L'étoile belge

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s.n. 1914, 21 April. L'étoile belge. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c53dz04d41/
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iardi 21 avril 1914 OS*.- a,;oJOLeö. — 3W° ±3.1. Ëaromètre du 21 avril 5 heares Tempftt. moya« Maximum de la Minimum dela Baromèfc.. Ie 19, Qnaniité d'eau de 8 a 8 h"», Observations Temperature, Baromècre, Humi "'-•. '3.-'te:2S cóuclier. 14 h. i4 Previsions de l'Insticut météorologique : Vent E. faibie; beau. Service des malles ©sÖende-Donvres Etat de la mer, le 2i; a 4 lieüres; pea agitée au contraire tolerant même a regard des socialistes. £^j M. von Dallwitz était depuis un an président supérieur de la province de Silésie quand, en 1910, il fut nommé ministre de rintérieur de Prusse. C'est surtout en cette qualité de ministre prussien qu'il a fait mauvaise impression. Il avait deutöhdé qu'on le jugeüt d'après ses actes. Malheureusement ses actes n'ont donné aucune satisfaction aux libéraux. Dans une seule question, il a résisté a la pression réactionnaire : il a accepté l'incinération. Pour le reste, il s'est laissé en trainer par le courant réactionnaire. Son excuse est qu'il ne pouvait pas faire une autre politique, étant donné la composition du landtag de Prusse. Dans un autre milieu, il eüt peut-être pratique une politique différente, et on espère que ce sera le cas a Strasbourg. Ge ne serait pas la première fóis qu'un conservateur aurait subi 1'influence d'une ambiance liberale et démocratique. M. von Köller lui-même, qui avait été le type du ministre prussien a poigne, ne supprima-t-il pas, en sa qualité de secrétaire d'Etat pour 1'AlsaceLorraine, quelques - unes des plus intolérables vexations dont se plaignaient les Alsaciens-Lorrains ? .Pourquoi M. von Dallwitz, qui e si un homme intelligent et qui doit avoir le désir de réussir, ne suivrait-il pas les traces du comte Wedel, malgré les objurgations des pangermanistes ? Son passage au ministère d'Anhait autorise cette espérance. Et il faut tenir compte en outre de ce que le secrétaire d'Ëtat pour l'AlsaceLorraine, le comte Rödern, qui a sticcédé a M. Zorn de Bulach, et qui parait animé des meilleures intentions, est apparenté au nouveau statthalter. Le comte Rödern se montre désireux de collaborer avec le parlement du pays d'empire de facon a éviter les .froissements etj^dissiper les.malentendus. On peut espérer que M. von Dallwitz compren dra que c'est dans cette voie — et non dans le système de la schlague-pour lequel il n'a d'ailleurs jamais manifesté aucun penchant — qu'il faut chercher les moyens de se concilier'la population du pays d'empire. lie nouveau statibalier d'AI$ace-.Lopratae Nous avons annoncé la nomination 'ÖeM. von Dallwitz en qualité de statt. halter cTAlsace-Lorraine. Elle, causera ' certainemenl peu de satisfaction dans le pays d'empire, oü le oomte Wedel laisse un bon souvenir, bien qu'il n'aii pas realise toutes les espérances qu'on avait mises en lui. On lui reproche notamment d'avoir manqué d'énergie ' dans la defense des-prerogatives de l'autorité civile, d'avoir accepté de survivre a son ministère et de s'être rallié a cer'taines' mesures de caractère réactionnaire ou vexatoire..-Il ne faut pas oublier toutefois que son nom est lié a la nouvelle constitution - d'Alsace - Lorraine, .constitution encore imparfaite et que les intéresses jugent insufïisante, mais qui a néanmoins do té le pays d'empire d'un régime démocratique. C'est une première, et importante étape dans la voie de Tan ton om ie. M. von Dallwitz suivra-t-il les traces • 'de son prédécesseur ? Son passé inspire des inquietudes, mais d'autre part on le croit-capable de/s'adapter a sa situation nouvelle. Il a d'ailleurs déja donné des preuves de sa souplesse d'esprit. Le nouveau statlhalter appartient, par sa naissance, par ses traditions et par sa carrière, au parti J réactionnaire. Il a débuté comme fonctionnaire, puis a été depute conservatcur au landtag de Prusse, man dat qu'il cumulait avec ses fonctions de préfet: Il fut un des préfets rebelles qui votèrent contre le projet de canal du centre propose par le gouvernement et repoussé par les agrariens. 11 fut même, a la suite de ce vote, mis en di?ponibilité, • mais sa disgrace ne dura pas longtemps. Comme ses collè-gues'en' rebellion il « tomba en haut », c'esta-dire qu'il fut bientöt réintégré avec de Favan cement. Au bout d'un an il. fut nommé conseiller de gouvernement et bientöt après conseiller rapporteur ,a,u. ministère cle.Tintérienr. En 1903, 11fu^^2iFémin -ista .d'Anfralt, poste •.qtrtlTcïccüpa-]nsqu'en ïf§#:èi, il conviÊhf.' de le faire remarquer,'a ia satisfaction générale des partis. Il était certes demenré conservateur, mais il n'avait pas eet esprit étroit de chicane et de persecution quicaractér-ise la plupart des réactionnaires prussiens et se montra Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE et l'empereur s'est leve lundi matin de tres bonne heure pour regier les affaires courantes. Au cours de la matinee'il a recu en audience plusieurs dignitaires de la cour et le président du conseil des ministres Tisza. Les journaux de Vienne rapportent ce qui suit au sujet de l'indisposition de l'empereur : Dimanche soir l'empereur s'est couché è, l'heure habituelle. Dans la soiree la temperature était de 38°. La nuit a été fréquemment interrompue par la toux. Lundi les médecins, conseiller aulique DrKerzl et professeur Ortner, ont visite l'empereur et ont constaté qu'il souffre d'une bronchite. Lundi matin, a 8 heures, l'archiduc Francois-Salvator- et l'archiduchesse Ma-rieValerie se sont rendus dans les appartements de l'empereur pour prendre de ses nouvelles. La Nouvelle Presse Libre apprend des milieux de la cour que l'état de l'empereur n'inspire aucune inquietude sérieuse. Non seulement les médecins, mais aussi les autres personnes qui approchent de remperieurr, expximeinti'es/poir qual'emrpereur sera délivré tres prochainement du catarrhe dont il soulïre. " Suivant des renseignements particuliers recus k Londres le ton réserve des bulletins officiels sur la santé de l'empereur ferait naitre- des apprehensions que l'état du souverain ne soit plus sérieux qu'on ne l'admet généralement. On craint que des complications ne se produisent, a Mort d'un ancien ministre wurtfembergeois L'ancien président du conseil de Wurtemberg et ministre de la justice, DrPaul Breitling, est mort lundi matin a. Congres de phonétique expérimentale Lundi s'est cravert, a, Hambourg, le premier consrès international de phonétique expérimentale. Le professeur Brunot, de Paris, a prononcé une allocution. Reunion pangermaniste La iigue pangermaniste a tenu dimancne, a Stuttgart/ une grande reunion générale au cours de laquelle de noinbreux orateürs ont declare crue- la situation internationale obi.'se l'Allemagne a une viguance toujours plus grande. Le general iveima af armé que rAllemagne, en face aesarmements russes et francais, a l'impeoeux besom tchaque année des 45,000 nommes qu'elle n'incomore pas comme eJle le pourrait. La reunion a vote une resolution demandant au gouvernement* dé parer h la moindre faiblesse de i'armeinent et a tous les peuoles de satitg germanique ae s'unir pour la défenseL Les touristes francais remis en fcberté On annonce de Strasbourg que les-trois touristes francais arrêtés mardi a NeuBri-sacn,sous 1'incul pation d'espionnase. MM. espionnage, MM. |, moms'que l'afféctiftn catarrhale dont souf- fre le malade ne diminue d'ici peu. On mande de Vienne au Temps : Les nouvelles de la sapté de rèmpereur Francois» Joseph sont de- plus .en. plus mauvaises. De .Vienne : Francois-Joseph a fait appeler auprès de lui rarenidur-héritier FrancoisFerdinand qui était a Konoï pischt. C'est égaXem'ent sur le désir de i'empereur que l'archiduohesse Marie-Valerie est venue. Les «médecins. attachent la plus grande attention a l'appétit du malade qui laisse beauooup a désirer depuis deux jours. Afin d'y, suppleer, on lui'administre 'des soupes concentrées qui dans une maladie antérieure eurent sur Iui'un effet tres favorable. Depuis dimanche, le médecin personnel de ï'emoereur couohe dans une piece voisine des appartements impériaux. Cette mesure a été. prise uniquiement par precaution, a cause du grand age' du malade. A Vienne la nouvelle de la maladie de i'ernjperéür a produit jjne emotion considersuble sur toute. la population. Jusque dimanche on avait essayé de reiprésenter Ll'état de s'anté de ^rangois-Joséph comme éiant plus favorable qu'il ne Test en réalite.. Pendant la demière semaine, le monarque n'était resté debout qu'au prix des plus grands efforts. Il continua a accorder des audiences et. a expédier les affaires de. l'Etat particulièrement importantes en cette saispn. Les médecins s'efforcent a présent de mettre exactement le public au courant de la situation sans provoquer une trop forte emotion. ' Le monarque est pris de fortes quintes de toux. Les expectorations sont peu abon- Cachet, Berry et Devüle, ont été remis sauiedi en liberté. ANGLETE9**>e A LA CHAMBKE DES COMMUNES A propos de l'UIster Le colonel Chalconer a demaridé lundia M. Asquitn d'ordonner une enquête judiciaire sur les allégatio-ns au sujet d'une conspiration ayant ponr but d'intLmiderluister au moyen d'une occupation parla force armee.* M. Asquich, au milieu de la désapprohation de 1 opposiüon, répond qu'il n'v a pds heu dordonner une telle enquête, M...Bonar Law exprime l'espoir que M Asquitn examinera la situation,' car il a l'intention de lui poser demain une question analogie a celle du colonel ChaÖcoïier. AUTmCHE-HONGRBE La santé de Fran goisJoseph Mauvaises nouvelles La Correspondance Wilhelm declare \ Un bulletin de dimanche soir sighé tar les médecins qui soignent l'empereur Franoois-Joséph, le médecin privé Kogzl et le professeur Ortnerj dit qu'a un enrouement d'une acuité variable ayant dure quinze jours et a.un catarrhe laryngienal sans lièvre a succédé un foyer de catarrhe épais des bronches et du poumon supérieur ilroit qui se manifeste par un fnssennement et une elevation fiévreuse de la' temperature. L'empereur a passé une nuit relativenumt bonne. L'état general n'est pas mauvaüs dantes,4de sorte que cette toux sèche tourmerite beaucoup le malade. Il passé lajournèe hors du "lit. Il travaille enveloppéde couvertures è, sa table de-travail, Comme to u. jours, des 3 heures et demie du matin, qui est l'heure habituelle oü Francois-Joseph quitte son lit. Il-hè sait pas lui-même qu'il a la fièvre. 11^ sent relativementbien. Il n'a pas mauvaise mine. Il pane beaucoup et avec vivacité. Il veut encore è, tout prix accorder des audiences, maisles medëcins ont -dü user de leur autorité pour qu'il se ménage un peu. rLes médecinscherchent a tenir le malade le plus possible hors du lit, 'afin d'éviter des complications33?s La Wiener Allgemeine Zeitung apprend de bonne source qu'une amelioration sen si'ble's'est produite lundi. matin et l'après-midi dans l'état 'de santé de l'empereur. La. fifflë «de l'empereur, rarchiduchesse Marie-Valerie, et son mari 'l'archhd'Uic Francois-Salvator, sont arrivés au chateau de Schoenbrunn venant de Wellsee. L'empereur, d'après le journal, fait preu-ve d'une activité continue. Il est toujours en mouvement, es qui est-tres favorable a la guérison' dans le stade actuel de la maladie. Toutefois il est certain qu'il ne fera pas le voyage a Budapest pour 1'ouverture des delegations. Quoiqu'aucune disposition definitive n'ait été-prise, il est possible que rarchiduc-hé-ritier Francois-Ferdinand lise le discours du tröne. Après l'entrevue d'Abbazia Suivant le Fremdenblatt, le chancelier de l'empire a envoyé au comte Berchtold et au marquis di San Giuliano un télé gramme congu en termes identiques en réponse a la dépêche que ces deux ministres lui avaient ènyoyée d'Abbazia, Vaste incendie A Debreczin, dans une fabrique de wagons des chemins de fer de FEtat s'est declare dimanche un incendie qui s'est éten-du a d'autres chantiers. Environ 150 wagons et un materiel énorme ont été dé-truits. Les dégats s'élèvent a 3 millions. ITALIË Les pourparlers franco-italiens reiatifs a l'Afrique du Nord A propos des pourparlers franco-italiens 'reiatifs "a la Tripolitaine et è, la Tunisie, le Messagero soutient que l'Italie a fait preuve de bonne volonté en reconnaissant personnellement le point de vue frangais et en acceptant, sur la question cUs juri-dictions, que les Musulmans de Tr^püiif, taine 'résidant en Tunisie soient 'soumis aux tribunaux internationaüx. Quant è, la notification des citations de-vant les consuls italiens en Tunisie, elle constitu.e --une simple formalité de procédure et comme c'est sur .cette formalité que portent, les divergences, il peut se'mbler| qu'avec un peu de meilletire volonté dé part et d'autre, un terrain d'entente sera rapidement trouvé. Suivant le Messagero l'Italie a consenti, pour le Maroc, sa renonciation aüx^capitulations et a accepté le régime différen-tiel pour les sujets italiens a la seule condition que l'Angleterre renonce égalemént aux capitulations. Pas de grève des cheminots Suivant le Giomale d'Italia, le conseil general du syndicat des cheminots, réuni a Ancone, a decide de renvoyer la grève a une époque plus propice, si toutefois .les mesures prises par le gouvernement d'ici la n'étaient pas de nature a satisfaire les cheminots. SUSDE :0> La santé du roi Le bulletin de santé du roi Gustave pu-blié lündi matin declare que ie roi a pu passer quelques heures de la journée de dimanche dans un fauteuil et a bien dormi au cours de la nuit suivante. TURQUIB Hemerciements du sultan a la France Lundi après-midi, a 3 heures, 1'ambassadeur de France a été recu en audience par le sultan qui lui a exprimé sa reconnaissance pour le concours que la France a prêté a la Turquie et qui permet d'assu-rer la liquidation financière A la chambre La convocation de la chambre ottomane est renvoyée au 15 mai, parce que le ministre des finances désire défendre le budget general et donnier des explications sur la situation, financière. MAROC Un navire allemand échoué Le vapeur allemand qui s'est échoué sur la cöte africaine est le Liebenfeld parti de Gênes et se dirigeant sur Buenos-Ayres. Trois canonnières espagnoles se trouvent sur les lièux de l'accident et coopèrent aux travaux de renflouemcht. Espagnpls attaques Une section des troupes régulières indigenes a été surprise dimanche gar des Maures rebelles, prés de Quittan. Les Es-, pagnols ont eu un lieutenant, un sergent et trois soidats .tués. Deux .indigenes réguliers ont été blessés. L'ennemi a été repoussé avec pertes. L'officier tiué était celui qui commandait le detachement. CQLOMBIE Colombie et Ëtats-Unis M. Jalhay, consul general de la répu-blique de Colombie è. Bruxelles, nous adresse la lettre qui suit >Öii « Je lis, a 1'instant, dans votre estimable journal, 1'article intitule La paix 'entre Ia Colombie et les Etats-Unis, que vous voulez bien consacrer au traite qui vient d'etre signé entre les deux Etats. Permettez-moi de faire appel a votre obli-géance pour vous prier de rectifier deux détails qui ont leur importance- et qui me paraissent porter atteinto a la dignité du gouvernement que j'ai l'honneur de re-présenter.' Il est dit, dans eet article, que « le sénat.colombien refusa de ratifier la » convention conclue, en 1903, avec les » Etats-Unis pour la construction du ca- « nai de Panama, parce qu'il espérait ob-» tenir des Etats-Unis des avantages en-» core plus ïmpörta'nts;'- que le gouverne-» ment a-mérieain, d-e soai cote, refusa les » nouvelles exigences formulées par le sé-» nat colombien : que la Colombie, en vöü-» lant trop gagner, perdit tout ». » La vé'rite est que le-projet de traite, signé le 22 janvier 190$,'a' Washington, entre la Colombie et ïés -Etats-Unis, pour êtne valable, devait être approuvé par--le sénat américain et le congres- colombien. Lorsque le gouvernement colombien sou-mit ce traite aux déliMraÉ-ions- du congres, le ministre des Etati--Unis è, Bogota notiT fia au ministre des aifaires' étrangères "de Colombie que si la:Colombie repoussait ce traite, ou en » On le voit, Viiiwviatum du ministre américain mettait, j'^eür la Colombie; l'étude d.u traite sur le terrain de l'intianif dation; les defeats du congres devaient avoir lieu a la note, sous la pression etla menace. On pouvait supposer, avec raif son, que les légisIateurS'COdorni'biens ne cé-deraient pas a cette ;;mênace; c'est pour-quoi le gouvernement.' américain foment a a Panama le mouvement révolutionnaire qui, grace a son aide He* F/tat"--Unis e^.-pêchèrent les troupes colombiermes de dé-barquer dans l'isthme),;'Uonna naissance a la république de Panarna. » La Colombie n'a pas refuse de traitef avec Washington, et n'a pas eu l'intention d'user de mesures dilatoires. Le con^-gres colombien n'a pas eu a formuler de nouvelles exigences, pas plus que le gouvernement américain a les repoussèr. . » Enfin, loin d'avoir voulu trop gagner, le gouvernement' colombien s'est, au contraire, toujours montre extrêmement liberal, non seulement dans Facte de concession, pour la construction du canal (1878), mais encore par l'octroi k la Compagnie francaise, et ce a quatre differences reprises, d'ü-ne prorogation pour 1'execution dü grand travail, dontJa Colombie désirait ardern-ment rachèvemént, et que, seul-s, las' Etats-Unis devaieht mener a bonne fin. j) Agreed, etc. » Une victoire des révolutionnaires Les révolutionnaires ont été victorieux dans un combat sanglant qui a eu lieu au-tour de Quito. Les irhBiiÉi ïiKii La reponse des puissances a la Grèce Öri mande de Londrès> au- Temps :~La . note ö>es puissances débute" en prenant facte des ■ dispositions j par lesquelles la Grèce se declare prête èse conformer a la decision des puissances 'et affirmant 'que les puissances sont, de leur cöté, disposers a user de leur influence .pour dunner satisfaction è. certain es des deman-des formulées dans la note grecque. .C'est ainsi que le& puissances. ratirient la"recti-fication de frontière, telle que M. Streit l'a mentionnée dans l'annexe Adela note grecque, du cöté d'Argyracastro. Par contre, elles ne peu vent accepter la rectiflea-'tion' demandée dans l'annexe B du cöté de Coritza.-. La note ne fournit d'ailleurs pas- d'explicationsösur les raisons- de ce refus. A-u sujet desiles, les puissances sont prêtes 'a faire usage de leur influence amicale auprès de la Turquie, mais ne sau-raient prendre d'autres engagements. | La note grecque avait declare au sujet de Castelloriza que cette ïle faisait partie du Dodecanese et-J que le gouvernement heülénique était en droit d'espérer qu'elle beneficierait dm régime que les puissances, en temps voulu, voudraient bien as surer è, ces ïles lorsqu'elles décideraient de leur sort. La' note-réjiohse des puissances s'aibstient de soulever, a propos de CasfceJilori-za, la question du Dodecanese et en consequence s'abstient de répondre sur ce point. Au sujet de l'Epire, la note des puissances r.p parle pas de garanties et ne fait mentou d'aucun moven de pression a exer-cpr sur \c gouvernement albanais oour faire obtenir a ses populations les privileges d» marfdés, mais promet d'user égale-men€ de s-n influence pour leur faire or tenir certain.s avantages. ïl n'est natureilement pas question d'au-toinmie dans la note des puissances. Les puissances sont, comme le gou vernomen f greu d'avis que la neutralité du canal de C^rfou est nécessaire. els-Sols it l La questioi.' de Tévacuation n'est pas traitée dan:, la note, dont le texte est d'ailleurs assez court. Elle fera l'objet d'une communication particuliere verbale demauJant a la Grèce d'évacuer sans tarder le territoire épiroteconcede a 1'Albanië oü se tpuverit encore des-troupes grecques. - La situation se tend Le general Huerta a refuse d'obtempé-rera la demande des Etaïis-Unis et a propose des conditions nouvelles. Les autorités américaihes déclarent que ces conditions ne seronts^as acceptées et que le programme des représailles sera execute. ' Le blocus américain e3js;. des ports mexicains Le conseil de cabinet s'est occupé lundi de completer le programme du blocus pa-cifique. des ports mexicains. D'après ce programme le président 'Wilson a l'intention de 'notifier aux puissances que les Etats-Unis, en raiso-n elee la situation ac-tuelle au Mexique, ;he peuvent plus conti-nuer a assurer la sécurité des étrangers au Mexique. Les Mexicains s^uniraient contre les États-ünis en cas de guerre On mande de Nêw-Ygsjs au Daily Mail le 19 avril : D'après une depêche d'El Paso on declare a Juarès dans les milieux officiels que, tant que les Eta'ts-Unis se borne-ront au blocus des ports de Tampico et Vera-Cruz, il n'y aura» pas de demonstration hostile des constitutionnalistes, mais que si un seul coup de canon est tiré contre l'un ou l'autre de ces ports, les --Mexi-'cains s'üniront. Houteêsfs cette declara- tion n'est autorisée ni par le general Car-ranza ni par le general Villa. Declarations du ministre des affaires étrangères du Mexique -Le. ministre des affaires étrangères du Mexique, M. Rojas, declare qu'il lui sem-ble impossible que le Mexique accepté la demand e des Etats-Unis concernant le sa-lut sans condition du .pavilion américain, puisque ce pavilion n'a pas été insulté et ne flottait pas sur le canot qui portait les mar ins arrêtés et puisque ces -ma-rins fu-rent.remis en liberté avant que toute enquête ait eu lieu. L'officier inexicain res-ponsable de l'arrestation fut lui-même ar-rêté et renvoyé devant le tribunal. : Le ministre ajoute que le Mexique accep-terait le salut aux deux pavilions, au pavilion américain en premier lieu et ensuite au pavilion mexicain, si eet arrangement était signé par le chargé d'affaires américain et lui-mêmè.' Malgré ce désir-lés -Etats-Unis n'ont pas permis 'a M. O'Saugh-nessy de signer.et ont insist'é pour le salut sans condition, ce que le Mexique estime "iriconeiliable 'avec sa dignité. | En terminant, le .ministre a dit que le Mexique a été aussi loin que son honneur le lui permet. Il/a confiance dans la- loyauté et 1'esprit de justice du peuple américain. L'exode des Américains D'a.près eertaines personnalités de Washington l'exode des Américains^, commence au.Mexique Des centaines Ji'entre .eüx ont quitte Mexico dimanche #ir a destination de la Vera-Cruz. Declaration du président Wilson Au cours d'une conversation avec un journaliste, le président Wilson a fait la remarque suivante : « Ne restez pas sous Timpression que nous allons partir en guerre contre le Mexique. Dans aucune circonstaUcé nous ne voudrions attaquer le peuple mexicain dont nous sommes les amis. L'affaire se passé entre notre gouvernement et un homme qui a pris le titre de président du Mexique. » 'Le fait de semparer de Tampico et de la Vera-Cruz doit-il être considéré comme un acte d'hostilité, deananda le journaliste ? Le président répondit : « Certainement, non. » Et i'l rappelle un precedent qui se passa au Nicaragua, oü Greytown fut* dé-truite par un navire de guerre anglais en guise de représailles. «-Je n'ai aucun enthousiasme pour la güerra, ajouta le président. Je demande simplement justice. » Rien de nouveau . .De Washington : ;0n s'attendait.a ce.,que| M. Algara, le chargé d'affaires ■ mëxicaln , aurait .fait .lundi matin,, ó, 10 heures, de! noiiveires ■ propositions-"ar^góüvëfnement américain de la part du-general-Huerta. C'est- M. Bryan qui a recu M. • Algara. M. Bryan a annoncé ensuite que la communication du chargé d'affaires mexicain ne conténait au-cune modification et ne Comportait que le texte complet de la proposition originale du Mexique. M. Bryan a ajouté que la situation réstait la même. Le commandant des forces américaihes De Washington : Une commission de 1'armee et de la marine a tenu une conférence sous la présidence de l'amiral Dewey pour discuter les moyens de cooperation des forces de terre et de mer en cas de nécessité. Les généraux Wotherspoon et Wood assistaient a la reunion. Le general Wood est le chef de l'état-major general qui, en cas d'opérations contre 3e Mexique, doit prendre le com m an dement des forces américaines. A la Vera-Cruz Le commandant Hughes, clief d'état-ma- j jor de la flotte de l'Atlantique, est allé voir le general Maas, commandant des forces fédérales a la Vera-Cruz, et le commandant du port. Il a fixé pour l'instruc-tion de doniier l'ordre a tous les vapours commerciaux de quitter le port de la Vera-Cruz. .Le consul américain a prié toutes les femmes étrangères de se réfugier sur les Ibatiments actuellement dans le port et de preference sur le Mexico et VÊspéranza, qui ont été affrêtés par la marine aiméri-caine a eet effet. Voir plus loin nos Dernsè-res Nouvelles de la nuit* FRANCE NOTES PARISIENNES Le masque d'un acteur L'Office international du theatre, dont reorganisation m'a été confiée, au sous-se-crétariat d'Etat dés beaux-arts, vient de recevoir de Lisbonjie une série de documents tres curieux. Un professeur è. 1'Académie des sciences, le docteur Azevedo Neves, a ètudié psychoïogiquement l'art des transformations du visage chez »J$. plus célèbre des comédiens portugaisi M. Au-gusto Rosa. Cet artiste excelle , h. éntrer, comme on dit, dans la peau de son person-nage, mais, avec lui, ce ïi'est pas au figure seulement qu'on peut employer cette expression', a en juger par les photographies que j'ai sous les yeux. Il est impossible de moins se ressembler a 'soi-même que M. Augusto Rosa dans ses divers róles. Le maquillage, qui fait partie du métier du comédien, est poussé fort loin, aujour-d'hui. Il comporte un arsenal compliqué, crayons de couleur, pour travailler sur le « fond de teint » — une couche d'ocre sé-chée a la poudre de riz — pinceaux, palettes, pates, dyachylum, gutta-percha, etc. Sans doute, M. Augusto Rosa fait usage de'ces artifices, mais les planches qui le représentent attestent qu'il n'en fait qu'un usage assez sobre. Et c'est ce qui a intéresse le savant, étudiant de prés le comédien. Ce qui est particulier chez lui, c'est cette sorte de creation nouvelle qu'il fait de sa physionomie, plus par la volonté que par les moyens matériels. On en a la sensation dans les rol es qu'il joue le visage rasé', en se privant des postiches qui aident tant au changement du visage. Cela est tout a fait extraordinaire. Les artifices seuls, si habïlement mis en oeuvre qu'ils soient. ne donneraient pas ces métamor-1 phoses, ces differences profondes d'expres-sion'. Elles sont surtout obtenues par Taction de la pensee, et, par la, est-ce un phé-nomène moral, plutöt Je suppose que, dans ces conditions, Diderot et le Paradoxe sur le comédien ont tort, et que, quand il est en scène, M. Rosa est véritablement le personnage qu'il joue, qu'il l'est tóut entier, que, pendant la soiree, il l'est encore, dans la coulisse. Une artiste qui joua jadis avec la grande Des-clée me racontait que, dans une scène pa-thétique, oü elle enlevait la salie, elle lui avait dit tout a coup a l'oreille, remar-quant 1'effet de la robe j'aun-e d'une de ses camarades sur le fond vërt du decor : — Tiens, des eeufs aux épinards! Mais elle n'avait pas a se préoccuper de son visage, et quelques-uns de ses roles étaient faits pour elle. Ce n'est pas le cas pour M. Rosa, qui joue fórcément beaucoup d'eeuvres étrangères. Je . regrette de ne pouvoir donner des preuves photogra-phiques de cette espèce de miracle d'un visage qui peut avoir des aspects si différents, non par tout ce qui s'y ajoute indus-trieusement, comme c'est le cas ordinaire, mais par le caractère qu'il prend, au-dela des procédés employés, par , ï'absorption complete dans un rol& Je ne sais si c'est toujours du nord quenous vient la lumière, mais c'est du Portugal que nous vient cette incroyable souplesse dans 1'expression de la physionomie. Ces images si diverses d'un même hoanme ont beaucoup frappe les gens detheatre k qui je les ai möntrées, sachantbien, eux, ce'.qui, malgré toute 1'applica-tion possible, subsiste toujours de la per-sonnalité...Paul Ginisty. LES DRAMES DE L'AIR Terrible accident a l'aérodrome de Buc. Deux aeroplanes 'entrent en collision et tombent Deux morts. — Deux blesses On communique les bulletins de santé suivants au sujet des deux victimes de l'accident d'aviation de dimanche : En eè qui concerne Bidot : fracture com-pliquée de la jambe. Vaste plaie ayant nécessitéTablation d'un fragment du tibia. Etat general assez bon. Defense absolue de voir "le hlesset En ce qui concerne Pelladeau : Blessures peu graves. Etat general tres satis-faisant. ALLEMAGNE • Correspondence particuliere de Z'Etoile BelgeI ti';r.,Strasbourg, 19 avril. Le changement de régime en Alsace-Lorraine Au moment oü un nouveau lieutenant imperial va succéder au comte de Wedel, il n'est pas sans intérêt de rappeler briè-vement les événements qui ont provoqüé le changement de régime en Alsace-Lorraine. Le ministère de, Strasbourg mécon-naissait encore dans le courant du mois de novembre la gravité des manifestations provoquées a Saverne par les paroles ou-trageantes du lieutenant von Forstner. Le fait est qu'il ne prit aucune mesoire pour, ramener le calme dans les esprits. Comme les Savernois ne voulaient plus'voir le malencontreux lieutenant, il suffisait de le diéplacer dans un autre corps ou même de l'envoyer simplement au bataïllpn du regiment stationné k Phadsbourg. Le gouvernement ne fit rien et il porta ainsi la pleine responsabilité de ce qui arriva. Dans la soiree du 28 novembre se produi-sirent alors les graves incidents dont le héros fiut le colonel von Reuter. A'la même heure avait lieu chez le ministre de l'intérieur un banquet auquel. étaient con-viées les autorités .militaires I A- la première nouvelle des arrestations arbitrai-res des citoyens et des magistrate de Saverne, des violations de domicile et des incarcerations dans la « Gave des Pan-dours », le sous-préfet de Saverne voulut quitter la table pour rejoindre son poste, mais-1 e ministre le re&nj^et lui dit qu'il n'y avait nulle urgence! Cinq jours plus tard avait lieu, au reichstag, I'interpellation des gauohes. E-lle se termina le len-demain par un vote de blame a radresse du chancelier qui n'avait pas su protéger les autorités civiles contre l'emprise des autorités militaires. Le surlendemain matin eut lieu la fameuse conférence de l'empereur, alors a Donaueschingen, avec le' chancelier, en presence du statthalter d'Al-sace-Lorraine et du general commandant le corps d'armé e de Strasbourg, chef direct du colonel von Reuter! Le même jour une note officielle annonca que les deux bataillons de Saverne se rendraient aux camps de Haguenau et de Bitche et que des mesures étaient prises pour éviter le retour de semblables incidents. Dans l'es-prit de la population d'Alsace-Lorraine ces mesures ne pouvaient être que la puhition du colonel et celle des lieutenants Schadt et von Forstner mêlés aux,incidents. Dans les derniers jours de décembre le lieutenant von Forstner était acquitté par le conseil de guerre et dans les.premiers jours de janvier le colonel von Reuter et le lieutenant Schadt bénéficiaient eux aussi d'un acquirement. L'arrêt stipulait foirmellement que les accuses s'étaient strictement conformés a l'ordre du cabinet de 1820 et que les autorités civiles s'étaient möntrées impuissantes a rétablir le calme. Quoique prévu, cet arret causa une vive emotion dans le pays. C'etaient done la les garanties données par le gouvernement imperial pour éviter le retour d'incidients du même genre! Cela ressem-blait plutot k une prime d'encouragement aux militaires! Les acquirements du conseil de guerre eurent pour effet d'amener un complet re-virement d'opinion en Aliemagne concernantnantles responsabilités de Saverne. ^litre temps le parlement d'AlsaceLorraineavait pris position dans le debat au Cours d'une interpellation qui se termina, parun blame atténué a 1'adresse du gouvernement de Strasbourg qui-avait manque d'énergie dans la defense des .interets de.la population. On espérait encore a cemoment une revision des proces d'acquit-tement, mais. Ie gouvernement imperial!,pour des raisons d'opportunité, laissa;prescribe les délais d'appel. II adanejfctaltainsi que le gouvernement de Strasbourgavait manqué a ses devoirs. Quelques jours plus tard au reichstag le chancelier dit que des changrements étaient devenüsnécessaires en Alsace-Lorraine. Cette fpj.sle désavëu prenait une forme plus precise et le gouvernement, de Strasbourg, statthalter en tête, donnait sa demission. Cecise passait dans les derniers jours de janvier. Mais tandis que les demissions des chefs. des différents :département® minis,. tériels étaient acceptées, lesta#halter*Wprié de rester encore quelque .temps $.&$& poste pour assurer la marone:normale' désaffaires..*5f" Des son arrivée au pouvoir, le'comte üe Roedern, chef du nouveau ministère, al-sacien-lorrain compose de Prussiens, fut interpellé sur la politique qu'il entendait suivre en Alsace-Lorraine. Il-répondit qujü n'y avait encore aucun changement, puisque le statthalter, chef 'du gouvernement, restart a son poste, e^*il fallut bieri se con-tenter de cettje explication. Le nouveau ministère s'est révélé . comme ün caJiinet d'affaires et on rend généralement hommage a la competence et au bon voulöir de ses membres. Mais cotn-mé c'est iun cabinet prussien, il n'a pas encore su s'a-daptêr aux revendications :particularisfes de la -population et peu,avant Paqües.^1. pouvait enregistrer son premier échec parlementaire dans . la question du dialecte et du francais dans l'enseignement secondaire. Mais ceci est le passé...--?;;»• | Il sera maintenant interessant de voir la ligné de conduite politique que suivra-le gouvernement avec son nouveau chef, M. von» Dallwitz. L'avenir ne semble guère rassurant si on s'en rapporte au role joué ces temps derniers par ce penspnnage dans ses fonctions de mi-nistre prussien de rintérieur. M. 'von Dallwitz est un conservateur fintransigeant et uu hobereau impenitent. Or,?en Alsace-Lorraine, il n'ëxiste point de cdnservateürB et'il regie dans töute la population-unvesprit .fonciè-rement'liberal et-démocratique. On s'étontie surtout .quelle chancelier, qui a recöhnu au reichstag ïe particulai'isme des Etats du sud, .enyoie précisément comme plus haut fonctionnaire un homme dont Tes-prit est' completement ferme a toute idèfc d'éniahcipatiofi politique,' ün homme doh*t le parti a toujoui's systéinati<5uement com-battu la nouvelle constitution qu'il sera maintenant chargé de pijotéger et d'appli-quer. On raconte, et la chose est fort possible," qu'il a simplement voülü* se débair-rasser d'un ministre qui le.génerait le jour prochain oü il abordera la réforme electorale prussienne. En d'autres termes, il se débartrasae de M. von Dallwitz qu'il trouve trop réactionnaire et il en fait cadeau au « Pays d'empire,», qui est trop liberal et trop démocratique. En même temps, il satisfait toute la reaction prussienne en. en voyant en Alsace-Lorraine un homme d'un nationalisme éprouvé. Les journaux alsaciens-lorrains 'ne pa-raissant 'pas le dimanche, on ne sait encore quel accueil'ils feront è.'M. von Dallwitz. Le nouveau statthalter n'aüra sans doute pas une bonne presse, mais on lui fera crédit pendant quelques semainès pour le juger a- llceuvre. Il y a un proverbe allemand qui dit que « la soupe n'est jamais mangée si chaude qu'elle est cuite ». On l'a d'ailleurs .vu avec le secrétaire d'Etat von Koeller, venu en Alsace-Lorraine avec la reputation justifióie d'.êtije un fougueux réactionnaire et un hobereau intransigeant. Il détrompa tout le monde au bout de peu de temps et on peut dire qu'il acquit bientöt la sympathie générale par • les concessions faites au particularisme. Cela lui valut d'ailleurs les plus vivos critiques de ses amis politiques. Il sera bon d'attendre 'M. von Dallwitz'a. l'oeuvre. C'est aussi l'avis de AI. Ri'cklin, président de la chambre des deputes, qui nous disait encore ces jours dernüers -: « Quel que soit le statthalter, il verra bientöt qu'il ne peut gouverner qu'avec le pays et non contre lui ». - INTERIEUR L'imrjertinence de ia gauche du Sénat, qui pretend avoir le droit de discuter le projet de loi scolaire, afllige et indigne le' correspondant bruxellois du Courrier de VEs'caul. Voici comment il soulage son am e u\-. cérée : La discussion scolaire continue au Sénat. On avait fait courir le bruit que Ton 'aurait pu vendredi clöturer la discussion génerale. Il n'en est pas question, nous a declare un sénateur de d/oite ; il faut laisser les orateürs de gauche se pröduire dans toute leur insuffisance 1 Et les budgets ? quand les examinera-t-on? On fera comme a la Chambre, on lesvotera au pas do course pendant la der-nière sémainè de' session. Si nous taisions partie de la Haute . Assemblee, nous nous paierions le malin plaisir, a cette occasion, de rechercher dans les « Annales Parlementaires » de ces dix dernières années, les annuelles recriminations de M. Hanrez et de M. le comte Gpbiet d'Alviella contre le retard in justifiable, incroyable, impardonnable, abominable' et beaucoup d'autres qualificatifs en

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