L'étoile belge

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s.n. 1914, 13 Mei. L'étoile belge. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0fc7z/
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L'ÉTOILE BELGE PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : Un an : 13 fr.; 6 mois, fr. 4».ûO; 3 mois, fr. 3.5® POUR LA PROVINCE : Un an : S<» fr.; 6 mois, fr. 8.5©; 3 mois, 5 fr. SUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de S à 16 h En prcvùice il suffit de remettre le prix de l'abonnement au (acte.it Edition G I—IIIHI !!■ IIWIIBIBMCBaMa—a—3—■—g—H—■BW WUi wniwn V ■ W - - - —- 5 lietircs Temp^r. moy°* Qi>rrnl*,lel2.1?°2 Maximum do'* /p^v vetlla. M Jj toi1° Obswations //uj fs /' de midi Température 5cig // ï®_!§!5. Baromètre, ll^Sre I f) S il v- *ï\?4 Humi«lité(!0(l« lit» \& * ,# ^ j bum-absol.) 62 Vent, dominan JjC c* S D^ci i n. mair n. JJ ' Ephemérides // pour le 13 ruai Soleil: c—> • V0Z Luiie: lever, 3U.57 lever, — h. ~ couclier, 1911.20 coucher. 6 h. 11 Prév. do l'inst. météor.: Vent N\V. mod.; nuageux; un peu de pluie. Service des maites Osten«le-Ilonvres France, Angleterre, Allemagne et ( Q f_ ) par trimestre pgip *e fl ± ANNONCES : 45 cm • la ligne; 'aini ni^af^,prvÂ*,,'-î% tous pays de l'Union posifle. 9,r- payable .l'avance M=> ftP.fôîlSIIBS lâ HORIfifO Lw annote*rera.s.îsav.m « he ire4 a lO.B«ede PabUoité, Hollanue, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. J mandat-poste VOiIUImW »» IIUlltGI U 86, rae Neuve paj'aisjent le soir.mê.ae. ÉTS.A1TGEE. La question des chemins de fer ©riculaux Après cinq mois de négociations, on vient de constater l'impossibilité d'une intente entre la Serbie et l'Autriehe-llongrie, appuyée par la France, au sujet des chemins de fer orientaux. La société des chemins de fer orientaux exploitait un réseau ferré construit en exécution d'une décision du congrès de Berlin et à la suite d'une convention intervenue entre l'Autriche - Hongrie, la Turquie, la Serbie et la Bulgarie. La Serbie, en annexant une partie du territoire turc, a hérité des droits de la Turquie sur les chfemins de fer construits sui ce territoire. La Serbie prétendait même qu'elle était devenue propriétaire sans réserve de la partie des chemins de fei orientaux passée sous sa souveraineté, soit sur les 370 kilomètres de voie ferrée qui relient Nich à la frontière grecque, La société des chemins de fer orientaux, disait-elle, n'avait reçu de la Turquie que le droit d'exploitation. Il suffisait c la Serbie de racheter ce droit. En aiten dant la Serbie, qui s'était emparée de 1: ligne au cours de la guerre, continue l l'exploiter directement. L'Autriche-Hongrie, principale inté ressée, non seulement à cause de sa par ticipation financière dans l'affaire, maù encore à raison de l'importance de: tarifs de transport pour son commerce d'exportation vers l'Orient, réclamai la restitution pure et simple de la lignt à la société privée concessionnaire. L( conflit menaçait de prendre une tour nure sérieuse, lorsque le comte Vitali au nom d'un groupe financier français le groupe de la régie générale qui pos sède la majorité des actions du chemir de fer de jonction Salonique-Dedeagatch proposa une solution transactionnel!, qu'il réussit à faire accueillir favorable ment à la fois à Vienne et à Belgrade. I s'agissait d'internationaliser l'alTaire : oi aurait fondé deux sociétés nationale d'exploitation, une serbe et une grec que, qui auraient été réunies en un société financière dont le capital serai mi-partie français et austro-hongrois. C'est ce projet qu'on discutait depui; plusieurs mois et sur lequel on n'a pi s'entendre. La Serbie était, en principe pour la reprise, car elle exploite direc tement tous ses chemins de fer cependant elle s'était déclarée prête i souscrire à l'internationalisation, mais ■lie a formulé les conditions suivantes que l'Autriche-Hongrie a déclarées inacceptables : 1. Les lignes des chemins de fer orientaux seront entièrement soumises à la législation serbe sur les chemins de fer et par conséquent ù la loi volée l'an dernier et qui renforce considérablement les pouvoirs de l'État. Disons que cette loi permet de retirer le droit d'exploitation à toute société qui, au cours d'une année, a reçu trois rappels au règlement. Ce serait, disent les Autrichiens, fournir à la Serbie le moyen de procéder à la déchéance de la société quand il lui plairait. 2. Les droits de souveraineté de l'Etat serbe lui donnent tous pouvoirs en ce qui concerne la détermination des tarifs ; de transport. : ! 3. Le gouvernement serbe se réserve . le droit de nationaliser les chemins de fer orientaux au bout de dix ans. l i 4. Pour répondre à l'objection que la i ! souveraineté serbe en matière de tarifs | pourrait exercer une influence défavo-| rable sur les recettes de la compagnie, le gouvernement serbe se déclare prêt à garantir un intérêt de 5 p. c. au capital nouvellement investi. i La Serbie aurait ainsi le moyen de I réduire au minimum de 5 p. c., montant i de la garantie qu'elle offre, l'intérêt du j capital investi. Les Autrichiens déclarent cette prétention inadmissible, alors que l'on ne parvient même plus aujour-d'uui à se procurer à ce taux un capital obligations. i En présence de ce désaccord persis-, tant, la Serbie a déclaré qu'elle en reve-ï nait à sa proposition de nationalisation - des chemins de fer orientaux. L'Autriche 1 ne repousse pas systématiquement la i nationalisation, mais elle demande des 3 garanties au sujet des tarifs et elle - appuie les prétentions de la société des-; chemins de fer orientaux qui évalue à t 50 millions la valeur du réseau, tandis que le gouvernement serbe n'en offre 5 que 30 millions. En attendant-, l'Au-î triche-Hongrie demande que la Serbie , restitue à la compagnie le réseau qui lui - appartient. ; On en est donc revenu au même point i qu'il y a cinq mois. NOS Services spéciaux FRANCE LES ÉLECTIONS Les nouveaux élus La chambre comptera 191 nouveau élus, dont 63 nommés au premier tour e 128 nommés au second tour. Il convier de rappeler que sur ce nombre 10 député correspondent aux sièges en égal nombr créés dans les circonscriptions où l'aug menfcation de la population a rendu cett création nécessaire. Voici le nombre des députés nouveau des législatures suces&ives depuis trent années : 273 en 1885, 279 en 1889, 212 en 1893, 2! en 1898, 192 en 1902, 157 en 1906, 204 e 1910. Ces 191 nouveaux élus se classent ain; au point de vue politique : 42 socialiste unifiés, 1 socialiste du parti ouvrier, 77 n dioaux socialistes ou radicaux. 6 républ; cains socialistes, 30 républicains de gai che, 14 progressistes, 12 action libérale 9 droite. Les professions des députés Voici la classification des membres d la nouvelle chambre suivant les profe* sions qu'ils exercent : Avocats, 142 ; médecins, 53 : anciens o ficiers ou marins, 21 ; agriculteurs ou v ticulteurs, 16; journalistes et hommes d lettres, 46 : professeurs, 43 ; propriétaire: 46 ; anciens fonctionnaires. 27 ; indu: triels, 32 ; négociants, 27 ; armateurs, 2 financiers, 6 ; anciens magistrats, 1C avoués, 12; pharmaciens, 11; vétérina res, 3 ; notaires, 3 ; ecclésiastique, 1 ; en ployés de commerce ou d'administratioj 25 ; entrepreneurs, 3 ; imprimeurs, E éditeur, 1 ; hôteliers ou cafetiers, 6 ; oi vriers, 22. Le doyen d'âge M. de Mackau, député conservateur c l'Orne, qui, par suite du décès de M. Lou Passy, était devenu, dans les derniei mois de 1913, le doyen d'âge de la chan bre qui s'en va, restera le doyen de 1 nouvelle chambre. 11 est né en novembi 1832. Après lui, vient, par rang d'âge, h Arthur Legrand, député conservateur c la Manche, né en octobre 1833. Avant lu se plaçait M. Beauquier, député radie* du Doubs ; mais ce député ne s'est pas r présenté aux élections qui viennent d'avo lieu. La réunion de la nouvelle chambre La nouvelle chambre entrera en fon lions le l"r juin prochain, les pouvoirs c l'ancienne expirant le 31 mai. Les noi veaux élus viendront siéger le lu.n< 1er juin de plein droit, sans avoir été coi voqués préalablement par décret. La se eion ordinaire de 1914, en effet, est e cours, et ne pourrait être close par décr que le 13 juin au plus tôt, puisque, aux te: \ mes de la constitution, sa durée léga \ minima est de cinq mois et qu'elle a é' h ouverte le 13 janvier. La nouvelle assen 1 blée ^e substitue purement et simplemei \ à l'ancienne pour l'achèvement de la se \ si au. \\ de l'ËTOILE BELGE Le secrétariat général de la présidence de la chambre se bornera, suivant l'usage, à envoyer des lettres aux nouveaux élus pour les inviter à venir siéger le 1er juin. Ce jour est un jour férié Fégal, le lundi x de Pentecôte ; mais cela ne fait pas ob jt stacle à la prise de possession de la nou-t velle assemblée. Déjà, en 1902, la cham-s bre nouvellement nommée, s'était réunie e le dimanche 1er juin. Les fraudes de Lille e La démission du maire de Lille x Nous avons déjà dit qu'à la suite de l'ar-e restation des deux petits-frères et de deux typographes cléricaux de Tournai qui ont u émis de multiples votes en faveur des can-didats réactionnaires, le maire de Lilld, . M. Delesalle, avait donné sa démis-^ sion. Voici le texte de la lettre qu'il a s adressée au préfet du Nord : «c En raison des événements électoraux qui ont marqué la journée d'hier et tenant à me désolidariser de manœuvres que je désapprouve plus énergiquement. que quiconque, j'ai l'honneur de vous adresser ma démission de maire de Lille. » La raison de cette démission, c'est que la e responsabilité de l'administration munici-J" pale de Lille paraît engagée dans la question des fraudes. Le maire n'eût eu aucun !" motif de démissionner si les cartes dont il l" a été fait un usage abusif avaient été léga-e lement établies et légalement distribuées. ^ Or, le Réveil du Nord dit que la plupart des cartes électorales saisies sur les petits-frè-; res arrêtés ont été établies illégalement par . ' la mairie au nom de gens disparus ou in-[ existants ; elles ont ensuite été remises par certains employés du bureau des élections ; à des gens chargés de les utiliser. Le jour-' nal affirme que c'est par centaines qu'on aurait pu les saisir dimanche. Deux députés socialistes partie civile e | Nous avons déjà dit que MM. Delory et _s Ghesquière, députés du Nord, avaient porté •g plainte contre le maire de Lille. Ils ont !_ adressé lundi la nouvelle plainte suivante a | au doyen des juges d'instruction de Lille : ■e : « Les soussignés Delory, Gustave, et I Ghesquière, Henri, députés, demeurant à e Lille,ont l'honneur de porter plainte contre i, M. Charles Delesalle, pris en sa qualité de tl maire de Lille, et contre inconnu et vous î- prient de bien vouloir ouvrir une instruc-ir . tion sur les faits et agissements délictueux qui ont été commis tant dans la confection des listes électorales que dans la remise illicite de cartes d'électeurs à propos des >. élections des 26 avril et 10 mai 1914. [q >» Par la présente, ils se constituent par-]. tie civile et se déclarent prêts à verser la H consignation nécessaire. » J" Les frères fraudeurs 3" n De Lille : On vient de renvoyer devant xt ' le tribunal correctionnel sous l'inculpa-tion de reconstitution d'une congrégation e les sieurs Hanen, en religion frère Flan-:é drien et Leger, frère Bovl. domestique, et i- Fabre, pharmacien, président des anciens ît ' élèves des écoles des frères de la doctrine s- | chrétienne. 1 Le parquet a perquisitionné à Hanappe d-ans la maison de retraite des Frères ( la Doctrine chrétienne. Il aurait déco; vert dans la poche des soutanes de dei irerés qui ont été arrêtés dimanche, di julletins de vote et des cartes d'électeu ainsi que des enveloppes identiques ai enveloppes officielles trouvées sur les i: culpés. Horrible drame is Le nommé Icarde, jardinier du duc < is Pomar, à Cimiez, a tué mardi matin s q. Jeux enfants et s'est suicidé ensuite. Le vieux Paris Le rapport de M. Charles Magne, insip* la fceur des fouillés de la ville, a tenu uj r partie de la séance de la commission m r_ oicipale du Vieux-Paris, à l'hôtel de vil; . A la caserne Napoléon, des travaux < 11 terrassement pour la construction de cav le ians le fond de la cour ont amené la c n- •ouverte de sarcophages provenant d'i le cimetière mérovingien qui occupait jaci cet empila cément. (î~ Au quai de la Mégisserie, des substm: S, tions ont été mises à jour, débris de VA er ïhe-Marion et de Y Arche-Pépin, ainsi q les caniveaux de l'ancienne rue de Quenouille ; ces -découvertes permettent préciser les premiers travaux d'établis^ at ment du quai sous Charles V et les trava 5e l'élargissement effectués plus tard p François 1er. Les fouilles rélcentes kjs plus intéri =antes dans le sol de la vieille Lutèce, VQ :-iche en débris du passé, ont été celles if je tes rue Racine et rue de l'Odéon ; ces foi les sont -nécessitées par la dérivation c . égouts qu'exige la ligne métropolitai 13 Invalides-Invalides; elles ont permis fs repérer l'emplacement d'une partie O- l'escarpe des fossés de l'enceinte de P e Litpipe-Auguste, que de successives déct ^ verbes permettront bientôt, après de i tientes explorations, de suivre sur te al son par-cours. Quelques pièces de céramique ont < c|e ramassées au fond du remblai. . Rue de l'Odéon, un bas-relief en pie: nt' calcaire a été trouvé, figurant un Merci lu mutilé, mais dont la facture gauloise la- très belle; il semble dater du troisiè 1?s siècle. Il a été trouvé au fond d'un pu comblé, en face du 13 de la rue de l'Odéi ir" il est depuis quelques jours à Carnaval tal Haut de 90 centimètres, il devait orner théâtre qui, à cette époque, existait 6 js. l'emplacement de la rue Racine actue ,p" ALLEMAGNE on he Les brutalités dans l'armée la Le conseil de guerre de Berlin a e les damné deux cuirassiers de la garde à ]]e semaines et trois mois de prison pour b , talités, envers des recrues. Ils les o" ie^" gearlnt à se lever la nuit," versaient a l'eau sale clans leurs lits et les frappai lis à coups de sabre. frp u_ ANGLETERRE ùe A LA CHAMBRE DES COMMUNES 'u* Le « home rule » ■n| M. Asquith déclare que le gouvernem insistera pour l'adoption en troisième ture du projet de home rule avant la P tecôte. Il s'engage à présenter ultériei — ment un paragraphe modifiant le pro dans l'espoir d'arriver ainsi à une se tion satisfaisante de la situation par commun accord. M. Balfour demande qu'avant la c cussdion en troisième lecture du bill home rule, le gouvernement dépose amendement à ce bill afin de remédie nce ses défectuosités. ge, M. Lloyd George relève vivement c< lus phrase. Si les concessions que fait le g in. vernement, à la suite des appels qui ndi sont adressés, sont continuellement q ob ll'fiées de remèdes apportés à de prêt ou- dues défectuosités, cette manière d'à un- ne peut que conduire à la guerre civil* nie Ces paroles soulèvent un tumulte dure quelques minutes. M. Balfour riposte : Eh bien ! appel le nouveau bill destiné à modifier le actuel, un surcroît de perfection. ar_ M. Lloyd George dit : Le gouvernem îux *era jusqu'aux extrêmes limites des c ces-ions pour écarter la guerre civile. a'n_ M. Redmond rappelle que M. Asqu 11^ a déclaré que si tous les efforts po-u.r a lis- ver ^ une solution pacifique échouait [ a et que si tout espoir était perdu, il dé serait un bill pour amender le bill U1X tuel. C'est là une décision très grave, an*t il, et, pour ma part, je ne saurais 1' je prouver, surtout à un moment où des ,uj_ gociations se poursuivent, dit-on, a ma des chances d'aboutir. L'orateur espère que M. Asquith n' i la portera pas d'amendement au bill, ici- moins que ce ne soit pour enregistrer ,es_ accord intervenu entre les partis, sii >UI1 i-1 reprendrait toute sa liberté en ce \ jj concerne un amendement unilaté rra. L'idée que l'opposition semble se fe ;es. d'un compromis, c'est de recevoir et de fjes rien donner. frè- par Les souverains danois à Londres in- par Les souverains danois se sont ren ons mardi matin au Guild Hall où ils ont iur- reçus par le lord-maire, entouré d'une 1 l'on lante assistance. Après un lunch, des discours ont été ] noncés, faisant ressortir les liens de ' mille et d'intérêts communs qui uniss r et l'Angleterre et le Danemark. ) r té ont Encore un exploit suffragiste nte Mardi après-midi, à l'Académie roy 'e : à Londres, une femme a porté trois eo e' de hachette au portrait dj duc de V ' à lingtoii, par Hubert Herkomer. Elle a itre arrêtée. de Elle a été renvoyée devant les assi ous •uc- Collision d'aéroplanes — Trois victu Deux biplans militaires très rapi > jj évoluaient mardi soir au-dessus du d " rain de golf d'Aldershot et, quoique mosphère fût très Limpide, ils entré] en collision et furent précipités sur le , x ' Le capitaine et un mécanicien qui éta à bord de l'un des biplans furent tués le coup. Un lieutenant qui montait l'ai appareil a été transporté à l'hôpital, QT1x brièvement blessés. Les deux aéropls pa ont été détruits. I,™ AUTRICHE-HONGRIE i et La santé de François-Joseph ens ine L'Emperrur a passé une bonne nuit. manifestations catarrhales sont les mên ppe L'état général continue à être bon. le La politique étrangère 1- à la délégation hongrois? LX ÎS La commission cïes affaires étrangère? ;s de la Délégation hongroise continue la dis ix cussion de l'exposé. 2- M. Michel Karoiyi déclare : « C'est l'Ai lemagne qui profite de la politique di comte Berchtol-d. Nous nous sommes fai des adversaires de» tous les Etats balka niques -et nous n'avons manqué aucune oc le casion d'être désagréables à la Russie. 3s L'orateur reconnaît, il est vrai, l'attitu de amicale de la France envers la monar chie. Il termine en demandant au ministri comment, après l'échec du projet Vitali re latif aux chemins de fer orientaux, il en ie tend assurer les intérêts économiques de h u. monarchie vis-à-vis de la Serbie au ca: e où les chemins de fer orientaux seraien expropriés par la Serbie. es La commission des affaires étrangère é*. de la délégation hongroise a adopté 1 m budget des affaires étrangères. is Au cours de la discussion, le ministr des affaires étrangères, comte Berchtold c_ répondant à une question d'un délégué, 1 T\ comte A-pipônyi, demandant si des stipu ,e lations paiticulières au sujet de l'Albani la et de l'Asie Mineure ont été arrêtées . Abbazia, a déclaré : «Je peux répondr _ négativement. Les entretiens d'Abbezia a Jx sujet de l'Albanie sont demeurés dans 1 ar cadre de ce qui a été convenu en princip jusqu'à présent au sujet dje tous l$s pn blêmes actuels politiques et économique; Quant à l'Asie Mineure, nous avons i i même point de vue que l'Italie, à savoi que les intérêts de la monarchie et de l'It-lie exigent le maintien et la consolidatio des possessions turques en Asie Mineur* , Nous y y collaborer ons par une action p£ } rallèle. » rv Répondant à une question de M. R{ kowsky, au sujet des manifestations e ' " Italie, le ministre a répété la déclaracio jj qu'il a faite lundi à la délégation autr chienne, ajoutant : « L'échange de vue qui a commencé déjà avec le gouvern ment italien aboutira, j'espère, à un n sultat satisfaisant. « ire est ITALIE it.c Les étudiants de Rome }I}' Les cours de l'Université de Rome, qi e, avaient été suspendus à la suite des man festations des étudiants à propos des f< Jîir tes de Trieste, ont repris mardi. Une réi lle' nion des étudiants a eu lieu auparavar dans la cour de l'Université. Pendant oeti réunion, un étudiant nommé Priolo a d> claré que, de même qu'ils ont su descend! dans la rue et faire entendre leurs pr-m- testations, les étudi-ants seront prêts d. six main à courir à la frontière pour faù ru- valoir une revendication sacrée. )Li- de RUSSIE ant La mission turque chez le tsar La mission extraordinaire turque a é reçue en audience solennelle au grand p j lais de Livadia. Un dîner de gala lui a é offert. L'empereur avait à sa droite T laat bey et à sa gauche Izzet pacha. A même table avaient pris place les autr en^ membres de la mission, le ministre d-ec" affaires étrangères, M. Sasonof, l'amba en" sadeur de Russie à Constantinople, M. < :re~ Giers, le directeur de la chancellerie, b iet, ron de Schilling, le directeur de s-ectic 'iu' prince Troubezkoï, etc. un L'empereur a levé son verre à la san du sultan et à la prospérité de l'empi lis- ottoman. du Après le thé l'empereur s'est entreter un gracieusement avec les membres de t" à mission turque. >tte ESPAGNE DU- lui Mort de M. Montero Rios ua- en Mardi matin est mort à Madrid M. Mo: gir tero Rios, ancien président du conseil. Éboulement de terres lui Un éboulement de terres s'est produit Dns Bezmar ensevelissant plusieurs ouvrie bill dont quatre ont été tués. ent La grève des gens de mer on- Les grévistes ont décidé de boycotter Compagnie transatlantique espagnole. ith ££ PORTUGAL P°- La date des élections ac- iit- Suivant les journaux, les élections g ap nérales des députés et sénateurs auro né lieu dans la seconde quinzaine d'août. I vec parlement actuel fonctionnera, s'il est n cessaire, jusqu'au 30 juin. ap- à MAROC un ion Les opérations du général Gouraud ?a!* Le ministre de la guerre a reçu un f lire légramme du général Gouraud lui anno 1 ne çant que dans la journée du 10 mai 1 Tsouls, après abandon du premier mass ont opposé une résistance très vive. I même temps les Ghïata attaquaient par droite et les Tsouls du Nord intervenaie dus ^ *eur t,0lir- Le général Gouraud repous été v'io°ureusement ces attaques et atteigr -, l'oued Amelil, où il campe actuellemei 1 " Les pertes françaises sont de sept tu^ dont cinq Européens, parmi lesquels i , " officier, et de trente blessés, dont dou I Européens et un officier.. Le général Go raud a reconnu dans la soirée, à 6 kilorr très au sud de son bivouac, un can Ghiati assez important, qu'il attaquera i ^ cessamment. UDs Dans le Riî espagnol De Madrid : Le combat signalé par u ew dépêche officielle du Maroc a eu lieu à K dia,-Sila, dans la région de Laxrache. ses. aes ETATS-UNIS Explosion à bord d'un navire lBat- Une explosion s'est produite dans ■ent chambre des machines du vapeur amé ,s°l- cain Jefferson, à Norfolk (Virginie). Elle ient causé la mort de sept personnes et en sur blessé plusieurs autres. JtrP Les morts ont été débarqués à Norfolk le vapeur est reparti à destination de Ne •nés York. Pluies — Inondations — Des victim Des pluies, comme il n'y en a pas depuis vingt-cinq ans, ont causé sur c tains points, des inondations dans le P Les chigan. Les propriétés agricoles ont les. des dégâts considérables. Il y a de no breusee victimes. BRESIL Un nouveau dreadnought Les journaux de Rio-de-Janeiro annoncent que l'amirauté a décidé de faire construire un dreadnought de 30,000 tonnes armé de ca.noris de 15 pouces et qui rem (lacera le Rio-de-Janeiro. Le ministre d* la marine et le représentant d'une maisoi ie construction anglaise seraient sur le iioint rlo» cirrnAr 1a mntrftt.. Lis mMBïts taftuiuii La commission financière balkanique ' De Paris : On apprend de source offi L cielle que le gouvernement bulgare de mande, pour -des raisons d'ordre techni 5 tue, la remise au mois d'août de la réu 2 nion de la commission financière balkani que primitivement fixée en juin prochain i Etats-Unis et lexiae Jj Les rebelles avaient encore été repoussé: e samedi à Tampico e Le général fédéral commandant à Tam pico annonce que les rebelles ont été re poussés samedi dernier avec de grande; ^ pertes. Les insurgés maîtres de Tampico On mande de la Vera-Cruz au Times qu ^ Tampico est tombé aux mains des insui sés. j Une aifaire embarrassante " Dépêche de Washington : Les cercle n diplomatiques sud-américains de Mexic ' ont été informés que le général Funsto: avait l'intention de traduire devant la jus : tice militaire trois Brésiliens, un Chili© et un Péruvien arrêtés, il y a quelque jours, pour avoir tiré sur les Américain au moment où ceux-ci se préparaient occuper la douane de la Vera-Cruz. L ministre du Brésil étant chargé de défer dre l'existence et les biens des Amér . cains, sa démarche a été considérée con !' me pouvant offrir le plus grand poids « il a été prié d'intervenir. M. Garrison, ministre de la guerre, réservé sa décision, rappelant que les pr< -t testations utiles devaient être formulés e par les ministres représentant à Mexic -- les pays intéressés et adressées au dépa: « tement d'Etat. Cette affaire, fait-on remarquer, est a: 5- sez embarrassante. Il ne s'agit de rie -6 moins que de reconnaître au génén Funston le droit de traduire une persbmi quelconque devant les tribunaux milita res, car le gouvernement dé WàÀhmgto ne reconnaît pas l'existence de l'état d guerre à la Vera-Cruz. té A propos d'un changement possible i- de capitale lé j. A propos du bruit suivant lequel il si iô ra.it possible que le général Huerta, con me jadis le président Juarez, transféré ^ sa capitale dans une autre ville qi: Mexico, on dit qu'en effet le préside! fe songe, au cas où le général Villa frai i chirait les lignes fédérales, à descend] ,n jusqu'à Puebla qui constitue une positio militaire bien défendue. Le débarquement américain à l'île Lobe re Un télégramme du contre-amiral May u apporte les premières nouvelles officielle la sur le débarquement à l'île de Lobos. Elle déclarent que les gardiens du phare d Lobos avaient déserté leur poste et qu l'équipage d'un des bâtiments américair les fit revenir afin de maintenir les feu: Les Américains n'occuperont pas l'île. Un consulat américain violé par les Mexicains Un envoyé du consulat de Saltillo a rivé de la Vera Cruz a raconté que, coi à duit de la prison au consulat, iS avait di rs sous la menace des revolvers, ouvrir coffre-fort et remettre au commandant f déral toutes les archives et les objets c valeur du consulat. la Les munitions allemandes Le vapeur allemand Kronprinzessin C cilié est reparti avec les munitions qu' avait apportées pour le général Huerti Les commissaires de ce dernier sont à boi g du bâtiment. it vvVVVVVVVVVVVVVlA/VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVIA f. Voir plus Soin nos Dernïè res Nouvelles tie la nuit. /VVvVVWVVWVVVV\"VWVV\VVWVVv VIW uwvwwwww FRANCE é" LE MUSÉE DE L'INSTITUT îles Le Musée de l'Institut de France, qu Conti, à Paris, où sont conservés les tr •n vaux d'architecture, de peinture, de seul ture des prix de Rome, va être remis < ï1 état et livré au public. Au préalable, l'inspecteur général d monuments historiques, M. Nenot, et l'i ;s, specteur M. Bertone ont fait étudier p; m M. Knapen la possibilité de soustraire c ze ancien palais de Mazarin à l'humidité s u- culaire qui en dégrade les murailles, coi promet la salubrité des locaux et la co servation des œuvres exposées. n" Après les travaux d'essai, parfadteme réussis d'ailleurs, faits il y a quelques a nées au palais du Louvre et à celui < ne Versailles ; ceux effectués après les ino u. dations de Paris au palais dos affair étrangères, et la suppression de l'humidi dans la chapelle de Sainte-Marie l'Egy tienne, à l'église de Saint-Merri, ce qui sauvé les fresques de Chasseriaux, si r vagées, l'inventeur belge verra enfin 1 . théories de physique appliquée qu'il r? défendues pénétrer à l'Institut de Fran a au travers des murs de son palais ! a Cette entrée dans le monde scientifiq du «siphon atmosphérique monobranche et déjà mis en évidence en 1913 par la M w- daille d'or de la Société des Ingénieu civils de France, est évidemment peu b es nale. Il faut en féliciter celui qui a cr l'appareil de toutes pièces. eu Après tant d'années de luttes et de d ceptions, mais plus heureux encore qi tant d^autres inventeurs, il pourra ( m_ moins voir de son vivant ses théories, e core méconnues par certain monde of ciel dans son propre pays, placées défii tivement sous la sauvegarde des princ de la science française. Nulle part meilleur endroit que celui-à l'ombre de la coupole, ne peut être cho: pour mettre en actio-n pratiquement d lois physiques trouvées par Newton, Dj ton, Regnault, Mariotte, dans leur uti sation la plus simple, à la conservati des œuvres des grands prix de Rome p: sents et futurs. ALLEMAGNE 'Correspondance particulière àe ('Etoile Belc Berlin, 11 mai, NOTES BERLINOISES La mort de Schuch Le plus grand chef d'orchestre de l'i lemagne, Ernst Edler von Schuch, 1 mort hier après-midi à Dresde et sa mi plonge l'Allemagne musicale dans le de et la tristesse. Schuch appartenait à grande génération de chefs qui gravita i tour de Richard VVagner.U fut le conte , porain du maître de Bayreuth et l'ami ' Hans de Biilow, de Mottl, de Levi, Mahler. Son nom est indissolublement taché à la période la plus brillante du v gnérianisme et à celle qui suivit. Et ! mort prouve une fois de plus en passî ' que l'adage est faux qui dit qu'il n'y a n. sonne au monde d'irremplaçable. P soqne ne remplacera von Schuch. 3 II était peu connu à l'étranger. C' qu'il s'était consacré entièrement à s orchestre de Dresde. Il dirigera pour première fois à Dresde en 1872, fais; alors partie d'une compagnie errante < 3 donnait l'opéra dans toutes les gran< 3 villes d'Allemagne. Schuch avait alors ! ans. Et il dirigea si bien — c'était Don P quale, de Donizetti — que l'intendai 1 s'attacha immédiatement ce jeune arti s en qui s'affirmait un précoce et riche s nie. Depuis lors il n'a jamais quitté Dr 1 de, où il était aimé à l'égal d'un dieu, B il meurt à l'âge de 67 ans, épuisé par - mois de répétitions presque quotidien] consacrées à Parsifal. 1- Von Schuch avait éduqué son orches t de Dresde, musicien par musicien, et orchestre avait une sonorité que je r î jamais entendue ailleurs, une sonoi « parfaite », miraculeuse de clarté, de p s cision, d'ampleur, de finesse et, tout b 0 pesé, de beauté. Et il avait un style b '- à lui encore, un style impeccable et s pie, à quoi l'on reconnaissait immédir s- ment qu'il avait dirigé les répétitions d'i n œuvre. Il y a un peu plus d'un m< ■1 j'avais l'honneur d'assister à la premi « de Parsifal à Dresde, Schuch dirige i- l'orchestre. Je n'ai jamais rien enter h qui pût être comparé aux délices que e valut cette soirée. Trois jours après c< représentation, Schuch s'alitait, épuisé a succombé hier. Et Dresde, aujourd't est dans la peine, comme d'ailleurs to l'Allemagne musicale. Ce qui donne d'ailleurs à la mort { Schuch un caractère plus triste enc< tt c'est qu'à côté de son génie et de sa renc e mée, il représentait une école music: it et que maintenant cette école illustre 1- plus de représentant vivant L'Allema e a beaucoup de « kapellmeisters », mais n ne voit personne qui puisse songer à pi dre la place du directeur de Dresde, e noms des jeunes sont intéressants, li lants même ; i'. y a Blech. qui est à Ber 0 Walter, qui est à Munich, Lohse, qui s à Leipzig et à... Bruxelles. Mais ce n .9 pas 11 ça ». Et ce ne sera sans doute f e « ça » pendant bien des années... £ Le « Vaterland » S Jeudi prochain, le Vaterland, le r veau paquebot de la « Hapag » — la H: burg Amerika Linie — va faire son ] mier voyage pour New-York. C'est le ï grand navire du monde. Il est plus gr; p. que YImperator lui-même, car il ja 1- 58,000 tonnes. Et c'est sans doute auss 1. plus beau. Des descriptions qui ont p e un peu partout dans la presse allema 4. nous donnent à ce sujet quelques pi e sions. Voici quelques chiffres. Le Vaterland a été lancé le 3 avril l1 Il a un équipage de 1.200 hommes, pa lesquels il y a" un commodore, 4 capi e- nés, 7 officiers et 35 ingénieurs, une d« il de compagnie (!), une masseuse II !)j i. une sténodactylographe. Il y a à bor d ponts et le navire, dans son .ensemble 11 étages. Il y naturellement des as< seurs, au nombre de 4. Le nombre cuisines est de huit et voici quelques ; . cisions touchant ce que le vaisseau porte de condiments pour le voyage Hambourg à New-York et retour : 90 livres de viande fraîche. 8.500 livres de lnille et de sibier, 8,000 livres de pois; 15 000 livres de pain, 1.000 livres de levi 18 000 œufs, 25,000 livres de légumes fr 12.000 livres de fruits, 100.000 kilos de p mes de terre, 15.000 bouteilles d'eau m li raie et mille choses encore en quant a aussi considérables... Toute l'Allemagne attend avec ur p" tience le départ de ce grand navire, c !n d'œuvre de construction navale allemai et on escompte pour le Vaterland un : 3s cès au moins égal à celui que remp; n- voici plus d'un an le triomphant Imp< ir Inr... Enfin, ce qui doit encore porter l et h(>ur au nouveau navire, c'est qu'il a p t parrain le prince Rupprecht de Bavi le beau-frère de la reine Elisabeth. Le te.rland a beaucoup d'atouts dans jeu... 3 î ESPAGNE correspondance particulière île /'Ktoile Be Madrid, 9 ma La grève générale p" de la marine marchai a a La grève des marins civils est près bp totale depuis avant-hier dans les ports a pagnols et sur les navires espagnols se trouvent dans les norts étrangers, grève, qui avait été déclarée par les ci taines, officiers et mécaniciens, s'est é je due à tous les marins, les équipages "• tous les bateaux ayant fait cause c é- mune avec les grévistes, même les éi rs pasres de vapeurs à pêche. a- Si la grève n'est pas rigoureusement êé taie, cela est dû simplement h ces d circonstances : que la Comnaenie Tran , lantique espagnole, subventionnée l'Etat et chargée de services officiels Je guliers. comme les courriers maritir llJ etc., est assimilée, pour des, cas except n- nels comme celui-ci, à la marine de gu 6- et soumise aux ordres du gouvernem' li- et que les navires d'une autre importante es Compagnie de navigation sont actuellement an service de l'armée d'Afrique, ce qui rend impossible toute tentative de ' •' grève à bord de ces bâtiments. Néanmoins SI le paquebot Monserrat, de la première d« es ces deux Compagnies, est en grève. Pour l*" faire partir avant-hier de Cadix le transat-li- lantique Victoria-Euycnia, qui porte 1« on courrier officiel pour Buenos-Ayres, les :é- autorités de Cadix ont dû avoir recours aux ordres les plus sévères. A Bilbao, une cinquantaine de vapeurs, sont immobilisés ; une quarantaine à peu près à Barcelone ; une trentaine à Gijon, et l'arrêt est complet à Valence, à Malaga, à Alicante. El Des ports anglais, français, hollandais, italiens, algériens, etc., les capitaines et les officiers des vapeurs espagnols qui s'y trouvent ont envoyé les mêmes télégrammes au Comité de la Fédération de la grève, ajoutant qu'ils retournent imrné-U- diatement en Espagne après avoir quitté ;st leurs bateaux. Ceux qui sont déjà rent és ,rt à Bilbao et à Barcelone ont été acclamés jil par les grévistes. la L'Association de capitaines, officiers et u- mécaniciens a exposé la cause de la grève m- dans un manifeste auquel l'Association de des armateurs et des Compagnies de na-de vigation n'a rien répondu jusqu'à pré-at- sent. ia- Voici l'origine du conflit. Pour faire cessa ser quelques différends qui s'élevèrent il y nt a plusieurs mois entre cette dernière As-er- sociation et celle des capitaines, officier» er- et mécaniciens, on recourut à un arbitrage. La solution fut acceptée par les deux Bst parties. Mais, il y a quelques jours, le ca-on pitaine du bateau à vapeur Novembre, ]a dont le port d'attache est Bilbao, fut brus-mt quement destitué par la Compagnie pro-,ui priétaire, et, comme ce capitaine avait Ses joué un rôle actif dans l'affaire solution-25 née par l'arbitrage, l'Association de ca-ns- pitaines, officiers et mécaniciens de la marine marchande voit dans la destitution 'Vp du capitaine du Novembre un acte de re- présailles des Compagnies. î," Il est à remarquer que le jugement arbi-f* tral, accepté sans réserve par les deux „fv parties, stipulait qu'il n'y aurait pas de représailles. Il faut signaler aussi que, quelques semaines après la solution de cette affaire, les armateurs et les Compa-'p, gnies de navigation formèrent une nou-•f; velle association intitulée Association de Défense patronale des armateurs, et que îi cette nouvelle association ne se croit pas ien obligée de respecter le jugement rendu p„ par les arbitres. JjjJ Cette grève passionne les -esprits. Aux to~ premiers moments, le cabinet Dato était indécis; il inclinait'plutôt en faveur des Compagnies et des armateurs, puisqu'il laissait' nos consuls en Angleterre et en -JJ? Hollande remplacer les capitaines et offl-ciers espagnols par des Anglais et des „ Norvégiens. „p Depuis hier, le gouvernement a change t, d'attitude, à la suite d'une réclamation ' j pressante du Comité de la Fédération de . . ' la grève. En outre, le cabinet a fait appeler d'urgence le président de l'Associa-de tion des armateurs et des Compagnies, ,re M. de la Sota, qui se trouvait à Londres. >m- Pour toutes ces raisons, le public sym- ,1e pamiise avet- Dca gieviBico. n'a m ;ne en- INTÉRIEUR Les S LE PARTI CLÉRICAL 'est lus ET NOS LIBERTES ou- Un vieux libéral, qui ne voit pas le im" présent en rose — il n'a pas tort — nous envoie la lettre suivante, dont le ton est md rude, surtout pour certains de nos tige amis : i le rjvu Depuis quelque temps, il semble de bon nde ton de se désintéresser de la politique, éci- Le motocyclisme, l'automobilisme, les courses pédestres, les sports en un mot ab-513. sorbent toute l'attention et tous les loisirs T}' de beaucoup de gens appartenant à l'opi-tal" nion libérale. La politique ne leur dit rien ime^ et l'avenir du pays ne paraît leur1 causer ^ 5 nul souci. , a Nous, non plus, ne dédaignons pas les :4n- sports et, précisément, pour ce motif, nous des nous croyons autorisé à adresser le pré-jré- sent avertissement à cette nombreuse caté-em- gorie d'hommes, jeunes et âgés, qui se dés-intéressent vraiment trop de nos luttes po-•00° litiques. vo" Oh I nous le savons. Lorsqu'on leur en j""' fait le reproche, ils ne manquent pas do ajs| protester de leur amour à nos libertés. Ils 3m- déclarent bien haut que s'il s'agissait de iné- cela, on les verrait vite au premier rang ités pour aider à combattre les prétentions cléricales ! D'autres, avec des airs plus avisés, fus-""f tifient leur attitude passive en dénonçant ,Uç' le discrédit dans lequel est tombé le régime irta parlementaire en Belgique. ira Les lecteurs de l'Etoile belge savent que on- nous ne professons nul fétichisme pour le our régime parlementaire. Mais, en atten-dant, nous l'avons et nous n'en aurons pas *° d'autre d'ici longtemps. j°n Aux uns et aux autres, nous croyons devoir rappeler que se désintéresser des af-— faires publiques, c'est tout d'abord faire le jeu de nos adversaires. Ceux qui abandonnent la politique à d'autres qui en usent [.ob n'ont pas le droit de se plaindre si les affaires publiques ne sont pas dirigées com-l' me ils le voudraient. Au surplus, ce désintéressement rend la tâche des associations politiques très ingrate et très difficile. Il que leur échappe des appuis et des concours es; sur lesquels elles ont le droit de compter, oui En Belgique, certains libéraux, désabu-L.a sés par l'abaissement du niveau de nos 'P1' luttes parlementaires, perdent trop soii. jjç vent de vue que la politique libérale est de im_ nécessité nationale. Historiquement, le jui- parti libéral «st en quelque sorte soudé aux libertés constitutionnelles du pays, to- alors que le parti clérical ne s'en sert que eux pour leur administrer des dissolvants. Chez beaucoup de Belges, la notion des ré libertés est innée au point qu'ils ne g'ima-1es ginent pas qu'elles puissent être l'objet on- d'entreprises criminelles. Et cependant, le >rre parti clérical ne saurait avoir à l'égard de snt, nos libertés les môinos vues que le parti Mercredi 13 mai S9S4 OSc V30.&&. — 3Xr° 1S2 FtafnniP.tra fin !3 mai

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