidente de l'immunité de la rente. M. 'Dubois dit ensuite oue l'emprunt ayant été voté, le gouvernement aurait dû l'émettre. Selon l'orateur, l'emprunt était indispensable, . 1. orateur rappelle ensuite le projet financier :io M.. Caillaux et sa volonté de ne plus recourir 4 l'emprunt, sinon pour une somme moins (forte que précédemment. M. Dubois reproche à M. Caillaux de n'avoir pas émis l'emprunt français, tandis que de grands emprunts étrangers sont lancés contrairement à la volonté de la Chambre,Royonant à la question do l'impôt, l'orateur s'élàv-e longuement contre la déclaration obligatoire et contrôlée. M. Dubois s'étonne de la sagesse des socialistes qui ne réclament plus comme ils le faisaient il y a quelque temps, l'impôt sur le revenu et l'impôt §ur le capital, M. Dulbois termine en se'plaignant de la situation pénible du commerce et de l'industrie. A la fin de son discours, il z-ap-peliç le yoti- e]u Sénat et les diverses protestations contre l'impôt sur le revenu. « Faites-en votre deuil, dit-il, à M. Caillaux, et que le gouvernement ait le courage de le dire pour ^assurer le pays. » M. Caillaux répond : N'v comptez pas. M. Caillaux affirme que ia situation, financière du pays s'est améliorée depuis plusieurs années. M. Caillaux expose que la marelle des dépenses s'est accélérée depuis 1911 dans de telles proportions qu'il n'y a plus, au-jourd hui, corrélation entre les ressources et les charges. Abordant la, question de l'emprunt, ML Caillaux dit qu'il demandera au fur et 4 mesure des besoins, des emprunts succes-siifs et à courts termes", par fractions échê-'. lonnées; Nous ferons, dit-il, les appels indispensables au crédit public, mais pour un grand emprunt, je réponds : Non M. Caillaux, qui parle d'une voix lente, dit qu'il demandera tout ;à l'heure A la Chambre de manifester formellement si elle appuie ou non sa politique financière. Qu'on vienne opposer une autre politique ài la mienne, et la Chambre jugera. Mais nous sommes décielés à la poursuivre, malgré les difficultés et les coalitions qui multiplient pour y faire écfWe-c. M. Caillaux termine en elemamdant à la Chambre, dans cette séance même, de vouloir bien se prononcer, de vouloir dire accepter ou refuser un ordre du jour qui donne au ministre des finances le sentiment et la. preuve qu'il a derrière lui la majorité républicaine de l'assemblée. M- M. Briand dit : Je suis d'accord avi M. Caillaux rruand il déclare qu'il faud] le demander les ressources à ceux qui doive) a- les donner. C'est l'honneur du ministre d< le finances d'avoir fait voter par la Chamb] té le principe de l'impôt sur le revenu qi u- tous les gouvernements successifs ont soi •tenu depuis quelques années. Quant à mo îe j'ai accepté l'impôt sans le rechercher. : le restera à discuter les modalités, n L'orateur déclare qu'il faudra des expl ie cations nettes et précises sur les réforme i- fiscales et sur un autre pro/blème posé d( il vânt les électeurs. 3- M. Briand reproche à nouveau à M. Cai .s laux de n'avoir pas cherché à faire triorr >s plier- l'impôt sur le revenu voté par 1; it Ghambre en posant la question de con s fiance devant le Sénat. Il y a des gou ;t vernements qui ont engagé leur responsa il bilifç- aiu Sénat sûr des questions qui lu e tenaient là cœur. Le ministre des finances n'a pas cru de voir agir ainsi. L'orateur rappelle qu'il s'est engagé è fond au 'Sénat en faveur de la réforme ^ électorale. Aujourd'hui, pçprsuit l'orateur, c'est votre œuvre, M. Caillaux, qui était en dis-5 cussion au Sénat et vous l'avefc abandon-t née. Pas un de vos amis n'a osé reprendre le texie de la Chambre et vous-même „ no l'avez pas défendu. ; L'ancien président du Conseil parle de-vaut une Chambre extrêmement' nombreuse.Les socialistes interrompent à différentes reprises. Des applaudissements partent très nourris du Centre et de divers bancs de Gauche.' q* ■ l'r'an^. conichit : Vous retenez du oenat, les mains vides parce que vous n'ayez pas fait au Sénat tout ce qui était indispensable .pour revenir les mains pleines. (Applaudissements prolongés). tes applaudissements durent très longtemps et ne prennent fin que lorsque M. »• ï* .monte à 'a tribune. M. Caillaux fait remarquer que si M briand s est montré favorable à l'emprunt sur le revenu, ses amis du Sénat ont voté j contre. M. Caillaux rappelle maintenant que M. Briand lui a reproché'de n'avoir pas -posé la question de confiance. Or, il a toujours dec-aré, e>:pliejue-t-il, qu'il serait intran-slSeant sur les points essentiels de l'im-; Pôt sur revenu, mais qu'il faudra faire des concessions sur les points secondaires. • M. Caillaux expose longuement la situation financière et dit qu'il reste fidèle à son parti. (Vifs applaudissements à gaucïhe et a i'extrême-gauche.) Le bruit est toujours très grand. M. Jaurès déclare qu'il va en quelques l tirer ia leçon de ct.«? débats. Il y avait, dit-il, au Sénat, camps. D'un côté les partisans de la réforme ; de l'autre ceux ejui rusaient pour créer des embarras au gouvernement. Les amis de M. , Briand étaient parmi ceux qui rusaient. M. Jaurès déclare qu'il est impossible de séparer la question de la réforme fiscale de celle de l'équilibre budgétaire. M. Millevoye. Si l'on incorporait l'impôt sur le revenu dans le budget, le voteriez-vous ? M. Jaurès. Nous ne votons pas le budget pour protester contre un système social i que nous réprouvons. Lies interruptions se croisent pendant . un instant, puis M. Millerand a la parole. | M. Millerand, qui monte à la tribune, j dit ({u il veut préciser devant ses collègues , la question qui se pose selon lui à cette J heure devant la Chambre et devant le pays, ! Il ajoute qu'il dépose en même temps un i ordre du jour synthétisent ses déicilara-! tions. M1. Jaurès, après le ministre des fi-( nances, a soutenu, explique M. Millerand, j que l'on devait faire appel à l'impôt sur le I revenu pour trouver les ressources flnan-i cières. j M. Millerand expose qiu'il 'est- certain ; que 1 impôt sur le revenu seTa retardé de longtemps encore, M. Millerand rappelle1 qu'il y a queloue temps on a voté un amendement Renard en faveur du dégrèvement de la terre et un amendement Malvy, tandant à remplacer la principale mobilière par un impôt i i global sur les revenus avant le 1er janvier I i 1015. j Une voix C'est une manœuvre i M. Millerand. Il ne suffit pas de dire 1 que c'est une manœuvre, il faudra ré- ' pondre. j En terminant, l'orateur demande que l'on I retienne tout au moins le premier titre et qui! soit expliqué. Le ministre des finances déclare qu'il ne ' peut pas accepter qu'on ramène les deux premiers titres seuls à la Chambre. En terminant, M. Caillaux déclare qu'il tient beaucoup à la réalisation de l'impôt sur le revenu, mais il craint que si la .pu ornière reforme était votée, on ne re'a- ■ lise pas la seconde. ^ M. Millerand, constate que le ministre i refuse de faire quelque chose au/jourdïhui et qu il ne fera rien demain, M. CoJly défend l'impôt sur le revenu avec la déclaration contrôlée. Des voix • La clôture 1 M. André Lofèvre parle contre la clôture. Le député' des Bouches du Rhône combat la clôture car, dit-il, il est persûa-do que c'est p,ar oubli que M. Caillaux a négligé ele repondre à M. Dutreil, qui lui * demandait ce qu'il était advenu de l'amcn-oe a laquelle la maison Ferra avait été condamnee. M. Caillaux donne une série d'explica- j lions_ sur cette question, \[ explique mie le Lomite qes remises est saisi de l'affaire Elle mo reviendra. Jamais je n'ai réduit ; une amendât 'fixée par ce comité. Je l'ai • quc.quefois élevée. (Applaudissements). A-.e président fait connaître les différents ' ordres du jour. j M. Doumergue déclare que le gouverne- ' ment accepte l'ordre du jour de M. Jean j Durand. Le gouvernement n'accepte quo : celui-lià et pose la- question de confiance'en | faveur de l,a priorité pour cet ordre du jour. | Le tumulte augmente de plus en plus Après une intervention de M. Ernest Roche, que le bruit empêche d'entendre, iM. Klotz vient défendre un ordre du jour et Parle longuement en faveur de dégrève-. ment de la terre et ele la réforme fiscale, j M. Caillaux î^icnel que le gouvernement n'abandonne aucune de ses idées. Il pour» suivra d'abord la réalisation de dégrèvement de la terre, puis la réforme fiscale. M. Millerand combat ]a priorité en faveur de l'ordre du jour Durand. Il déclare que le vote équivaudrait à l'étouffemênt du dégrèvement de la terre. M. Doumergue, président du conseil, traite à nouveau la question de l'impôt sur le revenu. Il expose les idées du gouverne-, ment. Il déclare qu'il continuera au Sénat sa i tàciie et s'efforcera de faire triompher l'impôt sur le revenu. îc ; Le président du conseil est vivement a a j pitaudi à gauche et à l'extrême gauche, it Après une interruption de M. Milleran -s la priorité eu faveur de l'ordre du jour -•e M. Georges Durand est mise aux voix, e Le scrutin est très animé. La question < i- confiance étant posée, le pointage est ob. i, gatoirc. [1 La séance est suspendue à 7 h. 40. L'ordre du jour de M. Durand, accep i- par le Gouvernement, est ainsi conçu : s « ILa Chambre approuve les déclaratio'i '* du. gouvernement et, comptant sur lui poi faire aboutir la réforme de justice fisca . et notamment le dégrèvement de la terr - repejusse toute addition et passe à l'ordi i du jour. » La séance est reprise à 8 heures. Les d< putes reviennent très nombreux. Le prés . dent fait connaître le résultat du poiintag [ sur la priorité en faveur de l'ordre du jou Durand, à la suite duquel le gouvernemer a posé la question de confiance, ru priorité est votée par 329 voix contr .^14. (Vifs applaudissements). L'ordre du jour au fond est adopté i mains levées. La séance est levée à 8 h. 20. Paris, 27. — Le Sénat discute cet après midi l'emprunt marocain de 170 millions pour les travaux publics et pour le rem jboursement du passif de Magnzen. M- Doumergue dit que des négociationi sont engagées pour obtenir la renonciatior des puissances étrangères .à certains privilèges. La Ei'ance sera dans fan avenir prochain libérée au Maroc du régime des capitulations sans avoir rien abdiqué de ses droits. {Applaudissements). M. Doumergue affirme que toutes les garanties ont été prises pour le bon emploi de l'emprunt. Le ministre termine en invitant le Sénat à voter l'emprunt qui permettra de continuer et d'achever l'œuvre française de civilisation commencée au Maroc. (Applaudissements).Le Sénat adopte, à mains levées, l'ensemble du projet d'emprunt marocain. . * Paris, 27. — On mande de Berlin au Temps : Dans la séance de la commission du budget des colonies, le gouvernement a annoncé le voyage du Kronprinz dans la colonie ele l'Est Africain. Les députés ont exprimé le désir que les frais de ce voyage soient inscrits au budget ordinaire. ■& St-Petersbourg, 27. — Le prince de W'ied s est rendu à midi à Tsarkoë-Selo où il a été reçu à midi et demi au Palais Alexandre par l'Empereur puis par l'Impératrice. H a ensuite déjeuné avec les souverains. •X- Constantinople, 26. — La paix sera réta-blie demain entre la Turquie et la Serbie. L éenange des signatures est imminent. Benghazi, 26. — Les troupes italiennes de ia deuxième zone ont eu, ce jour, un vif engagement avec 600 rebelles qui ont été repoussés, laissant 74 morts sur le Terrain.Les Italiens ont eu 1 officier et 20 ascaris tués et de nombreux blessés. Remaniement MeTs^rïeî™ Les journaux officieux annoncent que les arrêtés royaux relatifs au remaniement ministériel quo nous avons annoncé paraîtront cette, semaine au « Moniteur ». Ils seront au nombre de trois : l'un acceptant la démission de M. Levie. ministre des Finances ; le second attribuant le portefeuille des finances )à )M>. Van de Vyvcre, ministre des chemins de fer ; le troisième confiant le portefeuille des chemins de fer à M. 'Ségers, ministre des postes et de la marine. ^ C'.ç remaniement est un véritable défi à 1 opinion publique : on connaît le désarroi de nos finances, qui n'a de comparable que le désarroi de nos chemins de fer. Et. pour remédier au nremier, on choisit le ministre responsable du second. M. Van de Vyvere en est à son troisième ministère. Chassé de l'agriculture, où il était à sa place, pour permettre à M. Helloputte d'y jouer les mauvais tours dénoncés il y a peu de jours par la Gazette de Liège, il remplaçait au pied levé M. de Broqueville, le ministre au cœur léger, à la direction du railway, où ni l'un ni l'autre, n'ont su gouverner, c'est à dire prévoir. Et avant qu'il ait eu le temps de se débrouiller, on le bombarde Ministre des Finances, pour remplacer M. Levie, dont la légèreté et l'incapacité ont si gravement compromis le -crédit de la Belgique, réduite à emprunter ù, Londres 300 millions qui lui coûtent 5 1/2 p. cent d'intérêt. Pour les cléricaux, MM. Levie et Van de Vyvere restent de grands hommes : qu'on en juge pan ce pavé d'ours de la Métropole : d L'histôire lui accordera qu'à une époque de profonde dépression affectant les finances de toutes les contrées de l'Europe, et frappant plus durement encore une contrée de grande activité économique comme la nôtre, M. Levie a su. sans restreindre en rien les dépenses productrices dans tous les domaines, maintenir la solielité de notre crédit, et le consolider tout récemment par une excellente opération — l'emprunt de Londres. (!!!!). « L'activité que M. Van de Vyvere a su déployer pendant son troT> court passage au département des travaux publics, l'attention qu'il a accordée au très lourd problème dt notre railway et où il n'a pu donner toute la mesure de ses aptitudes constituent de sûrs garants que nos finances sont et restent en d'excellentes mains et que, les circonstances favorables aidant, elles connaîtront bientôt une ère de prospérité sans égale » Après cel'à. on peut tirer l'échelle. Mais ce n'est pas. tout : le XXe Siècle neus apprend que M. Levie, à son départ du ministère, sera nommé président du conseil dradministration de la Société nationale des Chemins de fer vicinaux. Cela devient la règle chez les ministres cléricaux : ils ne passent au ministère que pour arriver à de grasses sinécures financièresM Levie; s'étant sigmailé au Ministère des Finances par son incompétence, on le charge de restaurer le Crédit des Chemins de fer vicinaux, plus malade encore que 'cehii du pays, s'il faut en croire la Gazette de Liège. Que devient, en tout cela, l'intérêt public. I En Belgique le . I La succession de Leopoid il Le projet de loi approuvant les convei tions conclues entre l'Etat belge et la prii ^ cesse Charlotte, veuve Maximilien, ain qu'entre l'Etat belge et les princesses Lou Is se, Stéphanie et Clémentine de Belgiqu lr est venu, vendredi après-midi, devant 1 e commission' spéciale. i II a été adopté à l'unanimité. ^ M. Nerincx a été nommé rapporteur. Favoritisme flamingant i- Depuis le 1er janvier dernier, M. le M i- nistre a promu à la 3e classe, les géom-è e très flamands entrés comme surnuméraire r en 1907, laissant à la 4e classe les Wallon t de 1905 et 1906. Et les Flamands nommé dans ces mêmes années 1905-1906 sont pas e sés en 3e classe depuis plus d'un an. Voilà l'œuvre d'un ministre wallon. i Edifiant !! Aïs Conseil Matïonai tilu Parti Libôra Le Comité permanent du Conseil Natio nal du Parti Libéral, qui s'est réuni sous h présidence de M. le sénateur Hanrez, e élu, à l'unanimité, second président, M le député Mechelynck. Il a décidé de convoquer le Conseil National pour le dimanche 29 mars. L'agriculture au Congo j Du Journal du- Congo | M. Lock, boucher à Elisabethville, vienl de demander au gouvernement la concession de terrains d'élevage très étendus dans la région du Lualaba, afin d'y faire de l'élevage en grand. Cette demande présente une très grande analogiie avec celle introduite par l'Anglais Jordan et dont le Conseil colonial a eu à s'occuper dernièrement. M. Lœk justifie sa requête en invoquant cette considération que la Rhodésie fournit au Katanga de oOO à 1000 bœufs par mois. Il voudrait avoir constamment un millier de vaches indigènes sur les terrains dont il sollicite la concession et y introduire régulièrement des taureaux de Hereford. Il compte obtenir de ces croisements une race robuste et saine. M. Lock se propose d'engraisser ces produits Piour le marché et d'engager des colons -belges et anglais pour l'aider dans cette entreprise d'élevage. — .*4g> .w. La Loi Scolaire m Sénal De notre correspondant bruxellois : Le règlement Le règlement est formel. Aucun article me permet de destituer un rapporteur librement et régulièrement désigné ; aucun ne le contraint à déposer son rapport à jour fixe. Y a-t-il urgence ? S'il y avait urgence à, discuter le projet Poullet, pourquoi le gouvernement d'avis cemforme avec le président du Sénat, u'a-t-il usé de la voie que lui traçait l'article 40. Cet article permet, à la suite d'un mes-s;age, l'envoi direct d'un projet de loi de la Chambre au Sénat sans passer par une commission. L'on n'aurait désigné alors aucun rapporteur et la Chambre Haute eut discuté d'emblée la loi Poullet. Si l'article 40 a été laissé à l'écart, c'est que le gouvernement et la droite ont reconnu que ce moyen de procédure parlementaire était inutile. Dès lprs, sous ce prétexte d'urgence, est-il admissible que l'on contraigne le rapporteur 4 déposer son rapport à jour fixe, alors que la commission n'en est qu'à l'examen de l'article 2 du projet. C'est Uà, si elle se manifeste, une prétention inacceptable. Réunion de Sa commission sénatoriale La commission s'est réunie 4 10 1/2 'h., répondant -à une convocation parfaitement régulière de son président. Plus de quarante membres étaient présents et il régnait, dans cette assemblée, une vivo animation. Sur elouze membres cewrstituant la commission, onze étaient présents, (M. Van Naamen s'étant fait excuser), sous la présidence du baron Descamps. A gauche l'on s'attendait à une protestation contre la nomination de M. Flechet aux fonctions de rapporteur et un membre de l'opposition, tenant le règlement en main se proposait d'y répondre de façon irréfutable. Mais les membres de la majorité se sont tien gardés de soulever la question et ils ont décidé que la discussion générale continuerait.Aucune allusion même n'a été faite au choix du rapporteur. M. Lekeu a donc -pu continuer le discours qu'il avait commencé lundi démontrant l'inconstitutionnalité du projet et citant à ce propos l'opinion de M. Louis Huysmans. Puis il a flétri la loi condamnée par le pays en montrant les conséquences redoutables qu'elle aurait pour la nation. qu'elle déchirerait, et pour l'enseignement officiel, qu'elle affaiblirait et ruinerait.La discussion générale a été ensuite close et la commission a commencé l'examen des articles. A l'article 1er MM. Peltzer, Coppieters et Speyer, coneliamnant également le projet avec la même vigueur, ont posé des questions au gouvernement. La séo.nce a été levée quand des membres discutèrent l'article 2, dont l'examen sera continué dans une prochaine séance, probablement lundi matin. M. Flechet n'assistait pas à la séance. De la droite, un seul membre a pris la parole, M. Meyers, pour soulever une question de détail concernant l'obligation scolaire.M. Descamps a donné ensuite la parole à M. Lafontaine qui a présenté de multiples observations et appuyé l'argumentation des orateurs libéraux et socialistes à la Chambre. M. Houzeau de le Haye, qui n'avait pu assister à la séance de lundi, a prononcé un* petit discours, dans lequel il a montré combien le projet serait néfaste aux grandes communes. L'aspect du Sénat Depuis longtemps l'on n'avait plus vu autant de curieux dans les trilbunes. Et l'on remarquait dans la loge des députés nombre de représentants libéraux. M. Fle'chet, arrivé l'un des premiers, a été félicité par ses amis politiques. En dépit de ses 77 ans, il paraît encore vert et solide et semble très heureux de la charge que les circonstances lui ont donnée ainsi que des nombreux encouragements qu t reçoit de toutes parts. t1 Au Jban-c des ministres, se trouvaient M3 Levie et Berryer. iA Gauche, avant la séance, des group très animés se sont formés. A Droite, baron Descamps, levant ses grands frra j. semblait donner une conférence à plusieu .• de ses collègues. i ^ A propos, l'infortuné président de i Commission sénatoriale est fortement ta: a cé pour n'avoir pas usé de l'article 47 q lui donnait les pouvoirs de se nommt rapporteur d'office. Les Droitiers ne sont-ils pas trop .sévèri en 1 accanlant de reproches ? Le gouvern ment a bien oublie l'article 40... Au milieu de la plus vive animation, 1 sâance a ckôbubô ; l'on en trouvera pin s loin le compte-rendu. Dans les deux tr * bunes de la presse se pressaient, s'enta: = s ai ont de nombreux chroniqueurs parb mentaires', ce qui démontre l'intérêt qu tous attachent aux événements actuels ? parfaitement inattendus et qui sembler! consterner de nombreux càtholioues, tar dis que d'autres ne paraissent pias trop mé ' contents... La situation • Comme on le constatera pas un mot n"; été dit au cour.s de la se'ance, du proje scolaire, la Droite ayant reconnu qu'till ne devait s'en pirendre qu'à elle-même d ce qui <-.e passait Elle a oublié l'article 41 diui règlement et M. Descamps- ne s'est pa: souv enu de 1 article 47. Dans ces condi tions, le silence était de rigueur et elle i éu l'esprit de le comprendre. La situation est donc celle-ci : la Com mission poursuivra l'examen du proje. Poullet avec tout le soin nécessaire et M. rlechet s'occupera de .son rapport avec zèle et conscience. ■ Il est vraisemblable que, faute de temps, le Sénat sera obligé d'ajourner la discu*- «£? du Projet scolaire à la session 1911-entendu- *** A propos du défournenienf des grands Express On nous écrit de Verviers : Le Journal de Liège a bien raison de n accueillir que sous réserve d'examen, le bru.t qui a couru au sujet des relations -Berlin-Paris. On disait : « l'Etat Allemand » a décidé qu'A partir du 1er mai 1911, las « trains express partant de Berlin, ft desti-" nation. de Paris, et vice-vèrsa, délaisse1 n ront désormais le parcours en territoire » belge (Verviers-iLiég-eJvfond-Belse) pour » emprunter la ligne Fronclort-Metz et l'Est » iFranÇais. Ce trajet se fera en 18 h 10, » alors qu'il se fait en 18 il. 35 par le Nord: •> Belge. » 1 Une simple inspection de l'horaire du chemin de fer permettait de s'assurer du caractère tendancieux et erroné de cette nouvelle, qui a eu de la répercussion même a Bruxelles. En effet, le guide officiel (page 232) renseigne que le train direct Paris-Berlin et. retour, qui est de création récente, fran-jhit cette distance non en 18 h. #3, mais en Il quitte, en effet, Paris (Nord) à 7 h. 50 du matin et arrive à Berlin (Friedrichs-trasse) à^ 12 h. 21 (nuit) c'est-à-dire exactement lo b. 31. Encore faut-il tenir comote de la dirférence d'heure en sorte que la eîis-tarice est parcourue en réalité en 15 h. 31 comme nous le disions-plus haut. Le même train, mais en sens inverse, quittant Berlin (Friedriohstrasse), à 8 lieu-res du matin arrive à Paris .à 23 h. 30, cest-^dire en 15 h. 30. _ Le premier de ces trains fait arrêt à Liege a 12 h, 39 (départ) et à Verviers-Est à 1 h. 14; et le second à Verviers-Est à 17 h. 4g et à Liège ià 18 h,. 35 (départ). S n y <*onc Pas lien ele se préoccuper de cette prétendue nouvelle si ce u'est pour en constater l'inivraisemblance. Nos deux villes wallonnes et les vallées de la Meuse et de la Vesdre sont comprises dans le parcours le plus direct entre les deux cités mondiales. Tous nos efforts doivent tendre à ce que cette situation existante, conforme au tracé géographique et là l'intérêt d'un iparcours plus réduit, soit maintenue et 'à ne pas s'inquiéter de nouvelles évidemment tendancieuses, tout en les signalant <\ l'attention de nos populations qui doivent être averties de tout ce qui se tenterait au mépris de leurs droits acquis. ■V- Une dépêche de Berlin à la Gazette de Cologne confirme l'opinion que nous émettions hier au sujet élu peu de vraisem-4 blance de cette nouvelle : « Selon les nouvelles des journaux de Bruxelles, il semble s'être produit en Belgique une certaine émotion parce que, selon des informations allemandes parvenues lià^bas, on se proposerait, du côté de l'Allemagne, de détourner la circulation des trains express Berlin-Paris qui traversent la Belgique et de les diriger à partir du 1er mai par Francfort et Metz. » Le correspondant ajoute : « Selon mes informations, si vraiment une pareille nouvelle est arrivée à Bruxelles, elle est le résultat d'une erreur et n'est .pas exacte. L'erreuc provient de ce qu'en ces derniers temps, la durée du trajet entre Berlin et Sarre-bruck a été abrégée de deux heures, ce qui a incité quelques voyageurs se rendant à Paris à prendre le chemin de Sar-rebruck et Metz parce qu'ainsi la visite d'une seconde douane est évitée. Le détournement du trajet Berlin-Pans par la Belgique n'a pas eu lieu et n'a pas non plus été proposé. » -Vf- Mais, ce qui semble aujourd'hui certain, c'cst le détournement de la ligne eies grands espress par Gemmenich, Tongres et Louvain, contre lequel la Wallonie^n a cessé de protester. Nous trouvons en effet, dans le Patriote> l'information suivante qui a tout à fait l'allure d'une note officielle : « Le gouvernement belge a décidé ele doubler la ligne de la Vesdre depuis Liège jusque Welkenraedt dans des conditions de tracé et de profil qui permettent d'accélérer la vitesse et d'abréger les temps de parcours des trains internationaux. Le gouvernement a aussi décidé de construire, à titre de première étaoe, la partie do la nouvelle ligne directe d'Aix-la^ Chapelle à Louvain, vià Gemmenich et Tongres, entre le tunnel frontière de Gemmenich et Tongres. Le gouvernement belge vient de faire des ouvertures au gouverne1-ment prussien en vue d'une revision dans ce sens de la convention conclue en 1903. Ces ouvertures ont été accueillies favorablement paT ce dernier Etat.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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