L'étoile belge

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10 januari 1914
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s.n. 1914, 10 Januari. L'étoile belge. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5q4rj4b227/
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L'ETOILE BELGE Samedi 10 janvier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUP. BRUXELLES: | Un an : 1» îr.; 6 mois, fr. G.50-, 3 mois, fr. SJUtà POUR LA PROVINCE: U-n an : 1© lr.; e mois. fr. s.r»0; 3 mois, 5 fr. * BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 & 16 tu Ençrcvlnce il suffit deremettrcleprixdeCcibonnementau fadeur Edition G ——————Kl Baromètre du iO janvier 5 heurei Twmpér. moy«* nornv», le 9, 0<9 Maximum delà i RI vaille, i ts V immum de 1% nuit, 2 1 BaromfHr^. le 9, J? _^Trr^_ »a 8 a. itslaa-6 Quhqc té d'eau ^ A*» de 4 .s h' » J/4? ! /%, ^r>\ P ?4 ^ iLJU,Li 0&5«îrra/io«J f• ^ /y c^\\ ^ Température. Il~,t=Jd f m® ^11 Eannn^rre. Il jf 3/PIZ] Il 7rtl'tt-7 Humidifâd X)=» WtT Vft Ji ^ I hum-**»»™ 1 -,»3 Vent doiainaat \*c? &/ • 1 wSW Décun -nJLfn., y l.' *' il Eph m. rides pr le 10 janvier Soleil: , -» $Ky Lune. lever. Th. 4Ï lever, L3tL3$ coucher, 15 h. ;-8 —tzs^^ couciftr. u ip Prévisions de l'Obs. : Vent S.-W. à W. modéré ou assez fort ; pluie Service des malles Onfeude-Douvre*? Etat de la mer, le 10, à 4 heures peu agitée Fi-nnee. Angleterre. AHeinegn® et l e jj,, par trîmastro Pi» e , ANNONCES : 45 e-" la ligne; minimum 4 lignes, fr. l.«x t.u» P y»'Je l ( mon posiale, > \ payable d avance feq» nfflliîTI!?'? Ifi ItlIftlRrfl Les annonces remises avant. 2 heuresâ l'Odicj Ue PabUoitt Holljuiue, i fr. or.»n,.-DUL-iiê, C fr. } znAndat-p03ie y Oj i ï litl.irfù - liuillOl w 30, rue Neuve, parai^eut le soir même. IM.U.IHIIIP IIII |gBBgHM«wa«MijMLM » H««a—■ , ETRANGER BULLETIN POLITIQUE L'agitation albanaise 11 est difficile Ce s'y reconnaître dans les nouvelles contradictoires qui parviennent au sujet de l'Albanie. Un fait pourtant est incontestable, c'est que ues agitateurs sont à l'oeuvre. On vient même d'en arrêter un grand nombre. Oui sont leurs mandataires et pour le compte de qui travaillent-ils ? C'est plus difficile à déterminer. Izzet pacha, qui vient de donner sa démission de ministre de la guerre de Turquie, dément qu'il ait des prtftention3 au trûne d'Albanie. Le fait est qu'il n'a pas quitté Constantinople. Pourtant les jeunes-turcs sont activement mêlés au mouvement et il est à présumer qu'il s'agit bien d'une tentative jeune-turque. C'est l'opinion qu'exprime dans la 1 Vossische Zeitieng Ekrem bey Flora, fils de Souraja bey, le chef de la famille I patricienne des Flora, domiciliée à [ Valona. Ekrem bey Flora est ù Berlin [ depuis un mois et sa présence en cette I ville se rattache à la candidature du I prince Wied. Les jeunes-turcs n'ont pas renoncé à I Vespoir de réparer les désastres qu'ils l ont subis au cours de la dernière guerre. ( Ils comptent sur l'aide des Bulgares et I aussi sur celle des Albanais. Voilà des 1 mois, affirme Ekrem bey Flora, qu'ils f poursuivent silencieusement leur action i I en Albanie. Ils débutèrent à Scutari, où j j débarquaient il y a trois mois des 'i envoyés du comité jeune-turc afin de ; faire de la propagande en faveur de la nomination d'un prince musulman, car [ c'cft un axiome pour les jeunes-turcs j qu'un peuple musulman ne peut pros-: piper que sous l'égide de l'empire turc. | Co$ envoyés s'adressèrent à divers chefs I albanais afin de les gagner à l'idée d'une 1 action commune contre les décisions de I l'Europe. Ils leur firent entrevoir la pos-I sibilité de reconquérir, avec l'aide de la K Turquie,- les parties de l'Albanie dont K le nouvel Etat a été amputé par la Con- i K férence de Londres, et de constituer I ainsi une principauté autonome musul-I mane sous la souveraineté de la Tur-I quie. Cependant ces propositions ne ■ purent être prises en considération par ■ les Albanais. Mais quand, il y a un mois, on apprit ' I que le prince de Wied était proposé ■ par les puissances, on fit appeler au I bureau central dti comité jeune-turc, à X Constantinople, un grand nombre de ■ notables albanais qui se trouvaient mo-| mentanément dans cette ville, avec une ns autorisation spéciale du gouvernemer ir- turc, et on leur demanda de signer un ait déclaration par laquelle ils réciamaien les un prince musulman et se prononçaien ;nt contre le prince de Wied. Ceux qui re re. fusèrent de signer furent expulsés bru le talement. îst Ekrem bey Flora prétend que les jei la, nes-turcs ne purent pas recruter de de partisans en Albanie même, ce qui n lé- les empêcha pas de persister dans leu ne dessein. Ils commencèrent par envoye tté à Durazzo une commission militair ss- sous la direction du major Bekir effenc 'e- de Grebena. Ne trouvant pas d'appi git auprès d'Essad pacha, qui s'est engag en faveur du prince de Wied, la coir la m;ssion partit pour Valona, siège d Ils gouvernement provisoire, qui est depui lie quelque temps en relations étroites ave à les cercles politiques de Bulgarie, e lin où elle fut bien accueillie, tte Néanmoins, d'après Ekrem bey Flora du le comité jeune-turc a éprouvé un échcc car si le gouvernement provisoire alba ! à , nais ne peut échapper au reproch ils d'avoir laissé les officiers jeunes-turc pe. préparer le soulèvement, celui-ci n'ei e' a pas moins avorté. Ekrem bey Flora n les nie pas qu'une excitation temporaire s Us soit manifestée parmi certains élément on | de la population musulmane, mais i °ù j contesto qu'il existe un mouvement ei les faveur d'un prince musulman. On n de peut évidemment pas attendre une au 'a tre opinion de la part d'un délégu :ar chargé de venir offrir la candidature ai "es prince de Wied. )s' D'après cela, c'est donc bien le co mité jeune-turc de Constantinople qu ;ïs serait l'instigateur de l'agitation qui S' np manifeste en Albanie. On a vu que 1 de gouvernement ottoman fait démenti )s" catégoriquement tant les nouvelles qu 'a ont trait à la candidature d'Izzet pach; nt au trône d'Albanie que celles qui lu n" attribuent un rôle dans les événement: er d'Albanie. Sans doute le gouvernemen ll_ de Constantinople s'est bien gardé d'in IT~ trrvenir officiellement, mais il fera dif le licitement croire qu'il ignore le rôli ar i joué car le comité jeune-turc, dont i ,it I est lui-môme une émanation. C'est ui =é I jeu dangereux et le mieux que puiss< lu faire le gouvernement turc est de s< à désintéresser entièrement de la solutioi 3e de la question albanaise, quitte à en o- tretenir ensuite avec le nouvel Etat le: îe relations les plus étroites possibles. Par Téléphone et Télégraphe Services spéciaux de l'ETOILE BELGE V* ? AWWU kr IV.U1UVU» V FRANCE ' R1. Pointaré ferait un séjour prolongé à Nice On mande de Nice à l'Echo de Paris : Un attaché du président de la République ' est arrivé pour chercher une villa où le président de la république puisse s'éta-frlir. On croit que M. Poincaré fera prochainement un séjour assez long à Nice. Le « Figaro » accuse M. Caillaux Pigaro publiait il y a deux jours urne ,t*o!e dans laquelle il assurait que : 1° H. Caillaux, ministre des finances, avait repris le dossier d'une vieille réclamation soulevée depuis de longiues années û la suite de l'héritage d'un M. Priou, mort aa Brésil, en laissant de nombreux millions ; 2° M. Caillaux était entré en pourparlers avec le représentant des héritiers ; 3° Le ministre des finances a-vait offert à ce représentant de traiter avec lui aju tujet de l'indemnité vainement réclamée depuis si longtemps par les héritiers ; i° Le ministre des finances avait posé comme condition expresse de tout versement, i abandon d'une forte partie de l'indemnité-(80 p. c.) pour lui permettre de constituer le trésor de guerre nécessaire à sa politique. L'accusation était grave. M. Caillaux y ftt répondre par une note dans laquelle il déclarait que « le ministre des finances n^a jamais connu, ni de près, ni de loin, ni directement, ni indirectement, l'affaire en question ; le récit du Figaro est inventé de toutes pièces. » Samedi matin, le Figaro répondait : « M. Caillaux affirme que rien n'est vrai ; nous lui opposons ces trois mots : Tout est vrai» Tu le journal annonçait des preuves prochaines.Quelques heures après, le ministère des finances communiquait cette nouvelle note : " A la suite du démenti formel opposé par M. Caillaux, ministre des finances, aux allégations du directeur d'un journal ûu matin, ce dernier paraît persister dans «n récit en tous points contraire à la vé- HX ûe l'KTUiLK biiL.UU rité. M. Caillaux le met en demeure et au ongé rïéfî de j ustifier l'une quelconque de ses allégations. » tris . L' « autre » Jaurès ilique capitaine de vaisseau Jaurès, frère doi aù le leader socialiste, est promu contre-amiral. s'éta- Contre le tango N\Lce~ La Semainc Religieuse de Paris publie une note d-u cardinal Amette condamnant ■X la danse d'importation étrangère connue i u/ne sous le nom « Tango » qui est « par sa nature lascive, offensante pour la morale. » ^oes, La guerre à l'abbé Lemire mées La Semaine Religieuse du diocèse de riou, Lille annonce officiellement que M. Bonté, reiS directeur du journal Le Cri de Flandre, organe soutenant la politique de l'abbé Le-rlers rnlre' déPuté du Nord' a été frappé aujourd'hui par Mgr Charost, évêque de Lille, iffert de la censure et de l'excommunication. La i aiu Semaine ajoute qu'il est défendu aux prê-lméc très et fidèles de recevoir, de lire, de vendre, de propager Le cri de Flandre. Le posé journal dit en outre : « Nous savons qu'une ors,»- rnise en demeure analogue a été aSTessée j,^ à l'abbé Lemire. » e de La bande du Japonais TC à Du Matin : La police a établi que c'est bien la bande du Japonais qui vola l'auto -J dans la banlieue de Neuilly. Le Japonais 11 se rendit le 20 décembre dernier à Eper- nces nay ,jans cette auto accompagné de Kazah U1' et de Vidémont ainsi que l'établissent les alr® timbres de cartes postales envoyées de enité cette ville à Villiers. Les empreintes relevées dans le cabinet de M. Dubois, notaire "M- à Epernay, furent comparées aux ern- ious preintes de Vidémont et de Kazah sans rao.» résultat, en raison du mauvais état des Pro~ empreintes prises à Epernay. des Le crime d'Abbeville ■•elle D'Abbeville au Journal : La petite Ha-lattre ayant été aperçue en compagnie posé d'un Bel se à la porte de la coopérative ices, La Prévoyante, on recherche activement mal cet ouvrier belge sans grand espoir de le lans trouver, car il est probable qu'il a déjà ■ vé- quitté la villa, Un lou dangereux c Vendredi matin, vers 7 heures, le nom- ' mé Fernand Arrouis, àsé de 20 ans, valet c de chambre sans place, déambulait devant le Palais de l'Elysée en chantant soir un ton élevé des paroles incohérentes. Invité à se taire par le gardien de la paix Thir-cuit, Arrouis répondit : N'approche pas c ou je te tue. En même temps il tirait trois a courus de revolver sur le gardien de la f; paix qui venait sur lui et an autre coup n sur un autre gardien de la paix, mais sans les atteindre. Arrouis prit alors la fuite et q '* alla se réfugier dans un réduit au fond a d'une cour où.plusieurs agents vinrent ^ pour l'arrêter. Au moment où on allait 1 appréhender, Arrouis se porta au ventre lent 1111 coup avec un sabre algérien dont il était une Porteur. Il s'est ouvert le ventre et a été ient transporté dans un état grave à l'hôpital. d ient AfliîGLETSftHE 11 La retraite de M. Chamberlain a )ru- M. Chamberlain quitte le parlement. e C'est en 1876 que M. Chamberlain y en- c )eu" tra comniî représentant de Birmingham, li des C'était alors un libéral, ou plus exacte n : ne ment un radical, et c'est comme tel qu'il j i leur figura dans le cabinet de M. Gladstone, 1' jyer en 183®- D occupait alors le poste de pré- n aire sident du Board of Trade. En 1886, tou->ndi lour3 s(>us 'e ministère Gladstone il fut nommé président du Local government 'PUi board, mais bientôt se trouvant en conflit aS® avec son chef sur la question irlandaise, ®' om- il démissionna et ce fut en grande partie du son opposition qui fit échouer le premier v' juis projet de home rule. 1Vgc Pendant longtemps, il refusa d'aacep-ter aucun poste dans un ministère con-' servateur. Cependant en 1895, quand le groupe des « libéraux unionistes », c'est- ri ' à-dire opposés au home rule, se rallia dé- U lec, flnitivement aux conservateurs, il con- oi lba- sentit à accepter le poste de ministre des ni iche colonies, sous le ministère Salisbury. ires H devait y rester huit ans. On sait ce l'en 1u'il a 'ait dans ce poste qui, avant lui, l ne était considéré comme de peu d'impor-a tarjee. 11 eut là toutes les facilités pour ^ étudier le problème de la préférence colo-ints niale. Bien qu'il eût, à plusieurs reprises, ^ S il laissé entrevoir sa façon de voir sur ce i en point, il n'avait pas encore pleinement f.' ne exposé son système. au. C'est seulement en 1903, dans un reten-„ug tissant discours prononcé à Birmingham, f' ~au qu'il expliqua dans toute son ampleur la nouvelle théorie du Tariff reform, c'est- n à-dire de -l'union douanière, union qui, co; d'après lui, devait conduire -à une union .„ qui politique de plus en plus étroite. j, i se Ne trouvant pas, dans le cabinet de M. 3 le Balfour, l'appui qu'il espérait,M. Cham- r< ntir beriain démissionna de façon à pouvoir qui poursuivre plus librement sa campagne. , Malgré ses soixante-sept ans, il l'a pour- , . suivie avec une indomptable énergia La 1 '1 maladie devait malheureusement l'em- [[ nts pêclier bientôt de prendre une part active jf ent à la politique. Depuis 1906 sa carrière po-'in- litique était pratiquement finie. dif. La décision de M. Chamberlain de se 'ôle retirer de la vie politique n'a rien' d'im-j jj prévu. Depuis près de huit ans M. Chamberlain, en raison de son état de santé, se un n'avait paru au parlement que pour pré- te sse ter serment. La santé de M. Chamberlain 2C se ne s'est pas aggravée, mais se tendant cc jon compte qu'il ne peut plus espérer reprendre jamais sa place à la chambre. M. Chamberlain a jugé qu'il était préférâtes ble de laisser sa place à un homme plus ui jeune. Li Toute la presse, y compris la presse ra- sa mm dicale, rend justice au courage et au pa- ta triotisme de l'ancien ministre des coio-nies : « Ce n'est pas trop dire, déclare la Westminster Gazette, que d'affirmer que si, depuis 1906, M. Chamberlain avait pu se garder son poste dans la bataille politi- 17 que, l'histoire des huit dernières années n« devrait être récrite. cb » C'est peut-être, aujourd'hui, une con- vi au statation sans intérêt, mais il est oertain su al_ que le jour où M. Chamberlain fut frappé lif par la maladie, les conservateurs ont dt perdu leur plus redoutable champion. la » M. Chamberlain n'a jamais été pre-i mier ministre, mais le plus sévère de ses nal- critiques ne saurait contester que peu d'hommes ont eu une influence aussi pro-,. fonde sur son temps et sur ses eompa- U' ® triotes. » su M. Lloyd George na_ n'a pas été rappelé d'urgence >. » De Londres au Journal : On dément que tri M. Lloyd George ait reçu des télégram- la mes le rappelant d'urgence de Constan- ré 4,e tine. Le ministre anglais revient, en An- tic ' gleterre parce qu'il trouva de la neige en gé rc' Algérie, alors qu'il avait quitté l'Angle- les Le" terre pour la fuir. au- * lie, M. Asquith se rend à Paris a ' La Le Daily Chronicle croit savoir que le rê- premier ministre, M. Asquith, se rendra en- la semaine prochaine à Paris. pa Le ine La visite de M. Asquith en France sée n'a aucun caractère politique On apprend de source autorisée que M. Asquith a l'intenti-on de se rendre dan9 le sud de la France la semaine prochaine est pour aller rejoindre Mme Ascfuith. Il pas- jja uto sera par Paris en suivant l'itinéraire habi-ais tuel. Mais on considère comme entière-•er- ment dénuée de fondement l'idée que cette sah visite aurait un caractère politique. les Le radium et le cancer 90) >le- Il résulte d'une communication du doc- Lf ire teur Lazarus Barlow, directeur des labo-■ji,- ratoires pour l'étude du cancer au Middle-ltis sex-Hopital, à Londres, que le radium, em- 1 ies Ployé dans cet établissement pour le trai- mi tement du cancer, a donné des résultats rie très favorables. ré< De juin à septembre 1913, on traita 68 cas, bri îa- lesquels n'étaient plus opérables. Jus- les nie qu'alors, les malades dans cet état étaient su ive voués à une mort certaine. Or, sur les de snt 68 cas, U n'y a eu que 36 décès. 32 mala- I le des ont quitté l'hôpital, et la plupart d'en- pa éjà tre eux ont repris leurs occupations. Mal- ba gré toutes les réserves qui s'imposent en- coi ore, le docteur Barlow déclare que l'ac-on directe du radium sur les tumeurs ancéreuses ne peut plus faire de doute. ALLEMAGNE Deux tragédies On mande de Soldau (Prusse) qu'un air-hitecte et sa femme se sont suicidés après voir tranché la gorge de leurs cinq en-mts. La soeur de l'architecte s'est égale-lent suicidée. On mande, d'autre part, de Hambourg, u'un agent de polioe s'est pendu après voir également tran.-hé la gorge de ses •ois fillettes. PAYS-BAS Au Palais de la Paix Le 10 janvier se réuniront dans le Palais e la Paix le comité consultatif de l'Insti-it de droit international pour le « Car-egie endowment for international peace » Washington, le directeur du « Carnegie idowmen.t », M. James Brown Scott, et le jmité exécutif du comité néerlandais pour l fondation de l'Académis de droit i-nter-ationol à La Haye, soais la présidence du inkheer Van Karnebeek, afin d'élaborer organisation définitive de la dite acadé-tie.Explosion tragique Un baiteau à moteur a fait explosion ven-redi après-midi sur un chantier de conduction à La Haye. Un mécanicien a été lé Quatre personnes ont été blessées griè-ïment.AUTRICHE-MONGRIg Le procès des Ruthènes Le ministre de la justice de Hongrie a sfusé au comte Bofrinsky, de Saint-Pé->nsbourg, qui s'était offert pour déposer imme témoin dans le procès des Ruthè-ss, le sauf-conduit qu'il demandait. ITALIE La visite de M. Venizelos M. Venizelos a rendu visite vendredi, aiu arquis di San Giuliano. Il était aocom-igné de M. Ca/claimanos, son chef de ca-net, qui l'accompagne pendant son voya-; dans les capitales européennes. L'entre-en a duré une heure et demie. M. Venizelos a rendu visite l'après-midi ix ambassadeurs de France et d'Angie-rre. Il est allé à nouveau dans l'après-idi à la Consulta où il a conféré avec plu-eurs hauts fonctionnaires. Le marquis Ai San Giuliano est allé à iû.tel où il. Venizelos est descendu. En ibsence de celui-ci le ministre des aflai-s étrangères a déposé sa carte. Menace de grève Les équipages des diverses compagnies ) navigatJon de Gênes menacent de se ettre en grève s'ils n'obtiennent pas cer-ins avantages relatifs à une augmenta-ïn des salaires et au contrat de travail. ESPAGNE A la banque hispano-américaine La Banque hispano-américaine a repris Jnedi, à midi, le remboursement de la talité des comptes courants inférieure à ,000 pesetas et le paiement de 25 p. c. des mptes dépassant 20,000 pesetas. Un théâtre incendié On annonce qu'à Amposta (Catalogne) i théâtre a été détruit par un Incendie. >s spectateurs ont pu heureusement se uver. Les dégfits matériels sont impor-nts.PORTUGAL Le libre transit dans l'Angola La commission coloniale du sénat a pré-nté un rapport au sujet du décret du novembre dernier par lequel le gouver-ment concède le libre transit des mar-andises d'origine étrangère dans la pro-nce d'Angola. Le rapport conclut à la spension de ce décret jusqu'à ce que la ;ne de chemin de fer en construction ns l'Angola soit arrivée à proximité de frontière. TURQUIE Les réformes en Asie-Mineure De Constantinople à l'Echo de Paris : i accord complet est fait maintenant au jet de la question des réformes en Ana-:ie.Le Temps confirme que les difficultés qui bsistaient pour arriver à un accord en-: la Russie et l'Allemagne, d'un côté, et Porte de l'autre, en ce rriri concerne les 'ormes en Arménie, sont"levées. La ques-n des inspecteurs généraux est arran-e. Les différends qui surviendront entre ; inspecteurs généraux étrangers et les lis seront résolus par les ambassadeurs Constantinople et la Porte. Celle-ci chol-a les inspecteurs généraux parmi les issances neutres sur une liste présentée r les grandes puissances. La mission militaire allemande Vucuno modification n'est apportée dans attributions de la mission militaire aJ-aande. Le général Liman von Sanders nommé par iradé impérial comman-nt du premier corps d'armée, avec résiliée à Constantinople, avec le rôle d'in-ucteu-r militaire et d'inspecteur général î écoles militaires. Les restrictions fal-pour les ports du Bosphore et des Dar-nelles, la cour martiale et l'état de siège ît maintenues. s coupes sombres dans le haut commandement )ans les milieux officiels on explique la se à la retraite de 285 officiers supé-urs parmi lesquels se trouvent deux ma-haux et 90 généraux de division et de gade, par le besoin urgent de rajeunir cadres et de sanctionner les enquêtes - le rôle joué par ces officiers dans la miàre guerre. , rajeunissement des cadres continue i r la mise à la retraite des officiers su- I iternes. Des bruits circulent sur le mé- i itentemeot d'un certain nombre d'offi ciers, mais la mesure prise par Enver pa- v cha est généralement approuvée. Le gou- a vernement a ordonné à tous les officier® n retraités et qui ne sont pas natifs de Cons- 1, tantinople de retourner dans leur pays na- > tal où ils recevront régulièrement le mon- e tant de leur retraite aussitôt après sa liquidation. Un iradé nomme cinq sénateurs t arabes dont quatre musulmans de Damas, c Alep, Hamade et Bagdad et un orthodoxe 5 da Beyrouth. 1 Journaux suspendus J Le Tanine. le Tasviri-1-El;iar et le Sabah p ont été suspendus pour avoir publié des o nouvelles militaires non officielles. t C'est à cause de leurs commentaires au c sujet d*u déplacement du sous-secrétaire au t ministère de la guerre que le Tanine, le c Tasvir 1 Efkiar et le Sabah ont été suspen- t dus. v Le boycottage antigrec è On mande de Constantinople 9 au Temps : Un oertain nombre de fonction- r naires viennent de signer un document a par lequel ils s'engagent à cesser toute re- . lation commerciale avec les commerçants ^ ou industriels hellènes, que ces derniers soient citoyens grecs ou sujets ottomans. , Dans tous les milieux les plus grands efforts sont actuellement déployés pour fanatiser les éléments turcs contre les Grecs, q On en constate déj à les résultats. On a, par , exemple, déclaré la guerre aux allumettes r qui se vendent au profit des établissements . grecs où, d'ailleurs, les Turcs reçoivent n das soins gratuits. La semaine dernière t plusieurs Turcs sont entrés dans une boutique arménienne où l'on débite de ces al- ,, Ilimettes. Us s'en emparèrent et après c avoir grossièrement insulté le vendeur et (j la nation grecque, les détruisirent toutes. . A Kadikeuy, le boycottage antigrec a c commencé d'une façon intensive. Il y a : quinze jours on a souillé d'encre touets les v églises grecques et l'archevêché. Lo métro- a polite de Chalcédoine a reçu une lettre j d'injures et plusieurs notables grecs cuit a été menacés de mort Le chemin de £er Smyrne-Dardanelles C L'iradé accordant la concession du che- . min de fer de Smyme aux Dardanelles à un groupe français a été signé vendredi, T mais il n'a pas encore été publié. ^ AFRIQUE ° Au Congo 'Irançais Le Temps publie une dépêche de Brazzaville annonçant que le colonel Largeau, laissant un poste à Ain-Galakka, a péné- v tré avec sa colonne d-a/is les hauteurs du ® Tibesti et a atteint Gouro le 14 décembre sans coup férir. r AFRIOUE DU SUD b LA GREVE DES CHEMINOTS 1 La situation vendredi n Un seul train a pu partir vendredi ma- ^ tin de Prétoria, tous les mécanicibns, sauf trois, s'étant mîs etn grève. Les conducteurs ^ ont également cessé le travail. Le service '' est virtuellement suspendu. e Il est encore impossible de dire jusqu'à " quel point la grève s'étend, mais il n'y a aucune ra/son de supposer qu'elle s'étendra à la province du Cap. A Durban, les cheminots travaillent, maiîs les nouvelles venues de l'intérieur annoncent que l'idée ,, de la grève a fait des progrès depuis jeudi' f soir. " De Bloemfontein : La situation est sojbi- ? tement devenue grave vendredi. Le per- j sonnel de toutes les usines s'es£ mis en grève. La gare est gardée par la poïice .. armée et un contingent de troupes. , De Durban : La grève a été officiellement ^ proclamée vendredi à midi. Dans les usi-nés un cinquième seulement du persorunel ■ a obéi à la proclamation» La majorité des employés déclarent ne pas vouloir prendre part à la grève avant de connaître les ré- f sultats d*u vote qui aura lieu dimanche. g De Johannesburg : La situation s'aggrave au Transvaal. Un des dirigeants travaillistes annonce que samedi toute la circulation des chemins de fer aura cessé et que cependant il n'est pas question de pro L clamer la grève des mineurs, bien que ceux-ci aient le plus vif désir d'exercer de vives représailles pour l'effusion de sang du mois de juillet passé. La milice locale fait des patrouilles. Un fort contingient reste à la caserne pour parer à toute éven-tualité.Le chef travailliste Wade a été mis ©n état d'arrestation pour avoir tenu un lan-gage séditieux. c€ De Bloemfontein : Les cheminots résis- r£ tent jusqu'à présent aux sollicitations en jf vue de leur faire proclamer la grève. Du Cap : Les cheminots de la région du Cap ont repoussé vendredi après-midi, à Sault-River, la proposition de faire grève. ^ Un attentat a, De Johannesburg : Une fusée et trois cartouches de dynamite ont été trouvées ce sur les rails de la ligne de chemin de fer ^ ?ntre Witbortje et Luipaardsviei peu avant l'arrivée d'un train bondé do voyageurs venant de Zoerust. Une proclamation convoque toutes les milices en raison dos craintes que l'on a Je graves désordres. Les Burgers de plu-sieurs districts du Transvaal et d'Orange al iont également appelés. co VENEZUELA sa La situation d'après un ami de Castro d€ ce A propos de la dépêche que nous avons >ubliée avant-hier, nous recevons de M. Pietri-Daudet une longue lettre dont v°ici di ^ passage essentiel : « Bruxelles, 7 janvier 1914. pg n Monsieur le directeur de YEtoile belge, pr » Permettez-moi de faire une remarque la lu sujet de votre entrefilet de ce jour sur Le* a situation politique du Venezuela — pays na lans les voisinages duquel je me trouvais •écemment, pendant une prétendue ou en pr out cas bien à dessein exagérée efferves- ce îence révolutionnaire. m< » Suivant une déclaration de la légation ga énézuélienne à Londres, informe votri rticulet, l'insurrection a été complète ient détruite et par conséquent la paix e i prospérité réimplantées au Venezuela,oi accomplit les engagements financiers te. » Or tout cela serait très beau si ce n'é ait point inexact ; si la déclaration offi ielle publiée, par ordre, à Londres, ne vi ait à excuser devant l'opinion publique d< Europe et par ricochet devant celle di renezuela lui-même, cot événement anti onstitutionnel que le président Gomez s i répare de longue date : sa conlinualioi u pouvoir, malgré que sa période Iégal< riit le 20 février prochain. Et c'est pou ela, c'est en vue de cet attentat constitu ionnel, qu'il a joué en août dernier, tout* ette admirable comédie d'une insurrec ion du parti castriste, alors que le mou emen.t ne s'en e^t réduit qu'à quelque chauffourées belliqueuses sans impor mee et dans lesquelles Castro n'a prii ucune part, directement ni indirectement laigré qu'il se trouvait en ce moment-lî ux environs du Venezuela. Je Vy accom agnais, et le récit de son prudent voyag) e simple observateur des choses de soi ays, se trouve dans ma revue du moi: emier, que j'ai l'honneur de joindre à lr résente. Il a suffi naturellement de h résenoe du général Castro pour que M lomez imaginât toute cette Tarce révolu ionnaire, lui fit faire jusqu'à deux jour ées de la capitale une promenade mlli lire à la tête de sa petite armée « natio aie » de cinq mille hommes dont la moi ié ramassée de vive force — à coups d< lat de sabre dans le dos — pour avoir un< aison excusable de se déclarer dictateu n campagne, interrompant ainsi sa pério e constitutionnelle et préparant sa réélec ion forcée. Et malheur aux candidats con urrents ! Car il leur arriverait ce qui, er ixillet dernier, arriva au journaliste Are alo-Gonzalez qui est encore en prison vec des fers aux pieds, pour s'être avîsj e présenter dans son journal un candida ux prochaines élections présidentielles no haute personnalité intellectuelle d( laracas. Celle-ci se sauva du courrou? e Gome<z en mettant l'océan entre elle e an persécuteur. » Voilà donc les trucs de Gomez. Mi ous expliquent ses actuelles affirmation! e paix, ordre, prospérité, etc., du pay ù seule sa volonté fait la pluie et le beai jmps. (Signé) Antonio Pietri-Daudet. j La cloche officielle Le consul général du Venezuela â An ers vient de recevoir le télégramme of ciel suivant de son gouvernement : « Au milieu d'un enthousiasme géné al et d'acclamations émouvantes, le gé éral J. V. Gomez, président de la Répu Lique, vient de rentrer à Caracas à li ;te de l'armée. » Cet événement prouve que le mouve îeEJt révolutionnaire provoqué par Cas >o est définitivement étouffé. Le gouvernement vénézuélien a décidi e rétaolir un poste consulaire à Bruxel ss. Le titulaire du consulat de Bruxeile: ?t M. Klep-Verreyt, et ses bureaux seron istallés 133, avenue Louise. » CHINE Pour le commerce étranger Le président a publié un édit relaitif à ouverture, qui a déjà eu lieu, des looali-« salivantes au commerce avec l'étran 3>r : Ko-ui-Wat-Peng, dans la province di hangsi ; Kalgar, Dolonnor et Tchi-Peng. ans la province du Pechitli ; Tasnoufou. ans la province du Tsang-Sin ; Loung-ou, dans la province diu Chantoung. Ces calités ont été ouvertes au commerce sui initiative du gouvernement chinois. Voir plus loin nos Dernie-res Nouvelles de la nuit. Lus iïis»!s ffîafiRS es incidents d'Albanie Déclaration du grand vizir A la suite des informations publiées par s journaux au sujet d'Izzet pacha, le mar-iis de Paflavicini, ambassadeur d'Autri-Le-Hongrie, a fait uno démarche auprès i grand-vizir pour lui demander des ex-ications à ce sujet Le grand vizir a désiré que la Porte était étrangère à toute tte affaire et qu'elle ferait tout ce qui se-it en son pouvoir pour ne pas contrarier s décisions des puissances an sujet de Ubanie. Renvoyés à Constantinople On mande de Trieste au Neues Wiener igeblatt : Les 380 officiers et soldats turcs rivés à Valona sur le vapeur autrichien oran et ramenés à Trieste seront incarrés à Cozaret, près de Muggia, jusqu'au part pour Constantinople du prochain iquebot. On s'apprête à Durazzo à recevoir le prince de Wied On mande de Bari au Corriere délia ra : Hassan pachal l'un des personnages banais venant, de Durazzo, dément tous ï bruits qui ont couru sur une agitation ntre le prince de Wied à Durazzo. Has-n pacha déclare qu'au contraire on fait ns cette ville des préparatifs pour le revoir.Essad pacha est favorable au prince de ied. Il dirige les travaux de décoration : port. Fïassan pacha ajoute qu'il a été délégué r Essad pacjia pour aller recevoir le ince de Wied en son nom et au nom de ville. Il partira dans quelques jours avec ; autres membres de la délégation alba-ise.L.a Nouvelle Presse Libre de Vienne ap-and de source dinlomatique que le prin-de Wied a différé son départ lunimje-»nt à cause du retard que subit reifiTfrunt ranti à l'Albanie par les puissances. î A Valona On mande de Brindisi, 9 janvier, Corriere délia Sera : L'équipage du stea-1 mer Adriatico, venant de Valona, dit que ' le service d'ordre dans cette ville a été sensiblement renforcé. Des patrouillas de gendarmes, baïonnette au canon, circulent suç les quais. Les stationnaires italiens et autrichiens exercent une surveillance très active.De Valona : Quelques notables albanais soupçonnés de complicité dans le complot en faveur d'Izzet pacha ont été arrêtés. Bekir bey a été interrogé longuement en présence des ministres du gouvernement provisoire et de la commission du contrôle. On mande de Valona à la Correspon~ dance Albanaise de Vienne, que le gouvernement provisoire a donné l'ordre d'empô-cher les nivires battant pavillon grec de faire escale dans les ports albanais en raison des relations délicates qui existent entre ces deux pays. La question des îles La tactique des Turcs On mande de Constantinople au Temps : Il est incontestable que l'état d'esprit qui règne en Turquie se modifie de jour en jour dans un sens alarmant. Le précédent; de la reprise d'Andrinople obsède le ministère et ce n'est pas la présence d'Enver pacha dans les conseils du gouvernement qui diminuera, on le pense bien, la force de ce précédent Tous les ministres font des déclarations pacifiques, mais tons disent aussi : w Nous ne laisserons pas Chio e# Mytilène aux Grecs. »> Cette contradiction apparente s'explique par la conviction qme les îles pourront être reprises par un coup de surprise em profitant d'une absenoe de la flotte grecque et qu'une fois les Turcs dans la place, cela 96 passera comme pour Andrinople. Les milieux dirigeants veulent, en d'autres termes, créer une fois de plus, un fait f accompli qu'ils espèrent imposer à la Grèce et à l'Europe comme ils orit imposé à la Bulgarie et à l'Europe le précédent d'Andrinople. Il est facile de montrer que oa ^ raisonnement est spécieux, mais c'est celui du comité Union et Progrès. ; Une alliance turco-bulgare î De Constantinople : Des pourparlers très 5 actifs se poursuivent entre les gouverne-1 ments bulgare et turc au sujet de la siçpna-' tune d'une alliance offensive et défensive. Ces pourparlers sont menés simultan^rnerufc à Sofia par Fethy bey, ministre plénipo- - tentiaire turc ; à Constantinople par Mt - Toschef, ministre plénipotentiaire bulgare. Le port de Salonique E,e conseil d'administration du port da - Sailonique vient de soumettre au gouver-i n»ment hellénique le projet d'agrandissement du port élaboré par la compagnie, - et qui comporte la construction d'un nou- - veau bassin près de la forteresse dite « Tour Blanche ». ; Le gouvernement grec a décidé de met- - tre à l'étude un nouveau projet qui, d'à/-* près lui, répondrait mieux aux nécessités t nouvelles et assurerait le trafic de la Serbie par la voie de Salonâque. MM. Venizelos et Diomidès ont déclaré que le port do Salonique est à la veille de prendre une extension considérable, que du côté du Vardar une véritable ville industrielle sera créée dans un avenir prochain et que, par conséquent, l'établissement d'un port franc et d'une zone franche s'impose. Deux spécialistes allemands ont été chargés par le gouvernement grec de dresser un projet relatif à la création j de ce port franc. FRANCE /Correspondance particulière de VEtoile B*c.oaf* Paris, 9 janvier. Deux bonnes nouvelles Les contribuables français reçoivent le môme jour deux bonnes nouvelles. M. Caillaux, ministre des finances, annonce qu'il vient de réaliser cinquante millions d'économies sur le budget de 1914, tel qu'il avait été établi par son prédécesseur, M. Dumont; alors que M. Raynaud économise dix centimes sur le budget de l'agriculture dont il est ié ministre. Eû tout, ça fait cinquante millions et dix centimes. Merci pour les dix centimes ! Ces dix centimes, malheureusement, pourraient bien s'évanouir. Voici la chose. Un préfet demande télégraphlquement k l'Agriculture qu'un crédit de dix centime» lui soit ouvert pour faire face à une dé* pense qui a dépassé de cette somme ses prévisions. M. Raynaud, trouvant scandaleux qu'un 'fonctionnaire gaspille deux ou trois francs en dépêche pour obtenir deux sous, vient de lui envoyer ur? timbra de dix centimes accompagné de la lettre suivante : « Mon cher préfet, désolé d'apprendre que vos finances sont en déficit de dix centimes, je me permets, pour simplifier la comptabilité, de vous les offric de ma poche. » En quoi M. Raynaud commet une héré. sie. C'est l'Etat qui doit dix centimes, nom pas M. Raynaud. Donc, si le préfet se servait des deux sous du ministre pour payer, il aurait deux sous de trop, dans sa caisse. Et s'il avouait comment ils y sont entrés, la cour des comptes, dans cinq ou six ans d'ici, lui ferait injonction d'avoir à les restituer. D'où il résulte que le geste munificent de M. Raynaud sera sans effet. Le total des économies s'abaisse de ce fait de dix centimes ; il ne reste plus que cinquante millions. On doit se consoler en pensant que c'est tout le contraire qui aurait pu arriver. M. Caillaux a trouvé ces cinquante millions en rognant plusieurs budgets dont les prévisions étaient exagérément enflées. « Ceci ne nuira en rien, écrit-il, à la bonne marche des services et je prends toutes les précautions pour que ces sommes ne reparaissent pas sous l'aspect de crédits supplémentaires. » Par cette dernière allusion, le ministre des finances T. mmn lirnargriTMiiir i.TTTrBiT-m n wmsir-mu*sam ©5e année. — N" ±0

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