Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 16 Juni. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w6870j/
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Mardi 16 Juin 1914 ? UN NUMERO CINQ CENTIMES Mardi 16 Juin 1914' Franco en Belgique Un an : Î3 w , » 6 mois ; 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an i 22 fr, » Union postale * 32 fr. On s'abonne au bureau dujournai et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE SB? JOURNAL DE LIÉGE Mnonees. 5 , la 3îga©( 28 sesfc Réclames. -s • „ *> <30 ceni. Faits divers. , . . v 1 franc . Séparations Judiciaires * 3 ïrancs snformations tïnaapîèrei; » 3 francs Avis de sociétés » j»#» Kgns 30 cent, émissions, . „ \ r > I ifrarne TSÊpAÇïïô.p ÏÉLÉPHOfti; m wÊaaaéxiam*immm wwari r~"-irTiHur iVjpTTttij FEUïLLE POLITIQUE, LITTERAIRE £t CPMMEBCIAUE. - FONDEE. W 1764 EÉPACTION ET ADMINISTRATIOII g BOUIJEVARIj DE LA. SAITVEXIËRE, 25 ÉTRANGER FRANCE Lo ministère Viviani et l'opinion Du Petit Journal : Tout ce que les partisans peuvent de-mander de raisonnable, c'est que la loi soit appliquée dans le présent. Tout ce que les : adversaires peuvent demander de raisonnable, c'est qu'on n'écarte pas leur système dans l'avenir. Or, pas plus qu'il ne fait sur le passé de retour inutile, M. Viviani n'hypothèque l'avenir. Quant au présent, il nous garantit que la loi reste la loi. Cela doit suffire. Du Radical : La réduction du service militaire paraît, à l'heure actuelle, le point le plus important à régler. Mais il reste entendu que le congres 11 a prévu aucun délai limitatif à la réalisa- : tion de son programme, ni précisé aucune formule intransigiaaiite. C'eût été substituer au dogme des trois ans un autre dogme, imposer à l'opinion et aux services techniques de l'armée des règles étroites et peut-être inapplicables, retomber, en un mot, dans l'erreur de ceux qui en un tournemain décrétèrent que la France serait troisanniste ou qu'elle ne serait plus. Du Gaulois \ ... Tous nos amis ont voté pour M. Ribot, avec un dés-intéressement patriotique auquel on ne peut qu'applaudir. Dans un incendie, on commence par sauver les meubles, comme on dit dans je ne sais quel vaudeville: Pourra-t-on les critiquer si demain, quand M. Viviani viendra leur exposer le programme de M. Ribot, ils lui refusent leur confiance ? De l'Humanité : Nous demanderons, dès mardi, des explications nettes, des paroles décisives. Tant pis pour ceux des républicains qui ne nous aideraient pas à faire la pleine clarté ! Le parti radical maintenant au pouvoir a soumis un programme au suffrage universel. Ce programme le lie comme il doit lier les ministres qui prétendent parler et aigir en son nom. Il se déshonore et il se perd s'il tolère que ce programme soit violé. Il se déshonore et il se perd s'il tolère quo ;e programme soit éludé. Et j'ai honte, je l'avoue, pour le parti 'épu"vlïca.in. qu'il ait à se d'ébattre en ce ïtoment dans des subtilités d'exégèse. Il y i un texte clair et impératif : c'est la vo-onté du pays lui-même ; c'est le programme minimum sur lequel elle s'est affirmée. J)u Temps : Le Viviani de la première combinaison, jntjuré du souvenir de son vote hostile aux 'rois «i.ns, devait aux partisans du main-iien de lu, Joi certaines garanties sous for-ne de promesses,- garanties qu'il nous a lonnées depuis par des actes. Car c'est, un icte que ia rupture avec MM. Godait et Ponsot ; et c'en est un autre que le choc îvec M. Combes, qui allait un peu vite en réclamant le retour à la loi de deux ans ians les six mois. Nous avons eu pleine confiance dans la loyauté de M. Gaston Doumerg.ué. Il va sans dire qu'à l'égard le M. René Viviani nous éprouvons les mènes sentiments. Mais l'application de la loi de trois ans, partie essentielle de la politique, n'est pas quto la politique. Attaqué ce matin par M. aJJ'ès, reçu avec froideur par l'organe of-Icicl de la rue de Valois, il importe de roir «île quelle façon M. René Viviani sera iffecté oar cette opposition éventuelle qui e dessine ou par cette mauvaise humeur [ui guetteia 1 occasion. Dans la mesure >ù il remplira avec co„urage son devoir de hef de gouvernement, "Ml René Viviani n'a ien à redouter de telles menaces. Assez le républicains sont prêts là le soutenir. 1 serait en péril s'il attachait plus d'ini-tortance qu'il ne convient à la critique des [émagogues. Il ne les satisfera jamais puisqu'il tient la place qu'ils avaient souhaitée ; :t c'est par leurs hésitations que les gou-'ernements découragent tous les concours, oinent leur autorité, se mettent à la merci lu premier accident. Nous attendons le mi-iistère Viviani à ses œuvre» J Dc-vant la manivelle Du l'igaro ; Elle a tourné, Ja manivelle, — la ma-Ùvelle du cinéma, — elle a tourné pour es nouveaux « puissants du jours ». Dès lier soir, dans les cinémas du boulevard e peuple de Paris a pu se divertir à con-empler les physionomies des ministres, à surprendre les petites mines de chacun de :es gouvernants vraiment modernes, posant l notre intention, oui," posant pour le ci-îéma ! On les a « pris », tour & tour, où on a ni, et ils le savaient ; cela se voit bien. Viviani n'a pas l'air très content, et :'est à sa louange : évidemment, il sent fue la dignité d'un premier ministre ne l'accorde guère avec cette corvée un peu 'idicule que l'opérateur lui impose. Mais el autre de ses collègue* — M. Fernand David, par exemple — paraît, enchanté : îccoudé à sa fen/être, il sourit, puis, présument, disparait, comme s'il voulait nous taire une bonne niche... Et le public rit ! Mœurs nouvelles : elles ne semblent point destinées à ressusciter en France le sens du respect. L'emprunt Paris, 15. — ML Noulens, ministre des finances, n'a pas encore arrêté Je chiffre le l'emprunt dont il proposera le vote aux Chambres. Il paraît toutefois certain que 'e type de <:et emprunt sera du 3 3/S % amortissable -a présidence du Conseil municipal de Parie Paris, 15. — M. Mithouard, républicain, i été élu président du conseil municipal le Paris par 42 voix contre 19 l\ M. Ber-ihaud, socialiste, et 17 à M. Rebeillard, ra-Jical.HOLLANDE La cor.-îérence do l'epium La Haye, 15. — La conférence de l'opium a. été ouverte par le ministre des affaires étrangères. Dans son discours, il a dit que la Turquie et la Serbie ont refusé d'adhérer à la convention, que la Grèce a fait | des réserves pour les territoires annexés, que l'Autriche-nongrie a adhéré en principe. Le gouvernement britannique et toutes ses colonies ont signé. Le gouvernement grec fera savoir dans un ou deux jours s'il peut abandonner sa réserve. ALLEMAGNE Pour punir l'Alsace-Lorraine Strasbourg, 15. — Avec l'autorisation de l'Empereur, il a été décidé que l'incorpo ration de la classe de l'automne prochain ainsi que celle des autres classes se fera, pour toutes les régions de l'AKsàce-Lor-raine, uniquement clans les garnisons situées hors du pays d'Empire ainsi que cela avait eu lieu avant 19Ô3. L'incident du dirigeable « Adjudant Vincent » Metz, 15. — On annonce que les autorités allemandes procèdent à une enquêta sur une prétendue violation de la frontière- (fui aurait été commise par le dirigeable français « Adjudant Vincent » au cours d'une reconnaissance qu'il effectuait vendredi. Le dirigeable, dit-on, aurait passé au-dessus du territoire allemand, au-dessus de la ! commune de Verny au sud-est de Metz,dans j le voisinage d'un fort. Les témoignages des habitants sont contradictoires, car le dirigeable évoluait à une grande hauteur. (Note : Le ministre de la guerre français n'a été saisi d'aucune réclamation à ce sujet.)ITALIE Les clocticn*» administratives Rouie, 14. — Aujourd'hui ont eu lieu dans toute l'Italie les élections administratives Elles comprennent "à la fois les élections aux conseils communaux et aux con-seiiô ^rovL.c.à_ux." A Rome le renouvellement du conseil "communal présente un intérêt spécial en ce sens que la ville, depuis la démission de l'iancûonne municipalité, consécutive aux élections législatives du 26 octobre-2 novembre dernier, est depuis cette époque admi nistrée par un commissaire royjkl. L'ancienne municipalité, çomnie on se le rappelle, était présidée par M. Nathan, franc-maçon notoire, porté au Capitole par la victoire du bloc anticlérical en 1907. Aujourd'hui, le « bloc » présentait de nouveau une liste : la liste libérale démocratique, comprenant, d'après les on-dit, trente quatre francs-maçons. Deux autres listes lui étaient opposées : celle de l'union des libéraux, qui s'intitule pompeusement « constitutionnelle », avec l'Union romaine, parti catholique, et la liste des.socialistes. Les trois listes en présence avaient des champions dans chacune des sections de vote. Les cléricaux, suivant rue leurs nuances personnelles étaient plus libérales ou plus catholiques, avaiient adopté lesi couleurs nationales ou les couleurs romaines (rouge et orange)). Les « hlocards », c'est à dire les anticléricaux, partisans de l'ancienne municipalité, portaient des brassards verts. Les socialistes enfin restaient rouges, comme leur drapeau. D'après les premiers résultats, la majorité absolue serait acquise aux constitutionnels et aux catholiques dans les quatre premiers arrondissements cte Rome. Dans le cinouième arrondissement, il y a une majorité de 2r.O voix en faveur du bloc. Au total: dans les sept arrondissements, la majorité serait d'environ quatre mille voi\ en faveur des constitutionnels et des catholiques. Rome, 15. — Les journaux de ce matin confirment la victoire ià Rome de la liste constitutionnelle catholique. Le Messagero dit que la défaite du parti démocratique est le résultat de l'irritation générale qu'ont provoquée les récents événements qui se sont produits dans les différentes régions de l'Italie. A Milan, les Gi candidats socialistes passent avec une majorité de 33.0'JJ voix et 16 constitutionnels avec environ 30.500 voix. tDans les élections au conseil général, les constitutionnels ont été élus dans 6 circonscriptions et les socialistes dans 2. Rostes d'agitation Rome, 15. — Malgré la décision du comité d'Ancône ordonnant la cessation des •grèves, partielles dès chemins de fer, certains groupes de cheminots semblent vouloir résister. Ceux de Bologne, notamment, seraient résolus, d'après le Mattino, à adresser à tous les cheminots italiens un manifeste contre la décision d'Ancône et à favoriser le développement de la grève, mais il semble bien que la raison de ce mouvement soit uniquement le désir d'obtenir de l'administration la promesse que des re- j présail.les ne seront pas exercées au moment ; de la reprise du travail. J,g .service dep voyageurs, assure-t-on, s'effectue normalement mais il n'en est pas de même du service des- marchandises pour lequel on ne prévoit Je fonctionnement normal que dans trois jours. PORTUGAL Vin cartel refusé Lisbonne, 15. — M. Alfonso Costa, se jugeant offensé par un article de fond du journal République, au sujet de la concession des chutes d'eau de Portas do Ro-doa, a envoyé ses témoins à M. Antonio «osé Almeida, directeur du journal. Celui-ci a refusé de les recevoir, en se déclarant hostile au duel et en rappelant l'existence d'un tribunal d'honneur institué . ous son ministère. RUSSIE Les armements Ç&ïïune nous l'avons dit, la Douma a discuté le budget du ministère de ia guerre. M. Llngelhardi, parlant ay nom du cen- , tre, a établi" qu"en cinq ans, dt> 1W7 à K-)l^, j le budget de la guerre a augmenté de 50 %\ | qu'en présence de la situation internationale, ces dépenses ne peuvent qu'augmen- J ter encore à l'avenir. Etant donné la réorganisation projetée j de la puissance militaire du pays, réorganisation qui doit s'effectuer en cinq ans, les dépenses 'faites chaque année' pour l'armée atteindront probablement le chiffre d'un demi-milliard de roubles (environ 1.300 millions de francs). Les armements de la Russie sont dépassés par ceux de l'Allemagne et de F Autriche-Hongrie. L'Allemagne a augmenté ses effectifs du temps de paix de 30 %, et l'Autriche-Hongrie a accru les siens de 64 %, de sorte que l'équilibre se trpuye rompu au détriment de la "Russie, et cela est d'autant plus sensible que les conditions de concentration des forces russes sont peu favorables. Bien que l'armée russe soit en ce moment pourvue de tout et que ses qualités militaires soient à un niveau très élevé, il reste cependant encore quelques lacunes à combler .surtout, en ce qui concerne l'avancement des officiers, afin de faire en sorte que les postes supérieurs puissent, être occupés par des hommes capables et expérimentés.Le chef de la chancellerie du ministère de la guerre a déclaré que le ministère partage absolument les vues de M. Engeîhardt et travaille avec acharnement à accroître le degré de préparation de l'armée à la guerre. Si des manœuvres avec de grandes masses de troupes n'ont pas encore eu lieu ave« toute l'ampleur désirable, c est pour des considérations d'ordre linaiicier. Toutes les écoles militaires ayant pour but de préparer des officiers ont été l'objet de réformes tendant à améliorer non seulement leur éducation théorique, mais aussi leur formation pratique. (Applaudissements à droite et sur les bancs nationalistes.)TURQUIE L c migration des musulmans do Macédoine L'ambassade impériale ottomane à Paris publie le communiqué suivant : Le communiqué de la légation de Grèce cherche à atténuer l'importance et la gravité de l'émigration des musulmans de la Macédoine, et va même jusqu'à contester l'exactitude des chiffres fournis .par Je gouvernement ottoman. Or, d'après les statistiques officielles établies avec une exactitude rigoureuse, le nombre des émigrants musulmans qui ont dû quitter — par Salo-nique. ou par d'autres voies — les territoires cédés à la Grèce et à la Serbie pour venir se réfugier en Turquie dépasse le chiffre de 2ft.<XX). Et depuis fin mars jusqu'au 10 mai dernier, plus de 24.000 immigrants sont 'arrivés en Turquie, sans compter la catégorie des émigrants qui ont pu voyager par leurs propres moyens et que le communiqué de la légation de Grèce dénomme complai-sammejjjt de « simples voyageurs », parce qu'ils no se trouvaient pas, comme la grande majorité, dans un état de dénuement complet ! Toutes ces populations n'ont pas volontairement émigré ; elles ont été obligées par la terreur et par toutes sortes de sé-\ ices commis et tolérés par les autorités locales, à vendre, à vil prix, leurs biens et à quitter leurs foyers. lous ces soi-di.-^uit exemples historiques, dont le communiqué hellène est serti) n'y peuvent rien changer. D'ailleurs, les faits cités ne sont pas exacts et les conclusions eue l'on veut en tirer sont arbitraires. Prétendre que les musulmans n'ont jamais con-S2iiti à vivre sous une domination chrétienne dénote une singulière méconnaissance des laits historiques les plus patents. Sans aller en Asie ni en Afrique, "il suffit de citer les exemples de la Dobroudja, où les musulmans vivent et prospèrent sous la domination roumaine. Egalement ni en Bulgarie ni en Bosnie-Herzégovine, un exKxïe comme celui qui se produit en ce moment dans les territoires cédés à Ja Grèce ne s'est jamais produit. Des centaines de milliers de musulmans y vivent paisiblement. Quant à la Thessalie, où en eftet il ne reste plus de musulmans, ce-fait prouve Lien que là encore l'administration grecque a été aussi intolérante qu'elle l'est actuellement en Macédoine. En un mot, cet exode qu'aucun communiqué ne saurait dissimuler ni dénaturer continue à causer au gouvernement impérial de divers et très graves embarras. Au commencement, les autorités centrales avaient fait leur possible pour procurer un gîte à ces malheureux immigrants ; mais en présence d.u nombre toujours croissant, le gouvernement impérial a été forcé d'en distribuer une partie, provisoirement, dans les villages musulmans d'albord et dans quelques villages grecs ensuite, sans ou'il soit, porté cependant atteinte aux droits et à la tranquillité des habitants. Les villageois, qui s'en montrèrent tout d'abord contents, n'ont pas tardé à manifester un certain mécontentement, se plaignant de l'attitude agressive des nouveaux venus. Ce mécontentement fut manifesté par un mouvement d'émi'ïr.îtion des Grecs. Le' gouvernement impérial a immédiatement pris des mesures propres tà arrêter ce mouvement et i à rassurer les villageois. Certains fonctionnaires, qui ne s'étaient pas montrés à la hauteur de leur tâche, 'comme le gouverneur de Tchataldja, le sous-gouverneur de Demir(Kéui, r3tc.. furent destitués). Une commission, composée d'officiers d'infanterie et de gendarmerie, sous la présidence d'un inspecteur civil, fut chargée de veiller à l'application des mesures prises et d'exercer une surveillance actlvie. ! éta.t normal est déjà rétabli dans le vilayet d'Andrinople et dans le sandjaik de Tchataldja.Des mesures identiques sont prises du côté de l'Asie-Mineure pour enrayer un mouvement d'émigration qui commençait à s'y produire également. Le ministre de l'intérieur s'est rendu personnellement à Pan-dorma et à BaUkessir pour effectuer une enquête sur place ot ordonner les mesures nécessaires. Le maire de Burhanié o.i les commandants de gendarmerie de Balia et <à.'Ivrenid ont été destitués pour n'avoir pas su remplir leurs devoirs. D'après les dernières nouvelles, la situation s'est beaucoup améliorée. L'enquête diplomatique Athènes, 15. — On mande de Mytilène que M: Belhomme, représentant du consulat général de France à Smyrne, ainsi que les vice-consuls d'Angleterre et d'Amérique Smyrne, chargés de . faire une enquête sur la situation des chrétiens^cn Asie Mineure, sont arrivés à Mytilène. Ils se sont ensuite rendus à Palaia-Phokea. On dit qu il y a eu dans cette ville une cinquantaine de tués. 6Ô0 réfugiés dont 15 blessés ont été transportés à Mytilène, ALBANIE Ourazzo attaquée par les insurgés Rome, 15. — M. Aliotti, ministre d'Italie en Albanie, télégraphie de Durazzo 15 juin, 8 h. 30 : L'attaque de Durazzo a commencé à -L heures du matin sur trois points différents; Vers 6 heures, le colonel Thomson a été tué. Les marins défendront uniquement les légations et le Palais royal. Au premier moment, on croyait généra-: lement que la ville allait tomber aux mains des insurgés, mais la situation s'est ensuite améliorée et on espère sauver la ville. Durazzo, 15. — Les insurgés ont attaqué Durazzo à h heures du matin. (Depuis on entend une violente canonnade et "une vive fusillade. Au début, la situation était grave, mais elle a pris bientôt une tournure favorable pour les défenseurs. Le prince est à la fcête de ce§ derniers. Durazzo, 15, 4 heures de l'après-midi. — Le calme est revenu pour l'instant. Cependant, deux niasses ennemies sont eîi vue à courte distance et peuvent d'un moment à l'autre, faire irruption pour piller la ville. On craint des attaques de nuit. Les morts et les blessés sont très nom-J>reux.Le prince a appelé d'Alessio des renforts de Mirdites. • A la Chambre italienne Rome, 15. — Chambre des Députés. — M Galli demande des renseignements sur le: événements d'Albanie. Il salue la mémoire du coionel 'hollandais Thomson, mort et défendant sa nouvelle patrie et son prince (Approbation.) Le marquis di San Giuliano répond que la situation du prince et du gouvernement actuel paraissait s'améliorer quand, inopinément, ce matin, les insurgés ont donni l'assaut à Dui'azzo. Le gouvernement .albanais s'est montré disposé à nous donner satisfaction poui l'incident Muricchio. mais la solution n'a pu encore être donnée par suite de la résistance de la part du colonel Thomson. Dans le but de hâter cette solution, M. Aliotti avait fait hier une démarche énergique et le marquis di San Giuliano lui-même avait adressé une dépêche donnant des instructions décisives, lorsque se sont produits les derniers événements. Le marquis ajoute qu'il a télégraphié à M. Aliotti afin d'avoir des renseignements et de prendre son avis sur les satisfactions à demander pour l'incident Muricchio, en présence du changement de la^situation. Les matelots italiens âéfendent la résidence du prince, ainsi nue les légations. Un navire anglais doit être arrivé ce matin à Durazzo. L'amiral anglais, en qualité de doyen, aura le commandement des forces internationales.Un navire français est attendu à Durazzo. D'autres navires suivront. L'escadre italienne est à Ancône, prête là partir pour Durazzo au moment opportun. En ce qui concerne le colonel Thomson, le ministre rend à sa mémoire l'hommage dû à un lfrave tombé en accomplissant son devoir. (Marques d'approbation). Le gouvernement, certain d'être l'interprète du Parlement et du pays, fera en sorte que les graves intérêts de l'Italie ne soient pas compromis, quel que soit le cours des événements. En attendant, le gouvernement et le Parlement doivent suivre les événements d'Albanie avec le plus grand calme, avec sang-froid et décision. ((Marques très vives d'approbation).L'incident italien dénoué par la mort du colorie] Thomson Rome, 15. — La note officieuse suivante a été publiée : Le colonel Thomson avait refusé catégoriquement, le 13 juin, les excuses demandées par M. Aliotti à la suite de l'incident Murrichio-Chinigo. M. Aliotti s'est rendu alors, le 14, accompagné de l'amiral italien, au conseil des ministres albanais auquel il a démangé soit des excuses de la. part du colonel Thomson, conformément à la promesse écrite de Turkhan pacha, soit le rappel du colonel lliomson avant le J juillet et le rappel immédiat du capitaine Fabius. M. Aliotti demandait une réponse définitive avant le .15 juin à midi, to>ut en faisant remarquer que sa demande n'avait pas le caractère d'un ultimatum mais avait pour 'but de lui permet» ri1 d'e fixer son gouvernement relativement à cette affaire. M. Aliotti s'efforçait spécialement de ne pas trodider les opérations militaires en Albanie et consentit dans ce but à ce que ie colonel Thomson restât jusqu'au 3 juillet. M. Nogga ayant déclaré que l'officier ne pouvait être déplacé sans danger poiux la ville, Turkhan pacha se rendit le 14, à 11 heures du soir, chez. M. Aliotti pour l'informer qu'il lui était impossible de lui donner satisfaction car si le colonel Thomson quittait l'Albanie, l'expédition contre les insurgés échouerait. Il le pria en conséquence d'attendre encore quelques heures pour lui permettre d'insister auprès du colonel pour qu'il signât la lettre d'excuses. A la suite de ces faits, le marquis di San Giuliano avait télégraphié à M. Aliotti des instructions catégoriques lui enjoignant d'exiger une réparation complète et immédiate, lorsque survinrent les nouvelles de Durazzo annonçant un changement de la situation. Le rôle du ccJonol Thomson Paris, 15. — Le Temps écrit à propos du colonel Thomson, dont il retrace le rôle, que le colonel Thomson était plutôt un diplomate qu'un guerrier. Il avait été député au Parlement hollandais. Il représentait l'esprit de conciliation qui disparaît. SERBIE Le service d'un an Belgrade, 15. — La Skoupchtina a voté ce matin, en seconde lecture, la loi sur le service militaire d'un an avec dispense pour ceux qui ont accompli six mois de service. Elle a adopté également un crédit militaire de 122 millions, puis s'est ajournée à samedi pour entendre le décret de dissolution. L'opposition n'assistait pas à la séance. MAROC Los opérations françaises Oran, 14. — On mande d'Oudjda qu'un important combat a été livré dans la région de l'Innaouen. La colonne Baumgarten avait quitté Mek-nassa hier dé bonne heure pour se porter à la rencontre de la Colonne Gouraud. IV s huit heures du matin, des hauteurs qui dominent l'Innaouen. on apercevait la colonne Gouraud qui s'acheminait vers la casbah des Beni Mgara, objectif commun des deux colonnes. Le combat eut deux phases. Dans la première phase, l'ennemi occupait les crêtes qui longent l'Innaouen ; il en fut facilement chassé par le canon. Dans la seconde phase, la colonne Baumgarten se rapprocha de la crête qui longe l'oued pour se rendre à Sidi-bou-Bekr, à travers un terrain extrêmement difficile et coupé. A ce moment, l'arrière-garde fut vivement attaquée par les Marocains qui s'étaient glissés dans les nombreux ravins très encaissés, et un corps à corps s'engagea. Nos cavaliers et nos fantassins chargèrent là plusieurs reprises et le terrain fut rapidement déblayé au sabre et à la baïonnette.Pendant ce temps, les Riata faisaient le vide devant la colonie Gouraud qui établissait sans combat son bivouac au bord de l'oued Tleta. Les deux colonnes campent actuellement près de la cas&ah des Beni Mgara. ' Nos pertes sont de cinq tués et de dix-sept blessés, dont quatre officiers. Les pertes ennemies sont considérables ; un grand nombre de Marocains ont été tués à l'arme blandie. Dans la zon,e espagnole, on signale un mouvement en avant des troupes espagnoles, qui avaient atteint la semaine dernière Foum-el-Korina. Paris, 15. — Au cours d'un violent orage qui s'est abattu ce soir sur Paris, la foudre est tomibée en de nombreux endroits, 110-1 tamment sur le paratonnerre de la préfecture de police. 11 n'y a éu heureusement aucun accident. La foudre est également tomibée sur le clocher de l'église russe de la ruo Jean de Beauvais. Le clocher a été endommagé, un commencement d'incendie s'étant déclaré. Pas d'accident de personne. -if- Paris, 15. — Au carrefour formé par les rues Tronche t et Auber et le boulevard Haussman, la-chaussée s'est brusquement affaissée, formant une excavation de 5 mètres de large et 10 mètres de long. Une conduite d'eau s'étant rompue, un véritable torrent s'est engouffré dans l'excavation. Les pompiers sont arrivés aussitôt. Au moment de l'accident, un homme qui passait tomba. Il fut retiré sain et sauf. La chaussée continue à s'effondrer. * Paris, 15. — Les chantiers du 'Métropolitain en construction placé Saint-Augustin sont complètement inondés. Une excavation s'est produite rue de la Boeue et une autre avenue d'Antin. On craint que plusieurs personnes, surprises par les eaux, ne soient noyées. La circulation est interdite. Place St-Augustin,deux excavations énormes se sont produites. Dans l'une, une tapissière se trouve engagée ; dans l'autre, un taxi-auto et son chauffeur se trouvent enfouis. Les pompiers sont sur les lieux. Si l'on en croit les dires des personnes qui étaient présentes au moment de l'accident, il y aurait de nombreuses, victimes. * Belgrade, 15. — D après des biimts qui circulent dans les milieux parlementaires, si la - Skouptchina n'a été qu'ajournée au lieu d'être dissoute, comme elle devait l'être aujourd'hui, c'est, à cause de la situation critique provoquée par la tensions en- . tre la Turquie et la Grèce. Dans les milieux gouvernementaux, on espère qu'un conflit gréco-turc pourra être empêché. ■¥: Copenhague, 15. — 11 a été donné lecture au Folketing d'un décret royal ajournant le Rigsdag à une epoque indéterminée.Dans le Landting, c'est le président du conseil, M. Zahle. qui a donné lecture du J décret royal dissolvant le Landting. Les Chiffres de M. Berryer Il serait cependant curieux de savoir où M. Berryer a été prendre les chiffres qu'il a produits il y a une huitaine de jours à la Fédération ouvrière catholique de Souverain-Wandre.Parlant de la prétendue victoire--des, partis d'opposition, le Ministre de l'Intérieur, mieux placé que personne pour être bien renseigné, n'a pas craint, de proclamer : Ils oui gagné 34.000 voix. Messieurs, 34.000 voix sur 1.384.000 votes émis. Voilà le chiffre! Voilà ce qui nous émeut! C'est, a-t-on dit, une utile leçon pour le parti catholique.1 ■Voyons ! Qu'est-ce que ces 34.000 voix y II y a 1.350.000 voix qui n'ont pas changé, il ij a 1.350.000 bulletins qui sont retombés dans les urnes, exactement noircis comme le jour de la victoire, le 2 juin f912. Mais, Messieurs, pour les 4 provinces qui ont été au scrutin, ce chiffre de 34.000 voix ne représente qu'un misérable petit déchet. Nous avons montré ce qu'il fallait penser de ce gain de 34.000 voix qui correspond à 1111 accroissement de majorité anticléricale de 91.000 voix. Mais nous ne nous étions pas imaginé qu'un ministre de l'Intérieur pût être assez léger pour lancer dans le débat des chiffres inventés de toutes pièces. C'est le cas cependant. Nous avons eu la curiosité de rechercher l'origine de ces 1.350.000 voix qui n'auraient pas changé depuis 1912 dans les 4 provinces considérées et nous sommes tombés de notre haut en constatant qu'en 1912 le nombre des bulletins valables y fut de 1.294.826 sans compter 29.756 bulletins nuls et bJancs et qu'en 1914 il atteint 1.335.000_ voix. Où donc, le ministre a-til pris les 1.350.000 bulletins retombés dans les urnes, exactement noircis comme le 2 juin 1912? La parole est au mathématicien de la Gazette de TÀége. En Belgique Le ministère L'échec des cléricaux aux dernières élections a mis le cahinet dans une situation plutôt délicate auprès de ses amis. Ceux-ci n'hésitent pas à le tenir responsable de la situation. Ils lui reprochent la loi militaire, les impôts et l'obligation de l'enseignement.Cette mauvaise humeur persistera-t-elle et se traduira-t-elle à la rentrée par un assaut qui donnera satisfaction aux amateurs de portefeuille ! Qui sait... M. de Smet de Naeyer a connu chez les cléricaux la popularité qu'a obtenue. M. de Brpqueville au lendemain du 2 juin 1912. Ce que n'a pas empêché ceux qui le louaient le plus de le contraindre à démissionner.La même chose est arrivée à M. Beer-naert. Et l'on peut prédire que M. de Bro-queville partagera leur sort. La session 1914-1915 pourrait bien lui devenir funeste. Ne prononce-t-on pas déjà le nom de son successeur ? Un souvenir Non; seulement le ministère se trouve dans une situation délicate auprès de ses amis, mais devant le pays sa position est-elle meilleure ? M. de Broqueville a la majorité dans les Ohambres, mais cette majorité n'est-elle pas purement fictive et artificielle ? M. de Broqueville devrait dire comme M. Dedecker en 1857 : « J'ai la majorité dans les Chambres, mais je ne suis pas sûr qu'elle s'appuie sur la majorité de la nation. » Et M. Dedecker ajoutait : « Or.cest une des positions les plus dangereuses que l'on puisse faire à un pays constitutionnel que de le gouverner avec une majorité qui peut être accusée de ne plus représenter dèlement les sentimes^s et les vœux de nation. » Cette « position dangereùsé », M. de Bi queville entend la maintenir. Ses amis ne lui permettront pas d'en 1er profit. Ils la voudront pour d'autri mais comme ils auront faussé le régime i présentatif, reste à savoir si les autres en profiteront. Un cabinet flamingant Les cléricaux qui montrent de la. ma vaise humeur contre le cabinet de Broqu ville lui reprochent, comme on le sait, < ne pas être assez flamingant. Cepenaa ne l'a-t-il pas été beaucoup trop en dive ses occasions ? Si notre Premier est- traité comme l'o: été MM. Beemaert et de Smet de Naey< jadis par leurs amis, nous auront doi comme chef de cabinet un ennemi dire des Wallons. 11 paraissait à tous que M. de Broqu ville, avant ses avances électorales à M3 de Cravvhez et Braçonier, qui se resseï taient trop de la lutte électorale, était fo tement teinté de flamingantisme. Or il est accusé de tiédeur par ceux qu' a si souvent flattés. Son successeur — ser ce M. Julien Delbeke ? — lui, au moin saura agir. Attendons. La defense du Luxembourg-Nos écrivains militaires continuent ,à s'o-cuper de la défense du Luxembourg. Les uns préconisent son occupation ps une -division qui s'efforcerait de barrer 1 route à l'envahisseur, les autres avec 1 lieutenant-général Dejardin déclarent a contraire que sitôt le conflit menaçant, 1 Luxembourg doit être évacué. Un collaborateur du Franc Tireur démpi tre que si la division combat elle aura beat coup de chance d'être enveloppée et que, î elle recule... Içi laissons la parole au tact cien: <1 Si devant un ennemi trop fort, c qui sera certainement le cas, la divisio doit rétrograder sans comba'ttre, ce ser d'abord un détestable effet moral sur 1 population et sur les troupes, parce qu dès le premier jour croulera la théorî magnifique de la division sauvegarde, pa wjdium de l'inviolabilité du Luxembourg. C'est l'évidence même. Lors du coup d'Agadir, quand l'on rc doutait de voir la France et l'Allemagn aux prises, un train fut sous vapeur à Arlo: pendant plusieurs jours pour amener à Ne mur la garnison d'Arlon. Le ministre d la guerre d'alors, le lieutenant général He lefc'aut, avait reconnu comljien il était dar Séreux de laisser dès troupes isolées dan le Luxembourg au début, du giganiesqu duel franco-allemand. Et il avait pris le mesures que commandait la prudence. Dan l'avenir, on devra agir fatalement Comm clans le passée Pios dirigeables Aux prochaines grandes manœuvres, il ; aura par division une escadrille d'avia leurs. Et l'on peut compter qu'ils accom [diront de véritables prouesses, ne cessan :le . s'entraîner avec beaucoup de méthod ?t de vaillance. Mais les petites armées en présence au ront-elles des dirigeables pour les éclairer Aucun... Le Belgique n'est pas mis en éta 5t, à part l'achat du petit Zodiac,' aueui navire aérien n'appartient à notre armée En cas de guerre, c'est une arme qu ions ferait défaut pour combattre les Zep Delins d'une part ou les croiseurs aérien français de l'autre. Cette mission revien Irait uniquement à nos aviateurs... De plus en plus l'on semble décidé ici ; lonner de l'expansion à l'aviation et à né ïliger les dirigeal>les. La préparation militaire Lundi après-midi s'est réunie, au minis ère de la guerre, une assemblée des re ) résentants des associations de préparatioi militaire. Cette réunion était présidée par M. Buis ser et, secrétaire général au ministère di a. guerre. Etaient particulièrement invitée les trois catégories d'associations suivantes cercles de préparation militaire propremen lite, celles de gymnastique et celles de tir \I. Fraikin représentait la Fédération na tonale des sociétés de préparation ; M. Cu :>erus, la Fédération nationale des société le gymnastique, etc. Le but de la réunion était de consulte les personnalités présentes sur le program ne que le gouvernement a l'intention d'à iopter en matière de préparation militaire Selon ce programme, un arrêté royal doi ?réer un brevet officiel de préparation mi litaire et éventuellement donner aux socié tes de préparation qui en sont dignes 1 droit aux subsides de l'Etat pour l'organi sation de la préparation. En outre, un ai rêté ministériel fixera le programme dé taillé des épreuves exigées des jeunes gen pour l'obtention du brevet officiel de pré paration. Ce programme comprendra une parti morale : formation civique et patriotiqu des jeunes gens, et une partie technique formation piliiysique (marches, courses, gyn nastique), lecture des cartes. Eventuelle ment le tir, etc. Le gouvernement conçoit la préparatio militaire comme un complément indispei sable de la réduction du temps de servie votée en 1909. A cette époque, il fut déclar que la réduction du service à 15 moh pour l'infanterie, devait s'accompagne d'une sérieuse préparation militaire. Jus qu'ici, celle-ci n'a point pris encore l'e? tension nécessaire. Grâce aux mesures nouvelles ôi l'étud< les sociétés pourront créer un vaste rifoi vement de préparation de la jeunesse a service militaire, en cultivant chez les jei nés gens l'amour dç la patrie et de l'armé" et en les mettant à même de recevoir ave des fruits particulièrement heureux, 1 u: truction et la formation du soldat dans le garnisons et les camps. Intéressantes expériences de bateaux glisseur Le Roi a assisté samedi aux chantiei Delsaux, à Boom, à d'intéressantes exp riences des bateaux glisseurs command* pour le Congo. Après quelques évolutions de M. J. De saux, le Roi s'est embarqué avec lui >• un des appareils et a fait une promena* sur le Rupel. Ensuite, invités par M. Rob. Goldschrnip le Roi, le général Jungbluth, le comte c Briëy, le commandant Doutrepont, le coi mandant Wibier et M. Delsaux, ont fa sur le « Netta », qui est en ce moment plus grand glisseur du monde, un voya; d'une heure environ à une vitesse de kilomètres à l'heure. Puis le souverain a visité tous les autr appareils ainsi que les chantiers. Il a viv ment félicité M. Robert Goldschmidt poi ces intéressantes expériences dont la ré 1 site absolue l'a émerveillé, et il a qi.it Boom à 5 'heures, ovationné par la fou accourue. fi: M- R. Goldschmidt, accompagné de M, J. la Delsaux «t.d'un personnel complet, s'em' ar. quera le $> courant sur 1' « Elisabethville ». 0- afin dty se rendre au Congo pour y compléter ses'expériences. ^ Retour du Congo ; ' La malle congolaise Elisabethville est ar-riyiee lundi, vers 4 1/2 heures, à Anvers. Un passager allemand, M. Throne, de Leipzig, est mort en cours de route. lia succombé le 10 juin des suites de fièvre, u- Son corps a été immergé. e- Les passagers signalent que le steamer, ie Comte de Flandre, appartenant ià la com-it pagnie des huileries du Congo, Levers frè-r- res, s est échoué à Kronrnoutli, mais que sa position n'est pas dangereuse. ié L'Election du Canton d'Avenues 2- Voici les résultats de l'élection qui a eu I. lieu dimanche à Avenues, pour la nomi-1. nation d'un conseiller provincial en rem-r- placement de M. Heptia, décédé. Cléricaux 4^2 voix, il Libéraux 2,087 voix, u Socialistes 1,434 voix, s, Le candidat clérical, M. Cornet, passe au premier tour. ' Chez les Sauveteurs de Belgique r ^ n e La section liégeoise des Sauveteurs do L1 Belgique a tenu dimanche, à l'Hôtel do e Ville, son assemblée générale. M. Van den Boom présidait, entouré de i. MM. Gasparini et Dormal, vice-présidents, u Tombeur, secrétaire ; Remacle, tréso-(i rier ; docteur F. Thonnard, Ripa, Pocliet, 1 lorenville. e Une nombreuse assistance avait répondu 1 a l appel du Comité et le rapport du se-^ crétaire fut religieusement écouté. 1 . Tombeur rendit d'abord hommage s a M. Emile Massart, dont la mort a pro-, voqué parmi les sauveteurs de Belgique une douloureuse consternation. ,> Tombeur remercia ensuite MM. le gouverneur et le bourgmestre, qui n'ont ceîsse d accorder leur appui à la section : 1 il indiqua le nombre de boîtes; de secours ^ placées de tous eiôtés et annonça l'inscrip-_ tion de nouveaux membres, ce qui porte le q nombre de ceux-ci à 400. M. le trésorier Remacle donna ensuite . quelques détails sur la situation financière, s puis l'assemblée, sur la proposition de M. 2 Gq-sparini, réélut par acclamations le pre- 3 sielent M. Van den Boom et approuva à 3 l'unanimité la constitution des* différents 3 comités. . M. Dormal, le sympathique commandant des pompiers de Liège, fit alors une conférence sur le sang-froid nécessaire dans toutes les circonstances dangereuses. Il expliqua que, bien-souvent, les incen- - dies, les -paniques et tous .-les sinistres acquièrent une importance plus grande à 2 cause du manque de sang-froid. L'affolement a parfois de terribles conséquences - et il est certain que bien des vies humaines • auraient été épargnées si, à certains mo- : t ments ,1a foule avait été dominée et ras-1 surée par le calme de quelques-uns. : M. Dormal termina par quelques conseils 1 de prudence que tout le monde devrait médifer, car dans bien des cas l'impruden- 3 ce seule est la cause de terribles désastres.L'orateur, qui s'exprima de claire et élo-1 quente façon, fut très applaudi. L'Orage de dimanche A Aywaîile L'annonce du désastre qui s'est produit dimanche à Aywaille a vivement ému la population liégeoise. Hier, dès la première heure, de nombreux curieux se sont dirigés vers la charmante localité du val de l'Amblève pour aller s'y rendre compte des dégâts occasiomiés par l'orage. Triste pèlerinage ! Les rues étaient encore encombrées de pavés, de pierrailles, de débris de toutes sortes et la circulation sur la routa de Harzé était toujours impossible. Dans le village, bien peu de maisons riveraines de la grand'route ont été épargnées. On peut même dire que pas une n'a échappé à l'inondation. Mais si certaines d'entre elles n'ont eu à déplorer que des déigâts sans importance, d'autres par contre ont beaucoup souffert; On cite le cas de négociants dont les pertes en marchandises s'élèveront à Plusieurs milliers dé francs. Beaucoup d'habitants peu fortunés ont vu leur modeste mobilier entièrement détruit et la catastrophe se traduit pour eux par une ruine à peu près complète. Et il en est ainsi, non seulement à Aywaille, mais jusque Harzé, toutes les maisons longeant la rivière ont eu à souffrir de la crue. Des premières évaluations epii ont été faites, il résulte que les dégâts s'élèveront à bien près de trois cent mille francs, alors ^ que l'an dernier ils atteignirent environ l 200.000. Il s'agira donc de prendre des mesures si l'on veut éviter le retour -de se'm-blable désastre. Les pouvoirs compétents semblent réso-lus d'ailleurs à agir. Dès hier matin, M. Delvaux de Fenffe, gouverneur de la pren vince, s'est rendu à Aywaille, ainsi que '' MM. Questienne, ingénieur du Service tech-" nique de la province, et Loppens, ingénieur de la même administration. ^ Ces messieurs ont visité longuement les lieux sinistrés et cela jusepie Harzé. Il est c à souhaiter que cette visite officielle ne se borne pas à une simple manifestation 9 platonique. La population d'Aywaille ne peut rester plus longtemps sous le coup de semblables inondations. Trop ele ruines ont s déjfà été accumulées pour qu'il 11e soit pas porté remède à la situation. Dans la région de Huy ■s La région de Huy n'a pas été épargnée par l'orage. A partir de midi et demi, la. 1- iiluie se mit à tomber avec une abondance i' absolument anormale, mêlée à des grêlons, le La plupart des rues de Huy furent transformées en ruisseaux : quant aux nom- t, breux chemins en pente qui, des hauteurs-, le aboutissent à Huy, ils avaient l'aspect de 1- véritables torrents. Celui de Chéron, surit tout, amena de l'eau, des terres et des pier-le res avec une telle violence que la gare de ;e Huy-Sud en fut recouverte ; de là, les flots i6 boueux se précipitèrent dans le tunnel et allèrent se déverser là la Neuve-Voie, où la 5S circulation fut momentanément interrom-e pue. Quant aux trains de la ligne Hesbaye-u Condroz, ils subirent des retards considérables.té Les jardins ravagés ne se oomptent pas. le Le Hoyoux, heureusement, n'a pas subi de crue importante, la pluie n'étant pas tom-

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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