L'étoile belge

1857 0
15 januari 1914
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s.n. 1914, 15 Januari. L'étoile belge. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hx15m63p3p/
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L'ETOILE BELGE Jeudi 15 Janvier 1014 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUK BRUXELLES: Un an : ÏS fr.; 6 m013, fr. S mois, fr. 3.S© POUR LA PROVINCE: Un an : fC fr. ; 6 mois, fr. K..-»®; 3 mois, 5 fr, BCKEAUX : rue des Sables, 13, ouverts Je 9 à 16 h. province il suffit clererActtrcleyiïxdctaboimemmtau fectew Edition G Baromètre du 15 Janvier 5 heures Taropèr. moy» H. ï# Maximum delà fF wjle, — 1 «j Vinimum tta ta '/?<Y\V RUlt- *T * toromim. 14. %■ J3jg^ a.AÀ&. *«•). Quant té d'eau Q1. „ , d»? a s hf» //^/s/^v À 3>\ P7 tl- Gouttes Observations ilfff F u\ oo | TeriiDeracurs. Kl r=r _/tf -f '5ê || — -"5 Earu'in^tre. ïl—J:jks & s 7àt»!n-0 HuioidifêdKIa 11e*" Vu • sj um.afceoi.}. U Vent dominant Vlcî3 J?/ JS ^15 Iteo.iK ^émSsa V*** Epjh>.<m- rides ^Vv/ p* te lôjfOrtrfo' Soleil : « -5 •vh^ Lune tevnr. 7fL..*î9 lever, Ï'JIi.jîS coucher, loli,'1 «5 couè i^r. 9 u2i Prévisions de l'Observatoire : Vent N.-E. modéré; neige ; gelée Service ntaUes OsJetîde-Sîouvpes Etat de la mer, le 15 a 4 heures : très agitée France. Angleterre. Allemagne et 1 ô . . par trimestre p§3 t* fi » ANNONCES,; 450®" la îigaei minimum 4 lignes. fr. l.CQ. tous piys de l'Union posiale, j "• j payable d'avance f*P&liBïlfMM& S® Kîffîlâï,,SI Les annonces remises avant é heures à TOfiica de Publicité. Hollande, 7 fr. — brànu-Duçhé, 6 fr. f mandut-posi© WvIIWMflww ssiikEewl! fi> ^ rue Neuve, pai-aissent le soir même. ETRANGER BULLETIN POLITIQUE S.» dissoSution dus sobraoié La chambre récemment élue en Bulgarie n'aura pas eu longue existence. Elle a vécu assez cependant pour démontrer son incapacité à faire vivre un ministère quelconque. Cette chambre avait été élue le 7 décembre. Contrairement à l'attente générale, . le cabinet Radoslavof-Gheiia-dief n'obtint pas la majorité absolue, mais seulement 95 sièges sur un total de 203. Il faut dire que jamais élections ne furent aussi libres en Bulgarie et qu'elles eurent lieu sous le régime de la représentation proportionnelle, appliquée pour la première fois. Le cabinet, qui avait pris le pouvoir dans des circonstances extrêmement graves et douloureuses et à qui incomba la triste tâche de liquider une situation désastreuse due à ses prédécesseurs, n'en endossa pas moins une partie de l'impopularité d'événements dont il n'était aucunement responsable. Et puis le ^peuple bulgare était las de la guerre et aspirait.au repos, et comme on lui représenta •— à tort du reste — le ministère Radoslavof comme un ministère belliqueux préparant la revanche, il exprima ses sentiments pacifiques en élisant 43 députés paysans et 37 députés socialistes, d'accord les uns et les autres pour réclamer une politique de recueillement.Il n'existait donc pas de majorité dans le nouveau sobranié et le ministère devait s'appuyer sur une coalition des partis. Le cabinet entama des négociations aveo le groupe des M démocrates dont M. MaJinof est le chef, avec les paysans, et avec les deux fractions du parti socialiste, les « larges » réformistes et lès « étroits » orthodoxes. M. Ghena-dief, dont la forte personnalité porte ombrage à beaucoup de politiciens, crut qu'en se retirant il faciliterait la réussite d'une combinaison de ce genre. M. Ghe-nadief avait d'ailleurs obtenu que la haute cour devant laquelle il doit comparaître avec les autres membres de l'ancien cabinet stambouloviste se réunirait sans délai. Comme, néanmoins, les, négociations n'aboutissaient pas, M. Radoslavof remit sa démission au tsar Ferdinand, qui la refusa, estimant que les stamboulovistés constituent le groupe le plus nombreux du parlement et doivent par conséquent être chargés de la direction des affaires publiques. M. Radoslavof décida donc de se présenter devant le parlement. Le dépôt tardif du budget rendant nécessaire le vote de deux douzièmes provisoires fournissait au sobranié l'occasion de prendre attitude à l'égard du ministère. Les partis d'opposition iirent aussitôt connaître leur intention de refuser le vota. Leurs orateurs ont développé leurs raisons mardi, au cours d'une séance qui a duré neuf heures et qui s'est terminée à minuit par le vote d'un oukase royal ordonnant la dissolution du sobranié.C'était la solution la plus logique, puisqu'il était impossible de grouper une majorité de coalition en faveur du cabinet actuel et qu'or, ne pouvait, d'autre part, songer à confier le pouvoir aux minorités. Mais la situation n'en demeure pas moins incertaine. Peut-on s'attendre à ce que la majorité du corps électoral ait changé d'opinion ? Il est vrai que le peuple bulgare n'est pas frondeur par nature et qu'après avoir exprimé une première fois sa volonté de jouir d'une période de paix, il pourra fort bien exprimer sa désapprobation d'une politique de pure négation comme celle que vient de pratiquer l'opposition. Peut-être aussi le gouvernement compte-t-il faire voter cette fois les nouvelles populations bulgares conquises en Thrace et en Macédoine et qui, celles-là, seront snns aucun doute ministérielles. Ces nouveaux territoires auraient droit à environ 35 représentants. Il est vraisemblable que 25 au mains seront ministériels, de sorte que si même les anciennes populations votaient comme au 7 décembre, le cabinet Radoslavof posséderait une petite majorité dans le futur sobranié. Far Téléphone et Télégraphe Services spéciaux de l'ETOILE BELGE I FRANCE M. Venizelos chez M. Poincaré M. Raymond Poincaré a reçu M. Veni^ i£.los, présid-esit du conseil des ministres hellénique. Un exposé financier C'est jeudi dans l'après-midi' que sera distribuée aux membres du parlement la lettre annoncée de Î\1 Caillaux touchant la m situation financière du pays. Ce document gl ne comprendra pas moins de seize pages , et traitera des problèmes financiers à l'or-Kdre du jour. 11 exposera les résultats de • 1 examen financier auquel s'est livré le çni-Bfoistro des finances depuis son arrivée au Louvre et s'appliquera à ne rien dissër |ft. muler des nécessités qui s'imposent. Il fera «également un exposé détaillé des inten-III tiens du gouvernement et fournira à ce su-^0U*€S *ea Prisions utiles. La campagne contre M. Caillaux Une protestation |, Le bureau du comité exécuta du parti fè ra-dical et radical-socialiste dans la réu-H Zi:*on hebdomadaire qu'il a tenue mercredi a adopté à l'unanimité un ardre du jour J dans lequel il proteste contre la campagne cÉ ^reprise dans une partie de la presse con-M servatr^e contre M. J. Caillaux et assure Bon président de sa profonde sympathie. j|, Manifestations en l'honneur de l'abbé- Lemire I A 1 occasion de l'élection a la vice-prési-I dence .de la chambre de l'abbé Lemire, dé-I p.uté d Hazebrouck, de nombreux habitants K de cette ville ont pavoisé leurs maisons. I ^ De nombreux télégrammes de féliciia-I lions sont parvenus à i'abbé Lemire. ; Hazebrouck s'apprête à faire une grandi oje et sympathique majriiîfestatioft en, l honneur du nouveau vice-président de la chambre lors de son retour de Parié. La Fédération des gauches Mardi soir a eu lieu une réunion de la fédération des gauches (le nouveau parti de M. Briand), au cours de laquelle fut < ; arrêté le texte de la déclaration à adresser au corps électoral. Cette déclaration dit que lés adhérante , républicains, appartenant à des nuances diverses, étroitement unis sur des idées , essentielles.pour-assurer dans la démo- ! ï cratie la grandeur de la France, se grôu-| pent pour les défendre. La république ' : c'est la liberté. La laïcité réalisée' par des 1 j lois intangibles n'est rien moins "que la ' condition et la garantie de la liberté de V conscience. Le p.vti républicain doit à [ te 129 les citoyens ta justice et la sécurité ! D a la charge du respect de la dignité na^ j j tionale en 9'élevant au-dessua des coteries ; et des luttes personnelles. La déclaration reconnaît que la modification du régime électoral est une nécessité. La république doit être équitable et à l'abri de tout arbitraire. Les adhérents sont unanimes à ne pas admettre que la réforme électorale puisse devenir le prétexte de coalitions dangereuses pour la république. La déclaration rappelle que les législations internationales du travail entrent dans la période de réalisation et déclare que ce sera la force et l'honneur de la France de développer l'œuvre de démocratie sociale entreprise et partiellement réalisée dans les vingt dernières an- 1 nées. Pour être utilement poursuivie l'œuvre sociale veut une production et un budget en équilibre. La réforme fiscale s'impose. Elle doit amener le dégrèvement de la terre, mais elle serait un grave péril si elle risquait d entraver le développement des facultés productrices du pays et inquiétait la richesse en formation. Le crédit do la France est un élément de force. Sa puissance militaire en est un autre. La France a le légitime orgueil de son armée et -de sa marine. En assumant ' le lourd et nécessaire sacrifice de la loi J de trois ans, le pays prouva le sens clair qu'il a des réalités. Son attitude inspira 1 la confiance à ses alliés et à ses amis à ! tous le respect. Le pays ne permettrait pas ! que cette loi fût appliquée avec hésitation. | Convaincus que la prospérité de la république et la grandeur de la patrie sont inséparables de la concorde entre les citoyens, les adhérents font avec confiance , et dans un esprit d'union appel à tous les i républicains. Les deux premiers articles des statuts de la fédération des gauches sont ainsi : èonçus : Article premier. — Il est fondé, sous le titre « Fédération des gauches », une fédé- s ration de députés et sénateurs républicains et de citoyens adhérant individuellement qui se proposent pour but une politique de défense des intérêts nationaux, de laïcité, de réformes sociales et de con- 1 corde entre les citoyens. Article 2. — Les groupements politiques et les citoyens par le fait de leur adhé- ' sion s'engagent : 1° à placer au premier rang de leurs préoccupations toutes les questions qui concernent la. défense du territoire, l'avenir de la nation et l'extension de l'influence française dans le monde ; 2° à défendre les lois de laïcité, de l'Etat et à s'opposer à toute tentative faite pour en dénaturer l'esprit dans l'application ; 3° à s'employer de toutes leurs forces à améliorer la pratique du régime parlementaire et à iaire disparaître d>es mœurs politiques les procédés de surenchère et 3e contrainte qui en faussent le fonctionnement.L'impôt sur le revenu au sénat La commission sénatoriale de l'impôt sur le revenu a décidé, à l'unanimité, qu'elle demanderait au sénat, dès la constitution définitive de son bureau, de fixer à mardi prochain, 20 janvier, la discussion en séance publique du projet d'impôt sur le revenu.Tentative d'attentat contre Cherif pacha L'auteur est tué Mercredi matin, un inconnu se présentait au domicile de Cherif pacha, 115, rue de la Pompe, à Paris, et demandait au valpt de chambre, Ismaïl Hakki, âgé de 37 ans, de faire parvenir une lettre d'audience au général. Le valet de chambre fit remarquer au visiteur que le général ne recevait pas à cette heure matinale. Aussitôt l'inconnu tira un coup de revolver sur Isrnaï! Hakki qui s'affaissa. Plusieurs domestiques, dont le chauffeur, accoururent et. tirèrent à leur tour plusieurs coups de feu. Attiré par le bruit des détonations, M. Saliî, gendre de Cherif pacha, accourut et abattit d'un coup de revolver l'assassin qui fut tué sur le coup. Cherif pacha est l'un des chefs du parti radical de Turquie. Il a été condamné à mort en Turquie. Il a été ambassadeur de Turquie à Stockholm. D'après les résultats de la première enquête, ii semble Lien que le drame a eu pour mobile la politique. Le meurtri'er, actuellement étendu dans l'antichambre de l'appartement occupé par le général, ne porte aucun pap&r sur lui. Il avait seulement dans ses poches une somme de 255 fr., un chapelet d'ambré et un Coran. Il avait en outre une lettre à l'adresse du générai Cherif pacha. Cette lettre, ouverte, ne contenait que du papier blanc. Par contre, il était armé de deux revolvers et d'un poignard.Voici, d'après le général Cherif pacha, comment s'est produit l'attentat : Je me trouvais dans la saile de bain, dit-iï, lorsque le timbre électrique de mon appartement retentit. Mon valet de chambre, Is-maïl Hakki, qui est depuis vingt-troJs ans à mon service, alla ouvrir. Il se trouva en présence d'un homme grand, le visage complètement rasé, très correctement vêtu, qui insistait pour me voir. I] était, disait-il, porteur d5une lettre qu'il devait me remettre personnellement et émanant d'une personne habitant Salonique. Mon valet de chambre chercha à l'évincer, mais i3 rie voulut par partir. Sortant subitement iin revolver de sa poche, il le braqua sur mon domestique et lui tira à bout portant plusieurs balles en pleine poitrine. Quoique blessé, Ismaïl Hakki se saiteit du revolver qu'il porte toujours 9ur lui et riposta. Ses coups de feu ne portèrent pas. Chancelant, il s'abattit bientôt, baignant dans son sang. A ce moment survint mon gendre Saîîh tey, attiré par les coups de feu. Mon domestique eut encore la force de lui passer l'arme dont il s'était servi. Mon gendre marcha, aussitôt sur le meurtrier, mais ce dernier tira dans sa direction deux coups de feu. Mon gendre riposta en tirant les deux balles qui restaient dans le barillet de son arme, mais qui' se perdirent dans des boiseries, de r>Lutichambre. Il battit alors en retraite pour aller chercher l'arme de ma femme, la princesse Emin • d'Egypte. Le meurtrier profita de cette absence pour recharger son arme. Ma femme était aussi accourue. Le meurtrier lui' porta un coup de poing en plein visage, ta faisant tomber à terre. Mon gendre revenait à ce moment, ce qui fit reculer l'agresseur. Ma femme alla donner l'alarme chez le concierge. Le meurtrier, du fond de l'antichambre, fit feu à nouveau sur mon gendre, mais celui-ci1 lui tira un coup de revolver qui traversa la tête de part en part, la balle ayant pénétré à la base du nez. Le meurtrier tomba sans proférer un cri. Le linge du meutri'er ne porte aucune marque. Ses vêtements sont de très bonne coupe. Il paraît appartenir à la classe aisée de la société turque. Dès qu'il a été prévenu du drame, M. Landel s'est rendu chez le général Cherif pacha pour recueillir sa déposition. Le froid Au bureau central météorologique de Paris on a enregistré mercredi matin une température de 5 degrés au-dessous de zéro. La neige est tombée par rafales violentes ia;ns la nmtJnée et au commencement de t'après-midi. Les nouvelles de province signalent de grosses chutes de neige et un abaissement considérable de la température. Dans différentes régions, notamment dans le Centre et le Midi, à Toulon, Marseille, Bezi'ers et dans le9 environs, les chemins sont impraticables et la circulation est interrompue.A Limoges, la température est descendue à 9 degrés au-dessous de zéro et à 5 degrés à Saint-Etienne. A Perpignan, Ceret et Prades on a enregistré de 15 à 17 degrés au-dessous de fcéro. AU REÏCHSTAO Réponse au landtag prussien Au début de la séance de mercredi, le président, M. Koempf, proteste contre l'accusation portée à la chambre des se ligne urs de Prusse contre le reichstag et selon laquelle le reichstag n'aurait pas, à l'occasion du vote de la loi militaire, rempli son devoir patriotique. Le président déclare repousser énergJcfuement cette offense au reichstag. (Vifs applaudissements.) Les Incidents de Saverne au parlement d'Alsace-Lorraine Le parlement d'AJsace-Lorraine a continué, mercredi, de s'occuper des événements de Saverne. M. Pétri, sous-secrétai're d'Etat ô; la justice, a rejeté hautement l'accusation portée par le colonel von Reutter contre les magistrats de Saverne qui. a dit le colonel, auraient agi avec partialité à l'égard des militaires. L'assemblée applaudit et approuve l'orateur.M. Hauss, leader du part-J centriste, déclare qu'il s'agit, d'une fausse conception que le militarisme a de ses droits. Or, le gouvernement impérial semblant se ranger à l'avis du militarisme, ies prérogatives du peuple risquent de disparaître. M. liausss critique ensuite énergique-ment la parodie du conseil de guerre. Il rappelle les paroles qu'avait prononcées le conseiller Medicufc annonçant trois jours à l'avance, l'acquittement des militaires. Il parle également clés télégrammes que k président du tribunal militaire, le général NarLonne, adressa à M. de Jagow, à Berlin, et au prince-héritier, télégrammes qui permettent d'admettre que le conseil de guerre n'a pas rendu des jugements impartiaux.M. Mandël, secrétaire au gouvernement d'Alsace-Lorraine, exprime son regret de ce qui s'est produit à Saverne. Seuls les socialistes et les ennemis de la constitution en tireront profit. Il répond aux pange-rmanistes qui* accusent le gouvernement de trop de faiblesse, que celui-ci veut gagner le peuple à sa cause, è la cause allemande et non pas le combattre. [Voir suite aux Dernières Nouvelle*.J 'ANGLÊ Mort tragique d'un marchand de diamants M. Albert Davis, marchand de diamants, à Londres, a été trouvé, mercredi matin, sans connaissance dans son bureau à Ilat-ton Gard en. Il portait à la tête une blessure faite avec une arme à feu. Transporté à l'hôpital, M. Davis n'a pas tardé à expirer. PAYS-BAS La prochains visite de la grande-duchesse de Luxembourg La grande-duchesse de Luxembourg, lors de sa visite, le 20 courant, à la reine Wilhelmine sera reçue avec le cérémonial habituel. La reine se rendra à la gare pour recevoir la grande-duchesse. S'y trouveront également les ministres, les chefs des départements, les autorités civiles et militaires ainsi que la suite de la reine. Une compagnie de la brigade des grenadiers et chasseurs rendra les honneurs. .La reine accompagnera la grande-duohesse en voiture ou palais royal. A 7 h. 1/2 du soir aura lieu, à la cour, un dîner de gala en l'honneur de la grande-duchesse auquel seront invités les chefs des légations étrangères avec leurs femmes. Avant le dîner Son Altesse Royale recevra en audience les membres du corps diplomatique. Le 21 courant, la reine douairière donnera un dîner auquel assisteront la grande-duchesse et la reine. Après le dîner, les personnes royales (sauf la reine douairière à cause du deuil de j'amiîle) se rendront au palais des Arts et Sciences où la municipalité de La Haye organise un concert en leur honneur. La reine Wilhelmine a désigné pour être attachés à la personne de Son Altesse Royale, Mme Van Tets van Goudriaan, dame du palais ; le baron Bentinckr grand-écuyer, et le major comte Du Monceau, adjudant.Explosion de cylindres d'acide carbonique Quelques cylindres d'acide carbonique ont fait explosion mercredi matin au quai de la Meuse, à Rotterdam. Une personne a été tuée et huit -blessées. Les dégâts sont, importants. AUrmCHE-HONGRlE Reprise de l'obstruction à la chambre autrichienne Au cours de la séance de mardi de la commision du budget, les agrariens tchèques et les radicaux tchèques ont commencé une opposition systématique contre le projet tendant à l'ouverture de douzièmes provisoires. Le député agrarien tchèque Stanek a prononcé un discours qui a duré huit heures à la suite duquel, à 4 heures du matin, la séance a été suspendue. A la reprise de la séance, à 5 h. 20 du matin, la motion Stanek a été repoussée par 29 voix contre 1. M. Choc a pris ensuite la parole jusqu'à 9 h. 15. Après lui, M. Vacek prend possession de la tribune. PORTUGAL Grève de cheminots Les cheminots du réseau de la Compagnie des chemins de fer portugais se sont mis mercredi matin en grève. Le service est paralysé. NORVEGE L'ouverture du storthing Discours du trône Le roi a ouvert la session du storthing par un discours du trône dans lequel il a tout d'abord fait allusion aux abondants souvenirs que l'année 1914 a apportés avec elle pour la Norvège. Cent années se sont écoulées depuis que le peuple norvégien a gagné en combattant une Constitution à la suite de laquelle on a enregistré les progrès les plus grands dans tous les domaines tant intellectuels que matériels. Durant ces 100 années la Norvège a joui d'une paix ininterrompue. Les rapports du pays avec les puissances étrangères continuent d'être amicaux. Les relations avec le Spitzberg ont été constamment l'objet de discussions avec les autres puissances intéressées. La conférence qu'annonçait le protocole final signé en 1912 n'a pas encore pu être tenue. Le discours du trône annonce ensuite un© série de nouveaux projets de loi, entre autres un projet concernant la création d'une caisse de prêts pour artisans appartenant à un conseil de commerce, des lois sur la réglementation des chutes d'eau, sur i des modifications à la loi- sur les conces- ! sions, une loi concernant l'assistance aux * enfants illégitimes et traitant des rapports entre parents et enfants, un projet sur les i logements ouvriers.. Les crédits pour l'armée et la flotte seront augmentés. TURQUiE Mahmoud Moulctar reste ambassadeur .! à Berlin , L'ambassadeur à St-Pétersbourg La Porte a décidé de maintenir Mah-raoud-Mouktar pacha au poste d'ainbassa. deur à Berlin. 1 . Un iradé nomme Hilmi pacha, ambassa deur à Vienne, au poste d'ambassadeur à • Saint-Pétersbourg. Les pourparlers turco-russes Les pourparlers tur-co-russes ont continué entre le grand vizir, Enver pacha, et l'ambassadeur de Russie». Les points principaux qui ont été examinés sont la mission militaire allemande, les réformes à introduire dans .l'empire ottoman, l'admission d'un conseiller russe à La dette piiblliq.ue ottomane et diverses questions pendantes- tei qu'un appui éven-tuted de la Russie à la Turquie. Sur le premier point Enver paclia a déclaré que la mission miiitaisre allemande n'a pou<r but que de donner à l'armée une instruction technique militaire. Le généra] Liman von Sanders ne sera qu'un simple inspecteur recevant des ordres du ministre d© la guerre. II n'aura aucun commandement effectîif. A l'expiration des 5 années la mission retournera en Allemagne, i Sur le deuxième point M. de Giers a dé claré qu'il se montrerait conciliant au sujet des réformes arméniennes. Le rôle des inspecteurs étrangers sera déterminé par ie9 desiderata de la Porte, mais les conseil 1ère techniques étrangers auront le droit cTen référer aux puissances sur tous les différends qui pourraient s'élever. Sur le 3® point il a été convenu que la Russie aurait <lo droit d'être représentée au comseiJ d'administration de la dette ot-tomano par un délégué désigné par le gouvernement russe. En ce qui concerne les questions actuellement pendantes elfes? ont été rapidement résolues. Enfin, la Russie a promis de prê ter à la Turquie son appui diplomatique pour kt réalisation d'un grand emprunt et dans la question des îles. On «mande de St-Pétersfoourg au Temps : On peut s'attendre à une nouvelle démarche du gouvernement russe à Berlin pour demander des précisions sur ies pouvoirs du général von Samders et faire con naître en même temps le point 4e vue diu cabinet de Saint-Pétersbourg. SEÏÏBÏE Les exigences militaires Tous les officiers supérieurs auxquels !c gouvernement offre le portefeuille de la guerre ayant posé comme condition que fût approuvé le budget de l'armée élaboré par le ministre de la guerre démissionnaire^ le général Boyanovitch, on dit que le gouvernement est décidé à admettre le? demandes budgétaires présentées unanimement par tous les chefs de l'armée. Les sommes supplémentaires demandées par l'administration de la guerre seraient ac-ooiixlées sous forme d'un crédit extraordi-oaire.APRIOt!S DU SU© LA GRÈVE DES CHEMINOTS A Johannesburg M. Anderson, président de la Fédération des boulangers de Johannesburg, annonce que le pain cuit dans l'après-midi de mercredi ne sera livré qu'avec son autorisation et qu'il ne sera pas fourni à la police. Les ouvriers employés aux pompes et les ( mécaniciens chôment comme les autres ouvriers des mines et quand il sera nécessaire de pomper pour empêcher l'inondation des mines une demande devra être adressée à la Fédération par l'administration des mines, A Johannesburg : On a encore découvert mercredi matin une certaine quantité de dynamite sur la ligne du chemin de fer du Reef. Vifs incidents entre policiers et grévistes Une trentaine d'agents de police ont essayé de faire une descente à la Bourse du Travail pour arrêter M. Bain, secrétaire de la Fédération des métiers, dont l'arres- ■ tation avait été empêchée il y a quelques jours par ses partisans. Les grévistes ont réussi de nouveau à empêcher l'arrestation. Un coup de feu a alors été tiré, de l'intérieur de la Bourse du Travail, dit ! on. Les grévistes affirment cependant que c'est un agent de police qui a fait feu et l'examen de son fusil aurait prouvé l'exactitude du fait. La tension entre les grévistes et la police augmente. La Bourse du Travail est maintenant barricadée à l'aide de caisses. Suivant des avi's reçus de Benoni, deux hommes ont été arrêtés mercredi matin parla police, mais fls ont été délivrés par la foule. La situation prend un aspect grave à Benoni. Les travailleurs caîres On ne pense pas à Johannesburg que le ' rapatriement des travailleurs cafres soit nécessaire. Le général Botha a envoyé à tous les co- 1 rons où sont confinés les travailleurs ca- 1 fres une circulaire invitant les nègres à 1 rester calmes. 1 On ne craint pas de troubles de la part 1 des nègres. Toutefois toutes les mesures» ' sont prises pour les rapatrier au premier 1 signai, si c'était nécessaire. Au Gap j On remarqua quelque amélioration dans ' la situation au Cap. 1 Mercredi matin une proclamation du gouverneur général a produit te meilleur 1 effet, mais les ouvriers continuent à disou- 1 ter la question de la grève générale. : Autre dépêche du Cojp ; La situation va n s'améliorent dans la péninsule du Cap. )e nombreux grévistes reprennent le tra-rail. Une tentative de sabotage ci"une ai-fu.illle à la gare terminus a été découverte i temps. CANADA Le naufrage du « Cobequid » De Saint-John, 14 (Nouveau Brunswick) : ^e vapeur royal Georges qui se trouvait lans le port, vient de recueillir 1 appel de lé-tresse « S. O. S. », initiales des mots anglais signifiant « Sauvez nos âmes » envoyé par le vapeur Cobequid. échoué on ne »ait où dans les parages de la baie Fundy. De télégramme montre que le vapeur n'est dss encore englouti. Tous ies efforts faits usqulci pour retrouver sa position ont khoué. On sait qu'il y a à bord 18 passagers, 102 marins et une importante cargaison de sucre. Une dépêche reçue par le Lloyd dit que je va»peur est considéré comme perdu corps ît biens. JAPOftS Nouveau tremblemen^ de terre Nouveaux désastres Un télégramme du. bureau de l'adminSs-ration des forêts des environs de Kago->hima annonçait mardi soir que de nouvelles et faites çiecousses de tremblement le terre s'étaient produites Le capitaime lu cuirassé japonais Tone télégraphie ïu'il ne reste pas âme qui vivo à Kagoshi-na. Le bruit court qu'un vaisseau ayant à >ord 307 passagers qui s'y étaient réfugiés vprès la première éruption, a été coulé 3ar la seconde éruption. Voir pHus Bein nos Derrières ^!oi5VoS!os de îa nuit. il Saisi iSisi En Albanie. A la commission de contrôle Le Temps publie la dépêche suivante de >on correspondant à Valona : En présence de la situation chaque jouir slus compliquée, Tsmaiî Kemal bey a fait connaître à la commission de contrôle internationale que le gouvernement provisoire lui semble manquer d'afutorité et a proposé à lia. commission de prendre en nains 'le gouvernement en instituant des autorités locales dans les provinces sous sa responsabilité directe. Les membres de la commission de con-trôie n'ont pu, natiureniement, répondre ïue sous réserves. A leur avis, 3a condition indispensable serait l'effacement, La iisparitiùn même, de Kemal bey et d'Es-;ad pacha, mais sur le second point sua tout, on n'a aucune donnée permeitaiï». l'en prévoir la possibilité. Les différents nembres de la commission ont télégraphié ï leurs gouvernements. Jusqu'ici les réponses qu'ils ont reçues sont assez Savora->!es. La réponse la plus favorable est ve-aue du gouvernement italien. Les gouver-■îements français et allemand estiment que ;a combinaison ne serait pas irréalisable ï condition qu'elle fut strictement limitée ïuand à la durée et quiant aux âttrihiL-iions. On atteint impatiemment à Valona ine décision définitive. La réponse de la Triplice remise à Sir E. Grey Une note officieuse publiée à Londres dit Tue mercredi après-midi les ambassadeurs ie la Triple Alliance se sont rendus séparément au Foreign Office. Ils ont remis ies notes identiques en réponse à la noie ie Sir Edward Grey relative aux îles de a mer Egée. La réponse est courte et ne contient rien de nouveau. Selon une autre note, la réponse ne ren-erme aucune réserve tendant à priver la jrèce d"aucune des îles de la Mer ( Egée jue l'Angletenre désirait voir rester sous 'administration hellénique.. La réponse iccapte dans les grandes lignes toutes les propositions britanniques y compris les garanties pour la liberté des minorités ,ant musulmanes que grecques. Les îles occupées par l'Italie sont considérées comme me question séparée. Mais l'Italie renou-/elle l'assurance qu'elles seront rendues à a Turquie aussitôt que les obligations du ,rai té de Lausanne auront été respectées, lyes milieux trirpliciens affirment que la réponse ne soulève aucune nouvelle ques-,ion.L'Autriche et l'Italie envoient des navires On mande d-e Rome au Temps : La décision du gouvernement italien i'envoyer un croiseur sur les côtes d'Al->anie a été déterminée par la nouvelle que 'Autriche envoyait un bâtiment de guerre. FRANCE Corrsspov.dance particulière de TEtoile belge) Paris, 14 janvier. Le Doyen Une fois l'an, nos assemblées parlemen-; aires ont la courtoise coutume de se faire présider par leur doyen d'âge. Le sort, a»->ez fréquemment malicieux, accorde deux ois sur trois au moins ce privilège redou-able à un réactionnaire. Le hasard fait >ien les choses, reconnaissons-le. Il n'est pas mauvais, en effet, que l'adversaire i'un régime puisse dire 3ur ce régime ce ju'il considère comme la vérité, aux par-isans de ce régime. A regarder de près, la îarangue en ce cas, pour peu qu'elle soit ie valeur, doit profiter plutôt à ceux qui 'entendent qu'à celui qui la prononce. L'ancienneté a désigné cette année M. le paron de Mackau pour remplir la fonction ie doyen. Figure bien représentative que 'elle-là, démontrant que le génie pourrait i'être qu'une longue patience. Car si M. ie Mackau n'a pas de génie, ce qui lui en ;ient lieu est fait de patience ou de temps, >i vous préférez. M. de Mackau qui siège lu parlement depuis 1866 est de ce fait « l'Ancien » et pour l'âge et pour la longueur de ses services. En entrant dans les assemblées, il apportait un nom très beau, honoré par son père, l'amiral de Mackau. Bon marin, celui-là, parlementaire sec et pointilleux dit la renommée, il servit tous les régimes qui gouvernèrent la France entre 1800 et 1855. Napoléon Ier, Louis XVIII, Charles X, Louis-Philippe, Napoléon III eurent tour à tour recours à IuL , M. de Mackau, le jeune, le doyen dè l'heure présente, dut à cette circonstance sans doute de ne pas très bien s'y reconnaître dans sa propre opinion. Qu'était-il ? Légitimiste, orléaniste, impérialiste? L'âne de Buridan fut embarrassé par un choix moins vaste. Député pour la première fois en 1866, M. de Mackau était alors impérialiste. Mais dès 1873 on le trouve aux côtés de M. Chesnelong gémissant en sa compagnie lorsque lui parvint la lettre du comte de Chambord signifiant qu'il n'accepterait le trône de France que dans un drapeau blanc. Cette désillusion, conduit M. de Mackau à faire des risettes-au comte de Paris. Puis, le bonapartisme semblant reprendre pied, il le rejoint, présidant plus ou moins le groupe de « l'Appel au Peuple ». Ces adaptations successives donnèrent à penser qu'il était antirépublicain, avant tout. Hélas, il devait boire à la coupe républicaine comme aux autres, car obéissant aux suggestions de Léon XIII, il se rallia à la République. Mais cette dernière union n'a pas duré ; pas plus que ies précédentes, d'ailleurs. En résumé, le plus certain de la renommée de M. de Mackau sera non pas d'avoir comploté, mais « complotaillé » sans cesse en ces trente dernières années contre la République. Il a été du boulangisme, il négocia le pacte qui permit en 1887 à M. ' Maurice Rouvier de gouverner avec 'ia droite. Plus tard, il combattit les cabinets Waldeck-Rousseau et Combes. Même, on peut dire qu'il fit à son insu beaucoup plus de mal aux congrégations que M. Combes. C'est lui qui imagina en effet d'arrêter toutes les demandes rédigées par les congrégations non autorisées en vue d'obtenir l'autorisation. Il pensait, machiavéli-quement, que le ministère ne recevant aucune demande serait effrayé et viendrait à composition. M. Combes, on îe sait, passa outre. Las, M. de Mackau, prenant peur à son tour envoya toutes les demandes en un seul paquet. Elles furent rejetées parce qu'arrivées après les délais prévus par la loL Ce trait marque admirablement le rôle de M. de Mackau. Il aura d'un grand cœur servi son ou ses partis, ne leur faisant jamais de bien, mais leur faisant du mal à Toceasion, toujours avec les meilleures intentions du monde. En quoi il aura été l'image fidèle des adversaires du régime. Car ces adversaires, lorsqu'ils sont à même de prouver ne prouvent jamais rien que leur incapacité à être ou à faire quelque chose. Voyez plutôt le discours de M. de Mackau. Il est aimable comme sa personne, universellement respectée ,mais vide, vide, comme la pensée des prétendants qui s'offrent pour faire le bonheur de la France. J.-m. Gros. INTÉRIEUR Il GÏ3S3F018 DllSBe En réponse à l'interpellation de M. Brunei, dont on a goûté le tact et la mesure, le ministre des colonies a prononcé un discours qui a produit une grande sensation et qui complète celui qu'il a prononcé récemment au Sénat, en réponse à l'interpellation de M. Go-blet d'Alvieila. M. rtentùn a fait justice de l'odieuse campagne entreprise par un petit clan de fanatiques, à qui toute vergogne est, inconnue. L'exécution — ii n.'y a pas d'autre mot pour caractériser la réponse ministérielle — a été complète et saisissante. On sait maintenant ceique valent les inspirateurs de cette campagne et quel est le crédit qu'ils méritent. Quelques casseroles ont été brisées. Suivons le conseil de l'auteur du Vase brisé : n'y touchons pas. Deux passages du discours de M. Renkin méritent d'être signalés à nos lecteurs. Le premier est relatif à la prétention émise par certains journaux, de frapper d'incapacité civile, en Afrique, les affiliés à la Loge. M. Renkin s'est exprimé en ces termes : On a été jusqu'à proposer d'exclure de l'administration coloniale quiconque serait franc-maçon, Je tiens à déclarer sains anv bages qu'une telle proposition est inacceptable. Je suis et je reste adversaire des sures d'exception. Comme catholique, ja veux bien être, s'il le faut, parmi les persécutés, jamais parmi les persécuteurs. (Très bien 1 à dro-te.) Ce langage recevra l'approbation de toutes les honnêtes gens. Nous ajoutons que nous tiendrions un langage semblable si quelques libéraux, aveuglés par le fanatisme, proposaient d'ex- \ dure leurs adversaires des fonctions publiques. Le deuxième passage n'est pas moins intéressant. Il contient la moralité de l'aventure. Le voici : Les querelles politi'co-religieuses de ia métropole, transportées au Conjo, y feraient un .mal immense. Cependant, malgré tant de polétaiques, d'incidents et de 65e -stïxïaoe. — W JLfS

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