Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

2029 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 10 Mei. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 11 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ft8df6m335/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

- m . - Dimanche 10 Mai 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Dimanche 10 Mai 1914 Franco en Belgique Un an t 15 *6 » » 6 mois ; 8 fr. » » 3 mois ; 4 fr. Franco en Hollande Un an ; 22 fr. » Union postale » 32 fr= On s'abonne au bureau âu Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDÉE EH 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION : BOULEVARD DE LA SAIJVENÏÈRE, 25 Annonces. S la ligne, 2G cen& Réclames. „ . • . » 40 cent Faits divers franc Réparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés î» petite îiga» 30 cent. Émissions. ,.>.»! franc RÉDACTION TÉI ÉPHflNP 017 Elections Législatives Du 24 Mai 1914 ARRONDISSENT DE LIEGE LIBÉRAUX- UNIS CANDIDATS EFFECTIFS VAN H0E6AERDEN-BRAC0NIER, Paul |Mft§ Industriel, ancien député, an-cien sénateur. WEUJEAN, Xavier Avocat, député, conseiller com- JOURNEZ, Alfrod Avocat, conseiller communal. f&||î?fll! BOULANGER, Victor Cultivateur, bourgmestre, con-seUlor provincial, Beaufays. CKAUMONT, Léop-old Avocat, conseiller communal, ^ DELA1TE, Julien Industriel* conseiller communal et provi ncial. POMSON, Auguste Médeci'a, bourgmestre,^ ^ ||jp|3|j|| GiEL':.N, Gustave Seraing. JA.NS&EN, Albert Fabricant d'armes, $^^5® HODEIGE, Victor !||pl|| Bourgmestre, / NOIRFAUSE, Jules Avocat, conseiller communal. BOOY, Jacques ingénieur agricole, Ho#iogne-aux-Pierres. (COU.IGNON, Théo-dulo ||||||| CANDIDATS SUPPLEANTS ORF-VE, Julien Avocat, conseiller provincial, {fggfjM Warsage. 1DIGNEFFE, Emile Industriel, conseiller communal. iNEEF, Léonce Avocat, conseiller communal, pl|p™| /feARCOTTY, Joseph Industriel, bourgmestre, MALLIEUX, Fernand JENNISSEN, Emile ||plj|| ÉTRANGER FRANCE M. Richcpin contre M. Ceccaldï Le Petite Parisien publie une curieuse requête que M. Richepin vient d'adresser, pur huissier, à M. Paul Deschanel, priant «celui-ci de réunir la Chambre sortante afin qv/elle •se prononce sur une demande en autorisation de poursuite formée contre M. «Ceccaldi. On sait que AI. Richepin a été îbattu, au premier tour, à quelques voix do majorité, "dans l'arrondissement de Ver-vins, par M. Ceccaldi. AI. Richepin demande que la Chambre relève M. Ceccaldi de l'immunité parlementaire que le tribunal de Vervins lui a reconnue, lors du procès en diffamation que M. Richepin avait intenté à son adversaire.Un duel Paris ,9. — Un duel à l'épée a eu lieu ce matin entre MAI. Almereida et André Le-bey. M. Almereida a reçu au-dessus du sein droit une blessure qui a mis fin au combat. Le duel était motivé par un articie publié par M. Almereida dans Le Iionnet Rouge, article considéré comme offensant par M. Lobey qui est, on le sait, candidat à la députation en Seine-et-Oise. ALLEMAGNE La femme de l'ex-roi Manuel revient à Sigmaringen Berlin, 8. — Le prince de Hohenzollern, accompagné du prince héritier Frédéric, partira incessamment pour l'Angleterre, d'où il doit ramener à Sigmaringen sa fille, la princesse Augusta-Victoria, mariée, comme on sait, à l'ex-roi Manuel de Portugal. On ignore encore si la princesse doit faire un long séjour en Allemagne et si l'ex-roi son mari l'accoimpagnera. On se souvient que le 5 mai courant, la Berliner Zeilung am Mittag annonçait^ d'après des nouvelles de Florence, q,ue la princesse avait demandé au Vatican l'annulation de son mariage pour non-accomplissement par son mari de ses devoirs conjugaux. Une histoire coloniale Berlin, 9. — Au cours de la séance tenue ce matin par* la commission du budget du Reichstag on s'est occupé de l'affaire de Duala. Le président a donné connaissance d'un télégramme du gouvernement du Kameroun, suivant lequel le frère cle Duala Manga (Rudolf Bell), aurait tenté . d'entraîner le chef bien connu de Banun, ] nommé Jojo, ainsi que d'autres chefs à délaisser la domination allemande pour la domination anglaise. Jojo déclina cette proposition et avertit le gouvernement du Kameroun par l'intermédiaire de missionnaires.Le rapporteur a déclaré que cette affaire était très caractéristique et proposa qu'au cas où rien n'aurait encore été fait contre le frère de Duala Alanga de l'arrêter sur le champ pour éviter une révolte et «une effusion de sang. . . ; Un dépuité du centre a exprimé l'opinion , que le gouvernement est responsable de ces événements provoqués par sa maladresse. Comme le télégramme indique 'qu'on se trouve en face de graves dangers, il se range à l'avis du rapporteur en ce qui con- ( cerne l'arrestation des meneurs de la révolte.Les étrangers et la contribution de guerre Berlin, 9. — A la séance de la commis- J sion du budget du Reichstag, AI. Krieger, directeur au ministère des affaires étrangères, a donné des indications sur 1 exa- : men des demandes et réclamations qui ont été adressées successivement par les ministres plénipotentiaires de Hollande et de Belgique et les ambassadeurs de Russie et de France au ministre des affaires étrangères pour l'exemption des étrangers de la | contribution de guerre. Il ressort de ces déclarations que les départements intéressés vont hâter le règlement de la question. Une espionne Hambourg, 9. — La police a arrêté une demoiselle de magasin sous l'inculpation d'espionnage. Cette jeune fille avait réussi à se procurer une partie des plans d'un navire de guerre en constiuction à Hp^ bourg. Elle avait ensuite vendu à un bureau français de ~ ■ plans En outre, elle aurai * xtmswfiïieniéïii-s» autre femme à ' . " *'c décider une le même IV procurer des plans diuis auiou"' L inculpée va. ètnè traitefërèà : -uhui même à Léiy^ig V/û. elle com-'^i-âîtra devant ïè fftïftknàl d'&mpire sous I inculpation ti* Maison. ÀNGLETERllE Le gouvernement et l'Ul&tér» Le Daily Telegraph annonce ÈfcS côn-versations qui ont eu rtteu t'es démiers jours entre les lea,devs tlfcà deux partis V>VMv aboutir à une «mie-nte Sur, îe, Wtàfo Rule nont donné aucun rtîsïiïtnV-. téia semble bien confirmer les tW»ilês exprimés quand ces négociation %e sont engagées. Entre les homie <rui£vs qui voient dans la réfor-f16» ^uri'cccîon d'une nation et qui veu-leiK i Irlande une, et les orangistes qui , veulent pas de la suprématie du Parlement de Du&tfin, aucun moyen terme II Existe, La j>aix ne peut être fondée qùè Sur i abdication de l'un des deux partis fn présence. Quant à la probabilité de semblable abdication dattè fôs circonstances présentes, aucun î&rt ne se manifeste ni d'un côté ni de l'autre. Il est donc probable que le gouvernement se décidera à faire voler le bill de I-Iome Rule par les Communes et à le présenter aux «lordsi qui le }r*e»j.ettoiront ; une fois ce rejet accompli, le bill, en vertu' des stipulations du Parliament act, sera, mûr pour la promulgation automatique. L ayant en poche, le jgouvérnjenient. "attendra l'heure opportune» essayera encore de réaliser l'entante jusqu'au joiur où les gens de l'Ulsterv Visurpant vraiment par tro.n 1 autorité publique, il liui faudia, coûte que coûtc* faire prévaloir le bill ou s'en all*n\ Entre temps, le remède d'une élection générale sera probablement employé. AUTRICHE La canté de l'empereur Vienne, 9. — Bulletin du matin : La nuit a été bonne. Le catarrhe est plus faible. L'état général de l'Empereur est excellent. TURQUIE Réformes militaires Constantinople, 9. — Le ministre de la guerre a déclaré, dans une interview, que la durée du service militaire serait réduite à deux ans ou vingt mois. Le ministre a ajouté qu'une économie de quatre millions do livres sera réalisée par la diminution possible du nombre de soldats sous les drapeaux en temps de paix et la réduction du nombre des officiers commandant, mais que des crédits supplémentaires seront demandés pour compléter les armements et le matériel de guerre. SERBIE La question des chemins de fer orientaux Vienne, 9. — Les journaux annoncent tous aujourd'hui qiue l'Autriche-Hongrie a déparé inacceptables les contre-propositions faites par la Serbie en ce qui "concerne le* chemins de fer orientaux. Le projet. d'internationalisation serait donc écarté. L'Autriche-Hongrie réclamera la restitution des chemins de fer à la compagnie des chemins de fer orientaux. Al. Pasitch, résident du Conseil des ministres, a déclaré au ministre d'Autriche oue le communiqué du cabinet viennois serait soumis au conseil des ministres qui prendra cle nouvelles décisions. ALBANIE Les réguliers grecs au secours des Epirotes Ourtfzzo, 9. — Les derniers combats contre les Epirotes ont amené la défaite des Epirotes dans le vHayet d'Argyrocastro.Les troupes de Zographos ont été complètement battues et se sont enfuies, prises de panique. Le général grec Papoula a envoyé des troupes régulières grecques au secours cTe Zographos. ALGERIE Pillards poursuivis Oran, 8. — On mande d'OudjcLaTqiftrne petite caravane de six indigènes non armés et sans escorte a été assaillie le 6 mai par un fort djich cle cent cavaliers près de l'oued: Melellou, en aval de Safsafat. Les six indigènes ont été tués. Dès que le poste de Guercif eut été avisé de cette agression, le lieutenant Julia fit monter à cheval ses mokhazenis et parfit au galop pour tenter de rejoindre les djich eu rs. Après une poursuite de 20 kilomètres, il atteignit les Marocains au moment où ils remontaient vers la montagne. Une vive escarmouche se produisit entre les djicheurs et les cavaliers du lieutenant Julia, très inférieurs en nombre. Les Marocains réussirent à s'échapper, emmenant de nombreux morts et blessés. De notre côté, nous avons eu trois blessés légèrement. Le Conflit Mexieo-Amérieain Impression pessimiste New-York, 9. — Les indications contenues dans les derniers télégrammes de Washington tendent à prouver que le gouvernement américain arrive lentement, mais sûrement, à la conclusion qu'une expédition à l'intérieur du Mexique, si elle n'est pas inévitable, est au moins une éveiv tua.lité à laquelle il doit être préparé. Pour autant qu'on puisse en juger, on n'a plus que peu d'espoir que la médiation entreprise par l'Amérique latine latt/eigne un résultat positif, et il devient môme dou- j teux que les délégués se réunissent jamais. ] En premier lieu, les constitutionnalistes i ont oibtenu, depuis l'intervention de l'Argentine, du Brésil et du Chili, plusieurs victoires plus on moins importantes. < Carranza et Villa estiment qu'ils ont plus à gagner d'une continuation des hostilités que d4un armistice, et aucun arrangement général n'est donc possible. Mais de nouvelles difficultés ont surgi en raison de l'attitude du général Huerta. Par j l'intermédiaire des puissances médiatrices, il a protesté auprès du gouvernement de ^ Washington contre la rupture de l'armistice par les troupes américaines qui ont c été envoyées à la Vera-Cruz. M. Bryan d'ailleurs dément que l'armistifce ait été rompu. Entre temps, le bruit circule que Huerta I a l'intention de revenir sur son accepta- • tioji de la médiation et de déclarer que ln ' trêve a pris fin. Ces rumeurs ne - « confirmées et sont pe"* " nont pas menti comme — sans fohlië- bliées jitf* r^' -j ,ttës intëhuohj} llu liliêrta, ..««s fiVutlïcW semble certainement iii- i ; ... , j ■ La situation h la .Vera-Crui,. jfilpiré 'dei* 1 • inquiétudes. îo.nn 1ÏM,W SEfeaig méxi- < , liar le général Mlaas, i i 1ilx avaiît'postes américains et : - L u ? ' tout- moment les attaquer dans ( j ,ae ^apturer les réservoirs d'eau qui ' alimentent la ville. tri* ^ 0ffice de Washington a.i^çu du 3 .ueral Funston, !ê Cpmïflàndaili des tïoiïr i ■ a 5.^ fî'spuîé,, |).a,r jWtWa!. . Ori crmt.^i;' IV- .mivçrnêmèhl américain t . JW'die art m moment Ja question de l'en- < v^i'ce 60 à 60.000 hommes de troupes pour ' j renforcer les forces du général, et mettra ' ; celui-ci à même, si les nécessités se pré- 1 i f,™;?1™'. d'entreprendre une marche vers ' > I Ultérieur. : On a donné des ordres pour que dGs a.U-provisionnementp médicaux Soient «réparas pour une force d'au iftîitos SC-ÇÛÔ BUmSftS. < ; ^»e.-»ï«ï-oafe «irmée néc«sd- ! ^ S? ' "P '\V 4<îus les 'l'-ipeaux de la garde 1 , nationale, I armée régulière n'étant pas as-sez importante pour fournir un pareil con-tmgent. ] Dans l'ensemble, la situation parait 1 moins favorable qu'au moment où la pro- 1 î position de médiation a été formulée. \ ' ^"G' générai Villa demande la levée t [ de l'embargo sur les armeô ! Tonton. 8. —. Le gènéïal Vilia i*. 'àé'» ; claire aujourd'hui, au êBuVs o'une inter- , ' q-V®lw p'us prompt, le plus i hu^amtalre d amener la paix serait de le- i e ' embargo sur le passage des armes. ; r^ML$mre?- a"t11 dit' considé- : ablCTnent les plans des révolutionnaires-, i Le Mexique doit être pacifié, et çetto baci-cation ne pourra se faire longtemps mimitia^ manqueront do ..-Jj. '' ^J^'uté que tous les étrangers pou-= ^t01,rnet;,;i.u Mexique avec l'assu-a, ,œ.d être protégés, et que si l'on en venait à une guerre avec les Etats-Unis ce quon ne prévoit pas — il veiil&ï^i* ï i î? ?ren.-°AUS l6S étr™!?ers PWÏSKnl franchi» la frontière sans inquiétés. Munitions pour Huerta Washington, 9. _ Le contre-amiral Bad-f, ? informé le département de la marine que le vapeur allemand Iironprinzessin Ce-cilia est arrivé hier à Puerto-Mexico avec des munitions pour le général Huerta-, Or ne dit pas si la cargaison a vit d chargée. Les autorités militaires aèciarent qu'un bâtiment sera envoyé à Puerto-Mexico pour s opposer au déchargement de ces munitions.Torreon capitale des insurges Torreon, 9. — Le général Carranza est arrivé à Torreon et a fait de la ville sa capitale provisoire. Le général Villa a reçu le général Carranza a la gare et IV. accompagné jus-qu a son domicile. Tremblement de terre eu Sicile La région du phénomène Rome, 8. — Ce soir» à six heures, un tremblement de terre s'est, produit à Aci-Reale et aux environs de Catane. On mande de Catane qu'une grande panique y règne. La population, terrifiée, campe en plein air. Il n'y a pas de victimes en ville, mais les dcgàts matériels sont importants. La voie ferrée a été emportée sur près de sept cents mètres, entre Catane et Aci-Reale.Les communications télégraphiques et téléphoniques sont interrompues entre Ca-5 tane et Messine. ^ H y a des morts et des blessés g Catane, 9. — Suivant des nouvelles par-. venues de différents endroits éprouves par le tremblement de terre, il y a 30 morts g et 1^.) blessés qui ont déjà été retirés des décombres et l'on craint aue le nombre des victimes ne dépasse la centaine. La bourgade de Lincra est en ruines. On signale de Pongiardo, village de la commune de Zafferano, que le nombre aès morts y est de 10 et que les blessés sont 3 au. nombre de 20. I On signale également des morts dans la j commune de PisaUo i Acireale, 9. — A 7 heures du soir,*la secousse de tremblement de terre a été •ressentie dans 'lies villages de Guardia, ; ftCangano, Pisano et Zafferano. t Lo bruit court qu'il y a des morts et des t blessés. On confirme que la bourgade de Linera est presqrue complètement détruite. Le nom-1 bre des victime:- n'est pas jiusqu'ici précisé. > 7 blessés ont été transportés à rhôpitai (VAcireale. D'autres sont en route. ; I Des dommages auraient été causés dans les bourgades de Santavenerina, Santama-ria, Degli, Ammalati, Guardia Santama-ria, Vergiine, Cosentini et Penisi. Les dégâts seraient purement matériels. Il n'y au- i rait aucune victime. Le chemin de fer d'Acireale à Guardia 1 est interrompu par suite de lézardes qui se J sont produites dans le tunnel. La bourgade de Bongiardo a été également détruite presque complètement. De nombreux morts et blessés se trouvent sous les décomibres de la bourgade de Linera. Rome, 9. — On mancle de Giarre au I Giornale (Vltalia : £ Le village de Linera est complètement détruit. On a déjà retiré des décombres une cinquantaine de morts. c Les villages de Passopono, Bongiardo et Malati sont sérieusement éprouvés. Il y au- y rait dans ces villages une vingtaine de morts. 11 r Dernières nouvelles 1: Catane, 9. — Le préfet de Catane confir- n me qu<i 30 morts ont été retirés des décom. s bres de Linera. Une centaine sont encore ensevelis. Il y a 12<) blessés. A Porjgierdo, <1 il y a une dizaine de morts et 20 blessés. r La circulation entre Longano et Acireale est rétablie par transbordement. 1< Rome, 9. — Dans des éditions spéciales, P les journaux affirment qu'il y a plusieurs centaines de tués et un millier de blessés. Cependant, selon les nouvelles officieuses, le nombre des morts est évalué à 140 dans " les bourgades de Linera et Pcngiardf. A ,, Acireale, il n'y a pas de dégâts ni aucune :l, victime. c< Selon le Messagero, plusieurs villages sont complètement détruits. e j — ~- li& *à-< - Si Beriin; 9. — La Gazette dé Cologne dit, à propos des bruits qui ont couru dans la ^ presse, au su.i et du Çohgo bel rte, que si \ l'Érlipirè âllcniarid ' éprouvait le besoin 1T d'augmenter ses possessions d'outre mer, r' il chercherait ailleurs et non pas dans une région qui exige d'aussi lourds sacrifices w d'argent. v- * £ Londres, 9. — Lo roi et la reine de Danemark sont arrivés $1 Londres k 4 heurés de ràprès-ïilidi'. Londres, 9. — Le roi Alanoel a déclaré totalement dénué de fondement le bruit d'après lequel la visite du prince de Ho- t henzollern n'aurait d'autre but que de ra- te mener sa fille en Allemagne. Les deux S( époux doivent, vers la fin de juillet, rendre ensemble visite au prince de Hohen» g, zollern. .i-% — % caisses renfermant ci es y aimes et provenant d'un vapeur arrivé de, C( Belfast ont été reçues aujourd'hui à Du- Sl blin. * g' Vienne, 9. — On mande de Santi-Qua- él ranta à la Correspondance Albanaise : Les membres de la commission de contrôle so ]■ sont rencontrés ici, hier, avec le président p du gouvernement provisoire de l'Épire, M. é] Zographos et son ministre des affaires étrangères M-, Càrâtànos*. h .... - -, « i\éw-York, 9. — Uiie dépêche reçue du d cuirassé California qui se trouve au large ^ de Alazatlan, annonce que le général Huer- t< ta a fait suspendre le service des phares sur la côte ouest du Mexioue. .qui', d'é '(•>. p a été plongée rlfln^ Vonscurile la nuit der- r h g ^rashington, 9. — On annonce de Aie- ti xico l'exécution d'un sujet américain dont ]] on ne connaît pas le nom. Lettre eTÂmérique ma m> • p Correspondance particulière a du Journal de Liège, g Samedi 18 avril. — Baltimore n'est guère attrayant. La statue de Washington-, .sjfÇ ë une colonne* ne rembellit fin* pitl§ ffiié 11 William Pénhv( 'r,ur s oïl pefrliolder, n'em- ^ bollit Philadelphie. Vu jouer au « base- s bail », jeu essentiellement américain,très c différent du foot-ball. Lej yankees sont très liers de leurs mu- 1 sées et de leurs galeries ; ils nous en mon- ( trent tant et plus. Ils finiront çar ndu« ? prendre tous nos trésQra nrti.??tiques ; c'est 1 con.me ou v.l© èartes enfantin, la Ba- e taiiî.é> bellli qui a tous les as est sûr de gagner. Eux, ils ont des dollars, nous n'a- c vons que des francs. Pour sa collection, M. 1 Widener, de Philadelphie, paya des prix 1 stupéfiants : he Moulin i(Rembrandt) deux millions c cinq cent mille francs ; L'Artiste H éA .[ti- 1 mill? (Frans Hais), ixieili ; Piiiiip^'è IV (Vé- 1 1 lasfj'ue?) deux hiiilions ; La Duchesse de MMa&.UÎoibein), un million liuit cent mille; ( ÎA\ Madona degli Ansidei (Raphaël), un 1 million sept cent cinquante mille ; Pliilip- 1 pc II (Titien), même prix, et, enfin, Le ! 1 Panshauger de Raphaël, 120.000 livres, c'est à dire trois millions de francs, la somme j la plus élevée qu'ait, jusqu'à présent, at- 1 teint un tableau. Nous visitons, à Baltimore, la collection Walters, qui renferme entr'autres, des 1 Raphaël, Rubens, Van Dyek, Angelico, Durer, Delacroix, Turner, Reynolds, Degas, 1 Herpignies, Millet (Le Troupeau) et des • Leys. A signaler encore à la galerie Walters, une suite d'appartements de tous styles, très utile pour la documentation dans ce pays neuf. Au train, un camelot vend des « souvenirs in book of' Baltimore album » ; contentez-vous pour avoir l'accent de prononcer trois B suivis d'un aboiement : « souv' Book ! Baul ! J3om ! » Nous arrivons le soir même à Washington et visitons, aux lumières ,1a fameuse bibliothèque du Congrès, impressionnante de grandeur, contenant plus d'un million de volumes. ' Dimanche 19 avril. — Ce matin, par un beav soleil, départ joyeux dans plusieurs autos-chars-à-bancs. Visite de la ville. Naturellement, on nous photographie et nous trou verons les épreuves finies et collées à midi ; les Américains sont expéditifs. ! Un homme debout, près du chauffeur, nous fait le boniment dans un cornet,avec une voix de phonographe. Il n'omet rien ; > voici la ruelle par où s'est échappé l'assassin de Lincoln ; que de monuments ! ^ qu de statues ! Je renonce à les énumérer. Washington, très blanche, très neuve, a '.'•'.en des allures de capitale. L'avenue dos l Légations est magnifique ; la légation de Belgique rappelle le Palais du comte de > Flandre, de la rue de la Régence. Voilà, trè»s typique, un policeman sur 9 un petit plandher ; un grand parasol, plan- tr té en terre, le préserve du soleil... Traitez si les animaux avec douceur ! Quand on voit une église, catholique ou anglicane, on est sûr de voir, à côté, une synagogue ou un temple maçonnique; l'un \e veut balancer la puissance de l'autre ; peut- Le être 11e font-ils que se neutraliser réciproquement ; il y a tant de cultes, de sectes, de tr croyances, que l'on se met à hésiter ; cha- jyj cun, finalement, se fera sa petite religion a, particulière et intime et se passera de mi- fe se en scène. n> Notre véhicule s'arrête à la « Maison m Blanche », belle et simple résidence précédée de ses six colonnes. 20 Voilà une jolie petite tour ajourée ; celle fr. de la presbytérian Church Cobernant. Puis le Palais des Beaux-Arts, celui de l'armée et ^î, marine, celui des Invalides ; l'Obélisque en 1 marbre blanc, élevé à la mémoire de Was-hington, haut de 159 mètres, très simple, mais d'une simplicité coûteuse : un million m six cent mille dollars. m On voit plus de Chinois ici que dans les r. autres villes ; quant aux nègres, ils sont ,ir réussis ! Les négresses riches, habillées à ' la dernière mode, nous en font voir tout le ridicule ; les autres arborent des bon-nets blancs ou des chapeaux invraisemblables. ) Dans le sud, le nombre des nègres l'em- ie porte sur celui des blancs. Il y a, actuelle- pr( ment, la race café-noir et la race lait ; la pa vraie race américaine sera peut-être un jour la race café-au-Jait. Déjà voit-on beau- dit coup de métis. sei L'après-midi, par une c/haleur étouffante, 1 nous visitons le Capitole. Les magnolias et Jes plantes tropicales — dont il y a une C collection dans ÎC pftïC • sfajt on fleurs ; les l'air embaume, mais l'asphalte surchauf- ou fée nous fatigue horriù\?ment' ï ^ ?° " cie prend que légations se tran:sv>ortent' e t.ol été, au bord de la mer. Lê tehips nous fait défaut pour l'excur- ou> sio>i fin Alout-Vernont où Ion voit la mai- C soh de Washington. . con Nous quittons la capitale des Etats-Unis les à 3 heures du soir ; nous n'arriverons à pré: Chicago que demain à 4 heures de l'après- nor midi;;, courage^ Madame, plus qu'une lieu- Lev rê !... , pai A suivre. Emma i E: , niiiii,. ,i,in, im[in _ Electoralisme ^ et Incompétence h" .... y La Chambre, issue des élections frelatées de 191?, vient de donner le plus lamenta-t le spectacle d'Jacapacité at d'incompé- "J. tence que jamais Parlement ait donné à ses électeurs. p Sur les injonction» de M. de Broqueville, . ' qui a fait de l'éleëtoralisriië le pjus abject le principe dirigeant d'une politique S&ftS " j bbiiscié^cê fat. Sans scrupule, la majorité vient dé Voter ail ^atoH ittie loi d'assuran- P?J ces sociales qui est un vérilaBlb. défi au bon son et à rhonnê$eté publique. f Efiablie par un fonctionnaire aussi déma- ^.l' gogue qu'incompétent, le projet de loi n'a été soumis à aucune étude sérieuse, ni de . la part du gouvernement, ni de la part de S1^ la commission, ni Surtout de la part du ™ Parlement qui n'y a vu qu'un trenipllll J,c électoral. , Uiïi,j:ion y en a-t-il, parmi les membres aib de la êhaînbrë< epii se soiènt, rendu compté " oe iiU'iîè Votaifcnt, if eh U-t-ll Biêh Uiiê " o douzaine qui aient à ped près compris cô » v dont il s'agissait ? Il est permis d'en don- Ç ter. •... i.. fi" F.t cependant il s'àgissait deô inferêf.i? les (<|J plus graves ; des intérêts du travail et de la » n production, de l'avenir d'un mouvement >} mutualiste qui a déjà accompli de grandes t choses et que l'on voue à une ruine inévi- s e> table en lui inoculant le virus politique et <{ la peste de la surenchère, en subordonnant () j, les intérêts de centaines de mille ouvriers }) 0 aux .d.esideratn-, de, quelques médecins et )) * ile quelques pharmaciens qui s'imaginent }) J que les malades sont faits pour eux et non () | pas eux pour les malades. „ ^ Hùtons-nous de dire que les médecins les >} Q plus sérieux, les plus expérimentés, les plus }) | avertis condamnent l'attitude de ce petit )( r groupe. „ On frémit quand; on voit avec quelle lé- , gèreté line 0hiaml>re élue par le S. U; mê- n . me pluriii, se jette tê'të haissee detns le traquenard des mots, sans même chercher il .( se rendre compte de ce qui se cache sous La ce verbalisme. su: La liberté du choix du médecin et du n'a pharmacien, telle a été la grande victoire Cei du Parlement sur le gouvernement qui in; s'est laissé faire et sur les Alutualités,- qui gn la repoussent parce qu'elles saVëiit qu'elles — en mourraient. ( Il ne faut pas connaître ce qui se passe p0 dans le monde mutualiste et ouvrier pour j,u ne pas comprendre que le libre choix du j0 médecin suscitera l'éclosion d'une classe (( ( de morticolefc politiciens et démagogues m( qui feront la chasse aux malades et qui en ie< inventeront aù besoin pour se faire des aJ1 rentes ; plus ils seront faciles, plus ils co seront prodigues de certificats de maladie, cle remèdes coûteux, plus ils auront jGj cle clientèle, plus ils gagneront d'argent, plus les mutualités se verront submergées -par le déficit. Nos honorables savent-ils qu en France, I le libre choix du médecin pour l'applica- |j tion de la loi sur les accidents du travail, a suscité et généralisé levi abus les plus scandaleux ; savent-ils que certains médecins emploient des rabatteurs qui vont jusqu'à payer les ouvriers accidentés pour *-les décider à consulter leur patron ; ne sont-ce pas les Compagnies et les Alutua-lités d'assurance qui paient le talent opé- e ratoire ou charlatanesque du. maître. Voilà le poison que la Chambre a intro- 1; ; d-uit dans la loi, et qui fausserait entiere-ment tous les calculs basés sur le passé des t mutualités et des caisses de secours patro- r nales. Dans notre province, déjà, aux portes r de Liège, une expérience comparée entre les malades de deux communes limitrophes tra- v vaillant dans le même établissement a mon- s • tré que la charge des maladies était & peu p près double dans la commune A ou il y ; 0 avait deux médecins agréés, que dans la 1 ! commune B, où il n'y en avait qu un. Et ce principe sacro-saint de la liberté < -i du choix ori l'impose à tous, non seule-s ment aux caisses régionales, refuge ces ( malades: isolés, mais aussi aux mutualités, s voire même aux chefs d'industrie coupables 1 à d'avoir organisé un service médical, fut-il absolument irréprochable, fût-il gratuit non seulement pour les ouvriers, mais pour leurs familles, comme c'est souvent le cas. • . Voilà où en est arrivée de fil en aiguille, 3I presque sans discussion, une Chambre qui 1 s'imagine que l'assurance-maladie est une question politique où il faut, nécessaire-a ment, que l'opposition dise blanc quand le >s gouvernement dit. noir et réciproquement. Le Cela s'est fait du reste sans qne nos noie norables aient eu le temps de se retourner. La question a été soulevée d'abord à 1 art. 9 s'occupant des caisses régionales dont lt r troisième alinéa a été voté avec la. rédaction b suivante : d Le service médical et pharmaceutique est r organisé sur la base du libre choix parmi v les praticiens du ressort qui auront accepté le tarif établi par la caisse régionale. d Cet alinéa a été voté par 90 voix con- ^ tre 79, sept ou huit droitiers, conduits par MM. Versteylen, lAIabille et le Dr Heynen, ayant voté avec l'opposition. Le rapporteur Versteylen, déclarant d'ailleurs qu'il ^ n'était pas partisan du libre choix pour les d mutualités. {j La question s'est posée de nouveau à l'art. Î0, q.uiï prescrit aux patrons de verser 2 ^ rancs par ouvrier, destinés à subvenir aux ^ lépenses résultant des services médicaux, )harmaceutiques et de sanatorium. Nombre de grandes usines assurent gra- -r uitement à tous leurs ouvriers et 'à leurs amilles les services spécifiés ci-dessus, noyennant une dépense quintuple, au noms, de celle que leur impose l'art. 20. d< .1 serait de toute injustice de les astrein- di Lre à verser 2 francs pour un service dont d( ls assument toute, la charge, et l'art. 20 ui emble avoir voulu entrer dans cette voie n spécifiant, in fine : de Les chefs d'entreprise qui ont organise JJ1 3 service médical et pharmaceutique au , roflt de leur personnel, sont exemptés du . aiement de la cotisation pour Vassurance- . taladie, moyennant l'observation des con-itions prescrites pour ce service aux con-cils réyïônaux en vertu de Vart. 9. In Cauda Venenum. jfi( Cela revient tout bonnement à obliger m îs patrons qui soignent gratuitement leurs di uvriers et leurs familles, à admettre l'ingé. ta ence du premier charlatan venu, politi- al ien ou autre, dans leur service médical, pc ous peine d'une amende de 2 francs par ye occupé. à u\a-. - ^tion, nous regrettons de le li^ Cette aberr^ n0in Seulen:ent par tr< instater, a été vi>„. t,iug j0S libéraux ve ^ socialistes, mais par av. iei •ésèrits H pav quelques cathoi-? mi [imbre desquels figurent iM/AI. 1 en îvie et Borboux. AI. dé Ponthière était arti ainsi ique MAL. Neujealï, et Van av arcke. Ce vote a été vivement applaudi m* t l'extrême giauche. Sa conséquence lo- - que servît la suppression du service mé- lit cal patronal : iéflg usine que nous con- lioi lissons économiserait de ce chef axi.OUO > ancs Est-ce là ce que MM. GoMét, Levie, sor y m ans, Fléchet et consorts ont voulu ? pn Quant aux sociétés mutualistes, le lubre P°jJ toi* du médecin leur a été imposé au pre- ^ ier voté', mais quant au second vote, le oie mpte-rendu ansLiyti^»® est tellement m- ne lièrent qu'il est impossible d© savoir ce 11 a li a été voté. (1) Pour terminer, relevons le bouquet; cest na irt, 33 et dernier, réglant l'entrée en vi- <- leur de la loi : , JJ"' Lc?rf patrons payeront 4 fr. par joui et der il- ouvrier occupé pour les pensions de ae eillesse à partir du 1er janvier 191o, bien doi le la loi n'entre en vigueur que le 1er <- nviér 1VI7 pm? ïa vieillesse et le 1er jan- la er 1919 poil!' la maladie et I invalidité. def Nous ne reviendrons pas sur les impos- de bilités techniques de cette loi lamentable. ( Mais épinglons les conclusions des quel- le ,ies droitiers qui ont motivé leur vote, pa Pnatur, catholique gouvernemental, a po it • « Je prétends, dans ces conditions, clé] nue nous dépassons les promesses que ( nous avu^ ^ à nos mandants et ]c de <vot§Pâl la jjî- " •- "i* (jgg cléricaux, clu Cest .bien là la mentaux. - ■ aii M: tout en rotant la loi, .Jecla!ito no ,ou*, «fell^jCi sera la ruine w" g mutualités clans lèsquô.yes iSs ouvriers ont mis toute leur coMiàriéë.-. <)n M. Verliaegen, un autre adhérent fWcé, le excuse ainsi : ^ « D'autre part, je regrette de voir la loi ] imposer l'obligation de s'assurer ; je re- pr, jjprette qu'à cette obligation ne corres- .n( poncle pas tout au moins la garantie al> (p( solûë que les Indemnités annoncées par la loi seront payées ; je regrette qu'en en échange des subsides promis, la loi n'efxi- Vii ge pas des divers organismes d'assurance ^ l'adoption des bases techniques recommandées par la science actuarielle. ^ 0n » Mais j'espère que le délai inscrit à l'ar- de tifcle 33 permettra d'améliorer la loi, et ne je voterai affirmativement. » pc Ceci montre l'enthousiasme de la droite. ,a gauche libérale s'est abstenue au vote ur l'ensemble. Il est regrettable qu'elle L'ait pas obsei*vé la même attitude sur ertains articles aussi mal étudiés, aussi nadmissibles que ceux que nous avons si- ^ nalés. Vî (1) S'il faut en croire le compte-rendu du ^ Patriote, le libre choix aurait été repoussé lu second vote pour les Mutualités. Le ournal de Bruxelles dit, sur cet article: : O11 continue à discuter. Chacun a visible-nent hâte d'en finir et l'on n'écoute plus es discours. AL Lamborclle dépose un îmen.dement : il se rassied sans qu'on ait ^ îompris un mot. Et voilià comment on confectionne,1 les ois sous le gouvernement de Broqueville ! p Les Impôts fies Cléricaux j — ... m d Le gouvernement a dévore ses économies j Le gouvernement a donc trompé le pays i en lui faisant croire que les nouveaux îm- , pots étaient nécessités par les dharges de , la loi militaire. < En réalité, s'il a fallu frapper le contribuable, c'est pour réparer les.fautes, on ] pourrait dire les folies de la politique fi- , nancière des ministères présents et passes. Ces fautes et ces folies ont engagé le gouvernement dans la voie des gaspillages ; il s'y est embourbé. Au lieu de pouvoir consacrer aujourd'hui ses énormes plus-values à l'implication de la nouvelle loi militaire, il .est forcé de les escompter pour les jeter dans le gouffre aux millions qu'il a creusé. . De sorte que la seule et unique cause de la création des nouveaux impôts a été la politique de «gaspillage et d'imprévoyance du gouvernement clérical. L'argent est dépensé, disent les cléricaux quand 011 leur demande ce qu'ils ont fait des économies amassées durant les exercices précédents. C'est la réponse de tous les prodigues, disait M. Franck à la Chambre. Ce qui, clans ce cas, est en souffrance, ce n'est pas le règlement des dettes de jeu, des factures de bijoux, des notes de restaurant ; ce sont presque toujours les dettes criardes l'habillement, la nourriture, le bail, c'est-'a-dirc ce qui correspond aux dettes nécessaires en' matière publique. Mais ce qu on reproche aux prodigues, la raison pour laquelle on les critique, c'est d'avoir dépensé au delà cle leurs ressources et pour des objets moins essentiels -que ceux qiui restent en souffrance et pour lesquels ils viennent demander de l'argent. Le gouvernement a. tout dépensé", a tout dévoré. Alors que les sociétés anonymes sont tenues de prélever sur leurs bénéfices de quoi se constituer une réserve, l'administration de l'Etat est seule affranchie de tout devoir de prévoyancé. Elle n'a pas su profiter des années plantureuses pour préparer le renouvellement de notre outillage, national, la réorganisation de notre service militaire qui, quoi qu'on dise, s'imposait comme une nécessité depuis le vote du projet d'agrandissement de la place d'Anvers. Le gouvernement ne s'en est pas préoccupé. Il a continué à dépenser avec une insouciance, une prodigalité incroyable. Le gouffre aux millions La grande faute du gouvernement a été cle se lancer dans des dépenses .qui étaient disproportionnées avec ses ressources et de décréter des folies <rui soiit devenues une source de frais obligatoires. Nous n'avons pas à examiner si la façon dont ces travaux étaient adjugés et entrepris devait léser les intérêts du trésor, fl a été cité à la Chambre toute une liste de travaux: qui ont été remis de la main à la main et sur lesquels on aurait pu obtenir 1111 rabais de 50 et G0 p. c. A maintes reprises, la Chambre eut à voter ces travaux sur des devis tronqués, sur des estimations fantaisistes. Une fois les travaux votés, l'administration revenait 'à la change, pour réclamer des crédits supplémentaires ; les projets omettaient cle prévoir tout un tas de dépenses absolument nécessaires. C'est ainsi que pour les fortifications et l'armement d'Anvers, le département de la guerre a réussi à se tromper pour la bagatelle de 93 millions. Des mortiers qui. d'après le ministre, devaient coûter 29.000 francs, sont revenus à 138.000 francs. Des pièces d'artillerie estimées à 28.500 francs, ont coûté 55 mille francs. Et le ministre avait osé dire en réclamant 108 millions que « le devis iVMt été dressé de façon à exclure toute de-iiande'tib crédit supplémentaire. » A,u lieu millions, les travaux mi litaires' d'Anvers ont nécessité 12g mil-, ions, et on réclame o.11 outre 93 millions. Ainsi le Parlement sê voyait engagé à on corps défendant dans de vastes entremises dont il n'avait pu apprécier i mi-i or tance. M. Franck s'est élevé contre de sembla->le's procédés qui font scandale. « Nous îe voulons pas, a-t-il dit, que l'adminis-ration ruse avec le parlement en lui inc-->osant indirectement des projets dont il l'a pas voulu ». , . Cela n'a pas empêché la droite de voter inanimement ces crédits irréguliers, à la lemand'e du ministre qui n'a pas craint le couvrir les manœuvres de ses subor-lonnés.Ce n'est pas aujourd'hui que commence* a danse Jolie des millions engouffrés dans les travaux dont l'utilité pratique est loin l'être démontrée. . , On 11e peut les énumérer tous : voac& e Palais du Roi dont la reconstruction lartielle devait coûter peu de chose et jour lequel il a fallu d'année en année lépenser 13 millions. Que de millions engloutis dans le canaî le Bruges à Gand, dans le canal cle Cliar-eroi à Bruxelles, travaux qui restent ina^-îhevés et qui ne rendent par conséquent îucun service au pays. Depuis 1882, onr loursuit l'exécution du canal clu Centre, ^t voilà 30 ans que d'énormes capitaux mt étê~"iï2mobilisés sans aucun profit poiw? e pays Le fameux ascenseur de La Lou-vière à coûté .i millions ; il fonctionne :omine curiosité. Le port de Zeebrugge, qui a coûte jusqu a présent GO millions, est voué à lensablo-nent. Il coûte annuellement aOO.OCO p-d'entretien et produit 25.000 fr. de recette Et le gouvernement a 1 audace de îéclamei encore 3 millions et demi qui doivent servir à l'érection d'un liotel pour voyageurs à Zeebrugse j Le canal de Terneuzen, à propos auquel on a commis les plus incrQyajes ei'i'eMS de conception, devait coûter 20 mi"> nous arrivons à 40 millions, et ce est ''L'Ecole militaire a coûté, terrain non compris, 10 millions, pour loger </0 hom-mes, 13 ménages et 100 chevaux. Le raccordement cle Laeken, qui a coûte 6 millions, ne sert plus à rien. Le Patriote a signalé qu on a aepenso 575.000 fr. pour l'acquisition d'U-n. notei devant servir d'habitation à un mizustre, eu 500.(X)0 fr. pour l'appropriation et 1 aménagement de cet immeuble. La jonction Nord-Midi doit coûter 10*. millions. La dépense effectuée à ce jour atteint déjà 70 millions. Ces travaux ne seront achevés qu'en 1925. 11 en résulte que ce retard scandaleux a immobilisé 70 millions, ce qui constitue pour chaque année de retard une perte d'intérêt de 3 millions-Faut-il rappeler les centaines de millions engouffrés dans les ports de Heyst, de la Panne, la gare d'Anvers qui, à. peiue construite, était déjà insuffisante, le Mont-dés^ Arts pour lequel les fTais d'études se sont élevés à plus de 200.000 franos, la gare de Gand-St-Pierre, d'autres gares, les hôtels des postes, où l'on a prodigue des dépenses purement somptuaires, pierres do taille .balustrades, colonnes, statues d'uni effet plutôt ridicule. L'électoralisme aidant, la Belgique est en passe de battre la France, réputée comme le paradis des fonctionnaires. En 1885, il y avait en Belgique 28.000 fonctionnaires. Aujourd'hui, nous en avons 50.000. Sans do:iite, les services publics se sont étendus. Mais pas dans cette proportion ! La population a augmenté cle 124 à 162, c'est-à-dire de 38 unités, le nombre cle fonctionnaires monte de 204 à 346, c'est-à-dire de 142 unités. Dans l'administration d'un chemin de fer repris, on peut voir avec le système de régie trois ingénieurs là où il n'y en avait qu'un. . . . Le gouvernement puise à pleines mains dans le trésor pfiblie pour les besoins cle sa politique électorale ; il décrété dans le pays flamand d'immenses travaux aussi dispendieux qu'inutiles, tandis qu'il laisse sans solution des' projets d'utilité publique (fui intéressent ïa Wallonie et 1 avenir économique de la nation. Voilà le gouffre où se sont engloutis les 183 millions cle plus-value enregistrée depuis quatre années. Et cle tous ces millions dus au labeur du peuple belge, il ne reste rien pour pourvoir aux nécessités de la défense du territoire. Qui s'endette, s'enrichit ■ Jadis, les chefs du gouvernement soute-' liaient cette thèse abracadabrante : Qui s'endette, s'enrichit. Les veux s'ouvrent au-. jourd'hui. Si l'on s'aperçoit <;ue le pays i s'endette, on ne voit guère qu'il s enrichit.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes