L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 05 Juni. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9z9086498q/
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: . w I" ' " "- Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1.00 Nécrologie » 1 00 Fajts.divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » 2.00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse journal. QUOTIDIBN Administration-Rédaction : J.-B. COLLARD 37, rueFossés Fleuris, Namur Les Communiqués des Belligérants ! —«O»— AUTRICHIENS Vienne, 2 juin (officie!) Sur le front (le moatygne, le 4uel d'artillerie est redevenu plus violant sur un grand nombre de points. A minuit, dans le secteur des bouch s de la Piave, nous avons repoussé psr notre feu une attaque italienne. BULGARES Sofia, 2 juin (officiel). Sur le front en Macédoine, dans la région de la M giena, l'artillerie a.,été plus active pendant un certain temps. Une compagnie ennemie, qui tentait 'de s'emparer de quelques postes établis à l'Oaest du village de Shorsko, a été mise en fuite par notre feu. Au Sad du village d'Hum», violente canonnade intermittente. PrèJ d'Alts,ch*h-M*bl0, notre artillerie a,dispersé plusieurs détachements d'infanterie fr»r çsise. A l'Ouest de Bulkoro, nos troupes ont attaqué et pénétré dans les positions ennemies éteb'ips sur le versant méridional du monte K^qcha; elles ont fait prisonniers des soldats anglais. Dans la vallée du Vardar, les aviateurs ennemis ont è\è assez actifs. TURCS Constantinople, 1" juin (officiel). Nos positions et leur arrière terrain ont été pris toute la soirée sous le feu de l'artillerie ennemie. A l'Ouest de la route de Jérusalem à Hab'us, nos canons de gros calibre ont efficacement bombardé les batteries et les installations ennemies. Dana la région du Jourdain, opérations peu importantes et trafic toujours croissant dans le secteur Vaii - Audsch* -JérichoDans le Hedschas, nous avons repoussé plusieurs attaques exécutées par les re belles contre le chemin de fer. Les rebelles ont pria la fuite et laissé un grand nombre de têtes de bétail entre nos mains. "Ëa Mésopotamie, l'avion descendu hier a été «battu Dar le capitaine Schutz et le sou s-officier Qaoo?. Sur i®s antres fronts, la situsîion ne s'est pas modifiés. Rapports officieux allemands sur la bataille Berlin, 2"juin (efticieui). Parmi les pri*en*iera de la division marocaine, se tr»UTait également un médecin du !• bataillon de la misai*» ruste. Le bataillon était t»mmandé par de» officiers russe» »t .comprenait S06 imité» quand il fut engagé dan» le €»aabat. £ Le» Ru»SfS sont reve»u» de la fournaise au nombre de M. autant dire qu'ils ont été décimés complètement. Ce bataillon a.vait été constitué avec les restes de l'ancien corp» expéditionnaire ru»»e en France. Les Ruise» avaient demandé à être laitsé» en liberté après la signature du traité de paix de Brest-Litov»k mai» la France avait répondu que se traité était considéré comme nul et sana valeur. Berlin, 2 juin (officieux). Le butin fait dans les dépôts du CKemia de» Dames démontre péremptoirement que le» Français y ont été turpri» et fait voir à quel point leur retraite hâtive a manqué de méthode. I'. est particulièrement piquant de con»tater que dan» la région de Soitsons on eon<;tr«i«ait de nouvelle» maiaons. A la «ortie orientale de la ville se dresse une maison pretque athevée où Us plâtriers avaient commencé leur travail, car on y voit la ehaux et le mortier tout fraîchement préparé». A Ciry-Sisljogne, on avait r«con»truit «ne iabrique de sucre : les récipient» tout neufs, les tuyaux et les machimrs étaient monté», et l'on aurait pu commencer l'exploitation dan» la quinzaine. ■IMMHMNHHQk» L'Offensive allemande à l'Ouest — Amsterdam> 3 juin. Le correspondant particulier de l'Agence Router mandait hier matin : — Las ilemands tâchent de percer partout où il» prévoient un point faible dans les lignes françaises. Les routas sont encombrées de fugitifs, qui n'avancent que lentement à travers les interminkb es colonnes de convois de munitions se rendant au front ou en revenant. La population fugitive, comprenant des ramilles entières, a empilé son saint-frutqain sur une charrette attelée d'un cheval poussif, tandis que grands et petits sont encore chargés d'une besace lourdement remplie. Le plus grand nombre, cependant, ne parvinrent à MUver de leurs biens que ce qu'ils étaient personnellement en état de transporter. Nous avons vu une jeune mère pousser devant elle une voiture d'enfant où dormaient deux bébfs. Les enfants s'accrochent aux jupes de leurs mères, tandis que les hommes ploient sous le poids des objets précieux emportés avec soin. Ktils marchent, marchent sans cesse, toujours droit devant eux, «ans s'inquiéter de la poussière soulevée par les automobiles, par les bataillons d'infanterie anglaise, par l'artillerie française et les divisions de cavalerie qui circulent en tous sens sur la môme route. Ils ne songent qu'à atteindre un endroit où ils se croiront en sûreté, étant devenus fatalistes et ne s'inquiétant plus du tout s'ils abandonnent leurs misons, Saurs riches champs de fromant pt de pommes de terre f»ntre les mains des Allemands. — Berlin, 3 juin. Il y a peu de temps encore, Château-Thierry était le siège du grand quartier général français. ,-n< Fards, 2 juin. M. Clemenceau s'est de nouveau rendu hier au front, où il a eu une entrevue avec ie général Pétain. Il est rentré à Paris dans la soirée. * * * Opinions de la Prcaae On s'est demandé où étaient restées les réserves du général Foch pendant cetto poussée qui dura j cinq jours sans interruption. • Le chroniqueur Henri 'Bidoa y répond dans le ' « Journal » de Paris : j — Il était impossible, dit-il, que l'intervention des réserves françaises se fit sentir avant la fin du troisième jour st leur action n? put avoir une infmenee décisive qu'à partir du l*r juin. jj jLe même fait s'est produit au cours de l'offensive ,de mars en Picardie, où l'attaque se produisit,le 21 et .où j,es réserves n'intervinrent «Meacement que le 26. ' L'ennemi » logement profité do ses premiers suc- | t'ès, mais nous soiqm.es en droit d'Attendre la ripante > des Alliés. i Von Hindenburg a abattu toute* ses eartes, mais • l'étatrmajor français ne s'est pas encore déboutonné. -j Attendons nvec confiante qu'il sorte ses atouts à son i tour. » * * * Du colonel figli dans les « Nachricbten » de làle : — Les troupes anglaises et françaises auraient pu, en les attendant à mi-hauteur, empêcher les Allemands d'atteindre la crête septentrionale du Chemin des Dames. Le commandement supérieur allié avait à sa disposition sur place des forces militaires suffisantes pour i cela. Pourquoi n'a-t-il pas offert plus de-résistance? La célérité avec laquelle les troupes allemandes se SQnt emparées des hauteurs tient du prodige. Elles sont arrivées presque à l'Aisne sur les talons des troupes françaises et anglaises battant en retraité, ce qui démontre bien que la défense s'était écroulée lamentablement.- Depuis le début de ta guerre, même sans en excepter la débâcle italienne sur Flaonzo, jamais il ne nous avait été donné d'assister i une poussée en avant aussi torrentielle ayant autant que celle-ci les allures d'une avalanche. » i ♦ * M. Barzini télégraphie au « Gerriere.délia Sera » ! que les attaques méthodiques d'aujomrd'hui des Aile- . mands sont beaucoup plus dangorauses que leurs -anciennes attaques en masses. Le service aérien des Alliés n'a pu découvrir en : Champague aucun indice particulier révélant qu'une attaque se préparât; depuis février, en effet, les Allemands avaient fait des préparatifs identiques dans cinq secteurs du front à l'Ouest. C'est grâce à ce système qu'ils réussissent cb#«ue fois a provoquer nne surprise. Leur manoeuvre tactique a été tellement habile qu'il a été impossible aux Alliés de déclancher un feu efficace de barrage. En ce moment, en se bat encore pour la possession des grandes voies de communication, mais ce qui se prépare, c'est la collision définitive, la grande . bataille décisive. * * > Le chroniqueur militaire du « Daily Telegraph » s'exprime ainsi au sujet de la tactique adoptée par les Allemands pour préparer ceUe grandiose offensive sans que le service d'informations des armées alliées s'en aperçût : — Les difficultés créées à nos aviateurs furent d'ordre varié. Tout d'abord, l'attaque dans ce secteur avait été préparée «n même temps qu'on la préparait dans de nombreux autres : aménagement de» positions de l'artillerie, creusement de tranchées, choix des lieux de concentration des troupes. Tout cela ayant été fait et parachevé depuis des semaines, les aviateurs alliés n'ont eu à signaler, la veille de l'attaque, ni nouvelles positions d'artillerie, ni nouvelles tranchées. Les masses d'artillerie mises en epuvre par l'ennemi avaient été amenées sur place depuis quelque temps déjà sans que leur emplacement eût pu être découvert. Quant aux troupes de réserve, c'est la nuit qui a précédé l'attaque qu'elles ont été amenées à l'endroit où devait se détlancher l'assaut. Notre haut commandement savait qu'un nombre considérable de troupes avaient été transportées dans la région, mais il lui eût été difficile de dire par asvance quelle en était la destination, puisqu'elles n'arrivèrent au front d'attaque que la nuit même qui précéda l'offensive. Il a fallu que les chefs allemands disposassent, pour réaliser un plan aussi hardi, non seulement d'une remarquable organisation, mais encore de troupes aguerries sous tous les rapports et extraor-dinairement disciplinées. » Du « Manchester ftuarpian » : — La situation est critique et angoissante. Seule une contre-attaque peut en ce moment rétablir la situation en faveur des Alliés. Le choix à faire du momeut où elle devra être entreprise met à une dure épreuve la scienee du comaaandant en chef des armées. Eu France — Paris, 3 juin. Sous le titre « Jours sombres », M Ro-naudei, écrit eu troi autres dans i' «Humanité > que les communiqués officiels français ne sont pas entièrement conformes à la réalité. Il attaque ensuite le gouvernement, qui n'a pas voulu répondre à la Chambre, à une interpellation lui demandant de faire des communications que le Parlement a le droit d'exiger. Même si la situation militaire se rétablissait, ie ministre a pour devoir d'y répondre, au besoin en séance secrète. Il est certain que des fautes ont été commises et demandent des sanctions. M Renaudel s'étonne surtout quelefac-teur « surprise > n'ait jamais joué de rôle dans les offensives ie l'Entente, alors que les Allemands viennent nettement de sur-prendre le haut commandement des Alliés au Chemin des Dames. D'autre part, M. Renaudel «e demande si les Conseils de guerre do Yorsailles et de Paris sont vraiment utiles, étant donné qu'ils retardent toujours l'exécution des mesures à prendre lorsque les opérations militaires se développent rapidement. — Paris; 2 juin. Deux nouvelles demandes d'interpellation ont été déposées sur le bureau de la Chambre. Le député Déguisé désire interpeller le gouvernement sur la situation militaire et politique depuis le 20 mars, ainsi que sur la responsabilité du gouvernement, tandis que le dépuié Poncet veut interpeller sur la nécfssité de punir les généraux en faute de le même façon que les simples soldats. — Zurich, 2 juin. Une correspondance de Paris publiée Deniers CniDipës des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 4 juin. Théâtre de la guerre â l'Ouest. Groupe dVrmées du Kronprinz Rnpprecht Lutte d'*rillerie d'intensité intermittente.Vive ectivité de reconnaissance do l'ennemi; poussées puis-Tantes en plusieurs .endroits du front. Au Sud Ouest de Metris, l'adversaire a pr's piad dans de plus petits é'éments de nos tranchées. Groupe d'armées du Kronprinz allemand. Au Nord de l'Aisne, après rude combat, nous avons enlevé quelques tranchée» à l'ennemi. Hier, nous avons brisé la résistance opiniâtre de l'adversaire se rivant aux hauteurs à l'Ouest au Sud.-Ouest d# Soissons. Les hauteurs de Vauxuin et à l'Oaest de Chaudun furent prises. Après l'assaut de Pernant et do Missy-aux-Bois, nous avons refoulé l'ennemi dans la ligne Xoulier-Dommiers. Plusieurs batteries furent conquises. Quoique milliers de prisonniers sont restés entre nos mains. Da part et d'autre de l'Ourcq, des oontre-attfques françaises se sont écroulées avec des pertes les, oljus lourdes. Au Nord-Q,lest de Château Thierry, nous avons franchi, tout en combattant, la voie ferrée Brnssiare Bourech^s et rejeté des contre attaques de l'ennemi. Sur la Marne et depuis ce fleuvo jusqu'à Reims, la situation est sans changement. Der erste Gereralqnartiormeiater, LUDENDORFF FRAr-ÇAIS. Paris, 3 juin (3 h.). Nos tr-oupes on-, poursuivi lomrs «onire-attaqaea dans la soirée d'hier sur tout <le front compris entre l'Ourcq et la Marne et réalisé plusieurs avances en divers points. Une violente attaque allemande lancée de part et d'autre d» la route de Château-Thierry a été brisée par nos feux au Sud-Est de Bouvesches. Partout ailleurs no s avons maintenu nos positions. Les pertes subies par les Allemands au cours de ces actions ont été lourdes. Nous avons fait une centaine de prisonnière.Patis, 3 juin (11 h ). La bataille a repris avec une grande intensité pensant la nuit dernière et au cours de la journée. Les Allemands amenant des forces fraîches ont attaqué entre l'Oiae et l'Ourcq avec une violence redoublée. Au Nord de l'Aisne les attaques allemandes s® sont portée» sur le mont de Cboisy qui pour la cinquième fois a été repris par nos troupes. Toutps les astres tentatives allemandes entre l'Oise et l'Aisne et notamment au Nord de Moulin sous-Touvent et deVingré sont restées vaines. latre l'Aiwie et l'Ojrcq les Allemands ont tenté des efforts désespérés pour pénétrer dans la forêt de Villera-Cotterets à la fois par le Nord et par l'Est. Nos troupes ont té oïquement soutenu le ch^e des forces allemandes mises sur ce front d'attsque et ont brisé leur marcha en avant en leur iriigeant des pertes sanglantes.A l'Oaest de Soissons les Allemands ont été arrêtés à l'Est de Péri ant et plus au Sud sur 1 si ligne générale Saconin-Missy-au Bois Ysucatille-lipières Sst de la forêt de Retz at Troesnes. Dts contre attaques vigoureuses noua ont rendu Faverolles occupé d'abord par ks Allemands. Entre l'Ourcq et la Marne, situation sans changement. Dans la région au Sud de Tille-en-Tardenois, les troupes franco-britanniques ont maintenu tous leurs gains au Nord de Champlat. . LUNETTES »* PINGE-NEI 32, rus Emile IJ«r Cuva Maison d'Optique de Namur. dans les « Zuricher Nachrichten » du 23 mal contient une phrase qui doit avoir échapper à la censure française. Cette phrase dit notamment qu'à l'occasion du « Jour des Mères » commandé par le général Pershing, le cardinal Amette a prononcé une allocution en l'honneur des soldats américains tombés à l'ennemi,dont le nombre, a-t-il dit, s'élève déjà à 5,000. — Paris, 2 juin (officiel). Cette nuit, vers 12 h. 8, l'alarme avait été donnée. Un certain nombre d'escadrilles enne-■ mies se dirigeaient sur Paris. Elles furent prises sous un feu violent par les batteries spéciales, et tous les moyens de défense furent mis en œuvre. Les assaillants ont jeté de» bombes ; cependant, on ne signale que quelques , blessés. \ A 2 heures, la tranquillité était rétablie. — Londres, 2 juin. Du correspondant de l'Agence Reuter au grand quartier général : — La nuit de jeudi, 3 attaques aériennes ont été exécutées par les aviateurs allemands contre les fortifications de Paris. — Paris, 3 juin. Du « Matin » : , — Nos aviateurs ont livré un violent combat aux escadrilles aériennes allemandes qui ont survolé la nuit la banlieue de Paris. Ua seul appareil a réussi à survoler notre ligne de défense; il a lancé plusieurs bombes. Quatre personnes ont été blessées. » — Genève, 2 juin. Par suite du dérangement des communications télégraphiques avec Paris, attribué à des attaques aériennes ou au bombardement de la ville, les communiqués français et anglais ne sont pas arrivés en Suisse à l'heure habituellè. — Paris, 2 juin. La commune de Saint-Denis a de nouveau été le théâtre d'un formidable incendie qui a duré cinq heures et qui a complètement réduit en cendres une usine de matériel du guerre sise à proximité du fort de Double-Couronne. Ea Aaagleterre. — Londres, 3 jui 3. Après d'assez longs pourparlers entre les tyndicdts ouvriers et les chefs des filatures anglaises, les salaires viennent d'être augmentés de 25 p. «. » En Italie. — Lugano, 3 juin. Le < Picoolo » estime qu'une grande offensive austro hongroise est imminente, maiB que le peuple italien ne doit pas s'inquiéter, l'armée italienne étant aujourd'hui prôte à combattre plu» fort et plus que jamais. — Milan, % juin. Le grand armateur Parodi, de Gênes, a été remis en liberté. IL a pu se disculper de l'accusation de commerce avec l'ennemi. En Hnsalc. — Copenhague, 3 juin. Oa télégraphie d'Helsingfors : — D'après un télégramme de Pétrograd, l'état de siège a été proclamé à Moscou. Ed Tardai*. — Constantinople, 2 juin. Les journaux donnent aujourd'hui de nombreux détails au sujet du grand incendie qui a éclaté à Stamboul et qui dura près de deux jours. Le feu fut occasionné par une cigarette allumée jetée dans une lampe à pétrole, dans une maison du quartier Sultan Selim, à la Corne d'Or. L* maison où éclata l'incendie était construite èn bois, ainsi que celles qui l'entouraient. Un violent vent du Sud-Ouest propagea les fis»mes avec une rapidité inouïe et bientôt plusieurs rues et places publiques se trouvèrent en feu. De nombreuses familles pauvres sont sur le pavé. Le grand-vizir et le ministre de la guerre In ver se sont rendus sur les lieux. Ce dernier dirigea les manœuvres de sauvetage, suxquelles participèrent les troupes allemandes et austro hongroises. Ses souscriptions publiques sont ouver tes poursoulagar lesvictimesde l'incendie. Le Sultan s'est inscrit pour 1,000 livres. •— Conatantinople, 2 juin. L'ambassadeur d'Allemagne, le comte Bernstoff, a transmis au gouvernement turc les condoléances de son gouvernement *à l'occarion du terrible incendie qui a si durement éprouvé Constantinople, et a souscrit 2ï0 livres au profit des victimes.La charité privée s'est montrée très généreuse en l'occurrence : le Croissant Rouge turc a mis ses cuisines à la disposition des victimes du sinistre. La crise irlandaise La revue anglaisa hebdomadaire < The Nation » prend vivement M. Lloyd George à partie. — M. Lloyd George, dit-il, a réjssi à faire adopter un projet de loi qui soumet les irlanaais à la conscription malgré l'opposition au service militaire anglais dont ils ont toujours fait preuve. 11 a imaginé pour l'Irlande un nouveau gouvernement, qui ne semble donner satisfaction à personne, ni en Irlande, ni en Angleterre. Il a nommé un soldat vice-roi d'Irlande le premier depuis la révolte de Ï79i. 11 a convoqué la réunion d'us Couvent irlandais appelé à délibérer sur un projet de constitution irlandaise, et en une seule semaine il a détruit tout l'ouvrage de ce Ccnvent, ce qui lui valut de s'entendre dire par le président du Couvent que sa méthode de gouverner frise l'inconscience, étant donné qu'il est impossible de concevoir l'autonomie d'un peuple sans lui reconnaître des droits essentiels. M. Lloyd George a réussi à mettre le Nord de l'Irlande en opposition avec la première partie de son projet et à provoquer dans le Sud une révolte contre la seconde. En un seul mois, il a fait plus large qu'il n'avait jamais été ie gouffre qui sépare l'Angleterre de l'Irlande. Les deux pays n'ont Jamais été, depuis la révolte des paysans irlandais et la brutalité qu'entraîne cette jacquerie, aussi séparés qu'ils le sont aujourd'hui. M. Lloyd George a désillusionné complètement les partis politiques, tant libé- j raux que conservateurs, en inventant le ) Home Rule pour faire avaler 1e service personnel et en imposant le serviee per sonnel pour rendre le Home Rule inopérant.Ayant bâillonné les Irlandais durant des mois, il a fourni à la propagande antianglaise, dans tous les coins des dominions, des arguments faciles puisés dans les situations en Irlande. Il a créé un nouveau front de bataille, celui de la Lissey (rivière d'Irlande), qu'il s'est empressé de garnir de troupes, alors que nos .derniers hommes seraient nécessaires sur l'Aisne et sur la Somme. Bref, il a donné à l'Allemagne les moyens de rétorquer l'accusation que noua portions contre elle d'avoir envahi la Belgique ». < The Nation » ne voit d'autre solution à la erise irlandaise que de retirer immédiatement les troupes qui occupent l'Irlande et de laisser le soin à un parlement irlandais de solutionner le problème militaire soit en rejetant le serviee obligatoire, comme le fit l'Australie, soit en acceptant la conscription, è l'exemple du Canada. DERNIERES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Servi* particulier du journal). — Berlin, 4 juin (officiel). Un de nos sous-marins, commandé par le lieutenant-capitaine Werner, a détruit dans l'extrémité oocidentale de la Manche et au large de la eôte Ouest de l'Angleterre, 5 vapeurs jaugeant plus de 29000 tonnes brut. Des navires anéantis ont été identifiés, le transport armé de troupes anglaises « Denbigh Hallz» (4943 tonnes}, torpillé au milieu d'un convoi puissamment protégé ainsi que le bateau citerne à moteurs armé « Métrievne » (4047 tonnes) dont le capi- • taine fut ramené prisonnier. A l'oecasion du coulage d'un grand vapeur armé d'au moins 7500 tonnes, une collision s'est produite entre ee vapeur et un autre navire de quelque 1000 tonnes qui a également sombré. DANS lb pays A BRUXELLES Gare aux estdmms ! On vend dans nombre de charcuteries et * même dans certaines boutiques, «ne sorte de pâté grisâtre dénommé kip kap. C'est un kip-kap, en effet, c'est-à-dire un hâchis, mais qu'entre-t-il dans ce hâchlsf Il y entre des os et du poumon moulus. C'est tout 1 Est-ce assez horrible ? Beauosup de boudins noirs ne sont d'ail-lears pas fabriqués autrement. On y additionne seulement un oolorant pour leur donner l'aspect de boudins de sang. Méfiez-vous d'ailleurs de la plupart des hâchis. Certains bouchers n'y emploient que de la viande forains, autrement dit de la viande non estampillée, et pour cause, dont la couleur douteuse est rafraîchie par un colorant. Dans le relâchement de toutes les surveillances et l'obstination d'indulgence montrée vis-à-vis des empoisonneurs, il est bon que chaeun se garde soi-même. Le pain de gluten. Comme nous avons la chance de n'être ps.s tmeore diabétiques, noas écrivons coci d'après lee renseignements que nous fournit une correspondantes. Sur la foi d'un ceitificat médical, loi diabétiques obtiennent chaque jour une ration de pain de gluten de 210 gr. ; seulement, cette ration ne leur enlève pas le droit au pain ordinaire dit < boule de son », de sorte qu'ils reçoivent 510 grammes de pain par jour. La boule de son est naturellement reçue avec plaisir par la famille. Sans doute, une bonne livre de pain n'est pas une ration exorbitante, mais que devient ici l'égalité devant le rationnement T Notre correspondante a probablement généralisé quelques cas de fraude venus à sa connaissance. Quoi qu'il en soit, nous attirons l'attention des hauts répartiteurs sur le cas des diabétiques. Les musie.ens des théâtres. Nous apprenons que le conflit qui a surgi entre les directeurs de certains théâtres et les musiciens de leurs orchestres à propos des salaires de ceux-ci s'aggrave du fait que les musiciens réclament une augmentation de 75 p. e., qu'ils estiment justifiée par le renchérissement de la vie et la prospérité des théâtres. La direction du théâtre de la Bourse a déclaré qu'elle peut d'autant moins accepter pareille revendication que l'on est au seuil de la saison d'été. Le Syndicat des musiciens s'est, dans l'entretemps, offert comme médiateur et cherche à trouver un terrain d'entente. Les musiciens du théâtre des Galeries, de leur cêté, ont formule des mêmes desiderata que leurs collègues de la Bourse; ils ont donné jusqu'au 15 juin à la direction pour se décider. Dans l'entretemps, les directions des deux théâtres ont convoqué les ehoristes et le personnel pour leur faire savoir que les salaires de ces employés continueront à leur être psyés jusqu'au règlement du conflit avec les musiciens. Les directions des autres théâtres se sont déclarés solidaires. —te»— Viciai capalaa. J'ai rencontré ce matin un de mes vieux copains que je n'avais plus vu depuis longtemps. C'est quand on est resté un bon moment sans se voir qu'on s'aperfoit des changements survenus dans lès académies.., ï 4®8 année, — N* 128 Le N° : JLC^ centimes Mercredi 5 iuin 1918

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