Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 30 April. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2r3nv9b345/
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Jeudi 30 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Jeudi 30 Avril 1914- Franco en Belgique Un an ; 15 w » » 6 mois : 8 à", » » 3 mois : 4 fr. Franco dit Hollande Un an : 22 H .. » Union postaie » 32 k, On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION rÉt-ÉPHONF 56V JOURNAL DE LIÉGE Ànaonces, s , la ïïgtse, 2© eenJo Réclames., cenl- Fails divers c . . c * ï franc Réparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs avis de sociétés i». peau «gai 30 cent émissions . »> 1 îrans EÉDASTIOB VÉI ÉPUflNÏI OTÏ m\û£ POUKQUE, LlfïERftip ET COMMERCIALE, - FÛMQEE EN'1764 RÉBACTÏOIV ET \DMOTST RATION BOULEVARD DE LA SAUVEMÈRE, 2S ÉETHS llISUTll du 2^ lyijai Arrondissement do Liège LIBERAUX-UNIS CANDIDATS EFFECTIFS M. Paul VAN HOEGAERDEN-BRACO-NIER, industriel, ancien député, ancien sénateur, Liège. M Xavier N'EU JEAN, avocat, député; conseiller communal, Liôgè. M. Alfred JOURNEZ, avocat, conseillei communal, Liège. M. Victor BOULEi\GJ£R, cultivateur, bourg-mestre. conseiller provincial, Beaufays. M. Léopoid GHAUM'OiNT. avocat, conseiller 'communal, Herstal. M. Julien DELAITE, industriel, conseiller communal et provincial, Liège. M. Auguste PONSON, médecin, bouagmes-. tre, Jupille. . . M. Gustave GIELEN,. industriel, Sarauig. M. Albert JANSSEN, fabricant d'armes, Liège. _ . M. Victor HODEIGE, bourgmestre, Gnve-gnée.M. Jules NOIR VALISE avocat, conseiller communal, LiOge. M. Jacques BODY, ingénieur agricole, llol-logne-aux-Pierres.M. Théodol-e GOLLIGNON, avocat, Liège. CANDIDATS SUPPLEANTS M. Julien DREZE, avocat, conseiller provincial, Warsage. M. Emile /DIGNIEFFE, industriel, conseiller communal, Liège. M. Léonce NEEF, avocat, conseiller communal, Till'f. M. Joseph MARCOTTY, industriel, bourgmestre, Angleur. M Fernand MALLIEUX. avocat, Liège. m! Emile JENNISSEN, avocat, Liège. ÉTRANGER FRANCE La nouvelle direction du « Figaro » Paris, 29. - Hier a eu lieu l'assemblée extraordinaire de la société du Figaro. Les actionnaires se sont réunis en nom Ire considérable à la sàlle des Ingénieurs civils. La séance s'est ouverte sous la présidence de M. Prestat, qui, après avoir adressé un émouvant souvenir à la mémoire de Gaston Caillette, à.'fait part de 1 intention» Osu conseil de surveillance de transformer la société actuelle en commandite en société anonyme.- Ayant obtenu la confiance entière de lk presqu'unanimité des actionnai -res, M. Prestat est devenu président du conseil d'administration. . V sera aidé dans sa 'tâche par deux rédacteurs en chef : M. Alfred Cap us pour la partie politique, et M. de Fiers pour la parue littéraire et théâtrale.• L'affaire Caillausc Paris, 29. — M. Caillaux s'est rendu cet après-midi duns le cabinet de M. Boucard. Apres lui avoir donné quelques indications sur ses relations avec son ex-beau-frôre, M. Gueydan de Roussel, M. Caillaux a complété sès premières déclarations sur l'affaire Rocnette et sur le document Fabre. Il a, notamment, déclaré qu'il fut informé le matin <lu 14 mars, en présence de sa femme, que le document Falbre devait paraître, non dans le FUjaro, qu'on jugeait Brûlé", mais dans un' Journal ■ du soir. Le même jour, dans l'après-midi, il sut que M. Barthou détenait le procès-verbal et le dit ià sa femme. Celle-ci ne pouvait donc songer à arrêter, par une action auprès de M. Calmette, la production d'une pièce que possédait un homme politique. LVî Gaililaux a ensuite versé à l'instruction plusieurs documents tendant là établir que c'est bien à 4 h. que Mme Caillaux se rendit au Crédit Lyonnais et que sa visite tut bureau de placement n'avait pu avoir lieu à 2 h. romme ledléclara la directrice du bureau. ALLEMAGNE Pour t'augmoritation de la Flotte Berlin, 29. — Le grand-amiral von Kœs-ter appelé ici le père de la flotte allemande", et auquel les journaux consacrent de longs articles éU>£ièafc, vient de faire à Vfef, à la Ligué navale, dont il est le pre-éiitenL et qui compte plus d'un million de membres, une conférence très applaudie tmVfétat àçpwl de la flotte allemande. ■ L'amiral von réclama une réduc tion de six mois dan^ la tfurée des constructions navales, ce qui permettrait la réalisation plus rapide du programme .na-yai inxo/érial. Jl exigea ensuite la création d une escadre* volante dont le but serait de ramener dans .les eaux national as les unités de haute mer en service politique dans les eaux étrangère*, notamment dans l'Atlantique et la Méditerranée. L'orateur dit encore que bientôt la proportion entre l'Allemagne et l'Angleterre Sic serait plus de 16 à 10, mais de 23 à 10, et .qu'il est absolument nécessaire que les ? jjîii)ér:iales de l'ouest et de l'est yipi>uyé.< s1 chacune par une ;foj/ie "étante", la Fjanc.e et la Russie consa-aile -ortaiits ciédite .à leur flotte, crant d miv riç> lVle.tZ L'incident ,x ^ montrent Metz, 29. — Lés .iourruiu.. -içiiements très réservés au sujet des rens^... n fà-publiés par un journal de Metz sur u». -choux incident qui se serait prçduit ici dans un café entre le lieutenant aviateur Wctzel et trois Lorrains. Le propriétaire du café, déclare que ce journal a donné do la scène un compte-rendu tout à fait exagéré. L'incident, dit-il, a été presque insignifiant et rien absolument ne pouvait être reproché à llofficier. Les concessions en Chine Berlin, H\). - La commission du budget du Ueichstag a examiné aujourd'hui plu-siour-. questions concernant la politique extérieure. Elle a examiné en particulier la question du devei ppexûent politique et com-ihc: ; (Je la Cliine. M. :1e Jage-vv, secrétaire d'Etat à. I Office impérial dos aiîâives étrangères, a déclaré que la Belgique s'est assuré en Chine des concessions particulièrement importantes, mais il serait intéreseaiit de savoir, a-t-ii ajouté, s il s'agit là uniqueanent de capitaux neiges. La Banque industrielle de Chine, qui est française, s est réservé, elle aussi, de giandes concessions de chemins de 1er et de ports en compensation d'un emprunt de 1Ô0 îniilions. II est regrettable, ajoute M. de Jagow, que la finance allemande se montre si réservée. Le gouvernement désire vivement qu'elle prenne une part plus importante au r • développement ae la Chino. d A côté de la Banque asiatique allemande p il s'est formé un deuxième groupe finan- s cier dont le but est précisément d'y faire l; : participer dans une plus large mesure que p jusqu'à présent la finance et l'industrie b allemandes. Les concessions qui reviennent à l'Aile- r magiie d'après l'ancien traité de Tsing-Tau, d sont assurées de façon satisfaisantes. r M. de Jagow déclare encore à propos do la Chine que contrairement à ce que l'on t: croit généralement, la Chine a engagé un i( nombre très respectable de conseillers aile- t mands. v ANGLETERRE d M h La Triple-Entente p Londres, 23. — Sir Edward Grey, inter- rogé aujourd'hui à la Chambi-e des comr n nr.ines sur l'état actuel de la Triple-En- a tente, a déclaré qu'il n'avait pas connais- p sauce que des propositions aient été faites r îécemment pour un nouvel accord mili- u taire enue ic^> puissances de la Triple-En- iv tente, en vue d'une action conibinée sur le d continent si certaines éventualités se pré- f; sentaient. q U a ajouté que la situation de la Grande- fi Bretagne était toujours celle que M. As- v quitîi, premier ministre, exposait, le 24 ti nuu-s dan» les tenues suivants : d r. Ainsi qu'il a été dit antérieurement, ii la Grande-Bretagne n'est placée sous au- a eune obligaîlen, tenue secrète, et. ignorée ti du Parluinenr, qui 1 oblige à prendre part d à une guerre quelconque. 11 En d autres teimes, si une guerre éclate ir entre des puiss<uices eurooéennes, il n'exis-te aucune convention secrète qui puisse entraver ou restreindii'e la liberté suit du x< gouvernement, soit du Parlement, et les o.i empêcher de décider si oui ou non la Gran- ti de-Bretiigne doit participer à une guerre. a Quant à l'usuge qui serait fait des forces ei naivales et militaires en cas ou le gouvernement et Le Parlement décideraient de prendre part à une guerre, il apparaîtra comme manifeste qu'une déclaration publique là cet égard ne saurait être faite 'à l'avance. » j( La révclce de l'Ulster j( Londres, 29. — L'opinion a suivi avec in- ^ térêt le déliât soulevé hier à la Chômbre n de -. Communes par la motion de M. Bonar Law,.demandant qu'une enquête impartiale p soit faite au: suget des mesures prises et C( des ordres donnés par le gouvernement au n moment de la crise. ti M. \\ inston Churchill, répondant à M. ir Cliamberiin. dit que la Uemande d'une en- p quête était >« audacieuse et impudente ». Sur quoi ,sir Ed. Carbon, interpellé par les li»-béraux, déclara que ceux-ci se conduisaient comme des « goujats ». 1 Continuant son discours où il fit le procès de l'attitude des conservateurs, M. W. se '"hurchill déclara : \. « Le gouvernement n'emploiera la foive h que...si les ge!i;> de lHilsier emploient la ioivo cor.ire les rc^p ré sentants de l'ordre pu- N blic et .de la loi. . . . tl Je déclare' que le pouvoir exécutif a le droit, pour assurer le maintien: de l'ordre d «' t le re pcçt de la loi, d'.envoyer une cin- m quantaine de mille hommes dans l'Ulster. si Il a la droit cie procéder à l'arrestation des vi meneurs ; il a le droit de s'emparer de l'ar- 2. mée ; il a le droit d'empêcher qu'on s'excr- B ce aux opérations militaires et au maniement des armes à fou. Eh bien !" ce droit, il ne l'a pas exerce G jusri'u'ïci. Il a estimé qué, dans les circons- ji tances, ce n'était ni sage, ni convenue, vi MAme au moment, où je parle.- je ne crois m qu'il se pr .-lui:.. • de la rébellion ou une gi guerre civile,- mais si jamais les choses en fa venait à ce point., je le déclare, le gou- 2î veniement ferait cle son mieux pour étouffer la guerre cr.vile et rester le maître, ai me.is il n'y aura ni rébellion ni guerre d: civile que si vous les provo juez. A ee moment même où r.ous entrons dans la période finale, je vous demande de faire vos efforts pour essayer de trouver une so-lution meilleure. » L'orateoriien appelle à sir Edward Car- son et il lui d\t textuellement : 01 « SoumetteT-moi des amendements au 'Mil du home rule, des amendements avec les- ^ quels soient sauvegardés les intérêts et la d< d\gmté des protestante de l'Ulster, et j'y répondrai en usant de -toute mon influence pour faire en sorte que l'Ulster devienne une unité intégrante du système fédérai. En terminant, M. Winston Churchill a p adressé à sir Ed. C'arson un aopel à la q conciliation. " ^ Les ministres se sont réunis ensuite. b'. Une escadre à Beifast P Belfast, 20. — Une escadre de cuirassés L\ composée de 11 unités, est arrivée ce ma- ll tin et' a jeté l'ancre dans la baie de Ban- gor, d t< AUTRICHE La santé de l'empereur Vienne, 29. — Au sujet de la santé' de J l'Empereur, on annonce au'il a passé une „ bonne nuit reposante et nue toutes les ma- r. nifestations de maladie s'en montrent influencées aujourd'hui dans un sens favo- î. rable. j Un oxpesé du comte BerchtolG d Budapesfch, 29. — Le comte Berchtold a t fait aujourd'hui à la commission des af- s fa.ires étrangères de la délégation autrichienne un long exposé de la situation extérieure.Le ministre des affaires étrangères a fait, notamment, ressortir que les relations de l'Autriche-Hongrie' avec les différents L, Etats .de- ia péninsule balkanique sont, ^ *^0 il l'a déjà déclaré dans la der-empreintes de la plus grande hongtroise. Il \ - A7,/,,-niif>n nnrifi- i ri-er (Pue l'œuvre oe ie«».?!ciation p.u.m r e L laquelle ils veulent se consacrer après t tant de pertes, leur sera prontauie. t La <-rise balkaulque r. a. pu complète-jmi$ rester sans avoir de conu«-iipi^ sur r&r'lltoe p-lit^rue des grandes p.ussMt- I r'-- BiL*n tnui les deux groupes de puissan , «t que ce ap^a- • i-W -coït,me .mpanwant quand il s'rij , < d",. 'U '1er - h* questions «uùopennes, on a ( pu. "t'ouîVois, constater aussi une pçrtnlne . i-Mcilt» «ORS ce domaine. Déjà la la , : Délations, lo niiniâjre c. Rl«nsié -nue l'Angleterre n jljiffii,6 • ■t nhisiear:, reprises, «ui im>m?nt -leus. , sa voix dans le sens d'un eompi^m S et. n'a pas peu contribué fi. résoudie i b!e les divergences de vues qui s étaient produites. Nous pouvons apercevoir dons \ attitude observée oar l'Angleterre à cette, epo-j.'uo-là o* depuis lors un effort pour prévenir, pour l'avenir, des dangers sembla- I bles à ceux que renfermaient, pour la paix européenne, les événements du passé tout récent. Une telle politique est propre à faire i disparaître les malentendus qui peuvent se I produire entre lés deux groupes de puis- 1 sauces et à combler, pour ainsi dire, les i lacunes qui sont inhérentes à la mise en j 1 pratique d'un rigoureux système d'équilibre. , Quant à ce qui- concerne spécialement nos J rapports avec l'Angleterre, ceux-ci répondent à l'esprit de l'amitié traditionnelle qui; rattache la monarchie au Royaume-Uni. - Parlant ensuite des relations de l'Au-triche-Hongrie avec les grandes puissances, 1 le comte Berchtold fait avant tout ressor- i tir que la Triple Alliance, qui a de r.ou-? veau montré sa solidité pendant les vicis- ( situdes de la crise balkanique, continue e d'être la base de la politique extérieure de la monarchie. Les visites faites par l'Em- < pereur d'Allemagne à Schoerubrunn et à 1 Miramar ont été., dii-il, aocueillies chez 1 nous avec une chaleureuse sympathie qui a sa source dans des sentiments d'amitié s personnelle mais qui sont en même temps c l'expression tangible de l'alliance.étroite qui € unit las deux puissances centrales de l'Eu- ^ l'ope. Un peu plus tard, j'ai, eu le plaisir *■ de saluer h .AJ^bazia le ministre des af- 1 faire? étrangères d'Italie. Les pouroai'lers qui ont eu lieu à cette occasion m'ont con- 1 firfné dans l'opinion que les dangers sur- c venus en Orient serviront de fja^e à une f ncnivellr communnuté d'intérêts entre les dei iTi îniissances alliées et que là politique inaugurée cette fois.par chaque partie nous s amènera par la même voie à accomplir un s travail comnv.n. I.^s résultats qu'a déjà i, donnés cette orienta.tion aussi bien pour le ); îna.inlien de la paix européenne que nmir v la sécurité de la liberté et de l'énuiliibre j dans la mer Adriatique, ont été aoprceiés à leur entière valeur par toutes les sphè- a re? de-ia.populûtk.in.de Hong no et d'Italie v et paraissent de nature h justifier la direc- r tion qui a été adoptée, et que nous voulons à aussi continuer de suivre dans une entente et une confiance réciproques. TUÏIOUIE >' s Commandes navales r Constantinople, 23. — La Porte a signé au- v jourd'hui avec un constructeur français un Cv.îiû'-at tic commande pour 6 contre-torpil- E leurs. Elle a sig.uji également avec un autre constructeur français'um contrat de commande pour d&lx submersiiiles. Err ce qqi concerne l'exc eution du contrat passé avec une maison anglaise pour la ( construotion d'un dreadnought le gouver- n nonient prendrait ses dispositions afin de c trouver les. ressources nécessaires au paie- ? ment de ,ce navire, sans se servir de l'emprunt français. ALBANIE n L'organisation gouvernementale ^ Durazzo, 2û. - Hier soir, on assurait do source b'en informée le remaniement sui- a vani du cabinet : ïjarsan bey Prirhtinaa, ;j la Jus-Lice et l'intérim dés Postes et Télé- c- .-j-raphes; Mougisi bey, le;; Travaux publics; f] Nr^:fa fv-:Uho;ique), les Finances; Poga (or- fj thodoxe}, rinstruct'on publique.. j- Le cabinet sera probablement constitué q définitivement aujourd'hui.. Le' gouverne- J, ment albanais, en vue de renforcer les positions dans le sud, a envoyé dans les environs de C'.oritza une force de milice de 2.500 hommes tirés de Tirana, Berat, El I\ Bassan et Staravo. . p L'ovacuaticn rie ^'Epire t Rome, 29. — M. Coromilas, ministre de Grèce, a remis au marquis di San Giu- ^ iiano une note vor.bale par laquelle le gou- S versement grec fait savoir, au gouverne- ment italien que ré\aeuation des troupes (- grecqucs de la partie de l'Epire qui doit 11 faire partie de l'Albanie a été achevée hier C- 2î> avril. I' M. Coromilas a communiqué en outre ^ au marquis di San Giuliano que le blocus L de Santi Quaranta a été levé hier. BULGARIE v L'a prétendue coi'îventiorj turco-buigrarc Sofia, 29. — Certains journaux d'Athènes ont publié des dépêches de Vienne annon- ^ çant la conclusion d'une convention turco-bulgare dirigée contré la Grèce. On dément de. nouveau catégoriquement cette nouvelle. ^ SUEDE ( La saraté du roi Stockholm, 20. — Il est probable qu'il se ' passera encore quelques semaines avant que les forces du Roi nermettent au souverain d'entreprendre le voyage dans le Midi que les médecins lui recommandent « peur hâter sa. guériàon. On n'a encore pris r aucune décision concernant l'endroit où il devra se rendre. ^ Les médecins ' constatent que le séjour ^ de Drottingholm et les promenades en au- 7 tomoifoi'le que le Roi fait tous les jours dans les environs de ce château en com-pageie de la Bc-ine, ont été profitables au souverain. Le dernier bulletin porte que £ le Roi passe une grande nartie de la journée au lit. Cela ne veut pas dire qu'il reste c au lit comipiètement déshabillé. Il se promène, au contraire, tout /habillé dans ses r appartements, mais comme il lui est actuellement impossible de marcher longtemps, n il est forcé de passer une grande partie {, de la journée sur une chaise-longue. L'appétit est bon. Le Roi doit, il est vrai, se soumettre à une diète. n ETATS-UNIS \l Catastrophe minière 1 New-York, 2S. — Une explosion s'est produite dans les charbonnages de Beckley (Virginie de l'Ouest). . Deux cent cinquante ouvriers ont été en- î sevelis. J L'explosion s'est oroduite au moment où j il y avait 260 mineurs au travail. On ignore encore le nombre des morts ; on craint ' qu'il iie soit fort élevé. { Ecoles Virginie), 29. — On a abandonné ■ tout ecuoir de sauver les 203 mineurs en- , cvaiïs par réxplQSiOh d'hier. 4 cadavres ( et 59-survivants grièvement blessés ont été , retrouvés. La catastrophe a été causée par :v.io explosion de gaz. ; ô'rèvos sang^lante^ i du Colorado New-York, "5. — Les troubles grévistes continuent dans le Colorado et on annonce qu'au moins neuf personnes ont été tuées aujourd'hui dans des collisions entre la < milice et les grévistes. La :':-rèv« s'est étendue aux mines du nord de la prr-vin^e ot sept gardes miniers ont été tués dans urie seule mine. Cinquante miliciens, envoyés au secours des gardes, ont été attaoués par plus de cinq- conts mineurs exaspérés. CUISE L'acte cîe piraterie de MongKor.g c Hongkong, 29. — Le vapeur Stanley, par- | t ti hier soir à la recherche du Taion, qui ire avait été attaqué par les pirates, l'a re-se trouvé couvert de nombreux cadavres. I; is- l'a ramené jusqu'à la limite du territoire les britannique d'où il sera remorqué à Hong-en kong. «il ili- - jjl Le Conflit lexico-âmêrieai gui —C— A Mexico Vu- Mexico, 28. — Les services publics : :es, prennent graduellement après une inti or- ruption de plusieurs jours. Entre Mexico et la Vera-Cruz, les trai îis- circulent normalement pour les voyagec iue la poste. fie Toutes les manifestations ont été int< ;m_ dites. La ville est calme Rien ne seml à indiquer l'état de guerre, mais les em iez lements continuent. (llj Zapata, avec ses .18,060 'hommes, offre tié se soumettre pour combattre les Amé ,os cains. Si le-s généraux ''.arranza et Vil! encore indécis, écoutent la voix du patri ?u_ tisme, la situation des Américains au si gjr et au- nord du Mexique poUrra devenir cj nf. tique. Brs Le général Huerta déclare qu'il n'a j 3n_ mais songé à traiter avec l'amiral Fletch ur_ et encore moins à se retirer. ne Paroies belliqueuses les du général Huert :lie La Vera-Cruz, 28. — Les Américains q ,us sont arrivés hier de Mexico avec des pa un Reports allemands ou anglais rapportent qi -.ià ie général Huerta visitant récemment 1 le bureaux de 1 Impartial, l'organe du go ur vornement. causa avec les rédacteurs de ■ >re journal, auxquels il déclara : iés _ Attendez que les Gringoes (Américain iè- aient envahi l'intérieur du pajrs. Alor lie vous vous aperce\Tez de ce que c'est qu'i ec- réel état de guerre. Nous nous préparoï ns à les recevoir. ite Les survivants de Torreon La Vera-Cruz, 28. — Le hruit court qi 1e général Velasco, qui à reçu deux ble sures, est arrivé à Mexico, venant do To reon avec une faible troupe de soldats su lu- vivants parmi lesquels 400 blessés. J Demande do capitulation des fédéra- « de Notais rn_ New-York, 28. — Un télégramme de N galès dit que dans la crainte d'une att .at que de l'infanterie de marine américain ja le général fédéral Tellès a demandé au g né'ral révolutionnaire Obregon à quelb conditions il accepterait sa capitu.latâo avec 1.009 hommes des troupes du généri [n] Huerta à Guaymas. Los intérêts français Paris, 29. — Le président du conseil ministre des affaires étrangères, a reçu < matin le bureau de la Ligue de défen: *r des intérêts français au Mexique. .° M. Douinergue lui a d inné l'assurant ul" qu'il ferait tous ses efforts pour que h •J» intérêts français au'Mexique soient sauv gardés dans la crise que traverse ee pay sî 11 a ajouté qu'il s'était em; r sié d'env vvi >r" des instructions aux réprése. tants de i Fer nre à \Vàsh.in,çî-;n et à Me\:r:o "Oi ué qu'ils a;i .nient la proposition cle médiatii ie" des républiques sud américaines. loin- Les derniers réfugiés de Mexico, 29. — Un train spécial a quit El Mexico hier, se rendant là Puerta Mexic ■ pour nrendae 000 réfugiés. La ville ei tranquiWe. Sir Lionel Caidel organisa ( train qui est le dernier qui partira c ,u. Mexico. Le train arbore les drapeaux ai u. glais et mexicain. Il a été escorté par &■ ie. fédéraux et G représentants des. légatior ,es étrangères. Le navirp de guerre accueil jit, ment à Puerta Mexico protégera les réïi er g iés jusqu'à l'arrivée diu transport qc l'amiral Craddock a prié lo contre-amir; ,re Fletcher d'envoyer. us L'administration do la Vera-Cru Washington, 29. — Les Etats-Unis oi établi h la Vera-Cruz un gouvernement c vil avec l'avocat américain Iterr comn gouverneur- civil. rc Proposition d'armistice ies Washington, 29. — Les Républiques m j diatrices ont invité; les Etats-Unis et Mexique à conclure un armistice. Derniere Heure '' e Lilile, 29. — Une équipe d'ouvriers tra- p ; vaillait dans une tranchée profonde de rj trois mètres à V. attignies. sur la route de q 1 Paris 'à Lille, pour l'établissement d'une £ canalisation, quand le passage d'une auto ti provoejua un ébouiement qui ensevelit plu- ^ sieurs ouvriers. Deux de ceux-ci ont été x tués, dont un Belge. c •¥? v Berlin, 29. — La commission du budget ti 1 a examiné la suite du budget des affaires r ' étrangères. . s Le rapporteur a constaté que la pacifi- % ! cation du Maroc était presque complète et ; rendait la .présence des troupes européen- 5 lies mollis nécessaire. s Plusieurs membres demandant qu'on ^ 1 poursuive énergiquement ia lutte contre la ' 1 légion étrangère, M. von Jagow a rappelé j? l'accm d déjà intervenu avec la France c • au sujet de l'acceptation de sujets aile- 7 mands âgés de moins de 20 ans. D'autre J part, il est établi que les cas de raccolage s.;; 1.aies par la presse étaient de simples 1 racontars inexacts. •X* Berlin, 29. — Le dirigeable Schutte-Lanz J ' 11 a quitté Manlieim !à 9 h. 15 du soir ; à 6 h. 50, ce matin, il passait au-dessus de Brème ; à 5 h. 30, il fut aperçu au-dessus de Hambourg. Après avoir croisé quelque j 1 temps, au-dessus de la ville, il disparut J ~t dans la direction du Nordi-'Est. Il fut signalé au-dessus de Kiel. se dirigeant vers i le Nord. Il apparut au-dessus de Berlin, ( £ à une altitude de- 1.000 mJètres, vers 9 hou- < res du matin ; il croisa pendant plus de • s deux heures au-dessus do Berlin et des 1 é environs. Enfin, à 11 'h. 2p, il prend la di- •' r rection du Sud. Vers 1 (heure, il arriva en vue d'iéna et à 5 h. 15 du. soir, il atterrit devant le hangar de Leipzig-, après une 1 > croisière de vingt heures. s * e Londres, 29. — Chambre des Communes. i<5 — a in reprise de la discussion de l'ordre 1 a du jour do censure contre le gouvernement, M. Balîour dit qu'au mois de mars, les d préparatifs militaires et navals, presque aussi importants que ceux des lutats-Unis contre le Mexique, auraient pu avoir des •s conséquences désastreuses pour l'Em)pire q britannique tout entier. M. Bal four qualifie M. Churdhill d'agent provocateur. M. Churchill met M. Balfour au défi d'apporter des preuves de cette accusation, g* M Balfour se livre ensuite à une longue r- j dissertation sur la tfravité de la situation ni actuelle. ' re- Washington, 29. — On communique de H source authentique que les Etats-Unis ont ire a.ccepté un armistice à la condition que ig- l'assurance leur soit donnée qu'aucune agression ne sera dirigée contre les Amé- Lettre d'Amérique :1" Correspondance particulière du ]J Journal de Liège is rs Jeudi 9 avril. — L'arrivée à New-York 'par l'Hudson est merveilleuse ; on croit rr. rêver quand surgit la masse des gratte-le ciel. Ccst comme un mirage, un burg ô- fantastique. d 11 faui avoir vu cela ; rien n'en peut v le donne; une idée. ijj •i_ Cet amoncellement de J:-locs formidables, a, de tours deux lois hautes comme la catihé-0! dràie d Anvers, 011 dirait une demeure do ^i id titans. Tout, ici, est à une autre échelle ju i- <iue chez nous. Nous sommes au pays des géants. M a.. Pour rendre la vision plus fantasticjue îr encore, le soleil couchant y allume nulle Jj. brasiers. , Quantité do bateaux de toutes formes et * d'-oct imprévu, sillonnent le fleuve. a Voilà les blancs ferry-boats (bateaux de passage), voilà des radeaux, poussés par s- des remorqueurs ; ils portent des trains J. ^ entiers. Les installations maritimes sont ^ ^ spacieusos et pratiques ; l'eau profonde : jV > Hw'peratûr s'y met à quai. :e Sous l'Hudson — qui a plus du double de , l'Escaut — passent "plusieurs tunnels. Que ~ s) nous sommes loin de tout cela chez nous ! ? 3» 11 n'y a pas à dire, les Américains nous . j n devancent joliment • l'initié a dépassé l'ini- \ , tiateur. Mais la douane ! quelle ruche bourdon- . nante ! Cela, ne va pas tout seul ; heureu- " sement des médecins sont venus nous y at- rf f tendre. Et maintenant, en auto, nous en-■f irons dans le ferry-boat. Sur l'Hudson, le coup d'œil est superbe et la ville s'est illuminée. Il y a des plia- è res au sommet des gratte-ciel et des ré-clames électriques clans les étoiles. s Nous voilà à l'Hôtel Aetor, où nous dî->. nons à 11 heures du soir. en 1- p Vendredi i(i avril. — Précédant le congres tn Z international, qui ne s'ouvrira que lundi, s il y a un congrès national de chirurgie, du a Les séances se tiennent à l'Hôtel Astor. L1 Ce matin, le Ur Carrel a fait une coiii- dr munication du plus haut intérêt. Dans la journée, la ville avec ses maisons , de hauteur si différente, semble inachevée; j0. :t son chantier et les fameuses tours nous dé- q] e s illusionnent un peu. Certaines apparais- ,r[U e sent' homme d'immenses dheminées, criblées de fenêtres ; ce sont des .bâtiments utili-e t ai res, plus étonnants que beaux, que jus- .. ; s iific- seule la cherté du terrain à New- fK j. York Quelques-uns, cependant, sont sim- so 5. pies et harmonieux de lignes. A leur pied, . r on se sent écrasé, on a la respiration cou- la a pée. Mais le soir, jpiand ils s'illuminent, ils ne r tri. mphent de nouveau. .ur n On nous'disait, mais j'ai peine à lé croi- Pe re, qu'il serait question de supprimer les -a annonces lumineuses ; ce serait grand dommage, car elles donnent à New-York I01 é une physionomie bien typique. 0 Dire qu'il y a trente ans, il n'y avait ®1] t pour ainsi dire pas de gratte-ciel. Ils se »e. e sont élevés comme par enchantement. L'ar-e chitecfe qui en a bâti le premier ne man-1- quait certes pas d'audace. Que de calculs ! lrK 0 Quelle resp( lisibilité ! Vl1 s Dos bâtiments pareils changent l'aspect d'une ville et l'on est tout étonné de ren- c" 1- contrer, -au_milieu de ces colosses, une e vieille petite église, celle de la Trinity, sa il par exemple. Cert'iins quartiers, un peu ap en dehors, rappellent Londres, mais on tei z peut prévoir que, c'ans 1111 temps relative-t inent. coui^, tout New-York sera fait de mi i. gr.'ittc-cit i. fr; e Nous visitons la « grand central station » ell dont la salle des pas-perdus est de toute là beauté, avec ses marbres gris et son pla- fie . fond où sont figurés la voie lactée et les gi: J" si-rues du Zodiaque. Pris, pour nous en qu e rendre compte, à l'heure où ferment les bu- ge . reaux, la Sut w/iy : une seule classe. La di démocratie règne ici ; et la démocratie ma- do chorme, sans élégance, la gomme nationale, di " ■ * or - Samedi n avril. — Fait ce matin une 1 longue promenade en auto. Eté au som- de met de la Woolworth-tower, 280 m. C'est a la plus honte tour habitée du monde. Les ra étages soni occupés par des bureaux. Le ce l" panorama avec l'Hudson (où noius voyons e nettement VKmperator et l'Easti-River, p£ e qu'enjamibenti les trois ponts suspendus de q-lC Brooklyn, est inouï. De là-haut, les autres Pf 0 toure semblent petites, les piétons, moins ex J" que des fourmis. Il faut exactement soi-■e xajite secondes pour redescendre, en as- di censeur, les 54 derniers étages. Cela va plus , vite qu'à la tour Eifel. Passé et repassé qi ' le pont de Brooklyn. Déjeuné au Sherry, ni '3 restaurant fashionnable. Flâné aux maga-. • sins luxueux de la cinquième avenue qui m 7 valent ceux de la rue de la Paix. l~ Dimanche /2 avril. — De 9 à 6 h., excur-sion (sur l'Hudson, offerte taux congressistes pan1 le Dir L. A. Stim'son, à bord du ^ 1^ yacht princier Aphrodite. Nous allons jus- |e qu'à V/esit Point par 11:1 temps superbe ; le J site est extrêmement pittoresque. Ce yacht (qui appartint à M. Taw, dont les journaux ni re ont tant parlé), est actuellement! la pro-' priété de M. Paine, milliardaire. Ce quali-fie a:', if doré vous dira, mieux que n'importe quei détail, la splendeur de ce ba-teau ; il va de New-York à Southampton J en 8 ou 9 jours. le " 1S Ce qui étonne, à Ne .v-York, c'est le mo-ie dernisme outrancier, le» multiples applica- | al lions de Vélectricité, et, sui*tout, l'activité ?} ■i_ forcenée de tous. Le Yankee aime le tra-rs vail ; quand ii se repose, c'est au milieu 11( du bruit, dans 1111 grand restaurant. On u' dirait qu'il a besoin d'agitation perpétuelle, je le me demandie si l'accumulation d'élec- h es tricité dé cette ville n'a pas une influencé b li- sur leur système nerveux, ne les fait pas s en vivre plus intensément, plus vite. n •it Te n'envie pas leur existence. New-York d ne me serait un enfer, son aspect à mes yeux n d'Européenne, est hostile, repoussant... et v j'aime autant appeler les domestiques par d >s. une sonnerie que par un jeu de lumière 1< re ou un téléphone perfectionné. Ces choses, d it, i: i, font '.'upt'-fia.ntes ; ventre -écriture se re- n es produit électriquement à distance et con- r ue firme lo. communication téléphonique ; ap- t lis pare1! cabalistique très employé ici'. es Si vous demandez au portier de vous ti re ap,peler le matin, il vous réveillera par té- r léphone. Tout à coup, dans votre chambre, r nt un cristal lumineux vous annonce, en toutes r lettres, qu'il y a d'e la correspondance : 1: ip- (« Mail in' office for y ou ». A voitre gré, un 1 ventilateur rafraîchit l'air, des radiateurs t ue promntemont le réchauffent ; la chaleur est on distribuée presque partout à New-York, par c ' des Compagnies, cê qui supprime, dans les * de maisons, l'ennui de la chaufferie et de ont l'emmagasinement de charbon, jue L'eau est toujours frappée, gardée, dans ine votre chambre, dans un flacon thermos, né- Quant au cabinet de toilette, c'est le dernier cri du pratique. Quand les Américains viennent en Eu-"" rope, ils doivent nous trouver 'bien rétrogrades ! A S11.MTP. Ummn T AMRATTïï ùuiuiv. mrna laivusui m. M. de Broqueviïïe ge * *£ sur la sellett r8 A peine remis des émotions du banquet de Maeseyck, ce pauvre M. de Broque-ville a été mis sur la sellette à la Chambre.îs» C'est d'abord M. Destrée qui, légitime-ment ému de l'attitude étonnante du chef du cabinet vis-à-vils des candidats wallons, lle lui a posé les questions suivantes' : ci L'iionorable chef de cabinet a écrit à ae MM. de Çrawhez et Braconier une lettre i|e pour les engager à ne pas poser leur candidature wallonne dans l'arrondissement e£ de Huy, lettre dans laquelle il déclare les agréer comme « délégués officiels » des Li-^ gues wallonnes. Si cette lettre, telle qu'elle ar a été publiée par les journaux, est autlien-a tique, peut-on savoir s'il faut la considé-rer côihhié un acte du gouvernement ou comme une fantaisie personnelle à M. de Broqueville *? Dans l'un et l'autre cas, j:out-^ on savoir avec précision, quels sont les fonctions, devoir et droits de ces « délé-, gués officiels ». Peut-on savoir quelles sont ' ' les Ligues wallonnes représentées par eux'? ,j_ Au cas où ils ne représenteraient pas toutes les Ligues wallonnes, pourrait-on faire n_ désigner d'autres délégués, également offi-~ cieis, par les Ligues non représentées par / ces messieurs ? Est-il exact enfin que M. le ministre a promis à ces messieurs de nous débarrasser du guide bilingue et de la flamandisation de l'université de Gand ? Est-ce l'opinion du gouvernement que le / chef du cabinet a exprimée à cette occasion ? » lî- Toutes ces questions semblent avoir fort embairassé M. de Broqueville. Aussi l'a-t-il pris de haut 'pour répondre à M. Des-ès trée. [i, Voici sa réplique, digne d'un chevalier e. du moyen-âge : « Je ne puis admettre que ma correspon-dance personnelle fasse l'oibjet de questions.^ Quant à mon attitude vis-à-vis du pro-jet de îiamandisation de l'université de é" Gand, je l'ai marquéfe lors du récent débat s" qui s'est produit.à ce sujet dans les sec-3.s tions » s" M. de Broçpieville aime à faire des <*m-v. fidènc&s, mais il ne tient pas à ce qu'elles a_ soient rendues publiques. ^ Le.- « candidats wallons » qui ont livré ^ la lettre de M. de Broqueville à la publicité 2S ne savaient pas encore qu'il fallait faire une distinction entre la correspondance personnelle d'un ministre et sa correspon-^ dance officielle. ltl La. parole d'un homme n'est-elle pas tou-,j. jours digne d'être tenue ? Les pauvres candidats wallons qui s'ima-if. ginent cela ne connaissent rien aux usa-5e ges parlementaires. r_ Mais ce n'est pas tout. a_ Après avoir essuyé le feu wallon, c'est à i la mitraille flamande que M. de Broqueville a eu à faire. M. lienderickx a posé au ministre des a_ chemins de fer la question suivante : ie u Tous les citoyens honnêtes et bien pen-y, sants, qu'ils soient Wallons ou Flamands, îu approuvent l'édition bilingue de l'Indica->n teur officiel dc-fs trains. e- Non seulement cette publication est le moins coûteuse que l'ancienne édition en français et en flamand séparément, mais t» elle présente encore cet avantage que, par ite là, l'administration centrale reconnaît of-a- ficiellement la parfaite égalité des deux lan-es, gues nationales. Quelques-uns seulement, m qui, n'ayant pas de griefs, devaient en for-u- ger, ont dénoncé l'édition bilingue de l'In-^a dicateur officiel comme une atteinte scan-a- daleusé aux droits de la partie wallonne e. du pays. Jusqu'à présent, et à juste titre, on n'a pas donné suite à ces plaintes, ae Cependant, ces derniers j ours, le chef n- de cabinet, M. le ministre de Broqueville, ?st a déclaré, dans une interview, qu'il n'au-es rait jamais créé l'indicateur bilingue si Le cela avait dépendu de lui. ns On en conclut que le Guide bilingue dis->r, paraîtra bientôt et que, pour plaire à quel-de ques Belges francophiles, il sera remplacé es par un Guide des chemins de fer belges ns exclusivement français. >i- M. le ministre des chemins de fer vou-ts- drait-il me dire si ces bruits sont fondés ? » us M. Van de Vyvere a aussitôt calmé l'in-sé quiétude de son honorable émule en fla-■y, mingautisme. 'a- Voici sa réponse coupante et sèche com-ui me une lame de rasoir : « Il n'est pas question de modifier les Indicateurs officiels des trains. » ir— >s. Conclusion : M. de Broqueville, qui a Jlu osé désapprouver le Guide bilingue est par 3S. le fait même exclu du nombre des « ci-le toyens honnêtes et hien pensants ». Il était temps pour le chef du gouverne-ux ment d'aller faire un pèlerinage à Mae-ro'_ seyek. Les foudres flamingantes le mena-L]i. çaient. [n. SonMls naïfs, ces flamands, qui pren->a_ nent ap pied de la lettre les déclarations on de notre premier ministre ! On ne pourra donc plus plaisanter. ~ ^ tr j Les Assurances sociales % n .c î. Le sort en est jeté : malgré les critiques b > les plus sérieuses adressées à son projet, e bien que 5 membres seulement de Ja droite s se soient prononcés pour la discussion im- si médiate des articles, le gouvernement est b k décidé à faire voter le système hybride, x mal étudié, mal équilibré, sorti de la cer- c: ït velle de M. Verhees, le plus démagogique r dos fonctionnaires de l'office du travail. En 1' •e le faisant, il obéit à l'électoralisme Je moins p 5, dissimulé, auquel il sacrifie l'avenir des n s- mutualités, en grevant lourdement les fi- i; i- nnnees publiques, les ouvriers et l'induis- o 1- trie. d On ne sait ce qu'il'y a de plus lamentable is dans ce spectacle : la veulerie ou l'incom- d c- j^étence du gouvernement et d'un parle- d e, ment dont les neuf dixièmes des membres q ?s no comprennent absolument rien au pro- -c blême qui leur est posé et qu'ils considè- r .11 rent uniquement du point de vue de l'élec- 1 rs toralisme le plus étroit- . c st Nous continuons -à reproduire les criti- 1 ir ques adressées par le Bien Public à ses es amis : La question des assurances sociales, dit il, ne se trouvera pas résolue par le vofc du Parlement sur le principe de l'obliga tion. Ce n'est pas tout de déclarer que la po pulation ouvrière, de 15 à 05 ans — dein înillions de personnes à peu près — devn s'assurer désormais contre la maladie e 1 invalidité, soit par l'intermédiaire d'une mutualité, soit par l'affiliation au Consei régional. L'essentiel est de préciser 1°) les cotisa tions que les travailleurs auront à payei pour s'assurer les avantages promis pai la loi : 2°) les avantages sur lesquels les travailleurs pourront absolument comptei en échange de leurs cotisations. En ce qui concerne les clients du Conseil régional, le projet no-us dit bien quelles seront les cotisations à payer, mais il s'abstient de rien garantir quant aux avantages attendus. C est que les auteurs du projet ne savent eux-mêpics ce que les cotisations peuvent produire pour chacun de ces clients. En ce qui concerne les membres des mutualités, ie projet adopte un système inverse. Il agréera pour le service de l'assurance les sociétés qui s'engagent a procurer à leurs membres les avantages de l'article 16 ; mais il s'afc>stiënt de prescrire un minimum des cotisations. C'est que les auteurs du projet ignorent tout quant au coiit réel de l'assurance, coût éminemment variable d'une société à l'autre. Pourtant, sur la foi de ce projet, beaucoup se laissent àblouir, d'un côté par la « modicité » des cotisations stipulées pour les clients du Conseil régional, d'un au.tre côté par les prestations que les mutualités seront tenues de faire à leurs membres. Comme s'il y avait un rapport quelconque entre les cotisations du Conseil régional et les prestations des mutualités, on se figure que sous le nouveau régime, tous les ouvriers de 10 à 65 ans auront désormais Ja certitude absolue d'obtenir, en échange de leurs 18 francs annuels : 1° le service médical et pharmaceutioue ; 2° un minimum d'un franc par jour en'cas de maladie, pendant trois mois à charge de la caisse-maladie; et ensuite jusqu'à gué-rison ou jusqu'à 65 ans, à charge de la caisse invalidité; 3° une indemnité de 45 fr. aux affiliées en couches ; 4° dispense dû paiement de la cotisation-vieillesse pendant toute la durée de la maladie ou de l'invalidité.Or, les actuaires sont unanimes pour proclamer qu'il est impossible soit aux sociétés mutualistes, soit au Conseil régional, de garantir les sudits avantages pour la susdite cotisation, même en tenant compte des subventions du gouvernement et de l'industrie. L'honorable ministre du travail, qui a charge de défendre le projet devant la Chambre, doit, connaître les chiffres de M. Maingie. Quel est son avis à ce sujet ? •Est-il persuadé, par exernpie, qu'une cotisation de 0 fr., augmentée des 3.69 fr. de subside de l'Etat, suffira pour couvrir le risque d'invalidité de tous les ouvriers de 16 à 65 ans, et les dépenses accessoires ? S'il est convaincu du contraire, comme nous n'en doutons point, laisserait-il j)er-sister le malentendu ? Evidemment non ! Que si les chiffres, des actuaires ne le touchent pas, du moins sait-il qu'en adoptant la proportion allemande, le nombre des pensions d'invalidité atteindra en 1926 le ohiffre de 94.060. A raison de 365 fr. cela fera une charge totale annuelle de 3i.331.900 francs. Or, le nombre des assurés étant supposé de 2.064.v7.)0 en 1926 leurs cotisations augmentées des subsides ne produiront que 19 millions 814.400 francs. Soit un déficit de 14 millions et demi. Où prend.ra-t-on de quoi payer le déficit ? A cette heure, la Chambre 11e possède pas les documents scientifiques nécessaires pour donner au double nroblème de T assurance-maladie et de l'assurance-invalidité, une solution rationnelle et équitable. Faute de pouvoir s'appuyer sur des données mathématiques, et sur les conclusions que les actuaires en ont rigoureusement déduites, les orateurs discutent d'ans l'incertitude et le fvague. Suivant l'expression pittoresque d'un confrère, le débat sur les assurances sociales ressemble fort à un « combat de nègres pendant la nuit ». Il importe sans doute fort peu -à M. Huys-mans et là ses amis, oui sont avant tout préoccupés de faire une parade électorale et qui considèrent comme bagatelle absolument négligeable les conséquences financières du projet. Mais le gouvernement, lui, a bien autre chose ià faire que de jeter de la poudre aux yeux des électeurs. En Belgique — La Wallonie et le gouvernement Depuis trente ans que les cléricaux sont au pouvoir, ils onl réservé tous les avantages clont ils disposaient jiour la Flandre. Le total des crédits qu'elle a touchés n'est-il pas quintuple, sextuple de celui des sommes qui sont allées à la Wallonie? Que l'on compare les dépenses consenties par l'Etat au profit de la Flandre occidentale et celles qu'il a faites pour la province- de Liège et ïa différence apparaîtra accablante pour le gouvernement. Le Hainaut a-t-il été mieux traité que la province de Liège? L'histoire néfaste des canaux houillers répond1 à cette interrogation. Commencé en 18S2, le canal du Centre n'est pas encore achevé et le canal de Charleroi attend toujours la fin de ses travaux de mise à grande section. Il ne suffit pas à la veille des élections, de témoigner envers la Wallonie d'une sympathie aussi intermittente qu'intéressée, il faut lui donner des preuves tangibles ae cat-t'e bienveillance. Bille 4es attend toujours...La pension des mir-eurs Le rapport de M. Versteyle'n sur la pension des mineurs, texte renvoyé à la Chambre par le Sénat, vient d'être distribué. La commission a modifié l'article 15. Voi-. ci ia rédaction qu'elle propose : <i La condition d'avoir travaillé jusqu'à l'Age' prévu par les articles 7 et 8 n'est pas requise pour les anciens ouvriers non .pensionnés ayant atteint à la date du 1er janvier 1912, l'âge normal de la retraite ou ayant à cette date l'âge de 49 ans à condition qu'ils se trouvent dans le lesoin. Toutefois, les pensions accordées en vertu de la. disposition qui précède seront réduites à concurrence du montant des rentes que les intéressés auraient acquises à la •caisse généra,le de retraite postérieurement au 1er janvier 1912, ainsi que du taux de l'allocation qui leur serait payée par l'Etat conformément à la loi générale sur les pensions de vieillesse. Néanmoins, la pension ne sera pas accordée s'il est prouvé que l'ancien "ouvrier

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1832 tot 1940.

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