Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1.00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 160 Chronique locale » 2.00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & M euse JOURNAL. QUOTIPIBaV Administration-Rédaction : J.-B. GOLLARD 37, rueFossés Fleuri*, Ht mur Les Communiques les Belligerants AUTRICHIENS Vienne, 28 mal (officiel de ce midi). Sauf quelques tentatives de reconnaissance appuyées par la canonnade, effectuées par les Italiens dins le secteur de Tonale, pas d'événements particuliers à signaler. Tienne, 27 mai (officiel de ce midi). Ea 11 Ison avec des opérations de reconnaissance exécutées le 25 mai, plusieurs bataillons d'Alpins italiens, appuyés par le feu des canons et des lance-mines, ont attaqué nos positions établies au Sud du col de Tonale. Nous avons été légèrement refoulés sur une petite partie de notre ligne et avons ensuite enrayé l'avance de l'ennemi. ITALIENS Rome, 25 mai (officie.). Entre la Brentatet la Piave, ainsi qu'au Sud de Zsnson, violent duel d'artillerie. Sur le reste du front, canonnade à certains endroits. Sur les versants méridionaux du Sasso Rosso, des tentatives d'attaque de l'ennemi ont amené une efficace intervention de nos batteries, ainsi que de violents com-bats livrés à coups de grenades à main. Au Sud du col Caprile, des détachements ennemis ont été mis en fuite. Dans le secteur du monte Asolone, nos patrouilles ont enlevé un poste autrichien et se sont emparées d'armes et de matériel de guerre. Des aviateurs anglais ont bombardé des troupes ennemies dans les recteurs situés à l'arrière des lignes autrichiennes établies sur le haut plateau d'Asisgo. 5 appareils ont été descendus, et un sixième forcé à atterrir. LA GUERRE SLR MER — Londres, 26 mai. De l'Agence Reuter : — Le paquebot postal irlandais < Innis-carra » a été torpillé. Touché en plein, il a coulé en moins de quatre minutes. Les canots de sauvetage avaient été mis à la mer, mais il n'ont pu se décoller des flancs du navire et ont été entraînés au fond. Peu après, le sous marin a émergé. L' « lnniscsrra » avait un équipage de 31 hommes, sans aucun passager. Sa cargaison se composait de marchandises diverses* Son capitaine, qui était resté à bord jusqu'au dernier moment, a réussi à gagner un cauot de sauvetage dans lequel quelques survivants avaient pris place; tous ont été recueillis par un bateau de pêche. > — Londres, 26 mai. L'Agence Reuter donne encore les renseignements suivants au sujet de la perte du croiseur auxiliaire arglais « Molda-Tia ». Le navire, qui, d'après les déclarations des survivants, avait des soldats américains à bords, a été torpillé daDs le canal par un beau clair de lune. Les torpilleurs qui le convoyaient essayèrent en vain de découvrir le sous marin. Qjand on se fut rendu compte que le uavire était perdu, les naufr»gés passèrent à bord des torpilleurs. Oa c-oit qu'à la suite de l'explosion plusieurs soldats ont é é blessés, jetés à la mer et noyés. — Londres, 28 mai. Lloyds annonce que le vapeur britannique < Clan Matheson > a coulé après une collision. En Allemagne. — Berlin, 26 mai. 8a remplacement du doeteur Ksempff, président du Reichstag, décédé tes jours derniers, on parle de choisir son successeur dans l'un des deux partis les plus nombreux du Parlement : le centre catholique ou le parti social-démocrate. M. Fehrenbsch serait le candidat du premier groupe; M. Scheidemann, celui du second groupe. La candidature du comte Posidomky, qui a surgi dans la Presse, rencontre beaucoup de sympathies personnelles, mais elle a peu de chance d'aboutir, l'ancien secrétaire pour les finances occupant la présidence d'un petit groupe auquel la majorité n'entend pas laisser le bénéfice de cette nomination. En Hollande. — Amsterdam, 26 mai. La navigation hollandaise étant paralysée et plus aucun navire étranger n'apportant de produits exotiques à cause de Ja guerre sous-marine et du manque de tonnage, le Nederlandsche Overzee Trust s'est vu forcé de licencier une grande partie de «on personnel et d'évacuer cinq des bâtiments occupés jusqu'ici par ses bureaux. Les affaires continuent, mais elles sont considérablement réduites. En Finlande — Londres, 2ê mai. On mande de Stockholm au « Times » : — Le chef de la Garde R >uge a été exécuté à Helsingfors. — Stockholm, 26 mai. L'évacuation d« la Finlande par la population russe continue. Le 14 mai, un vapeur syant à bord un millier de Russes domiciliés à Hslslnfors a quitté cette ville pour Gronstadt. Dans le nombre, il y avait des matelots arrêtés dans estte ville. Pins 1 î e d'Alaad, tous ies sujets tusses i ont été arrêtés par ordre des autorités finlandaises.| En Rnesie. | — Stockholm, 26 mai. • Des troubles graves ont éclaté à Nicolalef. Les commissaires du peuple de la République du Don et deTaurlde ont été fusillés. — Moscou, 26 mai. Le commissaire du peuple aux finances estime que les dépenses pour le premier semestre de 1118 atteindront la somme formidable de 40 milliards. M. Lénine a développé le programme financier du gouvernement et a passé en revue les taxes et impôts en projet. Il croit que le peupla ne s'y soumettra pas sans résistance. L'échange des anciens billets de banque contre une nouvelle monnaie fiduciaire aura Heu prochainement. L'obligation de la déclaration s ra imposée.Seules les petites sommes seront échangées et les autres déclarées sans valeur. On espère par ee moyen récupérer une trentaine de milliards. L'Oukraine, à elle seule, posièlt pour plus de 10 milliards de billets de banque russes. — Moscou, 26 mai. Le gouvernement des Soviets a envoyé à Berlin le sans-fil suivant : — A la date du 15 mai, le comte M'r-bach a fait savoir que, d'après des informations reçues le 11 mai par le gouvernement allemand, des batteries de la forteresse d'Ino auraient ouvert le feu sur dès troupes finnoises et que, contrairement j aux stipulations du traité de Brest Ll- j tovsk, un croiseur russe se trouve toujours ancré près de la forteresse. B'après nos informations, les batteries de la forteresse d'Ino n'ont pas tiré sur les troupes finnoises. I Peut è re a-t on considéré l'explosion de , la forteresse comme un feu d'artillerie. ' Le commandant de la forteresse, sommé de se rendre aux gardes blancs n'avait pas d'autre alternative que de faire sauter les munitions. Ls croiseur « Oleg » ne se trouvait ancré près de la forteresse que dans le but de prendre à bord la garnison de la forteresse au cas ci celle ci se rendrait à l'adversaire » | En Angleterre. — Londres, 26 mai. L'Agence Reuter annonça que le gouvernement a décidé de faire ouvrir, par l'entremise des Pays-Bas, des négociations avec-l'Ailemagn» en vue-d'étendre la convention actuelle sur l'internement des prisonniers de guerre et des civils. C.tte décision a été prise par le Cabinet de guerre dans sa séance de vendredi. L'ampkur exacte des négociations n'a pas encore été arrê'ée. — Londres, 26 mai. Le corra»pondant du « Manchester Guardian > apprend que, dans ces derniers' jours, une cemmission radicale a été constituée su sein du Parlement et au dehors dent font partie "des membres de la gauche de la Chambre et des personnalités marquantes de parti libéral libre. Parmi eux, on cite le député King, le commandant Wedgotfeod et M. Loe Smith, le chef de la nouvelle association, qui se propose de faire de la politique vraiment libérale, combattant la manière dont la guerre est conduite et préconisant la revision des buts de guerre. L'association n'a pas de tendances pacifistes détermiséas et affiohe des sentiments très modérés à l'égard d'une paix par conciliation. Le premier ordre du jour voté par elle a eu trait i la reconnaissance formelle par le gouvprnement anglais du gouvernement russe des Soviets qui administre le pays. En Amérique — Berlin, 27 mai. Le « Tageblatt > reproduit une dépêche envoyée de Washington au « Daily Tele-graph.» disant que 200,000 Russes résidant aux Etats Unis ont demandé l'autorisation de retourner dans leur pays. — Barne, 26 mal. Le correspondant du < Daily News » à New York mande à son jeurnal que les derniers événements en Irlsnde ont produit une profonde impression en Amérique.L'appel des Amis de la Libsrté irlandaise adressé au président Wllson, rédigé dans une forme trè loyale et démontrant que les services rendus par les Irlandais leur donnent le droit d'escompter l'intervention des Etats-Unis en leur faveur, n'a pas encore atteint son but. Cependant, l'impression produite sur les membres du Congrès est dos plus satisfaisante.La Maison Blanche se montra très bien disposée, mais ne tolérera pas un* démonstration publique contre l'Angleterre. — New York, 26 mai. Un vicient incendie s'est déclaré dans une fabrique gouvcrsementale de grenades à main à Clsveland (Ohlc). Toute l'usine a été détruite en six. heures de temps. Les dégâts s'élèrent à un demi-million de dollars. — Berlin, 27 mai. D'après une information de Rotterdam au « Lokfll A' zeiger >, on ne saurait absolument rien à Londres de la rupture des relations diplomatiques entre le Mexique et Cuba. Cuba faisant partie des p»ys de l'Entente, il est compréhensible que les rela- ! tfons entre Cuba et le M°x4que soient as&ez tendues. i Derniers Camomés les Belligérants ALLEMANDS Berlin, 27 mai. En dfthors de Laon qui, aussi le 26 mai, a reçu 128 projectiles de l'artillerie fran-çiise, les Français ont bombardé ce même jour la ville française ds Reye. Notre artillerie a pris sons son feu, efficace comme d'habitude, Mizebrouck, Mor-bccque, Lillers, Chocques, les mines de Neel ainsi que des tranchées ennemies complètement remplies de troupes entre Mesnil et Boucinceurt. Berlin, 28 mai. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Près du Kcmmel et sur la Lys,au champ de bataille des deux côtés de la Somme et sur l'Avre, la lutte d'artillerie s'est accentués au courant de la journée d'avant-hier.Entre Vormezeele ei Locre, nous avons fait irruption dans les lignes françaises et en avons ramené «lus de 309 prisonniers. L'attaque du Krenprinz allemand au Sud de Laon a été couronné* d'un plein succès. Les divisions anglaises et françaises occupant ce secteur furent complètement battues L'armée du général von Boehm a pris d'assaut le Chemin des Dames. La crête de la montagne, s'étendant bien loin, ot la grande tentative de percer des Frasçais au printemps 1917 s'est écroulée et que nous avions évacué* en automne de l'an dernier pour des raisons stratégiques, se trouve à nouveau, entre nos mains. Une' préparation d'artillerie gigantesque, déclenchée au petit jour, a permis à notre incomparable infanterie de forcer le passage de l'Aillette et de pénétrer plus à l'Est dans les lignes anglaises entre Gor-bény et l'Aisne. Totalement surprise, la garnison des premières lignes ne nous a opposé pres-qu'ausune résistance. lès les premières heures de la matinée, nous avions pris d'assaut Pinon, Chavi-gnon, le fort de Malmaison, Courteson, Corny, le Winterbcrg (Ment d'Hiver?), le mont de Yillar ainsi que las ouvrages consolidés près d* Berry-au-l;c et pins au Nord. Vers midi, nous avions atteint, tout en combattant l'Aisne entre Yailly et Berry-au-Bac. Vailly a é'.é pris. Talonnant l'ennemi sans arrêt, nous "avens pris la zone d'entonnoirs des combats du printemps et de l'automne. Au cours de l'après-midi, nous avons porié l'attaque plus en avant. Entre V&vxaillon et Yailly, nous occupons le» hauteurs de Neuville, de Bsffaux et su Nord àe-Condé. Entre Vtiijy et Berry-àu-Bac, r.ous avons franchi l'Aisne; on combat en territoire exempt de la guerre depuis 1914. Noos avons délogé l'ennemi des hauteurs boisées fortifiées sur la rive Sud de la rivière. Entre Yailly et Beaurlelx, nous avons atteint la hauteur au Nord de la Yeel*. L'armée du général Frilz von Balow a déniché l'ennemi de ses puissantes positions entre Sapigneul et Brimont et l'a refeulé au-delà du canal reliant l'Aisne et la Marne; sur la rive Ouest du Canal, elle a pris d'assaut les localités de Cormioy, Caurby et Loivre. Jusqu'à présent, on signale 15 000 prisonniers.Entre la Meuse et la Moselle, ainsi que sur le front en Lorraine, l'activité d'artillerie s'est ranimée. Des poussées dans les lignes ennemies nous ont valu 150 prisonniers français et américains. Der erste Generalquartiermeister, LUDENDORFF. FRANÇAIS. Pari», 27 mai (3 h.). Dans la deuxième partie de la nuit, les allemands ont déclanché un très violent bombardement tur toute la région comprise entre la forêt do Linon et Reims. Ce matin, l'attaque ennemie s'est produite sur un très large front entre ces deux points. Les troupes franco- britanniques résistent avec leur vaillance habituelle à la poussée allemande. La bataille est en cours. En Champagne, sur la rive droite de la Meuse, en foré; d'Apremont et en Wœvre, l'activité djartillerie a éfé vive. Au cours de la nuit, les Allemands ont prononcé plusieurs attaques locales en forés d'Apremont. ces attaques ont éïé repoussées après un combat qui a c.ûïé des pertes à l'ennemi. Deux autres tentatives dans la région de Limez et au Nord-Est de Badonvillers ont également éthoué. Des prisonniers sont restés entre nos mains. Paris, 27 mai (11 h ) La b itaille a continué toute la journée avec une extrême violence sur un front de plus de quarante kilomètres, depuis la région de Nasxaillon jufqa'aux abords de Brimofct Les masses allemandes, aux prises avec nos troup«=8 do première lfgns, poussent, «ans ég-trd pour leurs porte», vers la vallée do l'Aisne, qui sertant do lears éléments ont atteint en fin de journée dans la région do Poat-Ancy. Les troupes franco britanniques, échelonnée* en profondeur, se repliant méthodiquement et en liaison parfaite, faisant payer très cher à l'ennemi ses premiers mocès inévitables en assurant par la résistance pied à pied le jeu efficace des réserves. L'activité do l'artillerie s'est maintenue très vive sur les deux rives do la Meuse dans la région de Saint-Mihiel et sur le front de Lorraine. Ur. coud de main allemsnd à l'Est de Fsy-en-Haye a é é repoussé. De < La Belgique > : Le discours de M. Lloyd George Bien que l'expérience nous ait montré depuis tantôt quatre ans et même plus, qu'il ne faut pas faire beaucoup d'état des discours politiques, ceux-ci sont toujours écoutés avec la même attention que s'ils émanaient de l'Esprit Saint en personne. M. Lloyd George nous prévient que le moment n'est pas aux discussions, mais qu'il s'agit de soutenir le moral de la nation. Il n'en discute pas moins et prétend étayer sa politique sur de solides arguments.Sas prévisions ont été trop souvent infirmées par les faits pour qu'on puisse admettre sans examen les calculs sur lesquels il base ses nouvelles espérances. Il commence par éliminer ce qu'il appelle les « circonstances désagréables ». La première est l'écroulement de la Russie. Les forces que les Américains peuvent opposer aux troupes ennemies devenues disponibles ne soDt, afflrme-t-il, que dans la proportion d'un cinquième. Les journaux allemands considèrent ce chiffre comme très optimiste et c'est un fait que, depuis le début de la guerre, les Alliés ont toujours sous-estimé les réserves dont exposaient leurs adversaires. ll est en tout cas certain que lea troupes américaines et leurs cadres sont loin d'avoir la préparation technique d'armées entraînées depuis des années. M. Lloyd fteorge estime que le point critique de la guerre sous-marine, la seconde circonstance désagréable, est dépassé.On ne peut que constater la contradiction qui existe entre ces affirmations et celles de l'Amirauté allemande; le chiffre du tonnage coulé en avril n'indique pas que le danger des sous-marins soit écarté. On ne voit pas sur quelles données s'appuie Lloyd &eorge, lorsqu'il déclare que les Alliés coulent plus de submersibles que les Allemands n'en construisant, tout ce qui a rapport à ces constructions étant tenu en Allemagne dans le plus strict sacret. Barnlèrement, à la Commission du Rei«hstag, l'amiral von Cappelle prétendait précisément le contraire de ce qu'affirme Lloyd Gaorge. Ainsi en va-t-il encore de la prétendue obstruction des ports de Zaebrugge et d'Oatende. Les éléments d'appréciation manquent, mais les i émltats sont tangibles : les Alliés sont réduits à s'imposer q^que jour de plus rigoureuses restrictions et à prendre à l'égard des flottes neutres des mesures plus draconiennes; les Hollandais l'ont appris à leur détriment. Passant à la guerre sur terre, M. Lloyd Gaorge, plus prudent que beaucoup de commentateurs de la Presse alliée, se garde de parler d'un flssco de l'offensive aile- DERNIERES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). — La Haye, 24 mai. On vient de publier dans eatte ville la résolution déjà résumée, prise par le Conseil national des Iodes. Ea voici le texte : « L'information de l'Agence Reuter disant que les Indes pourraient fournir à l'Angleterre 5 à 6 millions d'hommes nécessite une explication plus précise. Par là, on veut remonter l'esprit public découragé en Angleterre par les peites essuyées en France et l'on veut persuader les neutres et les alliés que les ressources de l'Angleterre ne tarissent pas. Cependant, Reuter passe sous silence les conditions dans lesquelles les Iodes seraient prêts à envoyer un tel secours. Les Indes réclament le « Home Rule » que, l'Angleterre lui refuse parcs qu'elle perdrait ainsi sa domination sur ce pays. Au point de vue politique, le moment est bien choisi pour cette revendication des Indes. L'Angleterre se trouve donc dans cette alternailve : l'autonomie pour lea Indes ou une défaite militaire complète. Si l'Angleterre choisissait la première solution, elle perdrait les Indes, mais si elle ne veut pas aeoor 1er l'autonomie elle n'oserait armer un demi-million de soldats hindous pour les combats en Europe et leur me tre des fusils dans les mains. » • ° • — Berne, 27 mai. Le « Times » publie une lettre de Dalhi suivant laquelle des troubles graves s'étaient déc avés, l'an dernier, à Béhar. Quarante et une personnes furent tuées et 156 blessées. Non moins de 3878 furent mises en ar-I restation, dont 893 forent assignées en justice et 614 é'aient déjà punies avant le mois de janvier passé. La rébellion étaient si bien ourdie que les mahométans indigènes même en ignoraient complètement les préparatifs. On vient de placer les parages de la révolte sous la protection d'une police renforcée jusqu'à ce qua les tranpes nécessaires soient disponibles; un détachement d'infanterie ainsi qu'un escadron de cavalerie tiennent garnison à Arras. D'après la même lettre, la Presse du Bengale se plaint amèrement du traitement des prisonniers politiques. On aurait écroué de nombreux jeunes gens innocents qui seraient devenus déments et se seraient suicidés en grand nombre. Le gouvernement avoue ce fait, mais il prétend qu'à l'ordinaire les conspirateurs seraient d'une mentalité normale et il tiendrait entre ses mains des preuves irréfutables que toutes les rébellions aux Iodes émaneraient de l'Allemagne. D'ailleurs, on aurait chargé un officier anglais et un officier indigène possédant des connaissances de jurisprudence de l'examen de la situation des prisonniers, ce que la Presse anglaise, paraissant aux Indes, co. damne violemment comme signe de faiblesse. — Berlin, 28 mai (officiel). Nouveaux succès des sous-marins dans la zone barrée autour de 1 Angleterre : 15,000 tonnes brut. 2 vapeurs pleinement chargés furent détruits au milieu d'un convoi protégé au large de la côte oriental* de l'Angleterre. — Berlin, 27 mai. Des soldats allemands qui se sont sauvés des camps de prisonniers en France relatent les observations, suivantes qu'ils ont faites dans les camps et aux chantiers d* travail. Journellement, on aurait pu voir de longs cortèges de soldats américains qui avaient refusé d'aller dans la ligne de feu près de Verdun et qui, comme punition, étaient employés en corvée avec un* pen-ston et une solde réduites. De même, ils ont observé presque tous les jours des détachements de 15 à 20 soldats français auxquels on avait lié lea mains au dos et qu'on transportait plus en arriére. Ricanant, les gardes des prisonniers allemands montraient du doigt ces troupes et disaient : Ce sont aussi des prisonniers. — Genève, 27 mai (Agence Havas). Ce matin, las canons à longue portée ont repris le bombardement de la région de Paris. Raids aériens Belges tués et blessés par le» bombas d'aviateurs alliés : I. - OSTENDE. Bombardement par l'artillerie et par des aviateurs anglais du 10 mai 1918. a) Tués : Veuve Wyncke, née Cogghe, 61 ans (trois fils à l'armée belge). Epouse Bertheloot, née Wyncke, 30 ans (le mari et trois frères à l'armée belge). Berthe Bertheloot, 5 ans, le père et treis oncles à l'armée belge). Gadetière Bertheloot, 4 ans (id.) Epouse Sylvie Cogghe, née Coopman, 42 ans (vin beau-frère à 1 armée belge). Valérie, 20 ans (un oncle à l'armée belge), Léonie Cogghe, 19 ans, id. Rosalie Cogghe, 7 ans, id. Alphonse Cogghe, 16 ans, id. Prosper Cogghe, 10 ans, id. Epouse Sallet, née Van Craeynest Léontine, 48 ans (un fils à l'armée belge). Léopold Sallet, 20 ans (un frère à l'armée belge). Parfait Sallet, 12 ans, id. Julien Van Kobaeys, 39 ans, id. Marie Vynck, 15 ans (le père à l'armé» belge). Tous domiciliés à Ostende, chaussée de Nieuport, 501. b) Grièvement blessé : Philippe Willaert, 60 ans, chaussée de Nieuport, 160 (deux neveux à l'armée belge). c) Légèrement blessés : Pierre Lams, 38 ans. Henri Bafibecke, 37 ans. II. - BRUGES. Raid effectué par des aviateurs alliés, dans la nuit du 14-15 mai. a) Tués : Anna Dubaert, 40 ans. Epouse Julienne Derre, née Vermeesch, 57 ans (un tils à l'armée belge). Madeleine Derre, 24 ans (un frère à l'armée belge). b) Blessés : Marie Dubaert, 42 ans. Emilie Buyse, 31 ans (un fils tué à l'armée belge). Pierre Derre, 63 ans (un fils à l'armé» belge). Jules Derre, 15 ans (un frère à l'armée belge). Epouse Van Belleghem, née Carel», i8 aas (un frèr» à l'armée belge). III. - COURTRAI. Baid effectué par des aviateurs alliés le 2 mai 1918 : Blessés : Camille Maton, 46 aas. Epouse Marie Maton, 47 ans. Julie-Alice Traest, 16 ans. Epouse Auguste Traest, née Marie Vandepo»n», 4» ans (deux neveux à l'armée belge). IV. — WILLEBROECK Raid effectué par des aviateurs anglais le 22 mai 1918. Tué : Ludwig Hufiel (un frir» à l'armée belge). Grièvement blessée. Mari» Nogelaers (un frère à l'armée belge). O « Les attaques aériennes en territoire belge paraissent appartenir actuellement au programme permanent des Alliés. Aujourd'hui encore, des nouvelles arrivent concernant une attaque anglaise du 21 courant. Elle atteignit des faubourgs de Charleroi, peu après 9 h. du matin, par 10 bombes, qui ont considérablement endommagé la prcipriété privé» belge et tué, dans un groupe de civils le belge Gustave Patris et blessé grièvement ùn homme et 2 femmes belge», puis 2 belges légèrement. L'escaJrile fut tenue éloignée de Charlerei mêm# par le f»u de défense. La mêm» ««cadrille j»ta 3 bombes à Hamur, qui ont endommagé plusieurs maisons, tu» un homme «t blessé deax femmes belges. Aux deux endroits, il n'y a pas eu de dégâts militaires. DE-CI, DE-LA Le parti responsable de l'entrés en guerre de l'Italie continue sa propagande sans s'en relâcher en rien. Il s'apprêtait même, paraît-il, à oélébrer grandiosement, le 23 mai, le troisième anniversaire de l'entrés de l'Italie dans la guerre. Mais en Italie même, il y a des journaux très patriotiques qui trouvent déplacée pareille débauche de phraséologie. 4me année. — N* lflft Le N° : JLO centimes Mercredi 29 mai 1918

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