L'étoile belge

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04 januari 1914
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s.n. 1914, 04 Januari. L'étoile belge. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z60bv7ch1m/
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Dimanche 4 janvier 1314 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : tu aa : IS fr.; 6 mois, fr. €î.5®; 3 mois, £r. 3.50 POUR LA PROVINCE : Un an : tfi fr. ; 6 mois, fr. S.r»©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts Je 9 à 16 h. Enprovir.ct il suffit de remettre le prix de l'abonnement au fadeur Edition G OS® £l.XLXL&&. — 3XT* L'ETOILE BELGE Franca, Angleterre, Allemagne et i ^ . , par trimestre toos pays de l'Union postale, j * 41 • payable d'àvane© Hollande, 1 fr. — Grand-Duché, 6 fr. J luandat-posto S centimes la numéro ANNONCES : 45 e™1 la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.G0. Le3 annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, 30, rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 4 janvier 5 henre* T^mpér. movtt* nor.nV\ le ) ' Muxirnum dé la veille, Minimum dft la t«i Baromètre, le 3, \V à8.i. " ;.- Quuût.L' d'eau de d à S hrai 1^'-M Observation* J/ tV\ c?3 « ^ Temnêrature. Il S"' Baroinftre, Il ^218 ^ 77i " r> Hui«idifé(100=s Ï\^T ya, è</| hum. *!>sv . . Vent domin:iri!i \\cb Y* Xy * '(g VV Déclm. magn., Bphémcrîdcs '<<v^yy ta le 1 janc e - Soleil : e Lttno. lever,' 7 h. 43 le ver. ÏO b. .V.» coucher, 15 h. ô'j ^—77^-^ coucuîr. -U..» Prêr. de i'Obs. : Vent faible variable: brouii.iard ; terrip. s • tiona. Service des malles ^leodâ^oavr&à Etat de la mer, le 4, à 4 heures : peu agitOe ETRANGER BULLETIN POLITIQUE X_i©sB cî.'C>3^i©2xt C'est le 13 décembre dernier que si: Edward Grey flt connaître ses proposi tions au sujet de l'Albanie et des île: de la mer Egée. 11 a fallu dis-huit jours de recueilli ment aux puissances de la Tripli Alliance pour n'y donner qu'une ré ponse fragmentaire Cette réponse m visant que la question albanaise, cr peut en inférer avec quelque certitud que la question des îles risque de nou réserver des surprises. Rappelons à grands traits les propo sitions britanniques. Elles comportaien l'ajournement de l'évacuation des ter ritoixes albanais par les troupes grec ques (cet ajournement pouvait être re culé jusqu'au 31 janvier) ; l'attributioi à la Grèce des îles qu'elle occupe, i l'exception d'Imbros et de Tenedos, e sous réserve de mesures spéciales i prendre à Chio et à Mitylène en vue di sauvegarder la sécurité des côtes otto mânes ; la restitution à la Turquie de lies occupées par l'Italie, mais à la con dition qu'elles soient placées sous u: régime spécial. Le texte de la réponse des puissance tripliciennes n'a pas encore été publié mais on sait qu'elles acceptent la pro longation au 18 janvier — et non au 3 — du délai accordé à la Grèce pou l'évacuation des territoires reconnu albanais, mais proposent de demande à la Grèce des garanties au sujet d< cette évacuation et insistent, pour ex pliquer cette demande, sur l'urgence d, l'évacuation. Les trois puissances ajoutent qu'elle! feront connaître en temps voulu leu: réponse au sujet des lies de la mer Egéi st se déclarent prêtes à examiner dan: îe meilleur esprit toute représentatioi que le gouvernement grec pourrai adresser à l'Europe concernant ces îles Pourquoi ces atermoiements ? Parce que, en réalité, ce n'est pas di l'Albanie que s'occupent l'Allemagne l'Autriche et l'Italie : c'est des îles. La proposition anglaise, qui paraî empreinte de modération et de sagessi et présente les aspects d'une solutior qui pourrait être heureuse, a déçu l'Ita lie et est naturellement combattue pai la Turquie. Dans ces conditions, il importait, ai point d% vue triplicien, de chercher à 3 faire échec. La proposition anglaise n< liait pas expressément la question d< l'Albanie à la question des îles, mai: comme, d'un côté comme de l'autre, i K»g«Mracaag3HgaggggBgmBHg3y4«>»rj^'«s**«sgagag ' s'agit de la place qu'occupera la Grèce - sur l'échiquier oriental, l'ensemble for-; me nécessairement bloc. Or, la réponse de la Triplice est avant tout une tenta- - tive de disjonction. Cette manœuvre,' î jointe à ce que l'on sait des intentions - de l'Italie, décidée à s'opposer à l'ac-; cord des puissances tant qu'elle esti-1 inera ses intérêts lésés, caractérise clai- : rement la situation. On né se trouve j s plus en présence de puissances cherchant, ainsi qu'elles l'avaient fait jus- - qu'à présent, à trouver, dans l'intérêt de t la paix européenne, des solutions accep- - tables ; on se trouve en présence d'une - tentative d'opposer nettement la Tri- - plice à la Triple Entente, et cela en vue 1 du retour à la désastreuse politique des 1 résultats qu'on n'abandonne pas vo-t lontiers, jeu pourtant dangereux, car 1 les tisons mal éteints se rallument faci-; lement. A en icroire une information, voici 5 quelles seraient, dans la question des - îles, les intentions des puissances tri- 1 pliciennes : « Quant, au sort futur du' Dodécanèse, la Triple Alliance s'oppo-3 sera à ce que les îles qui en font partie , soient données à la Grèce. Elle s'oppo- - sera aussi à ce qu'on leur accorde une l autonomie qui ne serait qu'une hellé-r nisation à longue échéance. 5 » Pour les îles occupées par la Grèce, r la Triple Alliance répondra qu'elle est ; d'accord avec l'Angleterre en ce qui - concerne la restitution de Tenedos et ; d'Imbros à la Turquie. Même accord au sujet de l'annexion îi la Grèce de la 5 Crète, et de toutes les autres îles occu- • pées pendant la guerre gréco-turque, ; sauf Chio et Mitylène. 5 » Au sujet de ces deux îles, la Tri-1 plice épousera la querelle de la Tur-t quie. Elle déclarera que Chio et Mitylène doivent rester turques, pour la sauvegarde de la Turquie d'Asie. ; « Gomme on sait, d'autre part, que la Triple Entente est d'avis de donner ces deux îles à la Grèce, il est facile de pré-t voir qu'un conflit diplomatique surgira ) à ce sujet. » 1 Tout ce que contient cette informa- ■ tion est, en effet, fort vraisemblable. • Mais, avant de conjecturer, il convient de savoir la tactique qui sera opposée ; à la manœuvre de la Triplice. Nous ■ voyons où elle , veut aller ; nous ne sa- ■ vons pas encore si sir Grey et ses alliés '. ne possèdent pas des arguments çapa-1 bles de l'amener à modifier son pro-: gramme en route. Par Téléphone et Télégraphe Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRAriC-E On parie d'une visite de M. Poincaré en Russie Le Matin dit qu'il est infiniment probable que M. Poincaré ira en Russie en. 1914. I.a nouvelle sera officielle au printemps. Le président ne fera aucun voyage à l'étranger avant d'avoir rendu visite au tsar. La visite aura lien en mai, pendant les vacances parlementaires. Elle sera entourée de tout l'éclat possible. Une partie de l'escadre de la Méditerranée et toute la division des Danton l'accompagneront. M. Poincaré aurait exprimé le très vif désir d'assister aux manœuvres de l'armée russe. La visite du tsar en France est également prévue, car il a témoigné à maintes reprises le désir de revoir l'armée française. Visite du roi de Danemark Le roi de Danemark fera une visite officielle à Paris au priutemps ou l'été prochains»La Joconde au Louvre La Joconde a été remise samedi après-midi à sa place au musée du Louvre. ALLEMAGNE Les manœuvres de 4014 Les journaux de Berlin disent que, contrairement à l'usage, les manœuvres impériales de 1914 auront lieu dans la seconde moitié de septembre. Cet ordre a été donné par l'empereur eu égard à l'agriculture.Obsèques princières I/es obsèques de la princesse douairière LÇopold de Hohenzollern ont eu lieu samedi, à Sigmaringen, en présence de l'empereur. On remarquait parmi les assistants le prince héritier de Roumanie, les princes Ferdinand et Guillaume de Hohenzollern, les rois de Belgique et de Saxe, Tex-roi Manoël et la princesse sa femme, le graind-duc de B^de et d'autres personnages princiers. ! Le procès au coionei von Reutter Luindi matin commencera, devant le conseil de guerre de Strasbourg, le procès du colonel von Reutter, du régiment d'infanterie nw 99. Le colonel comparaît sous l'accusation j d'avoir, lois des incidents de Saverne, ac-| caparé le pouvoir exécutif sans avoir été investi d'un mandat régulier et sans s'être trouvé dans un des cas d'exception prévus par la loi. Pour ce délit, l'article ; 132 du code pénal prévoit une amende ou une peine de prison pouvant aller jusqu'à un an. Le colonel est accusé, er? outre, d'arrestations illégales, délit pour lequel les articles 239 et 240 du code prévoient une peine allant de 3 mois à 2 ans de prison. Enfin, il est accusé d'avoir porté atteinte à la liberté des citoyens, délit pour lequel le code prévoit une amende ou une peine de prison. Avec le colonel comparaît, mais comme simple comparse, le lieutenant Schadt, du même régiment, accusé d'attentat à la liberté individuelle, de coups et blessures envers des citoyens, enfin, de violation de domicile. On s'est demandé pourquoi l'accusation d'attentat à la liberté, retenue contre cet accusé, n'a pas été étendue aux sous-officiers et soldats sous ses ordres. Mais le parquet militaire a cru devoir, pour une raison qui sera sans doute exposée au cours des débats, circonscrire le rayon des responsabilités encourues. S'il avait assigné les subordonnés du lieutenant, il aurait dû aussi assigner le général qui a couvert de son autorité les excès de pouvoir commis par 1e colonel. Ajoutons que l'accusation et la défense ont fait citer près de 120 témoins. L'exi-gu.ité des locaux du conseil de guerre de Strasbourg fait que les débats auront lieu dans la grande salle de la cour d'assises de la Basse-Alsace. La police et les officiers On écrit de Cologne au Temps : On était surpris jusqu'ici que dans maintes circonstances où la police aurait dû intervenir vis-à-vis d'officiers, les agents aient observé' une attitude passive. Aujourd'hui on a l'explication de cette manière de procéder. Elle est fournie par l'indiscrétion d'une feuille socialiste de Cologne, la Reircische Zeitung, qui vient de publier les instructions de service aux agents de police. Ces instructions, qui sont apparemment les mômes dans toutes les villes de garnison, ont surtout trait à l'attitude de la police vis-à-vis des militairès, et en première ligne vis-à-vis des officiers, envers lesquels les agents doivent observer des égards spéciaux. « En principe, est-il dit dans les instructions générales, les fonctionnaires de la police doivent s'abstenir autant que possible d'intervenir directement contre des militaires en uniforme. Lorsqu'un officier est en contravention avec des arrêtés de police, la compétence de l'agent se borne à rendre l'officier attentif, d'une manière calme et en temps appropriés, qu'il a enfreint un règlement de police. Si l'officier ne tenait pas compte de l'observation, les fonctionnaires de la police doivent en informer immédiatement leurs supérieurs. Il est préférable qu'une contravention reste impunie pour le moment et n'entratne que plus tard uine sanction sérieuse que de provoquer un conflit entre officiers et fonc-tionnairers de police. » Même j>our le cas où l'officier commettrait un crime, l'agent a uniquement le droit, mais nullement le devoir d'intervenir, et cela seulement pour le cas où il y aurait péril en la demeure pour le maintien de l'ordre et de la sécurité publics. » Donc, tandis qu'un député du neichstag peut être, malgré son immunité parlementaire, arrêté en cas de flagrant délit, l'arrestation d'un officier n'est permise que lorsqu'il y a danger pour l'ordre public. Ces instructions ajoutent : « La nespo-nsabilité qu'endossent les fonctionnaires de la police en intervenant $de la sorte contre un officier est d'autani iMus 'grande que» dans beaucoup de cas, on pourra constater l'identité de la personne sans éveiller l'attention et qu'après coup satisfaction complète pourra être donnée à la loi. Les fonctionnaires de la police doivent strictement prendre en considération que pour l'arrestation d'un officier il ne s'agit pas seulement de personne, mais que le prestige de l'uniforme de l'aimée de S. M. le roi est en cause et que des circonstances tout à fait exceptionnelles seulement peuvent justifier une pareille arrestation et dégager les fonctionnaires de la responsabilité gu'eaitraîne leur manière d'agir. » L'attentat contre une sentinelle à Saverne Le commandant du 15° corps à Strasbourg communique la note suivante : L'information d'après laquelle on aurait tiré deux coups à balle sur une sentinelle du 105e régiment dans le parc du château de. Saverne le 26 décembre, a fait l'objet d'une enquête du conseil de guerre. I^es dépositions dé la sentinelle et de deux civils ont mis hors de doute que deux coups à balle avaient été tirés à une distance assez rapprochée do la sentinelle. Les deux projectiles n'ont pas atteint la sentinelle, mais ils ont passé assez près pour qu'elle ait eu la conviction qu'on avait tiré sur elle. L'allégation de différents journaux d'après lesquels il ne s'agirait que d'une escapade avec un pistolet d'enfant est absolument insoutenable d'après l'enquête et les dépositions des témoins. L'Angleterre aurait-elle l'intention d'annexer l'Abyssinie ? — Une note officieuse.Une allusion faite par un journal à l'intention qu'aurait l'Angleterre de s'annexer l'Abyssinie s'est répandue dans la presse allemande. Un télégramme de Berlin à la Gazette de Cologne fait remarquer à ce sujet qu'on ne sait pas encore jusqu'à présent si l'Angleterre a réellement cette intention. Quant à l'assertion suivant laquelle l'Angleterre aurait déjà entamé d'activés négociations avec les autres gouvernements à ce sujet, il est en tout cas inexact de comprendre le gouvernement allemand dans l'expression « les autres gouvernements. » D'autre part, an ignore si l'Angleterre poursuit des négociations avec les autres gouvernements européens au sujet de l'annexion de l'Abyssinie à l'empire britannique. Le « Van der Goes » Jeudi a été exposé au Kaiser Frederick Muséum, à Berlin*, L'Adoration des Al âges, de Hugo van der Goes. Ce célèbre tableau se trouvait depuis 1593 à Monteforte (Espagne), en l'église du collègè des Escolapiers, qui est sous le patronage de la maison de Lemos, dont le chef actuel est le duc d'Albe. Après avoir été acheté 1,180,000 .francs pour le Musée de Berlin, il fut l'objet d'une revendication du gouvernement espagnol, qui en refusa livraison sous prétexte que ceux qui l'avaient vendu n'avaient pas qualité pour cela. Les contestations furent longues. Elles ont pris fin par la livraison du chef-d'œuvre du grand peintre flamand. AUTRICHE-HONGRBE La réforme de l'impôt sur le revenu En raison des divergences existant entre les deux chambres au sujet de la réforme de l'impôt sur le ré venu, la commission de la chambre des seigneurs a décidé de soumettre à cette assemblée une proposition tendant à renvoyer le projet de loi concernant la réforme à une commission composée de membres de« deux chambres. ESPAGNE L'hiver Par suite du froid rigoureux et persistant les trains français subissent des retards importants et manquent les correspondances avec les traira espagnols. En Catalogne la gelée a causé d-es pertes Importantes aux récoltes e* a fait plusieurs victimes. ITALIE L'impôt sur le tabac Un projet de loi augmente le prix de certaines qualités de cigares, cigarettes et tabacs. Selon le Giornale d'italia cette mesure assurera une augmentation annuelle de recettes d'au moins 24 millions. TURQUÏE Remaniement ministériel On donne au sujet du prochain remaniement ministériel les renseignements suivants : Le grand-vizir conserverait son poste. Talaat bey prendrait le portefeuiilë de l'intérieur, En ver bey prendrait celui de la guerre etDjavid bey celui des finances. Djemal bey quitterait les travaux publics pour la marine. Les portefeuilles de la justice et de l'instruction publique recevraient de nouveaux titulaires, mais on ne donne encore à ce sujet aucune indication précise. De Constantinople samedi après-midi : L'iraaé portant la nomination d^Enver bey comme ministre de la guerre a été soumis à la sanction impériale et paraîtra ce soir. Aujourd'hui a paru l'iradé impérial nommant le colonel Djemal bey ministre des travaux publics. Djemal bey est promu au grade de général de brigade et reçoit le titre de pacha. L'incident de la mission allemande On mande de'Berlin au Temps : On espère une. solution de la difficulté russo-allemand,e relative à la mission San^ ders,. EJie donnerait pleine satisfaction à la dignité et à l'intérêt des deux parties. BULGAR5E La démission du cabinet Samedi, au début de la séance du parlement, M. Radoslavof a annoncé que le ministère a démissionné. Le sobranié s'est ajourné jusqu'à la formation du nouveau cabinet. SERBIE M. Pachitch chargé de reformer le ministère Le roi a chargé M. Pachitch de constituer le nouveau ministère dont feront partie tous les ministres du précédent cabinet à l'exception du général Bozanovitch, ministre de la guerre. GRECS L'emprunt L'emprunt de &0Q millions dont le projet est soumis à la chambre deis députés seiu à 5 p. -c. d'intérêt annuel payable par semestre. Il sera remboursable en 50 années. L'émission en sera faite au-prix minimum de 87 3/4 avec commission de 1/2 p. c. Comme garantie du service de 1-emprilnt, le ministre des finances est autorisé à céder les recettes suivantes : les plus-values des revenus affectés à la taxe additionnelle sur le tabac et les recettes de certaines douanes du royaume. Dans le cas où l<|s dites recettes seraient insuffisantes, le lAid-get de l'Etat ferait la différence. Le ministre des finances a déposé un projet établissant un tarif conventionnel qui réduit de plus de moitié les droits d'entrée sur diverses denrées telles que le sucre, le café, le riz, le Ché, les conserves alimentaires et sur des produits comme la benzine, etc. MAROC La neige — Les trains arrêtés On signale d'Oujda que la neige est tombée en abondance. Sur tout le Maroc oriental, là circulation est interrompue. Le courrier et les trains militaires d'Oujda à Tacarirt ne peuvent circuler. Eboulement tragique Samedi matin, à 8 heures, sur la rive de Bou-Regreg. près de Rabat, un énorme bloc s'est détaché de la falaise et a englouti de nombreux ouvriers marocains. Les travaux de recherche des vietîmes ont duré toute la journée. Vingt-deux cadavres ont été retirés ; quatre ouvriers ont été blessés. Plusieurs des morts sent absolument méconnaissables. On craint que d'autres victimes ne soient restées sous le bloc. Les travaux de déblaiement sont gênés -par la neige ; ils dureront plusieurs jours. Une équipe de soldai du génie et de zouaves travaille au sauvetage. Certains blo<& détachés de la falaise pèsent plus de 100 tonnes. Le nombre élevé des victimes es* dû à ce que de gros blocs sont tombés sur un cajfé maure où se trouvaient de nombreux consommateurs.AFRIQUE" Sanglante mutinerie de prisonniers en Egypte Une mutinerie a éclaté samedi matin, à 7 heures, dans une prison des environs du Caire, au moment où les gardes commençaient de fouiller un certain nombre de prisonniers rassemblés en dehors.de la prison.. Un détenu frappa un garde. Ce fut le signal de l'attaque. Les prisonniers rompirent le cordon des gardes, mais ceux-ci montèrent sur le mur et tirèrent d'abord à blanc, mais sans résultat, puis à balles, tuant 4 détenus et en blessant 50. L'ordre a pu être rapidement rétabli. AFRIOUE DU SUD Menace de grève générale des mineurs A la suite des différends qui séparent les mineurs du Natal et le$ employeurs, les chefs des syndicats ont l'intention de proclamer la grève générale le 7, si à ce moment les difficultés n'ont pas été aplanies,ETATS-UNIS La situation du trésor Pendant le mois dernier, le montant de la dette publique a diminué de 2,780,000 dollars. L'encaissé du trésor public s'élève à 2,038)865,000 dollars. L'or et l'argent Pendant la semaine écoulée, les importations se sont élevées à 18,620,000 dollars, les importations d'argent à 123,000 dollars, celles d'or à 159,000 dollars et Les exportations d'argent à 970,000 dollars. La fin du « trust de l'argent » M. Pierpont Morgan et ses associés ont donné leur démission des fonctions d'administrateurs qu'ils exerçaient dans let-grandes corporations industrielles des Etats-Unis. M. Pierpont Morgan, pour son compte, n'a pas donné moins de dix-huit démissions. Cette décision est considérée comme urne conséquence de l'enquête du Congrès su-r 1 le monopole de l'argent, le « money trust ». Cette enquête a démontré que 180 oÊpitaiis-, tes contrôlaient à eux seuls, par le cumul des fonctions d'administrateur dans toutes les grandes corporations de chemins d/e> fer et autres, un capital de 125 milliards de francs. La maison Morgan notamment contrôlait ainsi un capital de 50 milliards. Or, le président Wilson, après avoir fait triompher la réforme douanière et la' réforme monétaire, va dans la prochaine j session du Congrès s'attaquer résolument aux trusts et à ce système du cumul des fonctions d'administrateur de corporations financières qui est illégal et dangereux.Le président Wilson, en apprenant à Chri:stian-Pass, les démissions de M. Pierpont Morgan et de ses associés, s'est déclaré satisfait de voir une des plus puissantes maisons des Etats-Unis accepter de ' bon gré <c l'inévitable » : « Comme leader ! du monde financier, a-t-il dit, les Morgan 1 ouvrent la marche vers une amélioration du système dos corporations industrielles, i Leur décision indique qu'ils reconnaissent j d'ores et déjà le nouvel ordre de choses que le gouvernement va imposer à toutes les ! corporations qui violent la loi Sherman j contre les trusts. » Evidemment, une nouvelle ère 3e l'his- i toire économique et financière des Etats- i Unis va s'ouvrir. BRESIL A propos de l'achat du a Rio de Janeiro » par la Turquie On assure, à Rio de Janeiro, que le gouvernement fédéral du Brésil n'a entamé de négociations directes ou indirectes avec qui que ce soit pour la vente du dread-nought Rio de Janeiro. Ce cuirassé était en construction pour le compte de la marine brésilienne, mais le gouvernement brésilien, dans l'intérêt de son programme naval, avait décidé, depuis quelque temps déjà, de le remplacer par un autte | drea&nought. Dans ce but un accord est ! intervenu entre le gouvernement fédéiral et la maison qui a construit le bâtiment.. Celle-ci a accepté de reprendre le Rio de Janeiro pour son compte et est donc restée libre d'en disposer. Le gouvernement brésilien est complètement étranger aux négociations qui ont été entamées ultérieurement à cet égard par le constructeur et n© connaît pas les conditions dans lesquelles le Rio de Janeiro a été cédé à Un autrv? gouvernement. D'autre part, les journaux brésiliens publient la note officieuse suivante : Le gouvernement a fait publier vend.redi une déclaration disant qu'il n'a plus rien à voir avec le cuirassé Rio de Janeiro lequel avait été construit en Angleterre pour compte du Brésil. Désireux d'uniformiser | le type d.e ses navires de guerre, ce qui du reste est aujourd'hui,la.préoccupation dominante de toutes les grandes puissances mondiales, le gouvernement brésilien, naturellement conseillé par les autorités techniques en la matière, entra en négociations avec une maison anglaise dans le ; but de remplacer îe Rio de Janeiro par un autre navire qui n'apportât pas une note discordante dans sa marine de guerre à côté du Sao Paulo et du Minas Geracs. U est .clair que dès ce moment le Brésil n'eut plus à se préoccuper du Rio de Janeiro lequel devient la propriété de la maison qui Y a construit, et qui lui donnera la. destination qui lui conviendra. Si aujourd'hui quelqu'un peut influencer cette maison de construction pour la vente du dread-nought à la Turquie ou à une autre nafcîon quelconque ce ne sera pas le Brésil, lequel ne rêve pas encore de régler la. question balkanique. Ce rôle ne peut échoir qu'à l'Angleterre pour deux raisons : parce que les chantiers intéressés se trouvent sur son territoire et parce qu'elle est un pays qui a d'innombrables intérêts en Turquie et dans tout l'Orient européen. La campagne qu'on fait autour de cette affaire du Rio de Janeiro, laquelle depuis longtemps a cessé de préoccuper le gouvernement, est donc misérable et stérile. Voir plus loin nos Dernières MouvelSes de la nuit. ■J un»»——■ (xi Miiiis ittiiii En Albanie Suivant YAlbanische Correspondenz de Vienne la décision prise par le prince de Wied d'établir sa résidence temporaire à Durazzo a provoqué du mécontentement au sein du gouvernement provisoire. La Correspondance Politique apprend qu'Ismaïl-Kemàl, président du gouvernement provisoire albanais, a adressé au comte Berchtold à l'occasion du nouvel an, un télégramme lui présentant ses vœux et lui. exprimant la profonde reconnaissance du peuple albanais pour la constitution et l'indépendance qui lui ont été attribuées. Le comte Berchtold a répondu par un télégramme de remercîments chaleureux formulant les vœux du gouvernement austro-hongrois pour le bonheur et la prospérité de la vaiHante nation albanaise. Mort d'un chef albanais On mande de Belgrade au Temps : Le chef albanais Riza bey est mort le 30 décembrôj aux environs de Tirana, ■wi i BIM i wwawffiiinirifciw—i ii man france i {Correspondance particulière de î'Etoile Belge) Paris, 2 janvier. Un anniversaire Il y a trente-trois ans qu'en un jour de janvier glacé comme celui d'aujourd'hui, parvint la nouvelle de la mort de Gam-L'etta. Rares sont les journaux qui évoquèrent cet anniversaire. Quelques lignes, de-ci de-là. Dans quarante-huit heures, une brève dépêche apprendra que des amis fidèles viennent de déposer une couronne, à Nice, sur le monument funéraire. Dans un mois, une cérémonie sèche et froide se déroulera à Ville-d'Avray. Et ce sera tout; il n'y aura plus qu'à attendre la trente-quatrième année. Fréquemment, les partis politiques se disputent Gambetta. Qu'eût-il été, que se-ruit-il, s'il vivait encore?... Il aurait aujourd'hui 75 ans, ce qui n'est pas tout à fait l'extrême vieillesse pour un homme politique. MM. Clemenceau et Rit'ot, à 72 ans, sont encore pleins de vigueur, et M. Combes, qui en compte 78, continue de faire peur à tous ses adversaires. La France ne répugne point aux hommes d'Etat âgés. A 79 ans, M. Dufaure était président du conseil et M. Thiers se préparait à être ou à redevenir président de la République lorsqu'il mourut à plus de 80 ans. Gambetta, avec ses 75 ans, pourrait donc faire assez bonne figure dans les assemblées législatives. Serait-il à droite ou à gauche? Ses amis, qui se sont divisés, répondent selon la position qu'ils occupent. Pour s'orienter, il n' y a que la parole de Jules Grévy, lequel assurait que Gambetta finirait « dans la peau d'un factieux ». Un factieux, cela doit siéger à droite. Au vl*ai, le débat est futile. Même, il paraîtra oiseux aux jeunes générations qui sont assez ignorantes de Gambetta. Elles ne le connaissent guère, en effet, que de réputation. Ceux qui chérissent sa mémoire ne font rien pour qu'elle dure. M. Joseph Reinach, en recueillant les discours du « grand tribun », ne lui a peut-être pas rendu un vrai service, car ces discours, souvent improvisés, datent et sont pleins de scories. C'est M. de Freycinet qui fit à ce point de vue l'œuvre la plus utile. Son livre, sur la guerre en province (1870-1871) présente un Gambetta organisateur. 'Mais le sujet est à peine touché. Ce qui manque à 1a, gloire de Gambetta, c'est une bonne histoire où on le verrait agissant beaucoup plus que parlant. Alors, les jeunes comprendraient peut-être ce que son rô.le eut. d'admirable, presque de surhumain, loirsque, avec ïa France meurtrie, il résistait à l'Allemagne déjà victorieuse. Paris, 3 janvier. M. Poincaré »ra-t-il en Russie ? Le Matin annonce que M. Poincaré ira vraisemblablement, rendre visite à l'empereur de Russie. « A diverses reprises déjà, ajoute-t-il, M. Isvolsky, réminent ambassadeur de Russie en France, s'est enquis de la date à laquelle le chef de l'Etat comptait rendre visite à la nation alliée et amie. Et ce n'est un mystère pour personne que M. Kokovszof, lors de son séjour à Paris, a également dit à M. Poincaré toute la joie qiu'on| éprouverait à Saint-Pétersbourg de sa venue. Seul, l'état de santé de l'impératrice de Russie, les lenteurs protocolaires, les difficultés qu'il y a à faire à date lointaine des projets, ont empêché de fixen des dates et d'arrêter les détails. » Mais notre confrère se dit aiutorisé à déclarer que M. Poincaré ne fera aucun voyage à l'étranger avant d'avoir été' rendre visite au tsar. Il précise encore : cette visite, dit-il, aura lieu en été et sera entourée de tout l'éclat possible. C'est ainsi qu'une partie de l'escadre de la Méditerranée — la division du Danton — accompagnerait le chef de l'Etat dans la Baltique. C'est ainsi également que si les dates s'y prêtent, le président aurait le très vif .désir d'assister à une journée de manœuvres de l'armée russe. Enfin., on peut prévoir que l'empereur de Russie rendra au président la visite qu'il aura reçue. Nous avons demandé au ministère des affaires étrangères ce qu'il y avait de vrai dans cette nouvelle. La question, nous a-t-on répondu, est en effet à l'étude d'un voyage du président en Russie, mais il ne saurait être encore question de préciser sa date. Les gouvernements alliés étudient avec le plus grand désir de le voir aboutir ce projet^ qui n'est point encore officiel. Cependant, le sentiment des deux gouvernements est que ce voyage, qui resserrera davantage les liens si forts de l'alliance franco-russe, se fera comme il a été dit, et : cela facilitera sans doute les négociations de l'emprunt que la Russie va lancer en 1 France pour payer ces nouvelles lignes : stratégiques de. chemin de fer. J.-M. Gros. INTÉRIEUR ; les paroles royales Les paroles prononcées par le chef de l'Etat, en réponse aux discours du président du Sénat et du président de la Chambre, méritent d'attirer l'attention du pays. Elles sont inspirées par le patriotisme le plus ardent et, le plus, éclairé, et portent l'empreinte de l'esprit réfléchi ' de notre jeune souverain. Elles justifient la légitime popularité qu'il s'est acquise, et contribueront à l'accroître encore. 1 Mais ces paroles ne peuvent manquer j d'inspirer à nos compatriotes des réflexions intéressantes, qui ne seront pas ; 'de nature à plaire au gouvernement. ' puisque leur effet le plus sûr sera d'éta- j blir une distinction p,eu constitution- , nelle entre le chef de l'Etat e! son gouvernement.Lorsque le Ptoi, parlant de la lulle des partis et de leur émulation nécessaire à la prospérité de la pàtiit, rappelle qu'elles ne doivent pointant pas être poussées au point de nié'tre -en danger l'esprit public et le patrimoine commun à tous les Belges, sans doute nous rendons hommage.aux intentions du Roi 'et nous applaudissons à son langage ; mais nous ne pouvons nous empêcher de lui répondre mentalement : « Sire ! vous avez raison ; malheureusement pour le pays, le gouvernement, sous la pression d'une bande de iaruj-tiques, fait tout ce qu'il peut et même, ce qu'il ne peut pas pour ruiner cf-t esprit public et compromettre ce patrimoine commun. Votre gouvernement, qui chante volontiers la Brabançonne, mais qui la chante faux, et qui couvre trop souvent du mot belge et de vacfuçs cantates, pour lesquelles on devrait inventer l'adjectif « belgeltre «, des entreprises qui mettent la conscience beige en danger, n'écoute pas vos sages», conseils. II a laissé s'envenimer la querelle des langues. Il a fait voter par surprise 011 par ruse des lois qui oqt profondément blessé les provinces wallonnes et qui seront funestes à la prospérité des provinces flamandes. U a semé la désaffection, la discorde e! la, haine entre les races. Il a gravement compromis l'avenir. » De même qu'il a poussé à l'aigu la querelle des races, il a poussé à l'aigu la querelle des partis. Paire une loi scolaire dans le dessein de porter un coup mortel à l'enseignement public et faire payer par l'État un enseignement confessionnel destiné à semer la guerre civile dans les âmes, c'est toucher au patrimoine commun et à la conscience nationale.» Sire ! vous avez raison ; mais vous ne pouvez rien contre votre gouverne ment, qui doit sa.majorité ù la crainte du socialisme et qui agit comme s'il la devait au fanatisme clérical. • m ■—« « im. » — Moivixieuïs, 4 janvier. — Offioisl CONSULATS DE CAKRIERE La démissioti ofleiie par M. SouLve de ses fonctions de consul général dé Belgique à Saint-PauS (Brésil), a été- nùcikptè&: — M. Le Viennois a é<é nommé consul général de Belgique =à Saint-Paul. (Brési 1). ARMEE Le. lieutenant Joniaux est nommé adjoint d'état-major. — Le pharmacien de 4* classe de réserve Hennekin-ne, est réintégré avec son grade, dans les rangs de l'armée active. ORDRE JUDICIAIRE Est désigné pour remplir les fonction de juge d'instruction près le tribunal de première instance de Namur, pendant un terme de trois ans, i)renant cours le 5 courant, M. Loiseau, juge à ce tribunal. \CADÊMIE ROYALE DES SCIENCES, . DES LETTRES ET DES BEAUX-ARTS DE BELGIQUE L'élection faite par la classe des lettres &t des sciences morales et politiques de l'Academie royale de Belgique, de M. Mu-tiaim, membre correspondant, en qualité le membre titulaire de ladite classe, es; approuvée. CHEMINS DE FER DE L'ETAT Démission de son emploi a été accordée h. M. Scheepers, cliéf de station de 2' classe. Il a été autorisé à faire valoir ses titres à une pension de retraite. — M. Scheepers, chef de station de 2* classe Dftnsion'né. a. été rut mm* /*hpf ri* station de 1" classe honoraire. anvers" [Correspondance particulière de ('Etoile brlckJ S janvier. Une grève Elle vient de se produire au conseil xwnmunal de Hoboken. Le conseil se compose de 6ept anticléricaux et de six cléricaux. Un membre du groupe anticlérical étant devenu gravement malade, don*-la sa démission afin de ne pas entraver es travaux du conseil. 11 y a quatre jours 1 fallait procéder à son remplacement, riais les cléricaux refusèrent de siéger et 'installation du nouveau conseiller ne put ie faire, le conseil n'étant pas en nombre. C'est partie remise. La semaine prochaine l'installation doit se faire, quel que îoit le nombre des conseillers présents. Le port d'Anvers En 1913, nous avons reçu 7.05G navires augeant 14,761,591 tonnes, soit une aug-nentation de 83 navires et de 382,056 ton-res sur 1912. S'il n'y avait pas eu la grève générale, il est certain que ce résultat eût ité plus favorable. Néanmoins, nous délassons H millions de tonnes, ce qui n'est )as précisément un signe de décaxlenco. Si t présent le gouvernement veut marcher, îous atteindrons bientôt 30 millions, car\ linsi que M. Royers l'a démontré à la Ihambre, chaque fois que nous avons, eù in agrandissement du port, le nombre des trrivages est allé en augmentant. MAL! N ES Correspondance particulière de i Etoile Eel -,sj 3 janvier. Au Conseil communal Au cours de la discussion du budget com-nunal, M. Opdebeeck a déclaré que lui et ,es amis libéraux voteront contre le,s ta-tçs it les centimes additionnels. MM. Vandewalle et I.amborel]e ont eji-uite reproché au collège de ne pas avoir ixploité en régie le -gaz et l'électricité ; la ■égie aurait permis de se passer des taxes jour équilibrer le budget. Aucun droitier, l'a répondu aus critiau.es de la sa ««lis.

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