L'étoile belge

2261 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 15 April. L'étoile belge. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4m91835d0z/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

iercredi 15 avril 1914 G5éaniiée. — KT° lOS Baromètre du 15 avril 5 heoreg PRIX DE L'ABONNEMENT ; POUR BRUXELLES : Un an : 1£ fr.; e mois, fr. C.50; 3 mois, fr. 3.50 POUR LA PROVINCE : Un an : flG fr.;6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 a 16 h. En province il suffitderemettreleprUcde ^abonnement au facteur Edition G France, Angleterre, Allemagne et X Qf tous pays de 1'Union postale. J yIr * Hollande, 7 fr. — Graud-Duché, 6fr. par trimestre payable d'avance maridat-poste s centimes ie numero ANNONCES : 45 em -sla ligne: minimum 4 iignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant 2 heires.a l'Oince de Püblicité, 36, rue Neuve piraisseno le soir mème. norm-o, ie U, 7*9 veille;21"8 nuit,8*4 a 8 h., 767-m»2 p*les24h., O'-nmü de midi * VW hum. absoD. 49 •N&W- • 12"56'() pour Ie 15 avril Lune: lever, . Oh.46 couclier. 7 h. 20 Temper. moy» Maximum de la Minimum de la Baromèt., le 14, Quantité d'eau de 8 a 8 hPes , Observations Temperature,Baromècre. Humidité (100=3 Vent dominan Déclin. ma<?n. Ephémérides Soleil: lever, 4h.50 coucher.lSh.'Jö Previsions de l'Insticut météorolog. : Vent W. modéré; nuageux t Service des malles Ostende-lDoiivreg Etat de la mer, le 15, a 4 heures : agitée. ^ÉtJÈE^^ÏÊM'JESm crédit en-Allemagne, dodvent.être accueillis avec sympathie. Il n'est done pas sans intérêt de signaler le plaldoyer en faveui des annexes que M. Fr. Curtius, memibre de la première -chambre, entreprend dans un article de quatre colonnes de la Gazette de Francfort. M. Curtius, en sa quallté de président du directoire de l'Eglise cle la confession d'Augsbourg, est sénateui de droit. Il a adhéré è, la Ligue de defense de 1'Alsace-Lorraine des la creation de Merey de Kapos-Mere et le comte Forgach. Les ministres se sont salüès tres cordialement, puis se sont présenté réciproquement les personhes de leurs suites. Les ministres, salués avec sympathiepar la population, se sont J&ndus a l'hötelen automobile.• Jjr De Vienne : Les longsjj comimentaires que la presse viennoise consaeré a l'emtrevue d'Abazzia entre le comje Berchtold et "e marquis di San Giulian», trahissent la langage chiffré international entre toutes les polices. La deuxième question concerne 1'amelioration du régime signalétique, la troisième vise la creation d'un easier central international; la quatrième a trad a tral international; la quatrième a tradt a tio.n M. Larnoude, doyen de la faculté de droit de Paris, a été nommé président du congres. Il a indiqué l'ordre des travaux du congres et a fait l'éloge de M. Bertillon. Le prince a donné le soir, une reception au palais. SUEDE La santé du roi Suivant le bulletin officiel qui a été publié mardi, dans le cours de la matinee, le roi a dormi tranquillement dix heures pendant la nuit. C'est la première fois depuis son operation qu'il a dormi sans prendre de poudre. La temperature est de 37°, son pouls de 60. Ses forces augmentent continuellement. Les médecins comptent sur une prompte guérison. L'arrivée du prince Wilhelm Le prince Wilhelm, arrive mardi matin a Stockholm, venant d'Afrique, s'est rendu immédiatement a l'höpital pour saluer le roi, son père. TURQUIE Retour de Dj avid bey De Constantinople : Dj avid bey, ministres des finances, est arrive. Il a été re/j a la gare .par tous les ministres et les hauts fonctionnaires de la cour. Une foule nombreuse lui a fait une chaleureuse ovation. L'insurrectión kurde La Porte a été avisée de ce que le gouvernement russe a révoqué le consul de Russie a Bitlis, qui avait donné asile aux insurgés kurdes dans le consulat Suivant les dernie/rs téléerammes de Bitlis, les insurgés se concentrent a Heyzan et les troupes se disposent a les attaquer. La Porte a télégraphié l'ordre au vali de Bitlis de survêiller étroitement le consulat russe.pour' emipêcher 1'évasion de Selim Mollat. -«***» Represailles douanières russes contre rAUeauasiie Le aUi£»!2L°r^.& ^* MÊM ^tfefectto sincere fc l^inion austro- hongroise de voir raüian-ce de l'Italie et de TAntriche s-e diéponiller..pen a peu de chie. De plus, les transports par chemin de f er de l'Est vers l'Ouest sont onéreux. De sorte que les seigles de Russie et d'ailleurs, amenés par bateaux, pouvaient concurrencer avec avantage, dans l'Ouest, les seigles de la Prusse oriëntale. On aurait pu remédier jte-cet inconvenient en adoptant des tarifS de transport de faveur, mais cela. ne faisait pas l'affaire des producteurs de:Öé de l'Ouest. On a préféré recourir a la creation des bons d'importation. Voici en quoi consiste ce système : celui qui exporte des céréales recoit un bon lui permettant d'importer, sans payer de droit, une quantité egale de céréales ou d'acquitter pour une valeur egale les droits d'entrée sur d'autres produits étrangers, notamment le café.et le pétrole. L'agriculteur qui a vendu du seigle a Pétranger recoit done un bon qu'il peut vendre a un importateur de blé ou d'orge ou de café ou de pétrole. G'est done une veritable prime, egale au droit d'entrée sur les céréales exportées. Il en résulte que le producteur de seigle peut, grace a cette prime, vendre son produit dans les pays scandinaves a un prix moindre que celui exigé par le producteur russe ; il peut même concurrencer ce dernier dans son propre pays. Il en résulte aussi que les consommateurs scandinaves paient le seigle allemand moins ener que les consommateurs allemands. G'est un régime qui rappelie le fameux régime des primes sucrières, qui permettait aux Anglais de ne payer le sucre du continent que la | moitié ou le tiers du prix payé par les continentaux. Les producteurs russes de blé ont protesté contre ce système et ils ont absolument raison. Et c'est comme mesure de représailles que le gouvernement russe vient de faire voter pap-ife douma les |d-roits-d'entrée sufïes^cerëaies étfangères. G'est done dé ja la guerre douanière qui commence entre les deux pays, avant même l'expiration des traites dé commerce. Cela parait indiquer de la part de la Russie l'intention de résister aux pretentions des agrariens allemands qui ont réussi a imposer leurs volontés au gouvernement allemand. Et cela n'est pas de nature a amélior'er les relations entre les deux empires voisins. sa méfianee .primitive/ - D'après les journaux, ia- TripHioe sort plus unie que jamais de 1^ grande épreuve balkanique et le marquis di San Giuliano a reconnu qu'il. nè «ourrait mieux servir les interets de son ppys qu'en marchant la main dans la main avec l'Autriche-Hongrie. La «longueur de l'entrevue, qui* 'ïlurera jusqu'a samedi, s'explique par le nombre de questions a regier et qui sont encore pendantes depuis ia guerre balkanique. Les ministres parleront de- TAlbanie, de l'Adriatique et peut-êire1de la Méditerranée. Queiques lignes timides a eet égard ne permettent pas de coaclure si les accords de la Tripilice s'éte^dent a la Méditerranee, aders que, sur ce point, la plupart des journaux observent un silence prudent. Critique d'art et faussaire On a d'éoouver-t a Vienne' de graves escroqueries dont un criièique d"art et collectionnem-r nommé Frederic Pollack tres oonnru dans les milieux airiastiques auitrichiens et allemands, s'est rendu cöupable. Pollack a escroqué a plusieurs personnes une soimme^totale de 120,000 mark en falsifiant la signature, du directeur general des musées royaux de Berlin, von Bode. Affaires de jeu De Meran (Tyrol) : On a ferme lundi, pour la troisième f cis, le casino de jeu de Meran. Le bruit court que certains j oueurs auraient subi des partes énormes et Fun d'eux se serait même suicide. D'autre part, on dit aussi que le prince héritier FrangoisFerdinand se rendra bientöt a Meran pour un court séjour et .qu'il serait un adversaire decide des sallee de jeu. Dans ce cas, le casino s&rait ouvert a nouveau dès le depart du-orince héritier. Le flair du chien policier De. Villach • (Carintaiie) : Dans une forêt die ViMach, on a découverfc le cadavre mutilé et dèpouille d'une jeune servante d'une vingtaine d'années. Un chien de police suivit la trace de 1'assassin depuis la plaice dm cadavi^e j usqu'è. la caserne de •vïöacli et dés'ignttuhartiïïéar nommé Lassifh qui, pressé de questions, avoua être 0?auteur du crime. Une explosion de gaz terrestre A 200 kilometres de Budapest, une explosion de gaz terrestle, qu£ a ressemblé a une eruption volcanique, a éclaté lundi dans le voisinage des sondages faits par l'Etat dans la. region de Dicsoezentmarten. Le gaz s'est enflammé h sa sortie de terre et a formé une colonne immense de feu. Le gaz terrestre sort par plusieurs ouvertures sur une superficie d'environ 160 journaux. Plusieurs batiments ont été incendiés. La rivière Sarosbach, 'qui passait dans le voisinage, a modifié son cours. ETATS-UNI3 Un incendie a Boston Un incendie a éclaté mardi, dans un hotel de cinq étages, a Boston. Le bailment a été détruit. etl onnes ont ,Per? péri dans les Öammes Le proces du boxeur Jack Johnson L 'De Chicago : La cour suprème, ayant [cassé, pour vice de forme, Tarrêt d'il y a un an par lequel le boxeur nègre Jack1 Johnson avait été condamné a un an de prison et 5,000 francs d'amende pour infraction a la loi dite des esclaves blanches, le proces intenté a Jack Johnson sera repris. BRESIL Le voyage du prince Henri de Prusse Les princes allemands ont excursionné am mont Corcavado, accompa^nés de M. Frederico Carvalho, sous-secrétaire aux affaires étrangères, lequel a été victime d'un accident et s'est fracture, la rotule. Dans la soiree, un banquet a eu' lieu au palais, suivi d'une reception.. MEXIQUE La mort de 1'Allemand Jacobsen L'enquête judiciaire sur la mort de 1'Allemand Carl Jacobsen a démontré que ce-luid avait entrepris avec un ami une excursion dans les montagnes d'Ajusco le 10 avril. Par erreur, il prit quelques gendarmes qui montaient derrière .eux pour des zapatistes et tira sur eux''plusieurs coups de son revolver, puis se suicida. Son corps a été inhumé a Mexico. Il ne veut pas saluer le drapeau étoilé Le capitaine Hass declare que le gouvernement a ordonné .au general Zaragoza, qui commande a Tampico, de ne pas saluer le drapeau américain, comme le demande le contreamiral May, considérant cette demande comme contraire a la dignité nationale du Mexique.Aucune insulte n'ayant été faite au drapeau américain, on considère les excuses faites par le general Zaragoza comme suffisantes. CUBA L'épidémie de peste L'épidémie de peste augmente a La Havane. On signale de nouveaux cas. Deux cas suspects ont été notifies lundi. Il'y a en tout sept cas, dont deux suspects. Les pauvres des quartiers infectés ont été envoyés au camp des emigres de Triscoma. On croit que le corps diplomatique protestera a ce sujet, car on craint que la maladie ne se propage parmi les emigres^ ITALIË Entrevue démentie Dépêche de Rome : Le bruit d'une entrevue qui aurait lieu entre les-aninistres de la marine italien et aMemaM dont certains journaux étrangers ont parlé, est considéré ici comme dénué -de'-tout fondement. Jamais il n'en a été Question. PAYS-BAS Visite de conseillefe municipaux Une delegation de conseiBers municipaux de Paris a quitte Paris mardi matin, a 8 h. 10, se rendant en illollaiide, pour répondre a l'invitation des municipalités de La Haye et d'Amsterdam. Les délégués ont a le^r tête M. Chassaigne-Goyon, président du conseil municipal. Envoi d'un cuirassê au Mexique Par suite des événenténts du Mexique, le cuirassê néerlandais iCorteiïaer, actuellement stationné a Curafcao, a regu l'ordre de partir pour Tampicö. MONAèO Le 25eanniversaire du prince Albert Les fêtes organisées pour lai'celebration du 25° anniversaire du rèsnè: du prince Albert ont été favoriséès ;prar un temps ideal. Dimanche a eu lieu" rinauguration du monument oommémbratif - érigé par les Monégasques sur le quai du Port. Le prinee Albert, prince hereditaire, et Mile de Valentinois furent rjobjet de manifestations enthousiastes. Le soir a eu lieu une grande manifestation de gala au theatre de Monte-Carlo. Lundi matin, a eu lieu l'inauguration du monument de rOcéanographie, offert par 'fes sociétés étrangères. M. Camille Blancv président du comité, a offert au prince les vceux et les hommages des colonies :étrangères. L'après-midi a eu lieu un grand cortege historique, veritable recorisfcrtution du Moyen Age. Il y a eu également un tournoi, des combats a pied,- ainsi que des danses et des farandoles. Use féerique fête vénitienne et un feu d^airtiftae ont terminé les réjoui^sancesl Le prince de Monaco a assisté, mardi après-midi, a l'ouverturé: du premier congres de la police j-udiciaire tenu au musée océahographique. ' M. Flachj7ministre d'Etat, a ouvert la séance en faisant l'éloge du prince, dont l'-intérêt pour les choses touchant la science, awt-il dit, se manifeste en toute occasion. M. Sim ard, directeur de la Süreté publique a Monaco, secrétaire general du congres, a exposé l'objet du congres, dont les travaux porteront sur lest questions suivantes : recherche générale de tout moyen de nature a hater et a:simplifier l'arrestation des crknriiniels; franchise postale, télégiraphdque et téléphonique internationale nour les chefs des parquets et de La police; creation de feuBles signalétiques international es. Une sons-section, exclusivement composée 4e fonctionnaires de la police, étudiera Ïe5j questions techniques telles que moyens de defense et de protection des- -agènfe, principe d'un Services.spéciaux dé l'ËTOILE BELGE L'aventure d'un deserteur allemand • L'un des deux Allemands qui, ces jours «aerniers, avaient été arrêtés par la police remoise au moment oü ils voulaient faire | •djéserter un cavadier du 16° regiment de dragons, a été remis en liberté mardi matin. Il a quitte la viMe, accompagné de son ■père, qui l'a dirigé aussitöt sur Strasbourg, oil il va faire sa soumission au regiment qu'ii a déserté avant de venir en France. Torpilïeur renfloué ' Untélégramme du Lavanou annonce que les efforts des vajpeurs de la direction des mouvements du port de Toulon ont réussi mardi après-mldi, a renflouer le torpüleur 358, t[ui avait coulé, le leravril dernier, au cours d'exercices. Le torpilïeur, qui a des avaries, a été pris a la remoirque et dirigé sur Toulon. ALLEMAGNE Visite d'höteliers américains . Deux cents propriétaires i d'hótels -américains qui font actuellement un voyage d'études pour voir les installations des hotels en Europe viendront a Berlin du 4 au 7 mai. Un grand cordon L'empereur d'Allemagne a conféré a M. Streit, ministre des affaires étrangères de Grèce, le grand cordon de l'Ordre de l'Aigle Rouge. Mort du professeur Ficher Le directeur fondateur du musée d'Extrême-Orient de la vllle de Cologne, le professeur Adolphe Ficher, est mort a Meran a la suite d'une faiblesse du cceur dont il a été atteint en gravissant des montagnes. Ficher a parcouru le Japon, la Corée et la Chine. Il a été trois années durant attaché scientifique de l'ambassade a Pékin. Comme explorateur scientifique, Ficher est un autodidacte. Suivant les clauses de son contrat avec la ville de Cologne, sa femme, qui l'a accompagné pendant sept années dans toutes ses expeditions, continuera a diriger et a classer les collections du musée d'ExtrêmeOrient, collections qui constituent une merveille unique parmi les musées allemands. En Alsace-Lorraine Allemands et annexes Le parlement d'Alsace-Lorraine s'est séparé saiys que l'on ait pu obtendr du nouveau gouvernement une declaration politique. (Jn ne sait done pas comment le comte de Rcedern et ses collaborateurs envisagent la tache qu'ils doivent accomplir en AlsaceLorraine. Gependant l'avenir est gros de menaces. La menace des lois d'exception plane toujours sur le pays et l'opinion chauvine allemande pousse a la; maniere forte. Dans ces conditions, tous les conseils de moderation, quand ils sont formules paf des personnalités jouissant d'un certain PEROU Détournements On a découvert a la caisse des depots de la Banque transatlantique allemande, a Callao (Pérou), des détournements qui ont été commis par les administrateurs de cette caisse et qui s'élèvent a prés de cinq cent mille mark. Les fonctionnaires en question ont été arrêtés. La situation de la Banque ne sera pas infiuencée par ce qui vient d'arriver, la perte subie étant couverte par le fonds de garantie. LeS fiTBBMOBtS WUÏWU Troubles en Epire On signale des troubles a Fraseri et un peu partout en Epiré. Des renforts de gendarmerie ont été envoyés sur les lieux. VVVVVVVVVVVVVWlA/VVVVVVVVVtVVVVt»VVVVVVVVVVW^^ Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. La 'douma impériale russe vient de voter un droit d'entrée sur les céréales, les fèves et les pois. La mesure vise l'Allemagne et est dirigée surtout contre 1 importation du seigle allemand en Russie. Elle a sans doute aussi le caractère d'un avertissement au sujet des futures relations douanières entre les deux pays. Ge n'est pas sans une certaine stupefaction que l'on a appris que la Russie devait se protéger «ontre rimportation des céréales alleman des. La Russie était, jusqu'ici, un des 'principaux pays exportateurs de céréales, et l'Allemagne, au contraire, n'en produisait pas suffisamment pour sa propre consummation et devait done importer des céréales étrangères. Elle s'adressait surtout a la Russie. En 1895 la Russie exportait en Allemagne 8,420,000 quintaux de seigle et cette quantité demeura a peu prés invariable jusqu'en 1902. Mais a partir de ce moment on const-ate un reeul dans Importation du seigle russe en Allemagne : en 1912 elle n'était plus que de 2 millions 690*000 quintaux, soit moins du tiers de la quantité antérieure. Ge n'est pas tout: l'Allemagne a commence a exporter du seigle, et même a en exporter en Russie; depuis 1908 l'Allemagne exporte plus de seigle qu'elle n'en importe : en 1913 elle i n'a importé que 3.5 millions de quintaux de seigle, tandis qu'elle en a exporte 9.3 millions de quintaux, dont m millions a destination de la Russie. D'oü cela vient-il ? G'est la consequence de l'institution par l'Allemagne dé. bons d'importation qui équivaut a /rétablissement de primes d'exportation ' pour les céréales allemandes. G'est une des nombreuses concessions faites aux agrariens allemands et surtout aux agrariens de PEst. L'Est allemand est un ; ^nd'productëur de seïgle; le sol ne convenant guère a la culture du b\é. Les J grands prof riétaires de l'Est ont encore/ développé cette culture après l'établis- sement des droits d'entrée qui les.met• taien't a.Pabri de la concurrence étran} gère. La production s'est done accrue, j .ladis on l'écoulait facilement dans tout l'empire. Maïs la. population se concentre de plus en plus dans les villes et donne de plus en plus la preference au blé. De sorte que la demande de seigle est moindre dans l'Ouest de la monar- FRANCE L'ASSASSINAT DE M. CALMETTE L'enquête La Gazette de Lausanne dit que M. Gueydan s'est rendu a la convocation du juge d'instruction du canton de Vaud, a Lausanne, mardi matin, a 10 heures. II a declare qu'il n'a eu connaissance de la lettre signée « Ton Jo » que par la publication qui en a été faite le 13 mars dernier. Quant a la correspondance de M. Caillaux a Mme Raynouard, il a affirmé qu'il en avait été momentanément détenteur en 3909, qu'il l'a restituée peu après et que, des lors, jusqu'a l'assassinat de M. Calmette, il n'en a plus entendu parier. M. Gueydan n'en a rien livré k qui que ce soit, Les « documents compromettants » dont il a .été question dans la presse, ne concernent pas l'enquête qu'instruit M. Boucard. La Gazette ajoute que de ces « documents compromettants » pas plus que des lettres intimes, M. Gueydan n'en a jamais livré une ligne a la presse: Congres de médecins Le XX® congres de phvsiothérapie des médecins de langue francaise s'est ouvert lundi è. la Faculté de médecine, sous la présidence du professeur Landouzy, membre de rlnstitut et doyen de la Faculté de médecine. Dans son» disconjrs inaugural, M. Landouzy a nisisté soir d'utüité de préciser les causes premières d'une affection lavant de soumettre le malade atteint d'une maladie de la nutrition a divers agents physiques. Le DrMaurel, de Toulouse, président de la commission d'organisation, a mis en lumière le mode d'action sur 1'organisme du froid, du chand, de la lumière, des rayons X, etc. M. Laquerrière, de Paris, a souhaité la Men venue aux confrères étrangers. Parmi ceux-ci les Belges sont en tres grand mombre. Le congres a abordé ensnite 1'étude du role de divers SLgenis physiques et plus particulierement du mouvement dans les psiyehastenies. Sur ce sujet des communications ont été faites par MM. Fraikin, d'Argeiès; Sellier, die Boulogne-sur-Seiave; Dubois, de Saujon; Lauel, de Paitis; Laquerrière, et Duhain, de Liïle; Chartier, de Paris. Le traitement de la goutte par des agents physiques a été ensuite étudié. Des rapports ont été présentés, Après quoi une discussion s'est engagée a laquelle prirent part notamment MM. Howard et Eumphris, de Londres; Libotte, de Bruxelles; Dar/jou ,de.Nice; Forestier, d"Aix et Maurel, de Toulouse. La thérapeutique du cancer por les mpyens physiques a été exposed après cette discussion par le DrDoyen. Dans la soiree la Societé de radiologie et la Société de kinesitherapie ont diói|ne chacune une séance. mand modéré habitant le pays depuis- de. 'longues années. Dans son preambule, M. Curtius montre tout d'abord que l'élévation de l'AlsaceLorraine au rang d'Etat confódéré est une néoessité inéluctablle. Dès lors que l'on donna-it au pays son budget indépendant ilfailait lui assurer des institutions autonomes. L'idée de la « Terre d'empire » n'avait de raison d'etre que si l'empire se chargeait de gérer les finances dés deux provinces. Il n'y avait plus de Reichsland par ie fait mème que le flsc imperial et le fisc d'Alsace-Lorraine n'étaient pas identiques si, dès l'annexion, les deux administrations se trouvaient séjjarées. Dans l'intérêt même de l'Allemagne, il faut maintenant que revolution se poursuiye jusqu'a l'autonomie. L'opinion allemande a fait grand cas de l'opposition qui s'est manifestee au Parlement; mais cette opposition, affirme M. Curtius, n'était pas une opposition de principe. L'attitude correcte des habitants doit suf fire au gouvernement. Celuiei n'a pas le droit de con| tröler les sentiments. M. Curtius fait ensuite trois constatations : les classes cultivóes se tiennent a l'écart des elements immigrés; la population est animêe de sentiments foncièrement diémocratiques; 1'empiloi de la langue frangaise est extremement répandu. Ces trois faits indéniables font croire aux Allemands que 1'Alsace-Lorraine est un « pays ennemi». Tout le reste que peuvent raconter les journaux chauvins est aibsolument faux. Il convient de s'accommoder de ces circonstances, et 1'auteur fait appel surtout aux militaires pour leur demander de renoncer a leur attitude hostile; on ne combat pas des puissances spirituelies avec des moyens brutaux. Deux f o is dé}a, depuis la fondation de 1'empire, la politique allemande a voulu étouffer des idees par la force. Dans les deux cas, lors du Kulturkampf et lors des mesures contre les sociaïistes, -Ja lutte a abouti a un échec. Qu'on ne s'expose pas en AlsaceLorraine aux mêmes désillusions. La maladie du grandduc de Mecklembourg-Strélitz -A la cour grand-due al e de Mecklem-[bourgS-trelitz, on serr.ble inquiet au sujet de l'état de santé du grand-due qui, ainsil |qu'o-n:-le-sait,..a suü r4«êmm#^>iiiie opéra1 tion. 'Le. bulletin ofnciel declare que l'état general du malade est bon. Gependant, dans l'entourage du grand-duc, on sait que ses nuits se passent dans l'insomnie et sont tres agitées. Le professeur Bier, de Berlin, est en rapports téffléphoniques continuels avec le pal ais. Le grand-duc n'a reeu, au cours des semaines dernières, qu'une seule f o is et encore pour quelques minutes seulement, son confident, le ministre d'Etat DrBosisart. Atterrissage d'un ballon francais Un ballon sphérique qui était parti de Paris le 11, vers midi, a passé le 12, au matin, au-dessus de la zone frontière interdite prés de H&benville et de Maizières et a atterri le même jour dans l'aprèsmidi pres de Haustadt (Cercle de Merzig sur la Sarre). Les deux aéronautes, MM. Emile Chaiilie de Billancourt et Georges Ravaine de Colombes avaient perdu de'P'uis' Verdun leur orientation N au milieu d'une épaisse coüohe de nu ages. Ils ont été poussés vérs rest et ont été tres surpris d'atterrir en territoire allemand. Comme rien de suspect n'avait été ralevé a bord, l'autorité militaire n'a fait aucune objection au libre depart des deux aéronautes. ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES COMMUNES Les événements du Mexique M. Asquiüh a repris sa place a la chambre des communes mardi aip-rès-midi, au milieu des acclamations. M. Aciand dit que, d'après l'attaché anglais a Tampico, les re-belles se sont retires vers Victoria après six jours de lutte. PI n'y a pas eu de dommages commis a Tamipico, mais il n-araït que Arbel-Grande et DonnaCecilia ont souffert, sans qu'on (puisse óvaluer les pertes Les travaillistes et le parti liberal Le parti travailliste indépendant a voté a Bradford une resolution demandant que le groupe travaillisite agisse au parlement d'une facon indépendante du parti liberal. Une collision L'exjpress aidant de Londres a Aberdeen a eu une collision, mardi matin, avec un train de marchandises, a Bum-Isdand. L'exipress, qui marchait a une vitesse de 60 milles, a pris en écharpe le train de marchandises qui se garait pour lui laisser la voie libre. En plus du conducteur et du mécanicien qui ont été tués, il y a eu huit voyageurs plus ou moins grièvement blesses. Accident d'automobile Pres d'Alwington, 'dans le Northumberland, a un tournant tres dangereux, le major Bell,qui conduisait une automobile dans laquelle avaient pris place sa femme et deux dames de leurs amies, a été précipitée dans une rivière. Une des voyageuses a été tuée sur le coup ; 1'autre a eu un bras cassé. Le major et sa femme sont légèrement blessés. La voiture a été complètem'ent brisée. AUTRHCHE-HONGR8B L'entrevue de MM. Berchtold et di San Giuliano Le comte Berchtold, ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie, le due d'Avarna, ambassadeur d'Italie-a Vienne, M. Merey de Kapos-Mere, ambassadeur d'Autriche-Hongrie è Rome et le comte Forgach, chef de section au ministère des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie, sont arrivés a Abbazia mercredi matin, a 10 heures. La ville est pavoisée. Le marquis di San Giuliano, ministre des affaires étrangères d'Italie, est arrive a midi et demi. Il a été recu a la gare par le comte Berchtold, le due d'Avarna, 'M. INTERIEUR i LE MON0P0LE au nom de la liberté Est-ce que les libéraux s'imaginent, s'écriait, l'autre jour, un propagandiste clerical, que la réforme scolaire se reduit pour nous a une question de subsides ? L'exclamation nous parait d'une rhétorique un peu.naïve. Nous ne prétendons pas que 1$ réforme. scolaire se réduise pour les cléricaux a une question de subsides. Sans doute, ils ne dédaignent pas cette question-la; les écoles confessionnelles ont commence par leur coüter ener, tenement cher qu'ils en sont venus, par étapes, a faire payer l'enseignement catholique par l'Etat. Ils sont parvenus a la dernière étape et le jour va luire oü l'enseignement religieux et electoral sera donné grace a l'argent de tous. Mais il n'en est pas moins vrai qu'aux yeux de nos adversaires, il s'agit moins de détourner de son cours naturel le budget de Tinstruction publique que de rétablir en fait, dans la plus large mesure possible, et au profit de FEglise, le monopole de l'enseignement. L'argent n'est qu'un moyen : le monopole est le but. Toute la politique 'du parti clerical tend vers le rétablissement de ce monopole. Assurément, la consigne est de ne pas le dire. Si nos adversaires, depuis 1884, avaient proclamé leur intention, l'opinion publique, malgré son apparente lethargie, aurait protesté. Ge qui te démontré, c'est que deux ou trois fois, lorsque les cléricaux laissèrent un moment tomber leur masque, le pays grogna et montra les dents. L'expérience leur a été profitable. Ils ont remis dans leur poche leur vrai programme scolaire, se réservant de le réalïser sans le dire indirectement, par des moyens carthaginois. .j-'G'eJt pourquoi les*- cléricaux feignirent'ètleignent de plus en plus un ardent amour pour la liberté. Ils la serrent sur leur cceur et l'embrassent-avec délire ; mais c'est pour mieux l'étouffer. Tous les chemins, dit un vieux proverbe, mènent a Rome. Rome applique ellemême le proverbe, et tous les chemins lui sont bons s'ils la conduisent a son but. Et c'est ainsi que l'on voit le parti clerical marcher, au nom de la liberté, vers le monopole. Pour réaliser leur idéal, les cléricaux ont commence par couviïr le pays d'écoles confessionnelles, au benefice desquelles ils ont essayé de dépeupler les écoles publiques. En même temps, comme dans la plus grande partie du pays, les écoles publiques sont sous leur coupe, ils les ont cléricalisées insensiblement. Puis ils ont, d'étapesen étapes, eridossé aux pouvoirs publics l'obligation de payer l'enseignement confessionnel privé. Si bi'en que, lorsque la prochaine loi scolaire sera appliquée, l'enseignement ne sera plus neutre, et accessible a tous les enfants, quelle que soit leur religion ou les convictions philosophiques de leurs parents, que dans certaines grandes villes oü le vieil esprit communal est resté vivace. Partout ailleurs, aussi bien dans les écoles officielles que dans les écoles privées, l'enseignement. sera confessionnel-et clerical. En d'autres termes, ce sera Ie monopole, non en droit, mais en fait, le monopole de l'Eglise. Rétablir Ie monopole de l'Eglise grace a l'argent de tous, et au nom de la liberté, tel est le plan concu par nos ad-. Ils sont a Ia veille de Ie réaliser. Les funSrailIes fle M. Sam Wiener .Les funóradl-les de M. Sam Wiener ont été célébrées mardi matin. Le sénateur de Bruxelles avait renonce aux honneurs auxquels avait droit le commandeur de l'Ordre de Leopold. Mais la foule accourue pour suivre la dépouMle mortelle de ce bon citoyen fut telle qu'elle donna a ses- funérail-les un caractère d'émouvante grandeur. Dans un salon du» rez-diercliaussée de l'hötel de l'avenue de 1'Astronomie, reposait la hière de chêne, qui disparaissait sous les fleurs. Les fleurs, d'ailleurs, s'amoncelaient dans toutes les pieces, dans les couloirs, dans le grand vestibule, partout. Pendant plus d'une heure, ce fut, a travers les salons, devant la familie réunie, un défilé ininterrompu de.personna7 lités du monde de la politique, des scienJ ces,- des arts, de la magistrafmre, du barreau, de 1'armee, de la presse, du commerce, de l'industrie, etc. etc. Le Roi s'était fait représente-r par le general Deruette, aide de. camp, et le commandant Davreux, officier d'ordonnance. Le ministre de France, absent, avait envoyé M. de Fontarce, consedller de la té^ gation. Notons encore MM. de Oliveira Lima, ancien ministre du Brésil; Devolder, ministre d'Etat; Davignon, Vande ..Vyvere et Renkin, ministres a porrtferfeualle; de nombreux sénateurs, parmi lesqüels beaucoup de membres de la drodte de la Haute Assemblee; des deputes appartènant a toutes les opinio*]^; 9e gouverneur du Brabanit; Max et Frick, respectivemeait bourgmestreis de Bruxelles et de SadntJosse-ten-Noode. Renoncons a pounsuivre cette enumeration, qui nous entraïnerait trop loin., Constatoiis que la plupart de ceux qui connurent M.Sam Wiener avaient interrompu leur villégiature de Paques pour venir s'associer aux dernéers hommages rend us a eet homme universellement aimé. Trois discours furent prononcés devant le cercueil. A M. Prosper Hanrez incombait la tache d'etre l'interprète de la gauche liberale du Sénat. -Dominant l'émotion qui rétreignait, dll s'est 'acq.uitté de cette mission en un discours tres simple et fort bien dit. « La gauche liberale, a dit M.. Hanrez, perd en M. Wiener un de ses membres les plus dévoués et le Sénat son principal orateur. Dès son entree 'au Séruat, en 1900, il affirma son autorité. Toujours sur la brèche, il a pris une part (considerable aux travaux de la Haute Assemblee. Les interets du liberalisme n'ont pas eu dé plus ardent défenseur, il a donné le meüleur desa vie a la chose publique. » M. Hanrez rappelie ensuite que la mort a surpris son collègue au moment même oü il allait prendre part a la discussion du projet de loi scolaire. Il avait écrit son discours, ce document d'une haute portee, M. Hanrez le possède. Il espère que le Sénat, comme un pieux • et émouvant hommage a la mémoire de l'un de sea memlbres les plus o)istingués idisparus, permettra la lecture de ce discours a l'heare même oü son auteur devadt le prononcer luinmême. Ajoutons que c'est M. Hanrez qui a (été •désigné pour remplir cette mission. En terminant, M. Hanrez a constate que M. Sam Wiener a été l'honneur du Sénat et oil lui adresse un émouvant adieiu M. . Théodor, batonnier de l'Ordre dés avocats et depute, vient exprimer ensuite les regrets du banreau. Il rappelie la carrière du confrère eminent dont la mort cause au Palais une profonde tristesse. Puis c'est un brillant hommage a la bonté du défunt, a la süreté de ses relations, a l'écrivain au .styfe sobre et viivant;' a 1'impeocable correction et a la droiture de son beau caractère. Avocat consciencieux et probe, il était pénétré de son röle et il fut le plus exquis des confrères par sa bonne humeur chamnante et sa souriante cordiahté. Le batonnier termUne. en. sfl avdr'éésiaht a M. Francis Wiener, le fils du défunt, « qui, ditil, prend- sa plajcé- dans nos rangen.,» II a été init-'é aux traditions de l'Ordre par son père. Il sera son digne successeur. )> M. Paul Hymans parle au nom des parlementaires élus sous les auspices de la Ldgue liberale. Voici, in extenso, le texte de ce discours, qui produdt sur rassistance une profonde emotion : Discours de M. Paul Hymans Je viens, rem'pli d'émotion, exprimer icï: les. sentiments de la Ligue liberale, dont Sam Wiener était le président, et'ceux des deputes et des sénateurs élus, comine lui, jsous ses auspices'.] Quel drame que cette mort brutale, pré-J maturée, in juiste! j Le choc stupiide qui a brisé une vie si ac- ' tive et si plein e a profondément retciitï | dans nos coeurs. Les uns pleurent l'ami, qui était serviable, cordial, infiniment bon; les autres, en même temps que Tarnd, l'auxiliaire politique, le conseiller sür et averti, l'homme avec qui l'on combattait et sur qui on avait coutume de compter., Et en dehors de ce-cercle si large déjè, d'affection et de fjodidarité, tout le monde reconnait et sérat que, privé d°un serviteur ferme et fidele, Ie pays est atteint, et qti'a; un grand parti, nécessaire a l'équilibre politique de 1^ nation, il manquera désormais une de sies figures les plus representatives, • une yo-ix chaleureuse et sincere, qui valait d'etre écoutée, un caractère loyal qui command ait l'estime. Pendant quatorze ans de carrière parlementaine, Wiener a rété mêlé a.la disicussion de toutesj les questions qui ont préoccupé l'opinionl et mis les partis aux prises. On le vit, dès le début, au premier Cependant ifl n'a pu domner toute sa me- • sure. La sourilesse de sa parole, sa fertilité d'initiative et de ressources, son experience des affaires 1'auraient, sous un autre régime, fait appeler sans doute a participer aux functions* et aux responsabilités gouvernementales. Et il aurait ainsS pu déployer siir une scène plus large ses talents de légiste, d'admiiiistrateur et de financier.'La fortune contraire, qui a écarté spn parti du .pouvoiir- depuis trente ans, infligeant au pays une si sensiile déperdition de force, le rédiuisit aux taches ,ue l'opposition. C'est 'une mission difficile, parfois ingrate, que celle qui se borne a la! critique, au controle, et qui peut devenir mesquine et sterile si elles'ehferme dans une dénégation systématique. Mais Wienen l'élargissait, recherchant a rhorizon, audela des frontières du parti, les interets permanents et généraux de la Belgique'., Il fut un des artisans de notre politique colonial e. Il se .passionna pour la cause de la defense nationale, étudiant les- questions militaires en technicien et en pa*triote, suivant de prés le mouvement des choses extérieures — il fut un de nos rares parlementair es qui lisent le Times ■— s'était d'ailleurs acquis a l'étranger des relations hrillantes .dans le monde de la' diplomatie, du droit et des affaires. L'histoire parlementaire lui'reconnaitra une part dans rinstauration' du service personnel et general, pour laquelle il dépensa autant de talent que de chaleur d'ame. Leopold II le distingua, et il fut appelé a éclairer de sa science juridique cette volonté souveraine, dont il sub it, sans se diminuer, la puissante attraction. De cette auguste clientèle, il n'était pas sans tirer une certaine fierté souriante, oü ne' pércait point de hauteur, mais la satisfaction d'avoir'mérité la confiance d'un grand roi

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes