L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 26 Maart. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6p14w/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 100 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » ^ 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse journal qxjotidib3v Admînis ration-Rédaci ion : J-B. COLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur Les CiHiés des Belligérants —u ALLEMANDS. — Berlin, 24 mars (officiel de ce midi). Théâtre de ls guerre à l'Oiest. j Nous avons gagné la bataille prèï de Monchy-Cambrai-Saint Quentin-La Fèie. Lbs 3e et 5* armées anglaises et des par- I ties des réserves franco américines sine- I nées au feu ont été battues et rejetées sur Bi paume - Bouchavesnes au-delà de la Somme entre Péronne et Ham, ainsi que sur Ghau y; elles ont sabi le3 plus lourdej pertes. L'armée du générai Otto von Belcw a pris d'aa aut les hauteurs de Monchy et a porté son attaqua du Sud de cet endroit vers l'Ouest par delà Waeaourt et Henin. Au Nord Ouest de Bapaume, e'ie bat peur la possession des positions ennemies de troisième ligne et a repoussé de fortes contre -attaques anglaises. L'armée du général von der Marirltz a suivi sur les talons l'ennemi battu et, déjà dans la nuit du 22 au 23, au ciurs d'une poursuite énergique elle a poussé de l'avant jusqu'aux positions emeaiies de troisième ligne établies sur le front ïquàn-court-Hurlu-Templeux La Fosse Bsrnes Hier matin, elle a de nouveau attaqué l'ennami et l'a défait ma^ré sa défense dé respéréî et ses contre-attaques constantes. L'armée du général von der Maiwitz a opéré sa jonction avec l'aile gauche d'attaque de l'armée du général von Ijlow. — Eutre Manaccourt et Péronae, les troupes des gé éraux von Kathen et von Gon-tarl ont forcé le passage du secteur de Torrlde et se bïttent sur le chimp de bataille de la Somme pour la possession _ de louchivesnes. Péronre est tombé. Au Sud de catte ville, d'antres divisions ont pénétré jusqu'à la Somme. Au soir du 22 mars déjà, l'armée du général von Hutier, poursuivant vigoureusement l'ennemi, a pris d'assaut les positions ennemies de troisième ligne, les a percées et a forcé l'ennemi à bitt^e en retraite. Marchant sans trêve de l'avant, les corps des généraux von Lu^twitz et von Oatinger ont atteint la Simme. Aprè? un combat acharné, Ham est tombé entre les msins de nos troupes victorieuses. Les réserves anglaises se sont jetées désespérément dans la mê'ée et ses>nt épuisées en vains efforts. Les corps des généraux von W-bern et vos Ceata et les troupes du général von Gayl ont franchi le canal de Crezat après un violent comba'; ils ont rejeté sur Chau-ny vers le Sud Ouest régiments frarçiis, anglais et américains secourus en hâte de cette direction pour contra attaquer. Des troupes de toutes les races allemandes ont donné le meilleur pour l'obtention de ce formidable résultat. Rien ne peut surpasser l'esprit d'< ffjnsive de notre infanterie, qui a montré ce que peut la bravoure allemande. Nos canons de petit, de gros et du plus gros calibre, ainsi que nos lance mines, avançant sans trêve à travers le champ d'entonnoirs, ont essentiellement contribué à permettre à notre infanterie, mar-ckant toujours de l'avant, de maintenir l'allure de son attaque. Les lance flammes ont donné ce que nous en attendions. Sans la bataille et dans les travaux, nos pionniers se sont montrés comme toujours à la hauteur de leur tâcha. Les aviateurs et les observateurs des ballons captifs ont fourni à nos ch8fs de précieuses indications Nos escadrilles de chaise et de conbats, habituées à vaincre, ont maintenu leur maîtrise da l'air au mi- ; lieu de durs combats et ont attaqué les co* 1 — lonnes ennemies qui refluaient. Las trou- i pes détachées aux automobiles, aux charrois et aux trains ont travaillé infatigab'e- j ment Les endroits où se concentraient le trafic de l'ennemi à l'arrière de son front ont été attaquas chaque nuit par nos e3ca- i drilles de bombardiers. Notre butin atteint à présent plus de 30,000 prisonniers et 600 canons. Las duels d'artillerie et les combats entre détachements de reconnaisse nca ont continué sur de nombreux points du reste du front à l'Ouest. Rien de nouveau à s'gaaler des autres théâtres de la guerre^ —«o» — TURCS. — Gonstantinople, 22 mars (officiel). Tout le long du front en Palestine, grande activité de l'artillerie. Dans certains secteurs, la canonnade est devenue très violente. Au cours da petits engagements entre avant-postes, nous avons expulsé un détachement de r»connaissance ennemi de Chsn-Kafc-Tnt et nous nous sommes fixés au Nord da Risane. Il n'y a pas eu d'opé-ration d'infanterie importante. —<o»— FRANÇ AIS. — Paris, 24 m ars (officiel). Depuis 8 heures du matin, l'ennemi a bombardé Paris tous les quarts d'heure au mpyen d'un canon à longue portée. Des grenades de 240 mm. sont tombées dans lài capitale et dans la banlieue; une dizaine de personnes ont été tuées et une quinzaine blessées. On recherche leî moyens dé réduire ce canon au silence. Paris, 23 mars (oMciel de 3 h ). Bombardement intermittent et assez violent de nos premières lignes et de nos arrières au Nord du Chemin des Dames, daug la région de Reims et en Lorraine. , Ui coup de main ennemi à l'Est de l'Oivre est resté sans succès. Rancmtres de patrouilles au Nord de la cô'e 344. En Woevre, dans la région de-Blemercy, l'ennemi a prononcé une aUaque qui a été dispersée par nos feu?. \ L'ennemi a subi des pertes sensibles et s 'aissé des prisonniers entre nos mains. Rien à signaler ailleurs. Paris, 23 mars (officiel de 11 h ). ' Actions d'artillerie parfois violentes dans la régioa su Sud de 1 Oise, dans la région de Reims et, en Lorraine, entre Harracourt et lés Vosges. En Haute Al-1 s ce, un coup de main ennemi sur le îrois i de Hirfzbach a échoué sous nos feux. —«o»— ANGLAIS. — Loadres, 22 mars (officie)). Vers hait heures du matin, après un vio'ent bombîrdemeot réciproque, l'ennemi a déc'anché une énergiqre action d'infanterie sur un front de plus de 50 milles depuis l'Oise, dans le3 environs de la Fère, jusque prè3 de Croisilles. Les Allemands ont exécuté des attaques d'artillerie sur un îarga froct, au Nord du canal de La B;ssée et dans le secteur dYpres. L'offensive ennemie, dont les préparatifs ne nous avaie t pas échappa, a cfflDtiiué toute la jourrée avfc »ne vigueur exti ême et une grande résolution. Au courj des combïts, le* Allemands ont réussi à traverser eur quelques points nos positions les plus avancées et à pénétrer dans notre front de batailla. Les attaquas o„t été exécutées par d8 fortes masses ennemies, qui ont subi des pertes très élevées. L* batsi le continue sur tout le front Nous avons constaté que l'ennemi a fait avancer tout le long du jour d'importantes réserves à l'arrière de ses lignes. Nous avob» identifié à présent diverses divisions easemies spécialement exereées eu vue d* la grande offensive; elles comprennent des unités de la Garde. Des cartes indiquant les plans de l'ennemi sont tombées entre »os Mains; elles prouvent qui les Allemands n'ont réussi à atteindre leur but sur aucun point de leur front d'attaque. Sur tout le front, entre l'Oise et la Sensée, la bataille a continué jusque tard dans la nuit. Nos troupes contiennent l'ennemi dans ses positions le combat. Au cours de l'attaque d'hier, les masses d'infanterie ennemies qui tentaient d'approcher de nos lignes constituaient une excellente cible pour nos canons et nos 1 mitrailleuses. Tous les rapports signa'eat qae les pertes des Allemands sont des plus élevées. Aucune attaque importante ne s'est développée ce matin; toutefois, nous eous attendons à un dur cembat. Londres, 22 mars (officiel). Ce matin, l'ennemi a de nouveau recommencé avec la plus grande violence ses attaques sur presque tout le front de bataille. Le combat acharnéése livre dans notre position de bataille et continue encore. Sur certains pôints l'ennemi a fait quelques progrès; à d'autres endroits, nous l'avons repoussé par des contre-attaques. | Nos pertes sont naturellement élevées, j mais elles ne sont pas disproportionnées à l'importance de la bataille. Las rapports qui parviennent de toutes les parties du front signalent que l'ennemi continue à perdre beaucoup de monde. Sur toute la'ligue, il ne parvient à avancer q i'au prix d'impnrfan's sacrifices. Nos troupes se battent avec la plus grande bravoure. Dans la phtse actuelle | de la bataille, il est impossible de roter les ! actes de bravoure isolés, tant nos so'dats de toute arme et de tout rang se montrent héroïques. Toutefois, il y a lieu de signaler l'extraordinaire bravoure montrée par les troupes de la 24e division dans la défense de Levergnier et celle de là 3* division qui a tenu iête dans ses positions près da Croi^ IsiUes et au Nord de cette localité à des attaques ennemies successives. La 51e division s'est russi battue courageusement sur la route de Bapaume à Cambrai Au cours de la bataille, nous i avons pu constater que l'ennemi a eDgagé son offensive au moyen d'une quarantaine de divisions, appuyées par une puissante {artillerie renforcée par des batteries autrichiennes.Depuis, d'autres divisions allemandes (ont été envoyées au tau et d'autres ercore arrivent dans la zone de bataille. Des combats trè3 durs sont imminents. —<o>— ITALIENS, — Rime, 23 mars (officiel) Les opératio"s ont été t*és actives hier sur tout le front. Nous avons dispersé des patrouilles ennemies à l'Ouest de la valléé de CoQcei et sur le Piave. Dans le secteur compris entre la vallée t de la Frerzala et la Brenta. un détacha ment ennemi a réussi à pénétrer dans un de nos postes avancés; il a été contenu paf notre feu de barrage immédiatement dé-clanehé et par nos contre-attaques et a été ensuite forcé de regagner ses positions dé dénart Nous -avons fait quelques prisonniers dans le sec'eur situé au Nord-Est du Monte Grappa. Violent duel d'artillerie pardessus le Piave. Sur le haut plateau d'Asiago, des aviateurs italiens et français ont descendit un avion enremi. Au delà du Piave, des aviateurs anglais ont aussi abattu 3 appareils i ennemis et en ont forcé un quatrième, dé-! «emparé, à atterrir. leraiers Commanips des Belligérant: i ALLEMANDS Berlin, 24 mars (soir). Lutte gigantesque pour la possession de Bapaume. Combats dans la ligna Letrans-loy Comb'es Maurepss. Entre Péronne et Ham, nos troupes ont, en combattant franchi la Somma en de nombreux endroits. Entra la Somme et l'Oise, nos corps j d'armées luttantes marchant de l'avant. ; Chaunjr est entre leurs mains. Le butin J es matériel de guerre est immensp. En se retirant, les Anglais brûlent les villages et villes françaises. Nous avons canonné la forteresse de Paris au moyen de canons à longue portée. Barlin, 25 mars. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Le prince héritier Rupprecht von Bayer n, os»mandant les armées des généraux O (o von BVew et ven der Maiwi'z a, de nouveau, battu l'ennemi dans la lutte gigantesque près de Bapaume. Tasdis que les corps d'armées des géné- 1 raux ven dem Borne, ven Lindequist et | Kjiïhie ont psreé, en combats acharnés, les f puissantes positions de l'adversaire «u Nord-0 iest da Bapaume, les troupes desgé- ; nérauxG u e^t ef/îtaabs venant de l'Ouest et du Sud-Ouest, ont refoulé l'ennemi au | delà d Ypres et de Failly. La résistance opiniâtre de l'ennemi, i renforcé par de nouvelles réserves, fut brisée après un rude combat. Le long des reutes reliant Bapiume à Cambrai et Péronne, des divisions nouvellement amanées ainsi que de nombreux tanks se sont jatés au devant de nos treupes marchant en avant. Ils n'ont pu tourrier l'issue du combat en faveur de l'ennemi. Dans la soirée, battus, ils ont reflué dans la direction de l'Ouest. Et combat nec turne, Bapaume est tombé entre les maiDS des vainqueurs. Des luttes acharnées se sont déroulées 1 pour la possession de Combles et les hau-, teurs qui se lèvent plus à l'Ouest. L'ennemi fut battu. Das attaques de cavalerie anglaise se son écroulées. Au Nord de la Somme nous nous trouvons au milieu de la vallée formant autrefois centre de la « bataille de la Somme >-1 Dirigeant l'armée du général von Botier, ' le K Oîiprinz impérial a forcé le passage de la Somme en aval de Ham. Les trou-1 pes victorieuses ont gravi, en combats opiniâtres, les hauteurs à l'Ouest de la Somme. D i violences eïntre-attaq'ies d'iafantsrie ' et de cavalerie anglaises se sont avortées d'une maniè"e sanglante. Le soir, la ville de Nas1# fut prise d'assaut.Entre la Somme et l'O se, les troupes i qui ont franchi le canal de Crocat ont, , encore bien avant dans la soirée du 23, , pris d'assaut les positions puissamment s organisées et défendues avec entêtement, t sur la rive Oiest du canal. J Dans une lutte acharnée, Arglais, Fran. çiis et Américains furent refoulés à tra-, ) vers le terrain brisé impraticable au delà l de Neuville et Yillequier-Baâumont. Hier, l'attaque fut portée plus en avant, i Des divisions d'infanterie et de oavalerie [ déslanchées pour la contre-poussée furent' • repoussées d'une manière sanglante. Dans une poursuite sans re'âch», les généraux von Conta e von Gayl ont suivi s l'ennemi battant en retraite. ) Le toir, dou* avons conquis Guiscard et 3 Chaury, nous avons canonté Paris avec i des pièces d'artillerie à longue portée, t Les pertes sanglantes de l'ennemi sont ' extraordinairement lourdes. 3 L'immense butin qii depuis le 21 est 3 tombé entre nos maias n'eit pis encore à l évaluer Jusqu'à p 'ésen'', on a dénombré . plu# de 45 000 prisonniers, beaucoup plus ■ de @00 canons, des milliers de mitrailleuses ainsi que des stocka énormes de munitions et de matériel de guerre, de grands stocks t de provisions et d'équioemen». i Sir le front en Fianire, à l'Est de » Reims, devart Verdun et en Lorraine, les i combats d'artillerie se sont maintenus. > Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. Der efstè Gèneralauartiermeister, , LUDENDORFF. » FRANÇAIS Paris, 24 mars (S h) Après un violent bombardement, l'ennemi a tenté, sans obtenir aucun résultat, un coup de main au Sud de Juvincourt. Lutte d'artillerie as rz vive dans la région de Bois le Prêtre et dans les Yeçges 1 vers La Fontanelle et l'Hartmanni wailer-' kopf. . Paris, 24 mars (11 b) Activité intermittente de l'artillerie au L Nerd du ChetoiiP des Dairer. Luttes d'artillerie, parfois violentes, en Champagne dans la région des Mo'-ts sur ^ la rive droite de la Meusé, entre les bois des Caurières et Bezonvaux et à l'Hirt-mannsVïi I érskopf. Au Nord de Motta di Livenfca, notre artillerie a incendié ub ballon captif ennemi. --•■MWWCTBieWi.. ! 1.1 GUERRE SUR MER i — Berlin, 24 mars (oMâiel). Dans U Méditerranée occidentale et moyenne, les sous-marins allemands et Iaustro hosgrois ont coulé cinq vapeurs protégés jaugeant au total 24,000 tannes brut environ. Parmi ces navires se trouvait un vapeur chargé d'huile de graissage à destination de Malte, et un autre ehargé d'huile de graissage qui, gravement avarié, * cherché à atteindre Malte à l'aide d un remorqueur, mais a coulé avant d'y être arrivé. \ L'OFFENSIVE ALLEMANDE Des événements d'une évidente gravité se déroulent en France, mais il n'est pas encore possible d'en apprécier la portée exacte Depuis le matin du 21, des masses de troupes allemandes,commandées par l'Empereur lui-même, attaquent avec une extrême violence les positions anglaises entre la Ssarpe et l'Oise. Les armées du prince Rupprecht de Bavière progressent entre la route d'Arras à Cambrai et le val de l'Omi- 1! gnou : elles étaient le soir du 22, après avoir livré une série de combats acharnés, signalées sur une ligne Croisilles, Vaulx-| Vraucourt,Yillers-Faucon, Marquaix,Ver-* mand, où elles se trouvaient devant la troisième ligne dçs Ar g'ais. 1 Le* armées du Kronprinz opèrent de-I puis le ruisseau de l'Omignon jusqu'au | Sud de la Somme; er tre l'Omignon et la | Somme, elles se sont frayé un passage à l travers le bois d'Holmon et par delà les hiuteurs de Savy et de Roupy, et ont pé-| nétré dans la troisième ligne des Anglais. An Sud de la Somme, elles ont dépassé le canal Grezat et forcé, à l'Ouest de La Fère, le passage da l'Oise. Les premiers communiqués des Arglais recennaissent, sans autr ment préciser, que l'assaillant est entré daas leur front de bataille; ils ajoutent qu'ils tiennent bon sur leurs positions, mais qu'ils s'at'endent à de nouveaux et très durs combats. De fait, la déjê he datée de Berlin, 23 mars soir, annonce que les Allemands se battent sur la ligue Nord-Est de Bapaume Péronne-Ham. On Bapaume se trouve à 14 kilomètres de leur ligne de départ, Péronne à 18 et Ham à 20 kilomètres. Suivant ces indications, las Anglais, dont on ssit déjà qu'ils ont perdu beaucoup d'hommes et de canons, ont dû ainsi abandonner une étendue de terrain considérab'e Ou ne discerne toutefois pas encore jusqu'à guel point la solidité de l'ensemble de leur front peut en être ébranlée. Les Allemands annoncent avoir g'gaé la bataille [ deMonchy Cambrai-Saint Quentin La Fère et sffii'Éûéàt qu'ils ont battu une partie appréciable de l'armée acg'aise. D'après le texte du communiqué allemand, ea n'est que la première phase de catte grande bataille qui est terminée. — Berlin, 24 mars. M. Charles Bosner, correspondant militaire du « Berliner Lokal Arz«ig°r, reproduit la déclaration suivante faite le 22 mars par le feldmaréchal von Hindenburg: — Tout marcfce à souhait Je suis satisfait.— Paris, 24 mars. J e l'Ag»nce Havas : —Les dernières iaformstions annonçant que le canon allemand à longue portée qui 8 b^a^rdé Paria tirait d'urne distance de 12©kUoirètres. Il rst établi à 12 kilomètres du front françiis. ■ • • Opinions de la Presse — Londres, 23 mars. Le correspondant sur le front anglais du « Daily Chronicle » télégraj hie en date du 22 mars : — Nos troupes sont engagées dans un terrible combat sur leur i ile droite; elles font très inférieures en nombre à l'ennemi sur ce point. Un soldat nous raconte la marche en avant des Allemands, qui ont aupliqué de nouveau leurs anciennes mé hodes de combat et n'ont emnioyé ni tark3 ni g?z d'un nouveau genre Un millier de canons sont braqués sur 3 divisions anglaises. Jusqu'ici, les troupes Iritamiques n'avaient jamais assisté à un feu de barrage aussi vaste que celui qui s'est abattu depuis hier matin, 5 heures, sur le système de défense anglais. Ce feu a continué sans arrêt toute la journée, ssuf lorsqu'il fut déplacé pour permettre à l'infanterie d'àtt»quer et aux artilleurs de faire avancer le'ars pièces. Simultanément, le feu de l'artillerie de gros calibre étuit dirigé contre les communications anglaises jusqu'à 20 milles derrière nos lignes. — L" H*ye, 23 mars. D'un correspondant du Hollandsch Nieuwi Bureau : — Londres vit la bataille qui vient de commencer : on y a secoué la torpeur des longues semaines d'attente et tout le monde y semb'e regaillardi. Le ton toutefois a changé : on renonce aux lâb'eries de naguère et c'est sur un ton grave qu'on parle dé l'issue finale de la bataille, que l'on soupès» les présidons de victoire et les risques de défaite. L'intervention du Japon, le traité de paix avec la Russie, la main-mise sur les navires néerlandais, les questions de politique intérieure et les questions de person- ! nés elles-mêmes, tout cela est relégué à l'arrière-plan. L'âme de l'Angleterre vit en Flandre et tout Londres avec elle. » L'Entente et la Hollande — La Haye, 22 mars. Le ministre des affaires étrangères a transmis à la première Chambre des Etats-Généraux une communication du ministre des Pays-Bas à Washington lui annonçant que le gouvernement américain s'est décidé à mettre l'embargo sur les navires hollandais et que cette main-mise est un fait accompli. On n'est toutefois pas encore fixé sur la date à laquelle ie président Wilson lancera sa proclamation y relative. L'énergique protestation du gouvernement néerlandais contre cet acte arbitraire trouvera un écho à Washington à la Chambre et au Sénat. Lorsque le peuple hollandais aura conscience des dures épreuves que lui réserve la mesure inique prise par les Alliés à son égard, il sera reconnaissant au gouvernement d'avoir tenté l'impossible pour les lui épargner. Les divers orateurs qui prirent la parole à la Chambre haute se sont associés à la protestation du gouvernement. * * ¥ — Washington, 22 mars. Les capitaines des navires hollandais dont les Etats-Unis ont pris possession ont notifié aux officiers américains qu'ils ne remettraient le commandement de leur navire que contraints et forcés, qu'ils protestent contre cette dépossession et que leur protestation est inscrite dans leur journal du bord. * * ¥ — Londres, 23 mars. L'Agence Reuter apprend de New-York que le gouvernement de Washington a l'intention d'armer les navires hollandais saisis dans les ports américains et de les mettre au service dans le plus bref délai. Ils seront utilisés plus particulièrement au transport de vivres vers les pays alliés. Quelques navires cependant surviront aux transports de troupes. * # * — Amsterdam, 22 mars. Le ministre des Pays-Bas à Londres a informé le ministre des affaires étrangères que le gouvernement anglais, passant outre aux conditions posées par la Hollande pour la cession de son tonnage, a, conformément aux décisions de l'Entente, ordonné de mettre l'embargo sur les navires hollandais se trouvant dans les ports de la Grande-Bretagne. * * ¥ — Paris, 20 mars. On mande de Londres au « Temps » que l'Entente refuse catégoriquement les conditions de la Hollande à savoir que ses navires ne seront pas armés et ne transporteront ni troupes ni contrenande de guerre. * ¥ * — La Haye, 22 mars. M. Cort van der Linden, président du Conseil a fait à la séance de la seconde Chambre une déclaration au sujet de l'événement du jour. — Le gouvernement, a-t-il dit, n'a eu en vue que la sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation. L'Entente ne nous a pas envoyé d'ultimatum et nous n'avons pas davantage eu à subir une pression de la part de l'Allemagne. Le gouvernement s'est inspiré, pour prendre ses décisions, de la situation précaire du pays et a estimé que l'attitude adoptée par lui est de nature à résoudre le problème qui se posait. Il est désormais inutile de s'y attarder davantage, les événements appartenant déjà au passé. Il est, dans la vie d'un homme d'Etat, des moments où il faut qu'il décharge son cœur. A cette heure, le peuple néerlandais tout entier, sans distinction de rang, de parti ou de religion, se trouve derrière le ministre des affaires étrangères. Jamais il n'a fait preuve d'une plus parfaite union. J'espère que sa voix retentira loin au delà des . frontières quand il fera entendre sa protestation onnanimée contre l'oppression et l'iniquité dont nous sommes les victimes. Notre indépendance et notre bon droit nous sont plus chers que le pain qu'on nous a offert : nous y resterons fidèles jusqu'à la besace ! » * * * — La Haye, 22 mars. A la première Chambre, M. Collyn demande au gouvernement quelle attitude le ministère se propose d'adopter en présence de l'injustice flagrante dont est victime le peuple hollandais : — Le gouvernement protestera-t-ii officiellement et énergiquement à la face du monde contre cette iniquité » Le ministre des affaires étrangères répond que le gouvernement constate avec joie que la Chambre haute partage son indignation. Le gouvernement n'est pas en mesure encore de dire quelle attitude il adoptera ultérieurement, mais les Etats-Généraux en seront informés en temps et lieu. M. Loudon s'élève énergiquement contre l'affirmation de M. Wilson, disant dans sa proclamation que les navires hollandais se trouvent condamnés à l'inactivité dans les ports américains. Cette affirmation est inexacte et en contradiction formelle avec les stipulations de l'accord provisoire conclu avec l'Entente. En effet, une navigation régulière avait été organisée entre les ports américains et les ports de l'Afrique occidentale, d'une part, et les ports anglais et portugais, d'autre part, lies navires avaient été de même mis à la disposition du Comité de secours belge, à la condition que ces navires ne fussent pas retenus par la France. — Amsterdam, 23 mars. Reuter mande de Londres que les autorités des ports anglais ont reçu l'ordre de prendre possession des navires hollandais. On estime qu'il s'en trouve en ce moment une vingtaine dans les ports de la Grande-Bretagne, représentant environ 300.000 tonnes de jauge. Les équipages qui en expriment le désir seront rapatriés dans le plus bref délai. * ¥ ¥ — Londres, 24 mars. De l'Agence Reuter : — Le ministred'Angleterre à La Haye a adressé une lettre au ministre néerlandais des affaires étrangères; elle se termine comme sjiit : — Quant aux livraisons ultérieures de céréales, de vivres, de matières premières et d'autres marchandises dont l'importation en Hollande est prévue dans les propositions faites pour arriver à un accord général, les gouvernements des pays alliés s'efforceroat de faciliter aux navires hollandais qui se trouvent actuellement dans les ports des Pays-Bas leurs importations en Hollande conformément à une liste, et aux conditions de l'accord général, si le gouvernement néerlandais est dispésé à conclure celui-ci. Les gouvernements de l'Entente estiment que les navires néerlandais qui se trouvent en ce moment dans les ports des Alliés ne représente pas entièrement le tonnage dont ils auraient cru pouvoir disposer conformément à la convention projetée. Les navires qui se trouvent en Hollande.ou qui sont en route pour s'y rendre, représentent sans doute un tonnage plus important que celui qui est nécessaire pour l'importation des produits des colonies néerlandaises dans la mère-patrie, tonnage qui avait été fi^é par,la convention a laquelle le gouvernement hollandais avait provisoirement adhéré, s D'autre part, s'il était démontré péremptoirement I aux Alliés ftfil n'en est pas ainsi, ils couvriraient le (manquant éventuel du tonnage mis à la disposition de la Hollande, sur la base de ]a convention générale, dès que le gouvernement néerlandais leur aura fait connaître les chiffr'ès exacts du tonnagé des navires qui se trouvent en Hollande et qui sont en route pour gagner les ports néerlandais. 4me année, — N* 71 Le N° centimes Mardi 26 Mars 1918

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