L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 27 Maart. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sj19k4736c/
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- Les Communiqués des Belligérants —0— AUTRICHIENS Vienne, 25 mars (officie) A l'Ouest, aucune cintre-attaque Aimerais n'est capïb'a d'enrayer la marche en avant de notre allié victorieux. Par ailleurs, rien de nouveau. —«o»— BULGARES Sofia, 22 mars (officiel). Siir le froat en Mscédoine, au Nord de Bitolia, l'artillerie ennemie a violemment bombardé le terrain à l'arrière de nos position».Notre artillerie a fffîaacemunt répondu et incendié un dépôt de munitioBS. Dins la boucle de la Cz'rna et dans la Ce vena Siena, ainsi qu'à l'9uest du Do-bropo'je, l'ennemi a prononcé plusieurs coirtes attaques d'artillerie. Au Sud Ouest de Huma, un détachement d'infanterie gre«i a teaté d'attaquer nos pestes rasis a été dispersé par notre feu. Au Sud du Vardar, nos avant postes ont mis en fuite, aprèi un corps à corps, une troupe frarçiise renforcée. A plusieurs endroits, entre le Vardar el le lac de Doiran, les deux artilleries ©ni été plus actives. Deux monitors ennemis qui se trouvaient dans le go'fe d'Orfano ont vainement bom bardé noi installations à l'embouchure d( ^la Stroums. S'ir le front de la Dobroutchs, arnais lice —«o»— TURCS Constantinople, 28 mars (officiel). S'ir le feont en Palestine, bien qu'il n'3 ait pas eu d'importantes opérations, uni grande activité de part et d'autre a carac térisé la journée. L'ennemi a vainement tenté de s'empa ei d'El-Kafr à l'aide de quelques bataillons il a subi de fartes pertes et a été obligé d< battre en retraite jusqu'au Sud de Seh'.ich Kowich. A notre aile gauche, nous avons gag m du terrain et le violent feu de notre artil lerie a fait échouer une contre attaqu ennemie. Dans la vallée du Jourdain, notre artil lerie a progressé vers le Sud. Notre eanonnade a déjoué la tentativ faite par l'ennemi de débarfuer avec troi navires sur la rive du Jourdain : un de navires a été oulé. Dfls noivelles d'A'sir et de Yenen rela tives au* récents événements montren avec quelle fidélité nos troupes qui s trouvemt à c»t endroit font leur devoir. Outre qu'pl'es oat énergiquement conte nu les rebâtie?, elles ont obtenu de bon résultats au cours de nombreux combat engagés avec les Argiais sur les cô es d la mer Rouge, notamment p ès d'Aden. Aucune des tentatives Mtes par les An g'afs dans la région de H odeida n'a au d résultat durable. Prèi d'Aden aussi tntes les tentative des Asg'ais ont échoué. Il y a lieu de signaler ici avec une pre fonde gratitide le secturs du fiièle isma: D^hskascha. <""" ANGLAIS Londres, 23 mars (officiel). Le violant combat a continué hier ju»qu tard dans la soirée tout le long du froï ie bataille. / L'après midi, l'ennemi a exécuté d'énei g'ques attaques au moyan de masses d'il fanttrie at d'artillerie et il a percé notr sys'ème de défease à l'Oje»t de S'ini Quentin. Dais cette partie du front de batailh nos troup?s se retirent en bon ordre travers le terrain bouleversé pour prépi rer des positiors plus à l'Ouest. Dms la partie sep'entriooale du fren nos troupes tiennent leurs poiitions. Une nouvelle et grande bataille est ei gag«3 avec de nouvelles troupes fraîcht ennemies. La bataille a continué avec la plu granda violence sur tout le front au Su de la Scsrpe. Au Sud et à l'Ouest de S.Qieatin, ne troupes ont occupé leur nouvelle positio et sont engagées dans de durs combats ave l'ennemi. La nuit, de fortes attaques ennemies 01 été repoussées dans la rég'en de Jussj l'ennemi a subi de fortes pertes. Dans la partie «°ptentrionale du f^ont d bataille, les attaques ennemies ont étéex< cuté îs avec la plus grande énergie et sac souei des pertes. Ap ès une longue bataille sauvage ne troupes ont tenu leurs positions sur 1» plu grande partie de ce froï t. Celles de nos troupes "qu^ »e soit battue dans eette région et plus au Sad ont fa preuve d'une grande bravoure. Les 19a et 9a divisions se sont distir guées par leur vaillante défense. Dans un seul secteur, six attaques ennt mie3, dont deux ont été appuyées par 1 cavalerie allemande, ont été repoussé n par une de nos brigade* d'infanterie. L'ennemi continue ses attaques avec un extraordinaire intrépidité. Il exerce sa plus grande pression sur le secteurs dévastés à travers lesquels le Allemands se sont retirés après la bataill de la Somme. Ni leur gain tactique, ni leurs gains territoriaux ne sauraient être d'une grande valeur; il est vraisemblïb'e qu'ils n'ont aucun plan stratégique précis, mais veulent uniquement regagner leurs pertes antérieures.Les informations qui arrivent des éléments de tranchées éloignées cù les 11 im-mes tourbillonnent, sauraient difficilement I être juxtaposées et ne donnent pas un tableau précis de la aituation. A 10 h 50 du matin, d'importantes masses ennemies avar çsient des deux côtés au i Nord et au Sud de Siint-Léger. | A 11 h 85 du matin, on signalait de compactes colonnes allemandes marchant de l'avant de L'gnicourt ver» la route de B»paumeà Legenoourtet traversant Vaulx- IWrancourt. Cet après-midi, des détachements de cavalerie allemande ont été observés sur les routes de Ham à Metigny et de Êam à St Quentin et l'on annonça qae l'infanterie ennemie a franchi le cours de la Somme. Si ces dernières informations se vérifient, on p8ut en déduire que les Allemands tentent d'exécuter un mouvement tournant pivotant sur Ham. Dms l'entretemps, le temps reste superbe et l'horrib'e carnsga de' masses ennemies continue sur terre et dans les airs. larlin, 25 msrs (officieux) 1 La grande bataille continue. Les violents combats brisent la résistance désespérée ue nous opposent à de combreux endroits les Anglais qui se battent avec vaillance. Leurs contre attaques s'écroulent sous le feu de l'infanterie et de l'artillerie allemandes.A travers le terrain valonné, les co'on-nes al'emandes suivent par tous les che- * mins les troupes qui se battent. Brusquemen', les masses, raidies par une guerre de positions qui a duré des ' années, ont électrisées. Toute leur marche en avant s'effectue 5 d'une manière exemplaire avec calme et " avec méthode. Les Allemands bénéficient aujourd'hui ' de l'instruction qu'ils ont reçue pendant de longues années de p^ix et de l'expérience 5 que leur a donné la pratique. Rien ne surprend ni les chef» ni leurs troupes. C^ux qui oit traversé les vallées des Masures, la Russie impraticsb'e et les 3 glaciers des Alpes ne connaissent pas 3 d'obstacles. 3 Les exploits des artilleries coalisées — austro hongroise et allemande — sont au- * dessus de tout éloge. ' L'infanterie allemande sait que les bitte-a ries, irême calles du plus gros ca'ibre, les fuivent pas à pas; elle sait qu'elle peut se fier e^tièrament à l'artillerie. 8 A peine la ville de Péronne était elle * corq jis», que l'artillerie s'avançait en un 0 galop furieux, mettait «es bouches à feu en ligne et larçïit sa grée de fer meurtrière sur les routes par lesquelles ?e reti-0 raient vers l'Ouest les masses ennemies. Les ifflsiers et les soldats connaissent le 8 terrain; les noms des localités, des hauteurs, des canaux, des ruisseaux et des rivières leur sont familiers. 3 I's connaissent les points d'observation d'anciens combats et saluent le thsmpde bataille comme un terrain de marœivres bien connu. Nos troupes sont inf tigab'es : e'lea se reposent en plein chsmp et marchent de 0 combat on combat av c enthousiasme et t confiance 8n la victoire. ' I PPBPPPfITIIH - 0 Ll GUERRE SUR MER — Barlin, 25 mars. D'après un# dépê'he Router, sir Geddes aurait, à la séause du ^9 mars de la Chim-l" bre des Communes, fourni des ch fi es concernant les pertes maritimes anglaises ' et la construction de nouveaux navires. | La falsification voulue des chiffrer par l" | ce ministre astucieux appert clairement 18 I dss term»s mêmes de son discours. g î II se base sur le fait que le tonnage ^ mondial, exception faite pour celui des i Puissances centrales, n'a diminué depuis g f le début des hostilités que de 21/2 millions Q k de tonnes. c ■ Sir Geddes pssse volontairement sous | silence de3 particularités qui, considérées !t | à part et dans leur ensemble, font en con-, tradiction fi tgrarte ave?, ses assertions, il ne sied vr*iment pas de chercher les rai-e sons qui peuvent amener sir Geldes à vou j. loir amoindrir à la f*ce du monde les s résultats obtenus par la guerre sous marine . allemande » is II suffi a, pour caractériser l'erreur vou-s lue du grand ca'eulateur anglais, de rappeler le mot du discours <e sir John Simon, s \ prononcé le 18 février dernier 8t recueilli it . par le « Times » : I — Le but principal de la politique an-" glai»e doit êtnè de prendre contact avea le peuple allemand, par dessus 1» tête dea gouvernants et de l'armée, et de le con-a vaincre que nos aspirations sont pacifiques 13 et non pas agressives. > Notre foi dans la-justiea da notre cause 0 et dans la victoire finale doit donc être I ébranlée par tous lei moyens, et sir Geddes 8 s'efforce d'y parvenir par des détours fal 8 lacieux. e i Derniers Commniques des Belligerants ERRATUM Une faute typographique a'ost glissée dana la traduction du communiqué allemand d'hier soir : Il faut lire : « Les troupes des généraux G' uoert et Staabs, venant de l'Ouest et du Sud Ouest, ont refoulé l'ennemi au delà d'Ytres » et «on « Ypres. » ALLIMANDS Violents combats entre Bipaumo et Péronne. Nous y avons rejeté l'ennemi sur ses premières positions maintenue* avant la bataille de la Somme en 1911. entre l'Ancre et la Somme. Kntre la Somme à l'Ois#, nos troupes avancent. B<sri!n, 26 mars. Théâtre de la guerre à l'Ouest. 3 Dans la grande bataille en France, hier, nos troupes ont obtenu de nouveaux succèi. Das divisons anglaises amenées de Flandre et d'I alie, ainsi que des troupes françaises se sont jetées au devant d'elles dans des attaques désespérées; ils furent refoulés. ? Après une lutte acharnée d'alternatives ï d'avance et de recul, les armées dss géaé raux Otto von Bîlow et von dar Marvitz ont définitivement maintenu Ervillers et, en marchant sur Achiet-le-Graed, ont pris les vi'lages de Bihucourt, Biefrillers et Grevi 11ers. Elles ont conquis lrles et Mi-ronmont et y ont franchi l'Ancre. Débouchant d'Albart, des forces britanniques fraîchement amenées ont violemment attaqué sur un large front. Près de Courcalette, nous avons passé la route Bapaume Albert. Au Sud de Péronne, le général von Ho-facker a forcé le passage de la Somme et pris d'assaut les hauteurs de La Maisonnette. pour la possession desquelles ont a*ait si opiniâtrement lutté dans la bi-taille de la Somme en 1916, ainsi que les villages de Bisch et Birleux. Les vagues d'assaut de l'adversaire contre-attaquant furent fauchées devant nos lignes. En rude combat, l'armée du général von Hutier a refoulé l'ennemi au-delà du chemin de fer Péronne Roy près de Marche-le-Pont et Hatteocourt. i Le village d'Etalon, défandu avec acharnement, fut enlevé aux Français et Anglais. Des divisions frarçaises amenées da Noyen furent battues près de Treniches et Bathan-cocrt. Bussy fut pris Nous sommas sur lei hauteurs au Nord de Noyon. Les troupe? de signalisation se sont particulièrement distinguées. Par un travail infotîgsb e, elles ont facilité la coopération des différentes ospèies de troupe»; c'est gr&ce à elles que le commandement a pu diriger la bataille à son gré j Les troupes du chamin do fer, qui d'abord ont ex*'caté l'évolution gigantesqus i des armées avànt le combat et qui exoé dient maintenant les mouvements derrièrt le front, travai'lant infatigablement à h restauration des voies ferrées détruites. } Depuis le début do la bataille, 93 avioni , et 6 bsllons captifs ennemis furent abattus \ Le O'pitaine vicomte von Richfhofen 1 descendu ses 67* et 68*, la lieutecant Bon gartz son 32*, le premier-lieutenant Loer cer son 24e, le sergent major Bà mei son 23", le lieutenant Kroll son 22e et 1« ! lieutenant Thuy son 20e adversaires, i Le nombre d«s pièces d'artillerie captu . rées atteint 963; plus de 100 tarks gisen " dans les positions conduises. | S ir le reste du front à l'Ouest, les luttei d'artillerie se maintiennent ; en Lorraine ellps ont pris une grande intensité. Nous avons continué à canonner la for tere*se de Paris Rien de nouveau sur les autres théâtrei de la guerre. Der erste Generalauartiarmeister LUDENDORFF. FRANÇAIS Paris, 23 mars (3 h ) Nos troupes ont commencé à intervenii dès le 23 mars dans la bataille en cour sur le front britannique elles ont relevi une partie des forces al liées et pris la lutti à leur compte sur ce sectear du front. Actuel'ement, el'e" mèient un dur com bst dans la région de Noyon disputant lei hauteurs de la rive droite de l'Aisne à de forces allemandes imnortantes. Au Nord Ouest de Reims actions d'artil lerie violentes dans la région de Courcy Laivre. Eo Champagne deux coups mains enne mis ont échoués à l'Est de la Suippe. No patrouilles ont fait des prisonniers ver Tahure Grande activité d'artillerie entre Avro court et les Vosges. 1 Au petit jour, l'ennemi a attaqué no Ifgnes à l'Est de Blémerey et à l'Est di Bsdauvillers, il a été repoussé avec di lourdes pertes Pf ris, 25 marp (11 h.) Dans la région dè:Noyon, la bataille s' poursnit avec acharnement, loi Allemand amenant sans c°sse des forctis nouvelles Nos troupes, se conformant aux ordre reçus, cèlent le terra'n pied à piei et exécutant de vigoureuses contre-attaque; et infligeant aux Allemands de lourde! pertes. Un eombat acharné a eu lieu autour d< Nazies qui a été perdu et repris à plusirun reprises. Lutte d'artillerie en divors points di i front I Reims a reçu 1,375 obus la nuit dernièri et tu cours de la journée. ANGLAIS i Londres, 25 mars. I Dans la matinée, de nouvelles attaques ennemies d'une grande intensité se sont développées sur la totalité du front de ba-taille et se sont maintenues pendant toute ! la journée. Après rude oombat, l'ennemi eat parvenu à franchir laSommeon certains points , ai Sud de Péronne. Les noms de ces points l seront «ignalés plus tard. ^ Au Nord de Péronne, l'ennemi a dirigé i des attaques d'une violence extrême sur la ) ligne de la Tortille. - Dans c# secteur du front de bataille, nos troupes se sont retirées, en combattant, dans de nouvellss positions. Plus au Nord, de puissantes attaques al- Ilemandes lurent refoulées à plusieurs reprises avec de lourdes pertes pour l'ennemi.Dans «es combits, les 17* et 40« divisions se sont particulièrement signalées en reje-. tant de nombreuses attaques de l'adversaire.i " LA SITUATION MILITAIRE i La « Belgique » écrit : Les copieux détails fournis pir les communiqués officiels permettent de suivre pas à pas le développement de l'efeasive déchsinée en France par les Allemands. Nous en retiendrons, comme indications principales, qu'entre Arras et Soissons, la lutte est reportée sur la ligne Bapaume-Péronne Ham-Chauny. Aux dernières nouvelles, les Anglais tenaient bon à Bapaume, tandis que Péronne, Ham et Chauny étaient retombées au pouvoir des Allemands. Entre Péronne et Ham, les Allemands ont franchi en divers endroits la Somme, qui coule à 25 kilomètres de l'ancien front, à l'Ouest de Saint Quentin. Les Anglais reconnaissent que leurs positions fortifiées ont été traversées par l'adversaire.Us se replient vers l'Ouest pour en préparer (sic) de nouvelles. Depuis trois ans et demi que dure la guerre de tranchées dans l'Ouest, c'est la première fois que le système de défense d'un des belligérants a été conquis et dé passé par le parti adverse. Le fait que pareille opération, préparée par un bombardement de quelques heures à peine, a pu être réalisée en quarante huit heures, renverse toutes les prévisions i et donne forjémant k réfléchir... î La puissance extraordinaire de l'artille rie mise en œ ivre par les Allemands n'est sans doute pas la seule cause de ce résultil foudroyant, m is il est certain qu'e'le y 1 i contribué pour une large part. Pour se faire une iJéî des prog èidé concertants qu'ils ont réalisés dans cel ordre d'idées, il suffit de retenir que lf front anglsis est canonné i 30 milles, soit ! 50 kilomètres, à l'arrfère 1 L'Ageace Hsvas ne vient-elle pas, ri surplus, d'annoncer q'ia 'es Allemands bombardent Paris à 120 kilomètres d< distance?.. 1 1 L'offensive allemande à rougi ' i — Paris 24 mars. Da l'Aga. c> Hâves (10 h. 30 du soir) : — Le bombardement de Paris au moyei du canon à longue portép, qui tire sur li capitale d'une distança de plus de 100 kilo mètrFS, a été repris ce matin, à 7 heures Las grenades se suivent sux aêmes in tervalles qu'hier. Jusqu'à présent, on ne signale que quel quQ3 tués. — Paris, 24 mars. Le * Journal » éîrit qu'il était 7 h 1/! du matin lorsque les Pirisier s furent ré veillés par ur.e violente explosion. Tout le monda croyait qu'il s'agissai d'une nouvelle exolosion d'un dépôt di poudre ou d'une usine de munitions. Environ un auart d'heure plus tard l'air était à nouveau ébranlé par une ter rible détonation, qui paraissait plus rap proché« et qui é ait plus distende Le « J )urna! » ^crit ensuite que, jusqu'i 3 h., on crut généralement à un bombar dement d'aviate 'rs, qui venaient planer di quart en quart d'haur» au dessus de Paris Ce n'est qu'à 8 h. 20 que l'alarroe fu donnée, car le front n'avait pas signalé d( pass»ga d'aviateurs ennemis. Pendant (o ite la fournée d'ailluurs, 01 ne vit pas un seul aviateur. Vendredi après midi, le bruit se répan dit er fin qa'en plusieurs points de la vill< 01 avait trouvé des éclats de proj 'ctilei qui étaient beaucoup p'us grands que oeui des bombe; aériennes allemandes, et à 2h on déelirait dans les bureaux compétent qu'il sVgicsait d'un bombar'ement de li ville par un c*n n allemand à trè? lnngui portée, vraisemblablement mis en batjerii è 100 kMomè res de distance au moi s d' Paris. Lt bomb rdement par le csnon allemam a duré huit heures II n'a ce&sé qu'à { heures. Ainsi qu'on a pu l'établir montre ei main, les projectiles sent tombés sur li ville à d<i8 intervalles de vingt minute exsc'ement. D'après d'autres nouvelles de feuille ( parisiennes, un grand nombre de journaux n'ont pu paraître à l'heure habituelle, samedi, à cause de l'alarme. De mémo, le servioe des s gantes télégraphiques a été arrété passagèrement et les services télégraphiques et téléphoniques avec la province ont été intorrompus.-Aux Halles, la vente a dû être suspendue. La plupart des débits parisiens soit restés fermés jusqu'à 7 hou ras. Une Commission municipale, qui s'était réunis dans la matinée, a poursuivi sa séance dans les sous-sols de l'Hôtel de Ville. — Genève, 24 mars. A la suite probablement du bombardement de Paris, les communications télégraphiques entre Paris et Gerève ont été interrompues diman«h« de 9 heures à 1 heure et de 2 h. 1/2 à 9 heures. A la Bourse de Genève, les premiers résultats de l'offensive allemande ont provoqué une hausse du cours des ehanges allemand et autrichien. — Paris, 25 mars. On attend avec une grande impatience le résultat du Conseil des ministres qui se tient aujourd'hui. D'après les nouvelles complémentaires publiées par 1' < Echo de Paris > et d'autres journaux, le grand quartier général britannique s'attend à une attaque combinée allemande entre Ypres et la mer. Le Conseil de guerre de Versailles siège en permanence. — Berlin, 25 mars. On mande du front auz journaux de Paris : — La canonnade ennemie bouleverse en ee moment tout le frent français. Les autorités militaires ont donné l'ordre d'évacuer, peur autant que cela seit encore possible, la population eivile de Verdun. L'artillerie ennemie travaille avec une telle violence que les lignes ennemies sont coyées dans une épaisse fumée jaune et noire, qui rend extrêmement difficiles toutes lejs contre-mesures. ■ • Opinions de la Presee — Paris, 24 mars. Du « Temps » : — L'offensive allemande s'est produite sur le point où l'on s'y attendait le moins. Rien n'indiquait que l'ennemi #ût l'intention d'attaquer cette partie du front. » Le correspondant de l'Agence Reuter au grand quartier britannique signale l'énergie indomptable avec laquelle les troupes allemandes se sont lancées à l'assaut des positions anglaises, se frayant un passage à la hache à travers les barrages de fils de fer ■ barbelés. L'ennemi est visiblernsnt résolu à obtenir à tout prix un résultat décisif. Plus loin, le même correspondant ajoute : ; — Quoique nous ayons été rejeté» en arrière sur , quelques lignes de notre front, ia situation actuelle n'a pas lieu de nous inquiéter. Nos pertes en hommes, en terrain et en matériel sont assez sensibles sans doute, mais nous pouvons l aroir l'assurance que l'assaut impétueux de fennemi 1 sera bientôt arrêté net. I Nos troupes ont donné des preuves incontestables de leur valeur. On mande iu quartier général au « Times » : — La canonnade, qui a eommencé vendredi, à 5 h. 1/2 du matin sur tout le front, a été extrêmement violente. Sur une grande partie du front, les Allemands avaient posté leurs canons à une distance moyenne de 10 à 14 mètres et avaient en outre mis en ligne un nombre important de mortiers de tranchée. Le bombardement de nos positions les plus avancées constitue vraisemblablement un des plus violents bombardements qu'on ait vus au cours de la présente guerre, et la profondeur à laquelle s'étendait le feu des obus a été sans précédent. Non seulement les premières tranchées et les lignes de réserve avaient été prise» sous leur feu, mais aussi tout le terrain situé à l'arrière : des villes et des villages très éloignés et-la rase campagne, même à des distsnees qui ne pouvaient être atteintes que par des canons à tir rapide de gros calibre. Il s'agit vraisemblablement de la .plus grande concentration d'artillerie qu'on ait connue jusqu'ici. » i Le « Morning Post » apprend de son correspondant au front que la poussée de l'ennemi apparaît comme très violente et de longue durée. ; Notre service de reconnaissance signale l'arrivée constante de nouveaux renforts allemands. L'offensive aura atteint bientôt son point culminant et l'ennemi se trouvera devant la décision finale. Le feu ennemi a atteint une intensité inouïe sur certains points du front. La nouvelle tactique allemande adoptée au cours de cette offensive consiste à arroser nos lignes de bombes asphyxiantes par les aviateurs. L'artillerie ennemie change constamment de place et prend alternativement tous les secteurs du front sous son feu destructeur. ? Selon toutes probabilités, nous aurons prochainement à faire face à une tentative de percée du front ? en Chamftegne des deux côtés de Reims, près de ÎVerdnn et peut-être aussi en Lorraine. Du correspondant au front du « Daily Chronicle » : — Les troupes de notre flanc droit dans le voisinage de St-Quentin sont engagées dans une terrible bataille. Les Allemands s'appuient sur une supériorité numérique sensible et mettent en œuvre leur formidable artillerie. Jamais une si grande étendue de nos lignes n'avait eu à essuyer simultanément ui feu de barrage de cette intensité Le fea commença à 5 heures du matin et dura toute la journée avec quelques interruptions nécessitées par le déplacement des batteries et pour laisser entrer en œuvre l'infanterie ennemre. -1 En même temps, nos positions à l'arrière furent ' bombardées violemment par des pièces à longue portée. J - Les Allemands tiraient jusqu'à 30 kilomètres der-' rière nos lignes. | Des obus asphyxiants ne furent utilisés par l'enne-1 mi que dans les dernières heures du bombardement ^ préparatoire. Du « Times » : 3 — Il fallait s'attendre à ce que notre front fût percé en différents points après la bataille de vendredi. 3 A la nuit tombante, les Anglais ont opéré leur re-L traite pour chercher liaison avec leur aile gauche, 4»e année, — N* 72 Le N° ±0 centimes Mercredi 27 Mars 1918,

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