aormto,le30, 9* veille,Ö°2 nuit, *J i8lL, 1»"** prles24h., 0—9 de midi 759nun0 hum. afosol.). 76 faible, varié 12o53'5 pour le 1«* mai Lune: lever, 7 h.» coucher. Oh.41 Vendredi r mai 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRÜXELLES : Un an : I* fr#;6 mois, fr. C.50; 3 mois, fr. ».&• POUR LA PROVINCE : Un an : flO fr.; 6 mois, fr. 8.5©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 a 16 h. En province üsuffitderemettreleprüvde t'abonnement au facteur Edition G France, Angleterre, Allemagneet \ flfF) partrimestre tous pays de TUnion postale, > 7* payable d avance Hollands, 7 fr. — Grand-Duché, 6 f*- i mandat-poste 65* azuxée. — N' ±25JL |§ centimes te numero ANNONCES : 45 cmesia ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant % heures a 1'Office de Pabliottty' 36, rue Neuve, paraissent Ie soir mème. Baromètre du i mai 5 heures Temper, moy"» Maximum do la Minimum de la Baromèt., Ie 30, Quancité d'eau de 8 i 8 hros , Observations Temperature, Baromètre, Humidité (100= Vent dominan Deel in. ma^n. Ephémérides Soleil: lever, 4 h. 18 coucher, 19h.02 Previsions de l'Institut météorologique : Vent faible; oragoa. Service des malles Ostende-Donvres Etat de la mer, Ie T»r , a 4 heures: tres agHé* en chêne supportant les fondations romanes ne plongeaient plus dans Teau de fond, parce que le niveau de celle-ci s'était abaissé a la suite des travaux de canalisa-' tion. Les têtes de pilots exposées a Tair s'étaient détériorées et ce fut une autre cause d'affaissement des fondations. Il y eut alors a Strasbourg une consultation d'architectes éminents appelés d'Allemagne, de Belgique et de France. lis déci^»dèrent les mesures a prendre. Il fallai!d'abordiparer a la destruction du pilier menace. On Tentoura done d'une puissante armature d'acier et en même temps ön ledélesta au moyen d'un échafaudage detroncs de chênes disposé entre le pilier ella tour. Quant aux fondations de la pile qui avaient fléchi, il fallait les remplacer complètement. Cette partie du travail, qui eslmaintenant en ceuvre mérite une description spéciale, car elle constitue une veritable merveille du génie civil.-HjÊJi Les fondations de la pile étant complètement dégagées jusqu'au pied des murs romans, on les entourera d'une ligne continue de cent poutres en béton armé enfoncées dans le sol de 11 m. 50. On obtien ainsi une cage d'environ trente metres 4* tour arrivant a fleur du sol. Sur cette cage on placera une épaisse couronne de cimenÜ qui lui donnera une complete rigidité. SuU cette couronne seront disposes douze vering hydrauliques d'une puissance de 10,000 ton- tout candidat, quel qu'ü soit et quel qu'ait été son programme, ait quelques voix, ne dussent-elle former qu'un total dérisoire. Il est biéh rare, en effet, qu'ü n'en ait pas du tout. A qui les doit-id, ces voix ? A des éleoteurs fantaisistes, n'aeoaptant aucun des candidats sérieux, ou a des électeurs pitoy-ables, qui font la charité de leur vote, comme on donne une aumóne? La consultation nationale est pourtant ohosé grave, "qui ne permettrait pas qu'on égarat inutilement des suffrages. Il y avait, dans mon arrondissement, un aspiranUégislateur dont les affiches, cmgues en termes fort courtois, du reste, ce qui n'était pas toujours le cas, témoignaient, sinon d'un état mental inquietant, du moins d'une certaine incoherence 4'idées. Quand les passante s'arrêtaient devant ces affiches, üs souriaient. Il était impossible d'attacher la moindre importance a cette declaration, dont ce qu'on pourrait dire le plus galamment est qu'elle apparaissait fort ingénue. Ce candidat a pu, cependant, voir enregistrer soixantediix-sept voix a son actif. Comment soixante-dix-sept électeurs s'étaient41s deranges et s/étaient-üs enfermés dans llsoloir pour approuver cette étrange profession de foi? Ces battus-la, même s'ils ont eu quelques jours d'ülusions, se consolent vite. Mads les autres, ceux qui n'ont été dépas voquer, ouvrir, suspendre, clore et dissoudre le parlement. Il peut présenter des projets de loi et sauimettre le budget, présenter derechef au parlement, pour de nouveaux débats, une loi déja votée par cette assemblee, et dans le cas oü la dite loi serait de nouveau votée a la majorité des 3/4 des_ voix il'peut, avec Tassentiment du conseil administratis se refuser a la promulguer. Le président peut refuser de répondre a toutes les questions des parlementaires en ce qui concerne les affaires adrainisv tratives,. quand il juge le secret néces^. saire. Le président a seul le droit de nommer ou de destituer les fonctionnaires civils et militaires, de declarer la guerre ou de conclure la paix. .11 peut exercer son controle sur Tarmée et la marine ainsi que sutr les dépenses qu'elles nécessitent. La clause de la constitution présente qui avait pour but de soustraire la magistrature a toute ingérence de la part d'autres fonctionnaires occupant un rang supérieur n'a pas'été insérée dans la constitution. indemnité fixe, de payer le personnel des douanes, les frads de perception et les pensions de retraite. Mais le personnel, les frais et les pensions augmentèrent peu k peu dans la proportion du simple au triple, tandis que Tempire continua a payer la même indemnité annuelle. De ce fait, TAlsace-Lorraine perdit chaque année une somme plus considerable et qui, en 1913, atteignit prés de 2 millions de francs.' Le total des deficits obligatoires atteint prés de 40 millioais depuis trente-huit ans. Depuis l'annexioh allemamde, TAlsaceLorraine a été ainsi frustrée par Tempire de plus de cent millions de francs, et cela malgré ses continüelles reclamations et protestations. Si le nouveau Statthalter peut reméfdier a ces deux criantes injustices, ce sera un beau don de joy eux avènement qu'il aura aoporté a TAlsace-Lorraine. ANGLETERRE Nouveües munitions pour les Ulstériens D'après le Daily Express, pendant que la flottille. de contre-torpilleurs croisaitj pres de Belfast une nouvelle cargaison d'armes et de munitions a été débarquée par les unionistes sur un autre point de la cóte. SUISSE Le nouveau Grand Conseil zuricheis Le nouveau grand conseil zurichois, élu dimanche dernier, ressemblera comme un f rere a celui qui Ta precede. Il sera compose de 96 radicaux, 2 conservateurs, 70 démocrates, 44 söciahstes et quelques membres n'appartenant a aucun parti politique. Les socialistes ont gagné deux sièges, dont Tun leur a été cédé volontairement, et en ont perdu un. Les autres partis conservent exactement leuirs effectif s.' AÜTRICME-HONGRtE La santé de l'empereur On annonce offieiellement que la nuit de mercredi a jeudi a été bonne et que la diminution des phénomènes catarrhaux persiste heureusemeht L'état general est également bon. RUSSIE Un service régulier de navigation dans l'ocean Glacial Le conseil des ministres a chargé le mindstre du commerce de déposer a la douma un projet de loi relatif a un service régulier de vapeurs de pavilion rus-se en*re les ports de la Russie d'Europe e't les embouchures de TObi et du Yenissel. Les mnmili Postes monténégrins attaques par les Albanais Une dépêche de Cettigne affirme que des bandes albanaises ont attaque sur trois points, prés de Diakovina, les postes monténégrins, qui les ont repoussées. Le gouvernement monténégrin a rtecu avis de nouveaux préparatiifs albanais et il 9'est adressé aux grandes puissances leur demandant une intervention. Atrocités démenties De Salonique : Le Narodny Pravda, organe officieux bulgare, a annoncé le 24 avril que des assassinats sont commis par les Grecs en Macédoine. Ce jourhai panlait également du massacre de quatre cents Bulgares qui auraient été brtiiés vifs dans les écoles de Serres. Ces allegations sont dénuées de tout fondement. Le massacre rapporté par le journal n'a pu se produire parce qu'il n'y a tPas de Bulgares a Serres. sés que de peu par leur concurrent, ou les.{ neset qui viendront s'appuyer contra utf épais collier de ciment appliqué autour du pied de la pile. Le poids de la pile pourrsc deputes sortants qui n'ont pas été réélusIOs ne se résignent pas. Pendant quatreans, ils vont vivre avec Tabsorbante, peutêtre avec Tunique .pensee de leur revanche.Si rude que soit le coup, ce ne sontpourtant pas les premiers moments de Téchec qui sont les plus durs.Les vaincus ,sont tropoocupés, encore dans la fièvre, a réuniir undossier pour établir que la victoire du rival est entachée d'irréguiarités. C'est uneidee qui ne peut pas ne pas venir a uncandidat malheureux, pour lui paUierTamertume de la défaite. Il se persuade que les operations du vote ont été suspectes. Il cherche des témoignages, il consigne des faits dont ü pense pouvoiar tirerparti, ai prédit Tinvadidation dé son adversaire... Cela aide toujours un peu a passer le temps. Dans quelque ordred'idées que ce soit, la chose la plus difficile a reconnaitre, c'est toujours la simple vérité...Paul Ginisty. done être reporté sur la cage en bétoö armé. Pour éviter que celle-ci cède sous \ü pression, on injectera dans le sol un jet de ciment hydraulique. Des lors, la besogne deviendra relative* ment facile. Par deux galeries de mine per-' c^es dans la cage, on pourra extraïre Tany cienne maconnerie et la remplacer par uK grand dé en béton qui f ormera alors la base definitive et indestructible de la pile. Quand la tour sera de nouveau en équilibre stable, öii pourra procéder au remplacement eonv plet du pilier fissuré. Les travaux durent depuis quatre aad ejf ils ne seront pas achevés avant 1917. Ils auront coüté la bagatelle de 2,400,000 francs, dont 250,000 francs pour les óchafaudages* Les fonds nécessaires sant foumis par uotf loterie. Etats-ïïnis et lexipa La mediation On affirme a New-York de source autorisée que les puissances mediatrices ont demandé aux puissances européennes de faciliter leur mediation. L'appel qu'elles adressent- ne demande» pas d'indiquer au président Wilson les conditions qui assureraient le succes de leur mission. Impression favorable On dit a Washington que le general Carranza a été invite a adherer a Tarmistice. La situation semble s'amediorer en ce sens que les Etats-Unis ont envoyé des instructions a certains de leurs consuls au Mexique autorisant ceux-ci a retourner a leur poste. Débarquement américain Une dépêche d'Oxaca annonce que Vimfanterie de marine amérieaine a dêbarqué mercredi a Salina-Cruzj après que le commandant mexicain eüt menace de bombarder le port si les Mexicains résistaient. Les Américains auraient bombarde Manzanillo Le general Blanquet a recu une dépêche Tinformant qu'un L'atiment américain est arrive a Manzanillo mardi après-midi et a commence le bombardement de cette ville a 5 heures. Les obus ont détruit les quads et les maisonis avoisinantes. Cependaintt, selon une autre dépêche de Washington, le secrétaire a la marine ne croit pas que Manzanillo ait été bombardée. L'attaque de Tampico par les insurgés Une dépêche de Tampioo, datée du 26 avril, dit \ Les insurgés conduisent une attaque contre la ville depuis quatre jours. Ils ocoupent actuellemen't toutes les positions era aval du fleuve jusqu'a Labarra. Jusqu'a présent, les féidéraux, a Taide de leurs cainonnièresi ont pu repousser toutes ces attaques. Ils ont envoyé aux insurgés un parlementaire pour les inviter a unir leurs forces dans le but de résister aux Américains. Les insungés ont refuse, ajoutant qu'ils résisteraient aux Américains dans le cas oü ceux-ci envahiradent leurs territöires. Sur la cöte occidentale PAYS-BAS [Correspondance -particuliere tie ï'Etoilb Bk.g** Amsterdam, 27 avril. Les travaux de la commission scotairo Bien entendu, personne ne peut dire au juste oü en sont ces travaux. La'commis-' sion parlementaire se fait atesister par une isouB-commission technique et Ton peufi supposer que les données préparatoires a fournir par cel'le-ci sont a peu prés réunies : voila tout. Et cependant, chac«B continue de se rendre compte que c'est autour de la question s'colaire que pivote e® somme notre politique intérieure. M. de Savornin Lohman, interrogé paaï un journaliste, a exprimé sa confiance dans Tissue des pourparlers en cours : « Tout le monde reconnait, dit-il, que Tépuration de notre atmosphere politique rend une solution nécessaire. Il faut une fin. Quelque belle qu'ait été la guerre scolaire, elle 25 perdu bien de ses attraits, même pour, nous. » M. Van Houten s'était montré moins optimiste, peu auparavant : « Je n'attendg rien de bon de cette commission » avait-il affirme, « la question scolaire n'étant qu'une des formes de la lutte sans fin entre les pouvoirs civil et religieux. » Il esl d'ailleurs d'avis qu'il faut repousser toute compromission, parce que « Temploi de Targent de tous en faveur d'écoles oü Ton apprend a mépriser ses concitoyens est une chose absurde. » Cet avis est partagé par un certain nombre de deputes de gauche, entre autres par, M. Otto, président del'Union des directeurs, d'écoles primaires. D'autres, comme M. Roodhuyzen, gourmandent a ce sujet leurs collègues. Le Vaderland recommande aussi la confiance et dit que les deputes libéraux qui siègenfi dans la commission ne sont pas hommes è! sacrifier les interets de Técole officielle. Dans les milieux chrétiens, Tincertitude n'est pas moins grande. Au cours d'une reunion organisée a Amsterdam par la Société pour favoriser Tenseignement Chretien, les uns préconisèrent des concessions et montrèrent la nécessité de donner des garanties a TEtat : Tétablissement de comités de perfectionnement responsables visa-vis du gouvernement leur semblait souhaitable. D'autres, au contraire, s'obstinaient a dire que le principe d'égalité devait entraïner nécessairement la perte desj principes les plus chers d'indépendance. Le match de football Belgique-Hollande Comme je vous le disais a propos du match -Belgique-Hollande d'Anvers, nous sommes atteints depuis deux ou trois ans d'une veritable folie sportive. Tous les dimanches, le ballon de cuir règne en maïtre dans nos moindres villes de province. Il n'est pas étonnant que plusieurs jours avant le « great event » d'hier, toutes les places disponibles dans les trains spéciaux a organiser étaient retenues. Dürant la matinee entière, ce fut done un déversement' intarissable de provinciaux dans Ia capitale, si bien que les tourniquets du stade enregistrèrent, Taprèsmidi, le chiffre fantastique de 28,282 entrees, con c re 22,129 au match Allemagne-Hollande du 5 'avril. Ajoutons tout de suite que parmi ces visiteurs se trouvaient au moins quelques milliers de Belges, qu'a défaut de leur francais ou de leur flamand, on recönnaissait aleur boutonnière enrubannée ou aux divers instruments bruyants dont ils étaient munis. Ce fut même un spectacle étrange, pour les Amstellodamois, que tous ces groupes de mélomanes, étant donné que chez nous on ne sort en musique que nanti d'un permis düment visé, enregistré et legalise. Nos hötes ont du emporter d'Amsterdam une impression des plus favorables quan1 ALLEMAGNE NOTES BERLINOISES Berlin, 27 avril. Trois expositions Nous allons avoir le mois prochain, en Allemagne, trois expositions du plus vif intérêt, et sur lesquelles je me permets d'attirer Tattention des lecteurs de YEtoile beige. La première de ces expositions sera ouverte prochainement a Cologne et sera consacrée a «Tembedlissement de Tindustrie et de Tateiier». C'est une idee qui n'est pas sans originalité, n'est-ce pas ? Et ce qui est original surtout c'est qu'elle vienne d'Aldemagne. Les organisateurs estiment que de toutes les manifestations de Tactivité humaine, Tindiustrie et son f rere le commerce sont les seules qui ne se soucieiït pas de beauté. Ce qu'on nous montrera a Cologne, je vous en parlerai dans une prochaine lettre; je ne veux aujourd'hui que vous signaler Tidée des organisateurs de Texposition de Cologne. Les deux autres expositions qui sont annoncées sont celles, a Leipzig, de la librairie et, a Stuttgart, de Tassistance publique. Elles prometten* Tune et Tautre d'etre du plus vif intérêt. Et peut-être vontellesamener un changement dans le monde ordinaire des expositions. La tendance enAllemagne, depuis des années, est hostile aux expositions universe-lies qui sont coüteuses et rapportent rarement autre chose que des decorations; on s'en tient plus généralement aux expositions spéciales relatives a une branche du commerce oude Tart. Jusqu'a présent on n'a pas eutrop a s'en plaindre et Texposition, parexemple, de Thygiène, qui eut lieu aDresde il y a deux ans, rapporta a sesbailleurs de fonds un joli taux d'intérêt, et sans doute aussi quelques decorations.C'est done tout benefice.X. Le proces des aviateurs allemands Devant le tribunal de Perm ont commence jeudi les débats du proces d'espionnage intenté aux aviateurs allemands Berliner, Saass et Nicolaï. Une tempête de neige Une violente tempête de neige s'est déchainée pendaBi la rmit. de mVercredi a jeudi sur Saint-Pétersbouirg et les envi- rouQ. . ,, La Néva a eu une foatóe crue et a mondeles parties basses die la ville.?1xtf Dans les environs de Sain^Pétersbourg, les dommages sont considerables. L'ouragan a brisé les amarres de plusieurs centaines de barques et canots dont beaucoup ont été projetés contre les quais. D'autres, au nombre de 200 environ, ont été emportés a la derive dans le canal de la Neva. Les communications téléphoniques sont interrompues avec Mosoou et Cronstadt. Sur la Neva, un caisson du pont du Palais, actuellement en construction, a été envahi par les eaux. Les piliers de fer du pont ont été endommagés. Le vent s'est légèrement apaisé le matin. Une grève Dix mille euvriers des usines métallurgiques de Petrow, dans le district de Bakmout, qui appartientnent a une société russo-belge, se sont mis en grève. Jusqu'ici Tordre n'a pas été trouble. ESPAGWE Le lock-out des boulangers madrüènes Le lock-out des boulangers sera, dit^on, solutionnié par Facbitrage. La rabrication du pain a repris dans la soiree de mercredi. Éboulement Un éboulemönt s'est produit sur une ligne de chemin de fer en construction a Malaga. Quatre personnes ont été' tuées, deux grièvement blessées et deux autres légèrement. TURQUIE Les commandes navales Les journaux de Constantinople annöncent que Texécutiont du programme naval a été élaboré après de longues études. La Porte a commandé a des chantiers francais normands huit ou dix destroyers plus grands et plus rapides que le Jadikjarimüet, et a d'autres chantiers francais trois sousmarins. La durée de la construction ne dépassera pas dix-huit mois. Le montant en sera payé non» pas avec le budget courant ni avec le produit de Temprunt, mais avec une souscription du comité de la flotte. ETATS-UNIS Sanglante bagarre entre ouvriers Six tués Les combats entre les grévistes et les gardes des mines a Walsemburg ont cessé mercredi soir. 650 grévistes ont rendu leurs armes. OHfNE La nouvelle constitution De projet de réformes adopté par* la commission de la Constitution prévoit une importante extension des droits du président. Les collaborateurs du président, qui est place a laiête de Tadministration, sont: Un secrétaire d'Etat et neuf ministres nommés par le président. On projette la creation d'un conseil particulier, comme organe consultatif, avec Tautorisation» duquel le président nourra dissoudre le parlement et empêchêr la publication des lois adoptées par le parlement. Ce conseil remplacera le parlement jusqu'a convocation de celui-ci. La nouvelle constitution (amendement a la constitution dont la promulgation doit avoir lieu aujourd'hui vendredi), donne les pouvoirs les plus ótendus au président de la République. Il y est décrété que le chef de la nation et de T administration peut con- Le Courrier de Metz, le journal qui a parlé de l'incident survenu samedi dernier entre Toüfiicier aviateur Weitzel et trods Lorrains, "maintient aujourd'hui entièrement Sa première version, malgré les dementis officieux.. 31 complete même par de nouveaux details la scène qui s'est passée dans le bar et ajoute que le lieutenantaviateur a presenté ses excuses aux trois Lorrains insultés et que ceux-ei ont du &e .rendre devant le conseil d'honneur chargé d'enquêter sur cette affaire. [Correspondance particuliere de TEtotlb Bblgb) Strasbourg, 28 avril. Le commandant Howard, de la flotte amérieaine du Pacifique, a télegraphié que les fiédéraux et les constitutionnalistes se battent actuellement a Mazatlan et a Acapuico. Il ajoute que la nouvelle de la mediation est bien accueillie a Mazatlan par les notables de la ville. Voir plus Boïn nos Dernières Nouvelles de la nuit. vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvwvvwivvvvvvvvvvv^ FRANCE NOTES PAHISIENNES Après les elections En lisant les colonnes des journaux qui contiennent le résultat des elections, on constate qu'il y a, dans toutes les circonscriptions, un candidat, au nom abaolument inconnu, d'aildeurs, qui n'a obtenu qu'un nombre extrêmement minime de suffrages. L'élu et ses concurrents ont remué des midliers de voix : celles de eet humble candidat se chiffrent, au plus. par quelques dizaines. Dans ce tableau d'ensemble, ces dédaignes finissent par faire figure presque touchante. Ce sont les Cendrillons du scrutin. Geux-la, qui n'ont réuni qu'un si petdt nombre de partisans, avaient-üLs espéré, cependant, euxaussi? Ont-ils connu des emotions, au moment, 'oü on oommencait a compter les bulletins qui remplissaient Turne electorale ? Ou ont-ils declare philosophiquement qu'ils n'avaient voulu faire qu'une manifestation ? Ce qui ast as&ez admirable, c'est que Les travaux de la cathédrale de Strasbourg Parmi les objets que la ville de Strasbourg va envoyer a Texposition internationale des villes qui s'ouvre le mois prochain a Lyon, figure une maquette en platre et en bois représentant, a. Téchelle de 1/20, la partie de la cathédrale oü ont lieu actuellement d'importants et tres curieux travaux de refection. Dès 1903, M. Knauth, architecte de la cathédrale, avait constaté Texistence d'une fissure dans le pilier de la nef le plus rapproché de la tour de 142 metres et a laquelle il est relié par un puissant contrefort. La fissure fut soigneusement étudiée pendant trois années : elle s'allongeait et s'élargissait d'unè facon continue et il s'accomplissait done a Tintérieur du pilier un travail de désagrégation auquel il fallait parer sans retard. En même temps, on avait examine les fondations de la tour et on cons•tata• qu'elles avaient subi un léger mouvement d'affaissement du cóté de la pile reliée au pilier de la nef, et, comme ce dernier se trouvait ainsi supporter une grande partie du poids de la tour (7,800,000 kilos environ), il s'était fissuré sous la formidable pression. Les causes de Taffaissement de la pile furent bientót découvertes. Les fondations de Tactuelle facade reposaient sur les fondations de Tancienne basilique romane, mais, par une negligence incomprehensible, il était resté entre elles un matelas d'environ vingt centimetres de terre qui s'était comprimé a la longue. En même temps, on constata que les têtes des pilote j Un don de joyeux avènement de 100 millions M. von Dallwitz, statthalter d'AJsaceLorraine, arrivera a Strasbourg demain, vendredi, pour prendre possession de ses nouvelles fonctions. La presse indigene Taccueille froidement, mais sans malveillance. Elle est généralement d'avis qu'il faut accorder quelque crédit au nouveau lieutenant imperial et Je voir a Toeuvre avant de le juger. Cette f agon de faire est d'ailleurs la sèule raisonnable. Suivant une information jde source officieuse, M. von Dallwitz arrive a Strasbourg plein de bonnes intentions. Dans le nombre, il en est deux dont la realisation causerait certainement une grande satisfaction en Alsace-Lorraine et provoquerait une générale détente des esprite. C'est Tobligatioiï de la paterite imposée aux chemins de fer d'Alsace-Lorraine et c'est la revision de la conventdon réglant les frais de perception des douanes. Au lendemain de la guerre francoalle-mande, Tempire allemand racheta le ré•seau• des voies ferrées situées eh AlsaceLorraine et il en fit une administration spéciale. Or, depuis ce temps, ces chemins de fer sont exoiïérés des droits de patente, quoique chaque année ils réalisent un benefice de 20 a 30 millions de mark grace a la population d"Alsace-Lorraine. Ils jouissent done d'un privilege fiscal intolerable autant qu'injuste. De ce fait, le «Pays d'empire » a perdu depuis quarante ans une somme d'environ 65 millions de francs. Un privilege analogue est exercé par Tempire au prejudice de TAlsace-Lorramej dans la question des douanes. En 1875, il y eut une convention par laquelle le « Pays d'empire » se chargeait, moyennant une festé aucun étonnement ni tenu aucun propos de oe genre. W'Les grèves a Roubaix Le personnel ouvrier du gaz de Roubaix, en grève depuis plusieurs jours, reclame un salaire de 5 francs par jour pour les manoeuvres. On prévoyait pour j-eudi soir uil détaut compiet d'éclairage de la ville mads une équipe d'ouvriers parisiens a été La grève des teinturiens, qui dure depuis une semaine, s'est generalise e. Tous les étaMissements de la ville et des environs öhöment et les ouvriers réclament une augmentation de salaire. Les chaipentiers et menu-isiers de Roubaix se sont mis également en grève jeudi matin, lis réclament également une augmentation de salaires. *••* L'exposé du com te Berelitolcl En Autriche - Hongrie la politique étrangère ne se discute ni devant Ie reichsrath autrichien ni devant Ie parlement hongrois. Elle est du ressort des delegations, cest-a-dire des assemblees réduites qui sont l'émanation des assemblees legislatives des deux moitiés de la monarchie et qui sont chargées de regier les affaires communes a 1'Autriche et a la Hongrie : affaires étrangères, defense nationale, finances communes, administration de la Bosnie-Herzégovine. Les delegations se réunissent altemativement a Vienne et a Budapest. Elles siègent cette année dans la capitale hongroise. Le comte Berchtold a fait mercredi devant la commission des affaires étrangères de la delegation autrichienne un long exposé de la situation extérieure. Get exposé n'apprend pas grand'chose, pas plus que le « livre rouge » publié la veille et qui contient prés d'un millier de documents diplomatiques concernant les événements dans les Balkans depuis le 13 aoüt 1912 jusqu'au 6 novembre 1913. Le comte Berchtold constate que depuis la dernière session, sous Tinfluence d'un besoin de paix générale, une période de calme sensible est survenue dans les relations internationales. La creation de T Albanië, ceuvre de l'Autriche, est maintenant parachevée par rinstallatioR du prince Guillaume en qualité de souverain, mais la situation dans lTSpire du Nord attribuée au nouvel Etat cause des soucis sérieux au gouvernement albanais. Les relations de TAutriehe-Hongrie avec les divers États balkaniques sont « empreintes de la plus grand* bienveiilance a regard du développement libre ei independent de ces Êtats immédiatemeii* voisins de rAutricheHon-grie ..»»- La ertse balkanique aeuun contrecoup inévüable sur Téquilibre politique des grandes puissances. « Bien que les deux groupes de puissaaces subsistent sans changement et que ce système apparatsse comme auparavant quand il s'agit de regier les questions européennes, on a pu toutefois constater aussi une certakie détente dans ce domaine. Déja, k la dernière session des delegations j'ai signalé que l'Angleterre a fait entendre k plusieurs reprises, au moment decisie sa voix dans le sens d'un compromis et n'a pas peu contribué a résoudre a l'amiable les divergences de vues qui s'étaient produites. Nous pouvons apercevoir dans l'attitude observée par l'Angleterre k cette époquelè. et depuis lors un effort pour prévenir, a Tavenir, des dangers semblables. k ceux que renfermaient, pour la paix européenne, les événements du passé tout récent. Une telle politique est propre k faire disparaitre les malentendus qui peuvent se produire entre les deux group es de puissances et a combler, pour ainsi dire, les lacunes qui sont inhérentes k la mise en pratique d'un rigoureux système d'équilibre. » Nous avions déja eu l'occasion de faire ressortir, ici même, ce róle conciliateur joué par l'Angleterre et nous avions fait remarquer qu'elle avait été secondée par 1'Aliemagne. C'est un fait important, dont M. von Jagow a aussi signalé Timportance dans son exposé devant la commission du budget du reichstag. Parlant ensuite des relations de l'Au- Trois marins noyés Un accident s'est prodoiit jeudi ajprèsmidi a bord du croiseur-cuirassé Ernest Kenan a Toulon. Au moment oü ce batiment allait prendre son mouillage un canot a vapeur, monté par plusieurs hommes, fut mis a Teau, mais une chaine se brisa et teg marins furent précipités a la mer. Cinq d'entre eux, dont un second maitre qui fut-Messe a la main, furent &auvés. Trois autres ont coulé a pic et leurs cadavres n'ont pas encore été retrouvés. Les recherches continuent. Une enquête est ouverte. ALLEMAGNf Le retour du prince Henri Le paquebot Cap Trafalgar, ayant è, bord le prince Henri de«Prusse, est arrive a Hambóurg jeudd matinl.• • La politique étrangère devant la commission du budget La commission du budget pour les affaires étrangères a tenu jeudi sa der: nière séance, qui a été consacrée au développement écoriomique de la Chine. Plusieurs membres ont regretté l'avance prise par la France et la Belgique dans oe pays. Le secrétaire d'Etat M. Zimmermann. a declare qu'il n'y avait pas de raison de renoncer, comme les Etats-Unis l'ont fait et comme un depute le demandadt dans l'intérêt des relations économiques avec la Chine, aux interets ctes indemnités allouóes a la!suite des troubles des Boxers. La commissiooi a adopté enstuite un crédit de 1 1/2 million pour les écoles allemandes a l'étranger et la creation d'un consulat general en AEbaaüe et d'un consulat a Uskub. La taxe militaire a Berlin ' l^s^öuriaux de Berlin disent que les inipöfcs extraordinaires pour assurer le | föiictïpnntement de ranmée produisaient a Berlin et dans les communes de la banlieuè 145 millions de mark, ce qui permettrait d'escompter conune renidement general pour Tempire une somme sensiblement suroérieur au mHiiard qpue l'on esoomptait. La tache du reichstag Le reichstag vieint de reprendre ses travaux et déja on diseurte sur la question de savoir si la Pentecóte verra la cloture de la session ou seulement une prorogation. Le seul argument qua plaide pour la prorogation c'est que les cartes de circulation en <&emin de fer des deputes resteront valables. Mais ce qui plaide centre une prorogation c'est que le reichstag aurait pour rautomne prochain une grande quantité de projets de loiis a expédier. Déja maintenant la besogne legislative s'est amoncelée dans des proportions inusitées. Les chapitres les plus importants du. budget — ministère de la guerrej chancellerie et office des affaires étrangères — sont toujours en suspens et il reste encore un certain nombre de pro jets de loi a expédier, dans le nombre le projet sur la concurrence commerciale, celui sur les traitements, la revision des règlements disciplinaires et du code militaire pour lesquels le gouvernement a répondu par un non yossumus a Tavis des différentes cornmissions parlementaires. Il y a, en outre, le monopole du pétrole et des huiles minérales, la loi conti» l'immoralite publique, celles sur le colportage, sur la concession des debits et des cinématographes, etc..., qud depuis piusieurs mois attendant la discussion. Les incidents de Bfletz triche-Hongrie avec les grandes puissances, le comte Berchtold a fait avant tout ressortir que la Triple Alliance, qui a de nouveau montré sa solidité pendant les vicissitudes de la crise balkanique, continue d'etre la base de la politique extérieure de la monarchie. « Les visites faites par l'empereur allemand a Schoenbrunn et a Miramar ont été, dit-il, accueillies chez nous avec une chaleureuse sympathie qui a sa source dans les sentiments d'amitié personnels, mais qui sont en même temps Texpression tangible de l'alliance étroite qui unit les deux puissances centrales de l'Eurore. Un peu plus tard, j'ai eu le plaisir de saluer a Abbazia le ministre des affaires étrangères dltalie. Les pourparlers qui out eu lieu a cette occasion m'ont confirmé dans l'opinion que les dangers survenus en Orient serviront de base a une nouvelle communauté d'iiitérèts entre les deux puissances alliées et que la politique inaugurée cette fois par chaque partie nous amènera par la même voie a accomplir un travail commun. Les résultats qu'a déja donnés cette orientation, aussi bien pour le maintien de la paix européenne que pour la sécurité de la liberté et de l'équilibre dans la mer Adriatique, ont été appréciés a leur entière valeur par toutes les spheres de la population de Hongrie et d'Italie et paraissent de nature a justifier la direction qui a été adoptée et que nous voulons aussi continuer de suivre dans une entente et une eonflance réciproques. » Le comte Berchtold a passé ensuite aux relations de l'Autriche avec la Russie. Il a declare qu'elles ont toujours un caracière amical. « Les tendances nettement pacifiques de la politique de l'empire du tsar et la grande tache civilisatrice que la Russie se propose d'accomplir dans le domaine de l'économie sociale nous font croire que nous pouvons compter sur un nouveau développement sincere de bös relations avec cette puissance. » Pour conclure, le eomte Berchtold a rappelé qu'au moment de la crise balkanique 1'Autriche-Hongrie a agi comme un puissant element eonservateur, comme un facteur d'ordre et de tranquillité. Le comte Berchtold est done tres satisÊait de son oeuvre. Malheureusement pour lui, sa satisfaction est loin d'etre partagée par tous ses compatriotes, sans parier des étrangers. Il a, certes, amélioré les relations de l'Autriche avec l'Italie, mais il s'en faut. que la confiance soit a la base des rapports qui existent entre l'Autriche et la Russie. De plus, l'antagonisme s'est accru entre la monarchie dualiste et les États balkaniques — exception faite de la Bulgarie — États dont la puissance s'est considérablement accrue. Le tort de l'Autriche n'est pas d'avoir permis k ces Etats d'accrottre leur puissance, mais au contraire .d'avoir cherché a entraver eet accroissement. Elle eüt pu se faire des amis de ces Etats. EHe n'a pas su comprendre son veritable intérêt. Elle n'a pas même su garder l'amitié de la Roumanie qui. lui était entièrement dévouée, et qui menace maintenant de lui créer des difflcultés sérieuses. Tout cela, on ne manquera pas de le dire au comte Berchtold, qui doit s'attendre a de tres vives critiques au sein des delegations. NOS DECFIXC XZ; E3 s» Services spéciaux d e l'ÉTOILE BELGE Mime Caillaux a écrit a M. Boucard pour lui dire que, souffrante, elle ne pouvait se presenter a son cabinet. M. Boucard a envoyé un inspecteur dherdher Mme Remy, mais cette dernière a refuse de venir, disant qu'elle se présenterait chez M. ) Boucard vendredi a 2 heures. Le juge d'instruction a entendu Tojprèsmddi le président Monier, è^ qui Mme Caillaux avait demanflé une consultation sur la. marefhe a suivik pour arrêter la ca/mipaigne du FigaroJSpia. cours de cette consultation M. Monter r^pondit a Mme Cadliaux qu'il lui paraissait impossible, en fait comme en droit, d'arrêter cette campagne. 11 ne voulut pas formuder une opinion qoidL'Conque sur la campagne et resta cantonné sur la question de droit. Il expdiqua a Mme Caillaux que son mari n'ayant été vise que comme parlementaire et comme ministre, ia poursuite en dommagesinté-reis dont parlait Mme Caillaux ne pourrait s'engrager que devant la cour d'assises, avec débats publics, et sans certitude de ré^ultat. M. Monier conseilla a Mane Caülaux de se tenir tranquiüe d'autant plus que, suivant lui, la oampagne touichait a sa fin. Mme Caillaux le remercia. Rien dans ses gestes ne pouvait inquiéter le president qui partij en emiportant Timpression que Mme Caillaux avait partagé sou avis. Le juge a demandé au téanoin sÜ h'avait pas dit a Mme Cailflaux qu'il n'y avait qu'a se défendre» avec ses propres moyens. Il lui demanda également s'il n'avait pas mani/festé son étonnement que dans l'état aofeued des dhoisës il n'y avait pas plus souvent des geus qua eassaient la figure aux autres. M. M^>n1frr affiw^ft su'ü a'a«ait mani- FRANCE La direction de TOdéon M. René Viviani, ministre de Tinstruction' publique et des beaux-arts, a définitivement nommé M. Paul Gavault directeur de TOdéon. La nomination officielle sera signée la semaine prochaine lorsque le cahier des charges aura été modifié et lorsque les garanties d'ordre financier exigées par le ministre auront été données. L'assassinat de M. Calmette M. Boucard, juge d'instruction, a enten du jeudi M. CeccaLdi qui a confirmé sa deposition antérieure. . M. Boucard a ensuite entendu les cinq domestiques de M. et Mme Caillaux et les a confróntés avec Tinculpée. Tous ont confirmé leurs depositions précédentes affirmant que Mme Caillaux était rentree chez elle le 16 mar6a 4 h. 1/2. M. Boucard entend alors miss Baxter, institutrice de MUe Claretie, fiüe de Mme Caillaux. Miss Baxter a confirmé que Mme Caillaux lui avait remis a 4 h. 45 la lettre diestinée a son mari en lui recommandant de ne la lui ramettre que s'ü rentrait avant elle et après 7*heures du &

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