L'Echo de Sambre & Meuse Annonces la ligne 0.40 Ann. financ (avis d'ass de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 150 Chronique locale » 2 00 Réparations judiciaires » 2.00 JOURIVAL QTJOTIDIBIV Admlnis ration-Bédaciion : J -B. COL' ARD 37, rueFossés Fleuris, Namui lu Ciiit ties Belligérants —o— ALLEMANDE Barlin, 21 mari (officiel). Le 21 mars tu matii, t^ois groupes de torpiilaura attachés à la cô e d? Flandre ont longuement et vio'emœent bombardé la forteresse de Bur kerqoe. airal que les installation militaires établies près de Irajr Dunes et à proximité de La Panne. Les ubus oit bina ptrté sur toute la ligne. Deux grands incendies ont éclaté dans les vastes baraquement* construits près de La Panne et sur lesque's cous ayons tiré 800 grenades. Les batteries de la côte ont -violemment maïs vainement répondu à notre feu. Au retour, un duel d'artillerie s'est engagé entre nos navires et que'ques contre-torpilleurs ennemis, qui se sont retirés après avoir été touchés à différentes reprises.Tous ceux de nos sa vires qui ent participé à «e raid naval font rentrés indemnes •t leurs équipages n'ont subi aucune perte. Deux de nos petits navires d'avant-garde sent partis cette nuit en mer à l'Ojest d'Ostende; ils ne sont pas rentrés et doivent être considérés eemme disparus. Barlin, 22 mars (officiel). Dans la zone barrée de la Méditerranée, nos sous marins ont encore ceulé sept vapeurs, tous chargés et protégés et la plupart armés. Ils ont ceulé en outre six voiliers, soit au tvtal environ 21,000 tonnes brut. —«o»— ANGLAIS Londres, 22 marj. Officiel de l'Amirauté : Le vice-amiral commandant la pis es de » Douvres annone* qu'un combat s'est eu-g*gé, entre 4 et 5 heures du matin, eitre torpilleurs prèi de Dunkarque. Daux eontre-terpilleurs britanniques et trois centre-torpilleurs français ont été engagés avec une escadre de torpilleurs allemand* qui venaient de bombarder pendant lû minutes la ville de Dunkerque Le vice amiral estime que 2 centre torpilleurs et 2 torpilleurs ennemis ent été coulés. •es survivants de 2 torpilleurs alle-mands ont été recueillis, L< s Alliés n'ont psrd aucun navire. Un centre torpilleur argltis, avarié, a réussi h entrer au pe t. Les ne'tes britauniq *s sont minimes. Le» Français n'ont pan subi de pertes. LA GUERRE SUR MER — Londres, 2i mars. L'Amirauté annonce que, la semaine demièro, 11 navires ja*g«ant plus de 1 600 oiines et 6 nivlifs jugeant moins de 1.600 tonnes ont été coulés. 2 ehaiutiers manquent aussi à l'appel. — La Haye, 22 mars. Le vapeur aDglais «New Zseland» (4.481 tonnes) et le vapeur « Beatoa Gsstle > (2*3 ternes) ont ceulé. — Bâte, 21 mars. D'après une communication officielle arrivée de Saint-Gall, le vapeur « Starling », ayant à bord une cargaison 4e valeur destinée à la Suisse, a sombré à la suite d'une collision pondant »on voyage d'Acgleterre à Bordeaux. — Berlin, 22 mars. Des nouvelles faites pour neus plaire sent publiées par le « laily Telegraph > du l" mars, le « Diily Neirs », le * Leader > et le < Times » du 5 mars. Elles montrent les graves difficultés parmi lesquelles se débat l'industrie de guerre anglaise. M. Kehaway, sous-secrétaire dEcat, trait déclaré au Parlement : — Les restrictions fui s'imposent dans la fabrication des munitions entraîneront la fermeture partielle ou complète de eer-taines fabriques travaillant pour les besoins de l'armée. Or, déjà 8 000 oivrières des fabriques de munitions ont été congédiées, d'autres importants renvois sont annoncés et une réduction de lt durée du travail est imminente. Celt met dtns un grave embarras les syndicats ouvriers. Gomme rien n'a été publié peur expliquer les motifs de cette mesure inattendue, on l'ignorerait complètement si M. Churchill, toujoirs loquaee, n'avait pas bavardé à ce propos. — Nos ressources sont épuisées, a t il dit le 11 janvier au Club du déjeuner tmérioain, nos foyers menacés, notre industrie, nos finances et nos institutions à Tau l'eau et personne ne vient à notre •ecour*. HAtez vous d'tccourir à l'tide, construisez des navires, importe! plutôt des produits finis qui des matières premières qii absorbent du tonnage, da l'tcier plutôt qae du minerai, des grenades plutôt que de l'tcier » C'est donc bien le mtaque de tonnsge qui rend nécessaire en Angleterre une restriction de la fabrication des muaitiens. Nous ne oourrioas souhaiter une meil-_ leurs confirmation des suecè de nés sous marins. L'Enten e et la Hilla de r — La Haye, 21 mars. Le Bureau de correspondance affirme qu'aujourd'hui à 1 heure de l'après-midi, aucune communication des Alliés concer nant la question des navires n'était parvenue au ministère des affaires étrangères. — Amsterdam, 20 mars. 11 semble résulter d'une délibération du v gouvernement anglais que les Alliés n'émet- : tront aucune prétention sur le tonnage hol- ■ landais qui se trouve dans les ports des Pays-Bas. La Hollande ne se verra donc obligée que de céder les navires ancrés dans les ports alliés et américains. La déclaration du secrétaire d'Etat baron ' von dem Bussche au corres-ondant du « Handelsblad », concernant l'attitude de : l'Allemagne dans la question du ravitaille- 1 ment de la Hollandret de l'utilisation com- j pensatrice des navires néerlandais, a fait la meilleure impression dans les cercles politiques.— Essen, 22 mars Du correspondant à La Haye de la . « Rheintsch Westfalische Zeitung » : — J'apprends au ministère des affaires étrangères des Pays-Bas que jusqu'à présent aucune notification officielle au officieuse ; n'a été reçue par le gouvernement qui puisse faire entrevoir que les conditions de la Hollande aient été repoussées par l'Entente. Il en est de même des bruits mis en circulation au sujet de l'embargo mis par les E'ats Unis sur les navires hollandais se j trouvant dans les ports américains. Toutefois l'information de 1' « Associated Press » de New York ne laisse aucun doute à cet égard. A en croire 1' « Associated Press. M. Wil son aurait pris l'avis des conseillers juridiques du gouvernement et conféré avec le secrétaire d'Etat, le War-Office et l'Amirauté. Le résultat de ces délibérations aurait été que les conditions posées par la Hollande ne répondent nullement aux exigences de l'ulti matum de l'Entente et que leur acceptation rendrait l'utilisation des navires hollandais absolument inefficace. La prise de possession des navires qui se trouvaient depuis quelques jours sous surveillance militaire, fut donc ordonnée dans la soirée d» mercredi. D'autre part, le « Daily Mail » apprend de New-York que l'embargo sur les 460,000 t. de jauge hollandaises est un fait accompli. A la Bourse d'Amsterdam, ç'a été un véritable effondrement des cours des valeurs de navigation. On estime que l'attitude des Alliés et des Etats-Unis s'explique par le fait qu'ils considèrent la réponse hollandaise comme un refus de se soumettre k leur injonction. — Londres, 20 mars. On mande de Washington au « Daily Mail » que le département de la marine a décidé d'affecter au transport des vivres une partie du tonnage néerlandais. — Washington. 21 mars. M- Daniels, ministre de la marine, a donné hier soir, à 7 heures, l'ordre de saisir les navires-néerlandais Une partie de leurs équipages les desserviront; les matelots qui en exprimeront le . désir seront autorisés à rester en Amérique, où le gouvernement américain leur paiera un salaire ; ceux qui demanderont k retour ner en Hollande seront rapatriés le plus tôt possible. — New York, 2» mars. Par ordre du gouvernement, des troupes de réserve de la marine de guerre ont pris possession hier soir, de trente huit navires néerlandais Leurs capitaines, qui s'attendaient depuis plusieurs jours à cette saisie, n'ont pas prptest^. • • Opieleas de la Preoae La Presse parisienne discute âprement les conditions que la Hollande a mises à la cession de ses navires.— Non armés, dit le « Petit Parisien », les navires seraient vraiment une proie trop facile pour les sous-marins allemands. Aussi cette condition nous semble-t-elle inadmissible.11 n'entre pas dans les intentions de l'Entente d'utiliser les navires néerlandais au transport de troupes, mais quant au transport de marchandises consi- j dérées comme contrebande de guerre, la liste de ces ! marchandises s'est talleipent allongée et est si variée | qu'elle interdit virtuellement tout transport quel qu'il soit, Si donc la Hollande persiste dans ses vues, les Alliés se verront contraints de passer outre et de mettre l'embargo sur les navires. Le « Temps » estime que les Pays-Bas n'ont à craindre aucune représaille de la part de l'Allemagne. Il leur suffira de déclarer qu'ils ne peuvent être rendus responsables des agissements de l'Entente.Le « Matin » adopte une attitude agressive II ne comprend pas qu'on discute plus longtemps au sujet des conditions : — Que la Hollande le veuille au non, dit-il, elle ne pourra empêcher que ceux de ses navires qui se trouvent dans les ports étrangers soient mis au service des Alliés. » Le « Gaulois » est d'avis que des considérations spécieuses ne sont pas de mise en l'occurence et que la nécessité dans laquelle se trouve l'Entent# de s'emparer du tonnage néerlandais ne comporte pas de longues discussions. L' « icho de Paris » apprend de Londres que le refus de la Hollande de se soumettre aux exigences des Alliés équivaudrait à la perte d# son indépendance.Les Pays-Bas n'ont aucun avantage à se montrer récalcitrants, vu qu'ils courent risque non seulement de perdre leurs navire», niais aussi d» voir sombrer leurs industries faute de matières premières. * * 1 Le « Vorwaerts » estime que les conditions impo sées par la Hollande pour la cession de ses navir#s peuvent être considérées comme une dernière tentative de sauvegarder sa neutralité. On attend avec impatience la réponse des Alliés, qui se verront dans 1 obligation d« démasquer leurs batteries. * Du « Nya Dagligt Allehanita » : — D'après les statistiques des journaux allemands, la cession des navires hollandais et suédois serait de nature à annihiler les résultats d'un trimestre de la guerre des sous-marins. Il est donc a présumer que cette cession provoquera un grand mécontentement dans les sphères allemandes. Et ceci est d'autant plus à regretter que la Suède et l'Allemagne négocient en «• moment au sujet de questions qui sont d'une importance capitale pour notre pays. , „ .** La Presse néerlandaise critique sévèrement les agissements des Etats-Unis. Le « Nieuwe Kotterdamsche Courant 0 écrit que l'Entente fait litière des principes du droit des gens i Heruiers comuniuse des Belleerants ALLEMANDS Berlin, 22 mars (soir), fin poursuivant notre attaque, bous avons élargi les succès obtenus hier dans les combats entre Arras et La Fère. Jus-qu'à-r.résent, on sig aie 16,000 prisonniers et 200 canot s carturés. Devant Verdun, la lutte de feu est resté aceentué. Bien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. Barlin, 23 msrs. Théâtre de la guerre à l Ouest. Sous le commandement de Si Majas'é l'Empereur et ie Roi, la bataille d'offensive contre le front anglais près d'Arras Cambrai et St Quentin bat ton plein de puis deux j urs. H er aussi, on a fait de bons progrès. Dps divi ions du groupe d'armées Kron-priez Rupprecht ont pris d'assaut lés hauteurs au Nord et au Nord Ouest de Croi-si lies. Eitre Fontai e, L°s Ooisilles et Mœj-vres. elles ont fait irraption daas la seconde ligne adverse et y ont pris les villages de Vaulx, Traueiurt tt Morchids. De puissantes conire attaques anglaises te sont écroulées. Entre Goanetieu et le ruisseau Omignon, les daux premiers systèmes de défense ennemie furent percés. Les hauteurs à l'Ouest de Geuz<auc urt, H' rdicourt et Villen-Faucon furemt prises d'assaut. Li combat pour la possession des hauteurs d'Ep^hy a été acharné. Cerné du Nord et du Sud l'adversaire a dû les abandonner à nos troupes. Entre Epèhy et Roisel, les Anglais ont vainement essayer de s'opposer, par de puissantes contre-attaques, à nos soldats avarçant victorieusement. Partout ils furent rejetés et ont essuyé les pertes les plus lourdes. Les hauteurs su Nord deVermand furent prises d'assaut. Nous sommes en présence de la 3* position einemie. S)usieoupde ces succès, l'ennemi a évacué ses positions daas le saillaat au Sud Ouest de Cambrai. Nous l'avons suivi au delà do Demieourt, Flesquières et Ri-becourt.Entre le ruisseau Omignon et la Somme, les corps d'armées du K''onpriez impérial, après avoir pris les premières positions ennemies, ont atteint en combattant les hauteurs de Savyet Roupy et font irruption dans la troisième position adverse après avoir traversé le bois de Holnon. Au Sud de la Somme, des divisions ont percé les lignes adverses et, progressant sans interruption, ont jeté l'ennemi su delà du canal de Crozat vers l'Ouest. Bas bst»'H©B8 dt chasseurs ent forcé le passsga d«- O «»-a 'Ouest d« La Fè o En coopérant avec >oe divisions qui les suivaient, ils ont pris les hauteurs au Nor^-Oue t de Ls Fère où se trouvent des forti Quant au butin, on a signalé jusque mataienant : Groupe ^'armées du Kronprisz Rupprecht : 15000 prisonnier», 250 canons. Groupe d'armées du K>onprirz imné-rial : 10 000 prisonniers, 150 canons, 300 mitrailleuses. Sur le reste du front à l'Ouest, entre la Lys et le canal do La B&saée, de part et d'autre de Reims, devant Verdun et en Lorraiae, les combats d'artillerie se sont maintenus. Théâtre de la guerre à l'Est. A la suite des retards suscité dans les négociations par,la nouvelle formation du Cabinet roumain, l'armistice a été prolongé de 2 jours. Dererste G«aeral<(uartiermeister, LUDENDORFF. FRANC MI Paris, 22 mars (3 h.). Noua avons repoussé de forts coupa de main ennemis su Sud de Juvineonrt, dans le secteur de Godât, au Nord de Courcy et au Nord de l'Aisne. Sur ces deux derniers points, les détachement' allemands ont été rejetés de nos éléments avancés, après un vif combat qui leur acû é des pertes sensibles. En Champ'gae, une tentative allemande à l'Ouest du mont Cornillet a également échoué. Actions d'artillerie assez vives dans la région des monts et en quelques points de la rive droite de la Meuse et de la Wi ëvre. Aviation : Il est confirmé que le sous-lientenant Herbelin a abattu son 10e appareil ennemi dans la journée du h mars. Paris, 22 mars (11 h.). Assfz grande activité de l'artillerie pendant la première partie de la journée, plus violante dans lVprès midi, notamment en divers points au Nord du Chemin-des-Dames, dans los régions de Courcy et de la Pompelle et en Champagne au Sud de MoroavilUers. Trois coups de raain allemands, au Nord de Souain et à l'Est du Tê on, n'ont obtenu aucun résultat. Rien à signaler sur le reste du front. Dans la journée du 21 mars, deux avions allemands ont été détruits et quatre grave-mont endommagés à la suite de combats avec nos pilotes. En outre, trois appareils tllemtnds onl été abattus par le tir de nos canons spéciaux.A vingt hnuros 'quaraate, un groupe d'avieos allemands a franchi nos lignes: un cartsin nombre de bombe» ont été jetée: sur Cemp'ègie et sur diverses villes de 11 r*(rlon Q <«1<hi»' avions ent pouaaé ®lué au Si'd « s <»"t û f«ire d«na*-tour devant nos tin ^'artii'erfe L'-îler eavsité é «ua*i Ô ^o*fi5eà P^rl" U > "*em h*ur»» p'u* tard »n en annonça' ii fia. L'attitude des Etats-Unis sera une tache éternelle, dit-il, dans l'histoire de la grande République. Le « Nieuwe Courant » et le « Handelsblad » démontrent que le manque de courage et de résolution virile du gouvernement ne lui ont guère profiter. Il n'entrait pas dans les intentions des Alliés, dit le « Nieuwe Courant », de discuter avec bous; il leur fallait nos navires et, avant l'envoi de leur ultimatum, ils étaient formellement décidés à passer outre, quoi qu'il arrivât. Voilà ce que notre gouvernement eût dû prévoir en tout état de cause. De 1' « Algemeen Handelsblad », commentant l'information de l'Agence Reuter au sujet de l'embargo mis par les Etats-Unis sur les navires hollandais se trouvant dans les ports américains : — Notre peuple a fait entendre clairement qu'il aurait refusé de se courber devant l'injonction des Alliés. Le gouvernement a cru devoir adopter une autre attitude, et voilà que l'Entente refuse d'accepter les conditions posées. Ce nous sera une satisfaction de savoir que la réponse de notre gouvernement est considérée par les Alliés comme un refus. Nous en supporterons allègrement toutes les conséquences.Peu nous importe que les Alliés refusent de nous fournir du blé ou qu'ils interrompent nos communications avec nos colonies. Qui nous dit, an surplus, que nous n'ea serions pas arrivés là, même au cas où notre gouvernement se fût montré plus accommodant encore ? La guerre, en effet, nous a prouvé à suffisance ce que valent 1«3 accords et les traités internationaux. L'obligation morale de ne pas s'opposer aux relations économiques internationales pèse toujours sur les Alliés, et nous verrons avec intérêt le cas que fera l'Entente des traités solennels L'attitude adoptée à notre égard est une singulière manifestation de gratitude pour l'aceueil amical réservé par la Hollande aux prisonniers anglais débarqués dans notre pays et pour le ravitaillement desquels l'Angleterre et l'Amérique ont négligé jusqu'à présent de nous fournir les vivres promis. » Négociations de Paix — Berlin. 21 mars. Bela«G>zotto de l'Allemagne du Nord »: — Une fois de plus lo ministre anglais des affaires étrangères vient de déclarer que l'Entente a'a pas l'iatoation de reconnaître les traités do paix conclus par les Puissances centrales à l'Est. A notre tour, neus faisons remarquer de non veau qu'une pareille reconnaissance n'est pas nécessaire et nous laisse absolument indifférents. — Sarlin, 21 mars. Après une assez longue discussion, la Commission principale du Roichstag a ratifié aujourd'hui le traité de paix avec la Russie, ainsi que le traité éconemique additionnel. L'iDterïBDtlBB du Japon in Sibérie — Paris, 21 mars. Oa mande de Tokto au « New York ■erald » : — La gouvernement japonais a appelé sept classes sous les drapeaux le 16 mara. L'étit de siège a été proclamé à Tokio. — Paris, 21 mars. On mande de Pékin à l'Agence Havas : — Le ministre do Chine et l'ambassadeur du Japon à Pétrograd sont aarivés en Mandchourio; ils ont été accompagnés par la Garde Roige jusqu'à la frontière. — Paris. 22 mars. Le « Temps » annonce quo le drapeau japonais a è'é hissé sur les mises de Kflhira, près de llagowetchenk. — Londres, 21 mars. L'Agence Reuter apprend do Tokio quo les cercles r fil ciels ont été vivement émus par la nouvelle de l'arrestation du comte Uchida, ambassadeur du Japon à Pétrograd, et do sa suite à proximité do Dalomod en Mandohourie, où son train a dû stopper. On croit cependant que los maximalistos remettront le diplema'e en liberté. Parmi ses compagnons se trouvent probablement les représentants des Etats-Unis, de, la Chine, du Brésil et du Siam. En Allemagne. — Berlin, 21 mars. Au c urs de la aéance de la Commission principale du Roichstag, M. le secrétaire d'Etat von dem Btissche esquissa le futur système étatiste qui prévaudra en Es honie et en Livenie et entretint la commission des décisions du gouvernement concernant la propriété privée russe dans les pays occupés, de la lutte en Oskraine et de l'expédition aux îles d'Aland. El Fiolande, les combats continuent contre les hordes de bolchevistes, qui reçoivent encore des munitions et des automobiles blindées de Pétrograd. On n'a encore rien appris à Berlin au sujet de la cone'usion de la paix entre la Russie et l'Oukraine. La-motion de M. Erzberger (Centre), concernant la liquidation de toutes les réquisitions dans les pays occupés, a été soutenue par des orateurs d'autres fractions du Reichstag. M St oaen, conseiller privé deB affaires étrangères, répondit à cotte motion en renvoyant les orateurs aux stipulations du traité do paix et déelfra que cotte liquidation subit de grandes difficultés dans lei p;ys occupés. La solution do cettâ question sera moins compliquée lorsque les pays occupés auren' arrêté détnitivement loar forme do gou vernement. 11 annonça d'autre part «ue l'idée de 11 constitution d'un tribunal d'arbitrage poui 1 les coBÛits politiques serait reprise lors di la conclusion dos prochains traités d< ' paix. — Copenhague, 22 mars. Les journaux annoncent que les négo ' dations oagagées depuis que que tomp entre les délégués du Danemark et £?u: de l'AMemag^n et de l'Autriche H >Dgri 1 au si jnt de l'échange des march«ndlse | pour >es quatre prochains mois ont donn I un résultat satisfaisant. r Ces éebarges continueront en conséquence comme précédemment. L'AUemagae fournira surtout du char-boD, du fer et de l'acier. En Angleterre — Londres, 22 mars. A la Chambre des Commuues, lord Robert Cecil, secrétaire dE'at des affaires étrangères, a déclaré qu'à la suite de l'appel de M. Marghiloman à la présidence du Conseil des ministres roumain, les rapports diplomatiques entre la Roumanie et l'Entente ont c?saé officiellement. Le gouvernement négocie le départ des sujets alliés qui se trouvent dans les territoires non encore occupés de la Roumanie. — Londres, 21 mars. M. S'anley, président du Commorct Office, a déclaré à la Chambre des Communes qu'une partie des navires ch'rbon-niers devant être dorénavant utilisés à d'autres transports, il y a lieu de réduira au strict minimum la consommation de combustible. Des mesures sévères sontprises à c*t effet. Il tera défendu de servir des aHroen's dans les restaurant et hôtels après 9 h. 1/2 du soir. Les théâtres, «qncerts, cinémas, etc , fermeront à 10 h. 1/2 La consommation privée de gaz et d'élec-trici é sera réduite aux cinq huitièmes do la consommation uorma'e. La circulation des trains sera limitée et le rationnement du charbon, tel qu'il est déjà appliqué à Londres, sera étendu à toute la Grande-Bretagne. En Aanérlqne — Lendres, 21 mars. Les < Central News » apprennent de Nrw York que le Sénat a invité M. Wilsou à examiner do nouveau la question de savoir si la situation en Europe ne s'est pas rnodif ée on faveur d'une paix rapide M. Wilson a déclaré que l'Angleterre a fait une démarche identique auprès de lui et a laissé toute libarté de décision aux Etats Unis. M. Wilsoa a invité un membre du gouvernement, deux sénateurs et le «olonel House à se rendre immédiatement à Paris afin de recueillir des renseignements exaets sur la situation en Europe. En Italie. — Rome, 21 mars. Dans toutes les villes de l'Italie septentrionale et centrale, on a essayé les mesures de défense contre les attaques aériennes.Lundi à minuit, Rome a été plongé dans une ob curité eomp'èto pendant une demi-heure.Les députés et sénateurs de Naplea inviteront le gouvernement à prendre des dispositions pour assurer une défense plus efficace contre les attaques aériennes. En Finlande — Stockholm, 21 mar*. A Wilmaastrand. la commission du ravitaillement de la Oarde Rouge refuse de délivrer des cartes de pain aux familles dont les hommes font partie de la Oarde Blanche. Le gouvernement bourgeois a pris les dispositions suivantes à l'égard des prisonniers : les gardes rouges et les soldats russes seront placés sous surveillance; seuls les soldats finlandais et onkrainiena gardent leur liberté. Les officiers russes seront internés et autorisés à porter l'épée. Le gouvernement met le public en garde contre l'acceptation des billets de banque de 25 et de 100 marks émia par les gardes rouges, en disant que «es coupures ne seront pas reconnues plus tard et ne sont plus valsb'e dans la z»ne eceupée par les troupes gouvernementales. En France. — Paris, 21 mars. La Chambre s'ajournera sans doute la veille de Pâques ju»qu'au 9 m*i. Le budget complet pou 1918 ne poûv nt être voté par le Parlement avant Pâques; le ministre des finances déposera aujourd'hui ou demain un projet de loi demandant le vote de trois douzièmes provisoires peur le deuxième trimestre de 191S. Des douzièmes provisoires pour les dépenses de guerre ayant déjà été »otés, il ne s'agit plus que du vote des crédits ordinaires.Avant de partir en vacances, la Chambre discutera les nouveaux impôts destinés à couvrir le déficit. En Rnaale. — Berlin, 21 mars. On mande de Russie en date du 17 mars : M. Trotzki a été nommé ministre de la guerre- L9B Russes estiment que la constitution d'usé nouvelle armée demandera des années. On annonce que lo gouvernement russe condamne les voies de fait des bolchevistes contre les troupes allemandes. Lo général Dubienko est décidé à continuer seul et pour son propre compte le ooanbat contre l'Allemagne; il a de S,000à 10.000 hommes sous Bes ordres, troupes qui oit peu de valeur militaire. Aprèi le départ du gouvernement maxi-maliste, 5,000 gardes ronges sont restés à 1 Pétrograd ; ils ont vis-à-vis d'eux 30,080 hommes de la Garde Blanehe. Les prisonniers de guerre allemands et autrichiens restent toujours sous surveil-1 lanee. Les chemins de fer sont complètement 1 désorganisés. i A Pétrograd, les habitants souhaitent l'arrivée des troupes allemandes qui, disent ils, rétabliraient l'ordro en peu de - temps. s A Odessa, les soldats allemands n'ont t pas trouvé de pouvoir llgal. a A côté d'un C«iiseil ouvrier, il y avait s encore deux organismes maximallstes et é quatre tribunaux populaires. J Les partis bourgeois sont absolument 4-me fuîiiéft N'70 Le N° 1D centimes Dimanche-Lundi 24-^5 Mars 1918

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