Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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11 februari 1914
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s.n. 1914, 11 Februari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cf9j38mf7p/
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Mercredi 11 Février 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mercredi 11 Février 1914- Franco en Belgique Un an : S8 w-» » 6 mois ; 8 fr. » » 3 mois : 4 fr, Franco yn Hollande Un an ' *r« » Union postale- » 32 fr. On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonces- 0 ^ Ea Signe, 20 essai Réclames. 0 ...» 40 csnl Faits diversfrancs Réparations judiciaires » 3 franc informations financières » 3 franc Avis de sociétés ia petite ligne 30 cent Émissions» franc SÊDACTÏOE* TÉLÉPHONE 31? FEUILLE POLITIQUE, LITTÈAÀIRE ET COÉIERCIALE. - FOHDÊE B 1764 'BÉDACTIOIV ET ADMINISTRATION s BO^LËVAMB DE LA SAUVENIÉRE, 2ë Salie du | JOURNAL DE LIEGE | | Epitii te IMros j | M,ne Marie MOLIT0R f g peintre | M. Ëug. De BREM1ECKER § |j sculpteur | A BRUXELLES ?$ Cette exposition sera ouverte tous g & les jours de 10 heures à 1 heure et ® $ de 2 à 6 heures du soir, jusqu'au » g 17 février inclus ENTHEE L'BRE ®®®®®®®®®®®®®®®®®®® ÉTRANGER FRANCK Au Conseil dès-Ministres Paris, 10. .-r- Le Conseil des ministres qui s'est tenu ce matin là l'Elysée a approuvé la nomination, comme sous-gouverneur du Crédit Foncier, de M. Laroze, secrétaire général du Crédit Foncier. L'impôt sur 5e rovonu au sonat Paris, 10. — Le Sénat discute le projet d'impôt sur le revenu. M. Caillaux, «près avoir fait longuement l'historique de la question, expose que le nouveau système d'impôt doit être aussi productif que l'ancien. Il doit faire reposer les taxes sur des réalités et non sur des lictions. Le tarif doit être progressif avec taux différents suivant la nature des revenus.M. Caillaux dit que nous devons nous inspirer du système fiscal anglais en l'adaptant à notre ^énie national. C'est de cette pensée que s'inspire le projet voté par la Chambre dont le ministre ne conteste pas, d'ailleurs, les défectuosités mais qui doit dit-il, subsister dans ses principes essentiels. M.Caillaux expose l'économie de son projet. Il déclare notamment qu'il n'aperçoit pas 1& possibilité d'exempter les revenus provenant des rentes françaises. Il affirme la nécessité de substituer à l'impôt inégal et arbitraire des patentes un impôt sur les bénéfices industriels et "commerciaux. Il termine cotte première partie de son discours en rappelant les imposantes majorités qui, à la Chambre, ont voté les différentes parties et l'ensemble du projet. (Vifs applaudissements.) La séance est suspendue pour permettre au ministre de se reposer. A ce moment un individu qui est dans une tribune, invective le ministre. Il est emmené par les huissiers.A la reprise de la séance, M. Caillaux critique le texte de la Commission qui créerait de graves injustices. M. Caillaux estime que la Commission veut faire un saut dans l'inconnu. Il est légitime de demander à ceux qui détiennent les trois quarts du capital de la nation un sacrifice supplémentaire. A l'heure actuelle, ils sort moins taxés que le» petits. Il est indispensable que ce privilège cesse. Le gouvernement demande au Sénat de se rapprocher du système de la Chambré. Il est prêt à examiner les amendements nécessaires. Il prie la Haute Assemblée de ne pas entrer"dans la voie du système de la Commission, qu'il considère comme difficilement applicable, et de s'engager franchement dans la voie qui conduit a.i système fiscal comportant plus de productivité pour le trésor et plus do justice pour les contribuables. La suite de la discussion est renvoyée à jeudi. ALLEMAGNE Le nouveau ministère d'Alsace-Lorraine •Metz, 9. — La nomination du nouveau sous-secrétaire d'Etat à la ûistice confirme ce qui avait été annoncé il y a% quelque temps, ià savoir que le ministère d'Alsace-Lorraine serait surtout formé avec des fonctionnaires au service de l'administration de la Prusse et de l'Empire. A l'exception du sous-secrétaire d'Etat aux finances, M. Kœîher, qui reste à son poste et qui est d'ailleurs un immigré, bien qu'il ait fait toute sa carrière en Alsace-Lorraine, le gouvernement ne compte tvlus aucun homme du pays dans son sein. Le secrétaire d'Etat, M. "de Rœdern, et les deux nouveaux sous-secrétaires d'Etat, M. le baron Stein et M. Fronton, nommés aujourd'hui, paraissent être avant tout des administrateurs ayant une grande expérience et des connaissances étendues. Les débuts du nouveau ministère n'ont pas été très heu roux en raison de la ma. lencontreuse interdiction de la conférence de M. Tardieu à Strasbourg. Toutes le3 feujî|es officieuses gardent un silonce abso» lu sur la mystification dont le préfe{. do police do Strasbourg et avec lui le gou* vernement ont été victimes à ce propos. Au Parlement d'Alsace-Lorrain-Strasbourg, 10. — La deuxième Chambre du Parlement d'Alsace-Lorraine â repris cet après-micji, là § heures, ses séances. Le gouvernement v -assistait pour la pre-Kifêre'fois. remarquait une grande animation" dans I53 vouloirs et dans la salle. 'Les tribunes pub-tiques étaient !}'oru.,:cs. A 3 1/4 heures, lo nouveau gouvernement, a ïait son entrée et a nris place1 au banc du ministère. La séance a été ouverte im: médiatement par le président. Le comte von Roedern a pris la parole pt a prononcé un court discours. Il a déclare <W'U n'entrerait, pas dans le détail et qu il rtp ferh.it pas ri.» décl/tr.atlqn>s #ur le gran-aiè'géi^éraTd.û'gôirv^rnehiept, cel-ni-oi n'étant pas' au courant des particularités de son ressort. Quant à la politique géré-raie, le secrétaire d'Etat n'a rien à relever de spécial, étant donné que cette politique sera faite par le statthalter qui est toujours le comte de Wedel et dont les m-f'Vapns sont nettement cornues. Peut-fftre mie déclara tion afî)i d<3 'èdiniliïtrîrqtr pfu-i'-'pr^s' je secrétaire d'état, r^aiïï'la Chjiiïibrg et le se-' crétairé d'Etat apprendront à se connaître au cours des débats pour lesqueKJVI. von Roedern exprime le vœu que tous, députes et ministres, soient animé? du désir de tra vailler pour le bien de l'Empire et de l'Ai-sace-Lorraine.Des orateurs de différents partis prennent ensuite La parole au sujet du projet de loi sur l'augmentation! du traitement des fonctionnaires. M. Emmel, socialiste, critique violemment la déclaration gouvernementale que vient de faire iM. von Roeder et la déclare incomplète. Il rappelle que le chancelier avait annoncé au Reichstag un programme nouveau pour l'Alsace-Lorraine. Or, le gouvernement vient de prétendre que rien ne sera changé. Cets déclarations sont-elles faites dans ce sens pour faire croire que la nouvel! ie méthode de la main-forte ne sera mise en vigueur que peu- à. peu. L'orateur reproche au gouvernement de ne pas avoir le courage de faire connaître ' immédiatement son nouveau programme. M. vota Roeder répond <à l'orateur socialiste que le comte de Wcdeîj continuant à être statthalter d'Alsace-Lorraine, le pro- , gramme du gouvernement qu'il présente ne pourra être changé. M. Freneken, le nouveau secrétaire d'Etat à la jxîistice et aux cultes, n'assistait pas à la séavee. AUTRICHE Grèvo d'imprimeurs Carlsbad, 10. — 17.000 imprimeurs son! en grève depuis ciuq semaines. On annonce ici qu'à Tetschen, en Bohème, iM. Paul Keuling ayant été menacé par des grévistes qui lui reprochaient d'être un agent prussien et de procurer des ouvriers aux imprimeries autrichiennes depuis que la grève a .éclaté, a fait usage de som/ revolver et a tué le* machiniste So-linger.AMERIQUE CENTRALE Fonctionnaire prévaricateur Panama, 10. — On intente des poursuites contre le directeur du service des approvisionnements destinés aux ouvriers employés à la construction du canal. Ce fonctionnaire ayant déposé dans une banque 390.000 francs et ayant acheté pour 295.000 francs de terrains, on estime que ses appointements ne lui permettent pas d'aussi considérables économies. JAPON Aménités japonaises Tokio, 10. — La Diète a rejeté par 205 voix contre 163 une motion de défiance en- j vers le gouvernement déposée par l'ci'opo- | sition. Au cours de la discussion des '■coups- de poing ont été échangés entre les députés • d-u parti Seiyukai qui soutient le gouvernement et ceux du parti IÇokuminto, nationa- ' listas. . ( Ln député Ito appartenant à ce dernier parti, a été emporté sans connaissance hors de la salle des séances. ; Un important meeting a été tenu ce matin de bonne, heure dans le />irc. u'Hihiya. ' Une foule eottsidé'ràîb'îe- stationnait aux • abords du Parlement et du ministère de ; la marine. «« 'TTi' i~' Lïm ■■ '««"• Les Evénements Balkaniques ! * Le prïnco de Wied à Rome Rome, -- Ln prince Guillaume de Wi'ed | est arrivé ce soir à Rome. Il sera reçu j en audience par le roi Vici or-Emmanuel ! et par le Pape. Son séjour dans la capi- j taie italienne*sera de trok à quatre jours, j Vendredi le prince de Wied arrivera à Vienne, où il sera reçu par l'empereur j Frnnçeis- Josepji. •Diverses questions sont envisagées corn- j me devant être traitées au cours du séjour , de quarante huit heures ciue le prince de Wied fera à Rome. Le prêt de dix millions que l'Italie et l'Autriche sont disposées? a consentir par anticipation au souverain serait un prêt tout personnel oui, dit-on. n'engagerait en rion la future Banque nationale albanaise. I iq point de débarquement du prince de Wied à son arrivée en Albanie serait, suivant les journaux, fixé d'un commun accord entre les puissances de la Triplice. Une question plus importante est ceile du choix de la capitale : les influences italiennes et autrichiennes essaieraient, dit-on, de résoudre la question, chacune dans un -sens divers. Le prince de Wied ne manquera pas d'exposer, à ce sujet, ses vues ]) 1*0 près. Dans certains milieux religieux italiens, 011 ne cache pas qu'on eût vu avec intérêt le nouveau souverain accomplir, par courtoisie, une visite au Vatican. La jeurnv..e du. prince Rome, 10. — Le prince de Wied est allé ce matin à la Consulta où il a rendu visite à M. di San Giuliano, ministre des affaires étrangères. Le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, M. de ^lartino et le baron. Aliotti, qui est désigné comme minisire d'Italie en Albanie, assistaient à la deuxième partie de cette entrevue qui fut longue, De la Consulta, le prince de Wied est allé au Palais Braschi pour rendre visite au président du Çonseil, M, Giolitti. L'après-midi, le prince est allé déposer une- eouronne sur le tombeau des souverains, au Panthéon. Il s'est rendu ensuite au Quirinal, où il s'est entretenu avec lo Roi qui a offert un dîner en son honneur. Le Mcssa{jero ajoute crue le prince sera reçu demain en audience par le Pape. Lo journal affirme 'à ce sujet que le Vatican désire entretenir des relations cordiales avec le nouveau nrince d'Albanie, pays clans lequel le Vatican a, (le çvojrti-, breux intérêts. Pour lui faciliter ses visites, le prince de Wied n'est pas descendu au Quirinal, bien qu'il soit l'hôte du Roi. Interviewé par le Corriere dltalia, un aide de camp du prince de Wied a déclaré : » Les p rem i ères tro u p es a! ban a i ses so serviront d'un arménien» ijtù'icii. Fidùi: le moment ou Voçcupera"'!d'ihs|a!lér 'le "plus grand nombre possible' de lignes automobiles. Une sorte de Conseil de la Couronne représentant les. diverses tribus tiendrait lieu de Parlement. Le prinpe de Wied s'embarquerait à T.rieste le 31 l'éyriet- sur 1,}» yacht pri\£ et serait escorte par upè Escadre 'internationale.' » Essad Pacha a reçu un télégramme du prince de Wied disant que le prince désire recevoir les délégués albanais entre le 1S et le 20 février. Le Roi a conféré au nrince de Wied le grand cordon de l'Ordre des SS. Maurice et Lazare. L'anij^iisa-ije UV-Vllemagnq doupcy.a de-mai i* in'i (îi 1 Uii déjeuner cil r»h,:n;i«ur <iu pijnce («0 Vv iod. Le prince partira demain soir, à l'I h. 50, pour Vienne; (L'acccû-d arj^io-t.urc Londres, 9. — Il apparaît après enquête que seule l'une des iiombreuses conven tions qui formeront l'accord anglo-turc a été définitivement ratifiée ; elle prévoit la fixation de lu. frontière turco-persane. Les autres conventions ont été ou signées ou paraphées, mais n'ont pas encore été définitivement sanctionnées. Nous en avons indiqué la teneur. Nous pouvons ajot^ter ce qui suit : Les négociations aujourd'hui en cours entre Berlin, Londres et Ccnstantinople sô rapportent principalement au monopole de ,1a navigation, sur les fleuves et "à l'exploitation des gisements pétrolifères. Des experts sont venus de Berlin assister les représentants ordinaires de l'Allemagne dans I ces pourparlers particulièremént difficiles. ; !,'ajustement des intérêts en présence est délicat, mais ne présente pas de difficultés .vraiment sérieuses. Depuis l'automne, l'Angleterre a accepté de faire _iune part à l'Allemagne dans les exploitations pétrolifères ; mais la Compagnie de Bagdad élève maintenant la voix. Se réclamant" d'une clause du contrat du 5 mars 19.03, elle prétend avoir un droit exclusif à l'exploitation des puits de pétrole dans la zone que traverse son rail. En ce qui concerne la navigation,, le iplrin-cipe d'une compagnie angïo-turco-allcman-de est accepté, mais un problème subsidiaire reste à résoudre. En vertu dlui contrat de l&'jvî, la Compagnie allemande a. le droit d'établir sur le Tigre et PEuplirate dos services de steamers transportant des ouvriers et du matériel de construction. En 1912, elle a traité avec la Coniivagnie Lynch pour opérer ses transports. Il faut aujourd'hui que la nouvelle- compagnie an-•go turoo-alilemande s'entende avec le Bagdad et avec les intérêts de la Lynch. Nouveaux combats en Albanie ^ Vienne, 9. — Les combats1 contimiuent dans l'Albanie méridionale : d'après des nouvelles de Valona, les troupes grecques ont occu-p-i quantité de villages. A Mi'ric, les soldats grecs ont arrêté un certain nombre d'hommes et les ont emmenés à Arzebo-Castro. Le village d'Olie a >é(té bombardé pendant 4- heures par les troupes grecques; plusieurs des combattants ont été tués ou blessés ; les autres se sont enfuis. Los réformes arméniennes Constantinople, 9. — L'accord définitif ! relatif aux réformes arméniennes a été ob- : tenu à la suite d'une communication du ; chargi d'affaires de Russie, suivant lia- j quelle le gouvernement russe est, en prin- ' cupe, pleinement d'accord avec la Porte. j ^ La Porte prévient les ambassades quelle ! s'adressera aux puissances (pour que celles-ci lui désignent une liste de candidats pris dans les Etats neutres pour les postes de deux inspecteurs généraux, un pour chaque zone dos vilayets arméniens. i Après réception de cette liste, dans la- ! quef.lo la Porte fera son choix, elle com- : miinjquera •cifi;-j|e.lkinônt aux puissances 1 ensemble des réformes, et elle amionce-ra probablement, simultanément, la nomi- ' nation des inspecteurs généraux. Ls. noiivelio oL'iîance balkanique Vienne, 10. — Commentant la nouvelle suivant laquelle une alliance serait inces- 1 samment conclue entre la Roumanie, la Serbie et la Grèce, sous les auspices de la 1 Russie, la SouveUè Presse Libre écrit : . « Une telle alliance serait inquiétante pour deux raisons. Ce serait d'abord une 1 menace pour la Bulgarie et la Turquie. Ces ! deux pays devraient ou bien se soumettre j définitivement à la paix de Bucharest et i abandonner toute idée de la faire reviser, i ou ibien se poser en ennemis déclarés d'une j telle alliance. D'autre part la répartition des forces en Europe pourrait, du fait de ; cette alliance, subir une déviation. Une al- ' liance balkanique dépendante de la Rus- ' sie serait un accroissement des forces de la triple entente, accroissement que la tri- ! pie alliance pourrait difficilement admet- : tre. Les relations amicales avec la Turquie ! et la Bulgarie seraient un contre-poids in- ; suffisant de l'alliance entre la Roumanie, , la Grèce et la Serbie. Nous ne pouvons pas j d'ailleurs croire, ajoute le journal, que la : Roumanie est décidée à donner à sa poli- ' tiqu eextérieure une direction nouvelle si diamétralement opposée à la précédente. » Dans une interview par la Nouvelle Presse Libre, M. .lovanovitch, ministre de Serbie à Vienne, déclare prématuré le j bruit d'une nouvelle alliance balkanique j dans^ 'laquelle entrerait la Bulgarie. La i Serbie cependant fera tous ses efforts à ■ Sofia pour faciliter un rapprochement des i deux pays alliés de la Serbie. La Grèce et ! le Monténégro sont animés de la même j bonne volonté. Quant à la Roumanie, sa politique dans l'avenir sera telle qu'il sera i très facile à la Bulgarie de se joindre à, j l'alliance économique qui existe entre la ! Roumanie, la Grèce et la Serbie, dont le J seul 'but est de défendre les intérêts des peuples balkaniques. Lo séjour de M. Pasitc'h à Saint-Pétersbourg, continue M. Jovanovitch, ne changera nullement le désir du gouvernement serbe d'entretenir avec l'Autriche-Hongrie des relations d'excellent voisinage, Toutes les questions Laissées en suspens par suite de la crise récente seront bientôt solutionnées d'une façon pacifique. L'Ouvsrlure (ie Parlement à Londres Le disccur:! du. trôno. Londres, 10. — Voici, le texte du discours du trône lia à l'ouverture de la session du Parlement : M y lords et Messieurs, Mçà relations avec les puissances étrain>-gères continuent d'être amicales. C'est pour moi un grand plaisir de constater qu'il me sera possible d'aller, dans ua prochain avenir, faire, avec la racine, une visite au Président de Içl F« pu^hquè fra.:;ea4$e e!j C;\io a.'Jrs l'occasion du 'uuuuy un témoignage des cordiales relations qui'existent entre nos deuxi pays. -Mon gouvernement s'est concerté aivov les autres (puissances au sun'et de la solution de la question de l'AIbunie et des îlÇ'S de la mer Egée, en vpe de mettre pn pVa-tiqae les résolutions a^opté,^'Parles puissances au eaur ., ;ie i* •ouniérènt.e tenue l'an r ^ Lqndres par les ambassadeurs, '«■j'espère me ces échanges de vues contribueront aiu maintien de la paix dan© le Bud-cst de l'Eur ;pe. f'.': (^TI1pii:-sion internationale de contrô-le_ instituée en Albanie a pris des mesùv?^ ^ afin d'-'j'.a.;;!:. l'ordre c-t la et "à" ! l'arrivée- du nouveau ^e 's. tri s sur i q-J'un grâhd y.as a^fti'it e.u'eè qu,i corn- i coi"lie t^i.abliQsemeù;. d'untj administration ' ( •ît:;,b\e stable ^ans "le paya en ques- Je suis heureux de pouvoir dire que les | négociations que j'ai entreprises à la fois i avec le gouvernement allemand et avoc le! go u vern'em eii t ottoman concernant des ma-1 tières d'importance pour les intérêts com- ' mcrciaux et industriels de l'Angleterre en Mésopotamie sont très près de recevoir une s .utiou satisfaisante. Des questions depuis longtemps pendantes avec ï'Empire turc en ce qui concerne les régions limitrophes du .golfe Persique paraissent également près d'aboutir à un arrangement amical. J'éprouve une grande satisfaction à constater que la conférence internationale touchant la sécurité humaine sur l§a mers qui s'est réunie récemment à Londres, à l'invitation de mon gouvernemeait, a eu pour résultat la signature d'une .convention importante qui, je l'espère, contribuera beau- . coiuip à la protection de la vis humaine principalement sur les paquebots de l'Océan transportant dés passagers. • On vous pro- | sentera un projet me permettant de rem-plir les obligations imposées par cette convention.Je regrette que dans mon Empire de l'Inde la cessation, trop tôt .survenue, l'automne dernier, des pluies de saison, ait fait du tort aux récoltes agricoles sur de vastes espaces. La superficie qui a subi une sécheresse exceptionnelle est heureusement restreinte.et dans ces.districts, mes fonctionnaires ont pris des mesures pour porter secours à la population victime du fléau. Mpssiejurs de la Chambre des Communes, Le budget pour l'exercice de l'année prochaine vous sera soumis en temps voulu. Myldrds et Messieurs, Les mesures au sujet desquelles il y a eu des divergences de vues à la session dernière entre les deux Chambrés, seront de nouveau soumises à votre examen. Je regrette que ies efforts qui ont été faits pour arriver à une solution à l'amiable des problèmes se rattachant au gouvernement de l'Irlande, n'aient pas été, jusqu'ici, couronnés de succès dans une question qui provoque si vivement les espérances et les craintes de tant de mes ! sujets et qui, à moins qu'on ne la traite maintenant avec- circonspection et dans un esprit de concessions mutuelles, menace de créer, à l'avenir, de graves difficuités.C'est mon désir le plus sincère que la volonté et la coopération des hommes de tous les partis et de toutes les confessions puissent remédier aux dissensions et servir de base à un règlement durable. Des projets vous seront soumis pour reconstituer la Seconde Chambre. La commission royale, oui a été nommée pour faire une enquête sur les retards dans i'administration de la justice et dans la. division du Ban du Roi, a maintenant fait son rapport. 'Des projets vous seront soumis en Vue de mettre à exécution certaines ces recommandations' qui demandent le concours du Parlement. L'examen d'autres recommandations qui j ]. ou vont être effectuées: oar \;oie adminis- 1 traliye. est déjlà. bien avancé. On vous j j,résentera un "projet élaboré après un échange de vues avec les gouverfrémeats • du Dominion jouissant de rautonomie, le- j quel a trait à la nationalité britannique j et étalait nuo naturalisation impériale. j Vous serez saisis d'un nrojet tendant à j autoriser l'émission d'emprunts pour des [ pr&ts aux gouvernements des. protectorats j de l'Afrique orientale afin de leur permet- ; tre d'exécuter certains travaux publics dont • le besoin est urgent pour un meilleur développement de leurs territoires. On vous présentera aussi des mesures concernant l'habitation des populations industrielles et agricoles, en vue de réaliser des propositions annoncées dans la dernière session, la modification'de la loi concernant le traitement et la punition dés jeunes délinquants et l'anié'.ioi ation, sur d'autres points encore, de l'administration de 10 justice et, si o<n en a le temps et l'occasion. des projets ayant trait à d'autres réformes sociale?.. Je demande humblement pour vos travaux concernant ces questions et toutes les autres, la bénédiction du Dieu tout puissant.ena»1 —5*— «sa» ■ -—M» O g—. Paris, 10. — La Clhambre a adopté une proposition tendant à modifier la loi du 12 mars 1900, ayant pour objet de réprimer les abus en matière de vente à crédit des valeurs boursières. ~¥r Londres, 10. — L'ouverture du Parlement s'est effectuée par un temps magnifique. Le Roi est allé en grande tenue, avec la Reine, du palais de Buckingbani au Parlement. Il a lu le discours du trône d'une voix claire et sonore. M. Roche, libéral, propose une adresse en réponse au discours du Trône. Il déclare qu'on peut se réjouir de la continuation des relations pacifiques entre l'Angleterre et les autres puissances. Un. écho des mêmes sentiments est venu récemment du 'Reichstag allemand. (Applaudissements).M. Boche salue dans la visite des souverains anglais en îVrance un nouvel effort pour cimetnter les bonnes relations existant avec la France, relations qui ont supporté l'épreuve d'une époque troublée. L'orateur .félicite Sir Edward Grey pour les succès' qu'ont rencontrés ses efforts dans les questions balkaniques et exprime l'espoir nue de ministre pourra utiliser ses talents à amener l'Europe à moins ressembler à un camp armé. M. Eev.art, libéral, aoprouvant la PFO* position de M. Roche, exprime 7a, satisfaction de la prochaine visit.^du Roi en France et des 1 dations cordiales qui existent entre VApglctero) et la France. Tokio, 10. — La nouvelle du rejet de la motion, de défiance contre le gou.ve.rnc-ment a été immédiatement communiquée è, la foule qui attendait au dehors. Jsa voule 0 alors tenté d'enfoncer les portes du Parlement. L'agitation ^ âugr'cnenté vers la soirée. Des t* en civil circulent dans ' "s VVn > fteur essayer de prévenir les rixes qui pourraient éclater pendant la nuit. En Belgique Çhsttcbrç Ce qui devait se nvoâvdrs est arrivé. •On cr.iumence i\ désintéresser de l'in-iorpeilfliion coloniale et Mi Van Càuwe-j laort a poursuivi son discours, commencé 11 y a quinze jours, au milieu de l'indif-| lérence générale. Il n v avait qu'un petit i nombre de députés présents. Personne d&P& , la tribune royale, pas un sénateur «ans i la grande loge sénatoriale, aucun diplomate.i Par çor»tvo, dans les tribunes réservées, les dames étaient encore nombreuses, mais il y avait peu de représentants du sexe viril. Ml Van Cauwelaert parle d'abondance, mais le sujet a paru vieux-jeu et il ne l'a pas rajeuni: Âprès l'apologie des missioimaires faite par M. de Broqueville, celle de M. Van Cauwelaert a paru du réchauffé. Bref, la façon dont on discute à la Chambre les affaires sérieuses lasse, fatigue, tout le monde et l'on arrive ainsi à disqualifier le régime parlementaire. ^ Et dire qu'avant l'interpellation Brunet deux -autres avaient été annoncées — ce qui est un com-blc ! — et doivent toujours être continuées. L'une, de M. Royers, vise les travaux maritimes d'Anvers, l'autre, de iM. Galopin, s'occupe de la révocation de «M. iRenier, président de la Fédération des associations des nia'chinistes et chauffeurs de Belgique, Quand les reprendra-t-on ? Et quand viendront les autres... Après La session 1913-40114... Du train dont ça marche, il pourrait parfaitement en être ainsi. Ko» parlomontaircs M. Paul Hymans, comolètenient débarrassé de la grippe qui l'avait condamné la semaine dernière, à garder ses appartements, assistait à la séance de la Chambre de mardi. Par contre, MM. de Broqueville et Le-vie, toujours grippés, ne s'étaient pas rendus au Palais de la Nation. Il en était de même de M. Buisset et de plusieurs autres représentants atteints par l'infiuenza. L'ordre du jour La Chambre reprendra le projet de loi scolaire aujourd'hui, au second vote, puis s'occupera, quand la loi Poullet aura été votée, de l'institution d'une société nationale des habitations et logements à bon marché et, en second lieu, de la limitation de la journée du travail des machinistes d'extraction dans les charbonnages Et les budgets ? ? Actuellement, sept budgets sont rappor-tes, ainsi que les trois du Congo u métropolitain, voies et moyens, recettes et dépenses... Cela nous en fait dix. Il est question de les examiner le matin, ce qui condamnera la Chambre à un nouveau surmenage. Depuis la session extraordinaire de 1912, 11 a-t-elle pas en quelque sorte siégé en permanence.P. S. Il résulte d'une déclaration faite par M. Schollaert à la fin de la séance de mardi, que la discussion du projet sur les habitations ouvrières débutera au-jourd'hui. après l'adoption de la loi scolaire au premier vote. Le second à huitaine. Comme il n'y a plus aue 33 séances avant les élections, on va mettre les bouchées doubles... La question des langues Le meeting d'Anvers, où l'on a de nouveau hué et conspué- MM. Poullet, Woeste i et Nobejs, en déclarant qu'il fallait les je- ! ter par-dessus bord, aura-t-il ouvert les ' yeux au gouvernement et ne déposera-t-il, au second vote, aucun amendement concernant la question des langues ? Nous 11e tarderons pas à être fixés. Dans tous les cas, ce meeting ouvrira les yeux à tous 1rs Flamands raisonnables et les détachera complètement de la bande flamingante plus décidée que jamais à déchirer le pays. P. S. — La discussion du projet, scolaire au second vote ne -pourra débuter que dans huit 'jours. C'est ce qui résulte d'une déclaration formelle de M. Schollaert. D'ici là, le gouvernement et les flamingants s'entend ront-ils ? Méfions-nous. Cependant, à la séance de la Chambre on a pu se rendre cômpte de l'impopularité de M. Van 'Cauwelaert à Droite. Quatre droitiers seulement ont applaudi son discours. Quatre ! Ça ne mangue pas d'éloquence. Echange de témoins A la suite, des incidents du Conseil communal de Bruxelles, un échange de témoins s'est produit entre le docteur Dopage et M. Maurice Lemonnier. Lés témoins de M. Depagesont MM. Armand Anspach et commandant Duvreucq et ceux de M. Lemonnier, MM. F&'on et Lo-rand. Les témoins auront une entrevue ce matin. Budget du Travail La section centrale du budget du Travail et de l'Industrie s'est réunie et a adopté le rapport de M. De Liodekerke. Les importantes questions qui sont de son ressort seront traitées pendant, la discussion des projets de portée, sociale. Cependant, le rapport s'occupe des voyages des fonctionnaires, du nombre insuffisant des inspecteurs du travail, des subsides aux associations de chômage, des premiers résultats de la loi sur la pension des mineurs, etc. Les candsdats ïîbêraux à. Tournai M. le député Asou se retirant de la vie parlementaire, la première candidature de député do Tournai avait été offerte à M. Paul-Emile Janson, avocat, à Bruxelles. Ce dernier ayant accepté cette candidature, une antre candidature, celle de M. Roger, ancien député avait été présentée ï un poil a donc eu lieu à l'Union, libérale progressiste de l'arrOndissexQçj>t de Tournai. M. P.-E. Janson. W candidat élu, a recueilli 724 suffrages, et M. Roger, 620. U y a eu 1,400 votants. Les Selges en Perse Le gouvernement persan vient de décida de confier également aux Belges la ^organisation du clétpartement des travaux publics.A cet effet, 80 <\ 1GÔ ingénieurs belgeà, sortis de nos «iverses Universités, .seront engagea incessamment par le gouvernement persan. La vianilc argentine à. '4*armée Un député a demandé au. «ninistre de la guerre s'il est exact qu$ eelui-ei as conclu un contrat qui m^Ura* en mai prochain, 503.000 kilQ^yaAPAV-.ÇS de viandes argentines à la fU^p,:'-âtioii de la boucherie militaire d'Angers, Le ministre a répondu «que le contrat en question, qui a été conclu avec une société à permis de réaliser une économie de 1W.2ÔO francs, relativement au prix qu'il aurait fallu payér ipour du bétail indig.'iic, t oui en assurant à l'armée des conserves provenant de bê.tes jeunes, en bon état de santé et répondant très «bien à leur destination. Le retour ac fT « Eïisabethviile » La malle congolaise Elisabclhville est rentrée hier matin, à 11 heures, au port d'Anvers. Il y avait à bord 88 passagère, dont -42 de première classe. Parmi eux on remarquait M. Delattre du Bosco, juge de (première instance à Borna, et le docteur Escherich, qui vient de diriger une mission d'exploration au Cameroun. La malle ramenait également le corps du capitaine Cassart. La traversée a été excellente. Les rentrants signalent qu'à Borna 011 a instauré depuis 1914 pour le personnel de l'Etat, la journée de 8 heures de travail au mécontentement des agents qui ont de plus la perspective de devoir rester G mois ou un an de plus que ne 1: comportait leur engagement. La crise du caoutchouq sévit toujours dans toute son intensité et les affaires en souffrent beaucoup. ÉCHOS ephemeride Les jardins fument ; on brille les plantes sèches, les rameaux coupés ; une bonne odeur de foyer compaijnard, de tisane et de résine pénètre nos narines. ■Fermez les yeux et c'est, sous le volant à liteaux blancs et bleus, le grand feu entre j les chenets noirs, devant là laque de fonte ! où Von voit en relief la Fuite en Egypte, ! avec la crémaillère qui a, les dents du diable.Fermez les yeux, et c'est la vieille mère daiis son fauteuil aux grands bras ; le rouet qui tourne, tourne ; le chat tout en rond ; le jambon qui a aussi son pârfum de bois biUlé et qui pend à la solive du plafond, avec le « bacon » de lard brun et le chapelet de saucisses. Il y a sur la cheminée un crucifix de cuivre, tout usé par la cendre et le vinaigre qui servent à le polir le samedi ; il y a deux plats à fleurs bleues et rouges, et, plus haut, à sa bandoulière, le frtsil du grand-grand-père, le fiisil sacré qui tua des « Kaiserlichs ». Il y a aussi la bouilloire à pieds qui chante du nez et le grillon dont la voix est le hoquet d'une fée grande comme le petit doigt. Fermons les yeux et buvons cette odeur bleue. Pourtant les agents méchants dtessent des procès-verbaux aux gens qui font fumer les jardins de février. Les agents ne sentent pas la fumée ; ils ne font que la voir. Ils ve ferment les yeux qu epour dormir et non pour rcvcK Compère GuillerL 000 J^es derniers des Médicis. Nous avons signalé, il y a quelques jours, la mort, à Lhospice de la Grande-Aumône, à Mons, d'une dame Eugénie Lo-rette, veuve de Célestin Médicis, qui fut cordonnier de son état et suisse à l'église • Sainte-Wa.udru, et descendait en dreite ligne de l'illustre famille florentine. On pouvait supposer que ce cordonnier était le dernier des Médicis qui eussent vécu dans notre pays. Il parait qu'il en est d'autres encore. Notre confrère Le Soir a reçu une lettre d'une Mme veuve de Bruyne, habitant une région industrielle du Hainaut et dont le nom de jeune fille est Marie de Médicis, tout simplement... Quel Ilubens du pays Noir aura célébré son mariage en une suite de tableaux somptueux comme ceux qu'on admire au Lou-vr^ ? Le père de Marie de Médicis, Pierre, fut commissaire de police à La Louvière. En cherchant bien dans les environs de Mons, à Wasmes notamment, 011 trouverait d'autres descendants des Médicis, parents du suisse de Sainte-W:audru. Un François Médicis était, en 18G0, commissaire de police à Wasmes. Us sont donc tous commissaires de police dans cette famille. De qui tiennent-ils cette vocation ? De Laurent le Magnifique ju de la sombre Catherine ? 00 o 0'est la danse nouvelle. Il faut que la docilité des danseurs soit fcxtréme. Leur patience est exercée sans relâche. On propose à, chaque instant de nouveaux probèmes à leur agilité. Voici quelques semaines encore, on passait pour un maître lorsqu'on savait danser avec élégance et diversité le tango, la i maxixe et la très-moutarde. Ces temps sont loin. La mode a changé, j que chacun doit connaître. Telles sont les » décisions dernières de l'académie des maî- j très de danse. Deux danses ont reçu son approbation : la furlana et le ta-tao. La furlana est une danse italienne. On nous rassure en nous disant qu'elle ressemble un peu à la maxixe, O11 l'apprendra donc sans trop de mal. Mais le ta-tao, c'est une tout autre affaire.Le ta-tao nous vient tout simplement de Chine. Son caractère est tout au moins original. Il y a six figures. La première s'appelle « Ta-Tao », ce qui signifie, paraît-il, la cadencée ; puis vient « Hô-ang », le P'hé-nix ; puis la figure essentielle, la Vague : « Ta-ou-hiew-tché ». Dans cette figure, les danseurs doivent reproduire le mouvement des eaux agitées par 1111 doux zéphire... Les danseurs déjà s'étaient ingéniés à imiter les mouvements de l'ours, du dindon, de l'écrevisse, du poisson, de l'autruche... on leur propose ù présent d'imiter les éléments, l'onde et la vague. Il est vrai que c'est pour se divertir qu'ils dansent. Plaignons-les. 000 J es costumes 'du carnaval. Voici quelques indications susceptibles de vous renseigner sur ce que seront les travestis de cette année. La mode 1830 servira beaucoup à constituer les costumes les plus en faveur, et l'on verra de jolis travestis, habillés de cachemire, de grenadine, d'organdi \ fleurettes, de taffetas, de velours et de 'noire, dans les nuances : un peu effacées de l'époque On verra aussi des robes à crinoline aux volants encombrants de tarlatane et d'organdi, aux teintes vives et éclatantes, rouge ponceau, carmélite, héliotrope. Mais les plus amusants travestis seront inspirés par les événements de l'année. Il y aura, la Joconde, le collier de perles, le Pôle Sud, la Suffragette, the looping the loop de l'aviateur Pégoud, le Tanjro, joli costume argentin, le cubisme, gentille fantaisie renouvelée des arlequinades, la Très moutarde, la Folie qui personnifie tous les enjouements du jour, etc., etc. 00 o T e prix des essences. On croit communément que l'essence de roses, dont le prix est d'environ 3.000 francs le kilogramme, est le parfum le plus cher qui existe. On est cependant loin de la vérité, car la plupart des autres essences de fleurs coûtent au contraire davantage.C'est ainsi que l'essence de réséda re- . vient à 37,500 francs le kilogramme. Il faut [ pour obtenir un kilogramme de cette essence, traiter 23.(XX) kilogrammes de fleurs. L'es.sence de violettes revient à près de 100.000 francs le Kilogramme. Il faut traiter pour obtenir un kilogramme d'essence de violettes, 33.000 kilogrammes de fleurs. Pour acquérir son véritable parfum, l'essence de violettes doit être distillée dans l'alcool à la dose de l/GO.OOO à 1/110.000. 000 J^es ambidextres à l'école. En 1911, à Berlin, un médecin des écoles a composé une statistique sur l'usage de la main gauche, parmi la jeunesse scor iaire de la capitale allemande. Sur les X;30.C<)0 enfants qui fréquentent les écoles de Berlin, il y en avait plus de 9.000 qui se servaient de la main gauche. Le médecin 1 en question recommandait la création d'écoles réservées aux enfants de cette catégorie. Mais on s'est efforcé de rendre ambidextres les enfants qui se servaient uniquement de leur main droite. On a fait des expériences sur 1,497 garçons et 1.114 fillettes. Le résultat n'a pas été brillant. On a pu constater que la main gauche, tout en étant une auxiliaire précieuse pour la droite, ne pourrait jamais remplacer celle-ci. On a observé aussi que l'écriture des enfants qui jusqu'alors se servaient uniquement de leur droite, est devenue beaucoup plus mauvaise depuis qu'on leur a demandé aussi de se servir, dans ce but, de la gauche. Conclusion , tirée par un inspecteur de l'enseignement primaire berlinois : l'exercice avec la main gauche constitue une perte de temps, rien de plus. 000 ; m ant le juge de paix : Le prévenu. — Je n'étais pas ivre, monsieur le juge ! J'étais seulement pris de boisson. Le juge. — Ah ! c'est différent ! J'allais vous condamner à cinq francs d'amende. Maintenant, ce sera cent sous Chronique locale LA JOURNEE Mercredi 11 février, 42e jour de l'année. St-Adolphe. Lever du soleil 7M, coucher 16.50. Lever de la lune 18.05, coucher 7.32. EXPOSITIONS Salle du «Journal de Liège». — De 10 à 1 et de 2 à 6 h., exposition des œuvres de Mme Marie Molilor, peintre, et de M. E. de Breemacker, sculptcurt visible jusqu'au 17 février inclus. Au Cercle des Beaux-Arts, boulevard do la Sauyenière. — De 10 à I et de 2 à 6 h., exposition des œuvres de M. Lucien Frank, visible jusqu'au 19 février inclus, CONFERENCES Salle Académique de l'Université!. — A 8 1/2 h., conférence par M. A. Gravis ; sujet .- L'éthologie végétale 'projections liimi-lieuses).THEATRES Théâtre du Gymnase. — AS 1J2 h.} gala de Comédie Française, Le Cid. Pavillon de Flore. — A 8 h., Titiiie est bizde,revue. MUSICS-HALLS ET CINEMAS Cinéma Royal (Régina). — Music-Hall-cinéma. Spectacle permanent. Cinéma Pathé. — Tous les soirs à huit heures, cinématographe:; les jeudi et dimanche, matinée à 3 heures. REUNIONS ET FETES DIVERSES Palais de Glace. — Patinage sur glace de 10 à 12.1/2, de 14 1/2 à 18 1)2, de 20 à 23 1/2 heures. Académie de Musique, r— A 8 h., audition des élèves. ACCIDENT MORTEL EW GARE DE ViVEGNSS Hier, vers 2 1/2 heures, un ouvrier chargeur, nommé Joseph François, âgé de 47 ans, était occupé à la gare de Vivegnis, au déchargement d'un wagon. U était debout dans le wagon dont il déchargeait le trop ploin dans .un autre qui faisait partie d'une rame voisine et parallèle. L'opération était près d'être terminée, quand arriva un train d'une douzaine de wagons sur la voie où se trouvait l'ouvrier. La manoeuvre s'exécuta, mais le train de wagons ne s'arrêta pas à temps et vint buter contre le wagon que l'on déchargeait. Le choc renversa François qui fut jeté à bas du wagon et vint tomber entre les rails. Un des véhicules avança et broya les deux jambes du malheureux ouvrier qui perdit connaissance. De la g are des secours arrivèrent et le pauvre homme fut transporté à l'infirmerie où le docteur van t'Hof vint lui donner ses soins. Le praticien constata l'état très grave de la victime, dont il ordonna le transfert à l'Hôpital de Bavière. Malgré tous les soins reçus, François y, est mort dans l'après-midi. Le pauvre homme laisse une veuve et cinq enfants. Notre heure de musique a obtenu hier uin succès considérable. Elle s'est déroulée dans le joli cadre que forme l'exposition des œuvres de Mme Marie Moli-tor et de M. De Breemaecker, et avait attiré un ipublic extraordinairement nombreux et élégant. Programme de choix, interprètes de talent, composant le plus ravissant et le pluis charmant trio qui se puisse voir. Trois jeunes filles, Mlles Clédina, Le-jeune et Renson, nous prêtaient leur gracieux et si aimable concours. Elles furent délicieuses d'entrain et de jeunesse et leur apparition sur notre coquette scène fut, tour ià tour, saluée par de chaleureux ap-; plaudissements. Il y avait dans la sal'le, au milieu de toutes ces fleurs, si vivantes, toutes vibrantes de couleurs, accrochées à notre cimaise, de ces jolies et fines sculptures, une atmosphère de fraîcheur et de charme qui enchanta tout l'auditoire. Et l'on fit fête à l'aimable et juvénile trio qui, durant une heure, apporta aux amis du « Vieux Journal », sensations artistiques et joies souriantes. Le temps. — La lune de cette nuit était éclatante, éblouissante. La lune comme un poing sur un œil, a dit à peu près un poète. Et le changement de temps annoncé par les prop'hètes ne s'est manifesté que par un nouvel adoucissement de l'air. Les jardiniers sont à la fois heureux et effrayés. Ils travaillent et ils ont peur, car. ' on voit partout du vert aux bourgeons.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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