L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 22 Maart. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k06ww7833d/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1.00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 .^Chronique locale » 2.00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURNAL QTJOTIDIBIV Adminis ration-Rédac'ion : J -B. COLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur Les Communiqués des Belligérants ITALIENS Romp, 19 msrs (officiel). Canonnades intermittentes et peu vio lentes tout le long du front de montîgna elles ont été plus intenses dans le secteur compris entre Zenson et la mer. Dans le secteur de la vallée de Dobria-dane, duels d'artillerie. Dans la Valtelina et à l'Est de Garde, nos postes avancés ont dispersé des patrouilles ennemies. Dans la vallée de l'O, nière, nous avons fait quelques prisonniers. Aujourd'hui, sept avions ennemis ont été abattus au cours de combats aériens, dont deux par nos aviateurs dans la vallée de Lïgarina, deux par des aviateurs français sur le haut plateau d'Asiago et trois par des aviateurs britanniques à l'Est de la Piave. La nuit, un de nos dirigeables a énergi-quement bombardé les installations de chemin de fer de l'ennemi dans la vallée de Lagarina. À L'EST — Berlin, 19 mars. De la « Gazette de Yoss » : — Le Conseil régional de la Lithuanie se réunit aujourd'hui; il a l'inteation de nommer cinq délégués qui partiront pro- -^-^hsinement pour Berlin et y exposeront la situation au chancelier de l'Empire. — Londres, 19 mars. On mande de Pétrograd à l'Agence Jâeuter : — Il est établi que les Russes ont tenté d'incendier Odessa avaiit d'évacuer la ville. La rapide marche en avant des troupes allemandes les a empéehés de mettre leur projet à exécution. — Londres, 19 mars. On transmet de Pétrograd à l'Agence Reuter une dépêche de Rostoff sur-le Don annonçant la prise de cette ville par 3,000 prisonniers de guerre autrichiens et allemands— Rome, 19 mars. D'après une dépêche de Wasa, l'offensive du général Mannerheim est en plein développement. Uae attaque générale a été déclanchée contre Hammersfors et Bjirneborg La place d'armes d'Oriwesi, située dans le voisinage immédiat d'Hammersfors, a été prise par un mouvement tournant. Par le fait, toute la Garde Rouge qui se trouvait prèi de Vilnupousa a été coupée. La chute imminente d'Hammersfors, de Bjôrneborg, ai si que de plusieurs autres peints stratégiques importants a rendu la situation intenable pour la Garde Rouge. L'inteivention lu Japon en Si&érie — reJcio, îw mars. Le journal « Hochishimbun » annonce 1 que le 12 mars, des msximalistes ont tenté d'attaquer une troisième fois Blsgowet-chenk.La plupartdes 150 Japonais qui n'avaient ^pas réussi i se sauver ont été tués. — Londres, 19 mars. On mande de Tokio au « Times » : — Le journal d'opposition « Asshit » exprime l'avis que M Motono donnera probablement sa démission, vu qu'il n'est _-jâas en mesure d'amener ses collègues à consentir à une intervention qu'il préconisait en novembre dernier, lorsqu'il voulait occuper Kharbine et Vlïdivos'ok. Lorsque fut conclue la paix séparée entre l'Allemagne et la Russie, M. Motono crut l'heure venue pour le Japon d'intervenir et chercha à se mettre d'eccord avec les Alliés. M. Pichon y donna son plein consentement sans hésiter; en revanché, l'Angleterre et l'Italie, sans désapprouver la proposition de M. Motono, se montrèrent moins disposas à l'accepter. De fait, M. Motono a perdu contact avec l'Entente, de telle sorte que sa retraite est la seule issue possible. » Négociations de Paix — Barlin, 19 mars. On mande de Vienne au « Tâgliche Rundschau », au sujet de la délimitation de la frontière roumaine entre CzarnoTritz et la Porte de Fer, que le district de Chotin, dans la Bessarabie septentrionale, sera réuni i la Bucovine de telle fsçon que les hauteurs stratégiques qui dominant les passes vers la Roumanie se trouveront à l'intérieur du territoire austro hongrois. La frontière, derrière Prédéal, sera ramenée aux environs de Bosch teni et les passes de la Tour Roug8, de Vulkan, de la Porta Orientalis et de la Porte de Fer dans la partie occidentale de la Yalachie, ainsi que la ville de Turn Severin, seront réclamées par l'Autriche-Hongrie pour assurer la libre aavigation sur le Danube D'autre part, une commission, oà se ront représentés les Etats danubiens, rem placera la ci-devant commission euro péenne pour régler les questions intéres. saut le delta du fleure. L'embouchure dite d'Oczskow devien-drs territoire roumain et la Bu'garie, par le fait que la Defcroudscha tout entière lui est dévo'ue, prend rang parmi les Etats danubiens. La Roumanie verra agrandir son territoire par 1'englobement de 3 districts de la Bessarabie sur la rive gauche du Danube, avec les villes de Reni, Bolgrad et Ismail, et reçoit en outre un territoire assez étendu sur l'autre rive de la Pruth. En manière de compensation pour la dévolution de la Dobroudscha qui lui est faite, la Bulgarie consent à céder à une société mixte bulgaro-roumain le chemin de fer Czernawoda-Constantza. De son côté, la Turquie soutenue par les Puissances centrales, demande à la Bulgarie de consentir à la rectification de la frontière turco bulgare le lorg du cours inférieur de la Moritza, notamment la ligne du chemin de fer Andrinopla-Dedeagatch, cédé» à la Bulgarie après les événements de 1915. L'Enten'e et la Hollande — Amsterdam, 18 mars. Le bruit ayant circulé à la Bourse que le gouvernement des Pays Bisavaitacoepté les conditions de l'Entente, il s'est produit une grande effervescence, les armateurs s'attendant à un refus. L'attitude du gouvernement est critiquée vertement. On estime que c'est une humiliation sans précédent. En ca qui concerne les équipages dss navires hollandais se trouvant à l'ancre dans les porta américains, on ne coit pas qu'ils consentiront à naviguer à bord de navires armés à l'intérieur de la zone barrée. — La Haye, 19 mars. Aujourd'hui, à la Chambre, le ministre des affaires étrangères a précisé la portée de ses déclarations d'hier en disant que, quoique le gouvernement n'a pas encore reç i de réponse aux conditions posées par lui, il importait de rfteeir qu'une partie seulement du tonnage néerlandais serait mise à la disposition de l'Eatente, avec cette réserve que les navires ne seront pas utilisés à l'intérieur de la zone barrée C'est sur cette base que l'agrément a été donné. Les intérêts de la flotte marchande et des colonies priment au même titre que le ravitaillement en vivres et en matières premières. Par le fait de la cassien du tonnage, la neutralité des Pays-Bas n'est pas mise davantage en cause q^e par la navigation à l'intérieur de la zon8 barrée. Le gouvernement s'est opposé à des concessions ultérieures psrce que ces concessions ne seraient pas approuvées par l'opinion publique. Oa exigeait de nous rien moins que de consentir à faire le service d'étapes i travers la zone barrée, ce qui ett été de nature à augmenter considérablement le darger auquel s'exposera notre flotte. Le gouvernement a cru y remédier en posant comme condition que les navires ne seraient pas utilisés au transport de troupes ni de matériel de guerre. La question vitale pour la Hollande est de conserver sa marine marchande et de mettre tout en oeuvre pour qu'elle ne soit pas chassée des mers orientales. Du moment que les Alliés réquisitionnent nos navires, ceux ci perdent virtuellement leur nationalité et la navigation coloniale est devenue impossible. Il appert clairement qu'il faut s'attendre à voir l'Allemagne s'opposer, avec tous les moyens dont elle dispose, à la sortie de nos navires après qu'ils auront été réquisitionnés.Le ministre éleva une protestation contre les affirmations de la Presse de l'Entente que la Hollande n'aurait pas rempli les obligations imposées par l'accordan-dum en matière de transports au service des Alliés. M. de Savornin-Lohtnan (chrétien historique), se montre on ne peut plus surpris de la déclaration gouvernementale, qui ne concorde pas ayec les exigences des Alliés telles que nous les connaissons. Le gouvernement parle d'un accordan-dum; mais un accord comporte des conditions et des concassions réciproques, et non pss des exigences. Une pression a t-elle été exercée sur le gouvernement ? Voilà ce que nous désirons savoir. Pourquoi le gouvernement s'est-il adressé à l'Allemagne pour demander si elle était en mesure d'approvisionner la Hollande de 200 000 tonnes de blé dans un délai donné, alors qua le ministre de l'agriculture a déclaré que nos stocks de blé • suffiront à nourrir notre peuple jusqu'à la prochaine récolte ? Pourquoi le gouvernement at il fait abandon des droits du peuple hollandais avant d'en avoir conféré avec le Parlement ? Notre peuple est prêt à tous les sacrifices pour maintenir son indépendance A t-on voulu sauvegarder les intérêts des armateurs avant de songer à l'honneur du pays? Da la ftçon dont nous nous sommes comportés, nous pourrons passer les navires coulés par profits et pertes. M. Patyn (Union libérale) estime que l'avenir se présente pour le pays sous des couleurs bien sombres, mais l'injure faite à notre fierté nationale nous touche particulièrement. Derniers Cammanipss les Belligérants j ALLEMANDS Berlin, 21 mars. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronpricz Rupprecht Entre Dixmude et La Bissée, hier aussi, l'activité d'artillerie est restée animée. Dans la soirée, par le temps améliorant, le combat d'artillerie a augmenté d'intensité.Sur le reste du front, l'activité combative n'a repris que passagèrement. Groupe d'armées du Kronprinz impérial. Sur la rive Sud de l'Oise, au Nord de Reims et en Champagne, la lutte d'artillerie a été plus intense en de nombreux endroits. Groupe d'armées von Gallwitz s Devant Yerdun, la lutte d'artillerie a augmenté de violence vers le soir. Au Sud Ouest d'Ornes, des compagnies allemandes ont pris d'un assaut surprenant . les premières lignes ennemies. Elles ont percé jusqu'à la gorga de Brûle et ont cap-: turé l'état-major d'un bataillon et plus de 240 Français dont 20 officiers. A l'Ouest d'Abremont, des troupes territoriales de la Prusse Rhénane ont fait irruption dans les tranchées françaises et en ont ramené 78 prisonniers. Groupe d'armées du duc Albrecht. Sur la rive orientale de la Moselle, près de Nnmeny, nous avons effectué d«3 entre-: prisas couronnées de suecès. \ Dans le bois de Parroy, le feu de des-} truction de l'artillerie française s'est maintenu. Sur de larges secteurs du front à l'Ouest, la bataille d'artillerie s'est déclanchée au-i jourd'hui d'une violonce extrême. | Da l'artillerie austro hongroise participe ? au combat contre les Anglais et les Français.Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armées Mackensen. Des troupes du général d'infanterie Kosch ont pris, en Ukraine, la ville com-, merciale et le port de Charson. Der erste Généra Iquartiermeister, LUDENDORFF. —<o»— FRANÇAIS Paris, 20 mars (3 h ). I Assez grande activité de l'artillerie ennemie en Champagne, sur la rive droite da la Meuse et en Wœ7re. Après de vif» bombardements, l'ennemi a engagé sur plusieurs pointa du front des actions d'infanterie qui n'ont pas obtenu de résultat. Au Nord Est de Reims, un coup de main allemand a été aisément arrêté. Dans le secteur de Souain, l'ennemi a, par trois fois, tenté d'aborder nos lignes et a du se replier sous la violence de nos feux après avoir subi des pertes sérieuses. En Lorraine, une forte attaque ennemie sur nos positions au Sud d'Arracourt, a donné lieu à un violent combat corps à corps. Nos troupes ont partout gardé l'avantage et repoussé l'ennemi en lui faisant des prisonniers. D'un autre côté, nous avons effeetué une incursion dans les lignes allemandes à l'Est da la Suippe. Rien à signaler sur le reste du front. Paris, 20 mars (11 h.) Activité intermittente de l'artillerie entre Miette et Aisne ainsi qu'en Champagne, assez violente sur la rive droite de la Meuse et en forêt de Parrcy, EnWœvre.dans la région du Br>is Brûlé, les Allemands ont lancé aujourd'hui une forte attaque sur nos positions. Après un vif combat, nos troupes ont rejeté les fractions ennemies qui avaient réussi à prendre pied dans quelques-uns de leurs éléments avancés. D'aprèj des rensa*gaements complémentaires, l'attaque allemande déclanchée ca matin dans la région de Sauain a été menée par 2 bataillons de tro ipes d'assaut qui o~t subi de lourdes perles et essuyé un échec complet. Rien à signaler sur le reste du front. —«o»— ANGLAIS Londres, 20 mars. Des coups de main tentés par l'ennemi, la auit dernière, vers Fauquissart, ont été repoussés par les Portugais. Aucun autre événement important à si-gialer en dehors de quelque activité dans le testeur de Passchendaele. Les protestations énergiques de la Presse néerlaniaise reflètent exactement l'opinion publique. Si les Alliés avait voulu nous je'er dans les bras de l'Allemagne, ils n'auraient pas agi autrement. La gouvernement sait mieux que nous quels sont les motifs qui l'ont fait agir; il assume donc la responsabilité tout entière de ses ac es. M. Knobal (libéral modéré) proteste contre l'injustica et l'arbitraire dont le peuple néerlandais se plaint à juste titre. Les exigences des Alliés sont de nature à nous surprendre après l'attitude qui avait L été adoptée jusqu'à présent à l'égard de nos armateurs, et leurs injonctions semblent démontrer que leurs intentions ne sont rien moins que pures. L'Agence Reuter s'efforce de démontrer bien inuti ement que ces exigences n'ont pas un caractère de piraterie. La décision du gouvernement a profondément désillusionné les armateurs, et nous espérons que les concessions ultimes sont faites et qu'on s'arrêtera au point où nous en sommes. Quelle attitude le gouvernement, les concessions aux Alliés faites, adoptera-t-il à l'égard de l'Allemagne lorsque celle-ci tor pillera les navires qui doivent nous ravitailler en blé? L'orateur désire savoir si les Alliés ont menacé le gouvernement de mettre l'embargo sur les navires hollandais, sans paiement d'indemnité, au cas où leurs exi-gances eussent été repoussées. M. Troelstra (socialiste) — Les déclarations du gouvernement ont provoqué l'indignation dans toutes les classes de la société. On a l'impression que le gouvernement s'est incliné devant la force. L'orateur préconise un rapprochement économique avec l'Allemagne, M Van der Voord estime que l'attitude des Alliés envers la Hollande constitue un véritable scandale. L'orateur, ainsi que M. Van Doorn, regrettent que la Chambre ait été placée en fao j du fait accompli. Le ministre, M. London, répondra demain aux orateurs précédents. Oplnlosts de la Presse Du « Nieuwe Courant » : — La première impression qu'on emporte de la déclaration du gouvernement est une désillusion pénible. Le ton adopté par le ministre des affaires étrangères manquait de fierté et ne sonnait plus aussi virilement que lorsqu'il «'est agi de répondre à la pression anglaise dans la question du sable et du gravier. Au surplus, c'était bien là le ton qui conveniit; la communication qu'il avait à faire à la Chambre n'en comportait pas d'autre. Cependant, nous étions en droit de nous attendre de la part du gouvernement à un « non possumus > énergique. A notre avis, il ne pouvait plus être question de discuter, du moment que les négociations devaient avoir lieu sous la menace de voir mettre l'embtrgo sur nos navires en cas de refus. Nous nous trouvions devant le eoup de la carte forcée. Ua semblant de satisfao-tion est accordé au sentiment national par les conditions formelles que pose le gouvernement quant à l'utilisation de nos navires. Par ce fait, notre soumission ne saurait avoir le caractère d'une capitulation «grecque ». Et il ne nous étonnerait pas que ce fût un motif pour qu'elles ne soient pas acceptées. » Du « Nieu"wa Rotterdamscha Courant » : — La saisie des navires néerlandais prouve que toutes les informations de l'Eatente au sujet de ses pertes maritimes et des résultats des mesures de défense prises contre les sous-marins sont inexactes, car il est évident que seul un besoin pressant de tonnage a fait agir les Alliés. Du reste, pour l'Allemsgne, cette saisie n'aura d'autre conséquence que de lui imposer deux mois d'un travail inutile. » Da 1' « A^emeen Handelsblad » : — L'accueil fait dans la Presse à la décision du gouvernement d'accepter les conditions des Alliés nous a agréablement suroris. Nous n'avions pas osé escompter qu'on fût chez nous aussi unanimement prêt à faire de grands sacrifices plutôt que de reculer devant la menace. A l'unanimité — sauf naturellement le « Telegrasf », qu'on ne peut pas considérer comme journal national — les organes de la Presse se réjouissent de la renaissance du sentiment national et de l'indignation qu'à provoquée partout la condescendance du gouvernement. On mande de Barlin à la « Gazette de Cologne : — On ne connaît pas encore, du moins par une déclaration officielle, la résolution définitive du gouvernement néerlandais et l'on est réduit par suite à s'en tenir au discours que le minist; e des affaires étrangères a prononcé à la Chambre. Il ressort d'ailleurs à suffisance de ce discours que la Hollande est sur le point de se départir en faveur de l'Entente de la stricte neutralité qu'elle avait observée jusqu'à présent et qu'elle accordera à l'Entente, su détriment des Puissances centrales,des avantages militaires et économiques qu'elle n'aurait dû lui accorder à aucun prix. Une nouvelle situation étant ainsi créée, la Hollaade doit s'attendre à nous voir énoncer des exigences que nous n'avons pas énoncées jusqu'ici et que nous n'aurions pas énoncées si elle avait maintenu sa neutralité. En Allemagne. — Bjrlin, 18 mars. Le correspondant à Birlin du journal « Myalzorai Usza », de Budapest, prétend i 1 qu'il est au moins prématuré d'annoncer, comme vient de le faire l'Agence Reuter, que M. Joffe a été nommé ambassadeur de Russie on Allemagne. Aucune information n'est parvenue à ce sujet à Berlin jusqu'à présent. D'autre part, le gouvernement allemand n'a pas encore désigné la personnalité qui occupera le poste d'ambassadeur d'Allemagne en Russie; sans douta ne s'agira-t-il que d'une nomination provisoire peur le moment. -—«O»-— En Espagne. — Madrid, 19 mars. La réouverture du Parlement a eu lieu aujourd'hui par un di»8onra du trône. Le roi Alphonse XIII se félicita des bonnes relations que l'Espagne entretient avec tous les peuples at déclara que, conformément au vœu du pays, son gouvernement est décidé à observer strictement la neutralité. Il annonce, d'autre part, l'intention du gouvernement de renforcer sensiblement les forces de terre et de mer et le dépôt prochain de projet» concernant l'amnistie pour les délits politiques et sociaux, l'extension du réseau ferré, l'approvisionnement du pays en charbon, l'amélioration des ports et la création de nouvelles lignes de navigation. Les ressources financières nécessaires à l'exécution de ces projets seront fournies par un emprunt de manière à retenir au pays les capitaux et la main-d'œuvre. —«o»— En Irlande. — Londres, 19 mars. La censure a autorisé les journaux anglais à annoncer que les troupes cantonnées en Irlande ont été portées à 80 000 hommes. Les voyages en Irlande sont toujours soumis à des restrictions. — Londres, 19 mars. Oa mande de Limmerick au « Daily News » : — La tension entre soldats et civils a amené, durant deux soirées, des collisions sanglantes; une cinquantaine de personnes ont été plus ou moins grièvement blessées.Les habitants sont surexcités et le maire a énergiquement protesté à Dublin. —«o»— En Italie. — lerne, 19 mars. On mande de Rame que le délai de souscription au cinquième emprunt de guerre italien a de nouveau été prolongé jusqu'au mois de mai. Lugano, 18 mars. Les journaux de Rome font grand état de certains bruits de paix qui ont couru ces derniers jours avec parsistance dans la public. La « Tribuna » note que l'on a été jusqu'à dire que des négociations dé paix étaient engagées, et ajoute : — Jamais cas racontars n'©Bt été plus tendancieux qu'en ce moment cù l'unique et vraie vérité est la nécessité de continuer la guerre. Parler de paix est une trahison dont se rendent coupables ceux là même qui s'abandonnent inconsciemment à l'espoir de la voir se craclure. » La « Tribuna » signala la propagande pacifiste qui se fait en ce moment à la fois à Milan, à Naples et dans divers autres villes et conjure le gouvernement d'y mettre le bon ordre L' « Idea Nszionale » dit que c'est une reprise de la propagande criminelle que s'est faite après l'écroulement de Karfreit: — O i recommence à e opoisonner l'opinion publique de la mèaae manière. A Florence, des ap.jels à la paix sont distribués dans les maisons et les miga-sins en même temps que de faux bruits de paix répandus dans les quartiers populeux de Naples. A la veille de la formidable offensive que prépare l'ennemi, on cherche à faire croire qua l'armée italienne «at sur le point de renoncer à se défendra at que la seule planche de salut peur le pays est d'accepter les propositions ennemiei. Par cette manœ wre scélérate, l'ennemi cherche à décourager chez nous l'opinion publique. C'est au gouvernement d'y opposer des mesures sévères. » —«o»— En France. — Paris, 19 mars. MM. Clémenceau et Bissolati ont déclaré aux représentants du « Matin » et du « Petit Parisien » que, sur plus d'un point, la Conférence de Londres n'a pas réussi à se mettre d'accord; le règlement de ces questions dépendra de nouvelles négociations.— Lyon, 19 mars. Le « Progrès » de Lyon anprend que M. Pichon est tombé malade aussitôt après sa rentrée de Londres et doit garder la chambre. — Berne, 19 mars. Le « Berner Tagebl8tt » apprend qu'une panique sévit à Paris, aù l'on eraint de nouvelles attaques aériennes. Le chiffre de 1,500 blessés avoué par la 4me année, — N* 68 Le N° dLO centimes Vendredi 22 Mars 1918

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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