Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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20 februari 1914
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s.n. 1914, 20 Februari. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j09x512/
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Vendredi 20 Février 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Vendredi 20 Février 1914. JOURNAL DE LIÈGE FEUhLLE POLITIQUE, LITTERÂiBÊ ET CIWERCIALE. - FONDÉE £N 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAUVEMÉRE, 25 V salle au § JOURNAL DE LIEGE Expirais (Ernes I de ®me Marie MOLITOR | peintre g ET © M. Eug. Se BREIAECKER sculpteur & A BRUXELLES Cette expt-sition sera ouverte tous ^ les jouni de 10 heures à 1 heure et g>, iir ; ;• ,, iieures du soir, jusqu'au ® 22 février inclus. © £<NVnES L2BRE | ÉTRANGER EliAïîpE .'impôt sur Se revenu au Sénat Paris, 19. -- Le Sénat entend aujour-lui -VI. Gaill* iux sur le projet d'impôt sur reyenu. J. Cailiatfx: expose les difficultés finan-res auxquelles le gouvernement propose remédier dar l'impôt sur le capital et ipôt su*.- le revenu. .o ininfe.tx4- estime que '.renforcer les confiions actuelies ne permettrait pas de : reVer les p-tits contribuables. i. Caili.aux conteste que la richesse ac-se suit «axée à l'excès en France. Il est u: possible, dit-il, de demander au capi-'de u >uvelles ressources. Le ministre Uic qi ic le gouvernement ne peut acier qu un véritable impôt sur le capital an iin.pôt sur les différentes sources de enus. I. Cai'Iaix deifend l'impôt sur les 'béné-s agricoles. " i [. 'Caillaa:-; fait observer que lors de la . ; ie vitieole. les vignerons acceptèrent de larer leur récolte. i I. UounKii-gue, interrompant, ajoute : Ce écEuivact pour eux à déclarer leurs re- c i' s. (Exc lamations sur les bancs <le la i nmissior. Murmure» sur divers bancs), < 1. Caillaux, passant à la question des i-ètkes commerciaux, estime que la com-xir.à actuelle du commerce rend imposée l'étjabliissieïnent ou l,a. révision des 1 'f.v de patente et conclut donc que la Vacation est nécessaire. l>: sujet do l'impôt complémentaire le € ji'stre dit qu'il faudra des garanties t r éviter- la -fraude • sur 1&» valeurs mo-, ères.» S [ tS&ûllaux déclare eue le gouvernement t aiï3 € vote des deux premiers titrés du { •jet de la commission, oien que celui-ci £ morte de sérieuses retouches. Mais le c îi'stre estime indispensable le vote d'un <j end'eme.ît traçant le cadre de la réforme, ci lemande donc que les deux premiers ti-i, une fois votés, on poursuive la ré- p ne. cf [. Ayrnond, rapporteur, dit : J'ai dé- t ré que nous étions prêts à la poursuivre. ]., fi. Caillaux reprend : Tout de suite. J'ai {> e texte nécessaire. (Mouvements divers). Ine suspension de séance est alors or- ^ mée, pendant laquelle les sénateurs com- g atent vivement Je fait que M. Caillaux £ nt de se rallier solennellement aux vues c la commission, et de M. Ribot. \ e nains sénateurs de «rauche, notamment Pelletan, ne dissimulent pas leur mé- f tentement. s es sénateurs du centre soulignent ce „ ils appellent la capitulation. du minis- !j la reprise de la séance, M. Caillaux j. lare ; Le gouverhement vous demande Ihorer ajiX lignes essentielles des réfor-, qu'il -i tracées. 11 demande que le Sé-, après iivoir voté les deux premiers ti-dg la tMe&pQ, . poursuive l'étude du ant île cette réforme en s'engageant à ^ ir l'impôt cédulaire sur les diverses ca- t' iries de revenus, et l'impôt complet p nt lu déclaration obligatoire, qui ne c rrait Être éliminée qu'autant que, par C i&yes mesures, on parvienne "à connaî- 1' ievertu vrai. t . Caillaux rappelle que le cabinet a Y seiité au Parlement un plan financier r. portant 1 impôt sur le capital et l'im- F sur le revenu. " ? principe de ces impôts n'a pas été 1 battu ià la tribune du Sénat. Nous com- s ions pour obtenir le vote de l'impôt s le revenu. Il peut et doit procurer au ^ get 150 millions à partir de 1-916, s'il est t: ; cette année. * impôt sur le capital, de son côté, pro- îra au moins 160 millions dés l'an- e prochaine. Le ministre supplie le Sénat s cepter les lignes essentielles d'une iide réforme, qui doit être réalisée très j Caillaux conclut en invitant les ré- P licains à tenir la (promesse faite à la ocratie. (Vifs applaudissements à gau- . Ribot déclare qu'il n'est pas en dé- :ord avec le ministre sur le plan de la n rme de nos impôts directs, mais il fait c Iques réserves de détail et estime qu'il v .urait grand inconvénient politique à loir le l'aire en même temps, Nous vou- F -|jt M. Ribot, qu'on aboutisse en ce n 'concerne l'impôt foncier et la valeur d ijjière. 1' . Ribot demande si le ministre lie l'é- d isse tuent des deux cédules au vote des d k premières parties de la réforme ? n . Caillaux répond : Lorsque les deux niers titres auront été votés, le gou- 1; îement demandera au Sénat de conti- a f, L . ïttfoot reproche au ministre de. ne pas t ser à la commission le temps de discu- d le texte et de lui poser une sorte d'ul- e itum. Il reproche à M. Caillaux d'avoir lé de l'incorporation de l'impôt sur le t imj dans le budget. Vous ne ferez pas A (lit-il, ce serait une véritable violence. h tant a trop conscience de son droit et q a vltbarté pour déférer à pareille me- t (\7Ii1a applaudissements,*. D'ailleurs la d nbrtV eHe-mêane a demandé qu'on sein- n la réforme fiscale. Gardez votre liberté, il. Ribot, nous garderons lu nôtre. b Ribot 'rappelle sa proi)osition relative q taxes; .sù.oÂ^:s )ra'es- Vn'°"s sommes très a téés à vous a-'der, dit-il à M. Caillaux, ■ T"sse.2-''lous liberté d'examiner. a ; enverrons à la Chambre les deux pre- a s titres; et nous continuerons l'examen o . referme. Pas de politique de tout ou | (Apipfâudifssement's,*. discussion générale c,ose- „ irgence esf. déclarée. I La suite de la discussion est renvoyée à une autre séance. | Séance levée. Le u Temps » et la loi scolaire beigo Paris, 19. — Le Temps, commentant le vote de la Chambre belge relatif à .la loi scolaire, relève la victoire remportée par. les flamingants dans la question de la langue d'enseignement. Le Tcvips ajoute : « Le vote de la Chambre ne marque pas la fin de la lutte scolaire puisque le projet doit maintenant être renvoyé au Sénat où les gauches entendent le combattre avec la même vigueur, mais la majorité catholique au Sénat étant plus forte encore qu'à la Chambre, l'issue de cette lutte n'est pas douteuse. Le but des gauches en la soutenant, est d'atteindre la période électorale du mois de mai afin que les élections législatives se fassent sous l'impression directe de cette loi scolaire établie au profit de l'enseignement libre confessionnel en opposition avec l'esprit d'e la Constitution. » Le prince de Wied a Paris Paris, 19. — Le prince de VVied est ar- \ rivé à 5 h. 40 ce mâtin, à Paris. Il a fait visite à 10 heures du matin à l'ambassadeur d'Allemagne. Le prince s est rendu à II heures du matin, au ministère des affaires étrangères où il s'est entretenu pendant une demi-heure ovec M. Doumergue. Le prince de Wied a rendu visite ensuite au Président de la République qui l'a retenu à déjeuner. M. Gaston Doumergue assistait au déjeuner. Le prince de Wied doit rendre visite cet après-midi aux présidents des deux Chambres et aux ambassadeurs accrédités aunes du gouvernement de la République. Il prendra le thé à \ h. o(J chez rinjbassa- J irice d'Allemagne et quittera Paris dans : la soirée pour Neuwied. I ALLEMAGNE Procès d3 hauta trahison Leipzig, 1CJ. — Les débats du. procès in- : tenté à l'enlployé de commerce Schnitzler Et au commerçant Kossler domicilié à Cologne, ont commencé aujourd'hui devant le tribunal de l'Empire. Schnitzler qui était employé dans une 'abrique d'explosifs à Cologne, est accusé le s'être approprié d'es documents et de les noir transmis, dans un but de trahison, à in bureau de renseignement dirigé par des ) itrangers. Kossler. ami de Schnitzler, se serait ren-lu coupable en .no portant pas à la con-îaissance- des autorités le crime que »chi:iteler avait l'intention de commettre. , ANGLETERRE .os Angrl&ie achètent des locomotives allemandes Londres, ï& -t- Les chemins de fer sont n ce moment une source de grosses émo-ions en Angleterre. Il. v a qualQp-ie&.Jpnrs, ce fut un toUe énéral ici quand oft apprit qUe.J'a.iiminis-ration du Great Eastern Railway avait.dû ililer chercher un directeur général aux ;ta:s-Unis, faute d'hommes compétents en . fiande-Bre-tagne, d'après les déclarations iu président du conseil d'administration ; e 1 : .compagnie, lord Claude Hamilton. ; L'émotion causée par cette nouvelle n'est . as encore calmée, et voici qu'on annonce | ue la Compagnie South Eastern and Cha-itnm vient de comrnar.de)' dix (puissantes se émotives à la maison allemande Borsig, • e Tegel, nrès de Berlin. 1/ s compagnies de chemins de fer an-1 aises avaient a diverses reprises acheté ' es locemotivrs en Angleterre et en France. | 'r--.i la première fois1 que d-ss locomotives • .••nr.'.ruites en Allemagne sont importées en i rj.p.let.evre. . | On donne comme explication à cette m- j -action aux usages que les usines anglai- , :■* sont ne tu élément trop occupées pour ; ouvoir livrer rapidement les commandes | e ce genre, sans parler du prix plus avan- ; Lgeux qu'offrent les constructeurs alle-îar.ds.TUROXJTE La question dos lies Constantinople, 19. — La version sui- ■ :-.nte circule dans les milieux autorisés ot-j. >miain« au sujet de la question des îles. Les j our.parlers directs entre la Porte et la Grè- , e seraient abandonnés momentanément. ! n avait pen^é d'abord à la médiation de , Italie mais, par suite d'es divergences exis-uit entre les vues de la Porte et ce.les de Italie au sujet de l'évacuation du Dodéca- j èse, cette médiation a été abandonnée. La , ■urte accepterait la médiation Ue la Rou- j tarir- offerte déjà au début de la question, ,es pourparlers entre la Porte et la Gre- ô Braient commencés par la-Roumanie, aus-itôt qu'un terrain d'entente serait établi, i Vcnizelos et Djemal Pacha sa rencon-•eraie: t pour régler définitivement la ques- ( on des iles. , Actuellement, les pourparlers continuent arre la Porte et l'ambassade d'Italie au ksîet de l'évacuation du Dodécanèse. L'ambassadeur d'Angleterre a eu hier un .«n-r entretien avec le grand vizir au sujet es ' C' ':>rossions économiques demandées ar l'Italie dans la région d'Adalia. BUIGAKIE Procès sensationnel Sofia, 18. — C'est demain que doit com- j tencer le procès intenté aux membres du ibinel stambôulovfste qui a détenu le pou- j lûr de 1033 à lfX)3. ' ' Los inculpés fxjnt : le général de réserve 1 aie ho Petron, ex-président du conseil et dnistre des affaires étrangères ; M. Gou- \ eff, e\-présidemt du conseil et ministre de ■] intérieiw ; le général Savov, ex-ministre j la guerre ; M. Ghcnadiei'f, ex-mimstre e l'agriculture, et M. «Khalatchetf, ex-mi- J Istre des- chemins de fer. Ils sont accusés d'avoir porté atteinte à i Constitution et d'avoir causé un dom- à l'Etat pour leur profit personnel, 'affaire promet de devenir un procès montre, à en juger par le volumineux acte « 'accusation qui compte 700 pages in-folio < t cite six cents témoins. La plupart des quarante chefs d'accusa-ii sont dirigés contre le général Savov et i f. Ghenadieff. Le premier se trouverait surtout impli-i:é d.V,.3 de nombreuses affaires de fourni- ■ .ue; militaires, et l'on reproche au second < ivcrsîs concessions industrielles ou com- j icrciales. M; - V iudeff est accusé de s'être approprié s f secrets, de son ministère, ainsi ii'L,ne partie des a;-.très- fonds -confiés à son « dministration. La haute cour, qui doit iager cette triste * ffaire, qui tira ine depuis quatre années, été constituée ad hoc. Elle se compose e treize conseillers de la cour de cassa-on et de treize membres choisis parmi is présidents des cours d'appel et ceux des : •ibunaux départementaux, soit en tout ingt-six juges. Nouvelles de Sofia Sofia, 19. — Le gouvernement roumain a fait savoir au cabinet de «Sofia qu'il était prêt à nommer une Commission analogue à la commission bulgare pour l'étude d'un (pont sur le Danube destiné au raccordement des réseaux ferrés bulgaro-roumains. La question de l'autorisation du retour des Grecs de Thrace qui s'étaient enfuis sera réglée npirès Le» rétiahl tssement des rapports diplomatiques entre la Grèce et la Bulgarie. La Commission chargée de la liquidation des réquisitions de guerre a établi, contrairement aux prévisions, que la dette résultant de la réquisition ne deJpassera pas IcO millions. On avait cru jusqu'à présent que cette dette s'élèverait .à 250 millions. SUEDE Le nouveau cabinet devait les Chambres Stockholm, 19. — Devant les deux Chambres, le président du conseil a l'ait une déclaration au sujet des circonstances qui l'ont amené au pouvoir. Le nouveau cabinet n'a qu'un but : la solution rapide de la question de la défense nationale. Un nouveau projet va lètre immédiatement soumis au Parlement, et le -ministre supplie tous les partis de laisser de côté pour le moment les autres questions, si importantes et si .justifiées soient-elles. A la Chambre haute, la déclaration a été ■bien accueillie ; à la Chambre basse, les . socialistes ont 'bruyamment protesté. Au ■cours de la séance, le chef du cabinet a dit : « Connaissant l'esprit consciencieusement constitutionnel du souverain, le gouvernement est convaincu que le Roi n'a nullement agi et n'agira jamais contre l'esprit de la Constitution. » ETATS-U ISIS Intéressantes oicperacrjccs du Dr Alexis Carrei New-York, 18. — Un important rapport sur les expériences faites par le docteur Alexis Carrel, à l'aide du radiùm, à l'ins- i titut Rockefeller, a été lu hier soir à l'ins- : titut du radium d'Amérique. Selon le docteur Robert Abbe, qui com- ! mença il y a onze ans à employer le ra- ! dium dans le traitement du cancer, les ex- i périences du docteur Carrel apporteront des ' modifications radicales dans les méthodes ! d'application du traitement, parce qu'elles démontrent que les rayons beta considérés 1 jusqu'à présent comme dangereux et dont on a évité autant que possible le contact aux malades, ont sur le cancer une action plus rapide, plus grande que celle des rayons gamma en lesquels on a généralement confiance. : 1 Ces expériences du docteur Carrel ont été faites après que le docteur Abbe eut dé- 1 couvert un cas dans lequel le radium, au lieu de guérir le cancer, stimulait la croissance des cellules cancéreuses avec une eîïraya.nte rapidité. . < Les expériences < nî été faites sur dés Us-'! sus vivants, cultivés après «avoir été séparés du corps et conservés en vie pendant ' deux ans et demi par le docteur Carrel. Les portions de ces tissus qui furent ex- 1 posées aux rayons beta exclusivement per- ! • dirent rapidement de leur vitalité, tandis ( que ceux exposés aux rayons gamma ne : 1 subirent aucun changement. Le docteur Abbe présente un nouvel ap- ; pareil permettant d'isoler les différents ( rayon?. 11 a prédit que cette méthode met- . ' trait fin à la période de confusion qui rè- ' gne actuellement sur les propriétés des di- < vers rayons. ■ ' japon | ; Une onquete edîliante Tckio, 18. — L'enquête au sujet des scandales de la marine se poursuit activement. -Des officiers supérieurs et de hautes per- j sonnalités ont été interrogés. Pin atten- , 1 ckmt le verdict du conseil de guerre, l'ami- f rai Fujii et le capitaine Sawasaki ont été 1 relevés de leurs fonctions. Des perquisitions « sont, opérées dans de nombreuses localités c ie l'Empire. On assure que l'amiral Fujii < x été en relations compromettantes avec ( une importante maison britannique de . c constructions navales. j c L'accusation principale a trait à des c aots-de-vin à l'occasion de l'érection de la 1 station de télégraphie sans fil de Funa- ! oashi ; cette érection a été concédée à une j maison allemande qui a demandé 75.000 ; \ livres sterling, alors que la maison an- <• jlaise concurrente offrait de faire le mê- c ne travail pour 70.000 livres sterling. s Paris, 19. — Au cours de la discussion [j lu budget de l'intérieur, M. Lepine, ancien nvr'et de p.'lice, ayant demandé la suppression d'un certain nombre de sous-pré- -oi.i, a. été l'oJ'jet de diverses interruption? ioniques ou hostiles de la part des socia- Le ministre combat le projet de M. I.é-iine, qu'un autre député, M. Leroy-Beau-ieu, reprend au milieu du bruit. M. Leroy-Beaulieu, devant l'opposition de a Commission et du gouvernement, dépose in nouvel amendement tendant à la sup- t iression totale des sous-préfets. ' j1 Le ministre de l'intérieur combat égale- nent ce second amendement, qui est re- h moussé par 2S4 voix contre 2o8. s L'amendement Lépine, supprimant seu- n ement une partie des sous-préfets, est éga- c ement repoussé par 315 voix «ontre 163. d -A- v Paris, 19. — On mande de Bucharest au remps : L'avis que, dans une forme d'ail- eurs amicale, la Roumanie vient de don- n 1er à la Turquie, spécifie que tout passage ti le troupes turques en territoire bulgare d m vue d'une attaque contre la Grèce, se- n liait considéré par la Roumanie comme 1. ine violation du traité de Bucharest, c'est 1« ï dire comme un casus belli. p n Bue, 19. — Malgré le mauvais temps, les c Expériences du lancement de flèches incen- a liaires de M. Guerre ont eu lieu cet après- nidi, à Bue. t; M. Guerre, piloté par M. Duroye, sur un f. ippareil type militaire ,a làclié à 200 mè^- n res de hauteur trois flèches, dont une a p ionné de très bons résultats. o Le capitaine Sourdeau et plusieurs offi- r :iers assistaient à ces expériences. p * c Cologne, 19. — Essad pacha et la déléga- ion albanaise sont arrivés à Cologne dans n a matinée, venant de Rome. Ils partiront n iamedi pour Neuwied. q ■¥r i( Saint-Pétersbourg, 19. — La Gazette de h la Bourse annonce que la mission militaire allemande quittera prochainement Constantinople. Plusieurs officiers de cette mission sont déjà repartis oour l'Allemagne. -X- Sofia, 19. — La Haute Cour qui doit juger les ex-ministres stamboulovistes a ajourné ses séances à mercredi afin de permettre aux juges d'examiner le volumineux dossier et de se prononcer sur la non compiarution de l'un des accusés, le général Savoff. Billet Parisien ^ ^ j De notre correspondant particulier : j NO'us venons de passer des heures ter- j ribies ; pendant plusieurs jours, la vie mondaine ue la grande capitale a été suspendue. Dans les thés-tangos, où l'on i«3 danse plus que la «: furlana », la grave question était discutée avec achiamoment. Mais, au. fait, je m aperçois que comme le savetier de La Fontaine j'ai oublié tout simplement d'éclairer ma lanterne et île vous dire ce dont il s'agit : Allions-nous avoir ou ne pas avoir de bals de l'Opéra ? Toute la question était là. Avouez qu'elle était d'importance. Le 'bruit avait couru d'abord que : oui, puis un démenti était survenu et, enfin, Foil aflirmait à nouveau que voulant finir en beauté, la direction Messager-Broussan était décidée à donner au moins deux grands bals. Cruelles alternatives. Tous les messieurs à une cinquaîitaïhe d'années et tous les jouvenceaux.se rèjouis-oaient de voir ressusciter les bals de fOpé-ra. Les uns parce que cela leur rappelait leur jeunesse, les autres pour connaKre des sensations qu'ils n'ont éprouvées qu'à tra-vbii. les iégendio.? de Gavarni et- les récits de témoins oculaires. Déjà élégants et élégantes combinaient leurs costumes, fouillaient a.vec la gra.'ié de vieux érudits les bibliothèques poussiéreuses, ils cherchaient, au fond des vieux cartons, l'inspiration des chefs-d'œuvre vestimentaires qu'ils se proposaient de revêtir à cetie occasion. On en était là, lorsque la nouvelle so répandit que les bals n'auraient pa-a lieu. MiM. Messager et Broussan ne voulant pas organiser les réjouissances, en l'absence de M. André de Fququières. Car vous n'ignorez pas, ani pays liégeois, que notre dandy : a tien al voyage. Tout comme M. Roôsevelt :>u 'ML Clemenceau lui-mtme. il est parti i "aire son. totir du monde. Commis-voya- j jeur de l'élégance et du chic parisien, il j .a. conicrencler sur ces r.:ra.v-\? -.sujets aux j ïuatre -:<nv.r de !a, planète. Jr.j'iWdlat-vuent, la constûinaiion régna ians Càbo Lin ville et dais le monde où l'on >'aaiuos. L'orage grondait, et M. ©e -Fouquières v:.;."lit_a:;x yeux de tous pcu»r un empû-■in tan ruer en rond. L:s' i.'trortôuTS de théâtres veillaient* ci; ! ls vnt reprl.s l'idée abandonnée. Grâce à | iux, s aurons un bal de l'Opéra, mais • Il sera radieux. Cette fois, les dé-'--3, les costumes resplendissants, les tan-jOs, les tout ce-iqu'il-y-a-de-plus-moutarde, 'te., serviront à une bonne œuvre ; ils enri--hiront la caisse de retraites des directeurs i t.. théâtres-, ce qui, ma foi, n'est lias b-ète. !.n c.'vguisenient imposé — tout s'impose : :ct te année — sera uniforme et le coup l'œil sera ruçdniparable. Les artistes vien-Irorrt en Joule témoigner qu'ils n'ont pas l'ancuiie à l'égard de ceux qui infligent i < menue, mais qui donnent aussi le fro- < nage (on entend par >; fromage » la ve-let:-'.', ! i petite place blanche réservée au 1 ta-.it de l'aflic-he au nom le plus éblouis- < ant). , Donc, séchoiDa nos lanmes, la Mi-Cai-ême i e.":\ signalée par un bal 4 l'Opéra. Et les eanes hommos qui trouvent que la vie est ( îen quotidienne, selon l'expression de La-o.guo, rodent déjjà à intrigues et de ces 1 311 rs mystérieux, qu'on ne retire que vers t ine heure du matin-, dans le doux abandon 1 e la fête. U v aura des rires, des cris de 1 -ames chatouillées, des duos romantiques f an:, tes couloirs solennels, quelques alternons miques, de la gaité, de la rnro-:t;'. du sentimentalisme, des photographes, , es photographes... ' Peut-on demander davantage f x No.-i braves se-rgots parisiens vont avoir i .n cinéma à eux, biem à eux. M. Hennion, ( •m est un père pour ses agents, vient de c réti-r que le cinéma serait offert à ses ? ubor donnés. Non pas le ciné ordinaire mettant aux riocs gendres et belles-mères, soldats et x o-siTices. Mais un cinéma éducateur qui, J r..;.pan-.t leur imagination, les mettra au ourant des nulle incidents et ma.lheureu-?rnent. accidents qui se produisent journel-îUient dans la capitale. Voilà une idée qui ne manque pas d'ori- , .nalité et dont plusieurs chefs d>e police, ue nous connaissons et crue nous ne non*-- f îerons pas, devraient bien s'inspirer A. dé G. I lia Belgique ! t Apres La loi scolaire a été adoptée par la droi- t î, qui a montré après l'appel nominal une s jie débordante. c On a pu entendre, mêlés aux bravos, des 1 ip, 'bip, hourrah ! absolument comme s'il agissait de saluer le vainqueur du Tir 1 ational... On a même entendu des députés g rier « Vive Schollaert ! » comme pour bien s émontrer que la loi Poullet c'était la re- e anche du bon scolaire. r Et après ? , t Cette joie immodérée aura des lende- >: lains embrumés. Le gouvernement devra >. •ouver les ressources nécessaires pour sol- >: er les subsides si généreux qu'il va, par y. tillions, verser aux écoles coiigréganistes. d 'où de nouveaux impôts d'ici à un an. Et >: communes ? Lorsqu'elles auront à sup- > orter les lourdes charges que la loi fera » ftît'rè, ne s engageront-elles pas dans une impagne protestataire, capable d'enlever ux cléricaux, bon nombre d'électeurs. \ Ne défendront-elles pas avec obstina- v on l'autonomie communale, rendant dif-cile la victoire définitive du gouverne- i içnt. Pour empêcher qu'elle ne soit com- i léte et ne mène à La fermeture d'écoles c fficielles, en grand nombre, le parti libé- r il saura créer des comités scolaires ap- c elés à empêcher la réalisation du plan éricàl. c Les écoles congréganistes auront leurs c ùllions ; niais maintenues par tous les i i.oyens, les écoles neutres empêcheront ue l'avenir ne soit fermé à jamais aux c lées de liberté et de progrès, défendues par { parti libéral. t La conscience sera-t-elle étouffée ou sub-sistera-t-elle libre et forte. Cela dépendra de l'action et de l'activité de ces comités, qu'il faudra créer là où ils s'imposent. Le flamand et les consuls La connaissance de nos deux langues nationales est exigée peur l'obtention du diplôme de licencié du degré supérieur en sciences commerciales et consulaires, diplôme qui donne accès à la carrière consulaire rétribuée. Soit, mais ce qui est inadmissible, c'est, d'après une réponse de M. Davignon, la condition essentielle imposée aux agents appelés à^ exercer Jeurs fonctions dans les régions où se portent un grand nombre de nus compatriotes, une connaissance parfaite du fliamand. Suivant le mot du ministre, elle est tout particulièrement exigée de ces consuls.C'est arbitraire. Pourquoi ne pas les autoriser à s'assurer le concours de collaborateurs en mesure de correspondre en flamand avec nos co-mpairiutes ou de les recevoir. U ne faut pas que les Flamands aient les meilleurs postes consul/aires au détriment des Wallons. Comment M. Davignon y consent-il ? Le Roi acclame I.e Roi, son bras en écharpe, a assisté à la soirée dansante qu'il offrait avec la Reine à la jeunesse le la capitale. A son entrée dans les salons, il a été acclamé longuement ; fort ému, le souverain a répondu en s'inclinant à plusieurs reprises. Il ne paraissait pas se ressentir de son ! accident et il a montré beaucoup de belle humeur en adressant la parole à nombre de ses invités. La Reine portait une élégante toilette. La fêle a été charmante, pleine d'entrain, peu protocolaire et le prince Léopold a paru y prendre l>eaucoup de plaisir. Une distribution de fleurs a donné à une valse un attrait particulier. La santé du Roi I.e roi souffre plus du coup de pied qu'il a reçu à la cuisse que de la fracture du bras ; il n'a pas fort Lien reposé, la nuit de mercredi à jeudi, la jambe s'étant légèrement enflée. Néanmoins, l'état du blessé est très satisfaisant. Le.? médecins se sont rendus au Palais., jeudi, à 11 heures, et n'ont pas jugé utile de publier un bulletin. Le roi, qui a assisté pendant une heure à la première « sauterie officieuse », sera, sau.s nul doute, aux' côtés ue la reine, samedi soir, lors de la seconde u sauterie », qui aura lieu dans le Salon Empire du Palais.5 millions do francs de louis d'or Le gouvernement vient de décider la frappe de 5 millions de pièces d'or de 20 aunes., Los caistas de prévoyance Les'caisses de. prévoyance en faveur des ouvriers mineurs sont entrées" en activité :e 1er janvier 1912. Au cours de la première année d'exercice, iî8,ôX)6 ouvriers mineurs ont été affilés à la Caisse de Retraite par leur inter-nédiaire.Le montant des versements effectués par ;es ouvriers en 1912 a été de 2,656,7G5 fr. Les primes d'encouragement accordées )ar l'Etat ont atteint le chiffre de 1,551,322 rancs. Les caisses de prévoyance ont accordé 13.311 pensions de 360 francs à de vieux mvriers et 2,683 pc-nsio'ns de 180 francs à les veuves de vieux ouvriers. Pour le bassin du pays de Liège, le nom-ire des ouvriers affiliés est de 47,675. Us >nt versé 847,498 fr. ; l'Etat, en primes, 47.469 francs. Les subventions de 2 fr. >ar livret ont donné un total de 91,088. Les résultats de 1913 ne sont pas encore :onnus. Les dépenses -d'administration y compris es frais de premier établissement (acquisi-ions d'immeubles, frais d'installation, mo-lilier, etc.), ont exigé une somme de 382.314 rancs, soit un peu plus de 3 p. c. de l'argent manié. Les accidents miniers Le service des accidents miniers poursuit ivee activité les expériences qui se font à iYameries. Ces essais sont destinés à ser-ir de bases aux travaux de la Commis-ion de révision du règlement minier. Parai les améliorations à l'étude, le rapiport le la section centrale parle de mesures de alubrité à prendre dans les fabriques de inc et de plomb. .e Toupet de M. HellepuUe De notre correspondant de Maeseyek : Notre député, le plus grand Ministre que a Belgique a eu depuis 1830, n'a ipas de heveux, mais cela n'empêche qu'il a un ter toupet. Cet homme remarquable à Mae-eyck ne doute de rien et aftirme imper-urbaiblement les... contre-vérités les plus normes. Soyons polis. Répondant à M. Flé-het, le 17 février dernier, il dit à la Chain-re que le terrain choisi pour l'établissement de l'école moyenne des Pupilles est ans une situation des plus salubres, qu'il 'est pas situé en face du cimetière, mais : deux cents mètres de celui-ci (sic). Ce terrain se trouve en face du cime-ière et à 140 mètres de celui-ci, cela ré-ulte d'un procès-verbal du géomètre du adastre. Ce terrain est borné au sud par 3 Boschbeek. Or, voici en quels termes s'exprimait, le 5 février 1893 — la situation n'a pas chan-é — M. Devaux, inspecteur général du ervice de santé civil et de l'hygiène sur les aux du Bos_chbeek, à Maeseyek, dans un apport n° 27098 au Ministère de l'Agricul-ure : « Ce ruisseau prend sa source dans la bruyère, entre Asch et Genck et est formée par le trop plein d'eau stagnante. Avant d'arriver sur le territoire de Maeseyek, il passe à Asch, Opoeteren et Nee-roeteren ; on vient y rincer le linge sàle dants toutes ces localités ; on y jette toutes sortes d'odures ; dans la dernière de ces communes, il existe sur le cours d'eau même des cabinets d'aisance. » Ainsi les pupilles de l'armée auront de-ant eux un cimetière et derrière eux un é ri table égout collecteur. M. Helleputte ose proclamer en plein Parlement que ce terrain est des plus salure ; il peut choisir entre une ignorance rasse de l'état des' lieux ou une insigne i.auvaisc foi, mais l'une oul'autre est in-i.ene d'un ministre du Roi. Nous serons curieux de connaître l'avis u service sanitaire de l'armée, que M. Fle-het vient de réclamer à M. le ministre de x guerre. Il n'est pas possible qu'un corps savant ni se respecte puisse approuver de bâtir ne école de pupilles en face d'un cime-ière et à côté d'un égout à ciel ouvert. La Défense wallonne Mercredi a eu lieu au Continental un meeting contre les exagérations flamingant tes à l'école. Une nombreuse assemblée avait répondu là l'invitation du comité d'Action iWiallonino et, dès 8 1/2 heures, la salle était envahie d'un public attentif. Au bureau se trouvaient MM. Gustave d'Andrimont, Mallieux, Falloise, Hector de Séiys, Melon, Debarsy. Dans l'assemblée on notait. Mme de Waha, général Fivé, MM. Oscar Colson, Roger, D_>utrepont, Hanquet, Mug, Delaite, Re-mouchàuips.S'étaient excusés : MM. Van Marcke, J>i-gneffe, Fléchet, Jennissen. Ghinijonet. M. d'Andrimont ouvrit la séance et, après ' avoir rappelé le meeting d'Anvers, il expli- ! qua pourquoi le comité d'Action Wallonne 1 avait organisé ce meeting. j Il fallait, ajoute-t-il, démontrer au Gouvernement qu'il existe en. Wallonie un énervemont dont il doit tenir compte. Il présenta les orateurs, MM. Falloise, échevin de l'instruction publique, Hector de Sélys, avocat ; Melon, avocat ; Mallieux, avocat ; Debarsy, député permanent et membre de l'Assemblée Wallonne. Ces nom:., dit en terminant M. d'Andrimont vous démontrent crue ce meeting n'est dirigé par aucune idée politique et que nous ne sommes, eue nous n'avons été guidés que par l'amour de notre ra.ee ; nous me voulons être que Wallons, Wallons toujours.M. Melon prit le premier la parole. Ce jour, dit-il. marquera le début de l'en, tente cordiale des partis pour la défense de la Wallonie. Pour que cette union ait eu lieu aujourd'hui, il a fallu que des audacieux aient tenté de mettre dans la loi dés exagérations qui nous ont fait bondir tous. On a dit en parlant de la Belgique : Flamands, Wallons, ne sont crue des prénoms, à partir d'aujouid'hui on dira : Libéraux, socialistes, progressistes ou catholiques ne sont que des prénoms, wallon est notre nom de famille. (Applaudissements). La synthèse des projets déposés pa.r les députés flamands est leur désir de faire de la langue maternelle, la langue -véhicu-lairc. ] L'enseignement sera donné aux en. < far ts dans 1er. communes mixtes, suivant t la langue maternelle. 1 La langue véhiculaire est, donc la lan- 1 gué maternelle. Cela n'a l'air de rien parce 0!ue l'on s'imagine que cette langue est la J langue dans laquelle l'enfant est élevé. s Ce m'est pas cela et la langue maternelle, comme l'entendent ces Flamands, est la \ langue du pays dans lequel il se trouve. c Par conséquent, le père de famille wal- <. •Ion : i s'installera à Anvers devra fairo t étudier v~-es enfants en flamand ! Songeons également au ridicule qui pèse j sur cet amendement, de voir l'enfant trans- c planté abandonner son précédent bagage è intellectuel. r Mais le groupe flamingant était si fort et si compact que cet amendement a été voté I tel que] ; heureusement, il nous reste la 1 seconde lecture et le Sénat. i Un orateur flamingant a prétendu qu'il y avait plus d'écoliers flamands que d'éco- r liers wallons ; que peut signifier cet argu- s ment ? Et cet autre, quand il disait que d le père de famille flamand, q,ui faisait étu- j dier son. enfant en français, ne se rendait i ; pas compte du tort qu'il lui causait ! Est-il nécessaire, ajoute l'orateur, dln- j sister sur la différence de valeur pratique v des deux langues et de demander au moins c la.liberté des langues. d Le texte voté en première lecture par la Chambre ne peut être admis par les Wal- f Ions, parce qu'il implique une contrainte b et que son application aboutirait à une diminution de l'influence française. b Des applaudissements nourris saluèrent d la péroraison de M. Melon. n M. Debarsy prend ensuite la parole. s Il explique l'envahissement du flamin- s gantisme par la bonté native du Wallon qui s'est laissé faire. Ce que nous voulons, ce n'est pas nier les droits des Flamands, c'est le respect t des droits des Wallons. v On ne peut faire bon meiiage, ajoute-t-il, j qu'en se respectant l'un et l'autre et il faut <] que les Flamands sachent que si les Wal- ç Ions sont bons, ils ne seront pas naïfs et qu'ils sauront défendre leurs libertés et c leur langue. Mais si nous voulons quelque v, ohose, faisons comme eux, remuons-nous, r secouons-nous : nos mandataires à la com- n mune, à la Province, à la Chambre devront a alors tenir compte de nos revendications. n (Vifs applaudissements). ^ M. Fernand Mallieux aborde directement la ."question et fait le procès des députés fj wallons qui ont voté les amendements fla- c mingants. Pour éviter les questions per- 6> sonnelles, M. d'Andrimont intervient et Mi Mallieux reprend l'étude de la question au i point de vue principe. r Tous les orateurs l'ont dit 6 la Chambre. Le peuple flamand a le plus vif désir d'ap- ,j prendre le français. g Il en aime la culture large et il en apprécié la souplesse lyrique, mais il se tiw> c ve que les flamingants combattent ces dé- c sirs et arrêtent leur culture. v Au nom de qui parlent-ils? Ils avouent q qu'il leur faut la contrainte pour imposer le flamand dans la Flandre même ! A l'Académie de Bnuiges, on demanda quels étaient les élèves qui voulaient sui- | vre le cours en français et tous les élèves | se levèrent. Mais le professeur — et ceci est rapiporté par un témoin digne de foi — força les élèves à se déclarer partisans du cours flamandLes députés flamingants sont tombés dans le ridicule quand ils ont déclaré l'incompétence des parents pour déterminer la lan- n gue maternelle. d Tout être est rivé à sa. langue et ce fils d d'ouvrier flamand devra étudier en flamand d malgré la volonté de son père, qui avait é compris l'utilité, la nécessité pour son en- p fant de connaître le français ! Où s'arrêteront ces revendications ? Ne d demandera-t-on pas une culture flamande, s. line civilisation flamande ? a Jusqu'où ira cette barrière qu'ils élèvent, cette frontière qu'ils veulent créer et qui d va nous séparer de ces frères que l'on di- n sait des Belges comme nous! i h Do longs applaudissements saluent la né- e roraison de M. Mallieux et M. de Sélys g prend la parole. Je ne dirai rien, dit M. de Sélys, pour s la séparation administrative et je ne dirai ê rien contre elle. Cependant, il faut dire 1' que si cette séparation s'impose un jour, ti ce n'est pas nous qui l'aurons faite, ce sont les flamingants. I Ce sont eux qui creusent: le fossé, ce / sont eux qui clament la haine qu'ils ont pour nous, pour notre culture française. I Conservons notre dignité et ne laissons pas entrer dans nos cœurs la haine de race, mais nous pouvons cependant crier que nous sommes prêts à défendre notre race de toute notre âme. Je n'ai, dit M. de Sélys, aucune ihaine contre les Flamands et je leur dis : « Il y a dans votre passé des pages sublimes et je vous en souhaite encore, mais n'oubliez jamais que les hommes qui firent votre histoire étaient des amants de la liberté. ïls étaient de grands hommes et ils ont fait de grandes choses. Vos hommes d'aujourd'hui sont de petits hommes et font de petites choses ». (Applaudissements frénétiques).L'orateur étudie ensuite l'amendement et démontre que la discussion de la ipirépoh-dérance du flamand sera laissée à un inspecteur flamand certainement ou à un ministre qui signera des circulaires comme celle qui bouleverse tout le régime de notre Athénée royal au profit de l'enseignement du flamand ! Nous devons être wallons d]abord, com-mo les flamingants sont flamingants d'abord.Il est triste de devoir aller prendre chez eux cette leçon, mais il le faut. Ayons l'amour de notre race, de notre terre ,aimons-nous, ne renonçons aucun à notre idéal, à nos croyances, à nos luttes, restons ce que nous sommes, mais soyons Wallons d'abord, Wallons toujours I Une ovation indescriptible est faite à l'orateur, tandis que M. Falloise se lève. L'honorable échevin de l'instruction se dit heureux de sentir en quelle communion d'idées se trouvent les assistants et les orateurs. Nous devons secouer notre indifférence, dit M. Falloise ; on cette question même, qui est une question scolaire de la plus hautie importance, les flamingants ont montré une énergie extraordinaire. Pourquoi les Wallons ne dépensent-ils yas la même énergie ? On leur montre cependant tous les iours que les Flamands ont tout et qu'ils l'ont plus rien : dimanche passé, un ora-,eur oirt venu déclarer que l'on donnait 20 nillions pour le port de la Panne, 75 mil-ions pour le port de Zeebrugge et que l'on ious jetait '.rois millions pour la canalisa-ion de la Meuse ! Faut-il croire que plus rien ne touche es Wallons ? Faut-il croire qu'ils sont irêts à tout subir puisque à la Chambre, [uelqu'un a pu dire que le père de famille itait absolument incompétent et qu'il fal-ait imposer le flamand aux enfants nés de 'lamands ! Ces amendements, ajoute M. Falloise, ont inutiles, ha loi antérieure était suffi-an te, qui laissait la liberté à tous. Chaque, fois que l'on propose une nou-eauté c'est pour favoriser une langue se-ondaire, c'est pour attenter à l'influence lu français et battre en brèche une cul-haïe des flamingants. M. Destrée a prononcé des paroles très ustes quiand il p. dit qu'il ne pouvait pas dmettre que l'on forçât le petit Flamand , apprendre le flamand parce que né fla-îand, qu'il voulait la liberté pour tous. Ces amendements, dit en terminant M. 'alloise; sont dangereux ; ils détruiront îs écoles françaises en Flandre et les éco-îs flamandes en Wallonie. Aucun homme du peuple ne pourra fai-e sortir son fils de l'ornière flamande, 'il n'a pas les moyens de lui faire donner es leçons de français : A Gand, à Bru-res, là Ostende on n'apprendra plus le •cinçais. Telle qu'elle a été comprise jusqu'au->urd'hui, la loi de liberté n'a pas pro-oqué d'abus ; la nouvelle loi, parce qu'elle ampromet la liberté du père de famille, onnera naissance à de monstrueux abus. C'est pour cela qu'il faut s'unir, qu'il lut lutter ensemble" ; soyons Wallons d'a-ord. Wallons toujours. Après les lapplaudissements qui saluent îs dernières paroles de M. Falloise, M. Andrimont donne lecture d'un télégram-îe de la Ligue Wallonne de Verriers di-ant que les 2.500 membres de cette Ligue ont de cœur avec leurs frères de Liège. II donne ensuite lecture de l'ordre du >ur suivant, qui est acclamé : (( Les Wallons de Liège, assemblés en mee-ng le 18 février 1914, émettent le vœu de oir repousser par les Chambres toute dis-osition législative tendant 'à amoindrir ans le pays, la culture de la langue fran-lise ; Ils répudient toute nouvelle mesure de ontrainte linguistique et adjurent les dé-utés et sénateurs qui ont le souci de faire especter les droits des Wallons et des Fla-iand£ de langue française, de défendre vec énergie le libre choix du père de faillie, en ce oui concerne la langue usuelle ans l'enseignement primaire ; Cette liberté ne saurait s'exercer avec ef-cacité sous un contrôle administratif quel-oiique, et sans que des garanties effectives oient accordées par la loi ; La faculté pour les pères de famille d'ob-mir, s'ils le désirent, que leurs enfants eçoivent l'instruction dans la langue de iur choix, est le correctif indispensable du rincipe d'un enseignement dans la lan-ue de la région ; Déclarent traîtres à la cause wallonne eux qui, par leur vote, contribueraient à Diitraindre les pères de famille à faire éle-er leurs enfants dans une langue autre ue celle de leur choix. » issoeiation de l'Union libérale de l'arrondissement de Liège Elections législatives Conformément à l'article 31 dès statuts, ous avons l'honneur d'inviter les membres e l'Association et les électeurs de l'arron-issement de Liège à présenter des candi-a.ts eiffectifs et 'suppléants ien vue tiefe actions prochaines à la Chamibre des Re-résentants.Toute candidature à une place de man-ataire effectif ou suppléant doit être pre'-mtée par un écrit signé au plus de cinq ssociés ou électeurs. Elle doit porter l'acceptation du candi-at présenté, son engagement de se sou-ic-ttre au résultat du poil et, en outre, si i candidat est étranger à l'Association, le'doit mentionner son adhésion au pro-ramme et aux statuts de l'Association. Les présentations seront reçues jusqu'au imedi 28 février, à midi. Elles doivent) :ro adressées à Monsieur le Président de Association Libérale, 4, place du Théâ-•e, à Liège. Liège, le 19 février 1914. ,e Secrétaire, Le Président, ides Mestrcit. Paul Van Hocgaerdev.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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