L'étoile belge

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s.n. 1914, 13 Maart. L'étoile belge. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8g8ff3n95b/
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L'ETOILE BELGE | «n-TTiTUT-ni r-inniMBB— I i n Vendredi 13 mars 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : IS fr.; 6 mois, fr. ti.iO; 3 mois, fr. 3.5© POUR LA PROVINCE : Un an : H» fr.; 6 mois, fr. $.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En prmi7i ce il suffit de remettre le prix de Vabctn nement au facteur Edition G Baromètre du 13 mars ib heures Tempér. moya* l"~'—norm1*, le 12,4°G Maximum de la veille, 6°3 Minimum de la nuit, —0°7 Baromèt., le 12, /7 ^ à 3 Quantité d'eau // \ de8a8hr,îS, i p*ies24iL> | Observations l/ùj fff / de midi Température, ||=5c>(g X ai® I Baromètre, Il siSra 0 Il 757mm5 Humidité(100=3 11»., Va * 3/ ^ § lium. absolO.lOO Ventdominan \\c£? #/ * 'Ê SSW Déclin, magn. JJ 12°5C'5 Ephémërides pour le 13 mot# Soleil: Lune: lever, 6 li. 3 Jfjr Ieveri 20 h. 1 coucher, 17 h. 4? ^««5=5^ coueker, 6 h. 20 Prév. de l'Observ. : \ ent SW. j \Y. modéré ou assez fort; •ndéfifc Service des malles Ostende-Denvres Etat de la mei\ le 13, à 4 heures : très agitée France, Angleterre, Allemagne et I 0 , ) par trimestre tous pays de l'Union postale. I a lr- payable d'avanca Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. J mandat-poste 5 centimes le numéro ANNONCES : 45 cracs la ligne: minimum 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité^ 36, rue Neuve, paraissent le soir même. 65[ £tiauct.&&. — 2NP "72 ÉTŒ^^IN-GKEIR, ' Les élections bulgares Le peuple bulgare était appelé à nouveau, dimanche dernier, à élire ses députés au sobranié. On se souvient que des élections générales avaient déjà eu lieu au mois de novembre dernier, mais n avaient donné la majorité ni au parti libéral, le parti sur lequel s'appuie le ministère Radoslavof, ni à aucun des partis d'opposition. M. Radoslavof avait engagé des négociations avec quelques-uns de ces derniers en vue de la composition d'un ministère de coalition, mais il s'était heurté à des refus ou à des exigences inacceptables. Comme on ne pouvait, d'autre part, songer à confier le pouvoir à une opposition extrêmement disparate, le tsar Ferdinand se rallia à la proposition de son premier ministre de faire un nouvel appel au pays. La campagne électorale a été au moins aussi ardente que la précédente. Mais le gouvernement avait cette fois un atout de plus dans son jeu. Il avait décidé de f tire voter les populations nouvellement annexées- de la Thrace et de leur attribuer deux douzaines de représentants ; en même temps il s'était assuré l'appui des musulmans, nombreux en Thraoe, en leur accordant la moitié des nouveaux sièges et en réglant la ques-iion des Pomaks (les musulmans d'origine bulgare que l'on avait convertis de lOrce pendant la guerre). • Le gouvernement s'était aossî efforcé d éclairer les populations de l'ancienne Bulgarie sur les responsabilités encourues au cours de la guerre entre alliés et qu'on s'était efforcé de lui imputer - et sur ses intentions, que Ton avait dénaturées en le représentant comme un gouvernement de revanche. Ses adversaires n'ont d'ailleurs pas été moins actifs que lui et ont persisté à lui adresser des reproches qu'a ne mérite pas et i lui attribuer des projets qu'il n'a pas., Voici le programme que le cabinet Radoslavof développait dans son appel aux électeurs : enquête parlementaire sur les causes et les auteurs du désastre subi par la Bulgarie ; revision <Ju traité de Bucarest par la voie diplomatique et par des moyens pacifiques ; répudiation de toute idée de guerre ; mesures en vue d'adoucir le sort de ceux qui ont souf-■ert de la guerre ; remboursement de la dette de réquisition par le moyen d'un emprunt ; impôt progressif sur le revenu ; réformes économiques pour accroître la puissance productive du pays : extension du réseau ferré ; établissement des réfugiés dans les nouveaux territoires fertiles de la Thrace occidentale ; renforcement et développe ment de l'éducation professionnelle assurer la pacification intérieure et 1 sécurité du pays ; pratiquer une poli tique extérieure qui assure à la Bulgari l'appui et la bienveillance des grande puissances. Il n'y a rien à reprendre à ce prc gramme. Il s'impose à un pays qui besoin de se refaire et qui n'y peut réus sir que par un travail persévérant dan le calme et la paix. Le ministère Radoslavof pourra tra vailler à la réalisation de ce programme car il possède maintenant la majorité ai sobranié : 128 sièges sur un total de 24E En réalité, il n'a pas réalisé de grand progrès dans l'ancienne Bulgarie, 01 il n'a conquis que deux sièges nou veaux — ce qui témoigne toutefois de 1 sincérité des élections — et comme s majorité comprend un certain nombr de musulmans en Thrace, il essayer probablement de s'assurer l'appui d l'un ou l'autre groupe de l'opposition soit le groupe démocrate de M. Malinot soit le groupe agraire. Ces deux derniers groupes ont con servé la faveur relative du corps élec toral, puisqu'ils reviennent avec u: effectif accru, les démocrates avec 30 dé putés, l'union agraire avec 51. Leur progrès ont été réalisés au détriment de socialistes qui ont perdu 17 sièges. L victoire des socialistes en novembr dernier ne s'expliquait d'ailleurs qu par T'aversion du peuple bulgare pou une nouvelle guerre, car il n'existe pa en Bulgarie de prolétariat industriel e la propriété rurale y est plus divisée qu dans aucun autre pays. En votant pou les socialistes — les larges ou les étroits c'est-à-dire les réformistes ou les orthc doxes — les Bulgares avaient vont affirmer énergiquement leur répudia lion de toute idée de revanche. L'atti tude intransigeante et purement néga tive des socialises pendant la courte ses sion qui a suivi les jélections de no vembre leur a aliéné les suffrages de Bulgares, qui sont gens essentiellemen pratiques. Les membres de la ligue agraire, pa contre, tout en s'affirmant aussi adver saires que les socialistes de toute poli tique belliqueuse, se sont déclarés prêt à collaborer à une politique positive Ils seront donc probablement disposés s'entendre avec le gouvernement ; à leu défaut M. Ptadoslavof pourra s'adresse aux démocrates. Au besoin même i pourra gouverner en s'appuyant exclu sivement sur les libéraux. NOS DÉPÊCHES Services snéfliaux fl a pptatt i? dpt ni? FRANCE À LA CHAMBRE Projet de loi militaire La jch ambre a discuté jeudi matin projet relatif à la constitution des cadi et effectifs des différentes armes. M. Jaurès, applaudi à rextrôJQae^gaïud 1 uirii>at le projet Qui, dit-il, consacrer; définitivement la loà de 3 ans et fermer, La porte de l'avenir. M. Jaurès fo-rimule également des cri qnés techniques contre le projet en disci >ion et contre la loi de 3 ans. Selon li ] effectif miiiiinum même est menacé p le projet, car une meilleure sélection rait disparaître le petit excédent de 18,C ho mimes prévu. Le projet aboutirait ég Jeûnent à la formation à la frontière i egimeiUs autonomes de réservistes, co t rarement au principe directeur de la de 3 ans. M. Jaurès conclut en affirmant que loi de^ -j ans succombera sous le poids * cia.1, financier et économique, et que sa parlement r&iuse de l'abolir lue» social, tes en appelleront au pays. M. André Lefebvre réplique : Nous ci fendrons la loi de 3 ans, œuvœe de la m jorité des partis républicains, parce q jjous pensons avec le mimsfcre de la guer que les néL*eb&jjés qlUji la Activèrent no pas disparu et parce qu'elle a déjà pi duit des eflets utiles. (Applaudissemen au centre, a droite et sur divers banos gauche. Bruit à l'extrême-gauche.) Mi André Lefebvre rappelle q.u'auci pays n'a plus manifesté que la France s intentions pacifiques, et qu'en votant loi de) o ans elle n'a lait» que répondre une nécessité <ie la défense. L'effort ml taire allemand, dit-il, a précédé le nôtr M. André Lefebvre déclare admirer volonté du peuple allemand, la disciplii de ses habitants, la résignation de ses pc sédants et le calme de ses socialistes, ma il soutient que l'effort de l'Allemagne, f liée de l'Autriche et de l'Italie et eiitrel nant des relations traditionnelles et an cales avec la Russie, a été dirigé contre , France. L'orateur montre comment on fut amei à voter la loi de 3 ans. il constate qi si Teffort a été dur et pénible il a été fru iueux. Il termine en répétant que la France e pacifique. La guerre, dit-il, serait une tel catastrophe que n-ous ne la clechaîrieroi pas. Môme si nous n'avions Das signé traité/ de Francfort, nous réclamerions : même mesure si les mêmes raasemblemen. armés se formaient outre-Rhin. Nous avoi la satisfaction d'avoir assuré la sécurii du territoire. (Longs aPPlaudissernem sur de nombreux bancs. Protestations l'extrême-gauche.) M. Thalamas, tout en acceptant la loi e discussion, conséquence de la loi de 3 aie déclare qull n'en reste pas moins l'advei saire de la loi de trois ans qui, selon lu n'est qu'une loi de circonstance et paira: destinée à être condamnée par la lorc des choses. n le l'reignier, rapporteur, explique alor irLrps Cîue l'effectif global des sous-officiers pas sera de 50,165 à 59,018. L'effectif global de îehe officiers passera de 21,532 à 22,048. erait iaPPorteur ne redoute aucune diffi erait cu^ pour atteindre le minimum d'effecti de nos troupes. 11 conclut en affirmant l'ui criti- gence projet. (Applaudissements.) scus- M- Nouléns expose à son tour le but d lui Pr°iet Qui tend à mieux utiliser les effectif par de I active et de la réserve. 11 affirme que l i le- marfe au-dessus de l'effectif minimum ser 8 000 d.e 35,000 hommes au moins, par l'utilisa i tion de certains ajournés et une meilbu. e sélection. con- mmistre affirme encore que, dût-il ir; a loi C0rP0I'er des éléments de l'intérieur, il pci tera les effectifs de couverture au con: ja plet. _ 0_ 11 termine en justifiant le renforcemen k le ^es ca-cire9- L'armée, dit-il, qui incarn tous nos espoirs doit mériter toute iiotr confiance. (Vifs applaudissements au ceri tre et une partis de la gauche.) ' La discussion générale est close. nil L'ensemble de la loi est adopté par 4i QU€ voix contre 105. serre l'ont AU SENAT pro- ents L impôt sur le revenu à Les spéculateurs leun ^Le sénat reprenant la discussion de l'im i ses sur ^revenu, a discuté jeudi l'arti t la c^e qui énumère les valeurs soumises ; re à l'impôt. nri/Lli- M- Gaudin de Villaine, à propos de 1; jtre. question de lïinpositiori de la rente, par] r la d'un syndicat politico-financier qui se se )line rait constitué depuis plusieurs semaine pos- pour acheter de la rente dont le ministi nais des finances annonçait récemment 1; , al- hausse, et se serait arrangé pour vendr rete- avant que la note de M. Caillaux mainte ami- nant l'imposition de la rente ait paru. I ^e Ja faut., dit-il, que les noms des spéculateur soient connus. 3enté ^L Caillaux déclare qu'il a fourni à h que commission des textes ne comportant pai ruo rimposition de la rente parce qu'il pensai qu il éta it de Fintérêt de tout le monde q un î est' !'e Sériât fût appelé à se prononcer d'aborc tellie .^u.r la seule question des valeurs étran rons gères; mais en tous cas, le problème de h é lie. rente eût été abordé ensuite. s la. Le ministre affirme ensuite qu'il fit con en.ts naître avant roiuvrtu.re de là Bourse la no ■ons i te maintenant l'imposition de la j'ente. I i.rité aiffii^me qu'en cette matière, comme en aiu ?n>t.s cune autre, il n'est parti de son cabine ts à -aucune communication repréhensible. M. Caillaïux explique comment il ét.ar i en en droit de déclarer que Les cour^ de le mis, rente allaient remonter, car, dit-il, le pu ) bli'c tend à se reporter vers les valeurs revenu fixe. l^e ministre est persuadé que la liaai: continuera si l'atmosphère extérieure ne calme. Le ministre déclare ensuite que, rent çant aiu texte qu'il avait présenté à la co mission., il soutient un amendement i posé par M. Henri Michel et comporta le prélèvement de l'impôt sur le coup( -- M- Caillaïux, discutant alors au fond • question de l'imposition de la rente, i a clare to'uit d'abord qu'aucun Etat ne p( . prendre» des engagements aliénant le dr die l'impôt et constituant une aliénati e de sa souveraineté. S M. Caillaux conteste que le fait d'im; ser ou non la rente puisse avoir sur cours une influence réelle, durable. Il cr que, même si l'Etat ne devait faire d£ a l'avenir qu'une opération blanche, il s< 5- difficile qu'il émette des rentes exemp de taxe. Le ministre ne croit pas qu puisse faire l'impôt sur le revenu sans xer la rente. i- La suite de la discussion est renvoyé* > vendredi. 'i ^ D'où venait l'aéroplane? g Mercredli soir, vers 4 h. 1/2, un gard: > de batterie au fort de Manonvillers et d€ u sentinelles déclarèrent avoir aperçu i- aéroplane de nationalité inconnue pars a sant venir de la vallée de la Meurtl L'aéroplane, pris dans une tourmente neige, piiqua du nez an-dessus de la fo e de Mondon, près de Benamenil, et dis] a rut. Des recherches furent effectuées j e les autorités militaires, les chasseurs ' cheval de Lunéville et par le Dr Buss< J' maire de Benamenil, qui ont battu p< l3 dant la nuit près de 250 hectares sans r: découvrir. Les recherches ont été repri j_ jeudi matiin. De Strasbourg : Au sujet des rechercl quii ont été effeotuiées à Manouviller on i n prend qu'aucun aéroplane ne manque de les stations de Metz et de Strasbourg. >s De Berlin : On mande de Montreux-Vie que mercredi, vers midi, un monoplan ,s nant de Belfort a passé au-dessus de M a treux-Vieux à une grande hauteur et a c •e paru de nouveau dans la direction de £ e fort- r Le procès Lucy Arbell-Massenet .S La première chambre du tribunal ce de Paris, présidée par M. Bricout, a ren e jeudi après-midi son jugement dans le p ' > cès intenté pai* MH'e Lucy Arbell aux he r tiers de Massenet, à MM. Hen-ri Cain 5, Payen, aaibeuirs du livret de Cléopât ). Hieugel, éditeur de Massenet, et Gn bourg, directeur de l'Opéra de Mor Carlo. La cantatrice obtient 30,000 frai de dommages-intérêts contre les hérita i- Miâèsemiet. MM. Gain, Paven, Heugel i- Gunzbourg sont mis hors de cause. 5- La Meuse déborde On mande de Charleville que la temp :S de neige et de pluie a pers»is«té jeudi. ^ Meuse de nouveau s'est accrue et déboi dans la campagne. r Un torpilleur qui coule A Cherbourg, au cours d'exercices j_ cuirassés et de flottilles, le mauvais é de la mer a rompu l'amarre d'un torpilh ^ but qui coula par 29 mètres de fond. L'éq page a été sauvé. * ANGLETERRE r A LA CHAMBRE DES COMMUNES il Le home rule.—La poste franco-angla: i- Retondant à de nombreuses qiuestic «aiUi sujet du Home Rule, M. Asquith a î noncé qu'il ferait une déclaration générj n lundi prochain. En réponse à une question concerne le timbre à 10 centimes entre la France l'Angleterre, Je ministre anglais des pos a fait la déclaration suivante : « Certak personnalités se sont offertes à combler déficit que le timbre à 10 centimes poi - rait amener dans les caisses dru Très-, mais le gouvernement regrette de ne pc t voir accepter l'assistance d'initiatives p ■e vées en cette matière. Le budget de la marine s Le budget de la marine pour 1914-1 £ s'élève à 1,288,750,000 francs» Le nouve l- programme comprend quatre cuirassi ii' quatre croiseurs légers et douze torp ■- lenrs. u La suffragette iconoclaste condamn s La cour d'assises de Lorudres a jugé jei a la suffragette Mary Richardson, qui a t a dommagé mardi la Vénus de Velasquez L. la National. GaJl.lery. L'accusée a été cc e damnée à six mois de prison. Le tableau endommagé fut acheté L. janvier^1906 à MM. Agnew pour la souk •_ de 1,125,000 fmnes, produit d'une sol i. cniiption, et offert à la National Gallei Il a faiit longtemps partie de la collecti t de Don Gaspar de Haro, vice-roi de IN e pies, parent du fameux duc Olivarez q e fut un des protecteurs de Velasquez. Il i_ été peint vei's 1055. De la. collection du vice-roi de Naph le tableau passa daiïs celle du duc d'Ail '0 puis il appai*tint à un homme d'Etat < pagnoJ, M. ciodoy. C'est en 1806 qu'il pi sa en Angleterre où, pendant un sièc il fut 1a propriété de la famille Morill. 1 1905, M. II.-E. Morill le vendit à M! Asnew. Le tableau représente Vénus coucht vue de dos, et se contemplant dans un n l_ roir qui réfléchit son beau visage. Ce n l; rod-r lui est piése'n-té par un adorable C 1 pidon. C'est, dit-on, la seule étude de nu q 1 l'on possède de Velasquez qui dut à e protection/ de Philippe IV de pouvoir e feindre à cette occasion les stricts éd. s de l'église et de l'Inquisition sur la m e tière. ^ En 1910. une vive controverse s'éleva î e sujet de la « Vénus au miroir». Un expc '■ avait prétendu avoir découvert sur le t 1 bleau le monogramme J. B. — D. M. s s'en prévalait pour soutenir que l'œuv n'était pas de Velasquez, mais de Jea 1 Baptâste del Mazo, son gendre et son se s cesseur comme peintre de la cour de PI t lippe IV. Mais un collège d'experts, apr - un minutieux examen, proclama que 1 l trai.its relevés ne pouvaient nullement êt - pris pour les vestiges d'une signature i t d'un monogramme quelconque, On estime qu'il sera possible de répar - lai précieuse toile et que les fra.is de rép - ration ne dépasseront pas 2,500 francs. Les Musées fermés t A la ^uite de l'attentat commis par suffragette Richardson. contre la Vénus di t de Rokeby. les musées londoniens do i voici la liste sont fermés jusqu'à nouv urs à des portraits, Collection "VVallace, Ts Gallery, Appartements d'apparat du r aiusse lais de Windsor, palais de Hampton Cou reste Palais de Iiolyrood, Musée du Guild Ha Au Musée Albert et Victoria, sont ferm enon- les galeries de la céramique, la collecti com- Salting, la collection Jones, les compar t dé- ments où se trouvent les lvroderiles cl rtant noises, les tapisseries de Ba?veux, les v*( jLpon. res, etc. nd la Rester^ ouverts, le British Muséum, i, dé- Musée d'histoire naturelle a Kensingt' peut et. le Musée Soana. ation Exploit de suffragette Une suffragette a brisé jeudi matin 1 unpo- carreaux d'une fenêtre d'un bureau de i ir les crutement à Cjlasgow. Elle, s'est eivfu croit mais a été rejointe après une vive poi dans suite. sera Les suifragettes incendiaires nptes qu'on Pendant la nnit de mercredi à jeudi, d ta- suffragettes ont iiiLC#&ndié le cihàteau i Stewarton (Ayreshire) pour protester co yée à tre la nouvelle arrestation de Mme Pan hurs t. ALLEMAGNE AU REICHSTAG deux La réglementation de la circulation u un aérienne Aui COUTS de la discussion en premiè i lecture du projet de loi ^ur îa circulai!* fnrêt a;^'eal'rie' M. Lewald, directeur an min ,• tère, a exposé que par suite du grand <1 - nar ye'01PPemerlt de la circulation aénenne J V > était nécess-aire de la réglementer par u loi. Nous possédons, dit-il, 21 dirigeable nen- 'mi ?,rain'^ n^mbre d'aéroplanes, 16 gran , " 'aibris pour dirigeables, ainsi que des te ' • rains d'aviation, L'Angleterre et l'Aut che ont déjà,établi des lois à cet égard < rches La France a ensuite élaboré un pi n ap- Çer,^es' °n doit laisser ouverte la vc dans ^ ^'a^r donnera peut-être lieu, avec. %cr temps, à des services de transport aéri1 Vieux orSaois.és par des sociétés, mais on dr e aussi établir une démarcation nécessai M " entre les dangers que les 'appareils aérie a dis" Peuiv'e'rL*i faire courir à la collectivité et 1 3 Bel" risques que les fabricants de ces apparei doivent assumer. De même qiue les navir allemands ont conquis la confiance c peuple allemand, de même nous espéro: U que les ingénieurs allemands réussiront rendu Porter l'aéronautique à un tel degré 1 e pro- Perfectionnement qu'en cela aussi l'AU magne sera supérieure à toutes les autr lin et T1'a^or,ls- (Applaudissements.) oâtre Au cours de la discussion, la majori jiinz- ^es orateurs ont exprimé leurs regrets toute- ce ^fue circulation aérienne ne soit p rancs d'une réglementation internat: itiers naie- Le député socialiste I^andsberg a i el ^ commandé, pour le cas où l'Angleterre serait pas disposée actuellement à une ) glementation international'', •''"obtenir cei réglementation avec d'dutpès Etats, npête Pr°jet de loi a été renvoyé à la comm i. La si°n* Les conséquences du duel d'Orly L'instruction militaire prescrite sur 1 causes du duel du bois d'Orly pi-ès îs de Metz, où le lieutenant Haage fut tué p. s état son camarade de La Valette Saint-Gec îlleur a abouti au renvoi de ce dernier d equi- vant le conseil de guerre. Il est établi q le lieutenant de La Valette avait grav ment porté atteinte à l'honneur de l'hoi me qu'il tua ensuite en combat singuJiiie ES Ce drame est appelé à avoir sa premiè rlaisp répercussion vendredi au reichstag. I 1 effet, la commission parlementaire cha étions gée l'an dernier d'élaborer une modifie a an- tion du Code en ce qui concerne la répre érale siou du duel présentera l'adjonction si vante au § 205 : « Si le provocateur a é nant cause des incidents qui ont motivé la re ice et contre la peine de forteresse prévue se. •estes transformée en emprisonnement. Cette p aines nialité pourra entraîner la perte des droi 1er le civiques. » pour- Le lieutenant baron de La Valette Sair ésor, Georges comparaîtra la semaine pi ochai) pou- devant le conseil de guerre. L'affaire sel 5 pri- jugée à huis-clos. ITALIE La crise -1915 r°i a conféré jeudi après-midi, av veau MAL Salandra, Victor-Emmaniûel Orland \seés Bettolo, Soiiiiiino, Bissola.tti, leader des s xrpil- ciailistes réformistes, et Martini, député. La rencontre du roi d'Italie nnée et de l'empereur d'Allemagr] jeudi A propos de la rencontre qui aura le - a en- mars à Venise entre le roi d'Italie et l'en rez à pereur d'Allemagne, la Tribuna pubL con- une information de Venise disant qu* d'après les déclarations du monde officie é en cette visite n'aura aucun but politique i mme constitue une simple démarche de cou sous- toisie. ctïon AUTRICHE-HONGRIE , A la chambre autrichienne '■ q ■W- II a M. Svika, tchèque radical, a donné jeu< sa démission à la suite de l'inculpation r pies, levée contre lui d'avoir entretenu des rel; Albe, tions avec la police. ,t es- Les tchèques agrariens radicaux ont coi pas- tinué aloi-s leur obstruction pour empêche iècle, la discussion des projets de loi à l'ordi L. En du jour. MM. A la fin de la séance, M. Soukup, sociî liste tchèque, a demand nésident c chée, flétrir, au nom de la ch. la trahiso i mi- de M. Svika. Et le présic épondu qi > mi- si l'inculpation dirigée e 1. Svika e- ' Cu- vraie, il partage l'avis ô uikup. (Aj plaudissements). M. Cl) • èque rad que cal, déclare que le pan -tchèque < à la le gouvernement sont re jles de l'a i' en- faire Svika. Son parti i complèti édits ment son devoir en son I. Svika d ma- démissionner. M. Heilinger, qui n'a ît à aucu a au parti, accuse, au sujet e me affaire cpe.it Je gouvernement de cor II est raf o ta- pelé à, l'ordre. L et M. Groos, de l'Union : le, propos uvre enfin, en présence de l'o* m tchèque ea.n- de mettre, en première , le pro je suc- de loi augmentant le ch recrues, Phi- l'ordre du jour de la p séance iprès Cette proposition es , par 18 3 les voix contre 117. eêt™ ES PAC Le général Lyau drid tarer ■épa- Les résidents françn pagnol a es. Maroc ont eu jeudi ma;.; imbassad de France à Madrid, ui n qui s'es prolongé pendant plus ■ure. ir la Un déjeuner a été ol les souve 'dite rains en l'honneur du i français e dont de Mme Lyaufey. L'ami • r de Fran >uvel ce et Mme Geoffroy y it. ►n-ale Le président du cons nd-ant au ate questions des journalistes, a déclaré : Oui, pa- il est possible que nous disions quelque irt, chose au sujet des entretiens des généraux ail. Lyautey et Marina lorsque ces entre tiens aés seront terminés, mais étant donnée la dé-ion licatesse des questions examinées, il est rti- impossible d'en dire beaucoup. Quoi qu'en hi- disent .certains journaux, il ne s'agit point, er- dans ces entretiens, d'opérations militaires, mais seulement de resserrer les bons le rapports naturels entre de bons voisins ion qui sont chargés d'une mission commune au Maroc. Le résident espagnol au Maroc a déclaré que l'entretien qu'il a eu avec le général les Lyautey a été extrêmement cordial. Il a eu re. pour but de démontrer aux indigènes que uie les résidents espagnol et français mar-ur- client en complet accord. La politique frontière a été traitée au cours de cet entretien ainsi que les affaires générales des zones respectives. if RUSSES de on- L état de d'armée russe ak- Importantes déclarations du ministre de la guerre Le correspondant du Temps à Saint-Peterabourg télégraphie le résumé suivant "des déclarations annoncées comme provenant du ministre de la guerre : Le correspondant ajoute qu'on considère ire ces déclarations comme une réponse à la on ^amPaSne allemande, réponse d'autant ,i^_ P'us autorisée, dit le correspondant, que dé- ïl0n &eu,ement elles ont été signées par • j leur auteur, mais que le texte en a été ap-^ prouvé en haut lieu. Po Voici, d'après le Temps, ces déclara-Kte ti011f:„ ■ er- ."JL5 Russie poursuit en silence, depuis ri- an?' sa réorganisation militaire. Jus- en ^ll ^ Présent, notre plan, en cas de guerre, ro- ava^ un caractère défensif en se basant oie 9lir.(^es forteresses à la frontière de l'ouest. je Maintenant, nous avons renoncé à cette ■ en tactique pour adopter l'offensive. En consé-quence, nous transportons, d'après le nou-ire veau Plan, les opérations à plus de dix >T1Tv niille verstes à l'ouest de la ligne primitive-les I^leT1^ fixée. Après maintes transforma-âls ^on' nous avons aujourd'hui une arméle r,es SUir pie(i de Paix augmenté^ d'un tiers, du av?c une cavalerie qui est peut-être, au »ns P0*11*' vue du nombre, la première du t à m®n'de. Cette armée est prête à tous les ^ points de vue. le- . " -^?us avons apporté des transforma-res ^ons importantes dans l'artillerie munie actuellement d'armes perfectionnées qui ité dép^861^ même les canons français et al-(je lemands. Le sei-vice d'approvisionnement Das t^e's Proj^til6® est organisé de telle façon lo- clll'e, l'artillerie russe ne souffrira plus, re- <'(>,nme dans' les précédentes guerres, de l'insuffisance des im.unitions. ré " ^ service du génie a fait les mêmes progrès. Les sphères militaires russes n'ac-' * r ordent pas iuae Huportance exagttée à. la . valeur des dirigeables en temps de guerre et donnent leur préférence aux aéroplanes. La Russie a.e-corde une attention particulière aux appareils géants Sikorsky, qui peuvent être autre chose que des éclai-les reurs. » L'armée, en cas eie conflit, non seule->ar ment sera puissante quant au nombre, or- mais bien instruite, parfaitement équipée, de- munie de tous les perfectionnements de la lue technique militaire actuelle. ve- » Nos efforts tendent vei's l'oubli de la m. fâcheuse doctrine de la défensive, mais que teennique rniiitaLre actuelle. Lve- » Nos efforts tendent vei's l'oubli de 1 om- fâcheuse doctrine de la défensive, mai ie>r. ï'jnstrumenit qu'est notre aimée est prép? [ère ré surtout à la guerre par désir de conseï En ver la paix. Pour les Etats agressifs, le Lai- préparatifs russes peuvent être désagrés ica- bles, car ils opposent un obstacle trop s( reis- ri eux aux convoiti ses que suscite notre in suj- men^se territoire, et c'est dans ce sens qu'. été faut comprendre le mécontentement de 1 en- presse étrangère. » era La. Liberté publie des déclarations anale pé- gues à celles du Temps et ajoute quence ?its déclarations, qui étaient primitivemen destinées au Rouskoie Slovo, ont été1 pi: iiiiit- bliées jeudi par la Gazette de lu Bourse ine qui les donne comme émanant d'une trè era haute autorité militaire. Déclarations de M. Sasonof M. Andréas Adonjan, correspondant spe cial du journal Est., à Saint-Pétersbourg vec a eu une entrevue avec M. Sasonof au sl do .îat de la situation extérieure. Le mihistr sû' a déclare' que l'auonientatieui de l'armé ; russe.doit être attribuée ani .fait que l'Aile magne a commencé à, augmenter"ses effee tifs ; la France et l'Autriche ont suivi soi ne exempile. C'est en Russie que le rappoi entre l'effectif de l'armée et le chiffre de 1; 23 population est le plus faible comparative 'm- ment aux autres Étais européens. Les in »iie tentions de la Russie d'augmenter son ar P'O» mée d'une façon tout à fait pacifique son keL également imputables au fait que la Rus sie est résolue à mainteivir Ja paix de tout ur- sa force. Elle veut en quelque sorte la. ren dre obligatoire. En ce qui concerne les ra.p ports entre la-Russie et l'Autriche-Hon grie, les troubles de l'année dernière son dissioés. Lorsque le nouvel ambassadeur ,• M. Szapary, dit M. Sasonof, nie eionraf ' 1 l'assurance, lors de sa visite d'introduction " que les efforts de la. monarchie tendaient i ! " une bonne intelligence avec la Russie, je lui répondis qu'il trouvait le terrain bier préparé, attendu que la Russie était ani { p mée des mêmes intentions. Les déclarations violentes de la presse n'ont pas une importance décisive. Elite* ll}~ ne reflètent pas les intentions des Etats. En ce qui concerne le traité de commerce OT1 entre la. Russie et l'Allemagne, le ienou 'u® velllement elle ce traité sera discuté er J toute tranquillité. Entre les deux gouver P.' nemen'ts, il n'y a aucune raison de con cil; (!i(. et af- Les dépenses militaires extraordinaires ■ te— cj0 La commission du budget de la doums délibère actnellement sur Jtis préviisionf-militaires extraordinaires pour l'année ro 191 i, qui dépassent la, somme de 312 mil-' lions 500.000 francs, soit une augmenta-' " tion. de 30 p. c. sur l'année passée î >se • Interpellation sur l'interdiction je> de la célébration d'un anniversaire jet , à Voici le insultât de l'interpellation relative à la défense faite par les autorités de [Si célébrer de centième anniversaire de la naissance du poète Chevtchenko : La première partie de l'interpellation qui concerne la défense faite par le ministre de l'intérieur à différentes municipalités de célébrer la fête et également la fléau fen.se d'organiser une réunion quelconque de ayant le même objet a été adoptée par 161 ïst voix contre 115. (Le centre et la gauche ont voté pour.) .•e- La deuxième partie, qui était relative à et la défense de célébrer le service divin en n- mémoire du poète, a été repoussée par 147 voix contre 115 et 7 abstentions (la droite ux et le centre ont voté contre). », TURQUIE ue ux Le patriarche grec fV*_ rompt avec le ministre des cultes îst Lje patriarcat œcuménique a transm en mercredi ,soir au grand vizir la note dar lit, laquelle il a déclaré, d'après une comim a-i- nication du patriarcat publiée par 1< os journaux grecs, que le patriarche romj os toutes relations avec le ministre des cu no tes et laisse au grand vizir le soin de tiroi , ver le moyen de satisfaire le patriarca ré ■al Accident d'aviation eu L'aviateur militaire ottoman Nouri be ue et son passager Sami bey, partis de Ja-fl ir" pour Jérusalean, ont fait une chute e ,n" mer. Le passager a réussi à se sauver en la nage, mais Nouri bey, blessé, a été s es couru à grand'peine et a été transporté l'hôpital où il a succombé trois heur< après. L'aviateur militaire Salim »bey et so passager Kemal bey sont atteaiid-uis e Smyrne. ^ Les mines sous-marines de Smyrne nt Le commandant du 4° corps d'armée /e- Smyrne a fait savoi'fl aux agences de nav gation que toutes les mines sous-maiin< .re, qui avaient été mouillées, au cours de jia clernière guerre, à l'entrée du port c ,nt Smyrne, ont été enlevées. ue ar BULGARIE p" La haute-cour 'a- Le général Savof est arrivé de Par mercredi pour comparaître devant ] us haute-cour. Celle-ci se réunira samedi. îs- GRECE nt 5t. Deux balles sans résultat /t/ e -é- 4 la suite d'un vif incident qui s'est pn ,u_ duit à la chambre, M. Theotokis, leade ix de. l'opposition, et M." Zavitzianos, prés ;.e_ dent de la chambre, se sont rencontrés si: a_ le teri'aiai. Deux balles ont été échangé^ au sans résultat, s, MAROC Nouvelle et violente tempête lu es Une tempête d'une violence extraord naire s'est déchaînée la nuit dernière su a- Melilla. De nombreuses barques de pêch lie ont sombré. Leurs équipages ont pu êtr ui sauvés au prix d'énormes difficultés. G l1- craint des naufrages en haute mer. Le ve nt peur LeonarcLo, qui était à quai, a bras >n ses amarres et est allé s'échouer violen is. nient contre le môle. Sa situation est dar de gereuse. Plusieurs embarcations ont ét réduites en morceaux par les lames se br es sant, contre les quais. Ceux-ci' ont subi de ic- elégâts considérables. Une grue a été en la portée par une vague gigantesque. S AFRIQUE DU SUD y" Le droit de vote féminin »i- Dépêche du Cap : L'assemblée législa t ive, revenant sur son vote du 18 février, ^ adopté en seconde lecture, par 62 voix corr "e' tre 30, le bi'1-1 conférant aux femmes 1 :6' droit de vote législatif. la VAA'VVVVVVVVVVVVVVVV'VVVWVVVVVVVVVXVVVVWVVVVVVVVVVl la. is Voir piiis loin nos Derniè- V- res Nouvelles de la nuit. es ^ vwwwvwvwvwvwwwwwwwwwwwwwvwww ï Les sTBHHis lauones r Le prince de Wied va visiter les port albanais es nt Le prince de Wied visitera, à bord d u_ yacht de la marine d>e guerre Taurus, tou e les ports albanais. Il entreprendra probe èç blement oe voyage d'ans la seconde moiti de mars. Une proclamation du roi d'Albanie à son peuple rr Vorwlvorl.i molin c-Ano. i_ B, jjuuiicc Ici piucia- ■ ' »u- mation suivante d« roi au peuple : n ,re « Albanais. s[ lée H Aujourd'hui, l'Albanie libre et indé- n le- pendante entre dajis la nouvelle. Histoire. s( ?c- Le destin de !a Patrie est dorénavant con- jn on fié' au Roi, à !a sagesse du gouvernement, nt aux vertus patriotiques. Le chemin à par- Sl la courir est long et semé d'obstacles, mais la e- aucun obstacle n'est insurmontable pour l'< n- un peuple qui a des traditràns célèbres ir- dans l'Histoire ancienne et qui, comme. p( n.t vous, a une glande volonté de travailler is- et de progresser. Notre devoir et celui île i1( lie nos successeurs sera toujours la recherche n- du bien-être de. la nation1 avec toutes nos p- forces. Inspiré par ce sentiment, nous avons ,r n- accepté de vos ma.ins la Couronne alba- nt naise. ir. » Albanais, au moment où nous montons a. sur le trône, nous attendons que tous vous n, accouriez autour de votre Roi et trava.il- ;i liez avec nous pour accomplir nos aspira- cl; je tions nationales. » Guillaume 1». » p8 La démarche austro-italienne à Athè- to nés. — Ce qu'on en dit à Londres 111 On mande de Londres au Temps : Les chancelleries échangent depuis di- kj manche des télégrammes minutieux et '?e compliqués au sujet de la démarche austro- | italienne à Athènes. ne >'1, On éprouve ici une réelle satisfaction à. es n" constater que le gouvernement allemand a Qu apprécié cette démarche avec une parfaite d'i liberté d'esprit. 11 en a reconnu l'incorrec- n'i îs lion. 11 estime qu'il y a eu à l'origine un malentendu et que les ministres d'Autri- ^ la che-IIongrie et d'Italie à Athènes ont cru frr î* qu'on les chargeait d'une démarche, alors -e qu'en réalité on leur soumettait un avant- p0 projet, cet avant-projet devant être ulté- 611 a" îieurement soumis aux puissances de la de Triple Entente. Dans de nombreux milieux diplomatie (qi . ques on n'accepte pas l'excuse du inalen- m; tendu car i! est inadmissible que le mi- on a- nistre d \utriche-Hongrie ait pu commet- m, 1,. tre une aussi grave erreur. ! a Les Autiifli.'iienis, d'ailleurs, à la différence des Italiens, ne partent pas de mal- m' n entendu et se contentent d'observer un si- P3, s- lervce énigmatique. me i- Da.ns les milieu.x de la Triple Entenite, é- on remarque .que non seulement le procédé ne; le est incorrect dans la forme, mais q.u'en-il coi'é, au fond, il est inadmissible q.ue deux le puissances, après s'être arrogé le droit de ( parler au nom de six puissances, aient in- , à troduit dans leur communication le pas- Sr1 n sns'ie relatif à Koritza, dont personne n'a- ' i7 avait jamais entendu parler, et. omis lo. fié- d'ê ,e clairatio.ii relative aux îles. dont, tout lé dit monde s'était occupé. h h; FRANCE NOTES PARISIENNES La Comédienne et le Féminisme | Mlle Marcelle Yrven, qui est une jolie ej aimable comédienne, a tenu à attester s qu'elle était fort capable de sérieux. Ele >t s'occupe, elle aussi, de la question du fémi-t- ndsme. Mais ce n'est pas du tout pour ap-puyei- les revendications des suffragettes et elle semble fort peu se soucier du droit au bulletin de vote. Le bon féminisme, selon elle, c'est l'aspiration de la femme à' ^ élargir son esprit et à développer sa eul--t ture intellectuelle, de façon à s'intéresser U à plus de choses que celles dont elle se préoo :- cupe communément. à Et Mlle Marcelle l'rven est conduite, s dans cette manière de petit sermon iarnî-lier, à regretter que nombre de ses caDKfr-\x rades, d'ailleurs charmantes et séduisai> tes, n'aient pas eu le désir de pousser un peu plus loin qu'elles ne l'ont fait une instruction qui, pour employer les termes les à, plus courtois, avait beaucoup de lacunes-i- Il est certain qu'il y aurait quelque avaiv s tage pour elles à connaître mieux le sena '' précis des mots et avoir une légère teintuitt e d'histoire. Mais elles ont tant à faire, eu dehors dies heures passé'es au théâtre, — les essayages, la nécessité de se montrer fâ où il est élégant de paraître, mflle indispensables occupait-ions frivoles, et le reste t 3 De cette somme, parfois fort mini* x me, d'études, il y a bien de piquants exemples. Une jeune altiste avait a détailler un couplet où il était faSiS allusion à une opinion de Sainie-Beuva, Elle réfléchit quelque temps : elle voulait! un « effet » en prononçant ce nom. EHe se - frappa soudain le front : « Je le tieiœ, moa r effet ! n Et, en citant Saiute-Beuve, elle ~ prit une attitude recueillie et esquissa un signe de eroix. Une autre parlait, avec assurance, des « amours ausilia/ires », on lui fit délicatement observer que le texte portait « les amours anciillaires ». Elle haussa les épaules. Cette expression s'avait pour, - elle aucune signification. L'autre, au r moins, voulait dire quelque chnse I 5 J'ai connu,, et non sur iwte scène infime, 3 une actrice qui n'était pas sans mérite et 1 sans autorité. Elle avait la manie inalhco-i reuse des citations. C'était eJle qui lançait 1 oe mot avec conviction : « C'est un horn-. me qui prendrait le Pirée... pour une i ville ! » Oui, Mlle Marcelle Yrven a parfaitement s raison de conseiller à queJques gracieuses! " jeunes personnes de lire parfois autre chose que dv*s romani5-feuilleions, d'à savoir renoncer à un thé pour une conférence et S une répétition générale pour un spectacle classique... Mails il y a des grâces d'Etat avec Fins, i telligence du théâtre, cette intelligence par- - ticulière, qui est en quelque sorte diviiK». > trice. Je revois, par la pensée, des répétitions avec une artiste qui a eu de trèg k grands succès de tragédienne — et qui sai-vait à peine écrire. Pour qu'elle les lût fat-cilemer.t, il fallait lui fa ire. copier ses rôles en caractères démesurés... Eh bien, malgnî sa complète ignorance, il suffisait d'tmg t indication pour qu'elle saisît tout, de suite une particularité mythologique ou bisto< rique, un détail qui, en fait, se rattachai! à toute une science. Son instinct suppléa.iJ à l'éducation qui lui manquait totalement, Mv«t4vipnv travail d'n.'ssi'miilQtîrvn I -r,c* ts Mystérieux travail d'assimilation! ElleLr savait pas ce que c'était que Ciytemnesti? et elle était une Clytemnestre supenbe. , Un côté amusant de lo. petite leçor/ ic x*_ Mlle Marcelle Yrven est dans le profit qt lé la comédienne tirerait d'ixne inst.ructio soignée... pour répondre spMtuellemei aux déclarations et autres manifestaitior plus ou moins sentimentales... Où est ; temps où Adnenne Lecouvreur écrivait c a- si jolies lettres, et Sophie Arnould de ; mordants billets! Evidemment, le) xvii siècle eut des comédiennes - qui raisoa é- naieiït délicieusement, même sur des clw e- ses déraisonnables. Ge n'était pas, pou: ■J" tant, un cas si. général. Témoin l'historietl ' si connue de l'élève de Mille Clairon, qu la tragédienne essayait de mettre day] ir l'esprit d'un- rôle. ?s — Voyons, que fer;iez-vous. si vous avi€ le perdu votre amant? 'r — T'en prendrais un autre, ré'pondit san hésiter l'apprentie de Melpomène. 10 Paul Ginisty. )s 15 (Correspondance particulière de r Etoile Belgi 1- Paris, 11 mars. C'est rég;lé 1- On n'en parlera plus avant l'hiver pro i- eh ai n, ou plus tard : Le sénat n'accepter; » pas la moindre modification à la loi élec >. torale pour les élections prochaines. Soi rapporteur, M. Jeanneney,. signifie éié gamment que toute discussion sur ce su jet serait consiidéréte comme « indéaira J" ble » par la haute, assemblée. J Pas même de scrutin de liste! M. Jean neney, grand veilleur de la République à estime a vec in Uniment de raison pratiqu( a que «l'état actuel des esprits, en raisor e d'une formiidable campagne d'opposition > n'autorise aucune imprudence ». n On ne saurait être plus net, plus franc. Au sénat, d'ailleurs, ces franchises sont u fréquentes. On. y monte la garde à la * porte de Marianne sans fause honte. On empêche, quand il le faïut, cette impru-a dente d'aller aux aventures. — A notre âge, dit, le même rapporteui - (qui, est le plus souriant et )e plus char- - maxnt des quinquagénaires), à notre âge - on n'a pas peur de paraître jaloux de sa ' maîtresse... M. Charles Benoist est navré. Il n'a même plus la force de s'irriter. On lui _ parle de Jaurès, de Groussier... Il Jes montre, de la main, et vous confie : — Ils sont du Bloc, à présent", compre-i nez-vous•? Alors, tout- est f...ichu ! Voyez-vous ça ! 3 Quel beau rêve pour une petite blan-c-hisseiuse parisienne, un petit lave-tout, de I Belleville ou de Mémlmuche que. celui _ d'être redne, même un jour, que de cein-. dre couronne et de recevoir du haut d'un fïiar doré rhommae:e d' une fonU» îf m«n_

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