L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1808 0
25 augustus 1918
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s.n. 1918, 25 Augustus. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9k45q4sp2q/
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4e=mo Année rtf° I4tOi et 14-03 & Cent» Dimanche 25 et lundi 2& août I9i8 Il 1 " '■ ■ 1 ' ' 1 1 I" I'1 " « L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «Journal <qjsjio4!<d!âera du msalin paraissant en Holïandle.. Belge est noire nom de Famille. Touîes les uw^enu t=ire ^ "" Keaacïeur en <^ïa<e5 : lîusîave Jaspaers. Abonnements: Hollande fJ. 1.50 par mois. Eiranger fl. 2.00 par mois. Pour les bureau de rôdlaclion : M- Z- VOORBïJHGWAL 234-^40, î ... , t Charles Rerî,ai*d René Chambra. militaires au front et les militaires internes en Hollande fl. 0.75 par mois payable AMSTERDAM. Téléphones: 2797 e£ 27-7=5. » ^oa^.,té c3e * par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 centè la ligne. L'Àlieiegne demande la pak it s'aiîireja perre. L'Allemagne a commencé une nouvelle offensive de paix. L'offensive de paix, de 1» paix allemande, déclanchée par Luden-dorff le 15 juillet dernier ayant eu le sort qu'on sait, il a fallu aviser à d'autres moyens. C'est ce dont on s'est occupé à 1?. conférence des deux empereurs, au' grand quartier général allemand. On y a convenu d'un plan de campagne où l'éloquence de la parole serait substituée à l'éloquence du ca-^on, comme si un discours d'Allemand pouvait être à peine moins brutal que l'aboiement de la Grosse Bcrtha. C'est le Dr. Soif, secrétaire d'Etat aux oolonies, qui a ouvert ]fl feu; le prince Max de Bade a suivi. Ils ont repris le thème de la grande détresse: l'Allemagne répudie les conquêtes et les .violences; elle ne demande qu'à s'arranger sur des bases honnêtes et justes; elle n'hésitera pas un instant à tsndre une main amie à ses adversaires d'aujourd'hui dès qu'ils je manifesteront plus la volonté de la refuser, et elle repousse loin d'elle l'idée chère à MM. Clemenceau et Lloyd George d'une aprè3-guerre qui se poursuivrait sur le terrain économique. Le diable, encore une fois, se fait ermite. On connaît ces métamorphoses; elles peuvent amuser la galerie mais elles ne font plus de dupes. Toute cette rhétorique est d'ailleurs démentie par les faits, les faits passés aussi bien que les faits présents. Et c'est ainsi, pendant que l'Allemagne est en train de c.e représenter sous les couleurs de l'innocence, ç(ue 6es crimes ininterrompus sont en tram de pousser encore une puissance neutre, «a plus importante, dans les rangs de ses ennemis. L'Espagne, fatiguée d'adresser à la Wilhelmstrasse des réclamations et des protestations qui restent sans répense, s'est enfin décidée à agir. Elle a remis à Berlin une note dont le journal espagnol ,,E1 Figaro" dit qu'elle est en réalité une notification, un avertissement conçu en termes fermes et énergiques. Ce n'est plus, comme jusqu'ici, une protestation, une demande de garanties, mais la signification très brève 3t très nette de la décision prise par le gouvernement de Madrid de s'indemniser à l'avenir de tous les attentats commis contre 3es navires espagnols, en confisquant un ;Oririagè équivalent parmi les quatre-vingt-lix navires allemands réfugiés dans les ports «ta l'Espagne. Cela aurait, dit le ,,Temps" de Paris, le double avantage de rendre du tannage aux Espagnols et de supprimer les fôyers d'espionnage que sont les navires allemands internés. Le gouvernement allemand, au reçu de la tojte de M. Dato, va jouer la surprise. Il va, dans ce cas particulier comme au point de Vue général où se placent M. Soif et le prince Max de Bade, crier à l'innocence persécutée, Où e;.t l'innocent, où est le coupable par exempte dans le cas du torpillage du „Ramon-de-Larringa". Ce navire avait été réquisitionné par le gouvernement espagnol, la Wilhelmstrasse était prévenue de la date de son départ, de la route qu'il suivrait et on lui avait fait connaître la nature des pro-dùits transportés, destinés à être consommés en Espagne. Le ,,Ramon-di-Larringa" fut envoyé au fond de l'eau. On se demande par quelle aberration les boches en sont, arrivés à agir de la sorte. Ils n'ont à vexer ainsi l'amour-propre espagnol aucun intérêt) au contraire. L'Espagne officielle a toujours été d'une mentalité parfaite. Si l'Entente possède dans ce pays d'ardentes et nombreuses sympathies, il s'y trouve cependant un parti germanophile très puissant. Le gouvernement espagnol est le seul qui, à un moment donné, pourrait , servir de médiateur pour d'éventuelles négociations de paix. A l'heure où, par un «'touchant accord, tous les journaux allemands sont d'accord pour dire que le moment psychologique d'une intervention neutre pour là pais —• oe qui est évidemment contestable —. est arrivé, c'est folie pure, au point de vue allemand, que de pousser l'Espagne à bout et de l'obliger, pour sauvegarder ses intérêts, à prendre ranff parmi les ennemis de l'Allemagne, parmi les puissances amies du droit et de la justice. Les.choses en arriveront-elles là? C'est possible. L'Allemagne, aujourd'hui, est prisonnière de son système de terrorisation. Bile ne peut faire d'exception à la règle qu'elle s'est imposé© de torpiller tout navire, mnemi ou neutre, à la portée de ses sous-narins, en faveur d'un pays détermiué, en l'occurrence l'Espagne, sans abandonner e principe même qui inspire cette règle. Et, pour l'Allemagne, renoncer à la guerre sous^ narine sans merci, cesserait un aveu de débite.fi1'" a. en 'effet, tout mis sur cette carte, ifc elle a préféré la guerre avec les Etats-Yu.is plutôt que d'y renoncer. Ses sous-ûarins n'ont pas empêché un million et lemi dè soldats américains d'e débarquer en 'rance dans le délai de six mois, donnant ûitei la preuve de leur faillite militaire. Et 'Allemagne, qui, malgré cela, ne renonce •as à cette arme barbare, ne va pas confirmer cette faillite militaire en renonçant au ous-marin pour se ménager dans le gouvernement espagnol un courtier de la paix, ce [u_i aggraverait cette faillite militaire d'une aillité morale. Elle a commencé une oeuvre lu diable; il faut bien, puisque tel est le propre des oeuvres du diable, qu'elle y per-évère.Il sera intéressant de suivre le développe-nent de cette nouvelle complication. En étendant, il n'est pas sans intérêt de voir ;onunent dès l'instant où nous assistons, ;bez^ l'ennemi, au début d'une nouvelle of-fltorre de paix, il ne fait en raélité que •Wolter la guerre. Charles Bernard, lépiicn île Belsipe, Avis, i Le Gouvernement Belge a décidé de for-I mer des dossiers des réclamations de toute ! nature formulées contre les G-ouverneinents ! et les. particuliers ennemis, à raison des | dommages causés aux personnes- et aux biens en territoire national, et aussi dos réclama-, tions formulées par des Eelges à raison de dommages causés à leurs biens dans dep pays ennemis. En conséquence, tous les Belges (particuliers, sociétés, associations, établissements publics, communes et provinces) sont invités à remplir des formulaires questionnaires que les intéressés obtiendront en s'adres-sant eoit au bureau de l'Enquête Economique, 30, Buitenhof, La Haye, soit au bur reau de l'Association Nationale Belge pour la Réparation des Dommages de Guerre, 78-Leuvensche straat à Scheveningue, ou aux sièges des sections régionales de la dite Association aux adresses suivantes: M. Martin Verbeke, 12a. Wouwsche straat à Bergen' cp Zoom. M. Paul Hardy, 23, Canal à Weert. M. le chevalier O. de Donnea de Folog-ne, avocat, 12a. Wilhelminastraat à Stra-tum.M. le capitaine en Ir. A. Grégoire, 179A à Ermelo. M. le notaire E. van Haelst, 28, Oprit à Flessingue. M. Jos, Jacobs, Président du Comité des Oeuvres Belles Sas de Gand & environs à Sas de Gand. Mi\ le dr. L. Piron, IB, Brusseleche we? à Maastricht. M. Edgar Vercruysse, Président do l'Union Belge, 18, Oranje Nassaulaan à Bois le Duc. M. Paul Diîewijns, 72 Steenstraat à Hulst. M. l'avocat Paul Quintiu, 38, Vlas- . akkerweg à Amersfoort. M. Richard Fuhrmann, Steenstraat à Arnhem. M.- S. de Joug, I, Valkenweg à Amsterdam.M. Henri Vueghs, 115, Gmnekenweg à. Breda. M. Jos. Castelein, avocat, 6 Zuid Sta-tionçweg à Bloemendaal. Tout réclamant aura à remplir autant de questionnaires qu'il a de. réclamations distinctes à faire valoir. Il existe trois sortes de formules, savoir: 1) Pour les dommages aux personnes; 2) Pour les créances à chargo de sujets ennemis ; 3) Pour les dommages aux biens et intérêts.Cette dernière, formule prévoit neuf catégories différentes de dommages donnant lieu éventuellement à l'inscription distincte df chacune d'elles sur un questionnaire séparé.Pour permettre aux intéressés d'apprécier le nombre des formules dont ils auront besoin, ce3 neuf catégories sont indiquées ci-contre: A.— Réclamations commerciales, industrielles ou agricoles (mobilières ou immobilières).B.— Réclamations concernant des contrats de droit public ou privé. C.— Réclamations immobilières (ne présentant pas un caractère commercial, industriel ou agricole). D.— Réclamations mobilières (ne présentant pas un' caractère commercial, industriel ou agricole). Dbis. Réclamations financières. E.— Réclamations concernant les acte?» • des autorités ennemies. ( p..— Réclamations maritimes ou fluviales. ( G.— Réclamations judiciaires. j H.— Réclamations diverses pour des cas -non spécifiés. ! Les intéressés sont priés de se conformer aux indications mentionnées aux formules, et à celles de la notice explicative qui y est jointe. Il leur est recommandé en outre, dans leur intérêt bien compris, d'éviter toute exagération dans l'indication des domma- < ges subis, l'enquête dont il s'agit devant offrir- toute garantie de sincérité et d'exactitude.Le Gouvernement du Roi croit utile de faire observer qu'il n'a pas à examiner, dès ! à présent, le bien-fondé des réclamations qui lui parviendront, ni à se prononcer sur la question de la réparation résultant des ; faits de guerre, dont la solution est absolu- 1 ment réservée. . L'envoi des réclamations prévues au présent avis ne dispense pas les intéressés de remplir, au moment opportun, les formali- i tés qui seront exigées par les organiferaes à ! créer pour la constatation et l'évaluation des dommages de guerre. Le but de l'information ouverte est j d'évaluer aussi approximativement que ' possible l'importance des dommages subis ( par nos nationaux, afin d'être en mesure j de faire valoir leurs droits lors de la confé- ; J rence de la paix. # I 4 i m i, ■ i Il y a un an : 26 août 1917. Les Français réalisent des proarès dans les secteurs de la cote 80Jf et de Bethincourt et les Britanniques au nord et au nord-ouest de Lens et aux environs de 1 Iiombaertzijde. 26 août 1917. Les Français enlèvent les ( bois de Forges et de Beaumont (front de [ Verdun) et étendent, leurs progrès au sud ^ de Bethincourt. Les Britanniques gagnent j du terrain à Vest d'Hargicourt. Au Caucase les Russes délnq^nt Vtnnw* i dqns la région, dy. mont de Schehivat £ En Belgique. La guerre aux couleurs beiges En Belgique occupée la chasse à tout ce qui rappelle aux Belges leur belle indépendance ci'antan ne ralentit pas. Les couleurs nationales sont strictement prohibées. A Liège, pour ne citer qu'un exemple, les voitures de déménagement de la maison Iota-Maréchal, dénommées les ,,Nationales" à cause de leur décoration extérieure, sont devenues jaunes et rouges, couleurs liégeoises, le noir ayant disparu ps«r ordre. 5,Occtspa4t©5i arnica!©". Un habitant du Grand-Duché de Luxembourg écrit à un de ses compatriotes réfugiés, au sujet\le l'action policière allemande dans son pays : ,,La police secrète allemande ne se lasse pas un jour de mettre la main sur quelque bon et courageux citoyen grand-ducal qui a le tort d'exprimer trop ouvertement le dégoût sans cesse croissant qu'éprouve la population luxembourgeoise à l'égard de3 envahisseurs détestés. ,,Les arrestations pour ,,motif politique" se succèdent sans interruption; et tout .cela dans la plus grand et plus profond silence, sans le moindre commentaire de presse... „Viennent d'être arrêtés: ,.M. Worré, employé au service de statistique ; M. Max Kuborn, représentant de commerce; M. Thielen, employé des pestes à la gare de Luxembourg. ,,L',,occupa tien amicale" du Grand-Duché ne présents pas beaucoup de différence avec l'occupation de la Belgique. Partout ce sont les mêmes procédés brutaux et hypocrites: délations, mouchardises, amendes, emprisonnements, fusillades, ce sont les mêmes moyens de ,,pénétration pacifique", les mêmes fleurs de civilisation qui germent sur le fumier de la ,,Kultur". A Ornas:Cïl£e>s Il y a quelques jours est mort à l'hôpital d'Andarlecht Un vieux Bruxellois bien connu: Le Baron. Sa disparition %pra particulièrement regrettée par les cochers, dont il était l'ami et le haut protecteur. Le Baron n'était pas, comme on pourrait le croire, un type ordinaire. Il avait fait des- études assez approfondies et il le prouvait dans ses réparties foudroyantes. Le Baron était-il baron ? On l'ignore. Né en 1839, à Àt/tre, près d'Ath, Louis Félix Désiré de la Haef se prétendait baron de la Haef de St-Qmer (Pas-de-Calais). C'est aux enterrements, qu'il suivait avec une impressionnante régularité, que le Baron se faisait surtout apprécier. Que de fois, sur des tombes encore ouvertes, devant les familles éplorées, n'a-t-on pas vu surgir le Baron qui, dans le silence et la stupéfaction, faisait l'éloge du défunt... qu'il connaissait à peine!!! „Dans ce champ de douleurs où viennent échouer les épaves de notre pauvre humanité", ainsi commençaient toutes les oraisons funèbres iu Baron, lesquelles se terminaient en ,,tournées" héroïques dans les cafés du voisinage. La rie du Baron fut lin long poème! Commis-voyageur, écrivain public, orateur, conseiller, "on pourrait écrire un volume sur les hauts faits i© cette existenoe mouvementée. Comme les grands de ce monde, le Baron eut son peintre. Un artiste de la capitale affection-lait particulièrement ce modèle. . qui ne fut peut-être pas toujours un modèle de tempérance, mais dont le paletot jaune, les guêtres blanches et la haut-de-forme gris, vont manquer à bien des Bruxellois. » * * Mardi dernier, vers 7 h. du matin, l'épouse concierge, rue d'Arlon, était occupée à préparer son déjeuner, lorsqu'elle entendit du bruit îans un "salon du rez-de-chaussée. Au moment )ù elle pénétrait dans cette pièce pour voir ce jui s'y passait, elle aperçut deux individus occupés à emballer une grande quantité d'objets rôles. Se voyant découverts, les voleurs repoussent violemment la femme et' s'élancèrent ^ers la rue où ils disparurent. A SLSêge La situation qui sera faite après la- guerre i la plupart des petits commerçants et des imployés d'administrations publiques et autres sera des plus précaire. Les arriérés de loyer, a pénurie de vêtements et autres nécessités des plus urgentes assombrissent pour longtemps l'horizon do paix qui, pourtant, devrait Itro pour eux un dictame des plus réconfortants. En vue do parer à cet état de choses et l'aider cans la mesure du possible la classe semi-bcurgeoise, une association /mutuelle rient de se fonder à Liège. Elle a pour but de xmsentir après la guerre des prêts sur parole ït autres aux personnes d'honneur et de bonne roi présentant une certaine surface. Le caractère mutuel de cette institution nécessite un lombre toujours croissant de prosélytes, en :oi de quoi un appel général est lancé tant lans la région de Liège qu'en province. A N s m ôî. a* Le jeune Emile Chasseur, âgé de 17 ans, lemeurant à Thon-Samson, prenait un bain ['ans la Meuse sur le territoire de cette loca-ité, lorsque soudain il perdit pied et coula , pic. Effrayés, ses compagnons de bain >rirent la fuite en appelant au secours, ^.près 1 h. i de recherches, on parvint à etirer son corps à l'état de cadavre. Le nalheureux était la seule joie de sa mère reuvo et infirme. Aiu Pays Wallon A Seraing le Conseil a adopté un projet l'exhaussement et de consolidation provisoire les digues du quartier de l'Abbaye. Il faut >our cela une somme de 100,000 fr. Le Conseil lécide également, à la demande de la Société les Tramways Liége-Seraing," d'expropier les mmeubles côté gauche de la rue Cockerill. "est ln Société des Tramways qui avancera es fonds. 1 » « A Angleur les cultures et les petits jardins ont mis en coupe réglée par une .bande de voyous. M. l'adjoint Defrère vient de prendre des mesures sévères à l'effet de remédier à cet état de choses. Le corps de police a été renforcé et des patrouilles sont organisées. M. Defrère a arrêté deux individus soupçonnés d'un vol important commis chez Mme Milquet, à Lens-Saint-Remy. Une perquisition opérée à leur domicile a fait découvrir les objets volés. » * * A Rocour un nouveau magasin do cigares venait de s'établir, quand des voleurs lui ont rendu visite vendredi et ont enlevé des cigares, du tabac et des étoffa- ;^ur environ 3,000 fr. • * a Le cultivateur Degiyos, de Libramont, se trouvait dans son grenier à foin quand il perdit l'équilibre et vint s'abattro sur l'aire de la. grange. Relevé avec \me fracture du crâne, [ le malheureux fut transporté en hâte à l'hôpital de Btrtrix, où il ne- tarda pas à expirer. Oaais le Hainaut Une bande d'individus mal notés firent irruption dans le cabaret des époux De Béuckelaers, rue Vauban, à Charlerôi, et le mirent à sac. De plus, ils tentèrent d'assassiner les tenanciers. Le Parquet est chargé de l'instruction de cette affaire. Mme Mauddaux, négociante à Marchienne, menacée la nuit par quatre bandits masqués èt armés de revolverSj qui s'introduisirent dans sa chambre à eoucher, cria au secours par la fenêtre ouverte. Un boche .habitant la maison voisine, se leva et tira un coup de feu dan3 la rue, ce qui mit les bandits en fuite et les sentinelles de ronde en éveil. Les quatre lascars furent arrêtés et conduits au Parquet, à Charlerôi. * * * Un conseiller communa lde Charlerôi, Léon P., membre de plusieurs comités, s'est fait arrêter pour vols au ravitaillement, de complicité avec sa femme. On signale également des détournements de denrées à Car-nières, Ciply, Courcelles, Montigny, Gilly, Wasmes, La Hestre. D'autres arrestations sont imminentes. * * * Un nommé Armand Godart, d'Eugiès, occupé au dépôt • vicinal, a été écrasé sous un tramway et tué net. » • • : Le sieur Pourbaix,"mineur, rue des Houil-leurs, à La Louyière, s'est pendu dans sa demeure où il vivait seul. Le service des poinpeè funèbres a dû se servir de masques hygiéniques pour enlever le cadavre en putréfaction depuis cinq jours. A La Louvière, d'accord avec les patrons, la journée de huit heures vient d'être appliquée dans les Laminoirs à tôles du Centre. Depuis 1q 8 juillet le travail dans cette usine est fait par trois équipes, qui so relaient toutes'les huit heures, de sorte que l'usine travaille sans discontinuer jour et nuit. Aai Litttorssî A Zeebrugge le pont en bois que les Allemands avaient construit au-dessus de la brèche faite par les 9ous-marins au viaduc de la jetée lors de l'attaque navale du mois d'avril est remplacé par un pont en fer. Ce pont a été construit par 80 'ouvriers belges des environs sous la direction de pontonniers allemands. La passerelle en bois était faite pour livrer passage à trois hommes de front; celle construite actuellement prend toute la largeur du viaduc. La population de Heyst s'est vue forcée de quitter la commune, les autorités allemandes l'ont évacuée sur Westcapelle et environs. Les commandantures et bureaux de Ôand-Bruges-Ostende et bientôt de toute la Belgique sont dirigées par des femmes boches. Les soldats qui y étaient sont partis pour le front. Les Allemands on fait une nouvelle base d'hydroavions à Sas-Slijke^i près d'Ostende, ainsi que des hangars et champs d'avions à Vlisseghem Hautavè Stallitte et au golf de Knocke. A l'hôpital militaire de Breedene se trouvent 4 canons (Yzerweggeschut) ; à Mariakerke, Reversie, Cleemskerke se trouvent plusieurs batteries de 4 canons de 28 cm. Aux frontières Tous les hommes qui n'ont encore fait que a garde à la frontière ainsi que d'autres qui n'ont encore été appelés et soustraits aux fabriques doivont tous partir pour le front ouest. Divers régiments revenus du front est pour se reposer ont dû partir immédiatennent pcmr le front ouest. Les derniers hommes, excepté les gardes, sont retirés de Friedrichfeld vers Wesel pour partir vers le front ouest. Vendredi, à Ysselborg, les fabriques ont de j nouveau été inspectées pour voir s'il n'y avait ; plus d'hommes valides, si les hommes do métier doivent partir les fabriques devront fermer.A la frontière, visite des plus sévères, personne ne passo sans être visité complètement. On rapporte que tous les officiers allemands en garnison dans les communes limitrophes à la frontière hollandaise de la Flandre orientale ont été envoyés au front via Gand dans le courant de la semaine écoulée. Il ne reste en tout et pour tout qu'un lieutenant à la gare de Selzaete. Une personne arrivée "de Gand mercredi dernier raconte que, pendant son séjour à Gand au ronvraon'-cment du mois d'août, elle avait assisté le soir, vers 21 heures, au transfert d'environ 160 officiers allemands mutinés, menotte»; aux poings, de la prison à la gare de Gand-St-Pierre. La prison de Gand est remplie de militaires parmi losnuels nombre d'officiers qui ont refusé d'obéir. •S'il est vrai que les trwpos autriebiop-n^s ont i fait leur apparition en France et en Belgique — leur quartier général est dans nos Ardennns — il est non moins certain que le moral de ces troupes est très bas. Des renseignements de bonne source nous permettent d'écrire que ce ne sont certes pas les soldats autrichiens qui ont sollicité la faveur de venir combattre en France, [ L©§ opérations militaires. Les Anglais redoublent d'efforts. Les troupes de sir Douglas Haig attaquent sur un iront de 30 milles. — Elles s emparent de neuf villages et font plusieurs milliers de prisonniers. Les Français passent la Divette. L'offensive des alliés. Les Britanniques enlèvent Herieville, Churgnol-les5 Gomiécourt, Ervillers, Hamelincourt, Boyelles, Beiry-BecquerelJe, Achïet-le-Grand et Bihucourt (Communiqué officiel) LONDRES, 23 août. Dans la journée nous poursuivîmes nos attaques avec énergie et succôs sur un front de plus de 30 milles entre Lihons et Mercatel. Des troupes anglaises, écossaises et australiennes passèrent à l'attaque ce matin, à 4 h. 45, au sud de la Somme et conquirent Herieville et Chuignolles ainsi que les bois situés entre ces deux villages.et entre Chuignolles et la rivière. Au cours de notre progression-de 2 milles nous tuâmes un grand nombre d'ennemis et fîmes beaucoup de prisonniers.. Dix minutes après, des Anglais, des 1 Ecossais et des bataillons de la garde passèrent à l'attaque sur l'aile gauche du front do combat et prirent de haute lutte Gomiécourt, Ervillers, Hamelincourt, Boyelles. et Boiry-Becquerello. Us firent beaucoup de prisonniers et étendirent l'éurs progrès à l'est de ces villages. Des divisions anglaises et galloises exécutèrent au même moment sur l'aile droite du centre du front de combat une attaque sur la rive orientale de l'Ancre depuis un point au sud-est d'Albert jusqu'aux environs de Grandcourt. A l'issue d'une vive lutte, elles gagnèrent du terrain. Elles repoussèrent également une contre-attaque au sud de Grandcourt. Vers 11 h. du matin des Anglais se ruèrent sur les positions ennemies à l'aile gauche; du centre du front de combat, 13 long de la voie ferrée au nord de Grand-court, et s'emparèrent d'Achiet-le-Grand, de Bihucourt et de la crête donnant vue sur. Irles. Ils poursuivirent l'action dans l'après-midi.Dans la journée.nous .fîmes plusieurs milliers de prisonniers et nous infligeâmes de fortes pertes à l'ennemi. Les Français passent la Divette et étendent leurs progrès dons l«s secteurs de Bagneux et de Crécy. (Communiqué officiel.) _ PARÎS, 23 août. Entre le Matz et l'Oise vive action d'artillerie. Les Français passèrent la Divette aux environs d'Evi-icourt. Entre 1 'Ailette et l'Aisne les Français étendirent leurs progrès- à l'est de Bagneux et à l'ouest de Crécy au Mont. Journée calme sur le restant du front. L'activité des avions anglais. (Communique officiel). LONDRES, 23 août. (Reuter.) Le 22 nos avions opérèrent avec succès. Us lancèrent 35 tonnes de bombes, attaquèrent le champ d'aviation de Gondecourt avec succès et bombardèrent également de nombreux dépôts ennemis, des stations, des ponte et les bassins près de Bruges. Nous détruisîmes 20 avions allemands et en obli-srrenèt 4 à atterrir. Trois de nos appareils manquent. Pendant la nuit nos avions de bombardement lancèrent encore 19 tonnes de bombes sur plusieurs points, entre -autres sur les bifurcations des chemins de fer pr£s de Valenciennes, Somain, Douai et Cambrai. Tous les participants rentrèrent. L'activité des avions français. ( Communiqué officiel. ) PARIS, 23 ;août. (Havas.) Nos escadrilles de chasse» abattirent 14 avions ennemis et détruisirent 9 ballons captifs. 18 tonnes de bombes furent lancées et des milliers de balles de mitrailleuses furent tirées sur des concentrerions de troupes et des transports dans le ravin de Margival,. le long des routes de Soissons vers Chauny et Vauxaillon, Anizy-le-Chateau et Làffaux. Pendant la nuit 25 tonnes de bombes furent lancées sur les stations de Ham, Laon et Anizy-le-Châ-teau. A Chauny et Guiscard des incendie? éclatèrent. A Somettes-Eaucourt un dépôt do munitions fit explosion. Les gares de Mézdères, Maison Bleue, Machault et Pontavens furent également bombardées efficacement. Une vigoureuse attaque sur l'important camp d'aviation de Mars-la-Tour provoqua un grand incendie dans les hangars et le quartier des pilotes; on vit brûler un certain nombre d'appareils. Le 22 août et pendant la nuit du 22 au 23 43 tonnes de matières explosives furent lancées. La prise d'Albert. LONDRES, 23 août. (Reuter.) L'offensive britannique a été reprise avec énergie mercredi matin et elle se déploya avec tant de promptitude qu'on a peine à suivre sa marche. L'action constitue la réalisation d'un admirable plan tactique qui doit plonger les Allemands dans la plus grande des inquiétudes. L'avance rapide de nos patrouilles sur la route d'Albert à Bapaume forme une menace pour l'aile droite allemande à toute réaction contre les gains que nous réalisâmes1' plus vers le nord. Les troupes engagées près d'Albert réussirent à passer, à la faveur des ténèbres, quelques tanks sur l'Ancre et passèrent à 1 attaque sous le couvert du brouillard matinal. Dans le secteur de Braye la résistance de l'ennemi fut forte, mais la riposte de son artillerie se borna au tir à longue portée d'obusiers lourds. Il emporta la majeure partie 4e ses pièces campagne.. A leur entrée dans Albert nos troupes furent accueillies par un violent feu de mousqueterie et de mitrailleuses. Vers 10 h. notre, avance s'était étendue sUr un front de 8 à 9 , mille yards. Les combats dans la ville dévastée furent aussi ach.arnés que brefs. A 11 h. nous avions délogé l'adversaire des quartiers nord et est de la place. Nous fîmes environ 1400 prisonniers, dont un major avec son état-major, et capturâmes quelques canons et de nombreuses mitrailleuses. Plus vers le nord on se battit sans répit et, bien qu'il nous fut difficile sur certains points de nous frayer un chemin à travers la profon4e zone des avant-postes ennemis, nous réalisâmes d'importants progrès et fîmes des centaines de prisonniers tout en infligeant des pertes très lourdes à l'adversaire.Nos propres pertes demeurent par contre très légères. Il semble que, dans nos opérations, on s'inspire du principe de ne pas se montrer trop exigeant si quelque objectif apparaît comme trop coûteux. Il est probable que c'est pour cette raison que nous ne tentâmes pas d'atteindre Achiet le Grand mercredi.Dans cette place l'ennemi était très fort et ses réactions se suivirent sans répit. Nous le délogeâmes à diverses reprises des ruines mais chaque fois il amenait des réserves fraîches et reprenait ainsi la lutte. A l'aube des troupes britanniques efc australiennes reprirent l'attaque sur un front de 9000 mètres, depuis un point au nord de Lihons jusqu'à la Somme. Elles réalisèrent de bons progrès. On signala, vers 9 h., qu'elles avaient dépassé Herieville et Chuignolles. On mande officiellement que le nombre des prisonniers dépasse déjà 1000. L'attaque exécutée hier par la 3e armée, au delà du tronçon rectiligne de la voie ferrée'd'An-as à Albert, à l'est d'Ablain-zèville, remporta un succès complet. Elle semble avoir enlevé une position importante près, de Gomiécourt. et rapporté un nombre considérable de prisonniers. L attage de la-3e armée britanniq>?. LONDRES, 23 août. (Reuter.) Quelques journaux suscitèrent l'opinion que l'attaque de la 3e armée britannique, le 21 août, aurait échoué. L'allégation est absolument inexacte. Elle atteignit au contraire tous les objectifs et fit 3000 prisonniers. Bapaum©. n'appartenait pas à'ces'objectifs. Il est vrai que l'action eût obtenu un succès plus important si les Allemands avaient attendu l'attaque dans les premières lignes. Mais ils avaient retiré la majeure partie de leurs troupes au delà de la voie ferrée d'Albert à Arras et dans ces circonstances nous no pûmes enfoncer leur position principale. Le cas est analogue à celui qui se présenta it y a quelqu^jours sur le front-français, lors-aue l'adversaire se retira au delà de l'Oise et de l'Ailette pour éviter l'attaque de la 10e armée française. Une telle tactique de la part de l'ennemi ne peut être interprétée comme un échec de l'attaque. L'adversaire préféra nous abandbuner 3000 prisonniers et subir de fortes pertes en morts et blessés que do tenter de défendre ses premières lignes. Aujourd'hui la 3e armée (général Byng) enleva Boiry-Becquerelle, Boyelles, Hamelincourt et Gomiécourt et fit 500 prisonniers. Elle se trouve actuellement devant la route Albert-Bapaume-Cambrai. La 4e armée (général Rawlinson) prit la butte d'Usno, au sud-est d'Avelny et au nord-est d'Albert; et occupa Chuignolles et Herieville au sud de la Somme. Elle fit jusqu'ici 1500 prisonniers, progressa d'un à deux milles et prit pied également sur les hauteurs au sud-ouest de Cappy. L'année Mangin continue à progresser. A' l'est dé l'Oise elle occune une li^ne Ion ceint le canal de l'Oise à l'Aisne depuis Pont-L'Evêque jusqu'à Varesnes et se dirigeant ensuite vers un point à 2 kilomètres à l'ouest de Pont-Saint-Mardi. Ce que dit le correspondant du ,,Times". TONDRRR. 23 août. Le correspondant du ,,Times" mande: On Se bat avec violence sur le front anglais sur une distance de 28 milles, à savoir do 4 milles au sud d'Arras jusqu'à a milles au sud de la Somme, presque jusqu'à Lihons. Sauf en quelques endroits les Anglais sont passés partout à l'offensive tandis que les Allemands étaient repousses sur tous les points et que des milliers de prisonniers étaient fait* par nous. Sur la plus grande partie de ce front ce sont des troupes anglaises qui so trouvent engagées; pourtant les Au.«tr4['wh« a *» »r<NS en action et ils l'ont fait avec leur coutu-mier succès. Les avions — et lorsque le terrain le permet, les tanks — ont pris part au combat. Toutes les armes donnent leur maxi-mum.Le correspondant a visité le matin la ville d'Albert où les Anglais ont fait 700 prisonniers. L'attaque a traversé Albert presque jusqu'à Bray. Les Anglais tiennent ^ village de Meaulte et tontes les positions allemandos sur le terrain dominant et sur les cotes accédant la route Albert-Bray. A l'extrême aile gauche les All~mr»nds ont entrepris hier soir une contre-attaque avec la 2oe division fraîchement amenée ; ils obligèrent les Anglais à se retirer de la vallée au ï¥>rd do Braye, mais nous tenons aolidement Albert, Méaulte et lo plateau. Tandis que l'armée do Rawlinson poursuivait cette lutte, les hommes dé Byng. plus au nord, s'élancèrent la nuit de^ière contre Gomiécourt et enlevèrent la ville avant le lever du jou£ au pris .de pertes exception-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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