Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (aviad'ass. de »oc.) » 1.00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1-50 Chronique locale » 2-00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse journal QTJOXXJDIHIIV Administration-Rédaction : J.-B. COLLAAD 37, rueFossés Fleuris, Naœur Les Communiqués des Belligérants AUTRICBIENS Vienne, 14 mai (officiel de oe midi). Kn Italie, lea opérations sont toutea pareilles à celles des jours précédents sur le front de montagne. BULGARES Sofia, 11 mai (officiel). lur le front en Macédoine, à divers endroits dans la bouole de la Cierna et sur la Bobropolje, la canonnade ennemie a été pins violente. Sans la région de la Meglena, des détachements d'assaut serbes ent attaqué nos positions après une préparation d'artillerie; ils ont été mis en faite par notre feu. Prés de Huma, et ai Sad de Gevgeli, la cinonaado a été plus violente de part et d'autre à certains moments. Bitre le Tardar et le lac de Doiran, les opérations sont devenues plus actives. Après une violente préparation d'artillerie, plusieurs compagnies anglaises ont tenté à deux reprises d'approcher de nos tranchées établies aa Sad de Doiran. Elles ont été chtfie fois repoussées par notre fou avant d'avoir atteint nos obstacles et ont subi de fortes pertes. Au Nord du lac de Tahino, nous avons dispersé par notre fou des détachements d'infanterie et do cavalerie. Bans les vallées du Vardar et de la Strouma, grande activité térienne ennemie.ANGLAIS Londres, 1S mai (officiel). Dans la vallée de la Somme et dans oertains secteurs entre Locre et la forêt de Nieppe, l'artillerie ennemie a été active. La canonnade allemande a été des plus violente ce matin au Nord do terre ; toute la journée, elle a été intense sur la partie méridionale du front britannique, ainsi Îue dans les secteur a sitaés au Nord dn Lemmel. Poar lo reato, rien d'important à signaler.ITALIENS Rome, 13 mai (officiel). La nuit du lt m'ai, après une violente préparation d'artillerie, reaaemi a attaqué noa nouvelles positions près du mente Côrmo. Arrêté par notre fea et sous nos contre attaques, il a dô ae retirer et a subi de fortes pertes. 9nr le reste du front, activité habituelle do l'artillerie et des patrouillea. i i" ¥ lll " ' TiiMl'iIll l rÉTlttHÉIlliii -, LA GUERRE SUR MER — Berlin, 13 mai. L'examen du croiseur anglais « Tindic-tive », coulé lors de la dernière attaque contre Ostende, a démontré que oe navln n'était pas chargé de ciment et que ce n'esi pas son équipage qui l'a fait sauter. Il a été, au contraire, coulé par le fet do nos eanons. — Berlin, 14 mai. Un prisonnier échangé rentré do France dit au SBjet de la perte des deux navirei d'avant-garde coulés à l'Oaest d'Ostoadi le 21 mars qa'ila ont été torpillés, que Ici Anglais ont assisté impasaibles à la neyadi dea équipages sans loar porter le molndri •oscars et que ce fut un petit croiseui français qui réussit à recueillir huit nau fragés. L'attitude des Anglais mérite d'autanl pla? d'à ce flétrie qua tous les témoins de J'affaire, à l'exception de quelques-uns ont trouvé la mort dans lea flots. L'équipage s'était jeté à la nage, et 1< sauvetage poavait par suite s'en opérei sans grande difficulté Paris, 13 mai. D'après le < Temps », le ministre de li marine, M. Lejrgues, a fait à la Commis aion compétente de la Chambre un exposi détaillé des conséquences de la guerre ma ritimo. Parlant des sous-marins, il a dit que grâce à l'énergique intervention des mari nés alliées, la situation s'est améliorée mais qu'elle n'en reste pas moins critiqui ot qu'il s'impose de rendre plus efficaw encore la lutte contre les sous-marins d'autant plus que les Puissances ceatralei projettent de mettre de nouveaux submer sibles on service et préparent une offen sive de grande envergure. La Paix à l'Est — Bucarest, 13 mai. Lo < Journal Officiel » publie un décre royal anx termea dnquol, soas réserve di l'approbation ultérieure dea Chambre législatives, la région du delta du Danubi oat placée sous une sdministration propri dont le aiègo sera établi à Suliaa. — Berlin, 13 mai. Do l'Agen«e Welff : — Oa mande prétondftment de Moscoi à l'Agence Reuter que le comte Mirbsch ambassadeur d'Allemagne, a remis ai commissariat du peuple un ultimatum di gouvernement allemand contenant uni aérie d'exigences dont l'acceptation par L Russie équivaudrait à transformer l'em pire russe en protectorat allemand. Nous sommes autorisas à déclarer qu cette affirmation est en'fèremint cor trou , vée j Les négociations entamées avae )e coin miss«rlat- du penpl* s« poursuivant »ur li base du traité d# paix de Brest Lltovsk e n'intéressent que le méc mlsiiie de la mis à exécution de» accords conclus. Elles ont ou lieu aur un ton dea plu i courtois et ne contiennent pas l'ombre d'un ultimatum. L'intention de l'Agenoe Reuter en publiant catto nouvelle oit évidemment d'effacer la mauvaise impression produite ptr les menaces de l'Bntonte au aujet de la Sibérie et qui ont eu pour effet de faire rappeler l'ambastadeur de Franeo, ainsi que nombre do consuls de l'Entente. — Tienne, 12 mai. On mande de Kief i la « Naue Freie Presse » que la dépatation russe chargée d'entamer les négociations do paix avec l'O «ktaine, partie de Moscou on oompa- iaie d'officiers allemands, oat arrivée i Llef et y a été reçue par le hetman Sko-ropadski et le ministre des affaires étrangères.Les négociations de paix seront enta-méea inceasamment et l'on espère les voir aboutir à bref délai. Les relations austre- allemandes L'empereur d'Autriche et roi do Bongrie a rendu hier vlaite à S. M. l'Empereur, au grand quartier général. Il était accompagné du comte Burian, ministre des affairea étrangères, du eomta von Ara, chef de l'état-major général, et du prince de Bohenloho, ambaaaadeui d'Autriche-Hongrie à Berlin. Assistaient à l'entrevue, du cété allemand, le chancelier de l'Bmpire, le fOld-maréchal von Hindenburg et le général d'infanterie Ludenderff, ainal que le secrétaire d'Etat von Kalhmann et lo comte Wedel, ambaasadeur à Tienne. L'entrevue fut des plus courtoise et les questions politiques, économiques et mlli taires tant «ctuellea que futures, intéressant les rapports des deux monarchies, donnèrent lieu i une discussion appro fondie. 11 est apparu que l'accord le plus com plet s'est fait sur toutes ces questions, avec le ferme dessein do consolider encore o d'étendre l'alliance conclue oatre les par tieipants. Les grandes lignes des nouveaux ae corda à conclure ont été déflnltivemen arrêtées. Au eours dea diseussions, il a été donni de conatater une foia de plua quola heu reux résultats a produit, poar chacune doi > parties, la gloriouao ot ancienne allianci i intime entre l'Autriche-Hongrie et l'Em pire allemand. ANNEXIONISME BELGE 1 Soas ce titre, do la revue kebdomadalri hollandaise « De Toorla » ; — Le « Nleawe Rottordamache Courant: contient la dépêche cariasse que voici qui lui a été adressée du Bavre : < Le Conseil dos ministres s'est réun hier *oir sous la présidence du baron d< ! Sroqaevllb, ot après avoir examiné li , situation politique ot militaire, a adopti un arrêté loi d'après lequel les flls e petits flls des habitants de la partie di i Limbourg qui a felt jadis partie de li Belgique peuvent prendre du aervice dan l'armee beige. » Tout Incroyable que cela soit, noua de vona supposer qu'il est question ici di i Limbourg hollandaia, lequel, il est vrai ) n'a jamais fait partio do la Belgique, mal i que le gouvernement belge s est efibre » jusqu'en 1339 d'annexer à la Belglqae. s Nous ne pouvons croire que le gouver nement beige ait eseempté un résulta pratique de cet arrêté pour lo renforce ment de l'armée belge .- on reste mêm dans l'obsourité quant aux peraonnos qu sont visées par les « flls et petits-fila de , habitants t, «t l'exprossioD telle qa'ell est conçue semble viser les génération ) futures» Mais la véritable portée de l'arrêté ei évidemment do donner corps aux préten tions beiges sur le Limbourg hollandais. ■ LES TENTATIVES DE PA1> M. le député Jean Longuet critique ver tement, dans le « Pop ilàire », l'attltud , des gouvernements français et anglais qui à l'en croire, ont laissé échapper à plu sieurs reprises, l'occaalon favorable d j mettre un terme au maasacre. j —■ Les événements militaires, dit-il, re , doublant d'heure en heure nos angoisses i ceux de nos compatriotes qui ont oonserv un atome de bon sens se demandent pour ■ quoi nos gouvernants ont laissé échappe 1'uccaslon de nous sortir de cet enfer. C'est à bon droit que l'opinion s'est éton née d'apprendre, par la lettre de Tempe reur Charles, que l'Autriche-Hongrie -et peut étie aussi l'Allemagne — était dit posée à conclure la paix en avril et e mai 1017. D'autrea occasions se sont présentée « qui, peur n'avoir pas fait autant de bruit n'en étaient paa moins de nature à mettr fin au confia. Pourquoi ont-elles été passées systémi tiquemant sous silence ? Il est do notoriété qae l'influence d parti modéré était prépondérante on Allé 1 magne a l'automne do 1919, qaand le pr< , aident Wnson offrit aea bons offices pou i négocier une réconciliation : or, c'est à e i moment même que Lloyd George prononç i le fameux discoura dans lequel 11 déelar i que lea Alliés n'aaraient paa de cosi . qu'ils n'eussent anéanti l'Allemagne. Quelque semaines plus tard, M. Lloy 3 George devenait premier ministre et o< cupait ce poste quand le président Wilso s'adressa sux beuigérants peur leur d< - mander de faire connaître leurs buta d i guerre. t L'Allemagne proposa la réunion d'un 3 Conférence; les Alliés répondirent par dt pre-ention» exorbitantes et dangereuses i i repoussèrent le projet allemand, né voirai Deniers Communiqués des Belligérants ALLEMANDS Barlin, 15 mai. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au Nord du Kemmel, do nouvelles entreprises d'attaquea furent couronnées d'un plein succè). 120 prisonniers furent ramenés.Nos charges furent déclacchées juste au momeat o* les garnisons des tranchées françaises furent relevées; leurs portes sanglantes sont lourdes. Dans la région du Kemmel, la lutte d'artillerie est reatée intense. Ce matin, i la suite de poussées ennemies de nouveaux combats d'infanterie se sont engagés. Entre la Lys et le canal de La Baasée, sur la Scarpe et près de Bucquoy, l'artillerie ennemie était animée surtout pendant la nuit. Entre l'Ancre et la Somme, sur la route de Bray à Corbie, nous avens, au cours d'une poussée énergique, pénétré dans lea lignes anglaises et avons maintenu le terrain conquis contre deux fortes charges ennemies. Pour seconder l'infanterie, l'artillerie a développé une violente activité. Près do Tlllers-Bretonnoux, ainsi que de part et d'autre de la Luce et de l'Avre, le combat de feu a repris en maints endroits. Sur la rive occidentale do l'Avre, l'en-, nemi a attaqué nos lignes près de Castel. Il fut refeulé avec de lourdes portes. Dans plusieurs secteurs, on signale des engagements d'observation. Hier, nos aviateurs ont abattu 5 ballons captifs ennemis. lur les fronts de bataille, très vive activité de l'aviation. Nos escadres ont abondamment bombar-. dé Calais, Dunkerque ainsi que des dépôts j à munitions ot les chemins de fer en arrière du front ennemi. Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. t Der erate Generalquartiermeister, LUDENDORFF. ! FRANÇAIS i Paris, 14 mai (3 h.), i Nos patrouilles opérant au Nord du boit - de Hangard vtra Courcy et à l'Oaest de 11 Meuse oat ramoné dos prisonniers. Nous avons aisément repoussé un couj de main ennemi sur leurs petits postes ai Nord-Ouest d'Orvlliers-Borel. 3 Lutte d'artillerie assez vive on Champa gne dans les secteurs de la Butte du Mes-nil et dans les Tesges. Une tentative allemande au Nord de li ' Fecht a échoué sous nos feux. ^ Rien à signaler sur le reste du front. a Paris, 14 mai (11 h.), i Bombardements intermittents dans h I secteur de Givesnes. t Nos batteries ont dispersé dea rassem i blemonts allemands et des convois dans li i région de Montdidlor et sur la route d< i Neyen à ftuisoard. En Champagne an coap de main aile - mand dans la région de la Butte du i Mesnil a complètement échoué sous noi , feux. i Journée calme partout ailleurs. 3 Armée d'Orient. Paris, 13 mai. t Assea grande activité de l'artillerie . alliée et des reconnaissances d'iafauterli , dans presque tous les seetoars, on particu 1 lier sur le front serbe et dans la boucle di , la Cerna, où plusieurs coups de main bul 0 gares ont été repoussés. g Les aviations alliées ont bombardé lei dépôts de Demlr-Bissar et lea terrain t d'aviation de Resna. Un avion allemand a été abattu pai > l'aviiation britannique prés de Livaaow L dans la Conlérenoe proposée qae chaasse a trappes et embtehes. , Peu de temps après que l'empereui - Charles écrivit sa lettre historique e b duraat tout l'été de 1917, Kerenski s'effor fa vainement de faire revlser par le: * Alliés leura buts do guerre. , Le socialisme international demanda i è cor et à cri l'autorisation de se réunir i - Stockholm. r On lui refusa brutalement ses passe ports. A son tour, le Souverain Pontife adresst i- un chaleureux appel aux belligérants poui - las prier de conclure une paix basée su: l'arbitrage international, et la limitatioi a des armements. Irotskl les supplia do venir prendri s place autour du tapis vert de Brest-Litovsl :, pour ne pas laisser la Raaaie seule en têt< e à tête avec les Puissaacoa centrale». On m daigna paa même lai répondre. Le président Wilson, revenant à 1: charge, publia les quatorze articles do soi il « Credo » pacifiste. i- La Presse du monde entier, ot en parti i- culier la Presse ennemie, proclama que 1 r syllabua vrilsonien était une base Idéal e pour l'ouverture do négociations, a L'Entente y répondit par sa déclaratioi a de Yersaillos. e M. Wilson résuma sos quateiss article en qaatro points foadamoataux : derochol d l'opinion publique on Allemagne et o: i» Autriche se déclara d'accord^ avec lui e a dereohef les gouvernements .alliés lais i- sèrent échapper l'oscasiea propice, alor o que l'idée de paix commençait à s'aaerc dans les esprits. e Si bien que cette paix tant désirée, qv is nous avons eu si souvent à portée de i >t main, est aujourd'hui plus que jamai it éloignée do noua et qu'on se demande avi un serrement de casur ce qae aous apportera la paix qui tôt ou tard devra se cea-clure tout de même... » LES VRAIS « DÉFAITISTES » Du député socialiste Mistral, dans l'< Humanité > : — Nous sommes adversaires de la politique inaugurée par M. Clemenceau parce que nous avons conscience que cette politique, loin do nous assurer la victoire, précipitera la retraite. M. Clemenceau parlant devant les commissions réunies dea affaires étrangères, de la guerre et de la marine, a caractérisa ainsi la situation : « Ou nous écraserons l'Allemagne, ou l'Allemagne nous écrasera. » Ecraser l'Allemagne! Anéantir l'empire allomand et la monarchie danubionnol Traimont, est-ce bion l'heure de leurrer l'opinion avec ces fariboles? Ne nous grisons pas plus longtemps du refrain : < Nous les écraserons quand nous voudrons et où il aous plaira. » Ne nous payons plus do mots, et regardons les choses en face. Il ost plus que temps que le Parlement se ressaisisse, qu'il ouvre les yeux à la lumière, qu'il ronde la parole au bon sens. Son devoir ost tout tracé : il faut qu'il rouvoie les mauvais bergers. Le salut suprême do la Patrie l'exige. Nous aussi, nous voulons la victoire; l'idée seule de la défaite nous empoigne le cœur. Aussi n'est-ce pas dans nos rangs qu'il faut chercher les < défaitiates ». Les défaitistes sont assis au banc du gouvernement : ce sont ceux dont le critérium patriotique se résume en ces mots : < Ecrasons l'Allemagne 1 » et qui on font la base de la politique de la France 2 » la Allcsaagssc. — Berlin, 14 mai. Au cours de la discussion en troisième lecture du projet do loi relatif A la réforme électorale, la Chambre dea députés a rejeté par 2S8 voix contre 1SI l'article S établissant le aufl*age universel pur et simple. i —- Berlin, 13 mai. Le Conseil fédéral de l'Empire a décidé ou égard à la vie chère, de porter de S,000 à 5,000 mark la rémunération annuelle des ueputés au Reichstag. Ea Irlande. — Londres, 12 mai. Lts natienalistis irlandais considèrent i comme an symptôme inquiétant la démission du général Mahon, ei-dovant commandant en chef dos forces britanaiqaes ea Irlande. i — Manchester, 14 mai. Lo « Manchester Guardian » annonce que ni le service obligatoire ni le Home Rule ne seront établis en Irlande. 1 — La Haye, 14 mai. Il résulte des informations publiées par L la Presse anglaise que le gouvernement i anglais traite le plus en plus l'Irlande en pays ennemi. Non aeulomont les passeports sont devenus obligatoires, mais les lettres et leB télégrammes sont censurés; en outre, il faut une autorisation spéciale depuis quelques jours pour passer d'Angleterre en Irlande du cuir, du cuivre, du fer, de l'acier, du phosphore, du soufre, du coton, de la glycérine, etc., toutes matières nécessaires à la fabrication du matériel de guerre. Aa Japsa. — Tekio, 13 mal. Le Parlement a approuvé à une forte majorité la politique du nouveau ministre ■ des affaires étrangères qui a déclaré qu'il n'était paa possible aa Japon d'abaadonner les mesaros de stroté prises k Tladivos-toek, ot a annoncé de noavoaux envois do troupes sur le continent. ■a Palestine. 1 - B&ie, 14 mai. ' Du « Basler Anielger » : ! — La défaite aubie par les Anglais en Palestine est plus grave et plus aemplète t encore qu'il n'apparaissait tout d'abord. D'après les dernières iniormatlons, la aavai&rie turque a franchi le Jourdain au Sud de la route de Jéi'icho à Ton Nimrin; elle est ainsi arrives sur les derrières du front principal anglai* établi vers le Nord. Si l'opération prend une plus grande , extension, les Anglais risquent do reper-1 dre Jérusalem. En Italie ® — Rome, 13 mai. , La mission militaire russe résidant à j Rome vient d'être définitivement dissoute. fie nombreux fonctionnaires militaires i et civils, parmi lesquels le général Gesko, j sent retournés k Pétrograd. — Lagano, 18 mai. L'arrestation de M. Parodl, présideat de ■ la Fédération des armateurs italiens, pa-* ralt devoir entraîner d'autres arrestations encore. 1 Lo scandale somblo devoir prendre uae plus graade extension. ' — Berne, 13 mai. à On maade de Rome à l'Agence télégra it phlque do la Presse suisse : >- — Il réaulto d'un procès qui vient de se s terminer à Arisano qu'au mois do mars di r cotte année dos émeutes causées par 1< faim se sont produites dans lo vlllagi e abruzxien Luco Del Marsl, qui a été dévaste a par le dernier tremblement do terre, is Pondaat trois jours, l'état de siège a ét< io proolamé au village paroe que des bande de femmes voulaient s'opposer à l'enlèvement du blé chez les cultivateurs du village, qui en étalent eux-mêmes très pauvrement pourvus. On a procédé à de nombreuses arrestations et 41 femmes ont eu à répondre d'entraves k la réquisition, de résistance à la police, d'attroupements et de dommages causés aux bâtiments publics. Los prévenues ont été défondues par un socialiste qui a pa obtenir l'acquittement de toutes, quoique le ministère publie ait réclamé des peines d'emprisonnement. — Rome, 13 mai. Les agitateurs socialistes Fario, Paoe, Sotteria, Siagnlttl, ainsi que l'anarchiste Monteeelll et d'autres, arrêtés à la auite d'une perquisition opérée dans le local de la Chambre syndicale de Rome, viennent d'être acquittes et ont été remis en liberté. — Rome, 13 mai. Les dépenses de guerre extraordinaires de l'Italie se sont élevées jusqu'au 31 mars 1913 à 40 milliards 287 millions de lire. Les dépenses mensuelles se sont élevées do 226 millions de lire à 1 milliard 530 millions do lire. Dans lo < Corriore délia Sera », l'économiste Binaudl calcule que les dépenses de guerre, qui s'accroissent constamment, atteindront prochainement 1 milliard 300 millions de lire par mois. Jusqu'à fin 1918, le total des dépenses de guerre extraordinaires de T Italie atteindra environ 55 milliards. Ea France — Berlin, 13 mai. Le correspondant à Paris du « Manchester Guardian » écrit que la seconde lettre de l'empereur Charles ne présente pas l'imporlance de la première. L'Empereur y déclaré être convaincu qu'il pourra amener l'Allemagne A conclure la paix sous condition ae voir les coalisés évacuer les territoires occupés et rétablir l'independancu de la Belgique. La Belgique aurait donne son adhésion à cotte préposition. A la aemande do l'Empereur, le gouvernement français aurait «tonne sa parole uo conserver lo secret de cette démarche. M. Polnoaré aurait, au cours des pourparlers proposé à la monarchie danubienne de lui ceeer la Sllésie en échange de Trteste et du Trontin. L'empereur Charles répondit que la monarchie occupait Trieste et le Trentin, tandis que la France n'avait pas pris pied en Sllésie. A une qaostion posée par la Commission des affaires étrangères, M. Ribot répondit qa'il avait été plaoé devant l'alternative de décliner l'offre de la monarchie ou do rompre avec l'Italie. M. Ribot ajouta que M. Lloyd George avait hésité longtemps avant de s'associer à la réponse déclinateire de M. Sonnino. M. Lloyd émis l'avis qu'il no faisait pas laisser échapper George, à diverses reprises, a fait ressortir l'importance des propositions autrichiennes et une aussi belle occasion do faire la paix. M. Poinearé, copondant, insinua continuellement dos objections d'erde constitutionnel contre toutes négociations de paix ot maintint sa conviction que la guerre ne pouvait se terminer que par la victoire pleine et entière dos Alliés. Le correspondant du * Manchester Guardian » ajoute qu'au cours du dernier été de nouvelles propositions ont été faites cotte fois à M. Brland. Lo correspondant rappelle sa communication antérieure dans laquelle il disait que M. Ribot avait délibéré à ce sujet avec sos alliés. Los gouvernements russe et américain, cependant, n'auraient été avisés qu'après gue les propositions avaient déjà été déclinées.L'Agence Welff note on marge : — Le Bureau télégraphique 1. ot R. apprend de source autorisée qu'il n'existe pas de seconde lettre de l'empereur Charles à laquelle l'article précédent fait, allusion.On se trouve donc vraisemblablement en présence d'une nouvelle manmuvre d» l'Entente. — Berne, 13 mai. La Commission des affaires étrangères de la Chambre française a adopté par 14 voix contre 11 une motion disant que la lettre de l'empereur Charles et les pourparlers qui l'ont accompagnée ne constituaient pas une bise suffisante pour des négociations de pux sérieuses. — Berlin, 14 mai. On transmet de Genève au < Berliner Lokal Aazoiger » des nouvelles de Bordeaux et d'autres départements disant que dos pluies incessantes y ravagent les champs cultivés et que les dégâts causés jusqu'ici sent extrêmement é.evés. Ea Aagleterre. Lt tervice personnel «t le clergé. Lors de l'investiture du nouveau pasteur Tan Moken, l'évê^ue de Londres, pariant de la nouvelle loi militaire et de l'exclusion du clergé a souhaité qu'il fût envoyé une convocation à tout ciergymaH en Âge de servir. En un entretien qu'il accorda à un journaliste après la cérémonie, l'évêque ajouta que eotte mesure n'exercerait aucune influence sur les intérêts moraux ou religieux de la population, attendu que dans le diocèse de Londres, on commencerait par ne iaisser qu'un prêtre dans chaque paroisse. i Et demain, ajeata-t-il, uae assemblée i d'évêques préconisera, croyait-il, l'appli-l ■ cation de la mémo mesure dans tous les ) autres diocèses. \ Bn revanche, le clergé irlandais est irréductiblement hostile aa principe du i servies obligatoire. i 27 des 30 évêquos que compte l'Irlande, 4"^ année. — N* ll3 Le N° s 1Q ontime» Jeudi 16 mai 19U.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.