Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 21 Mei. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xp6tx36b2b/
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Jeudi 21 Mai 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Jeudi 21 Mai 1914- £ranco en Belgique Un an : ÏS v » * à mois - 8 fr. * » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDÉE EN I764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION : BOULEVARD DE LA SALVENIÈRE, 25 Annonces. . a la ligne, 20 cent. Réclames. ■ t . ■ » 40 cent Faits divers . ...» 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés i» petite tip* 30 cent. Émissions. 1 franc RÉDACTION t^i fnnnup niT Elections Législatives Du 24 Mai 1914 ARRONDISSENT DE LIEGE LIBÉRAUX - UNIS Votez pour le N° CANDIDATS EFFECTIFS 'AH HOfcGAEROtN-BR&GONÎEH, Paul Mil Industriel, ancien député, an-cien sénateur. NEUJEAN, Xavior Avocat, députa, conseiller com- JOURNEZ, Alfred Ancien député. Avocat, conseiller communal. BOULANGER, Victor $§^111 Cultivateur, bourgmestre, con- |pyg|| seiller provincial, Beaufays. CHAUMONT, Lôopold fllRlli Avocat, conseiller communal, ^ DELAITE, Julien industriel, conseiller communal pjLgjâ et provincial. ®,>|fe)S5§ PONSON, Augusto Plr%Éi Médecin, bourgmestre.^ ^ 3IELEN, Gustave IANSSEN, Albert ||p||i Fabricant d'armes. ppil MODEICE, Victor Bourgmestre, ^ ivegnêe EjEaf — — (WgSSnSffi VOIRFALISE, Jules Avocat, conseiller communal. j||jp|||| 30DY, Jacques j|r£^|gfi| Ingénieur agricole, Hollogne-aux-Pierres. ItHsaggBBa iîOLLIGNON, ThéOdule CANDIDATS SUPPLEANTS 3REZE, Julien PèPlNl Avocat, conseiller provincial, |||y^ 5IGNEFFE, Emiio Industriel, conseiller communal. 4EEF, Léonce Avocat, conseiller communal, ji^i jjjfl Ir.ARCOTTY, Jo»oph Industriel, bourgmestre, ^ ^ p^|||| iAALLIEUX, Fernand IUNNISSEN, Emile ÉTRANGER ekajni^ ,c8 bruits do démiss.on^ Pu is 20 ' — A la présidence du conseil n conserve une grande réserve au sujet r litenticns prêtées à M. Gaston Don-i T-iic de remettre au Président de la ié,UJique la démission collective du ca- 'je n'ai pris encore, a déclaré ce main M Gaston Doumergué à plusieurs mem-ires du Parlement, aucune décision. J ai «ui de regarder de très pies la situa-£n et je l'envisage, je vous l'assure, non ras au point de vue personnel .mais en luelque sorte objectivement. Le moment <enu je ferai connaître la résolution a la-[uelle je me serai arrêté, et à 1 heure ac-uelle, je vous affirme que je réfléchis en-ore.ALLEMAGNE .a réforme électorale prussienne " v la Chambre prussienne, le nouveau mi-îi'stre de l'intérieur prussien, M. ae i^œ-iell a tenu, pour son début, a préciser sa position a l'égard du problème central de a politique prussienne : la réforme electo--nlc On sait en effet que le suffrage indi-rect et public qui existe en Pru^econsti-;ue un des modes de votation les pins riérés , , « M. Pachnicke, a déciarô le ministre, ïi'a demandé si je déposerais prochainement un proiet de réforme .électorale et si j'étais favorable au suffrage direct et secret. Je veux, messieurs, dissiper tous les cloutes et je vous répondrai donc, non. » Cette déclaration a causé une vive déception parmi les progressistes et les nationaux libéraux qui avaient pensé que, M. de Dalvvitz étant le principal obstacle au projet de reforme électorale, sa nomination au poste de statthalter en Alsace-Lorraine faciliterait la solution de la question. Toute la presse de gauche proteste ce matin en des termes assez vifs contre la réponse négative de M. de Lcebell. La Germania estime que cette réponse ne peut être que provisoire. Le Vorwaerts, socialiste, s'écrie : « Les modérés qui préconisent la conciliation ont remporté 'hier un fameux échec. Il est grand temps que le public reparaisse lui-même en scène. C'est lui qui, par sa propagande, a rendu actuel le projet do réforme électorale, lui seul peut imposer silence à l'orgueil des hobereaux. » On ne doit pas s'exagérer la portée pratique que pourraient avoir ces violences de langage. Un incident à la clôture du Reichstag; Berlin, 20. — La clôture du Reichstag a été prononcée aujourd'hui par un^décret de l'Empereur. Lorsque le président a poussé les vivats en l'honneur de l'Empereur, les partis bourgeois se sont joints à cette manifestation. Les socialistes qui, généralement, quittaient la salle des séances lorsque venait le moment des vivats à l'Empereur, sont, cette fois., demeurés assis à leurs bancs. Le président a alors exprimé ses regrets de cette attitude. La remarque du président a été accueillie par les bravos enthousiastes -les partis bourgeois, tandis que les socialistes criaient « C'est notre affaire ! » La Chambre est devenue tumultueuse. Le président a dit alors au milieu des vifs applaudissements des partis bourgeois : « En nous levant, nous exprimons le respect que tout Allemand doit à l'Empereur. » ANGLETERRE La « séparation » dans le pays de Galles Londres, 19. — Ce soir, pour la troisième et dernière fois, le projet de loi de séparation de lTEglise et de l'Etat dans le Pays de Galles a été voté à la Chambre des communes. La majorité en faveur du projet a été de 77 voix. AUTRICHE La santé de l'empereur . Vienne, 20. - On publie le communiqué suivant sur la santé de l'Empereur : Le sommeil de l'Empereur n'a pas été troublé. L'état général est entièrement satisfaisant. Etant donnée l'amélioration continue de l'état du souverain, il ne sera plus publié de bulletin du matin sur sa santé. TURQUIE L'élection du bureau de la Chambre Constantinople, 10. — tHalil bey, président du Conseil d'Etat, a été élu président de la Chambre par 180 voix contre 1. <Dja-hid bey et l'émir Ali pacha ont été élus vice-présidents, le premier par 1&2 voix, le second par 104 voix. BULGARIE M. Danef se défend devant le Sobranié Au cours des débats au ScvLvanir; sur l'enquête .parlementaire demandée contre les anciens ministres, M. Danef a prononcé un long discours -dans lequel il a exposé le but de l'alliance balkanique. Cet acte diplomatique, a-t-il dit, n'avait pas de relation avec la politique- de telle ou telle puissance européenne; le traité serbo-oulgare n'était en aucune manière dirigé contre l'Autriche-Hongrie. L'orateur déclare que la clause de la convention militaire visant la coopération des deux armées avait pour seul objet de manifester la solidarité des intérêts de la Serbie et de la Bulgarie : personne, dit-il, n'a jamais envisagé l'éventualité d'une guerre aveb la Turquie. Passant ensuite en revue les événements de la guerre, M. Danef a rappelé comment, lors de son voyage à Budapesth, il avait essayé de défendre les prétentions de la Serbie à un débouché sur l'Adriatique. 11 a montré le3 incertitudes du gouvernement serbe et comment celui-ci avait été sur le point de céder sur la question de l'arbitrage russe, puis il a reproché à la Grèce d'avoir, par duplicité, refusé de jamais préciser son attitude et à la Roumanie d'avoir nourri, à l'égard des Bulgares, une hostilité dissimulée et cherché un prétexte pour envahir leur territoire et affaiblir leur nation.En ce qui concerne l'ouverture des hostilités, M. Danef a déclaré qu'il n'avait jamais eu aucune connaissance ni directe ni indirecte de l'ordre d'attaque. En terminant, M. Danef s'est prononcé pour une enquête approfondie. ALBANIE L'arre&tatio?* d'Essad Pacha On 110 connaît pas encore bien les rai- j sons qui ont amené l'arrestation d'Essad Pacha. On rappelle que pendant que la commission de contrôle délibérait à Corfou avec les Epii'otes, Essad pacha, hostile à toute concession, s'était retiré à Tirana, où il avait tenté de mobiliser des troupes afin de continuer la lutte contre les Lpirotcs 't fortifier son pouvoir personnel. En présente de cette attitude d'Essad, tous ses ennemis et tous les Albanais mécontents du régime actuel, auraient fait bloc contre hii Ce" bloc comprend des paysans soûleVi5 contre leurs begs, des chrétiens mécontents de iû prépondérance des mahométans, de« soldats incorporés .malgré eux et surtout le parti nationaliste albanais, violemment irrité contre le ministère oui a décrété l'adoption pour trois ans du turc comme langue officielle. Quand Essad est revenu à Durazzo, la .gendarmerie hollandaise, prévenant sagement une guerre civile inévitable, a dispersé se9 gardes du corps et l'a mis hors d'état de nuire. D'après une autre version, l'arrestation a été précédée d'une explication très vive entre Je prince Guillaume d'Albanie et Essad pacha. A Ja suite de cette querelle, Essad pacha quUUt h,i palais en fureur et se mit à la tête de 5,(Xx) dp ses partisans. Cette troupe commença à tirer dans la direction du palais. Aussitôt, des matelots italiens et autrichiens débaïK'lièrpnt en toute hâte et réussirent, en peu de temps à triompher de la révolte. jv^g. 'l pacha demanda alors la permis-slon de pou:".M- s'embarquer librement sur un vaisseau de italien Cette per mission lui fut refuse, ' fait prisonnier et envoyé su. bateau de guerre autrichien. -ide Essad pacha possédait une très gra.. influence non seulement dans toute l'Albanie moyenne, mais encore à Tirana. On le rendit responsable de l'agitation qui règne parmi les paysans de Tirana. Ceux-ci marchèrent sur Durazzo et ne s'arrêtèrent qu'au village de Schiak, situé à quelques kilomètres de la capitale. L'entourage du prince fut pris d'inquié tude d'autant plus vive que Durazzo était complètement démunie de gendarmes. Le prince Guillaume d'Albanie demanda donc aux stationnaire» italien et autrichien d'intervenir. Ils débarquèrent des matelots, arrêtèrent Essad pacha, qui est le prisonnier du prince d'Albanie là bord du station-naire autrichien Szigetwar. Les suites de l'incident Durazzo, 20. — La soirée d'hier s'est passée sans incidents. Les nationalistes ont parcouru les rues de la ville pendant toute la soirée. Les mesures militaires prises par les Hollandais ont été entièrement maintenues.On dit que les partisans d'Essad' pacha ont tué les nationalistes Maffer "bey et Oum-had bey et ont blessé grièvement Refek bey et Addi bey. Tous ces personnages sont des membres de la famille Toptani. Le docteur Berghausen, médecin de la Cour, s'est rendu, sur l'ordre du prince, à Tirana avec du matériel de pansement. Le cabinet a offert hier soir sa démission au prince. On annonce que tous les étrangers sont sains et saufs. Premiers éclaircissements Vienne, 20. — On mande de Durazzo que le mouvement de révolte ayant pris ces derniers jours un caractère de plus en plus menaçant malgré les efforts faits pour l'affaiblir et la marche des rebelles contre Durazzo pendant la journée d'hier ayant porté le danger à son apogée, Essad' Pacha dont la complicité et le double jeu devenaient de plus en plus menaçants, a fait ses préparatifs pour Atre prêt à toute éventualité. En conséquence, il a (porté avant-hier soir à 80 hommes sa garde du corps qui se composait d'ordinaire de quelques hommes seulement. Ce fait ainsi que des preuves indiscutables de la complicité d'Essad dans les derniers événements, ont déterminé le prince à le destituer. Un officier hollandais avec un autre envoyé furent chargés de transmettre à Essad Pacha le message du prince dont le texte a été arrêté à 3 heures du matin, après une longue délibération dans Je Palais -lu prince et auquel on a donné la forme d'une décision princière. En même temps Essad était invité à éloigner sa garde renforcée et à livrer les armes dont cellejci était munie. SUEDE Le roi au Riksdag-Stockholm, 19. — Le roi Gustave a présidé aujourd'hui l'ouverture solennelle du Riksdag. Le souverain oui, comme on le sait, relève d'une longue maladie, a été l'objet d'une ovation de la part.4e l'énorme foule qui s'était assemblée aux abords du château. Dans son discours, le roi exprima d'abord ses remerciements pour la sympathie qui lui a été témoignée durant sa maladie. Il constata ensuite que les relations de la Suède avec les pays étrangers sont bonnes et fit observer mie le premier devoir du Riksdag devait 'être de résoudre la question de la défense nationale, cette solution ne pouvant être retardée sans danger, en raison de la gravité des temps. Le souverain conjura le Riksdag de laisser de côté toutes autres considérations pour assurer la paix, la sécurité et l'indépendance du pays. Les grands revenus seront frappés d'un impôt spécial, dont le produit sera affecté à la défense nationale. MEXIQUE Pessimisme à Mexico Mexico, 20. — La situation est maintenant considérée comme très grave. On s'attend à des émeutes d'ici à quelques jours. La ligne télégraphique qui relie Mexico à Saint-Louis de Potosi est coupée. Les insurgés se préparent, croit-on, à attaquer Guadalajara. JAPON Dcutcs sur l'alliance anglaise Le correspondant du Daihj Mail à To-kio télégraphie que les Japonais ont des doutes sur le renouvellement de l'alliance avec l'Angleterre, à la suite d'une récente déclaration de sir Jan Ilamilton, inspecteur général des forces britanniques, qui a dit ,au cours de son passage en Nouvelle-Zélande, que le Pacifique est le lieu de rencontre de toutes les races et que c'est là que se décidera, entre les Asiatiques et les Européens, la question de maîtrise sur le monde. Les déclarations du premier ministre, comte Okuma. sur les bienfaits de l'alliance, 11e calment pas ces méfiances. Le Nichi-Nichi écrit que les Japonais doivent se préparer à faire face à la race blanche et que l'Asie tout entière doit s'unir dans une commune défense. Il ne s'agit pas, dit-il. pour le Japon, do desseins guerriers, mais du maintien de la paix, dont sir J. Hamilton est un perturbateur. Paris, 20. — Depuis son divorce avec M. Durîeux, la baronne VaugMan, épouse morganatique du feu roi. des Belges, conduit le mardi de chaque* semaine son fils chez son ancien mari, qui habite Neuilly. Hier, comme de coutume, Mme Vaughan fit conduire le bambin, puis, le soir venu, son chauffeur vint le rechercher. Le chauffeur fut reçu par le valet de chambre de m. Durieux, qui lui déclara qu'il avait reçu des instructions de son maître pour que son enfantine sojt plus remis entre les mains de sa mère. La baronne, mise au courant de cette réponse, se rendit elle-même chez M. Durieux, pénétra presque de force dans son hôtel et se trouva en présence de son exmari.Un pugilat s'ensuivit et force resta à M. Durieux, qui mit la baronne à la porte. Meurtrie doublement dans son amour-propre de mère et physiquement, Mme Vau ghan s'adressa ce matin au parquet de la Sinrie et déposa pIîTinte pour rapt d'en, fant. M. Bpuçart a donné mandat ce matir au commissaire police de Neuilly d'allei cherc/ner l'enfant. Ce magistrat se présente au domicile de M. Durieux av£c de pom breux agents, mais toutes ces' précaution furent inutiles. .\!. Durieux ouvrit toutes grandes les por tes de son hôtel et remit le fils de Mm< Vaughan. * Hon 20. — Le Giornale d'Italia publn ■*\m<Vp "'"d11 l'arrestation d'Essac p.^h'n jV récite «i? ce récit que les coupf , 11 recuite maison d'Essac de canon tirés contre la - Meure df pacha ont détruit la partie Sllirt-» e la maison et endommagé le reste. Essad, réveillé brusquement, tira des coups de revolver par la fenêtre. C'est alors que la fusillade éclata. Les essadistes eurent trois morts. Le major Mossetto', après avoir fait cesser le feu, pénétra chez Essad qu'il trouva en chemise. Essad pria le major Mossedo jde dire au ministre d'Italie qu'il se mettait à la disposition de l'Italie. Le major Mossedo lui promit la vie sauve. Lorsque le conseil, réuni au Palais, eut décidé l'éloignement d'Essad pacha, celui-ci ne fit aucune résistance. Avant de s'embarquer, il dit au drogman- autrichien de présenter à Sa Majesté le Roi d'Albanie, ses hommages respectueux. Dites-lui que je l'ai toujours servi avec fidélité et honnêteté et qu'il a été mal renseigné par mes ennemis. Le temps me rendra justice, ma conscience est tranquille. Durant le parcours du palais au débarcadère, la femme d'Essad, qui ne l'avait pas quitté, lui a fait à plusieurs reprises 1111 bouclier de son corps, craignant une attaque. On pense qu'Essad jacha passera en jugement.La proclamation de l'état de siège est imminente, en raison d'un mouvement musulman possible en faveur d'Essad. Durazzo est occupé militairement. Des mitrailleuses et des fusils sont disposés un peu partout afin de réprimer toute marche en avant des insurgés. ■* Madrid, 20. — Une dépêche officielle de Ceuta annonce que le fort Monisla a été attaqué. Les Espagnols ont eu 1 lieutenant tué et 3 soldats blessés. L'ennemi a été refoulé avec de grandes pertes. Troclel désavoué pur le Peuple On se rappelle l'appel adressé, en 1912, par Troclet aux mille volontaires progressistes qui assurèrent l'échec d'un sénateur libéral et faillirent empêcher la reélection de M. Fléchet, à la Chambre. Donnons un bon point au Peuple qui, dam> son numéro d'hier, condamne cette tactique déloyale dans les termes suivants : Noire conviction — nous lavons appuyée dimanche par une démonstration chiffrée — c'est nue Lambrichts est élu par avance. Nous n'avons pas besoin, pour assurer son élection, d'enlever une seule voix aux libéraux. Il s afin que ceux-ci reprennent aux cléricaux les cinq mille voix qu'ils auraient dû {laquer en VJI2. Et si nous apportons une telle affirma-lion, ne tombe-t-il pas sous le sens que nous sommes loin — bien loin — de faire appel aux voix des libéraux. Nous disons, au contraire, que les libéraux doivent voler pour les candidats libéraux comme les socialistes doivent voter pour les candidats socialistes. Mieux vaut tard que jamais.: nous ne pouvons qu'approuver cette fière déclaration du Peuple, qui ne montrait pas la même délicatesse en .1912. Malheureusement, le Peuple, gâte un peu sa déclaration de principe par ces calculs tirés aux obeveux : Et la situation se résume comme suit : les libéraux ont perdu des voix, en 1912, au profil des cléricaux : s'ils les reprennent ils assurent non seulement l'élection de M. jouriiez, rpais aussi celle de Lambrichts. Dîun autre côté, si les cléricaux prennent encore des voix aux libéraux ils feront échouer Journez au profit de Lambrichts. Donc, quelle nue soit la situation, l'élection de Lambrichts est assurée et notre dilemme de dimanche reste debout. l.a première hypothèse : reprise de 5.000 voix aux cléricaux est bien chanceuse. •C'e.4 la seconde qui doit surtout retenir l'attention des électeurs antisocialistes : ceux qui voteront pour les cléricaux risquent. de faire échouer Journez au profit de Lambrichts. Le Peuple est d'accord sur ce point avec le Journal de Hruxe.lles et le XXe Siècle. Ce touchant accord trace leur devoir à tous ceux qui pensent que l'élection d'un socialiste de plus, M. Lambrichts éliminant un libéral, sp.rait une calamité. Le Peuple oublie une hypothèse : c'est que quelques milliers d'ouvriers, souffrant encore des conséquences de la grève générale et écœurés par les exploits de la Meute à Troclet. votent cette fois pour la liste libérale et assurent ainsi l'élection de notre quatrième candidat. Pourquoi pas ? Les Cléricaux en aveu Les cléricaux liégeois se font, sans le vouloir, nos plus précieux auxiliaires. Nous avons déjà signalé l'affiche ro§e qu'ils ont placardée partout pour séduire les ouvriers et qui est ainsi rédigée : Le Parlement alloue aux ouvriers, de par le vote de la loi sur les assurances sociales 50 MiLUONS Ce n'est pas encore vrai, puisque la Chambre seule a voté le projet purement électoral de M. de Broqueville. Mais si ce dernier reste au pouvoir, il fera marcher le Sénat, avec l'aide des social.: t. s, comme il a fait marcher la Chambre do it cinq droitiers seulement étaient de son avis sur la discussion immédiate, Mais ces 5*0 millions une fois yotés, il fau^ dra les demander aux contribuables en y ajoutant les 20 millions de la loi scolaire. Quant au but de cette dernière, les cléricaux liégeois sont également en aveu. Us ont fait distribuer à tous les électeurs une circulaire illustrée de quatre pages se terminant par une image typique et révélatrice. Cette image représente, sous le titre : Egulih' scolaire, une femme symbolisant la Belgique, sous les apparences d'une Sainte Vieige de l'école de St-Luc, et abritant de son manteau fleurdelysé quatre maisons alignées ^ ses pied$. i Ces quatre maisons âu$ pi)rtc$ largement ouvûitOB, portent |o.s iiUciiptiôns : Ecole communale, Ecolo eàtholiquu, Ecole libre, i E'coîe neutre. Comme légende on lit : La loi scolaire dit aux Belges : vous êtes libres. Choisissez l'école qui vous plaît. i Et l'image figure les résultats de ce choix prétendument libre. ; Tandis qu'une demi-douzaine d'élèves franchit la porte de l'école communale, pu de l'école libre (que signifie pg mgt £), une foule de bambins à'engouîfre dam» la 1 porçhe dç l'école catlholique, au risque de s'écraser, et l'entrée de l'école neutre (??) reste absolument déserte. Remercions les catholiques liégeois de la franchise avec laquelle ils dévoilent le but qu'ils ont poursuivi : le monopole presque complet de l'enseignement catholique. Mais une chose manque au tableau : c'est la définition de l'école neutre et de l'école libre indépendantes toutes deux de l'école catholique et de l'école communaleEt puis que coûtera un projet qui suppose, sembie-t-il, l'édffîcation |de quatre écoles dans chaque commune, alors que souvent une seule tonne école, non confessionnelle, suffirait. Que les électeurs et les contribuables méditent ce programme ! Comment il faut voter A chaque élection, nous nous apercevons que nombre d'électeurs confondant les régimes électoraux législatif, communal ot provincial, qui sont absolument différents. Pour la commune, notamment, on peut voter pour plusieurs candidats de la même liste, voire même de listes différentes. Pour la Chambre, un semblable bulletin est radicalement nul. Le principe du scrutin législatif est le vote unique, soit en tête de liste, soit pour un seul candidat de la liste. En votant en tête et pour un candidat on fait un bulletin nul. En votant pour deux candidats 011 fait un bulletin nul. Le principe absolu à observer est de ne noircir qu'un seul point du bulletin. Ce principe ne souffre qu'une seule exception, d'un intérêt minuscule : on peut voter pour un effectif et pour 1111 suppléant de la même liste, à condition bien entendu de ne pas noircir la case de tête. En résumé : Noircisse* un seul point de ila liste 3. Quel que soit ce point, le vote compte pour la liste. Revue de la Presse LES ASSURANCES SOCIALES L'Etoile Belge condamne, à son tour, la hâte indécente avec laquelle M. de Broque-ville, sous la férule socialiste, a voulu emporter le vote de la loi : Les mesures à prendre sont graves parce qu'elles touchent au sort de toutes les populations ouvrières et d'un grand" nombre d'autres salariés. Le problème est redoutable, parce qu'il comporte des conséquences financières énormes embrassant un vaste avenir et se chiffrant au bout d'un certain nombre d'années par un mouvement de capitaux qui porte sur des centaines de millions. L'erreur du début, peu apparente et peu grave, peut devenir au bout de 30 ou de 40 ans, quand elle se multiplie par des centaines, des milliers d'assurés, 'a source d'une véritable calamité. L'histoire de certaines caisses de pension, dans les départements ministériels, en est un exemple, et encore ne s'agissait-il là que d'un petit nombre d'intéressés. L'institution soulève en outre les questions les plus délicates et les plus complexes d'organisation, de contrôle et de garanties. Bref, c'est une œuvre qui peut légiV timement occuper la majeure partie d'une session entière et qui ne peut aboutir que si elle est précédée d'une ample documentation et préparée dans les départements compétents par une étude très minutieuse. Or, le gouvernement a présenté un projet mal conçu, mal étudié, dont personne 11e peut mesurer les conséquences, qui, de toutes parts, même sur les bancs de la la droite, a soulevé les plus vives critiques. Malgré tout, le gouvernement, la majorité, le «ijureau de la Chambre se sont arrangés pour en bâcler le vote en une douzaine de séances. C'est là un véritable scandale, sans précédent dans notre histoire parlementaire, auquel les deux gauches ont eu raison de ne pas s'associer. Nul plus que nous ne désire que nos populations ouvrières soient protégées contre les risques d'invalidité et de maladie ; mais dans leur intérêt même, une pareille loi doit être mûrement étudiée, sagement conçue, équitablement établie.Or, t#i n'est certainement pas le cas d'une loi dont un journal clérical vient de dire « qu'elb: est un objet d'horreur pour » quiconque a quelques notions de la tech-» nique des opérations d'assurance. » De toutes ces préoccupations-là, le gouvernement de M. de Broqueville n'a tenu aucun compte. Il n'a eu qu'un souci : paraître devant les électeurs avec une loi sur les assurances sociales qui pût faire oublier et les palinodies de la droite en matière militaire et les lois d'impôt. Comme tout le monde sent que le Sénat ne ratifiera jamais pareille loi ot qu'ainsi la manœuvre électorale paraît faire long feu, M. de Broqueville a essayé mercredi d'emporter le vote de la loi au pas de charge dans la haute assemblée. Mais c'en était trop, même pour la droite du Sénat : Ml Vandenpeereboom et quelques-uns de ses collègues, qui ont gardé un certain souci des traditions parlementaires, se sont dérobés devant cet excès d'électoralisme et M. de Broqueville a essuyé un échec personnel, qui, malheureusement, ne le guérira pas. LES SOCIALISTES §ON'f E]Y PHOQUE* (?) La Chronique S'ocaupe <1 son tour des exploits de la Meute à Troclet ; L'incident qui s'est produit, dimanche, à Liège, au meeting organisé par les libéraux, suscite encore de nombreuses conversations.Mais 11 marque, sans contestation possible, un progrès dans les mœurs socialistes. Il y a deux ans, le conseil général du parti ouvrier invita les iournalistes à assister au congrès du parti : puis, quand ils furent arrivés et se furent installés à la maison du Peuple pour écouter les débats, une demi-douzaine d'entre eux furent mis à la porte par le Prolétariat ggiispign^ et organisé — organisé pouiOes exputètonfi, Dimanche, 4 un meetiim- libéral, où, sur leur domandG, il avait été décide que leur député prendrait la parole après les deux nôtres, — ils ont empêché de parler et forcé ù s'en aller le représentant le plus autorisé du a.rti libéral. Il y a deux ans, c'était l'hôte qui envoyait promener ses invités. Aujourd'hui, les invités mettgm i'hôti à ■a j'crto. N avions-nous pas raison de dire qu il y a progrès ? Le Roi et la Reine de Danemark à Bruxelles De notre correspondant bruxellois I Avant la revue De grand matin de la huée estompe les derniers plans et promet une belle journée. Aussitôt Bruxelles, ses faubourgs, toute l'agglomération, tous les environs s'éveillent et se mettent en marche vers l'avenue de Tervueren, le boulevard du Souverain, Auderghem et Boitsfort. Les derniers électriques partent archi-bondés, les autos 'pétaradent et des trois Woluvve, de Tervueren, etc., des véhicules de tous genres déambulent. C'est une invasion formidable de tout le Nord-Est. A huit heures, au son des clairons, les troupes arrivent et prennent position. Grenadiers, carabiniers, lignards, s'alignent sous les marronniers ; la buée déchire ses mailles laiteuses et le soleil éclaire les épaulettes et les baïonnettes. La foule débouche de toutes les avenues transversales et envahit le parc de l'Etat, à Woluvve, resplendissant, dans l'épanouissement de ses frondaisons. Des familles entières s'emparent des pelouses et des déjeuners s'improvisent, pittoresques. Les villas de l'avenue sont prises d'assaut. Que d'amis ont leurs propriétaires ? Fenêtres et balcons regorgent de curieux. Plusieurs ne redoutent pas de se hisser sur les toits. Partout flotte le drapeau 'belge, et çà et là un drapeau danois. A cheval, les gendarmes caracolent et s'efforcent de laisser entre l'alignement très correct des troupes et la foule un assez vaste espace. A ch.ique instant, ils sont débordés, mais avec 'beaucoup de mansuétude ils recommencent leui* tâche. Quelques tribunes ont été édifiées çà et là de Boitsfort au Cinquantenaire et des villas inachevées ont été transformées en belvédère où de nombreux badauds sont en vedette, attendant les souverains. Le casque A proximité du grand rond-point de l'avenue de Tervueren, où s'élèvera plus tard le monument de Léopold II, la compagnie du 9e de ligne portant le nouvel uniforme, stationne. Comme vous le pensez bien, elle obtient un gros succès de curiosité. Vingt-cinq: hommes portent le casque d'étoffe noire, vingt-cinq d'étoffe Ifris-ibleu. Les premiers ont l'épaulette à la frange amarante, les seconds l'épaulette bleue. Plus de plumets, plus d'ornement inutiles.Le casque sombre produit la meilleure impression. Avec son magnifique cimier à Ja gueule de lion, et la couronne royale entourant le chiffre du régiment, il est d'aspect viril, bien militaire. Les soldats nous ont dit qu'il emboîtait bien la tête et qu'ils le préféraient de beaucoup au shako. Le casque d'étoffe bleue, portant les mêmes attributs, semble moins militaire... C'est, évidemment, l'autre qui a obtenu d'emblée la faveur publique... Le nouvel uniforme se compose d'une tunique noire et d'un pantalon gris, avec large bande noire. N'est-ce pas une excellente tenue de campagne ? L'autre, plus claire, évoque les troupes coloniales et, ma foi, a quelque chose de criard. Espérons qu'elle sera écartée. iMlais il est temps de gagner le second rond-point vers le Cinquantenaire. Entre les deux, plus de vingt mille personnes sont alignées sous l'œil plutôt bienveillant des gendarmes. Aux fenêtres des villas, quantité de toilettes claires... Mais le spectacle prend tout son attrait au rond-point. Formant un vaste hémicycle, les triEu-nes regorgent d'invités. Tous les ministres Ci portefeuille sont là avec leurs dames. Et que de directeurs généraux, que de fonctionnaires J Au centre de la place immense se trouve la trlteflne royale, enserrée de plantes. Puis, aussi loin que le regard peut porter, la foule, formant un cercle gigantesque... Un biplan militaire passe, survolant le rond-point à une très grande (hauteur. Une bombe iest lancée parT'Aéro-Club, pour lui1 indiquer où se trouvent les souverains... Quel pavoisement dans les environs des triïunes ! Que de couleurs rutilantes... Les deux Reines ' A dix heures, très exactement, les deux Reines arrivent en auto avec les princes Léopold et Charles, portant un costume clair. Elles ont des toilettes estivales en li-berty recouvertes de gaze d'un bleu sombre.Des acclamations les accueillent... et des membres du conseil communal d'Etterbeek ainsi que le Bureau de la Société des intérêts matériels de l'Avenue de Tervueren, les saluent. Mlle Vincent, en leur nom, offre une gerbe d'orchidées rares à la reine Alexan-drine, tandis que Mlle Aullbur présente à la Beine Elisabeth des roses blanches et des lys du Japon. Les deux isouveraines remercient gracieusement et prennent place au centre sous le dome revêtu dé draperies écarlates ; les petits princes se mettent aux extrémités. Derrière, officiers d'ordonnance et dames d'honneur. En attendant les deux Rois, les Reines s'a.musent à voir évoluer à une très grande hauteur — 1.200 mètres — des biplans militaires. Le comte de Flandre et le duc de Brabant prennent un vif plaisir à leurs évolutions. Tandis que le nombre des curieux fait boule de neige et que sur les toits des villas ils s'étagent crânement en amphithéâtre, des gamins, derrière la tribune royalo prennent d'assaut de solides acca-cias et se mettent à califourchon sur leurs plus, hautes branches. Le défilé Mais voici qu'à l'extrémité de l'avenue des acclamations montent. .C'est oomme un tonnerre lointain... Elles accompagnent les dei^x souverains, annonçant leur arrivée; Vivats», eris enthousiastes, soulignés par le vol des mouchoirs, font penser à la Joyeuse Entrée. Mis de belle humeur par le beau temps, la féerie du spectacle, le pittoresque du tableau, le public est absolument emppm^ô et prolonge ses ovations. Arrivés au rond-po,^^ \e* deux Rois, montant des a^eyiViU superbes, se placent (\ (U'OWP »'e la tribune royale. Le souve-i-aui UftHOis porte son monumental colbak élégamment ; le roi Albert est en grancte tenue avec le cordon bleu qu'il montrait & veille. Ils étaient à iBoitsfort, paraît-il, à 9 1/2 heures, où ils ont été félicités par M. Del-leur, le bourgmestre de la commune, entouré des membres du conseil. Là, ils sont montés à cheval et entourés d'un brillant état-major où avaient pris place les attachés militaires étrangers, ils ont, sous les marronniers, passé la revue, partout acclamés. Il parait qu'au viaduc de Woluvve. ^ près du parc de l'Etat, ce fut du délire. Imt Le déiilé a été remarquable d'entrain, on de brio, de virtuosité. -es Commandées par le lieutenant général ; baron de Bonhomme, les troupes ont marché d'un bel élan. Après la compagnie du 9e portant la nouvelle tenue, venait la Ge division d'armée. Le 8e do ligne, les çrer.adicrs, les 0 ux régiments de carabiniers, le génie divisionnaire, l'artillerie et la cavalerie suivaient commandés par les généraux Dossin et De-ruette. Le défilé a eu lieu par double compagnie, très martial, chaque iégiment accompagné d'une section de mitrailleuse et d'une batterie d'artillerie. Les grenadiers ont été justement applaudis. Ils ont défilé dans 1111 alignement superbe.C'est une véritable troupe d'élite. Quant aux pauvres 'carabiniers, faute de tuniques neuves — ce qui est un comble — ils ont dû défiler en capote, en capo-te par cette chaleur ! Toute la population en avait pitié.... Déiilé impeccable d'ailleurs, loué "de tous. Le génie a été fêté et le 1er chasseurs à cheval, constituant la cavalerie divisionnaire, a produit la meilleure impression. Puis l'avenue a été laissée vide pendant quelques minutes pour permettre à toute la division de cavalerie de passer au trot devant les souverains. En une charge imposante, dans l'éclair de leurs drapelets, droits, fiers, ep leurs brillants uniformes, passèrent, comme une éclatante vision, les deux régiments de guides. Puis, au milieu d'un nuage de poussière vinrent les lanciers, les 4e et 5e, en une belle chevauchée. Toutefois, deux chevaux du 5e s'étant emballés, le trot se changea en galop et tout un escadron passa dans une course folle comme s il chargeait l'ennemi. Cela mit de la débandade dans le défilé, mais le public enchanté de cette charge à fond de train partit en cris de joie et en vivats. Le <ie chasseurs à cheval défila, avec plus de calme, fort imposant. Le bataillon cycliste, les soldats du génie à bicyclette, précédèrent l'escadrou mobile de la gendarmerie, oui mettait fin à 1 immense théorie. Le roi Christian parut prendre plaisir à la revue, saluant les officiers, les drapeaux et même, ce qui a été remarqué, 'e premier rang des soldats, d'un geste ample, très militaire, la main au colbak. Immédiatement après ce prestigieux défilé qui marquera dans les souvenirs de tous, les deux Rois, descendirent de cheval et, après avoir été saluer les Reines dont ils ont baisé la main, montèrent en auto. Les Souveraines, avec les princes en fi-rent autant et, par le boulevard St-MicheJ, s éloignèrent rapidement, au milieu des acclamations , tandis 'm'en un fleuve humain, la foule descendait vers le Cinquantenaire, enchantée de sa matinée, en ce pays dé rêve qu'est l'avenue de Tervuern par un soleil étincelant. Au concours hippique Après la revue, un déjeuner intime a eu lieu au Palais. Les souverains ont été sersis dans le salon empire ; les princes Leopold et Charles étaient seuls à leur table.Une autre, présidée par le comto de Mérode, grand marédhal du Palais, avait été dressée dans le salon voisin pour les <« suites » — terme protocolaire — des deux Lois et des deux Reines. A 2 h. 15, a eu lieu le départ pour le Cinquantenaire. Sept voitures attelées à la daumont, et precédees de quatre piqueurs, improvisé-rein, un cortège qui ne manquait pas d'éclat, les livrées d'un pourpre intense des laquais s'avivant dans la lumière. Et quelle lumière, par cette belle journée ensoleillée Des policiers cyclistes précédaient un demi-escadron de guides avec le drapeau encadrant les voitures royales. Dans la première se trouvait le Roi Christian et le Roi Albert en petite tenue. Les journaux parisiens nous avaient montré dans leurs dessins le bonnet de police du monarque danois. Franchement ,il ne paraissait pas joli „n Iw ♦ ♦nc\et bleux' yen camPé> il produit un effet tout opposé. Et le public l'a préféré de suite au monumental colbak ! La Reine Alexandrine, en toilette rouge d un rouge vif distingué ; la Reine Elisal beth en blanc et mauve et les deux princes Leopold et Charles portant leur costume de la revue, occupaient la seconde voiture Les deux « suites » se trouvaient dans les cinq autres berlines, ouvertes s'entend, et traînées par quatre chevaux, richement caparaçonnés.A l'Avenue des Arts et rue de la Loi, les curieux 11e faisaient pas précisément défaut. (.a et là quelques vivats Ajoutons que les toilettes' des 'dames d honneur étaient de haute élégance avec chapeaux empanachés, i.es plumes n'ont jamais ete plus à la mode. Arrivé au Cinquantenaire, le cortège royal .pénétrant dans le hall, a été salué par de frénétiques acclamations. L'on avait ajouté de nouvelles corbeilles fleuries à la décoration horticole et la piste s'harmonisait avec les toilettes des dames qui avaient fait assaut de bon goût en dépit de<s exigences de nos grandes couturières. Le tout formait une immense palette aux colorations vives. I.es souverains assistèrent aux diverses épreuves inscrites au programme et quittèrent le hall à 4 h. 15, ovationnés comme à leur arrivée. Des gerbes, des bouquets, des brassées cfe fleur* ont été jetés dans la voiture des deux Reines, transformée soudain en corbeille mouvante. C'est dire la chaleur de l'accueil fait à nos notes par la Société 'bruxelloise. A la Grand'Place Comme Guillaume II, le Président Fal-liéros, la Heine Wilhelraine et la grande-duchesse de Luxembourg, le Roi et ia Reine de Danemark ont été reçus solennellement à 1 Hôtel-de-Ville. Notre merveilleuse Grand" I lace avait revêtu sa décoration coutu-rnnère. Les drapeaux des gildes étaie'nt suspendus aux vieilles maisons des corporations mêlés à de rares drapeaux danois et cela suffisait... N'a-t-elle pas sa séculaire parure archi-

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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