L'étoile belge

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s.n. 1914, 20 Maart. L'étoile belge. Geraadpleegd op 21 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c824b2zj8g/
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ggggaggsawiF,u.ai Vendredi 20 mars 1914 PRIX DE ^ABONNEMENT : POUR BRÜXELLKS : Un an : 12 fr.; 6 mois, fr. G.aO; 3 mois, fr. 3^9 POUR LA PROVINCE : Un an : f© n\;6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr, BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 a 16 h, Enprovince ilsuffittewmettrelepriadeVabenntmentau fiicteur Edition O France. Anp!e*erre, Allemnffneet l Q* toua |»ays ile l'i nion postale. J Hollanue, 7 fr. — üraud-buché, 6 fr. partrimestre paysible «i'avancfc mandat-poste SS5eannée. — IW 79 S centimes Ie numero AN\ONCTi:S : 45 c™-« la liqfne; mini nam 4 ÜTnes, fr. 1.6% Les annon -e^ rem's^s avant 2 heuret a 1'OiIice de Publicité, 86, rue xNeuve. paraissent le soir uièiiie. Baromètre du 20 mars 5> lieere* normi». leid S>2 veili-3.'8-3 nuit.IO adk.„ 747*-»9 Te^vpAr. moy»» Maximum dó la Al mi mum . .au leaidijniaan de la paix de Portsmouth, dans une nouveMe rencontre du ministre russe et de l'empereur allemand, la conversation revint sur ce sujet':?Ise fcaiser s'y montra cette fois non seulement favorable, mais décddé è, entrer .pratiquement dans la vote ó?un pareul système d'alliance qu.< lui paraossadt parfaitement realisable. SeujLecnent Guillaume II proposait d'atteiihdre ce buit, non. par ,1a persuasion, mais en y contralgnant la France, alors que le comte Wittj ne voyait le plan realisable que dams le diéveloppemenit des relations aniiicales. Le comte Witte ajouta.-ftru'il était persuade qu'on pouvait: réaïiser son idéé de triple aliance ..continentales et, par conséquent, Tentente avec l'Angleterre était superflue. Mais M. Isvol-skd ^ fut d'un avis contraire et conclut avec Eoiidres Paccori? que Ton sait. « Maintenant que nous^avons conelu la Triple entente, ajoutele cémte Witte, mon idéé a perdu son sens pratique, mais je reste convaincu qu'avec Paetuelle orientation politique, nous restenwis perpétuellement dans le vide. La Russie est assise entre deux chaises; étant sur l'extrême bord de" oéille de> la Triple Entente, nous sommes en partie sur celle--cte la Tripll.ce. Parier maintenant d'une alliance russofn r.coallemande} est chose difficile. Tout mooi plan a été détru>H par-M.- Isvo&ski qui a donné pas mal d'imppd&menta. » Le comte Witte ne voit pas la dislocation de 1'Autriche-Hpngrie aussi proche que Pauteur de l'interview de la Novoïe Vremia et son partage aussi facile. Cette question est prématurée, non résolue. Elle n'empêche pourtant pas un rapprochement f ranco-allemand sur la basede concessions faites aux Alsaciens-Lorrains et quelques sacrifices consentis a 1'amaur propre francais. N'enparlons phis... Des hommes politiques consultés par la Novoie Vremia ont exprimé l'avis que la quadruple alliance prtécomsée par c& journal constituait une veritable.panacee, mais qu'elle était encore dans ie domaine des choses irréalisables. La pübiicité donnée par le Novoie Vremia misea part, les journaux n'ont pas prêté attention a cette conception politique. Ce3>endaait. a la suite de la transmission a l'étrangerdes paroles de la soidisant haute personnalité et de la mise en circulation du bruit qu'il s'agissait du ministre de ïa guerre, on declare dans Les milieux diplomatiques russes. pour couper court a toute emotion a Pétran°"er, que Tin formation de la Novoie Vremia ne se prête méme pas a la disc» sion et qu'on y attache d'autant moins d'impoHance crue ni de pres, ni de loin, elie n'est en rapport avec.~la politique de la Russie. Victoire nationaliste è la douma L" dou-rna a» rejetévpar 136 voix contre 90 ume interpe-Iüation conmientant Pinterri'nt.'n*"» ri:pi /*^'jé''^T,pT* ?* rtpfnfer>nire de la naissance du poète Chevtchensko. Les octu^nr..teö, les natu '.liistes tèt les differenties fractions de droite ont vote contre l'inïe>rpella.tian. Les 90 r. voix en faveur -de cette dernière sont celles de Popposition. Limitation de Pimportatlon de la fonte Le. ministre du commerce et de l'industrie a prf-enté au conseil des ministres un nouveau projet de loi qui doit être soumis prochainement a la tourna. Ce pro jat üx.9 a V* millions de pouds au ma- ximum la quantité die fonte totale de fer pouvant être importé© en Russie jusqu'en janvier 1916. TURQUIE Réformes dans le département des cultes Haïdar bey, premier président de la cour de-cassation, est nommé chef du département des fetvas, subordonné a la première section du Cheik-Ul-Islam. La nomination d'un fonctionnaire a ce poste important, dont le titulaire prononce les fetvas, c'est a-dire les sentences les plus importantes concernant les questions religieuses ou politiques, est considérée comme le commencement de réformes considerables dans le Cheik-UUslam. Un crage . Pendant Porage qui a eu lieu mercredi a Constantinople, la foudre est tombée sur le palais de la Porte et a détruit une partie du bureau central des telephones. ; A Galata, un enfant, touche par le fil conducteur d'un tramway électrique, a été tué. Trois autres personnes ont été bles-sées. AFRIQUE DU SUD Victoire travailïiste Une dépêche de Johannesburg dit qu'aux elections des conseils provinciaux 23 travaillistes ont été élus, ce qui leur assure une majorité d'une voix dans le nouveau conseil. Dans plusieurs arron-diissements ïa majorité travailïiste a été énorme et beaucoup de meneurs bien con-nus ont été élus. ETATS-UKI8. Les femmes ne voteront pas Le sénat a repousse le bill tendant a ao-corder aux femmes le droit de voter aux elections legislatives. JAPON Le budget naval La conférence parlementaire a rejeté, a la majorité' d'une voix, Tarnen dement de La chambre des pairs réduisaut le budget naval de septante millions de yens. Ce vote s'explique par le fait que le président, qui ne neut voter, se trouve être membre de la chambre des pairs. Los m\w& ïaiwimes L'association autrichienne pour le développement de 1'Albanië Mercredi a eu lieu, è Vien.ne, une assemblee de 1'Association autrichienne pour ie. développement de rAlbanie, è laquelle assistaient les arcniduches^:MaT:ê-Tnè^-rèse et Marie-Ann onciade, le comte Berch told, plusieurs ministres et_cle nombreuses notabilités. Le président de l'associatfon,' prince dé Lichtenstein, a precise de la maniere sui-vante le but de l'association : Nous vou-lons aider le gouvernemerit qui a fait en Albanië une politique juste. Nous voulons veilier a ce que la politiaue commence^ soit poursuivie avec ténacité, de fagon a ce que les grands sacrifices déja ac^omnl's ne Palent pas été en vain. Nous voulons aider ros produoteurs a gagner sur le mar-ché une influence. rételle. Il ne faut pas oublier que lorsqu'on possède un marché comme L'urgence d'une solution en Epire Le correspondant du Temps a Athènes a intervievé M. Forestis. gouverneur de PEpire, qui lui a exprimé la nécessité ab-solue qu'il y a, selon lui, a voir touted le"? puissances répondre le plus töt possible aux propositions grecques. Le mouvement s'étend, en effet, de plus en plus T.fts Eni-rotes armés forment un contingent déjè redoutable a tous les points de vue. Le gouvernemenit, severe a l'égard des officiers de l'armée reguliere rrui sont ten-tés de se joindre aux irr-surgés. pourrait bien, devant Pinertie Léate des puissances, se trouver débordé par eux et sa situation devient de plus en plus embarrassante. Que ferait-il devant un mouvement --nette-me^it offensif d'une pirméle, épimte, enca-drée par des officiers expérimentés ? Done ie temps nresse. Même si la démarche aus-tno itaï'enne constitne une incorrection di-nlomatique, la Triple Entente doit faire tair'e ses sentiments d'amour-propre qui n'on?t plus de plnce en face des menaoes d'imbro^lio san^la^t. Tl est ceHain que le mouvement insurrectionnel cèdefa devant les garawties acquises, mais des garanties autres crc& celles qui peaivent venir du wouvernemeri«t albanais, incapable peut-être demain de les maintenir. U MORT TRftG^UE DE IW. CALMETTE M. Monis démissionnaire Au conseil des ministres, qui a eu lieu jeucli matin .a I'Elysée, ïe président du conseól a informé ses collègues que .M. Monis avait donné sa démission afin d'a-voilr toute sa liberté d'action pour se ren-dre devant la commission parlementaire d'enquête. M. Lebrun, ministre des colonies, a été chargé de l'interim du ministère de la marine. Dans les couloirs de la chambre on es-tiime que la démission de M. Monis peut être consüdérée comme definitive et que M. Lebrun n'exerciera que pendant tres peu de temps l'interim du ministère de la marine. On ajoute qu'il se pourrait que la success ion de M. Monis füt offerte a M. Pey-tral, sénateur des Bouches-du-Rhöne. Tou-tefois olusieurs membres du cabinet, interloges a cej suje/t, affirment ^qu'aucun' nom n'a encore été envisage par le président du conseil. La commission d'enquête La commission d'enquête sur Paffadre Rochette a decide de siéger tous les jours. matin et soir, a l'exception du dima.nche. La commission"a decide de commencer dès demain les auditions, snuf a- révê^i'r avec les pouvoirs accrus qu'elle attend du sénat, sur les points oü elle n'aurait pu obtenir d'abord les precisions et les certitudes nécessaires. La commission a decide de convoouer ce matin, vendredi MM. Monis et Caillaux,, le procureur Fabre et M. Bidault de l'Isle, président de la chambre des appels correc-tionnels. Les póuvoirs de la commission d'enquête et le sénat Les groupes» de TUnión républicaine, de la gauiche. républtcadne et de la gauche démocratique du sénat sont d'avis de ne pas donner a la commission d'enquête tous les póuvoirs des juges d'instruction. Ils seraient d'avis de limiter ces póuvoirs judiiciaires au droit de puair les faux te-moüns. Le sénat, réuni avant la séance dans ses bureaux, a désigné une commission de neuf membres chargée d'examiner la pro position de loi votée par Ia chambre et tendant a aonorder des ponvoirs iudTciai-res a la commision d'enquête Rochette. La commission sénatoriale a élu président M. Ribot. La commission proposera. au sénat des pednes d'amende pour les témoins défail-lants qui pourront, en outre, être oon-traints par corps. Les faux témoims seraient punis, comme en matière de faux civil, mais toutes ces sanctions n'inter-viendraient que par Pinitermédiaire de Pautorité judiiciaire. Voir plus loin nps Derniè-res NouveUes de Ia nuit* vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvw^^ FRANCE NOTES PARISIENNES Le jug:e d'instruction Il ne s'agit pas ici d'émettre des hypotheses sur cette affaire Cadiou, qui a de beaucoup dépassé Pintérêt qu'elle excite en Bretagne, et qui fait désormais figure de cause célèbre. Elle est si féconde en per-pétuelles surprises qu'il serait imprudent d'exprimer une opinion. Des témoins, qui semblaient avoir subi quelque intimidation, se rétractent les uns après les autres. Il en surgit qui bouleversent tout ce qui paraissait acquis. Cette affaire a été évi-demment mal engagée, avec des rivalités de la police locale et de la brigade de police mobile. Au lieu de s'éclaircir, eU& s'embrouille. L'entêtement de ceux qui, assez témérairement, a ce qu'il apparalt', pnt voulu avoir, dès le premier moment, une conviction, Pémporte sur ia cause de la vérité. Mais ce sur quoi on peut avoir une opinion tres nette, c'est sur l'archaïsme de Pexarbitant pouvoir discrétionnaire du juge d'instruejtion. Il n'est plus de not-e temps qu'nn homme exerce sans controle une telle autorité. Il y ^certaixieni^nt quelque chose a modifier de ce cóté-lè. Quoi 1 pour ,un objet souvent sans im-oortance, il faut toute une série de ratifications, une foule de formalités, des signatures sans nombre, et pour disposer de la liberté d'un citoyen, ce qui est sin-crulièrement grave, une seule volonié suf-fit! Voici deux mois que Pingénieur Pier^ a été arrêté, et, bien que les charges peasant sur lui soient fort peu précises, il est toujours en prison. Il y reste, parce que le juge d'instruction n'entend pas démolir tout le système qu'il a édifié. C'est, pour lui, une question d'amour-propre. N> a-t-il pas lè un fait assez inquiétant, d'une facon générale ? On pourrait du moins le mettre en liberté provisoire, eet inculpé, sur lequel 11 n'y a, après si longtemps, que de fragiles présomptions. Mais ne serait-ce pas re-connaïtre qu'on a fait fausse route? Les procédés de la justice francaise pa-raissent bien inférieurs k ceux de la justice anglaise, on doit bien l'avouer. En An^leterre, c'est le juge qui doit prouver k un accuse qu'il est coupable, chez nous, c'est k Paccusé de prouver qu'il est inno cent. Le füt-il cent fois, sa situation est toujours difficile. Cela a été un grand progrès, évid-em-ment, que Pavocat assiste k instruction. Mais est-ce assez ? Quelque conscience (et ce n'est pas la ce qui est en caoise) que le juge apporte dans ses fonctions, il peut s'abuser. Ne serait-il pas nécessaire que le maintien d'une arrestation, dans. des cas douteux, ne dépendit pas uniquement de lui ? Pour d'aussi sérieuses decisions, ne devrait-il même pas souhaiter de ne. pas être le maïtre unique? Je ne sais pas si Paffaire Cadiou, viciée a Porigine. par des constatations trop le-gèrement faites, aboutira jamais a un r<?-sultat, au point de vue de Pëxacte recon-stitution du crime, mais elle aura toujours eu celui de montre** les cötés défectueux de Perganfcation jud ici aire. Un juge d'instruction d'une ville: de province qui a, tout è coun. un « beau crime ». comme disait J.-J. Weiss, éprouve tout d'abord un sentiment de vanité profes- | sionnelle. Mais, par l'importance même qu'il acquiert, par le bruit qui se fait au-tour de lui, il se trouve a.'son tnurju°"é et ce «beau crime», il se pourrait bien nu'il cessat assez vite de le considérer comme une aubaine! Paul Gh^isty. ANGLETERRE {Correspoiidance particitliète de /'Etou.e Belge Londres, 17 mars. Le prince de Galles Le prince de Galles a assiste, vendredi dernier, pour la première fois, a une « cour » tenue au palais Buckingham. Sa presence k cette cérémonie a marqué son entree dans le monde. Le jeune princo était naturellement en uniforme et avait sur sa tunique de lieutenant de la marine royale, le cordon de la Jarretière. II aura vingt ans le. 23 juin prochain, étant né a White Lodge, Richmond, en 1894. Tl est parti hier pour la Norvège oü il va passe ■ trois semaines auprès de sa tante, la reine Maud. Les suffragettes La question des suffragettes devient de plus en plus irritante. La laceration de la Venus au Miroir a lassé la patience du public, qui demande qce des mesures énec-giques soient prises pour protéger les tré-sors artistjques nationaux sans avoir recours a la fermeture des palais et des musées, ce qui, après tout, n'est qu'un aveu d'impuissance. On en voit la preuve dans ie fait que Mrs Pankhurst a été relachée samedi dernier. Cette'mise en liberté montré bien l'inutilité, la futilité des lois d'exception. Mrs Pankhurst a été condarn-née, il y a environ un an, è. trois ans de servitude pénale. Jusqu'a présent; arrêtée sept fois et relachée sept fois, elle a fait. en tout trente jours de prison.,Un simple calcul prouye qu'è. ce compte,. si -elle fait un mois de prison par an, il lui faudra encore trente-cinq ans pour purger sa peinev Quand on en arrive a des résultats comfhS celui-la, et sans entrer dans la question de savoir si Mrs Pankhurst a tort ou a raison, il est évident que la loi devient une plaisanterie. On ne peut, pendant trente-cinq ans, emprisonner et relaeher un con-damné sous le prétexte de lui faire faire trois ans de prison. Seulement, oü est le remede? Personne ne la trouve, jusqu'ici. Saisir les biens et l'argent des associations de suffragettes? On Pa tenté sans succes. Saisir les biens personnels de ces dames ? Il y a mille moyens d'échapper a des procédés de ce genre. Aujourd'hui, un méde-cin anglais écrit au Times pour proposer un remede. Il dit que, puisque les suffragettes invoquent la protection de la loi qu'elles violent tous les jours et qu'ePe£ ne reconnaissent pas, il faut les declarer outlaws. « Si, dit-il, la loi avait l'égard qu'il con* vient pour sa propre dignité, elle retire-rait sa protection k celles qui cherchent' a la dégrader. » Et il propose que les suffragettes soient mises hors la loi, qu'elles ne puissent exiger Paccomplissement des engagements pris en vers elles, et qu'il leur soit interdit de recourir a la loi civile ou criminelle. En theorie, c'est peut-être bien; mais dans la pratique, ce moyen est-il applicable ? Actuellement, cela est de toute evidence, en ce qui concerne les suffragettes, la loi a fait faillite, absohiment. Les souverains anglais è Paris Il parait que décidément, quand le roi et la reine d'Angleterre iront a Paria le mois prochain, ils seront loges au Quai d'Orsay. Il a fallu de longues négociations pour en arxiver ia, car le soi et la reine avaient tout d'abord manifesté rintention de séjourner k Pambassadö d'Angleterre oü, . en dehors des- -a-ppartements, de^Pam-[bassadeUT[, il y a dés" appartements:réserves aux souverains anglais et toujours prêts a les recevoir. Mais, comme quand M. Loubet, M.' Fallières et M. Poincaré sont venus a Londres, ils ont été les holtes du roi d'Angleterre, le protocoie exige que les souverains anglais, séjournant oificiei-lement è. Paris, soient les hótes du gouvernement de la République, de la France, eh un mot. Et finalement le roi a cédé . dié>-vaht l'insistance courtoisêment empressée du gouvernement frangais et de M. Poincaré. Le « Times » a un penny Le Times k un penny a eü hier un énorme succes, et les exemplaires mis en vente ont été enlevés dès la première heu e; avant midi il en avait été vendu 280,000 et le public en demandait deux fois autant I On en a vendu a 6 pence le numero 1 Il est peu probable que cette demande exceptionnelle se maintienne ; mais la circulation du Times qui, dit-on, était de 54,000, doublera certainement si même elle ne triple pas en tres peu de temps. Mais comme les nouveaux lecteurs du Times seront pris a la clientèle des organes a un penny existants, tous unionistes, ' d'aü-leuxs, il faut s'attendre a voir ceüx-ci faire de nouveaux et vigoureux efforts pour «*©-" tenir leurs lecteurs. C'est une curieuse lutte qui commence. ... ' ' ' ■ i, »t» i. ■' fPAYS-BAS lËl [Correspoadatice particuliere de TEtöile Belc-s] Amsterdam, 16 mars. Les inondations •^Sf, j'osais faire une estimation, je dirais que, sans compter les regions montagneu-ses, ia moitié de notre pays va se trouver en ce moment sous Peau. Dans les environs. d'Amsterdam, en Gueldre et dans" le Brabant, j'ai fait cette semaine,.en chemin de fer, des trajèts de dizaines de kilometres sans rien apercevoir que d'immenses étendues de terrains inpndés. A Naarden*, le spectacle est magnifique et angoissant Zutphen est entièrement encerclé,' a l'heure qu'il est.. A Gorinchem, l'eau pénètre dans la villè. La Meuse, le Waal, le Vecht, PYsel sont également menacants, et il suffirait que les pluies continuent pendant vingt-quatre heures pour determiner des désas-tres. A plus d'un endroit, les digues sont sur le point de se rompre, et Pon travaille jour et nuit a les consoUder. • Dès a présent, les dommages se chiffrent par miiliers de florins. Bon nombre Ü'éclu* ses ne peuvent plus fonctionner, ce qui in-têrromnt la navigation, piyers' travaux préparatoires relatifs a la pêche au sau-mon ne pourront être repris que pïius tard. Certains aménagements dans des brique-teries sont', per dus. Des 'semailïes devrónt être recommencées. Et ainsi de suite. Pr&s de Lobith, a- la frontiére, c'est un village entier qui a ,élé envahi par les eaux, et dont les habitants ont dü se réfugier dans les greniers de leurs habitations. Les citadins, de leur eóté, ne laissent pas de se nlaindre, Depuis un«e dizaine de jours, les rues de la capitale ne valent euère mieux que celles d'un. hameau perdu. A l'heure oü j'éoris, une violente tompête sé-vit. accompagnée d'une pluie torrentiêlle. Espérons que ce sera la fin du cauchemar. // es f in ter (fif de reproduire nos cót-, rpspondances, a moins d'en indiquer ia source.

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