L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 03 Mei. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qb9v11wr99/
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4me année N* 102 Le N° ; HO centimes Tendredi 3 mai 1918. Ann«aces la Uf®e 0 40 Aau. Ikutns. (avis «t'tss de m.) » 1.00 Nécr*le«U » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers eorps » 1.50 Chronique leeele » a.00 Réparations jméisiaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURNAL. QTJOTIDIEIV A d m iiiairatlon-Rédac'! ion : J.-B. GCLLARD 37, rueFoués Fleuris, Namur iigirwiMnwrigiMm ii—iminir un n ^ Les Cintimniiués Its Belliiérants —«0»— AUTRICHIENS. Tienne, l,r H>1 (officiel). Las opérations sont restées plus satires hiar sur la front Sud-Oaest. Sar de nombreux peints, nous avons fait éehouer des opérations de reconnais- j sanc9 italiennes. BULGARES. Sofia, 29 avril (officiel) Sur la front en Macédoine, à l'Ouest du iaa de Prespa ot près du village de Ra-pesah, dans la boucle de la Czarna, canonnades réciproques, plus violentes par intermittence dans la région de la Mo-glenaAu Sud du village de Teachla, naus avons mis uae patrouille en fuite par notre feu. Au Sud de Gawgcli, l'artillerie ennemie a été plus active. Sar la rive droite du Vardar, ua engagement autre patrouilles a au lie» ; nous avons fait des prisonsiars fracçiis. A l'Est du Vardar, l'enaaml eoaliaue à bombarder nos positions avea la même violence. A l'Ouest du lac de Sjtkevo, nous avons dispersé plusieurs détachements d'infanterie ennemie. Sur le front de la Bobreudscha, armistice.TURCS Ceastaatinople, 19 avril (officie1). Sir le froat en Palestine, eanenrade plus violeate sur différeats points. Nam avons repoussé tes détaehemetts de raeenaaissanee ennemis. Nés aviateurs de chas»e ont descendu 1 balle* captif ennemi «a flammes. Sur le freat du Causa*», aor troupes ont occupé le territoire situe à l'Est de Itare jusqu'à la frontière. Sur les autres fronts, pas d'événement important à sigaaler. ANGLAIS Londres, 30 avril (officiel). Far d'heureuses co tre-attaques exécutées hier après-midi et hier soi , les troupes françaises ont rsjeté l'ennemi du terrain qu'il avait g«gne le mstin près de Loere; elles est fait un certain nombre de prisonniers. Tout ee secteur est e itra les mains de nos alliés. Après le lourd échae que les Allemands ont subi hier, la nuit * été relativement calme sur tout le champ de bataille sep'en-trlenal.Cette au'.t, noua avens légèrement avancé nos ligaes à l'Est de villers Breton-neux.i.u ceuri de l'heureuse eoatre attaque que les Français ont ezécatée cette nuit près de Loere, ils ent fait 94 prisonniers. Dans la journée, en dehors d'engagements locaux, pas d'opération d'infanterie à sigaaler. 1)33 rapperti ultérieure confirment que l'einsmi a subi de? portes extrêmement élevéas au cours des vaines sttsques qu'il a prononcées hier. Au Sud de la Samme, aes pat) oaiiles ont fait quelques prisonniers. Rica de particulier à signaler, en dehors des fusillades et des canonnades réciproque*.ITALIENS Reme, S0 avril ( fflUie'.)- Sur le haut plateau d'Asiago, une de nos patrouilles a rencontré prés d'Oeeareddo ua fort détrehemest ennemi; ua violent combat s'e*t engagé et nos soldat» ont repoussé les Autrichiens eu leur logeant das pertes sensibles. Bins ia vallée de i'O.'nio, no détacha-monts ont fait quelques prisonniers et pris 1 mortier. A proximité de Costaluîzi, à l'Est d'A-s âge, nés avant-postes ont repoussé des patrouillas ennemies. Sur teut le front, duels d'artillerie habituels. LA GUERRE) »IR MER — Lendrea, 80 avril. L'Amirauté briUaaiqae annonce qu'à partir du 15 mai les points suivante offriront du danger peur la navigation : 1.59* 12 1/2' de laticade Nerd, 4*49 de longitude est da Greeti-wich, 1\59'<,29 4e latitude Nord, Su10' du ioegUua i oa>, 8 58"25' d© latitude Nord, 0°5U de lenguaae Oas. t, 4,59°20 de latitude Nor , 0°i>0' de long! tuu» Ouast, 5 6u*21' d« tuae Nori, 8°l0' d« longitude j£-t, 6 00° i iaa.ua* Nora, d°56 au ie< gitude E».; pu g nu de a ce la frontière Ouest des baux territoriales norvégiennes jusqu'au retour au point I. — Huiyhead, 29 avril. Le transatlantique canadien « Grovza » (8,075 tonnes) a é é terpiiié et a coulé. Cent et dix passagers ont été sauvés. Trois hommes de l'équipage manquent à l'appel. — Stockholm 30 avril. Li vapeur « Sol » 1,350 tonnes brut da Lleyd s «édois, qai sa rendait à Flambou rugh à H «ad, a été torpillé. Berlin, 30 avril (officieux) Au coui s dos einq premières semaines de leur grande offensive à l'Ouest, les Allemands ont eonqais 1,190 kilomè.res carrés de territoire ennemi. Les Allié», par eoatre, ne sont parvenu», durant les 44 semaines que durèrent leurs offensives de 1916 et 1917, à reprendre à leurs adversaires qa un territoire de 531 kilomètres carré» seulement. Les Allemands ont donc conquis, en un temps d'autant plus court, sept fois et demi la superficie de territoire qu'a réoccapé . l'Entente. Un communiqué acglais du 19 avril aunoace que la VII* divisio* allemande a été complètement anéantie. 0.i comprend aisément qae l'Entente cherche A pallier sa propre défaite et A remoater 1» moral do ses populations ea exagérant h plïisir les pertes allemandes. Cependant, il convient de notsr, pour faire ressortir la fantaisie des affirmations brltsaniques, que cette même Tl* division, qu'on prétendait anéantie io 19 avril, a pris d'assaut le village de Saint-Eloi à la date du 25 avril. Barlia, 30 avril (officieux). Le bu'in fait par nos troupes poadant la bataille livrée pour )a eonqiéto du massif de Kemmel comporte à la date du 1" mai, plus de 127,000 prisonniers vsîides au delà da 1,600 canons. . Il est à remarquer que las prisonniers faits prèi du mont Kemmol faisaiout pour la plupart partie des divisions d'élite de l'armée française. La nombre des mitrailleuses capturées, qui atteignait déjà plusieurs milliers, a augmenté encore de quelques centaines. Berlin, 30 avril (officieux). Chaque pouci carré do terraia que l'Angleterre doit abandouaop daas l'arc d'Ypres, sape davantage le prestige et l'honneur des armes anglaises. Cette circonstance explique l'aoharae-mîst dans les combats doat l'eanemi fait preuve pour se maintenir sur les hauteurs aa Sad Ouest d'Ypres. Comme les Anglais ne sont pas de taille à soutenir les vigoureux assauts des Allemands, le généralissime Foeh se v»it contraint d'ergagâr sans ménagement ses meilleures troupes françaises pour arrêter l'avalanche allemande Le général Feek use ses meilie ires ié-S'irve* dans l'intérêt des Anglais. La 29 avril, les Allemands ont progressé eneere sur plusieurs peints du front de b'taillo en Flandre. L'ennemi a opposé use résistance opiniâtre, mettant l'aealmie des damiers jour3 à profit pour anteaer sur pisse de nouveaux effectif#, spécialesnent de l'artillerie, vsnua d'autres peints du front. L«m prisonniers tombés entre ses mains 1$ 29 avril déslarent que l'ordre avait été densé de oasarver à teut prix la première ligne, et de ne pas céder un seul pouce de terrais. Les partes sanglantes,-dues à la situation précaire dans laquelle il io trouvait acculé, feront désastreuses pour l'ennemi. Lis Frarçais se veyaient contrainte, apièi quelque temps, de j*ter les troupes frsîahas dans la fourn??«<?,.p&Lir rempleesr leurs divisions décimées p»r le feu allemand.Cette opération n'ai la pas sans da nou vellas pertes. D'autre part, les avions àe combat arrosèrent les forces ennemies d'une gré'.e de bulles de mitrailleuses ?t da bomk.«. L'Oîfeisive iWimii à l'Oiest — Londres, l«r mai. Lis correspondants de guerre anglais annoncent en date de dimanche loir que Pe^eringhe est loua bardé depuis 48 heures s h moyen de gre»sd?s 4e gros calibre. La cmal de Foperingh», ainsi qui toutes les voles da e..mmunicaiion eendulsaat de l'Oaest et du Nord- Ouest vora Ypres sent prises sous io f«u du J'arlilleiie allemande. Une g'êle da preje$tiies n'abat depuis plusieurs jours sur le* localités situées eatre e c<aal d Ypres et le caual de i'Yser. La route directe 4e Furnes 4 Ypres sa trouve sens le feu dts cations allemands à longue portée à divers endroits. — Iftle, S® avril. On mande de Paris à la « National Z?i-turg » : — Le Conseil de gacrreintoîaliiéa ttnu la semai e dernière sce férié de séinces au Trianon de Yerfiaillef; d'importantes décisions ont été prises. — Berlin, lor mai. Oq mande de Genève au « Barliner Lo-k*l A"z«iger » que la nouvelle eoafé eice de Yersaiilts, dont la réunion est iœmi- i Esst», R'orcupera de l'sxécuiion urgente | des dispositions prises en ce qui conieree j t'nn)fîcation da commandement inférieur, y compris le règlement des relations de serview a?ee l'état m?jor américain. Oa ne s»it ren de *a durée du nouvel accord — B me, SO avril. Oa mande de Paris à l'Agence télégraphique de la Presse suissa : — La villa d'HfE^b^O'jck vi nt d'être i évacuée pur la populatien sous U. direction j : du maire-député l'abbé Lpmire L« '«irie a àté p-ovisoiremeut établie è S Martin d'E » b es. i i Opinion» de la Prcase La capitaine Cei:z»i, membre de la ChiKbre dss Communes, a dit à un rédseteiir du < laily Graphie » qai l'in-iei vi«.wait : — Avsat de rentrer an Angleterre, j'ai passé quelques jours au front daas le aec-tearnt s'est déployée la dernière offe-n-ire allemande em Flandre. Cs qji «t'y & particulièrement frappé, > c'est qu» les gens de chez nous ne se font pas la moindre id£e — je no dis pa« de la gravité de la xitukti«2 — maia mèïue de Ttarg^nce du memsnt. M. Geddes a déclaré à l'assemblée des Chambres de commerce qu'il fallait envi- tepto r.oinsDipés Jes Belligérants ALLEMANDS Bjrlin, 2 mai. rhéàtre de la gudrre à l'Oiest. Glrouoes d'armées du kronprinz Rapprecht et du kreaprinz impérial. S«r le front de bataille, la situation est uns chnngem?nt. Dons In secteur du mont Kemmel, la Lutte d'artillerie était plus intense; do même, entre la Somme et la Luco, près de Montdidier, Ltssigny et Neyen, elle s'est mimée an de nombreux endroits. D'ailleurs, l'activité combative s'est bornée à des reconnaissances. Sroupe d'armées du duc de Wurttembarg. Sur le fient en Lsrraiie, l'artillerie (carfsise étant active l'après-midi, nous avons refoulé de plus petites poussées de l'ennemi. Ukraine. Théâtre de la gterre à l'Bit. Devant Sebattopol, nous avons brisé la résistance eanemie. Le 1" mai, la ville fut prise sans combat. Der erste #eaaralqaarMormeister, LUIEMIOUFF. - ' a» FRANÇAIS Paris, l'r mai (3 h.). Actions d'artillerie assez vieleatos dans la région de Yillers-lretenneix et sur les deux rives de l'Ancre. En Lorraine, t ot patrouilles ont fait des prisonniers. Nvlt calme sur le rete du front. Paris, 1" mai (11 h.). Journée es1»* fn dehors do bombardements assez vif* dt.ns la région au Nord de Monté idler. A la date du 30 avril, le «eus-lieutenant Guéria a abattu son vingtième appareil allomaad. Paris, SO avril. Armée d'Orient Activité d'artillerie réciproque dans les différents secteurs. Sur le front sorbe dans la région de Yeheuik, plusieurs attaques bulgares ont été repeusséos. Bans la boucle de la Corua, aos détachements ont dispersé plusieurs recenaaii-sauces bulgares. Nombreux bombardements par les aviations alliée?, deux avions bulgares est été ïb-atus en combat aérien. ssger la peaaibilité de l'occupation par les Allemands dos ports do Calais. A mon avis personnel, ootte éventualité no doit pas être envisagée comme une possibilité dans un avenir éloigné : si una intervention énergique doa Esats Unis «u de la France ce se produit pas, si nous-rnérnts nous n® nous décidons pas i mettre ou ligne aur c« front toutes nos réiorve^i, élis s'affirmera comme une probabilité immédiat*. D'autre psrt, en n'ett pas sans inquiétude que j'ai vu rejeter la responsabilité de la retraite de l'armée pngiaig» sur le général Ge*|h, 1rs «ffieiers et les soldats combattant fous ses ordres. Pour autsnt ç*ia j'ai pu me rendre compte des f.\Hs — j® t^euvais à Noyon et à Maitdidisr à l'épcqus où s'est dtclanehi» 1'uffsaaive — il m'apparalt que ce qu'on art cenvenu d'appeler 1' < écroulement » de la Ye armée doit être ramené à dfutx «auties bien déterminées. La première do ces causes est la ropriae, à l'automne, do la ligne occupée par la Y* armée par les Fra&ftis, «e qui pouvait être considéré comme uae epératiea malheureuse, vu les effectifs deat aeas dispe-: sions; la socende est que, dans la journée da 21 mars, quand la bataille* comme cé, | ce n'est pas, coame oa Ta dit à la Chatm brs des Communes, un brouillard' •ier qui couvrait la campagne, mais un brouillard extrêmement épais, qui a persisté durant les trois premiè es maiinées de l'off iosive et empêché notre artillerie da remplir sa iâehe. | L'artillerie allemande, au coUrairo, ; était d u'e intensité effr#yaûle et opérait j avec d'autant p!us de sKseé-. qu'elle "tirait ; sur des bats repérés d'avance, jonctions de rai.w<iy, carrefours da rhamius. Jd la répéta, la situation se prête ta comme extrêmement grave,et il fmt,avant i tou'e autre chose, que nous comblions les î vides sur le front de l'Ouest. » ; En Autriche — Yfonne, 80 avril. ; Le# journaux annoncent la mort à la forteresse de Thtr^îionstsdt pn Bokèaie, de Ptisz p, t'ag*8ssin de l'archiduc et de l'archiduchesse Ferdinand. : — Badapest, S0 avril. Lea jeurasîiX prétendent que M. W«c-k 'rlé, chargé d« la constitution du nouveau C&binet, s décidé ,î* re soumettre s©n projet au Roi qu'axé* avoir onclu ua seef.^rom's au sujet de la réform® électorale.Lgs négociations se poursuivent. DERNIERES DEPECHES Xiépêchea de l'A® sw Wo'ff. (Service particulier du jaurnal). — ferlin, % mai (o®«ïb1). Dans la Méditerranée occidentale, un sous-marin, commandé par le lieutenant- o'pitame Klasing, a de nouveau couîé, , malgré la mer heuleuse, 5 vapeurs d'un jaugerge de 26,009 tonnes brut environ. Tarn a cfs navires étalent protégés, 4 en ' étaient pleinement chargés. 1 — Rotterdam, l'r mai. ' Ainri que l'apprend le < Nieuwe Rettor- damiehe Courant >, les négociations avec 1 l'AUemagre qui, dans ces dernières semaines, avaient causé une certaine tension ( entre les deux pays, en sont venues là qu'on a obtenu une solution satisfaisante tant l'ua que l'autre parti et qa'on peut ' s'attendre à une communication officielle à ee sujet qai sera publiée sous peu. { Londres, 1" mai (Routw). ' Par décret royal la mise en vigueur du servies obligatoire ea Irlande a été pro- i rogée. ; Le * D^i'y Newj > manda à ce propos que le gouvernement a décidé do prendre ' peur plusieurs semaines une attitude absolument réservée en présoaoe do l'iutro- < duction du service obligatoire ou Irlnadp, juseu'à sa qu'on paisse roeeunaître l'effet , du Borne Rulo. Le gouvernement espère do pouvoir saisir ls parloment du Bill du Borne Rule au J eours des semaines prochaines. ' — Berne, 1" m?i. Le < Matin » mande do Nantes : La grande usine métallurgique de Schier ' a été dé'ruito par un incendie. L'usine travaillait pour la défonte nationale et fournissait surtout des détonateurs i obus. — Berne, 1* mai. 1 Le < Temps > mande de Lissabon : Le < Moniteur > publie un décret aux termes daq -iol on ne peut plus quitter le 1 Portagal q l'à S endroits qai sont surveil- 1 lés par des postes d'offieiera. Par eelte mesure oa veut ompêiher l'es- , pioanage par des étrangers habitant l'Espagne.— Berlin, i*' mai. Le < Berllnor Lokal Anzeigor » apprend de Genève que M. Peinearé et le geuver-iieur militaire de Paris ttubiil ent rendu visite aux quartiers de part et d'autre de la Seine qui ont tout particulièrement souffert da feu 4es pièses d'artillerie allemandes k longue portée. — Barlin, 2 mai , Le < Merning Post » écrit au sujet de l'ajournement de l'introduction du service ' obligatoire en Irlande que ee n'est qu'une faillite voilée de la politique de Lleyd George qui d'ici peu aura sa répercussion fatale. — Cos Nantis apte. 1« mai. Le ministre des affairée étrangères est i parti pour Bacarcst. i •— Sofia, 1" mai. Co soir, le ministre des finances M. Tentsehew est parti pour Bucarest. MENUS1 PROPOS Un M. Paul Vrydags attaque vio~ Uniment,dans le «Vlaamsche Nienws», nos défenseurs wallons d'avoir, avant la guerre, condamné l'idét de la flaman-disation de l'Université de Gand. Il cite les opinions émises par MM. Arille Carlier, Oscar Colson et Fr. Foulon, dans une enquête ouverte par la revue « Wallonia » en ign. Ces messieurs ont bec et ongle pour se défendre. Nos colonnes, du reste, leur sont ouvertes comme à toi.s les Wallons partisans d'une action de défense éner-gique.Mais j'ai lu ce gros numéro de « Wallonia », qui contient l'opinion d'une cinquantaine de personnes, appartenant à tous les mondes wallons, de tous les ;partis de toutes les classes sociales et de toutes les régions du pays. Ces Wallons sont d'accord pour dire que ce serait un crime de supprimer en Flandre un foyer de culture française. Certains ajoutent que si les Flamands le veulent, on leur donnera leur Université, mais d condition de maintenir cellà, et de laisser les étudiants parfaitement libres d'aller à l'une ou à l'autre. J'ose le dire : ce sont ces Wallons-ci qui avaient entiiremeut raison. Mais tous ils faisaient leur devoir en protestant contre■ la suppression de l'Université française de Gand. . A cette époque, Wallons et Flamands, sous un régime unifie, étaient liés, et la Wallonie portait sa part de responsabilité de ce qui s'a faisait en Flandre, comme les Flamands eux-mêmes.Les Wallons devaient se considérer comme les défenseurs naturels de la langue française, non seulement chez eux, mais dans la Belgique tout entière. L'Université de Gand étant un bastion avancé de la culture française en Belgique, l«s Wallons devaient la défendre. Il» le faisaient et ils avaient raison. Mais à présent, sous le régime du fédéralisme, chacun devenant maître chez soi, les responsabilités sont séparées. Partisans de la liberté pour eux-mêmes, les Wallons "doivent en tolérer l'exercice chez les autres. Les Flamands poussent des cris de triomphe parce qu'ils ont obtenu la création de leur Université sur les ruines de l' Université française. J'estime qu'ils ont eu tort de faire coup double. Et je crois que tous les Wallons regretteront la disparition du glorieux foyer de culture française qui honorait la ville de Gand, la Flandre et là Belgique. Mais ce sont là, désormais, des regrets d'ordre sentimental, qui ne peuvent se traduire en faits. Si nous voulons que les Flamands nous laissent tranquilles chez nous, nous devons les laisser faire, chez eux, à leur manière et suivant leurs goûts. Ce qu'ils feront, c'est pour leur compte : nous n'y aurons aucune responsabilité et ils en supporteront seuls les conséquences. Voilà, me semble-t-il, ce que nos Défenseurs de la Wallonie auraient pu répondre aux attaques du « Vlamsche Nieuws ». Ils l'auraient fait beaucoup mieux que moi. Mais ils ne bougent pas. Il semble que ces attaques ne les ont pas émus. S'il n'ont pas répondu, c'est peut-être parce qu'ils veulent laisser à certains Flamingants l'honneur d'embrouiller' les cartes de nouveau et de rallumer, dans et but, de vieilles et inutiles querelles. Si c'est çà leur idée, ils peuvent compter sur de nombreuses approbations. Henri de Dinant„ Chronique Locale et Provinciale AYIS D'après l'ordonnance de M. le gouverneur général du 28 juillet 1917 (Recueil n. 377, p. 42S1), il est nécessaire, pour toutes créations, émissions, modifications do capital de sociétés du territoire du gouvernement général, d'obtenir l'autorisation de M. le commissaire général des banqaos en Belgique, 28, rue do la Loi, Bruxelles. Quioonque enfreint cette prescription est punissable et est puni d'une amende pouvant aller jusqu'au cinquième de la valeur nou^uale ou de la valeur des actes qui ont été émis sans approbition, ou pour l'émission desquels il a été contrevenu aux prescriptions.La peine s'élève k 1000 marks au minimum.Les commandants militaires et les tribunaux allemands sont compétents pour prononcer le jugement. Das infractions à cette ordonnance se produisant encore toujours, on attire l'attention sur ce point que, en dehors des peines qa'uae contravention peut entraîner, l'exécution d'une création ou émission sans autorisation de M. le commissaire général des banques est impossible parce que la publication exigée au Recueil des lois et ordonnances n'est autorisée par la Centrale de la Presse que lorsque cette approbation a été accordée et parce que,' d'après l'article i de l'ordonnance, tous les actes sont nuls qai sont émi« sans une pareille approbation.Les notaires, spécialement, à qui l'on confie la rédaction des actes nécessaires en des cas scmbiab.e», devraient prendre un» connaissance exacte do l'erdennance du 28 juillet 1917 et signaler à leurs clients les conséquences qu'entraîne une infraction. —o— Fête patronale dee Imprimeur* Lundi 6 mai, à l'occasion da la fête St-Jean-Porte-Latine, uns messe sera célébrée à 9 heures, à l'église Cathédrale. Tous las patrons imprimaurs, leur famille et leur persannal sent invités à cette cérémonie. Chambre Syndicale dee Maîtres Imprimeurs \amurui» Fête de la Saint-Jean Lundi b mai, à 11 h. 1/2, les Maîtres-Imprimeurs tiendront leur assemblée générale, en leur local, Ta er«e St-Loup, rue in la Croix. Plusieurs qmestiens d'actualité et d'une grande importance étant à l'ardre du jour, le Comité prie tous les confrères d'y assister. Les Confrères de Prevince sent priés de considérer le présent avis comme cenvocatien, au cas où celle qui leur a été adressée ne leur parviendrait pas à temps. Le Comité de la Chambre des Imprimeurs fait aussi un pressant appel à tous les confrères, afin qu'ils tiennent la journée du i mai, pour un dimanche, s'abstanant de travailler, eux et leur personnel. Dès 1915, il a été décidé de fêter la St-Jean par un eongé le jeur mime de la féte et il y a lieu d'y tenir la main. De tout temps, les diverses corporations ont chômé le jour de la Féte patronale; les imprimeurs seront-ils moins respectueux des traditions que les disciples do Ste Barbe, de St Eloi, etc. Lorsque le travail aura repris au complet après les événements, le congé sera chose convenue entre les patrons et les ouvriers de l'Industrie du Livre. En attendant, réinstaurons cette belle pratique dès maintenant et fêtons tous, dans le repos, la Saint-Jean-Porte-Latine.La Chambre Syndicale, fondée en 1915, et comportant actuellement plus de 50 membres actifs, invite les imprimeurs non encore syndiqués à se faire inscrire au plus tit. La situation de l'Industrie est de plus en plus précaire ; c'est par conséquent le moment de s'unir afin de travailler de commun accord à l'amélioration de celte belle profession. Peur le Comité : P. GODINNI, I. CBÀStraini, ïeeré taire. Président,

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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