L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 29 Maart. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xk2j/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie a^lOO Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » 'l 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse journal quotidien ■ Adm?nis ration-Rédacîion : 9 J -B. COLLARO 37, rueFossés Fleuris, Namur Les Communiques des Belligérants — —O— \ ~ AUTRICHIENS Vienne, 26 mars (officiel) * En Vénélie et à l'Est, pas d'opérations ^ spéciale à signaler. C( TURCS ' a Constantinople, 26 mars (officiel). a Prés et autour de K^ba et de Chalder, ainsi qu'entre Laha et le Jourdain, des 0 comDfg"lies ennemies ont attaqué et ont i a été forcées de rebrousser chemin. | .. Au Nord du J mrdain, l'offensive des ' troupes ennemies a é'é enrayée. . Sur le front du Caucase, nous avons occupé Olti. ANGLAIS c Londres, 26 mars (officiel). n Le combat a cessé la nuit et nos troupes 1 se soxt établies dans de nouvelles positions à l'Est de Rnya et d'Albert. Au Nord de la Somme, on s'attend à la , reprise de la bataille; elle ne s'est toutefois pas encore réengagée. Oa annonce que des attaques se sont développées ce matin au Sud de la Somme; ç elles sont dirigées, près de Roye et de Chaulnes, contre nos troupes et les troupes 1 françaises. Les pertes de l'ennemi restent lourdes et e il est forcé de renforcer partout son frtnt . de bataille sur le théâtre de guerre à l'Ouest ^ Il a été constaté que plus de soixante dix divisions ennemies sont engagées dans s ——- l'action. An Nord de la Somme, des combats ( locaux se sont livrés sur différents points. D'importants mouvements de troupes et de traies ennemis ont été observés sur le r cir.mp de bataille; ils eut été pris sous le feu de notre artillerie et de nos avioas. | Au Sud de la Somme, on signale que des attaques prononcées ca matin par des divi- -sions fraîches allemandes ont été dirigées contre N >yan et Roye. ( L'a près midi, de nouvelles attaques en- t namies ont commencé à proximité de \ Ghaulnes, ainsi q l'entre catte ville et la j Somme. Au Nord de cet endroit, la bataille -continue sur tout le front au Sud de la Somme 1 Au cours des combats incessants de ces six .d'-rniers jours, nos tçoupes se sont < battues avec la plus grande vaillance, dans tous les secteurs du front de bataille. Outre des divisions antflai'es déjà signalées, les 9*, 10*, SI* et 66° divisions ont ' montré une extraordinaire bravoure. ITALIENS Reme, 26 mars (officie1) Tout le lorg du front, canonnade habi-- tuelle et ac'ivité modérée des détachements de reconnaissance. Nos aviateurs ont descendu cinq avions ennemis qui sont tombés respectivement près du val Dobbiadane, Moriago, San Pietro, Felatto et Diadano. En outre, des aviateurs français ont abattu un appareil ennemi près du Monte lalluuo. LA GUERRE SUR MER — Ferrel, 2§ mars. Da l'Agence Havas : — Un sous-marin allemand de 4,000 ton-nés est arrivé dans le port de Ferrol. Un navire de guerre espagnol a été envoyé à sa rencontre. La sous marin était armé de deux canons de 110 mm. Le commandant a demandé à pouvoir , - entrer d'urgence dans le port, son sous- marin ayant été fortement endommagé pendant le combat qu'il avait livré à trois navires. Son équipjge est de trente hommes. — Madrid, 26 mars. C'est le s»us-marin allemand « M.-48 » qui, par suite d'avaries, s'est réfugié dans le port du Ferrol. Les autorités ont fait enlever les hélices du submersib'e et son matériel de g )erre. Le commandant a rendu visite aux autorités maritimes. Les 30 hommes d'équipage seront interné! à Alca'a de Henares. L'offensive allemande à l'Ouest — Stockholm, 26 mar3. Le cipit ine Noerregaard, critique militaire norvégien bien connu, té'ég aphieau < Dagens Nychter > : — Jusqu'à pré sent, aucun canon ne pouvait lancer des projectiles à une distance approchant môme de loin de 120 klomètres. A pram'ère vue, le fait parait donc invraisemblable; toutefois, puisque Jes Allemands ont bien bombardé Paris de pareille distance, il faut s'incliner. SI l'on admet que cette pièce est un canon de 500 mm., il faudrait, pour qu'il pût lancer des obus à 120 kilomètres, qu'il tirât sous un angle de 50*, avec une vitesse initia'e de 2,400 mètres. Dans ces conditions, le projectile devrait j peser de 1 200 à 2-000 kUos; la langueur du fût du canon devrait être de 25 mètres et son poids de 50 tonnes. » — Vienne, 26 mars. La « Reichpost » s'inscrit en faux contre l'information disant que la pièce à longue i- ^ portée qui bombarde Paris est un canon { f ) autrichien. j l : î — Paris, 26 mars. \ La Pi esse secialiste attaque très violemment M. Clémenceau, dont les mesures incohérentes prises au sujet du bombardement de Paris et les communiqués officiels contradictoires causent plus d'inquiétude i au sein de la population que les grenades allemandes elles-mêmes M Clemenceau a trompé la population |g ■ en faisant tout d'abord annoncer que des 1 lt aviateurs avaient attaqué P-*ris. jj | Lgs Parisiens veulent savoir la vérité et 1 ,g ! il y a lieu d'espér r que M. Clemenceau j donnera des renseignements tels qu'il ne ( lg faille pas regretter de le voir au pouvoir. | Le « Journal du Peuple » rappelle ire- ' ( niquement le leit motiv du dernier dis- ( cours prononcé à !a Chambre par M. Cle- , merceau sur la guerre à l'intérieur et à t jS l'extérieur. | ] — Berlin, 26 mars. * 1 ia Les Anglais avouent eux-mêmes le peu i jg d'importance des pertes allemandes \ Le rédacteur du sans-fil anglais dit tex- i tuellement : 8. « L'attaque allemande dans le secteur de J lé S-Qsentin a été favorisée, le 23 mars, par 3S un brouillard intense qui permit à l'ennemi de traverser notre feu de barrage sans Bt essuy r de pertes importantes. » — Berlin, 26 mars. Les pertes anglaises ont été extrêmement 1 élevées. Elles sont dues au fait que l'artillerie 18 anglaise tirait à trè3 courte distance, si bien que l'infanterie se trouvait prise entre 8 deux feux, le feu de concaEtr^ion aile-s" mand et celui de sa propre artillerie ® Le chiffre énorme des prisonniers que , nous avons fait bous fournit un bon ar- 9 point pour la réfection des routes à l'arrière du front. es i- — Vienne, 26 mars. es Lt <Miti«gszeitung»,de Vienne, apprend de source très autori ée qoe, d'après les Q- estimations de cercles compétents, 8 à le io millons d'hommes se trouveraient en la présence »u front Ouest. le — Paris, 27 mars. la Une grande animation régnait hier dans la salle des Pas Perdus de la Chambre, es M. Clemenceau fera peut être aujour-nt d'hui une déclaration. QS —Paris, 26 mar^. a- Dans la « Victoire » M. Hervé affirme nt avec assurance que MM. Clémenceau et Lleyl George voudraient donner aux armées françaises et anglaises un généralissime unique, afin d'assurer de cette fsçoa l'unité de direction de la grande bataille. l0. —Z irich, 26 mars. On mande la frontière française : ns — D'après les déclarations de voyageurs int venus de France et à en juger par l'éoor-an me circulation de trains, le bruit se confirme que les trompes coloniales françaises mt auraient été ramenées au front de leurs lté quartiers d'hiver dans le Midi > — Londres, 25 mars. Le « Daily Mail » annonce que le gou-R i ve nement a dé a dé de hâter le recrute- ; ment dans la ville de Londres. Les hommes désignés pour le service sont appelés sous les drapeaux beaucoup >n- plus vite qu'ils se s'y attendaient. Des mesures énerg ques sont prescrites m- pour faire mar«her rondement les choses. | Lss leaders des associations ouvrières ins ont décidé de seconder le gouvernemeat dans le recrutement des ouvriers pour les >ir tranchées; d'autre part, le combre d'hom-38- | mes â?és de plus de 52 ans qui viennent gé s'enrôler pour les services civils a consi-9is dérablement augmenté sous l'impression des nouvelles alarmantes du front. Le « Mornieg Post » sou igné la rapidité Iavec laquelle s'est déplacée l'ar illerie lourde. — Les Allemands, dit-il, se sont exercés durant des mo's à cette guerre de manoai-* vres- Nos aviateurs ont pu se rendre ' I compte de la facilité avec laquelle les gros ' , obusiers se déplacent sur la roate, suivis " ,, d'une longue théorie de camions automo-5 biles qui transportent les munitions de i gros calibre. | Lis canons sont mis en activité en pleine | campagne. A diverses reprises, on a vu j passer au galop l'artillerie de campagne Q[ dans des terrains inégaux, à 1 1/2 km. de Ul diitance ds nos trouves. | L'arméa allemande est suivie dans sa ,. mareha en avant d'une armée d'ouvriers, dont la tâcha est de réparer les lignes fer-au rées et les ponts détruits, de construire de nouvelles ambulances et des campi d'avia-,u" tion. ce Dans l'air, l'oflensive se poursuit aussi 3S- énergiquement que sur la terre ferme. nc 1 De nombreuses escadrilles de combat les cherchent à couper nos communications, de à détruire nos voies et a bombardé nos dépôts de munitions et de vivres. un j 'il j •jl Opinions de la Pre«ac ise — Berne, 26 mars. H \ De M. Siegeœann tans le « Band » : ur : — Le développement de l'cffansive est ,es tel qu'on ne peut s'y tromper : il s'agit bien d'une opération décisive qui doit fatalement erg'ober et q«i englobera tout le front de bataille de l'Ouest depuis Nieuport re jusqu'à Venise. ue Au point de vue de l'espace en l&rgeu? i Men Communiques des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 27 mars (soir). | ; Da part et d'autre de la Somme, nos armées avancent lentement en attaquant. Bsriin, 28 mars, f, I Théâtre de la guerre à l'Oatst. | Sur le champ de bataille en France, les 1 Anglais ®at de nouveau jeté au devant de nos troupes des divisions fraîches amenées des autres fronts. j Au Nord-Oaest de Bapaum#, nous avons délogé l'ennemi des anciennes positions d'entonnoirs et l'avons rejeté sur Bucquoy et Hébuterne. i Avne un acharnement tout particulier f l'ennemi a essayé de repremdre AlbBrt, des l attaques puissantes, secondées par des tanks se sont écrouléas sur les pentes des ' hauteurs situés à l'Ouest de la ville. \ Au Sud de la Somme, nos divisions se sont, en da nombreux endroits, frayé un chemin à travers les anciennes positions et ont refoulé les Arglais et Français dans le territoire français pas encore touché par la guerre depuis 1914. L^s troupes victorieuses du Kronprinz 1 impérial, débouchant par une attaque irré- | sistible de St Quentin ont, au-delà de la ' Somme, enfoncé les nositions ennemies sur un« profondeur dé60 km. Hier, elles ont poussé jusqu'à Pierrepont et ont pris Montdidier. Nés partes ne dépassent pas des limites normales. En plusieurs foyers du combat, elles s sont naturellement plus lourdes. Le nombre des blessés légèrement constitue 60 à 70 p. c. des pertes tota'es. En Lorraine, les combats d'artilleries ont augmeE^é d'intensité. La capital«« vicomte von Richthofen a obtenu ses 71', 72e et 73e victoires aérien- . nés. Rien de nouveau sur les autre? théâtres de la guerre. f Der erste Generalquartiermeister. ? LUDENDORFF. —o— FRANÇAIS Paris, 27 mars (3 h.). Dans la soirée d'hier et dans la nuit les Allemands partout contenus, affaiblis par leurs partes considérables &nt été contraints de ralentir leur effort. La vaillance de nos troupes qui défendirent le terrain pie! à pied est au dessus de tout éloge. Nous tenous la ligne Echelle Saint- < Aurain Beuvraignes, Nord de Lassigny, abords Sud de Noyon, rive gauche de l'Oise. Nous avons repoussé pendant la nuit de fortes reconnaissances qui tentaien d'aborder nos positions au Nord Ouest de Noyon. Bembardsmant intermittent sur la reste du front. Paris, 27 mars (11 h.). Les Allemands jetant dans la bataille des troupas fraîches nouvelles ont attaqué aujourd'hui avec une violence redoublée nos positions à l'Est da moot Didier. Nos troupes ont arrêté à plusieurs reprises avec une ténacité admirable les assauts de l'ennemi qui n'a réussi à progresser que grâce à une supériorité numérique marquée.Dans les régions de Lassigny et de Noyon des sttsques non moins puissantes ont subi un complet échec et S8 sont brisées devant la résis'ance héroïque de nos régiments, j lîi«n A siernainr sni» ln rastn du front FRITZ LUNETTES et PINCE-NEZ 82, rue Emile C^velîs^ ^ sur lequel a été préparée et se développe la poussée, cette offensive est l'exploit le p!us formidable que l'Allemagne ait réalisé jusqu'ici, un vrai chaf d'œuvre de corcintration tactique. Remarquons toutefois que nous n'assistons eneore qu'à des phénomènes partiels ne constituant qu'un début destiné à créer certaines conditions préalables à l'exécution d'un plan général et qu'il est impossible de mettre en comparaison avec la derrière grande offensive anglaise, laquelle avait dè3 le premier jour atteint tout son développement et perdu par suite dès le lendemain tout intérêt stratégique. La bataille d'avant-hier n'est au contraire intéressante qu'au point de vue stratégique et c'est pourquoi elle apparaît comme une grande victoire à l'actif des Allemands aux yeux de l'observ*teur perspicace qui, en embrassant dans ren examen l'ensemble et la cohésion de leurs plans et les résultats qu'ils visent, se rend compte qu'elle prend l'importance d'un formidable prologue. L'aile droite anglaise, chargée de la défense de la partie la plus vitale du front ang'o français, fait des efforts surhumains pour ne1 pas perdre tout contact avec les Français : ce eontact n'est pas encore aboli, mais il est déjà très compromis, sans compter que la fores de résistance des Anglais T* : f * :fa se trouve gravement atteinte par les pertes e il* de matériel qui ont entrt îié une modiflea-„ | tion complète de la structure de leur front, t | Cette fois encore, il a été démontré que d | les chefs de l'frmée anglaise ne sont plus i i à la hauteur de leur tâche dès que leurs f conceptions viennent à être dérangées, dès t 08 que l'action de l'ennemi leur dicte l'obli- i gation de nouveaux plans. c | Reste à voir ne qui va se passer mainte-_ I nant, si la poussée actuelle sera continuée s % | eu si c'est sur un autre seeteur que le (, i branle sera donné. Les - Celui qui est avx prises pour l'instant t de avec la tâ^he la plus difficile, c'est le gè é- i ses ral Fech ; son rôle est de tenir en main la 1 réserve stratégique et de l'utiliser comme ins masse de mai œivre, mais il court le ris- ( ma que de se voir enlever briba par bribe cette , oy armée dont on a bssoin pour renforcer les sections de front qui chancellent et de ne ( 1er pouvoir lui fdre prononcer une contre- , les attaque. Les L'incertituie dans laquelle la retraite les ordonnée par Hindenburg et Ludendorff a j • placé les Anglais et les Frarçds a eu pour se conséquence de mettre ceux ci en infério- 1 un rité pour foute une année au point de vue * ms de l'initiative des opérations. lus Commencée précisément dans la zone où 1 :hé se fit cette retraite, l'offensive actuelle n'en | est que la continu1 tion stratégique. > pn^ ] Du « Times » : < ]a I — Le véritab'e objectif de cette poussée ' iur rapide et impétueuse des Allemands est 1 visiblement le point stratégique que con- 1 )Qt stitue Amiens. ; Bien que ce point soit encore fort é'.ei- 1 te8 gné, la situation est assez grave pour qu'on I en parle. les 1 La chute d'Amiens entraînerait une tri- ( > pie conséquence : elle ferait tomber aux , QS. mains de l'ennemi un point d'où il pour-rait menacer notre ligne septentrionale; ies elle faciliterait l'attaque qu'il déciderait d'entreprendre contre les ports de la Maa-i a che; enfin, elle compromettrait sérieuse-an- ment la sécurité de F*ris I Ce ne sont là toutefois que des éventua- i rasi lités. ICe qui importe en ca moment, c'est que ' nous avons des positions que l'on c oit suffisamment solides pour arrêter une nou-I velle avance allemande. i II est incontestable que l'ennemi a poussé plus loin qu'on ne s'y attendait. Mais certaines circonstances doivent être soulignées pour ce qu'elles peuvent faire les contrepoids. par D'abord, les Allemands pénètrent main-on- tenant dans les terrains dévastés de l'an-| cien champ de bataille; de plus, tandis que en- "s les assaillants perdent de leur force à sus chaque mille qu'ils avancent, les troupes qui battent en retraite reprennent haleine, nt- sont en mesure de passer à la contre-atta-ny, que, et nous avons appris l'an dernier à de nos dépens combien il est diffislle d'en venir à bout. de Pour les deux partis d'ailleurs, la véri-lor- table preuve de la force est encore à on. fournir. îste La plus grande profondeur à laquelle l'ennemi a pécé ré est d'environ 24 kilo-v mètres, et même il est possible qu'en ce ' moment se produise le temps d'arrêt dont 1 ? il a basoin pour amener ses canons de gros calibre. 6 Le co'onel Rspington estime dans le « Morning Post » que la chute de Bapaume Pr et da Péronne est selon toute vraisem-iuts blance appelée à mettre un terma à la ïue marcha en avant des Allemands. iar" La lutte dans le secteur central du front de combat se continue maintenant peur la ^ possession des territoire?, dévastés de fond ut): en comble, où s'est dérou'ée la bataille de ant la Somme. '• Plus à l'Ouest, se trouvent les anciennes positions que les Anglais oezupèrent avant — le mois de juin 1916 Il est vraisemblable que des forças importantes seront en mesure d'arrêter la marche en avant de l'ennemi avant que les troupes anglaisas dent atteint ces tran-chées.® — Las pertes en canons, ajoute Reping-ton, sont très importantes, mais les réserves françaises et arglaises sont à même d'y |P supiléer. Qaoique la situation apparaisse assez ppe critique et qu'il ne soit pas possible en ce t le moment d'envifagor les suites du succès ■éa- provisoire remporté par l'ennemi, nous de pouvons continuer notre entière confi Ece f au commandement anglais etfrar çais aussi sis. bien qu'à nos troupes. » lels Du correspondant au front du « Dai'y éer Tel?graph » : eu- — Les troupes anglaises se sont vues )s>s- obligées d'évacuer les n uvelles positions la occupées par elles à la Somme seus la for-alle midable pression de l'ennemi, son Peut-être bien eussions nous été en me- , 3 le sure de nous y.maintenir si les ré ervtf s américaines et françaises avaient été amenées on- plus rapidement sur 'e lieu du combat. ;ra- Mais le command* ment supérieur fran-^aît çais escomptait visiblement une surprise des dans la partie méridionale du front, eur II importe avant tout, en ca moment, de fon 8'accocher le plus longtemps possible aux urs positions de la S'jmme et d'y tenir l'ennemi jnd en respect ju qu'à ce que les renforts fran-'un çais aient eu le temps A'interveair. Une partie de ces renforts est déjà enga-dé- gée dans une lutte ardente avec les divi- , ont sions allemandes. ins La dessein des Allemands de poursuivre les pied à pied nos troupes apparaît très elai-oli, rement. Nous n'avons pas encore perdu np- contact ni liaison avec nos unités de com-iais bat. de sorte cru'il ne saurait être question en ce moment d'usé percée de notre front. L'ennemi vise particulièrement à mettre en ligne de nouvelles réserves qui se déploient tactiquemeut et cherchent à avancer à droite et à gauche. S'il réussit à élargir son attaque, la si-tuatioa de notre armée, qui, sans être alarmante, donne cependant nature à inquiétude, deviendrait absolument critique. Les coups les plus furieux de l'ennemi se portent sur la seudere des armées française et anglaise, près ds La Fère. A cet endroit ont été c n centrées des troupes anglaises, françaises et américaines qui ont pouF mission de s'attaquer aux fixées des Allemands. Mais les divisions de l'Entente trouvent devant elles un ennemi supérieur en nombre qui s'est assuré un avantage tactique considérable par l'occupation nu Ham et Îui s'avance résolument entre Xam et La ère. Salon toute probabilité, la pression exercée par les Allemands va diminuer sensiblement, à moins qu'ils ne disposent de réserves plus nombreuses qu'on ne le croit communément. Le prince Rupprecht s» Bavière a vu renforcer ses troupes à l'Oise par une forte armés qui, selon toute vraisemblance, a été amenée t*e Russie. En faea des Français, entre les armées du prince héritier allemand et du prince héritier de Wurtemberg, s'est enclavée une nouvelle armée placée sous le commandement du général vob Sallwitz. On ne sait encore quelle étendue occupe ce groupe d'armées. > * * * Les journaux italiens d'hier ne reproduisent pas les communiqués officiels allemands.Par contre, leurs correspondants de Paris et de Londres s'attachent à diminuer l'importance du succès allemand. Le correspondant paiisien du « Secolo >, toutefois, écrit que l'opinion publique en France ne s'attendait nullement à une tff-*nsive allemande, mais que depuis deux jours les yeux se sont ouverts à la lumière. L'iDtemmion lu Japon en Sibérie — Milan, 26 mars. Le < Corriere délia Ssra > apprend de Londres que jusqu'ici les partis politiques du Japon n'ont pu se mettre d'accord sur l'intervention en Sibérie. — Londres, 26 mars. On mande de Tckio au « Times > : — Malgré la situation politique tendue qui amènera sans doute la retraite du Cabinet, il partît certain que le Japon se réserve le droit d'envahir la Sibérie après avoir exposé au préalable ses rai&ens et ses buts aux autorités lecales russes. D'autre part, en télégraphie de Tekio au < Daily Mail > : — A la Chambre Haute, le général Te-rantsshi, président du Conseil des ministres, répondant à une interpellation, a déclaré que le Japon n'envisage pas une intervention en Sibérie, car il ne se sent pss menacé par la présence de prisonniers de guerre dans cette région. — Stockholm., 25 mars. Ua radiogramme du gouvernement russe déclare que le bruit de la prise de possession du Transsibérien par 1 s prisonniers de guerre allemands est désué de fondement et considéré comme ridicule à Pétrograd. Les prisonniers de guerre groupés le long du Transsibérien sont désarmés et placés sous la surveillance de soldat* armés. Le gouvernement russe proteste énergi-quemen*, par la voie de ses représentants à l'étrarggr, contre la propagation de bruits de cette nature, qui ne peuvent qu'embrouiller dava/ tage la situation intérieure du psys, vraiment assez compliquée déjà à 1 heure actuelle. — Barne, 2# mars. L'ambassadeur japonais à Pétrograd est arrivé à Kharbin. Il rapporte q ie le pouvoir des bolche-vistes se renforce et que l'Allemagne le sait mais qu'elle ne sorge ni à menacer l'Extrême Orient ni à écrascr la Russie. | Le bruit d'une intervention du Japon a : provoqué du mécontentement en Russie. | L'ambassadeur a constaté ds ses yeux en f voy;g*»ant par le Transsibérien que les prisonniers de guerre allemands ne sont pas armés. En Amérique. ! — Berlin ,26 mars. De la « G z«tte de Voss » : — La Prasse annexioniste des Etats-i. Unis fait une propagande énergique e* faveur de l'annexion du Mexique qui, dit-elle, est en pleine «narchie. Les journaux de M. Hearut publient des psges entiè-e» pour démontrer que le Mexique ne peut être sauvé que par une annexion aux E als Uris. 1 s prétendent que le régime Carrarza est sur le point de s'écou'er et que la population souffre de la faim depuis des (mois. La prétexte à ce nouveau mouvement annex'enniste est fourni par la saisie des propriétés que possède le grand"entrepreneur anglais bien connu sir Edward Paarson dans la province de Ghihuahua, situés à la frontière des Etats-Unis. 4me année, — N* 74 Le N° 1Q centimes Vendredi 29 Mars 1918

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