La Belgique: journal Belge, indépendant

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03 december 1916
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s.n. 1916, 03 December. La Belgique: journal Belge, indépendant. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xw47p8vc5t/
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JOURNAL. BELGE,(lNDÉRENDANT J \ .»^™-w«iwr»wwfOT>?.,w,f7î^'w-T^n*i«,siraiiBE.-jj(iî»»pwr--' ^ PARAISSANT A GENÈVE TOL'S LES DIMANCHES ORGANE DE LA SECTION SUISSE DE LA liiGUE DES PATRIOTES DE BELGIQUE RÉDACTION et ADMINISTRATION : Imprimerie UNION, 23, Rue Kléberg, Genève PUBLICITÉ AU BUREAU DU JOURNAL £''Union fait la Torce ~ Gerdracht maakt SMacbt ABONNEMENTS : Suisse, 1 an Fr. 5.— Etranger, [Fr. 8.-Abonnement de propagande : Fr. 10.— Uerhaeren Après Waxweiler, la mort stupide et brutale vient de nous enlever notre grand Verhaeren. Le temps et la place nous manquent aujourd'hui pour nous étendre plus Ion-guement sur ce nouveau malheur, qui met en deuil la Belgique tout entière. Nous y reviendrons dans un prochain numéro. AU PILORI -ao^j-'yyir%*iarM i un ii.numvi-.^ « Nous clouerons au pilori, quiconque, pa ses actes ou sa conduite, tentera de ter nir l'éclat du nom de « Belge » » don tous, solidairement, nous avons le droi d'être fiers. » En écrivant ces lignes, parues dans «Lî Belgique», du 12 octobre dernier, nous n< songions pas, hélas, devoir les mettre aussitôt en pratique, et malheureusement au sein même de notre institution. Monsieur Charles A. Nottebaert, fondateur de la section suisse de la Ligue des Patriotes de Belgique, ex-président de celle-ci, ex-administrateur de la «Belgique» a cessé d'appartenir à l'une comme à l'autre, à quel titre que ce soit \ Investi d'une mission pjesqu'olîicielle ayant su, par ses intrigues, s'assurer de hautes relations, des appuis influents, cet homme, un vulgaire chevalier d'industrie, a su capter notre confiance à tous comme il sut capter celle d'un autre cercle belge de Genève, comme il sut capter celle-même, du gouvernement 'Belge, profitant des circonstances actuelles qui mettent à l'abri des recherches, un casier judiciaire copieusement fourni, mais demeuré en Belgique. La «Ligue des Patriotes de Belgique» et son organe «La Belgique» éxécutant fidèlement le programme qu'elles se sont imposé, «clouent au pilori3-, ce belge désormais disqualifié.La rédaction de la «Belgique» Le Comité de la Ligue. Souvenir du Passé C'était pendant le mois d'août de ce -jOu^ »-Hô—ctq l'anrp» .11197-t i_~ r^vp, nais ' de Montreux par le dernier bateau-express, à ce temps-là le « Major Davel », lorsque dans ce port féérique de Ouchy-Lausanne, je vis monter à bord une école de jeunes garçons que je reconnus immédiatement pour être celle du « Vooruit » de Gand. Comme récompense de leurs travaux et débuts de leurs vacances,_ la caisse de cette admirable organisation câline véritable démocratie, offrait à ces fils de prolétaires un voyage en Suisse, au pays de la merveilleuse nature faite pour les yeux du plus pauvre hère comme pour ceux du millionnaire.Un professeur seulement, M. Bo-gaerts, accompagnait ces cent cinquante enfants, auquel ils obéissaient sans contrainte, sans raideur, avec la volonté évidente de bien faire, cherchant à ne donner aucun souci à leur cice-rone.Placée à l'avant du bateau fendant les eaux bleues frangées d'argent, cette exubérante jeunesse ne se lassait pas d'admirer le magnifique panorama se déroulant devant eux. Rien n'échappait à son observation, tenue en éveil d'ailleurs par leur maître commentant tel ou tel fait historique, notamment en passant devant le château de Nyon. Habitués aux plats horizons des plaines de Flandre, barrées seulement de rangées de peupliers bordant les canaux ; le contraste les empoignait littéralement. La hauteur des montagnes des deux rives que leur renseignait le petit guide, dont chacun était muni, leur apparaissait énorme tellement chez nous un monticule de cent mètres se Temarque déjà. Entre ce dernier arrêt de Nyon à Genève, des chœurs chantés par une partie des excursionnistes, alternativement en flamand et en français, furent applaudis à outrance par la foule des passagers, étonnés de tant d'ensemble, de justesse et de sentiment chez ces artistes en herbe. C'est que tout Belge a le don inné de la musique ; il ne faut pas longtemps pour faire de lui un bon amateur el souvent un professionnel, allanl porïefl aux quatre coins du mondé cette ré-frntflfiioi» i-i nousv'est lixmtise musicien. Le chant de « l'Internationale » se fit entendre pour finir, comme un « Credo » dans lequel ils puisaient foi, force et espérance. Hélas ! quelle désillusion pour ceux encore vivants aujourd'hui. Ce chant entonné par toute la phalange avec une conviction ponctuée me démontrait combien, dans ces consciences juvéniles, les grands problèmes de l'avenir des peuples avaient déjà préoccupé leurs pensées. Depuis leur tendre enfance, ces élèves ont suçé le lait des immortels principes de la révolution. Ces principes prennent en eux la valeur de dogmes infaillibles, basés sur le respect de la valeur individuelle au service de la communauté. » Cet atavisme des arrière-descendants de Van Artevelde, des Breydel et des Deconinckx n'étonne pas sur cette fière terre flamande, où jamais le peuple, même sous la domination des plus puissants monarques, ne voulut se plier à ce qu'il croyait contraire à la saine raison, à ses droits, à ses libertés. Mais, voici Genève en vue, éclairée par les feux d'un grandiose soleil couchant ; la haute ville que domine St-Pierre auréolé d'ors scintillants, apparaît comme un symbole, une vision du passé, d'un passé qui vit toujours, d'un passé qui va se perpétuant et s'affirmant à travers les âges. Et tout-à-coup, spontanément, sans y être conviés par leur chef, le cri répété de : Vive Genève ! sort à l'unisson de ces poitrines d'adolescents. Us se découvrent et agitent leurs chapeaux, en l'honneur de la vieille cité dont ils n'ignorent pas l'histoire. ...Depuis, il y a bientôt vingt ans de cela, retournés au pays, ils ont grandi avec le joyeux souvenir de ce voyage lointain. Devenus des hommes, ils ont conté aux plus jeunes, à leurs enfants, les beautés de la Suisse, de Genève en particulier. Actuellement ces mêmes hommes, restés de race indomptable), Be voient arrachés de force à leur sol, el emmenés, tels des bêtes de somme, vers un pays quï n'est pas le leur, pour y su- - bir le travail forcé et les plus grandes humiliations que puisse supporter l'ê-tje humain. i Ils songent présentement sur la route de l'exil, ils se demandent si c'est un mauvais rêve et peut-être dans leur vision, apparaît la silhouette de St-Pierre nimbée d'or, comme au jour béni de leir voyage. Soudain, ils crient : Genève ! Genè-vj ! tel un appel angoissant, en pensant à ce qu'on leur avait appris qu'il y régnait toujours la Justice, gardienne de la Liberté. — Mais, rien ne répond à leurs cris de détresse étouffés par le bruit de leur geôle roulante les emportant vers le martyre. ...Depuis le grand drame du Golgo-tha, la plainte exhalée par le JUSTE n'a pas eu plus de raison de se faire entendre. — « Eli, Eli, lamma sabachthani ! » Pourquoi m'avez-vous abandonné? Courage, frères malheureux, comme le Grand Crucifié vous verrez aussi votre résurrection et votre gloire dans celles de la Patrie bientôt délivrée. X. Javaux de Wulf. La traite des blancs organisée par l'Allemagne en Belgique occupée aiéfliiliQii du Baron BEYE9TS , re des Ajtksiin és . . «geres de Belgique Le Baron Beyens, Ministre des Affaires Etrangères de Belgique, a fait le 9 Novembre 1916, la déclaration ci-après à V Associated Press : «Le Gouvernement allemand fait procéder dans un grand nombre de communes de la Belgique occupée, Alost, Gand, Bruges, Courtrai, Mons, pour ne citer que les premières qui ont été victimes de la mesure des autorités militaires allemandes, à des rafles d'hommes valides en état de porter les armes, riches ou pauvres, quelle que soit leur condition sociale, s'ils sont inoccupés ou sans travail. Les bossus, boiteux ou manchots sont seuls exeeptés.Ces hommes, arrachés par milliers à leurs familles (15,000 rien que pour les Flandres), sont envoyés, Dieu sait où. On en a vu remplissant des trains entiers qui se dirigeaient vers l'Est et vers le Sud. Ils sont employés vraisemblablement en Allemagne et dans le Nord de la France à des travaux de diverse nature. «L'autorité allemande cherche à justifier ces déportations en prétendant que l'occupant doit prendre, d'après la Convention de la Haye, tous les; règlements nécessaires pour rétablir l'ordre public et la vie publique. Elle affirme que les chômeurs ne doivent pas tomber à la charge de l'assistance publique et que les travaux auxquels ils sont occupés n'ont pas trait à la guerre. Les vrais coupables de l'état d'inactivité et de dépérissement de l'industrie belge seraient, d'après elle, les ouvriers eux-mêmes, qui préfèrent vivre de la charité plutôt que de leur travail, et aussi l'Angleterre qui a interdit l'importation des matières premières en Belgique. «Est-il besoin de répondre que le travail ne ferait pas défaut en Belgique, si les Allemands n'avaient pas raflé dans les usines les matières premières, le cuivre, les huiles, comme ils rafleront peut-être demain les courroies de transmissions, que dès à présent on est obligé de déclarer en détail; s'ils n'avaient pas réquisitionné un grand nombre de machines, de pièces de machines et de machines-outite ; si enfin, ils n'avaient pas frappé de droits de sortie prohibitifs les produits métallurgiques exportés en Hollande, pour écarter de ce marché, le seul qui restât ouvert aux Belges, un concurrent gênant pour l'ilnduistre allemande ? «Est-il besoin d'ajouter que les industries citées par les journaux allemands comme n'ayant aufcun rapport avec la guerre, telles que les carrières et les fabriques de chaux, fournissent à l'armée allemande lies matériaux nécessaires au béton dont elle fortifie et consolide ses tranchées? « Si 1 on voulait utiliser les bras de nos ouvriers pour la réfection et l'entretien des routes, fallait-il pour cela les déporter comme des troupeaux au lieu de les employer à proximité de leurs demeures et de leurs familles? « La vérité est que l'Allemagne, par ces rafles de Belges, entend libérer un nombre équivalent d'ouvriers allemands pour, les enrégimenter et combler les vides de ses années « Le Gouvernement belge dénonce aux nations civilisées, parmi lesquelles le peuple américain s'est signalé par son amour du droit et de la justice, son horreur de l'oppresson et son empressement pour secourir les nombreuses victimes de lia guerre, ces violations du droit des gens et des règlements conventionnels de La Haye. «II proteste de toute son énergie contre la traite des blancs organisée en Belgique au mépris des principes d'humanité et des conventions internationales.» Interview du ministre de la Justice de Belgique L'Echo de Paris publie (n° du 9 novembre 1916), l'interview ci-après de M. H. Carton dé Wiart, Ministre de la Justice dé Belgique sur les enlèvements, déportations eft mises au travail forcé de nombreux civils belges par l'autorité allemande : Il n'est que trop exact, a déclaré M. Carton de Wiart, que l'autorité allemande procède en Belgique, dians toute la zone des étapes, à de véritables rafles d'hommes qui reproduisent, en1 les aggravant encore, les crimes commis il y a quelques mois, sous prétexte de travaux agricoles dans les départements français envahis. Vers la mi-octobre un arrêté signé pat le Quartier Maître général von Sauberzweig fut affiché dans nos communies des Flandres et du Hainaut. Cet arrêté stipule que toutes les personnes valides et qui recourent, elles ou leurs familles, à «l'assistamc d'autrui», peuvent être contraintes de force au travail, même en dehors de leur domicile. L'arrêté ajoute que le refus die se soumettre à cette obligation sera puni d'Un emprisonnement de ans au maximum et d'une amende de 10,000 marks ou d'une de ces deux peines seulement. Pour comprendre tout ce qu'il y a d'abominable dans unie telle contrainte, il importe de se rappeler que, par suite du départ de tant de Belges que le devoir militaire retient plus dé 'deux ans loin de leurs foyers et par suite du chômage presque complet de notre industrie, un tiers de notre population est assisté par les Comités de ravitaillement. Ceux-ci, grâce au concours du Gouvernement belge et des Alliés et à l'intervention des Etats-Unis et de l'Espagne, assument Une charge énorme qui incomberait stricto jure au pouvoir occupant. Aussitôt cet avis placardé, nos concitoyens visés par l'arrêté furent convoqués par masses, à Courtrai, à Gand, à Bruges, à Termonde, à Alost, ailleurs encore, dans dés casernes, des entrepôts ou des usines J j Antwerp u M Première année — N° 7 Le Numéro lO oe^jtimes fil limaitfce 3 ai StBlfi ! Oâeifflbri 1911 ' ^ r/

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal Belge, indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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