L'étoile belge

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18 januari 1914
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s.n. 1914, 18 Januari. L'étoile belge. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn60j32/
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L'ÉTOILE BELGE g Dimanche 98 janvier 9014 ' PRIX DE L'ABONNEMENTS POUR BRUXELLES : t'B au : 13 fr.; 6 mois, fr. 6.5©; 3 mois, fr. S.5« POUR LA PROVINCE : Un an : 1<» fr. ; 6 mois, fr. 8.5©; 3 mois, 5 û£ BUREAUX : pue des Sables, 13, ouverts Je 9 à 16 tw En prociti ce il suffit dé remettre le prix de Vabonnement au fïLCtaa Edition G Baromètre du 18 janvier »T> heure* Ternir, raoy*» Maximum do la veille, \ ®Zîf«dh^ W; 0-0 Observations ijiZj fff 1 ^ u> ^ ssr M | PI r '^*9 Humidité <109= \\^T • jy i>f/i hum. absol.). S-. Vent dominant iïA e' S Déclin. rnagn., // . Eph&nxérides pr le 18 janvier ■ Soleil: Lune. lever, 7 b. 37 lever, "h-,? coucher, 16h. i;9 ^^55=5^^ coucUer, 10 li. 1J Prévisions de l'Observatoire : Vent E. faible; neige; gelée Service des malles ©steade-ïfconvres Etat de la mer, le 18 à 4 heures : peu agitée «tani* Angleterre, Allemagne et l « *- * par trimestra rap .■ m - ANNONCES : e»M la ligne-, minimum 4 lignes, fr. 1.6a tnn*tïA\s de l'Union postale, J n* l payable d'avance Si© lîBBWîêS1^ Lasannonceg/iremises avant 2 heures à l'Office de Publicité» HoUanJe? 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. J mandatrpoats UOilllMIW 6^ ISuSIlOl d) se, rue NetfVe, paraissent le soir même. ETRANGER I BULLETIN POLITIQUE La réponse de la Triple-Alliaaee à la uote anglais Lies représentants 'de L'Allemagne, '. l'Autriche-Hongrie et de l'Italie à Lo di-es viennent de remettre la réponse -leur gouvernement respectif à la ne | anglaise concernant l'Albanie et les il de la mer Egée. Cette note de sir Edward Grey, q | remonte à la mi-décembre, avait po but, rappelons-le, de régler par un coi | promis les deux questions non enco | solutionnées des frontières mérid; | nales de l'Albanie et de l'attribution d | îles de la mer Egée. On sait que les puissances s'étaie i réservé la solution de ces deux qui j lions. Elles ont déterminé les frontièi de l'Albanie, mais elles n'avaient encc [ pris aucune décision au sujet des î! I de la mer Egée. Et l'affaire se comp [ quait du fait que la Grèce refusait d'éi [ cuer les territoires de l'Albanie mé dionale — qu'elle-même appelle l'Ep septentrionale — occupés par s ï troupes et qu'elle élevait des prét-e I tions non seulement sur les îles de I mer Egée qu'elle a conquises, mais < | core sur celles du Dodécanèse q [ l'Italie occupe depuis sa guerre avec [ Turquie et que le traité d'Ouchy [ reconnaît le droit d'occuper jusqu'à | que les derniers soldats turcs aient é' I cué la Tripolitaine. Le ministre des affaires étrangè: l d'Angleterre suggérait de proro; I jusqu'au 18 janvier le délai fixé par I conférence des ambassadeurs pc | l'évacuation par la Grèce des territoi. | épirot.es attribués à l'Albanie. En ce < [ conov rne les Iles de la mer Egée, sir I I Çfey proposait que celles de ces î [ directement conquises par la Grèce [ fussent laissées, à l'exception d'Imbi ï et de Tenedos, qui commandent dir f tement l'entrée du détroit des Dan F nelles. Cbio et Mytilène, que la Turqi [ revendiquait comme une garantie F l'indépendance de ses possess',, [ d'Asie-Mineure et comme une sé^u pour Smvrne, deviendraient Ac^ao gi nues, mais la Grèce devrai)', Dénonce y élever des fortiflcations'et,^ ne pas faire une base navale. E^i au sujet îles du Dodéianèse, \a note angli [ proposait qu'elles furent, restituées ; | Turquie dès queI7 traité de Lausai aura été comp',^tement exécuté, j îles demeureront donc sous la soi I raineté de Turquie, mais jouirai j d'une ceigne autonomie. \ le La France et la Piussie donnèrent aus- s n- sitôt leur adhésion à la propositon an- î le glaise. Les puissances de la Triple te. Alliance négocièrent longtemps entre es elles à ce sujet. Elles viennent enfin de l'accepter k leur tour, sauf quelques ui légères modifications. Elles reconnais-ar sent qu'il est préférable de laisser à la n- Grèce les îles occupées par elle à l'ex-re ception de Tenedos, d'Imbros et aussi o- de Gas.telarizo, petite île très proche de es la côte d'Asie-Mineure, au sud-ouest d'Adalia. Quant aux îles du Dodéca-nt nèse, l'Italie affirme à nouveau son ;s- intention de les évacuer lorsque les cônes ditions prévues par le traité d'Ouchy re seront accomplies. Ses deux alliées se es rallient à sa décision. Ces décisions li- relatives aux îles ne deviendront exécu-ra- toires que si la Grèce donne d'abord ri- satisfaction aux puissances dans la ;re question des frontières méridionales les de l'Albanie. La Grèce devra évacuer >n- avant le 18 janvier les territoires attri- j la bués à l'Albanie et encore occupés par •n- ses troupes ; elle devra aussi s'engage;/ ue à faciliter le maintien de l'ordre ^n la Albanie — c'est-à-dire s'opposer i la lui formation, sur son territoire, de Mandes ce de volontaires décidés à convéattre le /a- nouveau régime établi pay les puissances.'es On peut donc con^fdérer comme rer liquidées ces deux questions des fron-la tières de l'Albanie e', des îles de la mer tur Egée. T1 est à prévoir, en effet, que la ■es Grèce se soume^ra. Elle n'obtient pas jui tout ce qu'ell^. avait désiré ni en Epire id. ni dans la ^er Egée. Ses revendications les étaient r/ji-tes conformes au droit natu-lui rel de'j peuples, car il s'agit dans les 'os deux, cas de populations presque entière- reyient grecques qui réclamaient leur la- Attachement à la Grèce, mais elle peut "e .f néanmoins se déclarer satisfaite. En Turquie, par contre, le mécontents tement est très vif. La Turquie avait rité espéré recouvrer au moins Chio et My-■ec- tilène. Elle doit y renoncer. 11 est à pré-r à sumer du moins qu'elle y renoncera, en bien que ses préparatifs militaires et des notamment l'achat du cuirassé Rio de lise Janeiro soient de nature à faire suppo-1 la ser qu'elle a songé à reconquérir par la me force les îles qu'elle n'a pas su garder. Ces Les gouvernants turcs feront bien d'a-;ve- bandonner ce rêve et de consacrer leurs ent ressources à consolider et à mettre en valeur leur domaine asiatique. i Par Téléphone e! Télégraphe Services spéciaux de i'ETOILE BELGE I FRANCE Les négociations franco-turque3 M. Doumergue a reçu samedi après-mi< ûjavid bey, qui venait l'entretenir des n< gociations franco-turques. Le Temps croit savoir que le chef d gouvernement a insisté auprès du négoci; teur turc sur le caractère, non pas seul ment financier, mais politique des nég< dations actuelles. Le Temps ajoute que la France, ses a liées et ses amies, sont, à cet égard, pie nemeot d'accord. Prochaine retraite du gouverneur général de Madagascs M. Picquié, gouverneur général d© Mî diagascar, maladie, va abandonner so poste et rentrer en France. La tentative d'attentat contre Chéri! pacb | Le Matin dit qu'à la suite d'une info: ^ mation de source sérieuse reçue vendre* f P?+r + 1^' ^ ^ CÔI>tain qu'un nouvi attentat était préparé contre Cherif pf cna. Au cours d'une pi-omenade du géiu ral? probablement au Bois de Boulogne 1 auto des conjurés naj oindrait la sienn et le ieu serait ouvert. La police a pris 1* précautions nécessaires. La personne qi renseigna la poliœ est convaincue qu trois conjurés soort encore à Paris. La nfeige et le froid 'j.La froid continuent à rendi a Hes • ^01TLrnunicatians. A Perpignan, l'abondjance des neig< ®npeche départ et l'arrivée des train ; un train qui avait déraillé près de Co noure s/^st trouvé bloqué par la neige i ' î? !°'^^eurs n'on' Pi» être que difficil; ; ment stecouru-s. i A Cerbère. 1,200 voyageurs venant d'E ; pagrbt. ont dû passer là nuit dans les saJl^ l l i i et' dMis les wagons. Us se troi i vent bloques là sans pouvoir repartir, c£ > aucun tram ne peut partir dans la dire I «on de la France. I KàXÎ1'0 alfic^e apposée à la gare de Ce I tw?ri.0nce^que' par 01'dre' la marcl E 1? •es^ suspendue jusqu'à uouv I a » interrompant la circulatio a iieziers^ la neige a cessé de toml>e> mais la voie ferrée n'est pas encore praticable.La Seine et la Loire charrient actuellement des glaçons. La navigation est sus-li pendue. Le thermomètre est descendu dans i- l'Yonne à 15 degrés au-dessous de zéro. u ALLEMAGNE Autour d'une carte postale « immorale » )- La cour suprême de Leipzig va avoir à examiner pour la seconde fois une ilntéres-1- santé affaire d outrages à la pudeur qui, i- depuis plusieurs mois, occupe les tribunaux prussiens et qui constitue un exemple classique de ce qu'on peut appeler un excès de pudibonderie. Au mois de mai dernier, le parquet fai-r sait saisir chez un papetier berlinois, nommé Simon Lévy, une carte postale illus-l" trée. Cette carte montre une iernme en R pleurs qui tient dans ses bras un nouveau-né et qui regarde par la fenêtre. Dans la rue, on voit un homme en costume de Voyage avec un portefeuille sous le bras et qui a s'éloigne à vive allure. Le parnifet trouvait le délit d'immoralité dans le" fait que la jj femme en pleurs ne porte pas d'alliance ,I au doigt et qu elle représente donc une . fille-mère regardant son séducteur qui fuit pour se soustraire aux devoirs et obliga-, tions de sa ijatermté. Il en concluait que e la carte pouvait inciter certains à séduire „ et à abandonner ensuite des filles inexpé-.j rimentées. En justice, l'avocat de l'accusé 6 fit valoir qu'une telle interprétation était très osée et que la carte incriminée pouvait aussi bien être réputée morale, puisqu'elle montre le destin qui peut atteindre une fille ayant fauté. •e Le tribunal correctionnel condamna Lé* vy à une amende. Le condamné en appela >s à l'instance suprême et la cour de Leipzig 5. renvoya l'affaire devant la première in-1- stance. Celle-ci a de nouveau condamné st Lévy, l'absence d'une alliance indiquant v une femme non mariée, donc des relations immorales. Pour la seconde fois, la cour i- suprême va avoir à apprécier le délit. Les incidents de Saverne r Une interpellation sur les incidents de > Saverne a été déposée à la première chambre d'Alsace-Lorraine. Elle sera discutée r. lundi. ^ Condamnation du Barbe-Bleue Hopf l Le droguiste et maître d'armes Hopf, r, qui était accusé de meurtre de sa pre- j mière femme et de ses deux enfants, et de tentatives de meurtre sur sa deuxième femme, sa troisième femme et sur ses parents, a été condamné à mort et à 15 ans de travaux forcés. Hopf, on s'en souvient, empoisonnait ses victimes avec de l'arsenic, des bacilles de fièvre typhoïde, des bacilles de tuberculose, etc, en vue de se procurer de l'argent et principalement pour toucher des assurances sur la vie. Le nouveau procès Krupp Au cours de l'audience du procès Krupp, samedi, les officiers artificiers Tillian, Schleuder et Hinst, tout en reconnaissant se avoir reçu de Brandt des prêts d'argent, ont protesté de nouveau, déclarant qu'ils n'avaient fourni aucun renseignement vraiment confidentiel. Le huis-clos a été prononcé presque aus-ls" sitôt pour l'examen d'un appareil d'artille-tn- rie spécial. )le La prochaine séance publique aura lieu i P(3 lundi. AÏN3GUETSRRK de ies LE SOUS-MARIN PERDU is- Il n'y a plus d'espoir 'a Les bruits selon lesquels des commuai-ix- cations auraient été établies avec le ssi marin coulé et des réponses auraient été de reçues aux coups frappés par les ^aiphan- , driers sur la coque, sont inexact. esl La bouée qu'un navire de Vlsscadr® qui sa- manœuvrait avec le A 7 ay^it fixée pour on repérer le lieu de l'acci^nt a été enle-vée par les vagues. Les, efforts faits pour retrouver la position du sous-marin sont "Y restés jusqu'à présent infructueux, se —, ,ns Une aîîv'fre de corruption :u- ^ Huit officiers, le directeur et sept em-ployés ou Anciens employés d'une maison la d'alimentation ont comparu samedi matin les devant, le tribunal de police de Bow Street jer sous '/inculpation de corruption, dans une l„i question de fournitures aux cantines de l''^rmée. Il s'agissait du payement et de )ar '('acceptation de commissions illégales, rev' PAYS-BAS la Transport échoué dPS Le transport Clakton, de la ligne d'Iïar-le wich, s'est échoué au Hoek van Rolland à jjs. cause du brouillajnd. Le temps est beau. Il n'y a pas de danger. Le Clakton sera jen-floué à la marée haute. me on- ITALIE ner Endormi depuis dix jours ' Un individu de nationalité autrichienne R recueilli, il y a 10 jours, à Naples, alors >ire qu'n dormait dans la galerie Humbert I". ons et qui avait été transporté à l'hôpital, ne s'est pas encore réveillé. Il est alimenté au les d'une soude. tiè- PORTUGAL euî' La circulation des trains ieut Le premier train de Porto est arrivé f Lisbonne transportant 20 soldats d'infan ;en- terio et quelques voyageurs montés J vait Aveiro. Entrecamento et Lamarosa. \4v- Les employés ont dû remplacer des ai 1ri5 guilles et replacer des rails. Un train a circulé sur la ligne de Cas 3ra, caes. Il était occupé par de la trouipe. En et tre Pace Darcos et Caxas trois bombes on jo été lancées contre oe train. Les soldat; ' ont fait feu. Trois arrestations ont été opé 'P rées- Il y a quelques blessés. r la 1er. TURQUIE d a" Manifestations dans les cinémas !urs ' Le correspondant particulier du Tcm.p 1 en à Constantinople télégraphie que presqu tous les soins des manifestations tumuî tueuses se produisent dans les cinémas d mm Fera. Les manifestants exigent que le textes qui accompagnent les films soien écrits en langue turque. Dans deux ciné mas, le matériel.a étéJ saccagé. La souscription forcée Une vive émotion règne dans l'adminj stration de la Dette Ottomane. En effet, le fonctionnaires de la Dette ont été assimi i lés aux autres fonctionnaires turcs et o. leur_a suspendu pour un mois le paiemen rati- de leurs appointements au profit de 1 souscription pour la flotte. tHt' Les avatars d'un croiseur sus- ians L'accord est fait entre ies gouvernemerîl 10- italien et turc au sujet de la remise d croiseur cuirassé Dramo. commandé pa la Porte à un chantier italien avant 1 lie » guerre italo-turque. Le gouvernement itr . , lien, lors de la "dernière guerre, fit saisi ',ir le croiseur, le dénomma Lybiet en cor sreÇ" tinua la construction pour son propr compte. Aujourd'hui l'Italie consent à r< "lbu" mettre le bâtiment à la Turquie moyennar sem" le remboursement des dépenses faites pa r un l'Italie. Le croiseur arrivera incessantmet fai aux Dardanelles sous le pavillon italien. ïïut SERBÎE 5 etl Les dissentiments entre le cabinet isaia et l'ancien ministre de la guerr oyaT La tension qui existait entre le gouvei ' I1" neutaot et le général Bojanovitoh, minis lv , ' tre de la guerre, qui s'est retiré, ,a aug ie a menté considérablement par smte de 1 ance grâce accordée au commandant de cavE y11.1; lerie Vemitch. On déclare dans les sphère " autorisées que le commandant Vemitcï ga" qui avait abattu d'un couip de feu, à la bt hq-ue taille de Kumanovo un cavalier qui s'éta ;ulr.° montré indiscipliné pendant le comba avait été condamné pour cela à dix moi de prison. Le ministre de la guerre, gén< rail Boj'anovitch, qui était démisisâonrxairi po.u" avait proposé au roi de'le gracier sans s'i tre entendu avec le gouvernement et 1 commandant a été gracié à l'occasion d T - l'amnistie générale accordée aux condair \ , nés militaires. Vu cet acte incorrect d ministre de la guerre, le gouvernemen » in- dit-on, mettra le commandant Vemitch rnla retraite. irnnî GRSSCE uant ^ tions Prochaine visite du roi à Berlin cour On mande d'Athènes à Excelsior : L roi de Grèce ira à Berlin le 28 janvier a< compagnié de sa famille. iam- Un complot contre le roi Constantin :utée Dans une communication adressée a parquet de Salonique, une dame avait ar 0pf froncé qu'un comité constitué à l'étrange avait décidé en séance secrète l'assassin: lopf, du roi Constantin et que 4 individus dés pre- gnés par le sort avaient été chargés de 1 mise à exécution de cette décision. La police de Salonique a ouvert une enquête qui a étajbli que deux de ces individus se trouvaient à Salonique. L'un d'eux a été expulsé immédiatement. Le second prétend qu'il est suj et italien. Les deux au tres/Se trouveraient encore à l'étranger. La Grèce négocierait l'achat de navires cfe guerre Le Daily Telegraph apprend que, malgré les démentis récents, des, négociations sonit entamées en vue de rachat par la Grèce d"un ou deux nav/fes de guerre actuellement en cours d>« construction aux Etats-Unis pour l'Artyèntine., IVî/ÂROe Écroulement iTune caserne espagnole •én construction Un mu> pétant écroulé dans une caserne en conduction, à MeJilla, un sergent a été b^ssé ainsi que 9 ouvriers civils ou sol/^tts dont «plusieurs sont gravement atteints.AFRBQUë DU SUD Les grèves Les nouvelle parvenues des différents centres indiquent une reprise graduelle dm travail. Néanmoins l'état de siège restera en vigueur jusqu'au rétablissement de la situation normale. De Johannesburg : La plupart des ouvriers boulangers reprennent le travail. Des caisses de dynamite ont été trouvée? vendredi matin à Welhuter sur la voi* ferrée. On signale de nouvelles arrestations d« chefs travaillistes à Durban, Pretoria Pvandfontein et ailleurs. On annonce l'arrestation à Johannes burg de M. Creswell du parti travailliste-membre du parlement sud-africain. Un jeune volontaire de Johannesburg ; été tué d'un coup de feu par un de ses ca marades à la suite d'une méprise. A Durban, presque tous les cheminot: grévistes ont repris le travail. Protestation des travaillistes anglais De Londres : Le conseil national di parti travailliste indépendant a voté un 01 dre du jour protestant contre l'attitude di gouvernement sud-africain, qu'il accuse dans le conflit entre les capitalistes et le travaillistes, d'avoir pris parti pour le capitalistes avec ia connivence du gouvei neur général de l'Afrique du Sud et d; ministre des colonies. AMERIQUE DU SUD Le désastre d'une expédition antarctiqui D'après une information reçue de Punt Aranas par une compagnie de. navigatio: de Hambourg, un batea ; -oilier a retroi vé dans la passe de Moat les cadavres d M. Wahrenkamp, troisième officier, et d-M. Rej^in. magasinier du vapeur Acilic Erj outre, des épaves et une bouée de s ai vetage de YAcilia ont été poussées à 1 . côte. Les Indiens de l'endroit disent qu'u grand vapeur a sombré dans ces parages MEXSQUE Démission du ministre des finances Le président Huerta vient de recevoir 1 démission du ministre des finances d ; Mexique, actuellement en mission à Pari: que celui-ci lui a adressée à la nouvel] que le service des intérêts de la dette ext< rieure était suspendu. On s'attend à un protestation des gouvernements intéressé auprès du gouvernement mexicain cor^tr la suspension du service de la dette ext< rieure. [ ANTILLES - L'insurrection à Haïti Le Temps publie une dépêche de Port-ai l Prince selon laquelle l'insurrection qi vient d'éclater à Haïti gagne le nord c l'île, malgré les troupes envoyées par ! gouvernement pour réprimer les trouble Le croiseur américain Nashville est a rivé. JAPOM s L'éruption volcanique t La situation redevient rapidement no: i maie. De nombreuses personnes qi avaient disparu rejoignent leurs domk les et on pense que le nombre des mor sera finalement très inférieur aux premi p res prévisions. J VoSr plus loîre nos Dsrrcië - res No&svelSes de la nuit, r c Lire aujourd'hui en .feuilleto « LES THEATRES A PARIS », pa J M. Schneider. Les ÊMlltS talMtlM Les résultats de ia visite de M. Venizelc 3 à Rome Selon le Patris, d'Athènes, on assu - dans les cercles -diplomatiques, malgré - Silence garue par ivj. Venizelos et par i marquis di San GiuMano, que la Grèce demandé la prolongation du délai d'év s cuation de l'Epire, l'abandon à la Grèce t , toutes les îles occupées par elle, sauf Er bros et Tenedos, la garantie des puissai t ces que l'occupation des. îles ne sera ps troublée par la Turquie-, la revision de s frontière greco-albanaise et l'autonom i- administrative du triangle épirote sous S contrôle grec. •- Le Pal-ris, déclare qu'il ne peut pas co; e firmer ces informations, bien qu'elles p e raissent vraisemblables. l- Le journal ajoute que dans une légatk u balkanique à Athènes on assure que 5 Venizelos a demandé et obtenu à lion à un territoire de 5 kilomètres carrés ve Koritza et la possesion d'Argyrocastro. Le Patris assure toutefois que M. Ver zelos a réussi à faire écouter favorabl ment ses demandes par .l'Italie qui a a p cepté entre -autres la. prolongation du d lai d'occupation de l'Epire. Pourparlers italo-turcs De Rome : L'annonce que des échang u d'idées sont poursuivis entre l'Italie et i- Turquie, au sujet du Dodécanèse. semt r satisfaire, les milieux politiques. La que .t tion est ainsi limitée entre les deux pa i- et on remarque le ton des conversatio. a entre les deux seules nations qui ont : gné le/ traité» de Lausanne. Certains arti clés, ou les paroles d'hommes politiques coanme M. Bissolatti, qui soutenaient 1 -Conmexité des questions des frontières albe naises et des Iles occupées par d'Italie, n'ori jamais rencontré d'écho dans l'opimio italienne. On prévoit toutefois qu'un ce] tain temps sera nécessaire pour que le échanges d'idées entre l'Italie et lai T-ui quie apportent un résultat définitif. Les îles et l'Albanie Autour de la réponse de la Triplice On mande de Londres au Temps : L fait que, dans leur réponse à la note ar glaise, les puissances de la Triple Alliant ont spécifié d'une façon précise que 1 Grèce devait évacuer l'Albanie le 18 jai vier, a provoqué dans certains milieux u peu d'inquiétude. Etant donné que les pui sances de la Triple Entente ne manife tent pas l'intention, au moins d'ici à que que temps, de rien notifier à la Grèce, peu on craindre que l'Autriche et l'Italie r prennent vis-à-vis de la Grèce des mesun analogues à celtes qui ont été prises r cemment à l'égard de la Serbie? Je dois dire que, dans les milieux ai glais, on ne se préoccupe pas outre mesui d'une telle éventualité. On a ici l'impre sion que ni l'Autriche, ni l'Italie n'oi l'intention de brusquer les choses. Elles r pourraient qu'y perdre. Quant aux inte] tions du gouvernement anglais, j'ai ei tendu émettre la suggestion suivante : î les grandes puissances attendent, pour n tifier quoi que ce soit à la Grèce et à la Tu quie, et il est à noter que le gouvernemei ' anglais tient essentiellement à ce qu'c 1 agisse à Constantinople en même temj qu'à Athènes, d'être d'accord sur tous 1 1 points de détail, il pourrait en résulter d ' retards très regrettables et surtout, en -qui concerne la Turquie, très dangereu Etant donné qu'il est assez facile de tro ■ ver un compromis entre la première no anglaise et la réponse des puissances < 1 la Triple Entente, le gouvernement angla ' ferait connaître le plus tôt possible se point de vue qui, dans l'ensemble, sera 5 certainement acceptable pour toutes 1 puissances, aux gouvernements gi<ec turc. On verrait par la suite s'iJf y a li< de faire une démarche simultanée ou a i lective. Il est bien entendu que ce n'est : qu'une hypothèse. On ne prendra ici a i cune décision avant les entretiens que s > Edward Grey aura la semaine prochar 5 avec M. Venizelos. 3 - La question des chemins de fer orientai 1 La Neue Freie Presse dit que des nég ciations directes vont commencer dai quelques jours entre le gouvernement ser et l'Autriche-Hongrie en vue d'un acco 3 sur la question des chemins de fer orie taux. Le gouvernement serbe semble vo i loir engager les négociations sur la ha i de la formule française si aucune aut - solution n'est déclarée acceptable du cà e français. Un délégué du consortium îra 3 çais, M. Dutasta, qui se trouvait en Si . bie au cours de La semaine dernière, a ra.it eu l'impression que l'on pourrait a, cette façon arriver à une entente, a FRANCE . Notes parisienne □ -, Les fantômes dévoilés e i- On se souvient du récent débat qui s'ét. e élevé entre les spirïtes et les prestidigi 3 teuns, ceux-ci accusant de nouveau les p e miers de ne produire les et phénomèr psychiques » qu'à l'aide de supercheri Les splrites protestèrent, mais ne consi tirent point à une rencontre où fantôn venus de l'au-delà et fantômes évoqués £ j_ des moyens plus humains se fussent n q surés. e Le prestidigitateur Dicksonn, s'estimî e sûr de ce qu'il avançait, vient de dire, de =• une piquante conférence, faite avec si!mi L*" cité et bonne grâce, ce qu'il y a, selon lui, fond du surnaturel des spirites. Ce sorc professionnel croit fort peu au merv< leux. Peut-être même finit-il par le déd gner un peu trop, car il serait témérâ rï de déclarer qu'il n'y a pas d'inexpliqué, î i_ tour de nous. Mais il ne s'agissait là ç •s des exploiteurs du mystère, et non pas < à- chercheurs de bonne foi. Il dévoilait lei artifices. !Ë Après une élégante présentation de Auguste Germain, M. Dicksonn a donc f exactement reproduit une séance spiri Gomme le médium entrant en état transe, il a suscité dans le décor approp n — rideau de velours noir, éclairage i r deux petites lampes — les maniïestatit des Esprits. On a vu un guéridon se liv à des ébats singuliers, une guitare, dé1 râ sée sur un meuble, voler dans l'espace, pour bien prouver qu'elle n'était pas at chée par un fil invisible, l'expériméntati a passé un cerceau autour d'elle. CeU été ensuite la série des apparitions : i ,s tête de mort exécutant une danse ma bre, et un fantôme, bien qu'il n'y eût pas -e trappe, s'est élevé du plancher. L'Esp le matérialisé, a obéi aux injonctions du r le dium, a semblé s'avancer vers les spec a teurs, assez impressionnés, précisément ] f' ses allées et venues sur des plans différer ^ de sorte qu'il était impossible de le cro 1" fixé au rideau. LS Après avoir déterminé ces phénomèr a M. Dicksonn a brusquement abandor ie l'air sérieux qu'il affectait, [e — Si, maintenant, a-t-il dit en souria nous les faisions comparaître dans l'ii mité, ces Esprits... Le rideau noir s'enlève, l'électricité n rendue et succède à la demi-obscurité, j — Allons, Esprit, révélez-vous ! iê Et voici qu'apparaît une forme humai r-s s'avançant sur le devant de la scène, saluant. Elle est entièrement vêtue de i leurs noir, veston, pantalon, chaussui e" Elle a la tête recouverte d'une sorte de ?" goule. C'est l'artisan de toutes ces fant magories. Ce costume lui permet de se c fondre absolument avec le rideau, g r à la disposition particulière de la fai lumière. En vérité, rifen n'est, à la f< plus simple et plus ingénieux. En se g sant silencieusement, c'est ce complice lQ_ fait exécuter au guéridon des sauts pé leux, qui agite la tête de mort, qui s •1S d'une boite en velours une figure de p ;.i- pée, agrémentée de voiles blancs. Il rep - sente, à lui' seul, les « forces psychiques ». n , Son art consiste à marcher sans le moin- l1 I dre L'ruit, à retenir sa respiration, à f ' s'éclipser opportunément. d J Les spirites s'indiîgneront, assurément, s et ce seront moins encore les médiums que p s les fervents qui ont accoutumé de croire i •- aveuglément aux communications supra- t terrestres. Il en coûte, d'ailleurs, d'aban- 1 donner des illusions. Il est fort possible, é aussi, que les médiums, qui! exercent une \ industrie assez lucrative, emploient désor- i e mais d'autres tours de magie, ceux aux- g t- quels ils avaient recours étant éventés, r e Pour tromper et pour abuser, l'imagina- c a tion n'est jamails en défaut. Mais sera-ce 1 même bien la peine de trouver du nou- j veau ? Il y a — et est-ce seulement en fait c J. de spiritisme? — des gens qui tiennent ( 1- tant aux idées qu'ils ont acceptées que rien ( U ne les y fera renoncer, et que les preuves t e les plus certaines de leur erreur sont sans 1 :s action sur eux... Paul Ginisty. < .... < j. ICorrespondance particulière de TEtoile belge) 1 'e Paris, 17 janvier. it La renaissance des bals , e de l'Opéra £ L'Eglise a condamné le tango, danse 1 « immorale » importée d'Amérique. Cepen- 1 3- dant, le tango 6e porte très bien et sa vo- ' r- gue — à Paris du moins — n'a pas diimi-it nué. Il y a quelques années, la danse était II passée de mode. Les maîtresses de maison qui persistaient à offrir des bals se lamen- ^ taient. Les jeunes filles attendaient vaine- 1 ment sur leurs siJèges les cavaliers qui les ^ entraîneraient en un tourbillon rapide et ii- grisant. Au fumoir, par contre, les hom-te mes discutaient politique ou jouaient aux le cartes. Le bridge avait détrôné la danse, is Maite la roue a tourné et la mode est re-venue : on danse de nouveau, on danse ^ même plus qu'autrefois peut-être, puisque l'Eglise trouve qu'on danse trop. Il est vrai ■u qu'aux quadrilles, et aux valses d'antan, ,1- voire au plus rélcent boston, ont succédé là les fantaisies chorégraphiques les plus u- échevelées, les plus troublantes... Et peut-*r être est-ce à ce détail qu'est dû le regain le de succès que rencontrent cet hiver les bals auprès des gens du monde et des gens X tout co-urt. On a mis de la danse partout, jusque dans les salles de restauiraint et dan» les plus graves pièces de théâtre. Aussi r.^ 3e nous étonnons pas d'apprendre que l'Opéra [•d projette de ressusciter ses bals naguère n- fameux, ses bals costumés et masqués où u- la danse n'était qu'un prétexte et où l'on 9e venait nouer ou dénouer des ilntri^ues de 1tôutes sortes. Ie II y aura bientôt cent ans que furent r" inaugurées ces fêtes, puisque le premier bal u_ de l'Opéra fut donné le 2 janvier 171C. Voici ie dix ans qu'elles disparurent. « On ne sait plus s'amuser, di'rent les beaux, qui regrettaient les débauches de l'empire. Ce n'est plus le monde, ce n'est même pas le demi-monde qui danse à l'Opéta, mieux vaut ne plus danser. » Et les fêtes galantes, où, si nous en S croyons Balzac, une « foule noire, lente et pressée va, vient, serpente, tourne, retourne, monte, descend et ne peut être comparée qu'à des fourmis sur leur tas de ,4+ boife », moururent d'épuisement et de lan-^a_ gueur. Avec elles mourut un peu de la vie „e_ parisienne... ~ Or donc, le phénix va renaître de ses ^ cendres. Evohé ! Evohé ! La fête reprend... ' Mais las ! les fêtards ne sont plus ! Et je crains bien, sans vouloir faire le moraliste ieS, ou lé grognon, que le L'ai ne tourne vite à ^ la mascarade et que la galanterie ne s'encanaille.t Aujourd'hui, le bal de l'Opéra risque de ne plus réunir un étalage d'élégances et ?-s de ne plus provoquer une débauche d'es-prit, mafe d'être simplement un lieu d'étal • et de débauche. î-, C'est que nous n'avons plus « la maniè- . re )>, cette manière de l'ancien régitaie, un ai~ peu précieuse et ridicule, qui ombrait de 1112 discrétion et voilait de finesse les audaces LU~ les plus grandes. Les mœurs, certes, ne ,ue sont pas plus dissolues, mais leurs ma- nifestations sont plus crues. C'est ceja irs qu'ont voulu condamner les évêques, en ,, prononçant l'interdit contre le tango. Lan- ' ceront-ils l'anathème aux ba.ls de l'Opéra ? et ceux-ci n'auront-ils que l'existence éphé- ,e' mère des roses? Je ne> saurails le dire, .,® mais on serait presque tenté de le souhai- , ter, car de deux maux, mieux vaut choisir >ar le moindre, si l'on peut dire du mal ,ns, qui s'exhibe impudemment qu'il est le ei moindre... J.-M. Gros. po- | ALLEMAGNE ine (Correspondance particulière de î'Etoile belge) ca" Berlin, 15 janvier. de rit, NOTES BERLINOISES f" A la Cour ta- >ar II y a actuellement à Berlin un tas de its, jolies cervelles d'oiseau, qui sont parfaite-ire ment à l'envers ; il y a beaucoup de femmes charmantes qui, dans le train ordi-es, naire de la vie, sont parfaitement raison-iné nables, et qui, depuis quelques jours, ont toute l'apparence d'avoir perdu leur jolie nt, tête. Ce sont les dames qui! vont, sous peu, iti- être présentées à la cour. La cour impériale est à Berlin depuis est quelques jours ; elle se prépare à une série de fêtes magnifiques et traditionnelles, qui se succèdent tous les janviers dans un orne, dre immuable. Il y aura d'abord, dans et. quelques jours. La («fête des ordres», au ve- cours de laquelle les souverains reçoivent es. dans la Salle Blanche du palais royal tou-ca- les les personnes habitant à Berlin et qui as- ont été décorées dans le courant de l'an-cm- née. Vous pensez si cela fait du monde, ice L'empereur, très libéral en cela, tient à bie recevoir tout le monde, quelle que soit la )is, classe, la fortune ou la profession de tel lis- ou tel décoré. Et le jour de la «fête des 3ui ordres », on voit « Unter den Linden » une ril- singulière exposition de vieilles redingotes ort et de chapeaux. hauts de forme périfrnés. ou- Et cela est fort touchant parfois, ré- Après 1' « Ordenfest » vient, immédiate* îent, la réunion annuelle du chapitre de Aigle Noir, de l'Ordre très haut de l'Ai'gle loir. Cet ordre fut fondé par le roi Fré-< éric Ier le 18 janvier 1701, en prenant pos-ession du trône royal de Prusse, et fut" lacé sous l'égitie de l'aigle « parce que, arrmi les animaux, l'aigle est noble entra 3us, parce qu'il est le roi des oiseaux et 3 symbole de la justice ». Cet ordre fut rigé en une sorte de confrérie ; et les che-aliers, si l'on en croit les statuts rédigea; ar le souverain-fondateur lui-même, s'en-;ageaient à « maintenir en tous li'eux la! eligion chrétienne et à combattre les in-* rédules ». Ces dispositions-là ont naturel-ement perdu un peu de leur rigueur de* tuis deux cents »ns et l'on voit aujour-L'hui l'empereur du Japon et le sultan dès )ttomans porter le ruban orange, bien que lans leur poitrine un cœur vraiment chré-ien ne Latte pas! A la fête de l'Aigle Noir, 'empereur, qui est maître et souverain le l'Ordre, donne l'accolade aux nouveaux :hevaliers ; et par cette accolade les che-t 'aliers deviennent dignus intrare et peu* :ent revêtir le manteau écarLate et se pas-* ;er au cou la lourde chaîne d'or, insi'gnes le cet ordre très haut. Passons au numéro suivant, celui qui )récisément met les cervelles à l'envers... Ze sont les deux « cours ». La première est lestiné'e aux membres du corps diplomatique, la seconde aux personnalités ci^vi* es et militaires, et aux dames. Ces soire-làJ ;oute la cour est réunie dans la Salle Blanche ; l'empereur et l'impératrice sonti ;ur des trônes dorés et derrière eux se trou-/ent la famille impériale et les membres ies maisons impériale, royale et princiè-res. C'est à la « cour » du corps diplomatique que sont présentées les débutantes* Lorsqu'elles sont allemandes, c'est le maître des cérémonies qui les amène par la main devant les souverains, et alors, elles piquent non seulement une révérence, mais sncone un fard et quelquefodô, cela s'esfi vu, une tête ! Lorsqu'elles sont étrangères, s'est l'ambassadeur ou le ministre du paya dont elles se réclament qui se charge, pro-< tocolairement, de la présentation. Les riches Américaines ont été1 de tout temps extrêmement friandes de cet honneur, eti sous M. Leishman, le nombre des présentations américaines fut tel qu'on.protesta dans certains milieux et que l'impératrice elle-même dut faire priler l'ambassade un américain d'être un peu plus discret. L'em<-pereur, lui, laisse faire. Plus il y a de jolies femmes et plus il y a de beaux bijoux à ses cours, plus il est content. Mais les aristocrates allemandes trouvent qu'îl est déplaisant de rencontrer dans les salona impériaux des milliardaires enrichis d'hier, très bruyants, très mal élevés —■ et qui sont souvent leurs beaux-pères ou leurs créanciers... Ces cours sont-elles élégantes? Suprême* ment. Je vous assure que ceux qui'se figu-. rent que les dames vont à la cour d'Aile* magne faites comme quatre sous, se trompent. L'empereur et son maître de cérémonies veillent. Et les couturiers de Paris efl de Vienne veillent, eux aussi... Lorsque Leurs Majestés ont pris place, le kaiseil fait un signe au maître des cérémonies, et le détfilé commence. Les ambassadeurs défilent à la tête de leur ambassade. Saluts, révérences, et au numéro suivant ! Lorsque le défilé est fini, l'empereur et l'impé* ratrice descendent de leuns trônes et se mêlent à la conversation. On dit que c'est! dans ces conversations que l'eanp-sreur, qui est un causeur étincelant, brille de toute sa vive intelligence et de son exceptionnelle séduction. L'impératrice, au con^ traire, brille moins. Elle cause mal et peu, et son obligation de failre la causette avec les ambassadeurs et les ambassadrices lui est visiblement un supplice. A 9*heures du soir, tout est fini. Les derniers carrosses emportent les derniers invités. Et l'impératrice songe avec une joie qui n'est pas tout à fait protocolaire, mais si humaine, qu'en voilà pour douze mois ! Oui, si l'on oublie les trois grands bals qui ont lieu tous les hivers et qui! sont très suiVis. On y donne à danser à quelque six mille personnes, nobles pour la plupart, et l'empereur et l'impératrice ouvrent le bal dans un même quadrille, tout à fait officiel. Pour les princesses, on choisit uni officier de la garde connu pour' être de bonne maison, de belle prestance et bon danseur. Son ministère est le plus envié du monde et s'il s'en acquitte proprement, il y a des chances pour qu'il devienne général à un âge où il est déjà très beau d'être capitaine. A ces bals, on assiste tous les ans à des scènes homériques devant le bufr fet; c'est à qui boira un peu du fameux punch des Hohenzollern, ce punch célèbre dont la composition, disait Guillaume Ier à Lilly Lehmaïuï, est um secret de famille. Il paraît d'ailleurs que ce punch est détestable; ça, ce n'est plus un secret. Et voilà tout ce qui met les cervelles a l'envers. Ce que cette courte liste de fêtes suppose de robes, de manteaux, de souh'ers de bal, de rangs de perles, d'essayages, vous ne vous en faites pas une^dëe, ô mes lecteurs. Et peut-être quelques lectrices) pourront vous renseigner.à ce sujet. Des gens compétents m'affirment qu'il y a de quoi devenir fou, — surtout quand on est « hoffàhig », qu'on a une femme et des filles... X- MGLEÏEftBE /Correspondance particulière de ^Etoile belge) Londres, 16 janvier. . La réponse de la Triplice à la note anglaise La réponse de la TrûpJe Alliance à la note anglaise est considérée dans les milieux diplomatiques comme satisfaisante en somme. Il va sans dire que le public n'en connaît pas le texte ; mais ceux qui le connaissent ou en connaissent exactement la portée, ne paraissent pas le moins du monde mécontents ou inquiets. Les réserves faites par l'Italie ne sont pas, croiit-on, de nature à soulever de grosses difficultés et si eltes semblent éloigner, ou re- G5e - TSr# ±&

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