L'étoile belge

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04 februari 1914
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s.n. 1914, 04 Februari. L'étoile belge. Geraadpleegd op 15 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r49g44k769/
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Mercredi 4 fevrier 1914 65' année. — ISP S5 Baromètre du 4 février PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLI S : Un an : 1® fr.; 6 mois, fr. 3 mois, fr. 3.59 POUR LA PROVINCE : Un an : 1G fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 h. En province il suffit de n mettre h prix de l'abonnement au facteur Edition C L'ETOILE BELGE Fr.inue. Angleterre. Alla'ns/jne et i „ {r . pir trimestre m& >• I ? ANNOVCRS • <5 em" I» llira»; minimum 4 liiéne*. t- 1 «0 t..o« piy. l'Luloii posule, I ' payable a n\nnce && MlttlinOC |A tllIftlflPn Lo* annon.-e-i remise ar.n s liaure. à l'OfUcj ue l'ubîioitA. Hollauué, 7 fr. — Oraji .-Ddji.é, C fr. f ui..ua.it-,.0:i • UCIIliiliuO lu llUillul U 30, rue Neuve, parai-seut le soir ur'ice. 5 licuces Temp^r. mo^ ^norm101, 3, ?°T Maximum .tr a 1A R /r^s. v<»'M«î, 10 'S Minimum «le la ^ r,u Ban.mrt. !e :i, yi\ à s II.. Si»»: Qu:irif lté d*"au de » a S h -, \ pp.!és21h., 0»tJ Obsfi-ratmns (t ^ [g / o= \ de-midi Trmi érature, jj So|| / IjgjJ'J fhinijii JJ ^il hum. ab&bl.). u> Vent ilominan yVci? Jr/ S D'ci in. ma.-n. l'2":Vi,9 RphémérLdes // p* le A J'énivr So.cil: V/^. e Lune: levtT. 7 li. 15 lever 10 i. 6 coucher, lu h. . W couch ir. % u. 2 Prévision» de l'Observatoire : Vent S. faib'e: beau Service des ma! es Oiitende-lloiiirei Etat de la mer. le 4, à 4 heures : peu agitée ÉTi^^lsTO-EK, t-a rétorme militaire en Suède La Suède, à son tour, va renforcer ses de commerce, qu'on devait s'attendre au armements. Le ministère Staalf, qui dépôt d'un projet de loi tendant à ren- s est constitué sur un programme de forcer la défense nationale. On pensai, résistance aux aspirations des milita- alors que les membres du cabinet qui ristes, vieil t lui-iriéme de l'annoncer et représentent l'élément le plus avancé, va en prendre 1 initiative. C'est la con- et parmi lesquels figure le président du séquence de la situation troublée et tou- conséil, donneraient leur démission el jouis inquiétante de 1 Europe et des qu'il en résulterait une reconstruction craintes particulières qua fait rtaitre du ministère avec des éléments ph.s dans le pavs 1 extension donnée par la modérés et sous la présidence du baron Russie à son organisation d'espionnage Adelswârd. en Suède. Celle scission ne s'est pas produite et La question de la réorganisation mili- M. Staaff s'est lui-même rallié à l'avis taire agite d ailleurs depuis longtemps de la commission. Du moins il a la Suède. La gauche, à laquelle appar- reconnu, dans son discours de Karls-tient le cabinet Staaff, voulait plutôt une trôna, ù la veille de Noël, la nécessité réduction des charges personnelles et d'une réforme militaire destinée à mieu.\ financières que leur aggravation, récla- assurer la défense nationale. Seulement mée par les modérés et la droite et à il a manifesté l'intention de l'ajourner laquelle ces derniers avaient réussi à. jusqu'à la prochaine législature, de fa-intéresser de nombreuses classes dé la çon que les électeurs puissent se propopulation, notamment le monde uni- j noncer. Cette solution, toutefois, ne versitaire et même lés femmes. J satisfait pas les protagonistes de la ré-En décembre 1911, le gouvernement forme. Ceux-ci font remarquer, avec chargea de l'examen de la situation une raison, que si l'on reconnaît la néces-commission de 20 membres, composée sité de renforcer la puissance défensive de 4 modérés, de 4 socialistes et de 12 li- du pays, il ne faut pas perdre de temps, béraux. Cette commission vient de ter- car on risquerait d'arriver trop tard. Et miner ses travaux et de faire connaître s'il voulait absolument avoir l'avis du ses conclusions. Celles-ci sont toutes pays, le gouvernement devrait recourir différentes de celles que l'on attendait à la dissolution immédiate et ne pas l'époque de sa constitution, car à ce . attendre les élections générales de 1915. moment la majorité était favorable à! Le discours, du trune qui a annoncé la une réduction des charges militaires, réform.e militaire a lait allusion aussi Or, c'est à une augmentation de ces aux moyens d'en couvrir les charges, charges, qu'aboutit l'étude de la corn- On recourra à un impôt exceptionnel mission. Elle réclame une prolongation pour la défense nationale analogue au de la durée de service pour l'infanterie, prélèvement sur la fortune qui a été qui est actuellement de hui1 mois — voté en Allemagne. Les socialistes y compris trois rappels de trente jours demandent que cet impôl soit voté avant — pour cette arme. ia loi militaire : ils redoutent sans douté C'est à une majorité importante que que le ministère ne tienne pas ses enga-la commission a pris ces décisions, j gements et suive l'exemple du cabinet Celles-ci n'ont été repoussées que par ; Barthou en France qui, après avoir pro-3 libéraux et 3 socialistes, de sorte que j mis que les frais de la nouvelle loi mili-9 membres de la gauche — 8 libéraux et taire seraient supportés par la richesse 1 socialiste — se sont joints aux 4 con- acquise, proposait simplement de recou-Spxvajeucs. rir à-l'emprunt et d'augmenter le taux Le gouvernement s'est, ainsi trouvé des impôts existants. La droite, par dans une situation très délicate. Allait-il contre, ne veut souscrire à cet impôt sur se rallier aux conclusions de la commis- la fortune que si.elle est assurée de voir sion ou demeurer fidèle au programme prolonger le temps de service. du parti libéral ? N'allait-il pas plutôt La situation, on le voit, est assez erh- se diviser ? Dès le début de novembre, barrassante pour le cabinet Staaff. Le en effet, le ministre des finances, le meilleur moyen pour lui de s'en tirer baron Adelswârd, déclarait à Goten- serait d'adopter une altitude bien nette bourg, dans une réunion de la chambre et de ne pas essayer de louvoyer. I I IIIM I ■■■■■ NUI .n i NOS DÉPÊCHES Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANCE Un aéroplane allemand atterrit AU SENAT en Meurthe-et-Moselle L'imnnt sur lp revenu ,• Un aér0Plalle allemand, monté par les impôt sur le revenu lieutenants Priesten et Gemer, a atterri Le sénat a discuté mardi le projet d'im- en.t'r.e Chanteleux et Croismare, mardi, à pôt sur le revenu. midi et demi. Au sous-préfet de Luné ville, M. Pèlleta.n combat vivement le projet 3111 Jes a interrogés, les officiers ont dé- de la copimission. du sénat. Il estime qu.e claré qu'ils avaient projeté d'aller de le système de la déclaration contrôlée est Strasbourg à Metz par la voie des airs, indispensable à l'établissement de l'impôt Malheureusement, à partir de Sarrebourg, sur le révenu et fait corps eu quelque sorte on^ perdu leur route et ont dû atterrir avec cet impôt. Il reproche à la commis- sans savoir où ils se trouvaient. sion de donner le nom d'impôt sur le re- Le général Varin, commandant la bri- venu à un projet qui n'est que l'ancien gade cle dragons de Nancy, s'est rendu sur système des quatre contributions légère- lieux de 1 atterrissage du biplan alle- ment modifié. C'est, dit-il, un nouveau re- *Uand avec plusieurs officiers de cavalerie plâtrage, après tant d'autres, que propose le capitaine Roux du géndé. Le biplan la commission sénatoriale. L'orateur s'at- a. ^*é complètement bri.:>é dans son atter- tache à prouver qu'avec le système de la rissage. Les deux offic.ers allemands qui commission ce seront les petits qui seront montaient ne sont pas blessés. frappés. | Voici quelques détails : L'aéroplane alle- M, Pelletan déclare que si l'on veut réa- mand a atterri, on le sait, entre Chante- User un véritable impôt sur le revenu il leux et Croismare, aux environs des fer- faut taxer tous les revenus sans exception meis de Ch mtel et de Maison-Rouge, à dans les cédules. quatre kilomètres de toutes communica- L'orateur étaii/t fatigué, la séance est tio>ns. levée. * Le^ deux officiers allemands qui le mon- A LA CHAMBRE taient. étaient, en tenue. L'un appartient à l'artillerie et l'autre à l'infanterie La vice-présidence | I-e moteur est d'une force de 100 che- La chambre a élu vice-président, en , Pendant ratterrissa^e l'avant de l'anoa- remplaeement de 1 abbe Lemire, M Ra- rejj écrasé sur le sol. Le binlan a 'été nier, par 211 voix contre <J10 à M. André gardé par des ^endaraies et par un déta- Lefeyte. • ciieme.nt d'artilleurs volants. Après l'élection, un incident s.est pro- j Les aviateurs ont dédiré rrU'ils allaient duit dans les couloirs. M. Raffin-Dusens. dc Strasbourg à Metz où ils devai»«»"li-so'*:.a!iste unifié, commentait à haute voix vrer l'appareil. Pour se dirisrer ils sui-1 e.éction de M. Rabier comme un échec vai.tot là'ligne du chemin de'fer. mais à des partisans de la loi de trois ans et fai- | Sarrebourg au lieu d'obTcu-rr à (rau<"he sait allusion à M. Etienne en termes «-o- ponr f^er sur Met-? ils prirent leur droite. Dligeants. Celui-ci passant par hasard, c'est seulement lo^scru'ils anA^out'ent Lu ayant «ntendu prononcer son nom, récla- néville dans le fo'd 'de la vallée ou'ils se ma des evnl citions. Une altercation t'ès rendirent comnte de leu.r erreur et qu'ils violente s'ensuivit, mais Les députés intor- décidèrent d'atterrir au^s:tôt vinrent à temps pour emnôcher que des Lc, SOus-pr.éfet de Lurtév^lle a fait dé faits regrettables se produisissent. monter l'appareil. Les officiers ont été — aidés dans cette besogne par des mécani- Les îunéraillss de Déroulède fiens dl},8e î?riel1 .L?s ailos la nacel e et le moteur ont été dirigés «ur Une foule immense et recueillie se près- la sare de Lun^ville pour être expédiés sur sait mardi matin sur le parcours suivi par Meta. l.e cortège funèbre de Déroulède. La levée 1 es offi^i rs ^llem^v.ls r>nt éAé ™rondu t- du corps a eu lieu à la gare de Lyon en 6 heures du, soir A la <?yn frontière d'A- présence de nombreux parlementaires, vricourt par le ué-véral Varin. conseillers généraux et conseillers munici- j^a disparition paux et de nombreuses délégations. Le . lieutenant-colonel Paquette, représentant de la princesse Mssxhersky !f,0P1?!,dent delS.RépUbliqVe'ASftV^nUS^ La police judiciaire de Paris vient de "'e Déroulède, sœur du défunt ; puis recevofh. une lettre anonyme dans laquelle niJ!? ? yi ri A^0'f6 i l'auteur déclare nue la princesse viest place de la Concorde Près de la statue de cherskv. danseuse tl'ori-ine russe dont la Cn® de,:,"-Y,Vf r«roul.êd.e 1 i disparition est si<T.,nlé« à Paris demjis nnT il/ 40rraiIie .Vlve at vr"08- " quelques jours, était liée depuis quel-pies n« 1.J»- Jiou Pendant 1ue M. Maurice . n,nées avec u'n Brllxellois habitant Bu- Barrés déposait, au nom des amis de Dé- carest. roulède. une gerbe .d œillets rouges devant i L'arva.nt-veiMe de la fu^ue. ce dernier se c < v i• c" • t \ x- l'àit venu lui rendre visite. La lettre laisse niiicîorv *\ks°ute à 1 église Samt-Augustin silpp0ser que le couple serait parti en An- piusieurs discours ont été prononces, no- (riéterre tarnment par MM. Maurice Barrés et Mar- j b ' R«irnnvpp ce) Habert. Le corps a été ensuite trans- ' porté à la Celle Saint-Cloud. aux environs On annonce que MLle Me-st^herskv. la de Paris, où a eu lieu l'inhumation. 4 danseuse russe, était simplement allée se reposer à Bajidol, dans le Var. Elle a écrit ju commissaire de police pour lui i-ndi-juer sa retraite. Elle a également écrit à i.ne voisine et parle dans cette deuxième ettre d"un pneumatique adressé à sa do-nestique le jour de son départ, pneuma-.ique qui ne serait pas arrivé à destination.ALLEMAGNE V propos de deux mutations militaires Les nouvelles affectations militaires in olonel von Reutter et du lieutenant baron /on Fôrstner donnent lieu à quelques ré-ilexiohs qui ne sont pas sans intéiêt. Le colonel von Reutter avait été mal toté au cours des dernières grandes ma-iceuvres et le général von Deimling l'avait jroposé pour la retraite. Au moment des )remiers incidents de Saverne le colonel lemanda sa mise à la retraite et, en attentant la liquidation de sa pension, il fit ses préparatifs de départ. Mais soudain ont changea sur l'ordre du général com-nandant le corps d'armée. Le colonel revint à Saverne où il emménagea à nouveau et où il fut reçu à la gare par une -ompagnie en armes et le draneau. Son ittitude au procès et son acquittement firent de lui un véritable héros pour les nilieux militaires et nangermanistes. U reçut une haute distinction et le voici maintenant candidat aux épaulette de générnl. Pour le lieutenant von Forstner les choses prendront probablement une autre tournure. Si on l'éloigné d'Alsace c'est pour le soustraire au ressentiment que son attitude a soulevé dans tous les milieux de la population et pour éviter toute manifestation nouvelle dont ce jeune homme serait le promoteur ou la victime. Si c^tte mesure a été tardive cela tient à ce que les autorités militaires ne voulaient pas avoir l'air de céder à une pression et que d'autre oart, comme l'a dit le colonel von Reutter, olusieurs instructions judiciaires se trouvaient engagées contre le lieutenant. On n'a plus entendu parler de l'histoire du draneau français, dont Forstner parla en termes indignes d'un homme qui a l'honneur de porter l'énaulette. Par contre on a appris qu'une instruntion était en cours pour séduction d'une fillette âerée de moins de quinze ans. D'autre part le père de l'enfant réclame nour ce fait des dommages-intérêts à l'officier. Plaintes retirées On annonce à Strasbourg que l'autorité rniJitaire a retiré définitivement toutes les nlaintes qu'elle avait déposées contre différents journaux alsaciens-lorrains qui avaient rapporté l'insulte du lieutenant von Forstner contre le drapeau français. Qui sera statthalter ? Selom le correspondant du Temps à Berlin dans les milieux parlementaires bien inforaiés on annonce de la manière la plus positive que le futur statthalter d'Alsace-Lorraine ne sera certainement ni M. de Beitihmann-Hollweg, ni le prince de Ho-henlohe, dont il fut question ces derniers temps dans la presse. Le correspondant a des raisOins de croire à la pleine exactitude de cette information qui lui est confirmée par ailleurs, dit-il. L'évêque de Strasbourg contre les étudiants alsaciens L'évêché de Strasbourg a refusé aux étudiants alsaciens la salle qui lui appartient et qu'il leur cédait chaque année. Ou affirme que le statthalter a exigé cette mesure de l'évêché sous prétexte rue les étudiants alsaciens forment une société antipatriotjque. Hansi poursuivi à nouveau On annonce de Strasbourg que le dessinateur Hansi est poursuivi devant les tribunaux à cau^e de son récent ouvrage intitulé « Moin village ». « Chers confrères I » Nous avons signalé récemment que sur l'intervention du ministre de la justice de Saxe le parquet avait intenté des poursuites contre deux journalistes dresdois qui avaient fait « une bonne blague » au rédacteur-correspondant d'un journal berlinois. Le bruit ayant couru que l'ex-prin-cesse royale de Saxo était arrivée incognito à Dresde, les deux journaliites Poertzler et Meissner téléphonèrent pendant la nuit au confrère berlinois et, au nom de son journal, le chargèrent de faire d'urgence une enquête sur cette affaire. Le correspondant se leva, courut à la pu-l'ce, puis au ministère de FintérieuY où il finit par apnrendre qu'il avait été victime d'une mystification. Il porta plainte, mais le parquet estima qu'il n'y avait pas lieu de donner suite, le plaignant n'ayant subi aucun dommage. Le docteur von Otto, mini tre de la justice et président du conseil saxon, ayant été informé de cette affaire, jugea qu'il y avait là un abus et qu'il était "nécessaire i d'intervenir pour protéger les journaux et les journalistes contre de semb) -blés mystifications. Le tribunal correctionnel de Dresde a condamné les « chers confrères » à 100 et 50 francs d'amende. Espionnage d.plomatique Condamnation Le capitaine de corvette en retraite baron von der Goltz, qui en dernier lieu était Le repré.,ent vit berlinois de la maison Ehrardt, a été condamné mardi ap ès-mldi à trois mois de forteresse pour p o-voca.ti.on aux infractions contre le paragraphe 93 du code militaire concernant l: e ^ p i on n âge di p lom a t i^ue. Le procès a eu.lieu dans le hiiLs-clos le plus absolu. Plusieurs officiers supérieurs de marine étaient c.té> comme témodns. Suivant ce t Lnes informations, l'affaire , aurait eu quelque connexité avec celle du capitaine russe Kostevitch. Une erreur judiciaire Au mots de septembre dernier la cour l'assises de Reirhenberg condamnait à la fieine de mort la femme du graveur sur verre Senkvr qui avait empoisonné ses leux enfants figés de neuf mois et de deux ms. La peine fut commuée en quinze ans le réclusion. Récemment, le défenseur ,1e a condamnée eut connaissance de faits louveaux suffisants pour amener une révision du nrocès. U a été établi que la 'emme Senk' r a souffert le martyre avec >on mari, qu'elle fut en butte aux pires raitements de la part de celui-ci et de son rrère. Les médecins spécialistes ont reconnu de leur côté que la femme acît dans m moment de comnM égarement pt qu'elle Hait donr irresnonsable du double crime T}is à sa chnrge. Par décision du ministre de la justice, la condamnée a été remise en liberté en attendant que la cour suprême ait pro noncé en dernier ressort. AUTRICHE-HONGRIE Le taux de l'escompte La Banque austro-hongroise a abaissé le taux de son escompte à quatre et demi pour cent. RUSSIE Une expédition polaire de secours Le conseil des ministres a décidé de charger le ministère de la marine d'équiper une expédition de secours pour aller à la recherche du lieutenant Si-dow. PERSE L'ex-chah tenterait de reconquérir le trône On télégraphie de Téhéran au Times que, d après des nouvelles parvenues à .vleched, des quantités de chevaux et de fu sils sera^eait rassemblés à Astral)ad en vue d'une nouvelle tentative, de la part de l'ex-chah Mohammed, Ali Mirza, de soulever tout lo Khorassan et de reconquérir ainsi le trône de Perse. Le bruit s'est répandu que 1 ex-chah qui, présentement, se trouve incognito à Saint-Pétersbourg, ap paraîtrait en Perse ayant le 21 mars. Déjà ses émissaires sont à Astrahad, où ils pro cèdent aux apprêts du coup de force prémédité.Mohamed Ali Mirza est le fils aîné du chah Mousaffer-Ediu qui mourut le 8 janvier 1907. Il succéda à son père le 19 jan vier. L'année suivante, le 28 février, un at tentât dirigé contre lui causait la mort de 12 personnes. Il y avait en outre 42 bles-és. Le 22 novembre, Mohammed Ali abolissait la constitution octroyée le 5 août 1906 par son père, mais, peu de temps a.près, l'intervention de la Russie et de l'Angleterre le contraignait à la remettre en vigueur. En 1909, un soulèvement populaire ramenait à reviser la Constitution en mai, puis de nouveau en juillet, mais trop tard, car, le 16, il était déposé et forcé d'abdiquer.On lui concéda une pension et, en septembre, il partit pour la Russie. Le 18 juillet 1911, il quitta furtivement Odessa et se mit à la tête d'une insurrection contre le gouvernement de son fils, Ahmad Chah, né le 20 janvier 1898, et qui est encore sous la régence de Nasser el Mulk. Après une lutte assez longue, il fut de nouveau contraint de quitter la Perse ie 2 mars 1912. Au cours de l'insurrection, le Mejlin (parlement.) avait mis sa tête à prix. ETATS-UNSS Inquiétudes sur le sort d'un sous-marin Le Temps de Paris signale, d'après le Daily News and Leader, qu'une grande anxLété règne à Washington sur le sort du sous-marin E. 2, parti le 2.7 janvier de Guantanamo (Cuba), avec trois autres sous-marins, pour Galveston. Le commandant de la flott^le annonce qu'il ne retrouve aucune trace du E. 2. Les Etats-Unis en Colombie La convention que l'on négocie actuellement avec la Colombie donnera aux Etats-Unis le privilège pour faire du charbon sur le littoral de la Colombie et le droit exclusif d* construire un canal interocéanique en territoire colombien en échange d'une somme de 25 millions de dollars. MEXIQUE Les événements Le bruit court à La Vera Cruz qu'on se bat près, de Tampico. Un croiseur anglais est en route pour cette ville. Un général rebelle menace les Espagnols Le général rebelle Villa annonce qu'il passera par les armes tous les Espagnols faits prisonniers au cours des opérations dans la région de Torréon. Le général dé cla.re qu'il a la preuve que beaucoup d Espagnols de Tor-eon ont pris les armes contre les rebelles. Tous ceux-Là seront' fusillés. L'attitude des Etats-Unis Le président Wiîson va publier une ordonnance permettant aux négociants amé rioàiris de fournir des armes et des munitions à qui bon leur semblera au Mexique. ANTILLES La révolution haïtienne Le correspondant du Herald à Cap Haïtien télégraphie à la date de lundi : « Les armées des chefs insurgés rivaux se livrent un combat acharné à Gonaïves. Une cannonière haïtienne, qui a quitté cette ville, pour Port-au-Prince, signale qu'elle est la proie.des flammes. Le général Desormes s'est réfugié dans un des consulats. » Le général Zamor, un des cinq ou six candidats présidentiels, est., parti de Gonaïves marchant sur Port-au-Prince. Il est. soutenu par l'élément militaiie dans la capitale.» La situation est très grave dans toute la république, d'où toute autorité régulière est absente. » Les troupes du sénateur Davilmar Théodore ont été défaites et bottent en re traite vers Port-de-Paix. La ville de Go naïves a éié presque entièrement détruite par l'incendie. » M. Davi'mar Théodore essaie de ner suader aux équipages de? canonnières haïtiennes d'embarquer des troupes pour Po'-t-au-Prince, mais son succès est douteux.» La situation est plus sérieuse que jamais. » Suivant une dép^he de Port au Prince les partisans du généroj Zuno" ont infligé aux Genâïves; «v^e grande défaite à vceux d" Sénateur Dalvimar Théodore.-Il y a eu 200 mort An^ès K-hn.taille le général Zamor s'est proclamé du gouvernement de la ré nuhlique d'H vïti. Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. Lire aujourd'hui en feuilleton la « CHRONIQUE K'USICALE », par M. L. Soivay. Les éïàeieils ffiams Arrêt confirmé La commission de contrôle albanaise, e qualité d'instance supérieure compétente a confirmé entièrement le jugement d> onseil de guerre dans le procès de haut trahison ihtenté contre Bekir et ses com pagnons. Toutefois, en raison de cette cii constance que le nouveau souverain au quel Bekir pourrait adresser une demand j<n grâce n'est pas encore arrivé en Al banie, l'exécution de la peine de mort i été provisoirement ajournée. Les îles Les négociations continuent... La Wiener Allgemeine Zeitung dément | que la note des puissances relative aux île-, de la mer Egée et à l'évacuation de l'Alba nie doive être incessamment communiqué, à Athènes et à Constantinople. Les puis âances de la triple Alliance do.vêm auparavant répondre aux dernières ou ver tures du cabinet de Londres. Un récent échange de vues leur a permis déjà d'arriver à une entente de telle sorte que leur point de vue sera bientôt communiqué à Londrers. Le journal ajoute que la Triple Entante devra ensuite faire des contre-propositions avant qu'une démarche soit tentée à Athè nés et à Constantinople, ce qui permet de supposer que la Tripïice n'admet pas inté oralement la thèse propsée par le cabinet de Londres. Rien dexact, poursuit le journal, n'est encore connu de la réponse de la Triplice si ce n'est le tenme proposé pour I'évaciia tien de l'Albanie fixé dans les négociations internationales. Les négociations turco-serbes Le représentant serbe à Constantinople a fait savoir à son gouvernement que le gouvernement turc lui avait manifesté le désir de reprendre les négociations en vue du règlement du dernier litige et de la signature du traité. Ces négociations paraissent devoir se poursuivre dans un -esprit de conciliation de part et d'autre. La part contributive des États balkaniques dans la dette pubLque ottomane.On sait que la commission financière internationale qui se réunira prochainement à Paris aura à s'occuper du règlement de diverses questions surgies à la suite du nouvel état ch _s dans les Balkans. D'aucuns ont .uné la crainte que cetfc réunion n'ait t mais lieu, mais ce sont seulement les circonstances actuelles qui ont retardé les travaux de la commission. Une des plus importantes questions .qui seront soumises à cette 'commission est celle de la fixation de la part contributive des Etats balkaniques à la dette publique ottomane. Cette question revêt un caractère de la plus haute importance vu que c'est d'elle que dépendent la sauvegarde des intérêts des porteurs de fonds ottomans, et arissi la solution de drivers problèmes d'ordre s-pécial qui touchent aux intérêts économiques des puissances en Asie-Mineure. Afin de faciliter les décisions (ru'aura à prendre à ce sujet la commission financière de Paris, l'administration de la dette publique ottomnne avaU été invitée à dres ser divers tableaux déterminant la part contributive devant incomber A chacun de-Etats balkaniques. Quoique les résultat* auxquels on a a-bouti n'acent pas encore un caractère définitif, puisqu'ils doivent être pianetion^és par les décisions de ln commission, ils n'ont p^s moins une valeur indicative très intéressante. Le montant en capital de la part c^n-tribut:ve incombant aux territoires cédés s'élèverait à cino ce^t millions de francs environ. La répartition de cette somme entre les Etats bnlkaninues sir la bas^ des acquisitions territoriales de chacun d'eux se ferait approximativement dans la pro-nortion suivante : G"èee 60 p c. ; Serbie 18 p. c., Bulgarie 16 p. e., Albanie 5 1/2 p. c.t et MoMé->égro 5 l'2 p. c. La' commission inte^nnt:on^le devra s'oncuner en out"e du règlement d.° la nues tion des chemins de fer, des prisonniers de guerre, etc.. etc. INTÉTHEUR Le Kiiciieniiil Encore des mécontents. Nous recevons la lettre suivante, que nous versons impartialement au dossier de notre incomparable gouvernement, sur lequel, comme on sait, l'Europe tout entière braque des yeux d'envie : L'annonce de la prochaine mise en vigueur du projet de réorganisation du corps des pouts et chaussées auquel, paraît-il, 4*1. Helleputte travaille d'arrache-pied de puis plusieurs mois, a été accueillie avec un enthousiasme exubérant par les conduc teurs des ponts et chaussées. Ce sentiment s'est manifesté dans quelques article» qu'ont publié plusieurs de vos confrères. Les conducteurs s'attendent à ce que la ; nouvelle organisation confère à chaque fonctionnaire des attributions parfaite ment adéquates à sa préparation spéciale et à ses capacités ; pour ce qui les concerne en particulier, ils sont convaincus que le .ystème nouveau leur permettra de faire apprécier à leur juste valeur, par le nii lisire, la quant.té et la qualité des travaux qu'ils fourniront. La façon dont les conducteurs des ponts et chaussées envisagent le projet de M. Helleputte part d'un sentiment d'amour propre évidemment très estimable. Mais L ,emulè, d'après certains renseighemériià précis qui nous sont communiqués, que ces fonctionnaires, vraisemblablement mal documentés sur les intentions du ministre, soient loin de se rendre un compte exact de l'organisation nrojétée. Ï1 est certain, en effet, que leurs attributions rie seront modifiées en rien. D'autre part, on a passé sou.s silence, jusqu'à présent, un des points capitaux du mojet ministériel nous voulons parler de la créât;on d'un ervice central d'études. Ce service serait composé d'ingénieurs chargés exclusive-, ment de la confection des projets de travaux importants, travaux qui seraient en suite exécutés sous la direction des services extérieurs. Sans qu'il soit nécessaire . insister sur les multiples inconvénients . une semblable innovation, il saute immédiatement aux yeux qu'elle aura pour u-incipates conséquences : 1° De mettre les services d'exécution en u-ésence d'études faites par des techni-lens qui n'auront pu se rendre compte .e visu des difficultés de réalisation lo jales ; ces études laisseront donc forcé-îent à désirer, ce qui provoquera de mui-ples difficultés en cours d'exécution ; 2° De réduire les fonctions ue^ îngé-lieurs des services extérieurs à l'accomplissement de besognes secondaires, ne correspondant nullement à la préparation ■.echnique de ces fonctionnaires. On ira lonc ainsi fçjrcément ù rencontre de l'un ies buts que l'on se propose d'atteindre. Indépendamment de la question que ioils venons de signaler, il ne faut pas >2.rdre de vue le po.nt suivant : comme le prévoit le projet de M. Helleputte, les con-ilicteurs seiont placés directement sous 'es ordres des ingénieurs en chef, aux-î'uels seront adjoints les ingénieurs ordi-• îaires. Or, il est évident que l'ingénieur mi cherf qui aura sous ses ordres une quin :aine de conducteurs, par exemple, sera lans 1 impor<si,biLté d'assurer, même au pnix d'un travail écrasant, un contrôle ef iciace du travail de ces fonctionnaires et te maintenir dans son service l'unité d'ac-tiion qui y sera nécessaire. On peut toute t'ois admettre que l'ingénieur en chef aura la facuité de déléguer des adjoints à tout no ment pour le remplacer ; mais dans ces conditions, on retombe dans le fonctionne nent de l'organisation actuelle, avec cette différence essentielle pourtant que la res-oonsahiLté de 1 ingénieur au-a disparu ! Le principe de la responsabilité individuelle des fonctionnaLr.es, qu'il importe d'appl:quer dans la mesure la plus large possible, sera donc énervé dans l'organisation. nouvelle. En définitive, il semble bien, en examinant la question sous tontes ses faces, que le système projeté ne puisse, dans son en embLe, qu'être inférieur au système ac tuel. Il est d'ailleurs inexact de prétendre que, dans celui-ci, les attributions des diverses catégorie- de fonctionnaires soient mal définies. Elles le sont, et très nette ment, par le règlement organique. Le q-rier fondamental — et qui du reste synthétise tous les autres — que l'on peut faire à l'or ganisation présente, est l'excessive Lenteur dans l'instruction des affaires courantes. Mais elle résulte des errements qui se sont introduits progressivement dans l'application d'un règlement excellent en lui-m*me et surtout d'une centralisation on-tra.ncière qui nécessite d'interminables écritures; celles ci font perdre un temps énorme à tous les fonctionnaires, à tel point nu-e le travail utile produit par les plus aetifs. est réduit & une quantité pres-rpie. déris<v~e. Le vrai remède à cette si tuat:on résiderait dans une extension judicieuse des pouvoirs des ingénieurs en chef, sauf à soumettre la gestion de ces fonctior.'-naires supérieurs 'à une inspection régulière, suivant la. modalité admise dans certaines administrations publiques. SEANCE DU 3 FEVRIER La séance est ouverte à 2 h. sous la pré ■sidence de M. Nerincx, vice-président. Il est procédé au tirage des sections pour le mois de février. INTERPELLATION LE DESARROI DANS LE SERVICE DES CHEVJNS DE FER M. Doël dit que la désorganisation des chemins de fer a pris les proportions d'un véritable désastre. Un grand nombre u'é tahlisseme i.ts industriels ont dû ce ser leur exploitation par suite de l'imposs-bi Lté où ils se trouvent de transporter le rs produits.' Il on est ainsi dans tous let< bassins industriels. Les plaintes se multiplient.A Anvers le trafic est presque interrompu. Les locomotives et le personnel font iéfaut. Ce t un bouleversement général. Et cependant nous avons des fonotionnai- e> d'éLte. Mais le recrutement du personnel se fait dans des conditions déplorab>,; en .dehors de tout e prit hiérarchique. Cé diant à certaines influences on fait des nominations regrettables. Vient alors la question des salaires qu'il faudrait mettre on concordance avec les salaires de l'industrie privée. NTot-e outillage de chemin de fer est incomplet et tout à fait insuffisant dès que se produit la moindre complication. Nos grandes lignes ferrées réclament un dédoublement de voies. Nous n'avons ni assez de wagons, ni assez de locomotive;. Le matériel de trans 1 port n'est plus en rapport avec l'accrois-•ement du t. a fie. L'administration pourrait atténuer la crise industrielle en commandant du matériel. II manque à Anvers au moins vingt locomotives. Aussi les vva- 1 'ons chargé; restent-ils immobilisés. Les i locomotives sont surmenées. Qu'est ce que tout cela prouve ? C'e.st que l'administra tion n'a pas d'argent pour compïeer ' l'outillage national. (Très bien à gauche.) ' On invoque des excuses, on parle d-p:; "irconstances saisonnières. Mais ce se t i i.<\ ri,mou,* périodiques ^ue toute saie : administration prudente doit prévoir. Non. la crise est due à une mauvaise gestion < On a introduit dans l'administration de- 1 préoccupations politiques. (Très bien à ' gauch-\) M. Cavrot. — Ce sont les curés qui gou- 1 ver nent 'e chemin de fer. I M. l'.ocl. — Je demande à M. le mini' tre quels sont les remè des auxquels il compte I 'ecourir. C'est l'intérêt général qui est en ?ause. (A'^l à gauche.) ! M. Van .j Vyiere, ministre des chemin' de fer. A entendre VI. Boël nous n'aurions 1 eu à souffrir d'aucune cause occasionnelle O'i durait vraiment que lev perturbations telles que celles dont nous souffrons ne se produisent pas ailleurs. Or, à l'étrangei i comme chez nous il y a eu des suspension: de trafic occasionnées par les intempériès. î Ici en Belgique nous nous trouvons devant une cause de force m aie lire. M. Mechelynck. — 11 n'y a pas d'argent, voilà la raison. M. Léonard. — Il y a longtemps du reste cy.ie le mal est signalé. V. I" ministr». — Renoncez donc à cett' thèse. En 1912, une crise du chemin de fer ne s'est-elle pas produite aussi en Al lemngne. M. Lamonniér. — Il y a dix mois que - les trains n'arrivent plus à l'heure en BelgiqueM. le ministre. — Je vous cite l'administration du chemin de fer allemand qui est considérée comme un modèle et qui a traversé une situation plus grave que la nôtre. Des crises analogues se sont produites dans d'autres pays. Mais ici en Belgique on s'en prend à l'administration et l'on dit qu'elle manque de moyens d'action. 11 n'en est rien. Nous avons renforcé notre matériel et augmenté notre personnel. . M. le ministre entre dans des explications détaillées au sujet des mesures prises pour améliorer les conditions d'exploitation. Nous avons, dit-il, augmenté considérablement la puissance de nos locomotivesM. Franck. — Elles sont tellement puissantes qu'elles transportent moins de voyageurs et moins de marchandises. le ministre. — Je vous dis que nous avons augmenté nos moyens de traction. Quant aux travaux, ils marchent rapidement.M. Lemonnier. — Il y a vingt ans que l'on a commencé la ligne Schaerbeek-Hal. M. le ministre. — On oublie que l'augmentation du trafic s'est produite avec une rapidité sans exemple. Si vous considérez ce phénomène, au lieu de récriminer vous devriez admirer l'effort qu'a fait l'administration.\1. Franck. — Mais il y a 10 ans que cette augmentation de trafic se produit. M. le ministre. — Nous y avons fait face au prix des plus grandes difficultés. Je demande à nos adversaires quelles sont les mesures que nous aurions dû prendre et que nous aurions négligées. M. Lemonnier. — Vous prévoyez 25 millions de recettes en plus et vous n'avez pas prévu de matériel en conséquence. M. le ministre. — Nous avons organisé les trains rapides et nous poursuivons le développement des voies. Mais pour nombre de travaux on ne peut procéder que par étapes. Il suffit d'une période d'intempéries pour en retarder l'exécution. On fait un maximum d'efforts, mais on ne peut pas prévoir une longue interruption de la navigation. M. Fléchet. — Il n'est pas difficile de prévoir qu'il Deut geler en hiver. M. le ministre. — On ne peut prévoir toutes les éventualités. M. Lemonnier. — Du reste, le désarroi existe depuis six mois. .V/. le ministre. — Mais il y a aussi l'énorme accroissement de trafic que sont venues compliquer les intempéries. Sauf incident nouveau, je crois pouvoir dire que la situation ne se prolongera pas. Quant aux trains de voyageurs, s'ils subissent des retards, c'est à cause de l'encombrement de marchandises qui ralentit les manœuvres. Et savez-vous quel est le coupable ? A gauche. — C'est le voyageur sans doute. (Rires à gauche.) M. le ministre. — J'ai ici un dossier de demandes de nouveaux trains, d'arrêts, qui émanent pour la plupart de membres de l'opposition. (Rires à gauche.) M. Lemonnier. — Votre conclusion c'ës' donc que tout est pour le mieux et qr n'y a rien à faire. M. le ministre. — Je n'ai rien r* semblable, mais nous devrons rér certaines sollicitations du public M. Jourez. — Eh bien, résist M. le ministre. — Nous trr. jès circonstances difficiles et le - s'est montré héroïque. A gauche. — Réduisez j de tra vail. M. le ministre. — J' ommage au personnel. Est-ce à d n'y ait pas de mauvaises têtes q> u à des excita tions ? A gauche. — r excitations ? M. h miv* r .iis ce sont là des' îxceptic- • M. Dcir /US mettez ainsi à Qm Presse cléricale. M. le mt - Je "ois avoir répondu a 1 interpe L'oDinion publique peut se rassu-e. à droite.) M. Lemoi La droite applaudit. Vous d. rez c industriels. M. Giroul. - ministre s'est adressé les éloges. M '• »^'a pas répondu en ministre avant nce de la situation : de sa grande sabilité. Ses exnli- jations n'expliqt n. Nous ne nous olaigno,->s pas de accidentels, nous nous plaignons d\ ration qui exi te le,puis longtemps e gnaiait naguère VI. Grafé en parlai seulement des <•'0valeurs, mais enci marchandises. F.t M. le ministre se L à répondre — l'était en décembre— . situation n'était pas différente de 'elle est toujours à la fin de l'an. il ajoutait lue cette situation tenc . à à s'amé-iorer. Et bien, non, m 'le ministre, elle n'a fait que s'ag vous de-1&7. le reconnaître aujourd on, la vé-nte est qu'il y a un vice d* re admi-li-tratiom, manque de mat nauvais ^tat du matériel. Ajoutez à c . surme-lage du personnel. L'orateur cite des cas noml Virré-rularités dans la marche de ns et io.nne lecture d'une série de ré ions ie voyageurs, notamment d'où qui mt eu à souffrir par suite de . ces de -a la ires. C'est un véritable scandale, poursuit M. ji.roul. que ce désarroi, dont souffrent des nilliers de personnes. Et ce désarroi per-liire M. le ministre a invoqué le mauvais emps le tenrns est beau maintenant et la lésortfanisation, ne fait que s'accentuer. M. le ministre invoque aussi da densité lu trafic, mais si le trafic a augmenté, il a liait prendre les mesures nécessaires, /ous n'avez donc eu aucune prévoyance. Ce qu'il faudrait au chemin de fer, c'est me dire^t:on indépendante de toute poli-iquo. 'Très bien !) .V. Oz*raj expose une série de réclama., ions se rapportant à la désorganisât on les trains dans la province du Lùxem-jours. Il v a longtemps, dit-il. qu'on si-pnale l'insuffisance de ln il "ne du Lir-rm->ourg. C'est à cela qu'il fallait remédier Lvant de faire des dépenses de luxe. Le manqua de matériel est la.cause pri-nord.iale de la crise dos chemins de fer. 1 y a aussi le surmenage du personnel -uvrier et l'insuffisance des installations, .es transformations se font sans plan ''•ensemble. Tout cela prouve qu'on n'a dus d'agent. V. Fléchet dit que le gAchrs des che-a.lns de fer a déjà causé des pertes :.nral-ulables pour l'industrie et le commence. )n e*> est même arrivé à nuire au «erv*pe •ost "»] Les ouvriers subissent un nréjudice .tns'dérable et s'exposent à se faire congédier.II y a des maisons étrangères^oui remuent de faire d-es envois en Belgique à rai-

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