La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1294 0
07 december 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 07 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sn00z72j92/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Vendredi T Décembre 191T JOURNAL QUOTIDIEN — HL& Numéro t 15 Centimes V Anné©; — N« 1101 m PRIX 0£S ABONNEMENTS S mois (janvier, février, mars), fr. 11.40; 2moî3 ^janvier, février), fr. 7.60 ; l mois (janvier), fr. 3.80. Les demandes (^abonnement sont 'reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION: iMontarjnc-aux-Herboc-Potagères, 31, Bruxollos. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petite» annoncez, la ligna, tr. 0.73. — Réclamas avant le& annoncer, la ligne, ir. t.73. — Corp» dxg la ligna, à. 7.50.— FatU dtve*», la iign*p lr. 6.00. — ùâcroloyta, la ligne, tr. 3a&0» — Cou• de* Eleveurs, la ligno, ir. 1 .&0> Bureaux do 8 à 17 neyroa, Direction et Aaministratlon : g» j? \] ,y yfi a'lr<>' JOS MORESSÉB, DIRECTEUR LU GUERRE 1,222" jour de guerre LG3, Allemands annoncent des attaques local: s, fructueuses pour eux, à l'ouest de [Cambrai, entre Incliy et Bourlon, Dans la Haute-Italie, les troupes du ma. *éehal von. Conrad attaquent de nouveau, *nr le haut plateau des Sette Communi, Iqs positions des Italiens, auxquels ils ont ar- i'aché plusieurs hauteurs. * t * * (Tandis que se poursuivent entre les délègues mi i ta ires russes et le prince Léo-jîold de Bavière les pourparlers vivant à la conclusion d'un armistice, le coramandant en chef des armées russo-roumaines rua--('~? catre le Dniester et la mer Noire a fait proposer à Fnrohidue Joseph est au maréchal von Mackensftn d'ouvrir des négociations dans le même but. Ces négociations ont déjà commencé. La fin de la guerre dans t'est de l'Europe peut donc être bientôt un fait accompli. , ( Les événements de Russie NICOLAS KRYLEHKO Un Russe qui h&bite Bruxelles, où il a fait en 1908 la connaissance de îsicolas Kry-lenko, qui y résida à cette époque, nous envoie aimablement ces quelques notes biographiques ; — Pour succéder au général Duclionine, qui avait rofusé d'exéf,uter le3 ordres do Lénine, le gouvernement maximaliste a nommé commandant en chef de l'armée le lieutenant picolas Krylcnko. Le nouveau généralissime est originaire de Lublin (Pologne) , où son jîère fut do longues années modeste fonctionnaire de la regie, ses idées libérales nuisant à son avancement "La famille de Kry-H&nko affichait ses sympathies pour la cause de l'affranchissement de la Pologne. Vladimir, le frèro puîné du commandant en chef actuel, fut le seul des élève» russes du gymnase de Lublin qui, se solidarisant pendant la grève des écoles, en 1905, avec la Î'eunesse polonaise, prit part au mouvement. Sxclu de l'école et prive du droit de continuer ses études en Russie, i1 partit pour l'étranger et s'en vint à l'Université de Liège, où il fit ses études d'ingénieur des mines» La guerre le trouva encore on Belgique, où il resta jusqu'en juin dernier, époque à laquelle, grâce au changement de régime survenu, il put retourner en Russie. Nicolas Krylenko — le généralissime — sorti en 1902 du gymnase de Lublin avec la médaille d'or, fit ses études à l'Université de Pétersbourg. C'est là qu'il 6e trouvait quand éclata la révolution de 1905, à laquelle il a pris une part très active comme agitateur' social-démocrate. Fxcellent orateur, doué de facultés intellectuelles remarquables, énergique, voire fanatique, il occupait, malgré son jeune âge, dans les cercles révolutionnaires, une place prépondérante. Dès cette ( époque, il se déclarait partisan des doctrines de Lénine. Il a écrit une brochure dont ^ le titre seul ; "Dans les recherches de I orthodoxie», démontre à suffisance ses tendances. Plusieurs fois arrêté et définitivement expulsé de Saint-Pétersbourg avec interdiction d'y revenir, il passa ses examens en ca chette, faisant le voyage deux fois par an, et fréquentant dans le même temps 1 Université de Cracovie, où tl suivit jusqu'au bout les cours de la faculté des sciences historique^ et de la faculté de droit. î*e pou-, vaut Être admis, en raison de ses idées révolutionnaires, à prêter serment comme avocat, il se fixa dans sa famille à Lublin, où il enseigna, le russe et i:histoire dans les écoles polonaises. A cette époque, Lénine vint séjourner à Cracovie ; pour être plus facilement en contact avec lui, Krylenko s'installa à Sos-nowice, toujours en qualité d'instituteur, mais les autorités russes du ressort de \ arsovie ayant été mises au fait de son passé révolutionnaire, lui interdirent d'enseigner même dans les écoles privées. Il dé cida alors de faire son service militaire. Révolutionnaire, ari 'militariste, il se sentit d'abord mal à l'aise sous la capote grise du soldat, d'autant plus que les autorités surveillaient_ de très près" chacun de ses pas, mais bientôt la vie simple et réglée de la caserne plut au social-démocrate 4 H devint un soldat exemplaire. Quand la guerre éclata, il venait de terminer son service et de partir -pour liétran-ger pour s'y mettre en rapport avec Lénine. C'est là que l'ont surpris les événements de 1911. Quand et comment il rentra en Russie ? Je 1 ignore. , Paris, 4 décembre : Ou mande de Pi^agrad à l'Agence Ha vas qu'une délégation du Comité executif est partie pour le giand quartier général aile* anaiid en vue d'y ^négocier un armistice. Elie fie compose de (à&uix dtôiégu 0 du soviet de Polro/rrad, d'un délégjaô du soviet de Moscou, d: un délégué du Congrès socialiste révolutionnaire, ci'un matelot et d'un soldat, et est accompagnée par deux color.efb? de l'étafc-major. * » * tBerlui, 6 décembre : On mande da Rotterdam au „Berliner OLokal Anaed-ger" : — Le grand état-major g^néra-L à Pétro-grad annonce qu'il a décide d'adjoindre aux "délégués qui négocient l'armistice "deux officiers spécialement chargés c'e défendre les intérêts des Alliés au cours des négociations.Les commissaires diu peupla on'ti adressé aux soldais <Jes Puissances Centrales un manifeste diont des millions d^e em plairez serons lancés sur le front allemand et au, tîrichien. Ce manifeste expose le® buts do guerre de3 imvxiraaiistes et ônumère les me-eures^ ojue ceujx-ci ont déjà prises; son but principal est die mettre ?in à la guerre. • * Constantmople, e* décembre : Uiîg allégation, nommée par le commandait On chef des armées turques et présidée parle gAiréraT dJe division Zekki Pacha, ol't":«ier d'ordonnance du Sultan, s'est jointe aux déifiés des armées coalisées pottr participer aux négociations çirélirninairos à l'ar-mLsriee. Ces néspocriaCions ont commencé, ie 8 di'c^mbre, à midi. ~ • * * Londres, 3 décembre : On mande d» Pétrog'ratS au „Moïjiing Post" : — Lo Çovi^ti a adressé par san.^-fil un appel à l'armée rouaname l'eugag-pant à Bé£;ocier immÉiùSaliCanffnt un armistice. L» ministre do Roumamie n'a pas quitté Pétro-grad. par orrfre <io son gouveruemeint, il a engagé des po®ïp»rl©ra areo les maxima-listes.* * * PUrograd, 6 décembre : A l'annonce des négociations pour la conclusion d'un armistice, des manifestations d® joie ont eu lieu à Pétrograd. D'après lt, „t>lfen,,, la population espère une paix i/ro-chai te et a organisé des cortèges. f,a Perspective Newski s'appellera- désormais Perspective de la Paix. * * * .Baie, 6 décembre : On télégraphie de Pétrograd quelle gouvernement maiximadifite a ordonné licen cier les bataillons de ia mort et quelques formations de cosaques qui s étaient déclarés adversatrW d'un armistiee. Outra le gi'ineral Duchonine, a'autres généraux, qui le soutenaient ont trouvé la mort au cours des combats. Les mandat d'arrêt lancé® contre les commandants révolté du front sud-ouest et du front du Caucase n'ont pas encore pu être exécutés j ils sont déci(it« à résister à outrance au généralissime Kry-Ienko.* * • Berltu, 0 décembre : D'après vme depiêcha de Pétiograâ à l'Agence Ha vas, _M. Lénine aurait annono^ au Congrès dcs paiv^ius que ia nonii-iaiuù du lit u tenant Krylenko en qualité do généralissime ayant provoqué certains mécontentements, il lui donnera procluum-cment un successeu'r. # » * Stockholm, 6 décembre ii Tous les gouvernements oukrainiens, à L'exception de la ville d'Odessa, se sont ralliés à la proclamation de la république. Afin de maintenir et de renforcer l'Etat de l'Oukiaina, le ministre de' la guerre de 1a nouvelle république a l'envoyé du front, 360,00o soldats oukrainiens au pays. Le ministre de la guerre dispose . dès à présent d'une armi'-o de plus d'un derni-ïniliicm d'hommes. ♦ * * Londres, 5 décembre : La dépêche de Pétrograd au Daily Chronicle", publiée hier ei disant qua les ajmbassafleurs die l'JËntenfca avaient rompu les relations ave» le gouvernement ru'^se, doit être complétée comme suit : ^L'ambassadeur des Etats-Unis ne s'est pas rallié à cette démarche collective des Alliés.^ v «t * * Paris, 6 décembre : De l'Agence lia vas : — Des journaux publient une dépêche de Stocldiolm annonçant que la. légation d'à Suède î\ PétrogTad s'est déclar'e disposée à servir d'intermédiaire dans les négociations de paix entre le gouvernement russe fit l'Allemagne. Uctfonsiys austro-allemands en Italie Lugano, (5 d'icembre : L© préfet dte Gènes vient de -d eifc que les habitations des sujets étrangers dîont "'es occupanis sont absents seront mises à la disposition des réfugiés de la zoric de guerre. • * Rome, 4 décembre : Le ,vGioraa'« d Italia" annonce que, dès le retour c.8 Paris des ministres, le Conseil examinera eu détail les résultats de la Conférence cDes Alliés au peut de vue politique et. militaire^ X/S guerre navale Berlin, 5 décembre : L iniormatiion du 24 novembre relative au torpillage du vapeur anglais .,Zillah' (3,788 tournes brut) doit et^'e couipl.Hve par les renseignements suivants extraits du rap-port du commandant du sous-marin, qui est rentré dans l'entretemps de la mer des Glace» : — Dès qu'il a vu le périscope, la vapeur a ouvert le feu. Le stui>-mar<n, sans souci des grenades qui pieu valent auroour de lui, a lancé une torpille qui & ouvert ie flanc du navire anglais et mis le t'en à Sa cargaison. Pendant que le vapeur continuait à fane feu sur le périscope, son équipage se hâtait de le quitter, car il était en feu, et l'incendie gagnait rapidement. Un peu plus tard, la cargaison, composée de munitions, a fait explosion. Un autre sous-mari u opérant dans la Manche anglaise a coulé ces derniers jours un vapeur de 4,600 tonnes fortement protégé, qui a sombré en quelques minutes et a obJig'é le sous-marin à plonger. Comme celui-ci revenait sur l'eau, son périscope, qui dépassait la surface dos flots, a âé épe-ronné par an contre-torpilleur, mais il s'est décroché, et après une nouvelle plongée, son équipage a perçu le bruit de nouvelles explosions. De nombreuses bombes avaient^ été lancées contre le sous-marin*, et quelques-unes étaient tombées tout près,mais sans faire des dégâts. * _ , * * Londres, 6 décembre -. Le ,',Daily Graphie" annonce que le pa_ que /)t ,,Apapa"^ de 1a Elder-Demster Line (7,830 tonnes), a été touché par d'aux torpilles et a conlé. La moitié de l'équipage et quatre-vingts passagers manquent à l'appel, Cent et vingt passagers ont été sauvés. EN AMÉRIQUE Washington, 5 décembre ; -Une r&oluliani déclarant qua l'état de guerr» existe entre les Etats-Unis d une paiîfc et 1A utri'.'iiO-Uenyrie, ia Bulgaiio et ia Turquie de l'autre, a été déposée au Sén'd et renvaye-e sans discussion à la Commission des aïTairea étrangères. » * * Paria, 6 décembre : On mande de Washington à l'Agence Hava®-. — L Associated Press annonce que le gouvernement américain est 'disposé à suivre une politique de toi-rance à l'égard de la Russie. 11 n'a nullement l'intention de traiter la Ruissie en ennemie, même si elle cimelut un armistice avec les Puissances Centrales. Si le Conseil militaire supïtriaur des Alliés décidait d'envoyer _ un ultimatum h la Rnissie, les délégués américains n'adhéreraient pas à cette décision. ♦ * * Amsterdam, 5 décembre x Le bruit court que les Ebats-Unis ont offert d'acheer les Indes occidentales néerlandaises pour la somme de 5 miillliards de florins. Après oet achat, les Etats-Unis garantiraient la libre propriété des In^s orient-îles néerlandaises aux Pavs-Baa. ♦ * a Oologne, 5 décembre s On mande d'Amsterdam à la ,,Gazette de Cologiae" : — Le ministre des Paysi-Baï à Washington prendra prochainement sa retraite, botn successeur ne sera probablement paa un diplomate de carrière. » DEPECHES DIVERSES Paris, 4 décembre : M. Pichon, a fait, au Conseil des ministres dl'aujoutd hui, une communication sur les travaux de la Conférence qus selon lui, a donné à tous les points de vue des résultats dont on peut se féliciter. Elle a réussi à instaurer l'umitô d'action sur les terrains économique», financier et militaire, Un accordi complet et un esprit (F étroite solidarité ont inspiré la solution dtonnée & toutes les questions relatives à la guerre, l^es besoins diefs Alliés en argent, en armes et en» vivres et les moyens drou. assurer le transport ont fait l'objet d'un examen approfondi et de r 'S >lUitions qui ijSur ont donné toute satisfaction. La Conférence a d*ci«Lé la création d'une commission de la marine interalliée; au point de vue militaire, elle s'oss arrêtée à faire réaliser l'unit ^ d'action [>£tr les éùats-majors des armees allLes, qui devront opérer en commun d'après un programme qui comprendra toutes les opéra-tiims êo trouvant à l'ordre du jour. Au point d!e vue diplomatique, un accord1 complet s est fait entre les délégués des4 puissances sur tohties les questions à r- gler die commun accord en: vue de la victoire. * i * * Turin, 4 décembre : On mande de Rome à la ,,Stainpa" : — La Cont' reace des Alliés sf est spécialement occupée d^la question) nissew On est généra'enent convaincu à Paris que la Russie conclura' une paix séparée aveo les I^uis-sances Centrales, mais on estime que cela ne modifiera pas gravement la situation militaire de l'Entente. * Paris, 5 d cembre : On c-roit que la frontière française, qui a éjé rouverte mardi soir & 7 heures, restera ouverte assez longtemps. ■fc * * Pans, 5 décembre : Le gouvernement demandera aujourd'hui au Sénat une autorisation de poursuites contre M. le sénateur Charles Humhert. * * * Zurich, 5 décembre : I.e chargé d affaires de la légation des Ebats-Unis à Beme a transmis avant-hier au Conseil fédiéml une note de son gouvernement. Les Etats-Unis y reconnaissent for-mclleme t la neutralité de la Suisse et se déclarent complètement d accard avec leurs alli'-s à respecur sa neutralité et riaviofa-bilifij de son territoire aussi longtemps que ia Confédération ne sortira pas de sa neutralité et que cello-ci sera respectée par l'ennemi.On sait que les Et its-Unis n'avaient pas signé les' traités de Vienne et de Par'S concernant la neutralité suisse. La presse suisse se félicite de leur démarche, qui mettra fin à certaines inquiétudes causées on ces (ternie-s temps -par la présence de troupes américaines à la frontière occidentale de la Suisse. Ces troupes viennent d'ailleurs d'être retirées de la fronder0. * ' * Berlin. 6 décembre : La discussion du projet gouvcrnemeutal visant l'introduction du Suffrago universel pur et simple en Prusse a commencé hier à la Diète prussienne. La première lecture du projet prendra plusieurs jours. Après la clôture de celte discussion, le -projet sera renvoyé aux commissions. * * * Berlin, 6 décembre : Voici la composition du ministère polonais : m risar, M. Janicki ; justice, M. Luckowiecki ; ouïtes, M. Brudzins'à ; agri-culture. M. Mikulov, ski-Pomor'ski ; finances, M. Michaiski ; trafic, M. Popawsld, et alimentation, M. St-iinsze'wski. M. Louis Gors-ki, directeur de la commission militaire, s'est retiré. * * * Vienne, 4 d'"membre : Ivépond'ant à une question qui^ lui était posée à la commission des affaires étrangères des d :U..t'ons anuicf'icnnes, le oonit^ C^a'niny ministre des afraires étrangères, a cit."; — Il c-t naturel que les 'négociations qui norunent de s'engager en vue de la conclusion d'un armistice avec la Russie soient coudâtes par des militaires. Nous souhaitons pouvoir, à ces 'négociations d'armistice, en faire immédiatement succéder d'autres on vue de la conclusion - dé la paix. Le cas éeii/iant, "je devrais y _ particip^fi et mon d'écart deviendrait nécessaire : je sup;«sa que personne n'y fera d'oaie^tion. Dès 1<ts, il s'agira de dfeider si la se^ -ion des ^légations devra être ou non ajournée. * * Sofia, 5 décembre : Te ministre des finances a exposé à la SoUranié la situation financière du pava, qui se présente sous" les niei.leurs auspices, malgré l'accroissemî^nt important de La net' e publique, dont les charges séront couvertes par les ressources économiques de la Bulgarie-Unie. Constant inoplé, 5 décembre : Le Séinat a voté à' l'unanimité le Cr^lt supplémentaire de 20 millions de livres turques demaasS par le ministre de la guerre. ►:< rf Londres, 6 d&crmbre : D'après le ,,Daily Mail", l°s députés libéraux de la Chaml i*e des Communes se seraient réunis mardi pour délibérer sur La situation créée par la lettre de lord Lana-dowtie, qui a demandé la revision des buts de guerre, et discuter les conditions susceptibles de mc-ttre fin à la guerro. Le résultat des délibérations sera publaé plus tard. * * Londres, 5 d^cern' re : M. Knig avait riatentiou de poser une an^-i'-n à La Chambre dee Commtn concernant l'internement du sujet' russe Chiîchri* et de réclamer sa mise en liberté mais il y a renoncé sur le d-ésir que le gouvernement lui en a exprimé. * * Amsterdam, 5 <îéceml>re : M. Treub, mimstro des fiSiances, vient ^ retirer' l'interdiction d'oxpiOrbep du fromage en Allemagne. j ^ * Ams ordam, 6 d'e mbre : L°« eaux du Zuiderz^e ont atteint ^ un très haut niveau. Les localité riveraines, dont Eakhuizen, sont partielbmenît inondée». T es emx de 1 YsSel ont monté consid'rA-' ement. Zwolle et Kampen smt inondé, de m'me qu'A mPfrsfoort e* Hoocrland. A Rotterdam aussi, l'eau a envahi les rue». Un nouveau généralissime anglais A en croire des bruits mis en circulation, des modifications importantes seraient décidées dans le hatit commandement anglais au front Ouest. D'après ' les informations de la "Birmingham Daily, Po^t„, le Conseil de guerre supérieur des Alliés se serait déjà occupé de cette question, et ia position de sir William Robertson, chef de l'état-major anglais, serait devenue très précaire. Mais, à en croire le même journal, on vise plus haut et plus loin. Le généralissime sir Douglas Haig aurait dit-on, besoin de repo3. C'est une façon de • dire que la manière "dont le maréchal Haig conduit les opérations ne donne pas entière satisfaction. Aussi n'hésite-t-on pas à prononcer le nom de son successeur. Deux personnalités sont mises en avant. C'est d'abord le général Edmond Allenby, qui fut commandant de la llle armée anglaise et qui est allé prendre le commandement des armées opérant en Mésopotamie, en remplacement do feu le général Murray. C'est ensuite — et celui-ci &emble avoir plus de chances — le général sir Julien Byng, qui i\ remplacé lo général Allenb,v k- la tête de la llle armée et qui, par sa récente victoire dans le 6ectemr de Cambrai, est devenu trèe populaire en Angleterre. Le général Byng a fait preuve, dans cette passe d'armes, de grandes qualités'guerrières et d'un esprit d initiative qui ont été très appréciés au delà de la Manche. Le futur généralissime est âgé de B5 ans et est le septième fils du comte de Straf-ford. Entré en 1883 au 10e régiment de hussards, il prit part, l'année suivante, h l'expédition du Soudan et se distingua à El Tob et â Tamaï. Lors de la guerre du Transvaal, il se trouvait à la tôte des troupes montées. Ce fut lui qui, ion octobre 1914, commanda îles premières troupes anglaises envoyées en Belgique ; il se trouvait C Ta tête de la 8e division de cavalerie, qui couvrit la retraite de Rowlinson sur Ypres. En mai 1915, il fut placé à la tête (lea divisions de cavalerie qui se distinguèrent lors du deuxième combat près d'Yprcs. En août 1915, il partit pour les Dardanelles, pour y prendre le commandement du IXe corps, ot dirigea les derniers combats avant la retraite. En février 1910, il retourna on Franco et fut placé à la tôte des contingents canadiens, qui, en son honneur, prirent le nom de <:Byng Boys*. Depuis le départ du général Allenby, il a pris le com-u mdoment supérieur de la IHe armée. TT topistes Il apparaît de jour on jour plus probable que ceux qui avaient rêvé d'une paix universelle après la guerre, avec exclusion de tout conflit armé, en seront pour leurs frais. L'aucuns entrevoyaient déjà un Congrès mondial réuni à Bruxelles, où les ennemis d'hier tomberaient dans les bras l'un do l'autre et échangeraient 1e baiser lamourette» de la paix. C'était une vision d'autant plus consolante eue Bruxelles pourrait commémorer l'an prochain le soixante-dixième anniversaire du premier Congrès universel pour la paix don; l'Histoire fasse mention. Depuis quoique vingt ans, le quaker Elihu Burritt, prêchant en Amérique et en Angleterre, avait mené une croisade poQr la paix et la fraternisation entre les peuples, quand en 1848, après une propagande intense à l'aide de journaux et de brochures, le premier Congrès t nis ersel se réunit â Bruxelles. Les séances en furent mémorables et eurent un re-tantir ornent inespéré. Des résolutions que ne desavoueraient pas les apôtres modernes ce la paix : MM. Fried, Lafontaine ot Van Feborgb>, y furent prises et les vœux les plus pressants transmis aux conducteurs de peuples.- L'Anglais Richard Cobden y pro-oont3a son" fameux discours, le premier en ôate, sur la limitation des armements et '.agna à sa cause Victor Hugo, qui, deux ;:ns plus tard, convoqua le Congrès pacifiste de Paris. Après quoi, des assemblées identiques ' furent encore tenues à Francfort et à Londres. Les organisateurs ne furent pas payés de retour. Le3 masses demeurèrent indifférentes et il fallut le nouveau Congrès de Paris, en 1878, pour voir renaître en Europe je mouvement pacifiste. Déjà 1e Congrès de Bruxelles était loin, et 1878 n'aurait guère on meilleur sort, vu qu'il fallait attendre l'Exposition universelle de Paris, en 1889, pour voir fonder l'Association internationale" pour la paix, qui, depuis, s'est réuni© chaque année et dont l'œuvre aboutit enfin, eu i9l2,# à l'érection du Palais de la Paix de La Haye et à la Conférence qui réunit les principaux pays du monde. Le Palais de La Haye, à l'érection ot à l'embellissement duquel avaient contribué tous 1 s peuples entraînés dans la guerre mondiale, n'était pas encore inauguré offi-iellement qu'éclatait le plus formidable con-Jo armé de l'Histoire. Cela n'empêchera pas tes utopistes de recommencer la propagande aussitôt que le dernier coup de canon serav tiré, lé3 rêveurs étant do tous les temps, qu'ils s'appellent Charles de Saint-Pierre, Leibnitz, .1.-1. Rousseau, Kant ou simplement Carnegie I —— -TÏ* ——T — PETITES NOUVELLES LES BUS 3EUTRE8 La situation alimentaire est particulièrement difficile en iSuisse. Le ravitaillement de la pupulation y devient délicat. Une série de mesures sont à l'étude . introduction de la carie de graisse, introduction de la carte do lait, suppression presque absolue de l'exportation du beurre. Quant au blé, il se fait de plus en plus rare. Pour pallier â la pénurie de pain, le gouvernement vient de prendre une série de mesures mainmise de l'Etat sur ies produits du sol en laissant aux producteurs la quantité qui leur est nécessaire pour leurs besoins per-sounols.On étudie aussi le pain & la pomme de terre. Les expériences, aux dires du professeur Shafte, auraient donné un résultat favorable, bien que la proportion de. pomme de terre .pelée ot rùpée crue introduite dans le pain ait atteint jusqu'à 40 p. c. La proportion d'eau contenue dans le pain ainsi préparé y serait notamment plus faible que dans le pain ordinaire, la qualité et l'appa ronce seraient satisfaisantes, de même que le goût. La valeur nutritive est cependant un peu plus faible qu'avec le pain de froment. Des à présent, les autorités confédérales et cantonales prennent des mesures pour la constitution d'importants 6tricks de pommes de terre, dont la conservation est assurée par lo séchage. LA CHERTÉ BE LA VIE Erî FRANCE M. Jean Bernard, passant en revue les scandales parisiens, conclut ainsi, dans ^Indépendance Belge,,, sa pittoresque correspondance : — ... Ait demeurant, ce n'est pas encore ça qui empêchera la turre de tourner, la vie d'être chère, le prix des allumettes d'augmenter de 50 p. c. ot la chaussure dite "nationale„ de rester invisible. Car lo gouvernement, marchand d'allumettes, dont Tl a le monopole, n'a pas voulu êtro en reste avec ^les autres négociants, et il a majoré ses prix de moitié pour commencer; loa boîtes de deux sous se vendent désormais 15 centimes. La qualité restera seule la même et, suivant îa plaisanterio tradition ne lie, les allumettes de la Régie continueront à ne pas brûler. Il y a longtemps que nous V sommes habitués, personne ne songera à s'en plaindre. CeV ne servirait d'ailleurs à rien. En ce qui concerne la "chaussure nationale,, c'est une autre affairo; je n'ose dire, suivant l'expression courante, une autro paire de manches, puisqu'il s'agit de souliers" Le ministre du commerce, s'ëtant aperçu que les cordonniers avaient augmenté leurs prix de 100 p. c., de telle sorte qu'une paire do brodequins ordinaires est affichée bO francs aux devantures des magasins et les bottjttes de dames 80 francs, eut une idée assez ffra tique; il fit fabriquer des- chaussures solides et de bon goût qu'il fit annoncer aux priv de 28 francs pour les hommes, de 24 francs pour lej dames et de 18 francs pour les enfants. Chacun se dit que si on était volé de tous côtés, au moins on aurait une compensation avec la chaussure; mais, par une sorte do gageure,, aucun cordonnier ne peut vous livrer de cos fameux souliers, dont l'Etat a, paraît-il, déjà livré plusieurs millions do paires. Ou les accapare donc comme les gros sous, qui sont rares, comme les pièces ae cent sous, qui sont introuvables; nous ne parlons pas des louis d'or, qui ne sont plus que des souvenirs. J'ai presque fait le tour de Paris pour aperce-noir une paire de chaussures nationales. Peine perdue ! Dans cinquante magasins, on m'a éconduitî dans certains, on m a franchement ri au nez. Le plus aimable cordon-mer m'a offert, non sans malice, une paire de sabots d'Auvergne au prix de fr. 8.50. Ceux de mon jardinier se payaient trente sous avant la guerre.» COMMUNIQUÉS OFFICIELS Comsncmqués des Puissances Centrales. Borlitt, 6 décembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre 4 l'Ouest. Armées da feld-maréchai prince héritier Rupprecht de Bavière : Dans le secteur d« combat en Flandre, l'action de l'artillerie est redevenu® beaucoup plus importante le soir. An sud et au sud-ouest de Mœuvres, nos troupes ont pris d'assaut des tranchées anglaises et ont poussé jusqu'au delà de 1» route Bapaume-Cambrai. Sous l'influence du succès de nos dernières attaques et sou* la pression ininterrompue que nous exerçons du nord et do l'est, 1 ennemi a évacué ses positions les plus avancées entre Mœuvres ot Marcoing et s'est retiré sur les hauteurs si-tuees au nord ot à t'est de Flesquièrcs. En poursuivant énergiquement l'ennemi, nous nous sommes emparés des villages de Graincourt, d'Anneux, do Cantaing et de Noyeiles, ainsi aue des hauteurs boisées situées au nord ae Marcoing. Sur un front de 10 kilomètres, nous avons avancé nos lignes sur une profondeur atteignant sur certains points 4 Kilomètres. Au coure de sa retraite, l'ennemi a, cha- ?[ue fois qu'il ^n a eu le temps, incendié et ait sauter les villages qu'il laissait derrière lui. Ces ruines et l'œuvre inutile de destruction commencée dans la ville de Cambrai, dont les lignes ennemies so retrouvent aujourd'hui fort éloignées, sont ies seulea traces qui resteront d'ici longtemps du pait-sage des Anglais sur lo sol français et de la bataille, transformée en grave défaite, qu'ils y ont livrée avec l'espoir de percer nos lignes près" de Cambrai. Les pertes que l'ennemi a subies ces derniers jours, surtout dans le bois de Bourlon, sont extraordinai-remeut élevées. Le nombre des prisonniers que mms avons faits depuis le début des combats livrés près do Cambrai atteint plus de 9,000; en outre, noua avons capturé jusqu'à présent 148 canons et 716 mitrailleuses. Armées du prince héritier allemand i Sur l'Ailette, dans les différents secteurs du front en Champagne et sur la rive orien taie de la Meuse, très violente canonnade intermittente. Au nord de Juvaincourt, nos troupes d*assaut ont dirigé une impétueuse attaque contre des tranchées françaises et en ont ramené un grand nombre d© prisonniers. Hier, dix-huit avions ennemis ont été descendus au cours d© combats aériens et sou* le feu de nos canons de défense. Nos aviateurs ont bombardé les installations du port de Calais, ainsi que les villes de Londres, Sheerness, Gravesend, Chatham. Douvres et Margate. De grands et nombreux incendies ont prouvé combien ces bombardements ont été efficaces. Théâtre de la guerre à l'Est. Les délégués ayant pleins pouvoirs du haut commandement des armées allemandes, austro-hongroises, bulgares et turques ont conclu, avec les délégués de la Russie, dûment autorisés, uno suspension d'armes intéressant les fronts qui s'étendent de la Baltique à la mer Noire, ainsi que le théA tre de la guerre russo-turc en Asie ^ cette suspension d'armes est conclue pour la période du 7 décembre 1917, à midi, jusqu'au 17 décembre, à midi. Les pourparlers pour la conclusion d'un armistice seront repri» dans quelques jours. Front macédonien. Pas d'opération importante à signaler. Front italien. L'attaque déclanchée le 4 décembre par les troupes du feld-maréchai von Conrad dans lea Sette Commuai nous a valu de grands succès. Des troupes austro-hongroises ont pris d'assaut les fortes positions italiennes établies dans le massif de la Meletta et les ont tenues malgré les- contre-attaques réitérées de l'ennemi. L'artillerie allemande a participé à ces combats. Jusqu'à présent, nous avons fait prisonniers 11,000 Italiens et nous nous sommes' emparés de 60 canons . * * « Berlin, 6 décembre. — Officiel d'hier Soir : Gamba-tS fructueuix entre Inchy et Bourlon. Dans les Set-te Commuai, les Italiens ont onoore été expulsés de fortes position», * * * Berlin, 8 décembre. — Officiel : Le 5 décembre, les fondés de pouvoir du haut commandement des année»- ailomaudea, austro-hongroises, turques el bulgares ont conclu avec les délogucs autorisas du haut commandement des armées russes une suspension d'armes de dix jours qui s'étend-à oofts les fronts communs. Cet accord a et' conclu par écrit. La suspension d'armes commence le 7 d'écem}>re, à raidi. Les dix jours de cette suspension* d'armes serviront à mener à bonne fin les négociations concernant l'armistice. Une partie des d légu'-# russes sont retournés pour quelque» joijjrs diins leur pays dans le but de faire rapport à leur gouvernement sur l'état des négociations. Les commissions continuent leurs travaux. * ♦ * Berlin, 5 décembre. — Officiel ; Sur le' théâtre de la guerie septentrional, nos sous-marins ont encore coulé 12-,000 tonnes brut. Parmi les navire» détruits se trouvent un vapeur anglais chargé et armé, ' ainsi qu'un voilier qui opérait aveo rai sous-marin. Berlin, 6 décembre. ~ Officieux : Em Fîîimlre, i« fn de V'aniâlleri® ennemi# est rcd«\euu plus violent doj>uàs midi wesque fout le ioag du front. Sur de nombreux pointa, nos po- t4tji//QS oflW >V' ru» itliodûiueu.^ia boWbnrii «e petr Oâbon» de garas calibre. La canonnade a <li minons d intensité vers le soir Equles'n-envt ; toutefois. «file est ro-'i/àe im tliodkjiuea.ent violente entre 1« bois d'iHouiluilst et. l ecela^re jusqu'au o ifcé-cembre au maiiu. l.a nuit, près du bois d'Hout-Ivulot, troiB patrouiUcs ennemice an$ t rej.iovus-« t». tandis que nos patrouilles r. uEBitjsaleni à fairo des prisonniers. Nos aviatidurs oiit efficacement bombardé las garée d'Aire, do Poperingbe et di'Ypue^, ainfl que de» camps ennemis «Vibllfi pris d'Ypras et la tortere-Se de Dun-Uerqv.s. Sur le "Champ <i« bataille à l'ouest de Cs.n>-brai, une Octe violente comonïiodie a éifc'. di clijrv cht'e A 4 heures d» l'après-midi dans la r gloo de Mœuvr^a , elle a 6b suivie de plueâeutrs a' taquca emiiemies qUj on; éto toiu«e repensa e< et ont Ooiût • de fortes pertes aux Anglais. Prèf j\tar<'oliig, nous avons encore gagn-"1 du t rrain Toiuo la bouc]© de 1 Efcauî aiiu'e à l'est du villHigô e«t outre nos mains. Au nord de Le Vacquerie combats de grenades à main îructuerttx pour no us. Au sud de Saint-Quentin le 4 d .cembie, le feu de i'aj-tillerie e4 de» lance-mil'-'e» ennoniies a eoa. eldf rabJouient augmenté d'infùnsitA. Le 3 à 5 hou res do l'ap^V-inidi, lo secteur rtaneourt-Aulafca-couj-t a été pris Semis un tr$» violent feu de lance-jiiîl.-nes. 'jSotrre artillerie a répondu par un feu destructeur dirigé contre la» positions d'artillerie <4 de lance-mines ©n ne mise. A l'est de la Meuf?e. uno vteiento canonnade ^ continua jusque dans la nu4i eoeipoe par de^ attaque» d artil lerie souvent tr.'* intenses, elle a •'* dirigée eurtourt contre nos posà&on* établies entre liOarauont et Ora es. — ^ — Communiqués des armées alliées Paris, 5 (Jéoembre. — Officie] de 8 h. : Des coups de main ennemis dans lo sec-.tcur de Craotnne et au nord de Sapigneul n'ont obtenu aucun r^ultat- De notre côté, Doufi avons pénétré dans une tranché» ennemie à l'est dte Ee-ims et ramené des pri- gonnierSo Action d'artillerie assez vive la rive droite de la Meuse. Nuit câlina pas* tout ailleurs. Des avions ennemis ont bombardé eetJH nuit la r^ion au nord de Nauoy. Troil blesse*. Dans la journée du 8 décembr% deux avions ennemis ont aba.6as nos pilotes. Six autres apj»areil» on* éH contraints d'auterrir dans leurs lignes. * , • » Paria, 6 décembre. — Officiel de 11 h, tj La lutte d arttHleria a été par montent* très vivo dan» la région de Craonns dans le secteur de Moronviliiera, continu* et viol/Snte sur le front Beaurnout-Boi» d&g Fosses. Au sud de Juvincourt, 1 e-uiemi « tenté uiu coup de main 6ur nos peu» pos*<% sans obicnir de résultat. Itoeu à signaUc sur le reste du front. La nuit dernière, Dunkerqus a ^ boas* bardée par des avions ennemis. Deuac sonnes dé la population civile ont été tuée», • • m Lomîrefl 4= décembre. — Officiel s Cette nuit, grande activité de l'arfcilieci| mnemja suit le front de bataille près <K Cambrai, dani» ies environs de Bourlon tfi de M oeuvres. Pas d'opération d1-'infanterie. -A l est de Gonze^ueourt et prés de Mca». vi^a, nous avons pria des conceutratâAjn* d'infanterie ennemies sous le feu de no* sanons, avant qu eiles cussieut pu d^^velop^ per leurs a/ttaques. IVartalleiie allenuanda * ^té active pr- e de La- Vacqueide, ainsi qu aa nord df Amtentièreâ, au sud ci'Y près et cfevn* le secteur de Passchendaele. * * o Eorae, 4 dljcemljie. — Officies i Ilier matin, dans 1e secteur de la Jucftoai, rie, nous avons repoussé ae» détachement*, ennemis qui attaquiiietnu, après une pr^par^ lion d artillerie, nos positions avancées eteit biies au sud de la vallée de Daoue- Cians la journée, l'artillerie ennenuie a éy| très active sur le haut plateau d; Asaago em ti-e Sisemol et le monta Castel (xoanUarux. N'o3 d tachementa de reconnaissance ont fait quelques dizaiLOs de prisonnier® et no* ba** eries ont bombardé des niasses de troupe* ennemies qui avançaient, au sud-ouest d'Asia» a&o et au nord de Tondarecar. No» a via. leurs ont aussi bombardé das cam|» et troui>es ennemies dans la vallée et la» ea, dirons de ia Gulmarara. Une tentative fais® [>ar l'ennemi pour attaquer no» positaoo* tabbes à l'est du Badenecce a été imm^dia-tement enr.tyé© par notre feu. Entre la BrCnta et le Piave cà sur lt moufle Spinnccia, nous avons fait des p>r£« sonniers au cours de petits combats. De^ Ion nés ennemies qui pénétraient dsins I* vallée de la Sirénée et d'autre» qui cite», îhaient à approcher de notre front en de», cendiant la valleo du Piave. ont été priâa* sou» le feu de nos batueries ex foroees à s'arrêter. Le long du Piave, depuis Viâost jusqu'à la mer, canonnade» modéréeB. Nous avons descendu deux ballons cap# rifs ennemis. Politique impérialiste vSommes-nous en passe de gâter la pin* belle . des causes qu'un peuple civilisé * ail 3ue à défendre ? Il y a liou do Jo craindrs, i considérer la tournure qus prenuont tea iiscussions internationales auxquelles la B«t-gique se trouve mêlée, à son corps défea» ïant. La politique impérialiste n'a p«is un* bonno presse en ce moment, et l'ouvertur* ie la boîte diplomatique de Pandoro n est pas do nature a relever sou prestige. Mais la plus désagréable surprise qui puisso non* être réservée, à nous petits Belges, c est d« nous voir impliqués dans ce rush d'extension territoriale 11 s'agit pourtant d être su», nos gardes. Nous avons un patrimoin* ri honneur[ h sauvegarder ; il ne "faut pas ^ue les" symputhiea universelles que noua avons rencontrées partout se détachent d« nous au moment où elles vont nous être de« plus précieuses, par le fait de compatriote* lui ri ont pas et n'ont jamais eu le droit d* parler au nom de ia nation tout entière. Les indices de cette désaffection se ionSl jour un peu partout. A la Chambre des putés- de Hollande, dans la presse nécrla^ daise, des mots très sévères sont prononcés i notre adresse. Voici que dans la grand* revue uDenia.inn, de Genève, à laquelle collaborent des écrivains connue Romain iand et l'Anglais Morel, un publiciste frao* çais, traitant do \ impérialisme européen, pas^e en revue toutes ses manifestations ej conclut que i'un des pins petits Etats. 1* Belgique, dont l'indépendance et la neutralité étaienii jadis légendaires, est frappée 4. son tour de la folie impérialiste? L'écrivain remonte aux premières manifestations de ^ ette folie contagieuse. C'esl M. Jules Destrée, simple député et non encore ministre belge à Pétrograd, qui rêv* ■ont haut de l'annexion du Luxembourg, da Limbourg hollandais ot de la Flandre zé-landaise, comme minimum de nos revendications. C'est le "XXe Sîèclo„, organe officieux" du gouvernement, qui veut la souveraineté de l'Escaut et annexe touto la riv* gauche du Rhin et de la Moselle. C'est, î>ro chant sur le tout, l'abbé Walloz, qui ea« ;lobo les bassins do l'Escaut, de la Meus* Bt du Rhin jusqu'à leur embouchure et requiert une fnrle armée pour îa défense das uouveaux territoires belges. Ce sont là, dira-ton, des voix Isolées d* personnalités sans mandat, et le gouvernement belge ne peut êtro rendu responsabl* ie leurs élucubrations. Le malheur est qus lo gouvernement n'a pas le loisir ou la courage de prendre nettement position dans ce conflit d'idées. L'Europe, tout comms nous, en est réduite aux conjectures, et c* qu'elle on apprend n'est pas de nature à lui donner ses apai eineots. Il est de notoriét* publique aujourd'hui que la retraite de M, Bayens, notre ministre des affaires étraa-?ères, a été amenée par uno divergene* l'opinion au sujet de 1h politique annèxioa. riiste. EU nous avons d'ailleurs la déclara-ion publique de M. de Broquevillo. M. Van-lervelde avait, dans son mémorandum à-ia Conférence de Stockholm et an dernier Congrès socialiste de -Londres, déclaré que le gouvernement belge répudiait nettement tout* politique annexionnisto. Une déclaration dans ce sens avait été consignée dans l'annexs Delge de la réponse de l'Entente à la nots lu président Wilson. Un député belge ayant posé au gouverns. ment nue question pour demander si, dans sa déclaration, M. Vandervelda avait uio» interprété l'opinion du Conseil des mini»-res belges, M. de Broqueville répondit qu# M. Vandervelde avait parlé comme homms ^rivé, non comme ministre belge, et que se* léelaralions ne reflétaient aucunement la politique de guerre du gouvernement belge. Il va sans dire que cette déclaration s été soigneusement annotée dans les chancellerie* H nous sera resservie au moment opportun. Elle fut. à tout le moins, très inopportun# sinon regrettable. Lo gouvernement ne peut affirmer quaf îans sa politique impérialiste, il a derrière lui toute la population belge. Le contrairs îst plutôt vrai, et les adversaires d* l'annexionnisme ne pourront que se réjouir si, comme le bruit en court, une crise ministérielle au Havre venait à permettre d* tirer au clair une situation qui n'est pas 3ans être préjudiciable au pays et h son avenir.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes