L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 04 April. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn6085g/
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t ftilUCC, - il Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1.00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 *vÇhronique locale » 2 00 L, »«>»ratir\nc înHirîair#»c « 9.00 L'Echo de Sambre & Meuse I 11 I I JOURNAL. QUOTIDIEN Adm'nis ration-Bédac ion : J -B. C< LI ARD 37, rueFossés Fleuris, Namur Réparations judiciaires » 2.00 Iqq PnmmuniniiDc ripe Rpllinpranîç luu uuiiiiiiuiiiquuu uuu uuuiyuiuiuu AUTRICHIENS Vienne, Ie' avril (officiel). Sur la Piave inférieure, dans le secteur d'Asiigo et dans le bassin de Laghi, nous arons repoussé des attaques italiennes. BULGARES Sofia, 20 mars (officiel). Sir le front es Macédoine, à l'Ouest du lac de Prespa, nos batteries ont efficacement bombardé les positions ennemies. D&as la région de la Moglena, le duel d'artillerie a été plus violent pendant un certain temps. A l'Ouest du Vardar, près du village de Bsrakli-Mahla, un de nos détachements de reconnaissancs a attaqué un détachement d'infanterie ennemi et l'a dispersé après un corpi à corps. Au Nord du lac de Tahino, un détachement de cavalerie anglds a été mis eu fuite par notre feu. Sur le front de la Dobroud«ha, armis tice. TURCS Co^stantineele, l4* avril (officie'). Snr le front en Palestine, la canon nad< est resté* vielente sur la 1 ive occidentali du Jourdain. L'infanterie a été moins active, elle s'es bornée à exécuter des opérations de reeon naissance. Dans des conditions très difficiles, noi troupes d'attaque, appayées par des avia tears de chasse, ont cbteau de bons résul tats. D j fortes patrouilles ennemies ont atta qué près de Mesra; elles ont été repoussée avec de fortes pertes. —■* Sur la rive orientale du Jourdain, l'en nemi a commencé à se retirer apré) de attaques que nous avons repoussées d'un manière sanglante. Nous poursuivons l'ennemi. Par *illeurs,pas d'événement particulie à signaler. ANGLAIS Londres, 81 mars (officiel du War Office) Au Nord de la Somme, la j mrnée a ét calmé. Immédiatement au Sud de la Scarpt notre ligne a été avancée jusqu'à l'Est d Fenchjr. Il se confirme que les pertes encemie ont été lourdes lors des vaines attaque d'hier. Au ïad de la Somme, nous avens repri hier, grûca à use fructueuse contra-atta que, le village de Damais. Au cours d'une brillante opération en cutée par la cavalerie canadienne et l'ir fanterie argla^se, de concert avee d« Fracç tis, noas avons reconquis hier M( reuil et le bois situé au Nord de ce village Cet après-midi, les Allemands ont d< elanehé une violente attaque dans l'ang! formé par la Lu«e et l'Avre : la combi continue. Au Sud de Moreuil, les Allemands atti quent dans la direction de Mailly Rs naval. Ce matin, les Frarçiis parti» du Sud t Montdidier vers Lassigny, ont avancé i reconquis plusieurs villages qu'ils avaiei perdus hier. l'nfffinsiïE allRmandR à ring — Paris, 1" avril. Le 31 mars, l'ennemi a continué le boi bardement à longue portée des environs < _ ^ Paris. Il y a eu un mort et un blessé. * — 1er lin, 1" avril. Un sergent de l'armée française qu après avoir passé quelques jeurs de coni à Paris, a été fait prisonnier, dit que bombardemest de la capitale a fait ui impression inorïa sur la population. Les premiers obus tombés sur Paris l'o émue plus profondément que la neuvelle > l'offensive déclenchée par les Allemand Le premier obus est tombé le 23 ma devant la gare de l'Est; le second a toucl le monument de la place de la Républiqui une vingtaine de perso nés furent tuées blessées par les éclats de l'obus. Lors du deurème bombardement, 1 grenades s'abattirent sur le boulevai Bonne Nouvelle, cù trois à quatre maisoi eurent grandement à souffrir. Le sergent dit qu'il ne lai a pas é possible d'avoir des renseignements si les dégâts occasionnés par les obus tomb le second jour, la censure ayant interci toute publicité à cet égard. Les raconta les plus ridicules circulèrent dans public. On alla jusqu'à p-étendre qu'un zapp lin avait débarqué dans les environs i Paris des canon» et des espions. Cependant, tout le monde dut bientôt convaincre de la réalité des faits et < exprima publiquement son admira ti< pour ce nouveau chef-d'œuvre de la teehi que allemande. Les classes fortunées quittent la capital mais la «lasse moyenne et les ouvrier obligés de rester à Paris exposés aux da gers du bombardement font entendre d récriminations Il ne croit pas fue la situation actuel puisse perdurer, le public étant convain que les décïaraticis de M. Clémenceau i sujet de la situation ne soat pas conféras ^ aux faits. L'effervescence de la foule se fait jour partout et l'on est convaincu que la guerre se terminera rapidement. —.Berlin, 2 avril. On mande au «Barliner L^kal Anzeiger» que les dégâts causés dans Paris par les canons Krupp à longue portée semblent aller croissant. On voit les habitants se réfugier par centaines dès le matin dans les gares du Métropolitain, s'y installer et y prendre leurs repas. Les victimes du bombardement sont enterrées la nuit. — Paris, 1" avril. Ls < Matin » annonce que, vu la gravité de la situation, les députés ont renoncé à preidre des vacances de Pâques. — Paris, Ie' avril. La < Mitin » annonce que la garnison de Paris creuse de tcute hâte des tranchées dans le jardin des Tuileries, dans le bois de Boulogne et sur les boulevards. La nouvelle zone de guerre comprend, entre l'arrondissement de Beauvais, sept csntens, parmi lesquels ceux de Bray-sur-Saêie, Lagny, Provins, Rozoy, et Nangis. — Genève, 2 avril. t Le général Fcch ne resevra pas le titre i de généralissima, mail, par un ordre de service spécial, il sera nammé chef supé-t rieur responsable des opérations sur le - front à l'Ouest. j — Getève, 2 avril. Le « Progrès de Lyon » annonça que . tous les trains arrivant à la gare du Nord, à Paris, amènent une foule da réfugiés »ux-. quels le gouvernement défend de séjourner j à Paris. Ces réf'giés sont dirigés immédiatement . vers la Bretagae ainsi que sur le Sud-3 Ouest. 1 — Berlin, 2 avril. La semaine dernière, la ville, le quar-„ tier du port et le pert de Dunkerque ont beaucoup souffert d'un violent bombardement effectué à l'aide de canons à longue portée. ô — Londres, 2 avril. L'Agence Reuter annonce officiellement: , M. Lloyd George a fait la déclaration e suivante : — Dans les premiers jeurs de l'offensive s allemande, qui est sans précédent en c« * qci «oacarne ia formidable coacent atfon de troupes et de canons, notre situation s était extrêmement critique. Grâce au courage héroïque de nos trou pes, qui s'opposèrent avee vaillance à la i- marcha en avant de l'ennemi jusqu'à l'ar - rivée de renforts et jusqu'au marnent ov is nos fidèles alliés purent intervenir dam > les combat?, notre situation s'est amé s- liorée. Cependant, nous n'en sommes encore ei e ce moment qu'à la première phase de li it lutte gigantesque qui s'est déc'anehée e on ne saurait préjuger encore de ia tour i- nure que prendront les événements, i- Dapuis le premier jour de i'offansive, li Cabinet a liégé en permanence et il est ei Le communication constante avec le grai.i >t quartier généra 1 et avee les gouvernement it de Paris et de Washington. Diverses mesures ont été prises de corn mun accord avec ces gouvernements peu améliorer la situation précaire. tLe grand avantage de l'ennemi a été d posséder, dès le début de l'offensive, u commandement supérieur unique. «rd à c3tte circonstance, les Allié i- ont pris une décision importante dès 1 le commencement de la bataille. Avec l'assentiment plein et entier de commandants supérieurs anglais, françii et américains, la conduite des opération if, au front Ouest a été confiée au générj fé Foch. le 11 s'agit maintenant de mettre en prati ie que les décisions prises. Mais, quoi qu'il arrive, le pays doit s nt préparer à de nouveaux sacrifices pou le assurer la victoire finale. — Londres, l*r avril. ié M. Lloyd George a envoyé un télégram ,. me aux premiers ministres du Canada, d et l'Australie, de l'Afrique du Sud, de 1 Nouvelle Zélande et de Nsir Foundland Bs pour leur démontrer la nécessité d'et .d voyar de nouveaux contingents. 1S il leur fait connaître les nouvelles m< sures qui seront présentées au Parlemet té anglais et conjure les Dominions de me ip tre de nouvelles troupes à la dispositio de la mère-patrie, la situation commandai it d'appeler le dernier homme valide sou rs les drapeaux. *e . — Berlin, 2 avril. e_ 1 Das officiers anglais faits prisonnier , disent que les nouvelles munitions amér . caines na conviennent pas aux fusils Lévii g0 | en conté juence, il a'a pas été possib'e i )Q s'en servir. C'est là une des causes de i m ' chute de Bapaume. '1- l — Paris, 2 avril. ' L* population civile d'A^ras, d'Amier e> et de Compiègne a été évacuée. s' Depuis plusieurs jours, Durke-que ai n~ ; bombardé par des canons allemands à loi 68 gue pçrtée. . Simedi et dimanche, 21 grenades au t< tal ont été lancées sur la villa ; les expl< siens ont tué 5 personnes. es — Paris, l«r avril. | La Presse parisienne se montre tonjoui Deniers Cuniiipés îles Belligérants ALLEMANDS Berlin, 2 avril (soir). Bien de nouveau sur le champ de bataille en France. Barlin, 3 avril. Théâtre de la guerre à l'Ouest. De temps à autre, violent combat de feu près de Lens et plus au Sud. Sur le froat de bataille, pendant la journée, l'activité combative s'est bornée à un fau d'artillerie et des engagements entre reconnaissances. IPrès d'Ailette, nous avons refoulé par une contre poussée une attaque nocturne do compagnies anglaises. , Dans la soirée, l'adversaire a attaqué avec des forces plus considérables entre Marcelcave et la Luee. Il fut rejeté en subissant de leurdes pertes. Un coup de maiâ nous a valu la possession des hauteurs au Sud-Ouest de Moreuil. L'artillerie ennemie continue à détruire ; Laon. t Devant Terdun et dans les Vosges f moyennes, recrudescence de l'activité d'ar-i tillerie. | Au Sid-Ouest de Hiizbach, une poussée ' couronnée de succès nous a permis de faire Ides prisonniers. Le capitaine vicomte do Richthofen a I obtenu sa 75* victoire aérienne. ' Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. Der erate Generalquartiermeister. LUDENDORFF. FRANÇAIS Paris, 2 avril (3 h ). La nuit a été relativement oalme sur le Î front de l'Aisne et de Bapaume. La lutte d'artillerie a pris une certaine activité sur une pirtie du champ d< bataille. Les troupes franco-anglaises ont fai quelques progrès pendant la nuit entre 1< Somme et Demuin. Dans la région de la tranchée de Calonm et au Ban de Sapt nous avons réussi deu3 coups de main qui nous ont donné de: prisonniers. 1 Aux Chambrettes, uue tentative ennemi* ' sur nos petits postes a échoué. i Paris, 2 avril (11 h.), i La journée a été marquée par une lutti d'artiilerio assez vive notamment entri l Montdidier et Lassigny. ■ I Nos batteries ont pris sous leurs feu: i des rsstemhlsmb&ts allemands à l'Est d i Cantigny. Une forte reconnaicsance allemande at taqeéa par nos troupas sur la rive gauch i de l'Oise au Sud Ouest d? Sirvois a été re i poussée en Wœrr» et en Haute Alsace, t Des coupa de mains allemands n'ont pa - donné de résultat. Rien à signaler sur le reste du front. 5 an—^—oBa—— ' FRITZ r LUNETTES e« PINGE-NE 82, rue Emile Cuveller 0 SEULE s s Maison d'Optiqaa de Namu e plus ou moins inquiète et nerveuse, ma r aile est plus rassurée car d'important) parties du front britannique i©at occupé* à présent par des divisions françaises qi inspirent plus de confiance qae les Ai - ghis e Las journaux estiment que de durs cou a bats sent imminents et que le haut cou ., mandement prépare une nouvelle retrait i- toutefois, ils déclarant qu'avant la batail de la Marne de 1914, la situation éta i- beaucoup plus grave. t- — " —— n Opinions de la Preaac * Le ton rassurant de la presse anglais: au cours de la semaine écoulés, à propi de l'offansive, a fait place dans les jou nsux conservateurs de lundi — les jou lg naux libéraux ne sont pss encore arrivi [. — à une dépression très remarquée- > La « Times » écrit : * — Le monde va au devant d'une cri: a terrible dans son histoire, et toute la charg des combats repose sur notre beau pays. Les peuples britanniques sont sbsoli s ment cmvaincus et conscients de la gr vité do la situation, et ils regardent vai laïaamant le danger en face. L. lis étaient en droit d'attendre que leu efforts considérables fussent à mémo d'à rô'er plus lôt et d'une man'ère plus cou p!ète l'assaut allemand, qu'ils attendaien Yu les efforts déployés, la retraite ( bob troupes nous a impressionnés pli profondément que c* ne fut le cis ai a mois d'automne do 191-4. Mais il nous faut considérer la situation pratiquement et avec sangfroid. Nous avons subi une grave défaite et nous le savons. Mais nous sommes convaincus qu'il serait aussi fou de l'exagérer que de vouloir en diminuer l'importance. Nous continuons à ê re pleinement confiants dans notre armée, aussi bien dans les défenseurs héroïques de la Marne que dans nos alliés d'outre-mer >. L« « Daily Telegraph > se coasole en songeant qu'il ne s'agit pas en l'espace d'une percée stratégique du front, mais d'une percée tactique, au cours de laquelle les troupes défensives se sont retirées sur leurs positions en arrière, sans perdre contact avec leurs ailes de droite ni de gauche. Le journal conclut cependant comme suit : — L'enjeu de la bataille qui se livre en ce moment n'est rien moins que le sort futur que nous souhaitons pour le peuple anglais et pour la civilisation elle-même. La lutte décidera de nos ambitions et de nos aspirations, de ce'les de notre race at de nos alliés. L'avenir de la Grande-Bretagne est jeté dans la balança. » Le « Merning Post » rappelle assez ironiquement les paroles rassurantes prononcées à la Chambre des Communes par M. Bonar Law, à la datj du 7 mars, quand il déclara qu'il y avait lieu de sa montrer excessivement sceptique au sujet d'une offensive probable de la part des Allemands |au front de l'Ouest, sfflimant en outra que les AUemsnds ne pourraient y utiliser leur supériorité numérique en hommes et en canons. Le journal estime que M Bonar Lsw n'a fait, en parlant ainsi, que servir d'inter prête à M. Lloyd George, qui a une siDgu-l'ère manière d'éclairer la situation.. Sa lumière porte au loin, mais laisse les objets rapprochés dans l'ombre. Alors que le faisceau lumineux était dirigé sur Jérusalem et Jéricho, la vallée de la Somme disparaissait du tableau. Le < Morning Post » conclut que la stra tégie d'amateurs qui se pratique en Aog'e . terre a envoyé des légions d'élite dans le: contrées éloignées,au lieu de les concentre] I sur le front de l'Ouest, eù se jouera incon testablement la partie finale. « Le seul moyen, déclare le journal, d< J sauver le pays, consiste à imposer la ser vice militaire à l'Irlande. » i De la < Yolkszeitung », de Cologne : — La confiance de nos ennemis se bas< sur le vain espoir de voir notre offensivi arrêtée, après dix jeurs de combats, à rai son de nos pertes et de l'épuisement de noi troupes ; ils se font l'illusion trompeusi que la guerre des tranché8s va raprendri de plus belle. Il suffira, pour les détromper, de leu dire qu'il est des divisions allemandes qu " ont pris part aux combats durant seu jours sans prendre de repoi et que le nouvelles unités qui les ont relayées son à même de fournir les mêmes prestations Pour donner use idée de la vaillance e do la força de résistance de nos soldats nous dirons que la conquête de Montdidie et de PierrepoL t a été effectués par de ? treupea qui le même jour avaient ving kilomètres dans les Jamb^f, et n'ont ps hésité néanmoins à passer à l'assaut. Be M. Scheuermann, correspondant d ' guerre allemand à l'Ouest : —- Une remarque caractéristique pour 1 développement ultérieur des opérations ei sans conteste celle qui se rapporte au fa: que nos propres troupas se trouvent sou l'impression d'avoir eu à combattre u ennemi de force assurément égale, mêm en plusieurs end' oits supérieur en nombr< et que c'est grâce au eoup d'œil sûr et à 1 science militaire de notre commandeman r ainsi qu'à leur valeur parsoanolle qu nous devons de lui avoir in fi gé une défait | marquante, tandis que, d'un autre cô:é, c apprend par les prisonniers ennemis qu'i avaient la conviction de se trouver devai 18 us adversaire qui l'écraserait par sa supi >s riorité numérique et que l'issue du combj laissait peu de doute. II Ainsi apparaît aux yeux d6S comba 1" tants de prf mière ligne l'art de conduii la guerre. Alors que les divisions anglaises soi l~ retirées les unes après les autres derrièi le front franco aDg'a-américain, les pri . mières divisions allemandes ont été rami lt nées hier seulement, quoiqu'elles partie passent à l'action depuis ls 21 mars i qu'elles aient pris part à la marche e avant et aux assauts depuis toute une si mains. 3, A lui seul, ce fait démontre plus clair: >s ment qu'un long exposé la valeur qu' r- faut attacher aux affirmations de l'ennen r- relatives à nos pertes, qui auraient éi Js considérables. Ainsi se vérifient les paroles de Ludei dorff, à savoir qua les chefs d armée de vent inaugurer leur action par la tactiqi :e et la terminer par la stratégie, je Quinze divifions anglaises n'ont pi même été en état d'empêcher la prit i- d'assaut de Montdidier par des troupi et- allemandes qui, marchant et se battai 1- sans trêve depuis sept jours, venaiei d'abattre vingt kilomê:res co stituant s dernière étape de la journée, r- Résultat : pertes pour l'ennemi de i- grande ligne de ch9min de fer Compiègn t. Amiens. le Sauf la voie, beau'coup plus larga, qi 18 passe par Rouen, il ne reste plus à m :X adversaires comme communication que ligne Paris-Crell-Amiens, elle-même déj | surchargée et très proche do nos premières j lignes ! L'ennemi sera bien forcé d'accepter des | combats sanglants pour tenter de défondre S ia dernière voie de communication, ot il I est à présumer que la bataille qui va so | livrer pour sa possession sera use fois de I plus décisive. j De M. Stegeman, dans le « Bund » do I Btrne : — Depuis la percée de leur ailo droite, I les Anglais combattent désespérément pour I barrer aux Allemands la route d'Amiens I et de Doulens. En réalité, ils défendent cette ligne £ Amiens Doulens quepourgagner du temps, I car si une grande contre-offensive ne se E produit pas à bref délai, toute la position 1 stratégique anglaise entre la Somme e! la ! mer sera reportée en arrière et leur front 3 ainsi reculé vers le Sud sera désormais E sans valeur, quelque décision que prenne i le commandement en chef de l'armée fran-1 çaise, soit qu'il reste sur la défensive, soit 1 qu'il décide une attaque générale. Quant aux armées anglaises, elles ne I sont pas à même de décider elles-mêmes I dos opératiens, dépourvues qu'elles sont I de trep do choses, pour tenter une guerre I de mouvement. I Les Français pourraient, à la vérité, s'y | mesurer avec les Allemands, mais ils sont I vinculés par la situation faite à leurs I alliés anglais, qui ont aujourd'hui, aussi I bien qu'il y a trois ans, besoin de leur I aide pour se maintenir sur la défensive. Deux interviews nu Mm Hrz Le journal « Nea* Wisner Afcondbiatt » I a interviewé le baron Ar z, chef de l'état-I major austro-hongrois, sur la situation I générale. — La situation, lui a décla*é le baron I An, n'a certainement jamais été meilleure I pour nous. La paix est rét blie à l'B t, la Russie I matée et anéantie grâce aix assauts irré-1 I sistibles et à la ténacité des troupes coali-I Bées, les hostilités ont cessé entre les rives i de la Baltique et la mer Noire. A l'Ouest, les Puissances centrales re-1 I cueillent déjà les fruits de leur victoire en ' I Russie et la victoire finale ne fait plus de I doute. Nos armées la remporteront,* parce I qu'elles en ont la ferme volonté, parce * E qu'elles savent que, si elle ce sont pas vic-' | torieuses, la guerre routinuerait ou ferait I place à une paix boiteuse dont nous ne I voulons pas. , I Ceux qui s'imaginent que la guerre est , I virtuellemen t terminée pour l'Autriche-. i Hongrie se trompent fort. , R Nous nous trouvons encore on Italie en , 1 présence d'un ennemi qui, il ott vrai, a ( I perdu dans la douzième batail e de l'Isonze I la plus grande partie des 70 divisions de r I yon armée, mais qui, grâett à l'appui de j f ses alliés, qui lui fournissent des renforts j- i ot des munitions, s'est quelque peu ressaisi. s I Nous déclanehoroas bientét une nouvelle t i offensive violente centre cet adversaire qui E rêve toujours d'annexions territoriales. | I Au surplus, nos armées occupent des I positions assez étendues aH Sud-Est et au ^ | Nord Es1: du champ de bataille, qui exiges! 4 I de nombreuses troupes d'occupation. ,t i 11 y a, d'autre part, le front albanien, s f l'intervention sa Oukraioe, la régularisa-| tion de la situation au front de l'Est et, I naturellement aussi, )a circonstance que e I les Anglais, las Français et les Américains 1 sont nos ennemis au même titre que ceux e S de l'Allemagne De là le mot di> comte it i Czarnin : < Strasbourg contrebalance it | Trieste » s I Bref, la gusrra continue toujours pour n 1 nous et exige la mise en œ avre de toutss e i nos ressources. ), I Arrivés à sa phase fiaale, il convient a | même de faire plus que jamais appel au t, | peuple peur l'effort suprême. » e ; La baron Arz a déclaré, d'autre part, à e I un rédacteur du «Wiener Fremdenblatt > : ni — Les hommes d'Etat de l'Entente ls | avaient durant trois ans dirigé contre les it | Puissances centrales un f?u roulant de i | discours : l'Allemagne vient de leur ré-it I pendre à sa manière. La première blessure faite à l'adversaire t- f au front Ouest est de nature si maligne 'e ! qu'il ne s'en remettra vraisemblablement i plus. it I J'étais convaincu, pour ma part, du suc-e ! cès complet de cet offensive, s- La commandement supérieur, la vail-3- lance du soldat allemand et l'esprit de dis-i- cipline qui l'anime étaient un gage certain it de la victoire. n Certes, il n'est pas impossible de faire s- i sortir des armées de terre, mais autre | chose est de trouver des chefs pour les 3- | commander. il La vérité de ee principe s'affirme de li j«ur en jour plus clairement au front en é France. La valeur des commandants de compa-î- gnie et de bitaillon allemands dépasse de !- cent coudées celle de leurs col ègues ac-le glais. J'ai vu avec une légitime flu té que Taris ; tillerie autrichienne s coopéré efficacement ie au succès des troupes allemandes, ss Nos ennemis doivent se convaincre au-ît jourd'hui que toutes leurs tentatives pour it jetf r la z'emie entre les alliés d'hier et la d'aujourd'hui sont restéas vaines. Le canen a répondu à leurs avances et à a leurs sollicitations. e- Les Anglais, les Français et les Américains sont nos adversaires au même titre li que les Italiens et les Sarbes. »8 L'action de nos canons en France dé-la montre l'indissoluble fraternité d'armes à qui s'est affirmée sur vingt champs de Jae __ 1*T* 77 Ta N° -« C* POTîfimPS Jeudi 4 âYril 1918.

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