L'étoile belge

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s.n. 1914, 22 Mei. L'étoile belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bz6154g36s/
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L'ÉTOILE BELGE j Vendredi 22 mai 1914 f PRIX DE L'ABONNEMENT i j POUR BRUXELLES : ta aa : à«r fr.; 6 mois, fr. <'..50; 3 mois, fr. 3.&9 POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. S.ôO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 11. E'n province il suffit de remettre le prix de l'abonnement au facteur Edition G Baromètre du 22 mai 5 heures Tempér. moy1» norra^.^l.r^l Maximum de ta & R / veille. v Minimum .le la îïï: rn •À Earnmêt.. ioîl, 770"">S Quantité d'eau //^ de 84 8 h"», S V2ih" ^ Observations fliSj r§ y ^ de midi Température, ||=5cr(H f m®1 Baromètre, l\ J" S]°S II . ^ êî Humidité(l(W=» lltT VA £?// ta».*bso!.i 57 Vent dominan V'SP ffj rji fcuble, varié. Déclin, mairn. y. /r Eph&rnërides pour le 22 /un* Soleil : a - v^r Lune: lever. 3 h. 45 c::=^ lever, 2 h. 14 coucher, 19 U. J3 coucher. L. h. 11 Prévisions de l'Institut météorol. : Vent S.-W. à W., faible; beau, Service des malles Ost«nde-D«nvres Etat de la mer, le 22, à 4 heures : calme France, Angleterre. Allemagne et f g f ) par trimestre ragp . * 9 ANNONCES : 45 cm'3 la ligne: 'ninin i n 4 lignes, fr. 1.60. tous pays de l'Union postale. j payable d'avance ACIVif ffftlfilQ là tlIîfTÎQPlï L03 mnonte-î remis)s av-int l he ire* à l'Oiûc® de PabUcitô, Hollande. 7 fr, — Grand-Duohé, 6 fr* j mandat-Dostô Vyy v&iIUlllliv sy llulllvl W 36. rue Neuve d iraisien, le soir ihô aa. ÉTRANGER Les bruits de démission de M. Doumergue Le Petit Journal a raconté que M. Doumergue aurait fait part au président de la république de son intention de lui remettre la démission du cabinet. Il semble qu'il s'agisse plutôt d'un désir du nouveau directeur du Petit Journal, M. Stephen Pichon, que d'une nouvelle fondée. En tous cas on déclare que M. Doumergue n'a pris encore aucune décision. Bien entendu les journaux modérés et conservateurs déclarent que la démission serait la solution logique. Ils cherchent même à prouver qu'elle est dictée par les précédents et ne craignent pas, dans ce but, de donner une entorse à la vérité historique. Le Journal des Débats, par exemple, écrit que « l'expérience montre qu'après chaque renouvellement de la chambre, les ministères au pouvoii n'ont pas tardé à se renouveler aussi. En 1893, le cabinet Dupuy s'est retiré quelques jours après la réunion de la chambre. En 1898, le cabinet Méline a fait de même. En 1902, le cabinet Wal-deck-Rousseau n'a même pas attendu la présence de la nouvelle, chambre. En 1906, M. Sarrien après bien des hésitations finit dans des circonstances toutes particulières par rester au pouvoir et il y resta quatre mois. La constitution ne v contraint évidemment pas les ministères * démissionner après les élections, mais ® un usage qui résulte des événements même. » Le Journal des Débats joue sur une équivoque. 11 veut faire croire que ls démission est la règle, qu'elle résulte d'un usage et qu'elle est spontanée. Oi ce n'est pas du tout exact. Des cas qu'i: cite, il n'y a que celui de Waldèck-Rous-seau qui confirme sa thèse. Waldeck-Rousseau donna en effet sa démission au lendemain des .élections, . bien que ces élections eussent constitué une victoire pour sa politique. Mais s'il se retira, c'est parce qu'il se sentait fatigué; il avait fait connaître dès avant les élections qu'il démissionnerait après. quel que fût le verdict des électeurs. Il s'agit donc d'un cas tout à fait exceptionnel. Ni M. Dupuy, ni M. Méline n'ont démissionné au lendemain des élections. Le Journal des Débats dit d'ailleurs qu'ils se sont retirés quelques jours après la réunion de la chambre. Mais ce qu'il ne dit pas, c'est qu'ils s'étaient présentés devant la chambre dans l'espoir que celle-ci approuverait leur politique, auquel cas ils n'eussent pas songé à démissionner. Le contraire se produisit. Leur politique fut désapprouvée par la chambre comme elle avait été désapprouvée par le pays. Le cabinet Méline fut renversé par un vote formel de la nouvelle chambre. Les Débats auraient pu rappeler qu'au lendemain des élections de 1910 M. Briand offrit sa démission, mais c'était là une simple formalité. Cette démission fut refusée et M. Briand n'insista nullement pour la faire accepter. Pourquoi M. Doumergue agirait-il autrement que ses prédécesseurs ? Ses adversaires eux - mêmes conviennent qu'ils ont été battus, que la majorité qui a soutenu jusqu'ici le cabinet Doumergue est sortie renforcée du scrutin électoral. Il est vrai que le cabinet Doumergue ' a subi un remaniement depuis sa formation, à raison de la démission de MM. j Caillaux et Monis. Mais ce remaniement | avait eu lieu avant les élections. Et si le cabinet, tel qu'il est composé actuellement, ne répond plus aux volontés de la nouvelle chambre, celle-ci a les moyens j de le lui faire voir. | Si le cabinet démissionnait sana J. attendre un vote de la chambre, quelle S indication aurait le président de la répu-■ blique ? C'est d'ailleurs, ce que, d'après . le Petit Journal, M. Poincaré aurait fait 1 observer à M. Doumergue, en ajoutant , qu'il était préférable d'attendre que la chambre, par un vote, témoignât de ses i dispositions. X> Mî I» 1ÊC IIES s Services spéciaux : FRANCE Commande turque aux chantiers du Havre Le gouvernement ottoman a commandé douze aon-tre-torpilleurs à des chantiers maritimes du Havre. Un déraillement Un train de marchandises a déraillé mercredi soir près de Graveson, obstruant la voie. Les trains de Paris sont arrivés à Marseille avec deux heures de retard. Il n'y a pas eu d'accident de personne. Accident d'auto. — Un bébé tué ; un autre mortellement blessé Un grave accident d'automobile s'est produit jeudi après-midi sur le pont du canal à Reims. Un automobiliste, qui conduisait une voiture pour la première fois, a rencontré une voiture d'enfant dans laquelle se trouvaient deux jumeaux. Il voulait freiner mais il se trompa d>e pédale et mit l'accélérateur en mouvement. La voiture d'enfant fut broyée. L'un des enfants a été tué sur le coup ; l'autre est dans un état désespéré. ALLEMAGNE Le général von Falkenhayn se rectifie . Quand le reichstag discute le chapitre du ministère de la guerre, on entend régulièrement, depuis nombre d'années,- la plainte (elle est généralement présentée par M. Mûller, député libéral de Meinin-gen), de ce que les israélites allemands,auxquels la constitution garantit les mêmes droits qu'aux citoyens d'autres cultes, ne puissent devenir officiers dans l'armée prussienne. Le ministre de la guerre répond non moins régulièrement qu'il ne connaît pas de faits de cette nature. ïl ajoute qu'il est de tradition et de règle dans l'armée que les futurs officiers doivent être agréés par les officiers du régiment dans lequel ils veulent entrer. Les corps d'officiers ne sont pas tenus de dire les raisons qui les amènent à refuser un candidat et on ne saurait en inférer que certains ont été refusés uniquement pour des raisons confessionnelles. Cette explication, toujours la même, est rétorquée par 1a. constatation qu'il n'existe pas dans toute l'armée prussienne un seul officier israélite et que la question de confession doit donc jouer un rôle puisque des israélites baptisés catholiques ou protestants, ont été acceptés comme officiers par leurs futurs camarades. A une récente séance du reichstag, comme il avait été question des israélites qui ne peuvent même pas devenir officiers de réserve, le ministre de la guerre, général von Falkenhayn avait répondu : « Je dois reconnaître que cette situation est contraire à la constitution ». M. Mûller (Meiningen), répondit aussitôt : « Je constate que M. le ministre de la guerre vient de confirmer l'exactitude d'une vieille plainte des partis de la gauche bourgeoise. » Or, le compte rendu sténographique de cette séance reproduit en ces termes la réponse du ministre : « Je dois reconnaître que cette situation « semble » _ contraire » à la constitution ». Il s'agit ici non seulement d'une nuance, mais d'une modification du s&ns de la phrase que nombre de députés avaient entendue _ et que les journaux de gauche reproduisirent le lendemain. Chose curieuse, les 'deux organes conservateurs antisémites, fo Gazette de la Croix et la Tageszeitung, V ïe l'ÉTOILE BELGE qui n'avaient pas reproduit la phrase, la donnèrent en même temps le surlendemain, mais alors sous la forme du sténo-gramme, et .qui semble ainsi avoir été suggérée au ministre de la guerre. Un fait certain, c'est que la phrase dubitative a remplacé la phrase affirmative. On agit anticonstitutionnel le ment, mais sans franchisa Pein, boxeur, réclusionnaire et « casserole » Le tribunal correctionnel de Breslau vient de j uger une affaire de vol assez banale, mais dont les débats ont été des plus suggestifs. Un boxeur professionnel qui porte le nom éloquent de Pein, comparaissait sous l'accusation d'avoir, avec la complicité d'un souteneur et d'une fille, dépouillé un client de cette dernière et d'avoir partagé_ avec eux la somme de 700 francs ainsi volée. Pein, un ancien réclusionnaire, s'est défendu en disant qu'il était agent provocateur appointé par la présidence de police et qu'il avait « agi dans l'exercice de ses fonctions ». Il ajouta que, plusieurs fois, il fut délégué dans d'autres villes pour exercer son « ministère » et qu'on lui dit toujours qu'il pouvait sans crainte commettre des actions délictueuses, si le but final était de livrer un homme à la justice. Des commissaires de police, entendus comme témoins, confirmèrent que Pein était au service de leur administration, mais ils prétendirent ne pas se rappeler des instructions données à l'homme. Leurs réticences ont profité à Pein, qui a été acquitté, tandis que ses deux complices s'entendirent condamner à un an de prison. Le tribunal admit que le réclusionnaire, boxeur et agent provocateur, s'était conformé aux instructions reçues, et les frais du procès ont été mis à la charge du Trésor ! La retraite de M. de Bulach De Strasbourg : Parmi les élus de dimanche dernier, figure le baron Hugues de Bulach, qui a été nommé conseiller municipal à Osthausen, en tête de la liste par 174 voix sur 189 votants. Il y avait trois listes concurrentes, mais toutes recommandaient l'ancien secrétaire d'Etat pour l'Alsace-Lorraine. M. de Bulach, châtelain d'Osthausen, était bourgmestre du village au moment où il fut nommé sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture, et il résigna alors ses fonctions municipales. Maintenant que les fameux incidents de Saverne lui ont fait des loisirs forcés, il rentre au conseil communal, qui ne pourra faire autrement que de réserver la présidence à un personnage si décoratif et qui, tout compte fait, dispose encore d'une grande influence. M. de Bulach est en effet chevalier de l'Aigle rouge de lre classe, Excellence, #grand bé néchal du Haut-Koenigsberg, ' sénateur d'Alsace-Lorraine, et, ce qui ne gâte rien, ami personnel de l'empereur Guillaume. Ajoutons ce détail intéressant qUe M. de Bulach a fait faire ces jours derniers des démarches au ministère de la guerre à Paris pour obtenir la médaille ^commémora tive des combattants de 1870-71, à laquelle il a droit comme volontaire et comme ancien lieutenant à la garde mobile de la Basse-Alsace. Hohenzollern et Quitzow Quel est l'auteur du pamphlet ? Nous avons signalé il y a quelques jours une pièce de vers parue dans la revue Zu-kunft. L'auteur, qui s'appelle Werner von der Schulenburg, et prétend parler au nom de la vieille noblesse prussienne, y accuse la famille des Hohenzollern d'avoir au cours des cinq derniers siècles seulement produit un génie (Frédéric II) et d'avoir toujours montré « peu de feu » dans l'exercice de ses prérogatives souveraines. Finalement, l'auteur exprimait le regret de ce qu'en 1414 le burgrave Frédéric 1er de Brandebourg vainquit les deux chevaliers pillards von Quitzow, dont les descendants auraient aussi pu régner « par la grâce de Dieu ». Cette attaque maladroite et grossière prenait de l'importance par le fait du nom affiché par son auteur et qui est celui d'une vieille famille prussienne qui prétend remonter au temps de Charlemagne et qui est donc de plus grande lignée que celle 'des Hohenzollern. En l'intitulant « La nobj^se prussienne aux Hohenzollern » l'auteur se donnait comme le porte-paroles d'une partie de ia vieille noblesse. On comprend dans ces conditions que la poésie ait produit un très mauvais effet à la cour et des recherches ont été prescrites pour établir quel est l'auteur véritable de ce pamphlet qui frise le crime de lèse-majesté. .Sans attendre le résultat de cette enquête, la famille von der Schulenburg a pris position dans le débat et elle a adressé à la Gazette de la Croix une note dont nous détachons ce passage caractéristique : «... L'indignation dans notre famille est extraordinairement grande (ueberaus-gross) et elle l'est d'autant plus que ces jours derniers nous avons renouvelé le serment de fidélité fait par nos ancêtres au burgrave Frédéric 1er de Nuremberg, et que Sa Majesté a daigné nous honorer d'une réponse très gracieuse. Nos recherches ont établi qu'aucun des nôtres n'est l'auteur de cette poésie. Nous l'aurions exclu de notre famille... » Attendons l'issue de cet incident. Il nous suffit de retenir que dans certains milieux ultra-réactionnaires de la vieille noblesse prussienne régnent des idées semblables à celles exprimées par Werner von der Schulenburg. Dans ces milieux on reproche à l'empereur et roi de ne pas montrer « assez de feu » dans la lutte contre l'esprit moderne.ANCLETERRE' A LA CHAMBRE DES COMMUNES Le home rule. — Incident La séance suspendue La chambre des communes a commen- ; cé la discussion en troisième et dernière ! lecture du bill du home rule. Il n'est pas juste, dit M. Bonar Law, de discuter le home rule sans avoir con-1 naissance des propositions définitives du ! gouvernement. En conséquence, je de- j mande que les projets destinés à amender le home rule soient renvoyés. M. AsqUith répond qu'il s'expliquera plus tard. ! Lord Robert Cecil propose l'ajcfurne-ment des débats du home rule parce que, lorsque les propositions du home rule nous seront soumises, dit-il, le gouvernement : ne sera plus à notre tête. M. Asquith répond : Il faut d'abord que la chambre exprime son jugement d'une façon délibérée sur la proposition principale. Le bill supplémentaire contenant les amendements sera déposé devant la chambre des lords. M. Bonar Law affirme que tout cela est une comédie et qu'il ne voit pas l'utilité de participer au débat. La motion d'ajournement est repoussée par 286 voix contre 176, puis le speaker ouvre la discussion. Aucun membre de l'opposition ne demande la parole. Le speaker donne la parole à M. Qampbell, député. Aussitôt, de tous les bancs de l'opposition, partent les cris de «Ajourner. » Ces cris se poursuivent sur l'air des lampions, et comme le tumuilte ne cesse pas le sroeaker se lève. Le silence se fait. Le speaker demande alors à M. Bonar Law s'il approuve ce genre de manifestation.Plusieurs voix : Ne répondez pas. Ne répondez pas. M. Bonar Law répond : Je ne veux pas critiquer, monsieur, ce que vous considérez être votre devoir, mais quant à moi mon devoir est de ne pas vous répondre. A ces mots les membres de l'opposition se lèvent et font une longue ovation à M. Bonar Law. Le speaker dit alors : Puisque M. Bonar Law refuse de prêter son concours pour le rétablissement de l'ordre, il ne me reste, j en présence de ce refus, qu'à suspendre la séance. M. Asquith, le cabinet et leurs partisans qui restent à leurs bancs, sont l'objet d'une bordée d'invectives de la part des membres de l'opposition qui quittent la salle, M. Asquith et les ministres se retirent à leur tour avec leurs partisans qui les acclament et agitent leurs mouchoirs. La chambre s'est ensuite ajournée à vendredi. Comme l'ordre du jour fixe à lundi la discussion du home rule, le cabinet aura le temps de prendre une décision relative au bill d'amendement du pre j et. <. Saisie d'armes destinées à l'Ulster De Dublin : La douane a saisi un chargement de baïonnettes destinées aux volontaires de l'Ulster. Le prince de Galles inspectera l'escadre française Le Standard annonce que le prince de Galles inspectera l'escadre française, qui visitera prochainement Portland. Le prince s'embarquera sur le cuirassé Marseillaise et assistera aux évolutions des sous-marins français qui accompagneront l'escadre. Les suffragettes Mrs Pankhurst re-arrêtée Les suffragettes ont tenté jeudi après-midi de présenter au roi une pétition en faveur du vote pour les femmes à son approche du palais royal. Les rassemblements ont été dispersés par la police. Mme Pankhurst, qui se trouvait à la tête de la 1 manifestation, a été arrêtée à nouveau. ! La police qui avait eu connaissance dn ' projet, avait pris les mesures les plus sé-' vères pour empêcher la délégation d'entrer " au palais, les autorités ayant averti les * suffragettes que le roi ne les recevrait nas. Au cours de la démonstration suffra-giste, la police a opéré 47 arrestations, dont trois hommes. Les suffragettes ont brisé l'une des barrières de Hyde Park. ; IJnè mêlée avec la police en est résultée au ■ cours de laquelle un manifestant a été l blessé. ITALIE Un drame en chemin de fer, Une dépêche d'Arezzo au Giornale d'Italia annonce qu'au moment de l'arrivée du train-express venant de Florence et allant à Pérouse on a découvert, dans un compartiment de deuxième classe, une dame, âgée de soixante ans, mortellement blessée d'un coup de revolver à la tête. Les papiers trouvés sur elle ont permis d'établir qu'il s'agit de Mme M. R. Fla-velle, d'origine américaine. On a essayé de l'interroger, et d'a.près les explications qu'elle a pu fournir H paraîtrait qu'elle a été blessée par un jeune homme qui entra dans le compartiment où elle se trouvait aeute et quj- l'aurait volée. Cependant, on a retrouvé sur elle un chèque de 260. liv. st. et des billets de banque américains et italiens. Les autorités font de très actives recherches. L'état de la victime est désespéré. RUSSIE Un incendie Un incendie s?est déclaré jeudi matin à Saint-Pétersbourg, dans un atelier de constructions maritimes. En une heure, l'incendie s'est propagé à deux autres ateliers, qui ont été détruits. Le feu a réduit en cendres un grand nombre de parties -de navires en construction. La cause de l'incendie est probablement l'imprudence. Les dommages sont évalués à environ 200,000 roubles. La peste D^ Bakou : La peste a été officiellement coratatée. ESPAGNE Explosion de grisou Une explosion de grisou s'est produite dans une mine, à Oviedo. Il y a- quatre tués et un blessé. GRECE A Salonique Les autorités de Salonique ont fait évacuer les maisons de musulmans que des fugitifs grecs avaient occupées par la force. Ces maisons ont été rendues ensuite à leurs propriétaires. De nombreux fugitifs venant de Thrace ne cessent d'arriver ici. Le gouverneur déclare qu'il, résulte d'une enquête faite par lui au sujet d'une prétendue conspiration de musulmans à Drama que les nouvelles à ce propos ont été exagérées. Il a fait mettre aussitôt en liberté un grand' nombre de personnes qui avaient été arrêtées. La population' musulmane du district de Drama est regardée comme loyale et tranquille. Quinze des musulmans soupçonnés d'avoir ç-^mmis des crimes ont déjà été acquittés. Les opérations autour de Taza Le colonel Pierroh, commandant trois bataillons, un goum de cavaliers du Magh-zen, trois sections d'artillerie de montagne et un détachement du génie, a quitté Taza pour opérer contre Markat, où une fraction dissidente s'est montrée très agressive à l'égard du général Baumgar-ten lors de la prise de Taza. Le village a été razzié. Une moitié de la tribu des Riata reste insoumise. ETATS-UNIS L'arrivée du « Vaterland » De New-York : Le transatlantique Vaterland est allé à la dérive en entrant dans le port. On test parvenu, après plusieurs heures de manœuvres, à le faire accoster. MEXIQUE Les drames de la mer -De Galvestone : Le cuirassé américain Connecticut a reçu un radiogramme du vapeur norvégien- Atlantis, échoué à 100 milles de Tampico et se trouvant dans une situation critique. Le cuirassé a pris à son bord cent passagers dont la plupart sont des étrangers qui gagnaient la région pétrolifère. JAPON Cent mille hectares de forêt en feu Nombreuses victimes L'incendie forestier qui sévit dans la province de Kitami s'étend sur plus de 100,000 hectares. Un vent violent contrarié les efforts de la population qui lutte contre le sinistre. Treize personnes ont déjà péri. Les dégâts matériels sont considérables. CHINE Choses financières Une note officieuse dément la nouvelle parue dans la presse européenne relativement à un contrat entre la compagnie américaine Bèthleem Steel Works et le gouvernement chinois et l'avance par cette compagnie d'une somme de deux millions de dollars en or. Les Blasai M'aiims SOULEVEMENT ALBANAIS Essad pacha est parti pour Naples 1 Avant de mettre "Essad pacha en liberté, on a, sur la demande du prince, procédé à une visite des effets personnels de l'ancien ministre. Au cours de cette visite, on a saisi deux paquets de lettres. Essad Pacha a dû signer un document par lequel il s'engage sur l'honneur à ne pilus s'immifsieer dans les affaires intérieures ou extérieures de l'Albanie. Déclaration d'Essad pacha Essad pacha est arrivé jeudi soir à Naples.Interviewé à Brindisi. à bord du Benghazi, par 1a. Tribuna, VÉssad pacha a déclaré : « Mon souverain a été trompé de la manière la plus indigne. J'ai servi loyalement mon roi et mon pays et je n'ai voulu qu'une chose : le bien de ma patrie. Les événements actuels doivent être attribués à des menées étrangères. L'Albanie et moi en sommes les victimes. Je puis déclarer sur mon honneur que je n'ai jamais eu aucune entente avec Constan-tinople. J'ai servi mon pays et mon souverain en soldat et en patriote. Les intrigues étrangères'visent ma ruine. » Essad pacha est resté à bord pendant toute la nuit. L'émigration musulmane des territoires attribués à la Serbie et à la Grèce On télégraphie de Constantinople que des centaines de familles musulmanes de Macédoine continuent à arriver tous les jours dans cette vi'lle. La plupart des émigrés musulmans se trouvent dans une misère noire, vu qu'ils ont dû abandonner tous leurs biens entre les mains des Grecs et des Serbes. Le Tasfhri-Evkyar, qui a fait une enquête sur l'émigration des musulmans de la Macédoine, déclare que le nombre des^ musulmans immigrés jusqu'à ce jour en*' Turquie s'élève à trois cent mille. Ces immigrants ne quittent le pays que par suite de l'oppression exercée contre eux par les nouveaux occupants. Plus de deux cent mille de ces immigrés sont établis, avec l'aide du gouvernement, dans les lo calités qui leur ont été fixées. Le gouvernement ottoman a dépensé l'année dernière 300,000 livres turques pour secourir ces victimes de la guerre. Le budget de cette année prévoit aussi à cet effet un crédit de 100,000 livres turques. Les immigrés ont été installés dans les vilayets de Smyrne, Brousse, Andrinople, Adana, Konia, Sivas, Ale-p, la Syrie, dans les sandjaks de Karassi,Tchataldj a,Magne-sie Demzli et Eskicheyr. Les musulmans de Macédoine, nouvellement établis dans le vilayet de Smyrne, s'élèvent déjà à 80,000. On suppose que, dans quelque temps, le nombre d'immigrés s'élèvera à un million, vu le nombre considérable de familles musulmanes qui abandonnent chaque jour leurs foyers. Intolérance serbe A la suite des mesures prises par les autorités serbes dans les nouvelles provinces de Macédoine et du vilayet de Cossovo, un grand nombre de Grecs ont dû abandonner leurs foyers et sont venus s'établir en Grèce. Le gouvernement serbe refuse catégoriquement l'ouverture des écoles grecques en Nouvelle-Serbie : il en est de même pour toutes les églises grecques. Les autorités de Monastir refusent de reconnaître le métropolite grec de cette ville. Ce dernier a dû se rendre à Athènes pour obtenir l'appui du gouvernement hellénique. Les négociations entamées à cette occasion n'ont abouti à aucun résultat. Ce métropolite sera remplacé par un métro-"polite serbe. Tous les prêtres grecs qui ne récitent pas les prières en langue serbe ne sont pas reconnus par le gouvernement serbe et sont obligés de quitter leurs diocèses. De plus, les prêtres grecs, pour pouvoir séjourner en Serbie, doivent être payés par le gouvernement de Belgrade et non par la Grèce. Etais* eî Mm Les événements militaires De Washington : Le croiseur Californian a fait savoir de Mazatlan, par télégraphie sans fil, que, pendant la prise de Tampico, située à 30 kilomètres au nord de Guataldjara, les constitutionnalistes ont eu quatre cents morts. Ils marchent au nombre de cinq mille contre Guataldjara. Leur cavalerie coupe la lighe de communication des fédéraux et empêche la circulation du chemin de fer entre Manza-nillo et Guataldjara. Le général Angeles annonce que Saltil-lo a été évacuée par les fédéraux. Dans la région pétrolifère De Washington : Les représentants d'Angleterre, de Hollandb et des Etats-Unis travaillent de concert pour empêcher que les propriétaires de concessions pétroli'fères soient dépouillés de leurs propriétés en leur absence. L'ambassade britannique apprend que les étrangers peuvent se rendre de nouveau dans les concessions pétrolifères de la région de Tampico et que la sécurité leur est assurée, pourvu qu'ils soient circonspects.Les douanes perçoivent les droits d'exportation comme par le passé, mais les banques restent fermées. La monnaie fait défaut. WVWVWVWVWVVVWVWVWWWVVVVWVVVVVVVVVVWWVVl Vos.- plus toïE-s nos Dernières Nouvelles cile la nuit- Lire en 2' page : Les Souverains danois en SSelgiqiae WWVVWVWVVVVVWVWVVVVVVVVXWWWAVVVVVVVVVVIWV* SUISSE (Correspondance particulière de ^'Etoii-e belge! Berne, 19 mai. La proportionnelle et les partis Nous avons examiné le message du conseil fédéral sur la proportionnelle ainsi que ses conclusions. Nous voudrions aujourd'hui envisager la question au point de vue des partis politiques. Sur la foi des calculs faits par le bureau fédéral de statistique, le message affirme, avec réserve, il est vrai, que la proportionnelle n'amènerait pas de grands changements dans la force respective des partis puisqu'elle provoquerait tout au plus un déplacement d'une dizaine de sièges en faveur des socialistes, ce qui n'ébranlerait pas dangereusement la majorité radicale. M. Hoffmann cherche surtout à combattre la proportionnelle en montrant qu'elle est superflue ou que du moins, chez nous, ses inconvénients seraient plus grands que ses avantages. Ce calcul a provoqué de vives protestations des proportionnantes. En effet, la manœuvre est fort habile et l'argument séduisant : à quoi bon introduire dans notre vie publique un nouvel élément de division et de faiblesse, si ses effets sont si minimes ? M. Studer, conseiller national socialiste. a contesté l'exactitude du calcul du bureau de statistique. Il faut reconnaître d'emblée que ce calcul ne peut pas être fait de façon vraiment satisfaisante avec les résultats d'une élection selon le système majoritaire où les voix de plusieurs partis se réunissent souvent sur un même candidat par le j eu des alliances et Tes concessions. Cependant, à titre d'approximation, ce calcul pouvait être fait, quitte à admet tre une marge d'erreur assez grande. Le bureau de statistique fédérale a tout simplement additionné les nombres de voix obtenues par les candidats de chaque parti et a procédé ensuite à une répartition proportionnelle. «Ce calcul contient évidemment de nombreuses sources d'erreurs, mais qui se compensent sans doute dans une forte mesure, chaque parti détenant la majorité dans l'une ou l'autre circonscription. Il n'en est pas moins probable que les minorités sont désavantagées, car elles n'ont pas présenté de candidats dans tous les arrondissements et n'ont pas lutté avec énergie dans certaines circonscriptions où tout succès était exclu. M. Studer demande que l'on divise lo nombre total des voix obtenues par un parti dans un canton par le nombre de candidats qu'il a présentés avant de procéder à la répartition proportionnelle, mais cette procédure conduit à des résultats évidemment absurdes et antiproportionnels, un parti de minorité étant grossi demesure-ment si par hasard ses quelques candidats ont réuni dans un arrondissement un chiffre de voix considérable. Nous croyons que le calcul du bureau fédéral de statistique ne s'écarte pas énormément de la vérité. C'est autour de la question des arrondissements qu'on bataillera le plus. L'idéal proportionnaliste serait l'élection du conseil national par un seul collège, mais des considérations d'ordre pratique et théorique s'y opposent absolument. M. Hoffmann arrive à la conclusion que des arrondissements élisant de 5 à 10 députés seraient l'idéal. Il ne redouterait pas de former des arrondissements comprenant plusieurs petits cantons par exemple. Mais l'esprit fé-dératif est encore trop vivace chez nous pour qu'il puisse être question d'ignorer les frontières cantonales pour la formation des arrondissements. Nous croyons, pour notre part, que la proportionnelle viendra avec le respect des barrières cantonales. Les petits cantons étant presque tous catholiques des minorités radicales ne seront pas représentées. Ce sera une inégalité choquante, mais sans grande portée pratique, la perte pour le parti radical étant au maximum d'un ou deux sièges. Mais la formule : un canton, un arrondissement contient un danger bien plus grave pour les grands cantons. Si l'initiative était adoptée, il y aurait 5 arrondissements à 1 député, 2 à 2, 2 à 3, 1 à 4, 3 à 6, 4 à 7, 3 à 8, 1 à 12, 1 à 15, 1 à 16, 1 à 25 et 1 à 32. Ainsi dans 5 arrondissements la proportionnelle serait exclue, dans 2 ou même 4 elle fonctionnerait très imparfaitement et dans les cinq grands cantons elle conduirait au gâchis. Par exemple, le canton de Berne est à i lui seul une Suisse en miniature. Il s'étend i des Alpes au Jura, des glaciers de l'Ober-land aux pâturages des Franches-Montagnes. Il a des protestants et des catholiques, des citoyens de langue allemande et d'autres parlant français, il comprend deux partis conservateurs protestants, un parti conservateur catholique, un parti radical, qui possède encore à l'heure actuelle une très forte majorité, un parti jeune-radical et un parti socialiste. A côté de ces groupements de partis, il y aurait aussi des groupements de régions et l'on verrait des listes de l'Oberland, de l'Erm-menthal, du Mittelland, du Seeland et du Jura. Ce serait la tour de Babel et il en résulterait un émiettement politique qui pourrait avoir les plus graves conséquences.Il est possible que cette formule malheureuse : un canton, un arrondissement fasse échouer encore une fois l'initiative proportionnaliste. Les partis conservateurs catholique et protestant se sont donné ces dernières années une organisation fédérale et défendront avec énergie l'idée proportionnaliste ainsi que le parti socialiste. Le parti radical résistera seul à l'assaut et même avec quelques défections sur son aile gauche. La bataille sera rude. INTÉRIEUR La pslli qui 2 pose La question qui est posée aux électeurs, en 1914, diffère de celle qui leur fut posée en 1912. En 1912, il dépendait des électeurs de renverser le gouvernement clérical. En 1914, la question qui leur est posée est celle de savoir si la majorité cléricale sera diminuée ou renforcée. L'existence même du gouvernement n'est, pas en jeu. Les électeurs doivent donc se borner à se demander si l'intérêt du pays exige que le gouvernemen' -eçoive ou bien un avertissement ou bien un encouragement.Cette question est posée au corps électoral dans son ensemble ; mais elle intéresse surtout les éléments modérés et flottants qui, il y a deux ans, par une sorte de mouvement réflexe dont ils ne pouvaient calculer exactement l'effet, ont fait pencher la balance du côté de la droite. Il est clair que ces éléments modérés et flottants, s'ils voulurent empêcher l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement libéro-socialiste issu du cartel, n'eurent cependant pas l'intention d'augmenter de dix voix la majorité parlementaire du parti clérical. Leur action électorale a été au delà de leur pensée. Leur élan les a portés plus loin qu'ils le voulaient ; et c'est ainsi que, sans le savoir et sans le vouloir, ils ont donné aux cléricaux l'occasion d'accentuer leur politique. On sait aujourd'hui quels sont les résultats de la bataille de 1912. Le parti clérical est un parti à deux visages : un visage confessionnel et un j visage démagogique. Le groupe vieux clérical proprement dit, que M. Woeste n'a cessé d'incarner, impose au gouvernement des lois de réaction imprégnées de l'esprit confessionnel le plus étroit. Le groupe démagogique chrétien, dont les vrais chefs, qui appartiennent au bas Clergé et aux ordres religieux, ne siègent pas dans les Chambres, impose au gouvernement des lois de surenchère socialiste.Ces deux tendances sont contraires à. la tradition du juste milieu chère aux éléments modérés et flottants du corps électoral. Ces éléments, s'ils ont encore une action consciente, doivent donc, pour être logiques, se prononcer contre les deux tendances, également excessives et dangereuses, du gouvernement clérical. OHEOMODE ELECTORALE MOXS ['Correspondance particulière de ê'Etoile Belos; 21 mal L'enjeu de la lutte Bien qu'elle n'ait pas conservé le calme absolu que l'on constatait partout la semaine dernière, la campagne électorale, dans l'arrondissement de Mons, si elle n'est pas fiévreuse, est pourtant devenue un peu plus animée qu'elle ne l'était d'abord. La campagne se borne à l'organisation de meetings et à la distribution de journaux, tracts et prospectus. Jusqu'à présent aucune affiche autre que celles annonçant les meetings n'a été placardée par aucun parti. L'enjeu de la lutte est 1a. conquête par les libéraux d'un second siège. Si cet espoir se réalise sera-ce au détriment des , cléricaux ou des socialistes ? Il est malaise de le pronostiquer, car Télecteur est impénétrable et socialistes comme cléricaux se flattent, non seulement de conserver leurs positions, mais de les accroître. Nos amis reçoivent partout le meilleur accueil et les conférences qu'ils donnent sont suivies non seulement par des auditeurs nombreux, mais par des gens qui écoutent et retiennent les arguments qui sont développés devant eux. Si l'on tient compte de ce que le gouvernement clérical à mécontente consV -rablement. la population <de l'arrondissement de Mons ; si l'on considère que la disparition de M. Victor Delporte a enlevé au parti catholique une grande partie de sa puissance et qu'en même temps la déclaration des candidats catholiques qu'ils étaient adversaires du S. U. a diminué leur popularité ; si l'on considère les chiffres des dernières élections, on peut espérer que les libéraux obtiendront dimancht ' un résultat magnifique. En 1908, les trois partis en présence ont recueilli : socialistes, trois sièges pour 49,863 suffrages ; catholiques, deux sièges pour 28,895 suffrages et libéraux, un siège pour 20,409 suffrages. En 1912, les résultats furent les suivants : socialistes, quatre sièges pour 54,335 suffrages; catholiques, deux sièges pour 31,502 suffrages et libéraux, un siège pour 23,324 suffrages. Les gains de chaque parti se chiffrent donc comme suit en ce qui concerne les voix : socialistes, 4,472 suffrages soit 8.&0 p. c. comparativement à 1908 ; catholiques, 2,607 suffrages soit 9 p. c. comparativement à 1908 et libéraux, 2,915 suffrages soit 14.28 p. c. comparativement à 1908. Ce sont donc les libéraux qui ont marqué le plus de gain en 1912 et il n'est pas douteux que ce gain s'accentuera cette année. Les socialistes ne peuvent pas espérer un cinquième siège. En effet, si même toutes les voix libérales de 1912. étaient ajoutées aux voix socialistes, cela serait encore insuffisant pour assurer Un cinquième siège aux socialistes ; le canel lui-même, sans déchet n'aurait pas donné cinq sièges à l'opposition et n'aurait pas enlevé le second siège aux catholiques. Mais il suffira aux libéraux de reprendre 4,000 voix aux autres partis pour avoir un deuxième siège. Il est d'autant plus possible d'espérer ce résultat que cela doit se produire sur i\n ensemble de 120,000 voix environ, en majoration de plus de 4,000 voix sur- l'ensem ble des votes de 1912. IUL1HE8 {Correspondance particulière de ('Etoile BelotI 21 mai. Le transfert au nouvel hôtel de ville Le collège échevinal a décidé de transférer le lundi 8 juin le mobilier de l'ancien hôtel de ville dans les nouveaux locaux. La cérémonie sera solennelle. Le conseil communal se réunira à l'ancien hôtel, dit dn Beyaert, et il se rendra à sa nouvelle résidence, le bâtiment des Halles, situé a l'ouest de la Grand'Place, accompagné par le corps des pompiers et la police en arme!?. Le bourgmestre prononcera un discours, puis des concerts et des fêtes populaires seront donnés. La. fête se terminera par un concert de carillon et l'embrasement de la tour de Saint-Rombaut. ILA. LOUYSÈRK {Correspondance particulière de {'Etoile Belg* 21 mai. Un banquet {libéral Les libéraux se sont réunis mercredi soir en un banquet, qui, à la veille de Té-•lection, obtint le succès le plus vif. M. Camille Deberghe présidait, ayant à ses "eu-" tés MM. Pol Boël, député ; Guvaux, bourgmestre ; Cornet, échevin ; Urbain, conseiller communal : Pary, Van Reck et Ron-neau, bourgmestre, échevin et conseiller communal de Haine-Saint-Paul ; E. Drug-mand, Dubrecq, Massart, etc. Il y eut une partie artistique fort intéressante, puis l'on entendit des discours de MM. Deberghe, Pol Boel et R. Delcen-serie, qui sonnèrent le ralliement, libéral. Banquet plein d'entrain et qui affirma à nouveau l'union qui règne entre libéraux louY'iérois. 65' aimée. — ISP ±-£52

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