La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 09 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c824b2zk8r/
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Pendant qu'ils prononçaient ces contre-attaques, le général von Boehm opérait sur la rive gauche de l'Oise avec plus de succès : dès hier, ses troupes s'étaient établies au sud de Chauny, entre floyon et Laon, sur la ligne Bichancourt-Autréville-nord de Barisis, d'uù elles sont aussitôt reparties pour s'emparer de deux nouveaux villages, Pierremande et Folembray. Ce dernier est, à 7 kilomètres plus bas qu'Au-tréville, sur la route de Chauny à Coucy-le-Château, dont 4 kilomètres encore le séparent. Le front de l'extrême aile gauche de l'armée allemande décrit ainsi une courbe sensible vers le sud, dans la direction de Soissons, dont Folembray est distant de 17 kilomètres. On voit se préciser nettement l'avantage que j le haut commandement allemand s'est assuré \ en prenant le 21 mars et en gardant depuis \ lors l'initiative des opérations. Seule, une \ contre offensive heureuse du général Focli \ pourrait le lui ravir. L'incident Clemenceau-Czernin L'Agence Havas publie le texte suivant d'ur communiqué de M. le président du Conseil i la presse : — Au moment de prendre le pouvoir, M Clemenceau fut informé de pourparlers enta més en Suisse, à l'initiative de l'Autriche, entre le comte Revertera, ami personnel de l'Empereur, et le major Armand, du 2* bu reau de l'état-mâjor, qui avait été commis-sionné dans ce but par le ministre compétent. M Clemenceau estima ne pas pouvoir assu mer la responsabilité de la rupture de ces pourparlers, qui, bien que n'ayant abouti à aucun résultat, pouvaient présenter dos avantages à simple titre d'informations. Il fut donc décidé que le major Armand continuerait à se rendre «n Suisse, à l'invitation du comte Revertera. Les instructions qui lui furent données en présence de son chef immédiat par M. Clemenceau comportaient ces simples mots : « Ecouter sans rien dire. » Quand le comte Revertera fut bien convaincu de l'inutilité des efforts qu il faisait poui amener la France à négocier la conclusion d'une paix allemande, il décida, dans le bui de caractériser la mission dont il avait étf chargé, de remettre au major Armand, è la date du 25 février, une note manuscrite donl la première phrase était conçue ainsi : — Dans le courant du mois d'août 1917, des pourparlers ont été engagés dans le but d'<*b tenir du gouvernement français, en " vue de la paix future, qu'il fît au gouvernement d'Au triche-Hongrie des propositions de nature telle que ce dernier gouvernement pût les soutenir à Berlin. » Sollicitant, mais n'étant pas sollicité, le comte Revertera reconnaît donc par ses pa rôles qu'il s'agit d'obtenir du gouvernemeni franc us ds--? propositions de paix adressées à l'Autriche-Hongrie, mais destinées à Berlin. Tels sont les faits, établis par. documents authentiques, que le comte Czernin s'avise d'interpréter comme suit : — Quelque temps avant le déclanchement de l'offensive, M. Clemenceau fit sonder le terrain auprès de moi pour demander si nous étions disposés à entrer en négociations et, dans l'af flymative, sur quelles bases ? » En s'exprimant de la sorte, M. Czernin a non seulement altéré la vérité, mais, comme nous disons en France, il a menti. Il est assez naturel que M. Clemenceau ait donné libre cours à son indignation quand il a vu le comte Czernin, qui s'est montré à juste titre effrayé des terribles conséquences de l'offensive, renverser de san^-froid les rôles et présenter les événements sous un jour tel qu'on aurait pu croire que le gouvernement français avait fait une démarche humiliante pour obtenir la paix, au moment même où il s'apprêtait, d'accord avec ses alliés, à porter le coup décisif aux Puissances centrales. Il serait oiseux de rappeler combien l'Autriche-Hongrie a lassé les gouvernements de Rome, de Washington et de Londres avec ses proposi tions de paix séparée, dont le seul but était de nous imposer le joug qu'elle-même porte si allègrement. L'histoire de l'entrevue en Suisse d'un ancien ambassadeur d'Autriche-Hongria avec une haute personnalité de l'Entente n'est-elle pas de notoriété publique ? Cette conférence dura quelques minutes à peine. C'était une fois encore l'Autriche-Hongrie, et non pas notre allié, qui avait sollicité cette entrevue. Le comte Czernin ne se rappelle-t-il pas une autre tentative de même nature qui s'est manifestée deux mois environ avant l'entrevue sollicitée par le comte Revertera, et fut annoncée à Londres et à Paris par une personnalité qui occupe un rang beaucoup plus élevé dans la hiérarchie diplomatique? De cette tentative, tout comme de celle qui nous occupe à présent, nous possédons des preuves authentiques. » *** Vienne, 7 avril. — Officiel : — Contrairement à la première et si brève déclaration de M. Clemenceau traitant de mensonge l'affirmation du comte Czernin, on a vu avec satisfaction que le communiqué d président du Conseil français, en date du 6 de ce mois, concède que des pourparlers de paix ont eu lieu entre les hommes de confiance des gouvernements français et austro-hongrois. Ce pendant, l'exposé par M. Clemenceau f1a l'ouverture des négociations et la tournure qu'elles ont prise, de même que l'exposé de cette affaire par M. Painlevé dans Y Humanité, s'écartent tellement sur nombre de détails de la vérité objective, qu'il importe de mettre au point le communiqué français : Le comte Revertera avait été sondé, dans le mois d-1 juillet 1917, par une tierce personne de nationalité neutre, au nom du gouvernement français, s'il était disposé à transmettre une communie tfpn ce gouvernement au gouvernement d'Autrihe-Hongrie. Lorsque le comte Revertera, après en avoir référé ^n haut lieu, répondit affirmativement à cette avance, au mois de juillet 1917, une rencontre fut décidée à Fribourg entre le major comte Armand, agissant sur l'ordre du ministre de la guerre de cette époque, M. Painlevé, en conformité de »ues avec le président du Conseil, M. Ribot, et le comte Revertera, parent éloigné du Armand. Le comte Armand adressa alors la demande au comte Revertera s'il était possible d'engager des pourparlers entre la France et l'Autriche-Hongrie. L'initiative de cette entrevue est donc partie du côté français. Le comte Revertera a rendu compte au ministre impérial et royal des affaires étrangères de ce te de mande, et la réponse fut que le comte Revertera fut invité à continuer les pourparlers avec l'homme de confiance du gouvernement français et de s'assurer s'il était possible de jeter les bases de négociations pour la conclusion d'une paix générale. C'est alors que le comte Revertera entra, 'e 22 et le 23 août 1917, en pourparlers avec le comte Armand, qui effectivement, ainsi que l'a constaté M. Clemenceau, n'ont pas abouti. Les négociations furent donc rompues. IJ. Clemenceau se trompe quand 11 s'imagine que les pourparlers entre le comte Revertera et le comte Armand duraient encore quand il a pris que le comte Armand — cette fois sur les instances de M. Clemenceau lui-même — se mit derechef en rapports avec le comte Revertera. Le fil rompu en août 1917 a donc été renoué en janvier 1918 par M. Clemenceau. C'est au cours de ces nouveaux pourparlers que furent traitées les questions dont il est parlé dans le communiqué du -i avril 1918. Il est exact que le comte Revertera a remis, à la date du 23 février 1918, une note — dont cependant M. Clemenceau ne cite que la première phrase — et qui constate que le comte Revertera avait été à même de se rendre compte, au cours des pourparlers du mois d'août 1917, si de la part du gouvernement français des ouvertures pouvaient être faites à l'adresse du gouvernement austro-hongrois qui seraient de nature à servir comme base à une paix générale, et que l'Autriche-Hongrie pourrait porter à la connaissance de ses alliés. Le comte Czernin s'est donc basé sur la réalité des faits quand i] a déclaré dans son discoure du 2 avril der* nier : « M. Clemenceau a fait sonder le terrain auprès de moi, quelque temps avant le déclanchement de l'offensive, pour me demander si j'étais disposé à entrer en négociations et, dans l'affirmative, sur quelles bases. » Ceci étant établi, on ne voit pas où M. Cle* menceau cherche le droit de traiter de mensonge l'affirmation du comte Czernin, comme il le fait dans son communiqué. D'autre part, le gouvernement austro-hongrois ignore tout d'une soi-disant supplication pour obtenir une paix séparée avec laquelle l'Autriche-Hongrie aurait a bassiné » les gouvernements de Rome, de Washington et do Londres. Ce qui est exact, c'est qu'une entrevue a eu lieu en Suisse entre le comte Mens-dorff et le général Smuts, entrevue qui a été reconnue 'explicitement à la Chambre des Communes, mais qui, à rencontre de ce qui a été affirmé, n'a pas duré quelques minutes seulement, mais s'est répétée à plusieurs reprises et a duré des heures entières. Quand M. Clemenceau adresse au ministre des affaires étrangères la question s'il ne se rappelle pas que deux mois avant l'entrevue de Revertera, donc il y a plus d'un an, une tentative analogue a été faite par une personnalité qui occupe un rang beaucoup plus élevé dans la hiérarchie diplomatique, le comte Czernin n'est guère embarrassé de répondre affirmativement à cette question, que M. Clemenceau aurait dû compléter correctement en ajoutant qu'elle n'avait pas abouti davantage. Voilà les faits. Cependant, le comte Czernin ne croirait pas devoir se récuser s'il avait vraiment pris lui-même l'initiative de ces pourparlers. Contrairement à ce que pense M. Clemenceau, il n'estime pas qu'on puisse adresser à titre de reproche à un gouvernement d'avoir fait des démarches pour mettre un terme à cette guerre horrible par une paix honorable. Par la diversion tentée par M. Clemenceau, l'attention publique a été détournée du fond même de la question.. 11 reste donc acquis que M. Clemenceau n'a pas démenti jusqu'à présent avoir refusé d'entamer des négociations ayant comme base la renonciation par la France à ses prétentions sur i'Alsace-Lorraine. Un discours de M. Wilson . r.'" , Le président des Etats-Unis a prononcé u: discours samedi, à Baltimore, à l'occasion d l'ouverture de la campagne en faveur de l'eu; prunt de la Liberté. — Nous commémorons aujourd'hui, dit-ii l'anniversaire du refus de l'Allemagne de re connaître notre droit à vivre librement, à jeu1 de la liberté et à lutter pour les droits sacré des hommes libres dans le monde entier. L; nation s'est éveillée. Elle sait ce qui l'attend Nous savons que la guerre nous imposera d lourds sacrifices, que peut être les meilleur d'entre nous et, s'il est besoin, tous nos bien lui soient offerts en holocauste. Je ne suis pa venu ici pour vous démontrer la nécessité d l'emprunt, mais pour vous exposer les but qu'il doit nous aider à atteindre. Plus clair? ment que jamais apparaissent aujourd'hui le causes de cette guerre gigantesque, les raison, pour lesquelles nous devons la mener jusqu'; la décision finale et les résultats que nous ei attendons. Les Etats-Unis doivent être ferme ment convaincus aujourd'hui que leur sor futur dépendra de la guerre et que si la déci sion finale ne tombe pas en leur faveur, leu situation en tant que grande puissance ei sera profondément ébranlée, que la missio; qu'ils étalent appelés & remplir dans le mond' leur échappera sans retour. » M. Wilson prend ses compatriotes à témoii qu'il n'avait jamais exagéré ni altéré les des seins poursuivis par l'Allemagne au cours de: diverses phases de la guerre actuelle. —Nous avons, dit-il, fait connaître sans am biguité nos idéals et exposé ouvertement no désidérata, demandant à nos ennemis de nou exposer de leur côté et sans réticence les leurs Ils nous ont répondu en termes equivo ques, et leurs déclarations nous ont prouv qu'ils ne poursuivent pas un but de justice mais qu'ils veulent établir leur suprématie su le monde et faire de leur volonté la loi. Les Allemands n'ont pas répondu par 1î voix de leurs hommes d'Etat : ce sont leur chefs militaires, les maîtres de l'heure, qu nous ont transmis leur réponse. Il ne peut exister le moindre doute en Amê rique sur l'œuvre accomplie par l'Allemagn< en Russie, en Finlande, en Oukraine et ei Roumanie, et l'on s'y rend compte qu'ils on l'intention d'opérer de la même manière ai front de l'Ouest, sauf qu'ils trouvent ôevan eux des armées que leurs divisions Innombra bles soient impuissantes à faire ec.iler. L'intention de nos ennemis est sans conteste de soumettre à leur autorité et à leur empire tous les pays slaves, tous les peuples de ie péninsule balkanique et les territoires jadi.' dominés et si mal gouvernés par la Turquie de bâtir un empire mondial basé sur la force la soif du lucre et la suprématie commerciale: qui serait* aussi dangereux pour l'Amé^Tu que pour l'Europe, et de soumettre finalemem sous leur joug la Perse, l'Inde et les ' - ;ples de l'Extrême-Orient... » M. Wilson termine ainsi son discours : — Personnellement, je suis prêt à entamer des négociations s'il s'agit de conclure une paix honorable et juste, une paix qui assure aux faibles et aux forts les mêmes droi lorsque j'ai fait l'offre d'une telle paix, les chefs de l'armée allemande en Russie y oni répondu d'une manière qui ne laisse aucun doute sur la nature de leurs intentions. Pour ma part, je ramasse le gant qu'ils m'ont jeté et je sais que, vous aussi, vous êtes prêt® à répondre à leur défi. Il faut que le monde entier sache que vous n'avez pas laissé ce défi sans réponse. L'Allemagne vient de déclarer une fois :n core que c'est la force brutale qui doit apporter la décision. La question maintenant est de savoir si la paix et la justice régneront efans le monde, si le sort de l'humanité sera réglé par le droit, comme l'Amérique le désire, ou si le monde subira le joug de l'hégémonie que rêve l'Allemagne. Puisque nous ne pouvons répondre à la force que par la force, opposons violence à la violence, sans limite ni mesure, la violence jusqu'au bout, la force triomphante qui devra ramener le vieux monde dans la voie du Droit et rendre vaine à jamais toute tentative d'hégémonie. » **# L'Agence Wolff note en marge de ce di3 cours : — Ce discours contredit absolument la vérité historique. Le monde entier srU que e conflit gigantesque qui se décide à l'Ouest a été déchaîné par la volonté de l'Entente. L'Allemagne s'est déclarée en termes exprès prête à ouvrir des négociations, mais l'Entente n'en a pas voulu. Si M. Wilson avait eu véritable ment l'intention d'amener la paix et d'empê cher que plus de sang fût versé, il aurait usé davantage de son influence sur es alliés. Au lieu de cela, il n'a pas levé le doigt pour empêcher la décision du Conseil de Versailles Quant à ses rengaines sur le droit et la justice, elles ont été réfutées par ses propres agissements à l'égard de la Holiande. Il y a uii abîme ontre ses paroles et ses ctes. Aujour d'hui, il fait carrément appel à la 'orce et à la violence. Du même coup, il démontre ■ mp toirc: nt que la politique de l'Amérique et de ses alliés se résume en cette règle : écarter par la force tout ce qui dans le monde leur barre la route. L'Allemagne ne veut pas se jourbei sous le joug de la force et de la violence, et i c'est pour cela qu'elle continue sa lutte hé-■ roïque. Le discours de M. Wilson, quoiqu'il ne i soit qu'une réclame destinée à assurer le ru? : cès de l'emprunt américain, montre bien iù l sort qui serait réservé à l'Allemagne si elle i était vaincue. » I L'otfensive allemande à l'Ouest 8 le bombardement de paris Paria, 7 avril. '* L'Agence Havas annonce que le canon al-Q temand à longue portée a recommencé dimanche à .bombarder la région de Paris, i] n'y a pas eu de victimes. n •** e Zurich, 7 avril : i. Les journaux de Lyon annoncent que, de- 0 puis le commencement du bombardement de Paris jusqu'au 3 avril, plus de 900 obus son* tombés dana la banlieue. La plupart des pro- (, jectiles allemands sont tombés à l'est du fau-s bourg Saint-Antoine. Le préfet a décrété qu'à a l'ouest de Versailles les habitations doivent ,3 être mises à la disposition des évacués des fau-e. bourgs de l'est. Tous les théâtres parisiens sont termés à présent. D'après mie communi-•e cation officielle du 6 avril, le bombardement j .« de Paris a recommencé. *** \e Paris, 6 avril : v Le « Matin annonce ejue, pour cause du é bombardement, la préfecture de police a n- ,e terdit aux théâtres et aux cinémas de jouer •o en matinée. s- *** n Paris, 7 avril : 3. L'Opéra, la Comédie-Française et l'Opéra n Comique ont fermé leurs portes à raison du i- bombardement de Paris et organiseront des r. tournées en province. *** ir Paris, 6 avril : ir Les directeurs de théâtres et des cinémas à se sont mis d'accord sur les mesures à 3. prendre en vue de cesser leurs représenta-î. Lions dans le cas où le bombardement de cl canons à longue portée continuerait. La circulation des automobiles privées, a sauf les fiaores automobiles, est interdite. a LA BATAILLE lS Paris, 6 avril : L'« Heure' ) assure que le Conseil des ministres a pris mardi les mesures destinees à assurer la collaboration des diverses autorités militaires qui doit aboutir à l'exercice d'un commandement supérieur unique. On n n'aura plus, ajoute-t-elle, à craindre des dis- e eussions regrettables. l~ **« Paris, 8 avril : l» Dvaprès l'« Echo de Paris», M. Clemen-ceau a rendu visite hier aux chefs militaires r anglais et français. En passant par Amiens,: s il a de nouveau exprime l'opinion que « toul 1 allait bien ». » p * * Paris, 7 avril : M. Clemenceau a fait un exposé détaillé ^ sur la . situation militaire et sur les opera-g tions en cours aux commissions de l'armée s et des affaires étrangères de la Chambre. La chef du gouvernement a reconnu que la s tâche des Alliés est très ardue, mais il garde s sa foi dans la victoire finale, car le moral \ des troupes reste excellent. ! M. Loucheur, ministre des munitions, a . fait ensuite de longues déclarations sur les t ' préparatifs militaires et sur le rôle de eha- - que arme dans les récentes batailles. I' a r démontré, chiffres à l'appui, que la fabrica-i t-ion des munitions et des engins de guerre i a encore augmenté ces derniers mois. c **, Londres, 8 avril : i Le « Morning Post » met en lumière une - information de l'« Evening News » suivant s laquelle M. Lloyd George exposera nette ment, mardi prochain, à la Chambre des Communes, les motifs de la retraite britaiî-s nique et les raisons pour lesquelles le ma ré s chai Haig et ie général Pétain se sont toul d'abord opposés à l'unité de commandement . alors qu'ils y ont consenti au début de l'of-é fensive. !, * »■ * * 1 Genève, 7 avnl î La frontière français a été fermée de nou-1 veau dimanche soir, à 6 heures. 5 ■ OPINIONS DE LA PRESSE e Le critique militaire du « Matin », le com-i mandant Civrieux, dit que les grandes opé-t rations qui doivent décider la reprise de la i guerre de mouvement sont imminentes, t. Le critique militaire du « Journal-dès Débats » estime inquiétante et critique il situation d'Amiens, qui est menacée de quatre côtés à la fois. Dans le « Petit Parisien », le lieu tenant-colonel Rousset écrit que, même si .Amiens tombait, le but de l'offensive allemande i.e serait pas atteint. *** Le chroniqueur militaire de la Dr.utsche Ta (jeszeituna, examinant la situation à la Somme, écrit que les succès partiels obtenus par les Allemands s'enchaînent parfaitement et que la menace de voir couper les communications entre Amiens et Paris s'accentue tous " les jours. Les stratèges de l'Entente sont absolument déroutés et l'aveu du Temps, qui reconnaît que toutes les réserves des Alliés sont concentrées en ce moment en Picardie, démontre que les Allemands ont, par leurs opérations tactiques, amené ces réserves sur le 1 point du front où ils avaient l'intention de les concentrer. 11 se pourrait parfaitement que le ■ 'Temps ait vu juste quand il déclare que la dé-1 cision finale interviendra entre Arras et la Somme Néanmoins, le commandement supérieur allemand tiendra à démontrer qu'il est de foroe à porier^simultanément de rudes coups à l'adversaire sur d'autres points du front. » *** De M. Gibbs. correspondant de guerre du Dailij Telegraph, en date du 5 avril : — L'attaque ennemie a été exécutée par d'importants effectifs. Six divisions allemandes ont été mises en ligne sur un front de 9,000 yards, soit un régiment par G00 yards. L'ennemi avait sans aucun doute la supériorité numérique. J'ai entendu raconter ce matin que les Allemands avaient mis à profit les journées d'un calme relatif pour faire avancer un grand nombre de canons lourds. Us ont violemment bombardé notre ligne et leur artille- , rie a tiré loin à l'arrière du front, y atteignant souvent des villages situés à plusieurs kilomètres. Nos troupes défendent leurs positions avec une grande résolution. Plus au nord, des combats isolés se sont livrés pour la possession du village d'Ayette, pitoyable monceau de 1 ruines. L'ennemi tente de reprendre ce village, que nous avons reconquis il y a qua- ' rante-huit heures. Au suri de la Somme, com- I bats entre Français et Allemands qui sont peu i eiignes d'attention. L'artillerie anglaise opère ; de concert avec l'artillerie française. L'en- 1 nemi rassemble do fortes masses. On a constaté la présence de douze à quatorze divisions allemandes, dont trois divisions de la garde. La prise de Hamel par l'ennemi a été le prin-pal résultat de ces combats acharnés. Il est clair que si l'ennemi a pour objectif Amiens, une grande bataille se livrera dans la vallée de la Somme. • Lugano, 6 avril : On suit avec un grand intérêt en Italie la bataille à l'Ouest. Les journaux lui consacrent des colonnes entières et ont dépêché en France leurs envoyés spéciaux. M. Barzini écrit que les Allemands emploient les mêmes méthodes que sur l'ison-m) et trouve le sort de la troisième armée anglaise analogue à celui de l'armée du général Capello. Il déplore que les armées cie l'Entente ne puissent s'adapter ejue difficilement et lentement à la guerre de mouvement et que leur crainte perpétuelle d'un encerclement les expos-e aux risques d'une panique : à son avis, la bataille d'Amiens durera encore longtemps. Le correspondant du a Secolo» a-u front français avoue que le danger persiste et ;ue la situation est grave. Le critique militaire du ( Corriere deila Sera» dit que c'est Amiens qui est le plus menacée et envisage les dangers que sa chute pourrait faire courir au nord-ouest de la France. — Loin de s'arrêter, dit-il, Les Allemands continueront probablement leur poussée avec la dernière énergie pour harceler le3 Alliés en Picardie et les empêcher de prendre l'offensive sur d'autres points pour alléger le front d'Amiens.*» LINTERVENTIUH MPI ES SIBÉRIE La Haye, 7 avril: On mande de Moscou qu'en présence du débarquement de troupes japonaises à Vla-divostock, le Conseil des commissaires du peuple a ordonné des démarches diplomatiques, tandis que tous les Soviets de Sibérie recevaient l'ordre de s'opposer à une occupation éventuelle de territoire russe par les Japonais. JLa guerre navale Paris, 6 avril : On mande de Madrid au ,,Temps" : — Toutes les difficultés concernant la navigation eu ire l'Espagne et l'Amérique .sont aplanies. Un acourd a été conclu entre :e gouvernement allemand el la Société espagnole die navigation transocoanique : le vapeur espagnol ,, Monté vidéo" partira la 12 avril ûe New-York pour la Havane et V era-Cruz. D'autres vapeurs partiront le 14 avril do Barcelone pour faire la traversée de l'oc ou. Les événemeras de Kussie Berlin, 7 avril : Le correspondant du Morning Post .à. Stockholm mande à son journal : — La révolution en Finlande est l'œuvre de l'Institut Smolny. M. Trotzki aurait envoyé le télégramme suivant aux révolutionnaires finlandais': « Le moment d'agir est venu. Je concentre 15,000 gardes rouges auiour de Iiei-siugfôrs pour s'emparer du. pouvoir et mettre le gouvernement en état d'arrestation. » * » * La Haye, 7 avril: On mande de Saint-Pétersbourg que le 6 avril au matin,les Allemands avaient débarqué 12,000 hommes en Finlande; ces troupes prendront i'olïensive dans la direction d'Heisingîors. La Garde Rouge finlandaise a essayé ue s'opposer à ce débarquement,mais elle a été foicée de se retirer devant la supériorité numérique des Allemands. D'autres unités de la hotte allemande sont arrivées devant Libau. Dana les cercles militaires on "croit que le débarquement des troupes allemandes a eu lieu conformément à un accord conclu entre le gouvernement bourgeois cle la Finlande et le gouvernement allemand, afin de mettre un terme à la guerre civile. *** Pétrograd, 8 avril1: Un avion allemand a survolé Helsinglors Des navires de guerre russes ont quité Helsinglors et se sont dirigés vers Cronstadt. *** Pétrograd, 6 avril : Le Conseil des commissaires du peuple a décidé que 1e débarquement des troupes aile mandes à Hangô n'intéresse que la Fin lande. En conséquence, le Conseil a décidé qu'il ne pouvait intervenir. / »** Paris, 7 avril: Le Conseil des commissaires du peuple s'est déclaré prêt à entamer, dès le 16 avril, à Smolensk, des négociations de paix avec la Rada oukrainienne. » ♦ * Paris, 7 avril: On mande de SaLnt-Pétersbourg que les gauvernernejits chinois et russe ont conclu un accord réglant-toutes les questions litigieuses. Le texte de cet accord sera publié la semaine prochaine. *** Stockholm, 7 avril : Un journal de Saint-Pétersbourg annonce que le comité de la Croix rouge a demandé au gouvernement russe d'améliorer le ravitaillement des membres de la famille Roma-nol'f séjournant à Tobolsk, à raison de leur état de faiblesse. *% Paris, 7 avril: Le gouvernement maximaliste a décidé la construction de plusieurs nouvelles lignes de chemin de fer en Sibérie, destinées surtout à faciliter 1e transport des vivres. * * * Paris, 7 avril : D'après le uPetit Parisien», le typhus règne à Saint-P^orsbourg; on enregistre journellement d« ïi à 30 cas. REPECHES DIVERSES Paris, G avr 1 : M. Painlevé a fait au sujet du communiqué du président du Conseil, la d.claraiioD suivante : — Dans le courant de 1917, l'Autriche* i longr'e a cherché à plusieurs reprises & entamer des pourparlers officieux avec des notabilités de 1 Entente, lin juin, notamment, !e deuxième) bureau me prévint qu'un per-& jnnage austro-hongrois, le comte Bevcriera, avait à diverses reprises sollicité un buisse de lui ménager un entretien parti-etilior avec un de ses parents élodg!n-»8, le major Armand, attaché à 1 éteit-major. M.Ri-i>ot, alors président du Conseil, en £ut avisé, et M. Revertera ©L le major Armand so rencontrèrent au mois d'août. Je suis sur du fait de cette rencontre, la seule qu'il y ait eue au mois d'août, mais je n'ai i;as connaissance qu'une autre ait eu lieu jusqu'au jour do la retraite de mon Cabinet, ie Yo novembre 1017. Ce qui s est produit ensuite n'e&t naturel lèvent pas de ma oom-pétence mais à en juger d'après La déclarations du président ehi Conseil, je Crois bien qu© M. Revertera e,t le major no se sont jos revus» COMMUNIQUÉS OFFICIELS Coaiztëiîiqués des Puissances Centrales. Berlin, 8 avril. — Officiel : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le front de bataille sur les Jeux rives de la àoniine, les opérations se sont bornées à des combats d'artillerie. Des attaques partielles prononcées par les Anglais dan-ie bois de Hangard et par les Français près cre Grivesnes, ont échoué et ont coûté de fortes pertes à l'ennemi Sur la rive méridionale de l'Oise, nos succès du G avril ont forcé l'ennemi à évacuer encore dans la nuit du 6 an 7 avril ses positions entre liiehencourt et Barisis. Hier, nous avons continué nos attaques et, après avoir conquis Pierremande et Folemnray, nous avons rejeté les Français sur la rive occidentale de l'Ailette. Des colonnes eime-mies qui se retiraient de Bichencourt le long de l'Oise ont été attaquées en liane par nos mitrailleuses postées sud* la rive septentrionale de la rivière ; elles ont été décimées et ont subi de fortes pertes. Celles de nos troupes qui avançaient de. la Lisière orientale du bois de Coucy et qui passaient par delà 6a-risis ont pris d'assaut le massif qui se dresse au nord-est de Folembray et ont pénétré jusque devant Verneuil. Le nombre des prisonniers ramenés à l'arrière atteint plus de 2,000. Devant Verdun, le combat d'artillerie est devenu plus violent le soir. • Le .capitaine-commandant baron von Richt hofen a remporté ses 77* et 78* victoires aériennes, et ie lieutenant Wenkhoff sa 23e. Rien de nouveau à signaler des autres théâtres de guerre. *** Berlin, 8 avril. — Officiel d hier soir : Sur la rive méridionale de l'Oise, nous avons continué notre attaque et remporté Je nouveaux succès. Nous nous sommes emparés des Localités de Pierremande et de Folembray.*** Berlin, 8 avril. — Officiel : Dans la zone barrée tracée autour de 1 Angleterre, nos sous-marins ont encore détruit 18,000 tonnes de jauge. Parmi les navires coulés se trouvaient le vapeur anglais armé et fortement protégé «'Boerard> (6,570 tonnes), transportant des chevaux en France, ainsi qu'un vapeur-citerne qui étaif aussi armé et protégé par deux contre-torpilleurs. Les deux navires ont été coulés dans la partie orientale de la Manche. *** Vienne, 8 avril. — Officiel de ce midi : Sur le front sud-ouest, rien d'important a signaler. Constantinople, 6 avril. — Officiel : Sur le front en Palestine, Les opérations sont restées dans les limites habituelles. Sur certains points, la canonnade a été un peu plus violente. Sur la front du Caucase, poursuivant notre marche en avant sur les deux rives lu lac de Van, nous nous soi rimes, après un dur combat, emparés de Was tan et d'Amis. Dans cette dernière localité, nous avons capturé quatre navires à moteur, des canots et plusieurs canons et mitrailleuses avec munitions. t)es bandes ennemies se sont enfuies vers l'est et ont abandonné de nombi^eux morts. Nous nous sommes emparés de Sarii Kamisch. Au cours d'une attaque prononcée la nuit, nous avons rejeté l'ennemi hors des positions fortement retranchées qu'il avait établies à l'ouest de la ville et avons commencé à le poursuivre dans la direction de Kars. Notre marche en avant vers Batoum a fait des progrès notables. Sur les autres fronts, la situation est in changée. , î — ,.. Berlin, 7 avril. — Ofùcieux : Notre attaqua au sud do l'Oise fait, pâlir ]\ seconde fois, de co malheureux pays le thé&tre de calamités dont aucune imagination humaine ne peut so faire l'idée. Ce que la bataille y laisse indemne est dévasté par les Français qu'anime une rage incompréhensible, ressemblant à un cas pathologique d'auto-deetruction. A ce point de vue, on ne saurait assez attirer 1 attention sur ce qui se passe dana la malheureuse vaille do Laon et l'impression de loua les témoins des événements qui se sont produits lo jour du Vendredi-Saint, à midi, daiis la cathédrale, est inoubliable. Les prêtres qui chantaient et la foule recueillio qui priait dans cette magnifique église en pleine zone do guerre composaient déjà par eux-m'mes un tableau saisissant : on juge à quel point 8'e3î accrue l'émotion quand des projectile® français du plus gros calibre vinrent s'abattre à proximité (le lu maison de Dieu. Quiconque a vécu ceUe scène et a vu la désolation pointe sur les vUagcs des ridèles frémissants d'horreur, doit considérer comme une auièro dérision la ton ative faite par le gouvernement français d'exploiter, au profit de sa propagande auprès des neutres, le hasard qui a fait tomber le mitne jour une grenade allemande dans une église de Paris. *'** Berlin, 7 avril. — OL'ici eux : L'espoir de voir les Français suspendre lo bombardement de Luon pendant l'enterrement qui avait été fixé pour hier samedi, à 11 heures, de3 Citoyens de cette ville victimes de la canonnade française; a été dé:,u. Au contraire, à 11 heures précises, le bombardement a recommencé et a fait de nouvelles victimes parmi la population française.* * ♦ Berlin, 8 avril. — Officieux : D'après les déclarations dun soldat anglais d« la 23e division d infanterie, fait prisonnier sur le front d'Asiago, il a été officiellement déclaré anx troupes britanniques que les Allemands avaient attaqué sur un front de 50 milles et avaient pé nétré sur une proiondeur de 7 milles dans les ligues anglaises, en subissant de très fortes pertes. Par les attaques de flanc des Alliés, les Allemands auraient été forcés de regagner leurs positions do déport. Eu outre, au cours de ces opérations, les Français auraient fait 100,000 et les Anglais 4J.000 prisonniers. Un ordre du jour contenant ces memea affirmations extraordinaires aurait été adressé aux soldats italiens. *** Berlin, 8 avril. — Olticieux : D'un officier supérieur do l'état-major allemand au sujet des combats livrés le 6 avril, au sud de l'Oise : — La marche en avant effectuée hier par les Allemands par delà l'Oise et au sud de la rivière, est une opération exécutée avec une méthode parfaite par les chefs et leurs troupes. Pour apprécier à sa juste valeur la lûche accomplie, il faut tenir compte dos (difficultés qu'offrait le t.c"rain détrompé par les pluies et en partie inoudé dans ia vallée de l'Oiso. Débouchant du -to>:d, dee troupes allemandes, après avoir jatô un pont sur le canal et sur l'Oise, ont péuèiré dans le faubourg méridional do Chauny. Au sud de Tor-guier, elles ont attaqué A-nigny, taudis »;ue .''infanterie allemande, débouchant au môme moment du nord, se lan ait à l'assaut au-deià do Servais. L'attaque de l'infanterie a été prépare© idmir'ibîe-ment par l'artillerie. Ami^iy point central du premier combat, a été complètement rasé par le feu de l'artillerie et d- s lance-mines. La pli a grande partie d'un régiment frauçais d'iufantuie est ensevelie sous les rui les tta ".«tle localité ; rjuant aux survivants, lont le moral était «lai s im état indescrintiblo, ils ont mis bas les armes. Tant les officiers que leurs hommes n'avaient plus luoun ressort. Les soldats ne cessaient de répéter machinalement; "Tout est détruit! „ Dans ces conditions, on comprend que, malgré les difficulté» lu terrain, les Allemands aient réussi à avancer le plus de 8 kilomètres. Comparativement aux pertes de l'enHemi, celles de l'infanterie allemande peuvent être considérées coaime étant extrêmement nlnlmes. Du côté français, 2 régiments d'intante- rie ont été plus ou moins dissous. Nos pionniers ont. brillamment sollaboré avec l'infanterie et 1 artillerie. Le travail technique exéeut^ à oet endroit sur l'Oise et sur le canal est surprenant. 11 convient surtout de mettre en luni«re la iàohe surhu-maine accomplie par nos pionniers, qui ont remis " ou état des joutes complètement détrur.es par la canonnade et transformées on un vl niable bour-'s bier. L'enthousiasme qui transportait l'année alle-l-*~ mande lors des grandes batailles livrées près de S Saint-Quentin, anime ici aussi nos so.daia. Nous [*- avons de nouveau vu ce phénomène surprenant ; sur les talons de Linfantene maic .ant à l'assaut* des compagnies de travailleurs reconstruisant 1« sr routes pour permettre le transport des munitions, lit encore une fois, on voyait jusqu'aux batteries du plus gros calibre se porior dans les lignes les ^ plus avancées ûc l'infanteris. Une seule pensés agitait chaque soldat : " Lu avant 1 a. ' > m b Communiqués des armée» aillées g >s Paris, 7 avril. — Officiel de 3 heures ; > Hier, en fin de journée, nous avons rfr-ît poussé une attaque ennemie dans la légion i- ue Onvuiues. Pendant 1a nuit, grande acti-*u vité aesueux artilleries entre Montdidier et a- Noyon. a l'ouest-de Noyon, un fort détache-ie ment ennemi, qui avait réussi à prendre ô- pied dans notre ligne avancée, a été rejeté 'e aussitôt par une contre-attaque. Sur ie iroau, de 1 Oise, i ennemi n'a pas renouvelé èu "tentative dans la région de 3t Chauny-Barisis. Des coups de main ennemis au nord du t Chem-in-des-Dames n'ont pas eu de succès.: ê- Reims a été violemment bombardé au cours de la nuit. ' !3 *** Paris, 7 avril. — Olticiel de 11 heures : Notre artillerie a arrêté des tentatives d'attaques ennemies dans la région de H Etais gard-en-Santerre.Sous son feu, des rassem-le blements de troupes en divers points du i- iront au nord de Montdidier ont été disper- 0- sés. Sur la rive droite de la Meuse, une forte attaque ennemie aii nord-est de la côte 'M.4 a été repoussée après un vif combat. L en- 1- nemi a subi des pertes sérieuses et laissé 6- entre nos mains une vingtaine de prison-a- niers, dont trois officiers. Des coups de is main sur nos petits postes en Argonne et f0 dans le secteur de Vaux-les-Palainaix n'ont n obtenu aucun résultat. Aviation. — Dans la journée du 6 avril, r- sept avions et deux ballons captifs ont été îs abattus par nos pilotes.Nos bombardiers ont jeté cinq mille kilos de projectiles sur les gares et cantonnements de la rég'oa de Roye. ît * il * * Paris, 6 avril. — Officiel .• Le bombardement de Paris par les canons allemands à longue portée continue. Le is 6 avril, il y a eu trois morts. s. .n Londres, 0 avril. — Officiel : Au nord de la Somme, une bataille a con-^e tinué-Mer-Jù^né tard dans la soirée tout le te long du front au sud d'Ayette. Des (orces n- ennemies importantes ont attaqué sans re-s. lâche, mais n'ont pas obtenu d'autre accès [>- que celui qui avait couronné ses efforts îana et la matinée. Hier après-midi, un combat lo-i- cal s'est livré au sud de la Somme dans la îs région de Hangard. Nous avons contre-atta-!3 qué et légèrement amélioré notre position, 'u Les opérations de l'infanterie se sont hor-^e nées aujourd'hui à des combats locaux lan** -s les environs du bois d'Adluy, au nord d'Al it bert ; ils n'ont pas apporté de modifications i- ci an s la situation. Il y a eu, en outre, des le engagements entre petits détachements n Sur différents points du front, l'art.llerle allemande continue à être active. 1 , Dix divisions allemandes au moins ont \ 'été engagés dans les attaques exécirées i i hier au nord. çie. la Somme ;u?qu'au nord § * , de Buccjuoy, la baîaille a été Uvs violente/ .a tdahs ce secteur à certains endro:fs. le ie Rome, 6 avril. — Officiel : !e Canonnade ennemie modérée tout 13 'on.? ie du front, plus violente toutefois sur ie haut J8 plateau d'Asiago. Notre artillerie a rép indu ® au feu ennemi ; elle a bombardé des colon-n nés autrichiennes venant de Prirnolano et ta dispersé des renforts sur l'Ile de Poitna, è ainsi que près de Ponte dâ Piave. Entre l'Adige et la Piave, nos détache-it ments de reconnaissance ont été actifs ; ils le ont fait quelques prisonniers dans le bassin u d'Asiago. Dans le secteur de Finale, un dé~ 10 tachement autrichien a été dispersé par nos 18 fusillades et l'action de nos mit ai'ieuses. a dt ■ nîw*m:^i.'aar'HrBd ÎS ie Dépêches Diverse i- _____ ia Paris, 7 avril: * Bolo Pacha a saisi le président de la Ré- e publique d'un recours en grâce. *** Rotterdam, 8 avril : On mande d'Amsterdam au Nieuwe Rotter* damsetie Courant ; j. — On dit de divers côtés que dos pourpar-[e 1ers ont eu lieu la semaine dernière à Lau-s sanne (Suisse) entre un diplomate autrichien, it deux importants financiers allemands et deux i- hautes personnalités d^s pays de l'Entente. Il est impossible de vérifier cette information, mais samedi déjà on prétendait à la Bourse d'Amsterdam que des négociations de paix o étaient entamées. » 0 «*» * Berlin, 7 avril : 'l La ville et la gare de Luxembourg oui ! ('té bombardées avant-hier par ^°s avions ^ ennemis : il y a en s^x victimes dont qua-a (ro morts et deux grièvement blessas. Leg dé-3 gâts matériels sont ?o minime importance. 9 « ** t Berlin, 7 avril : r De la Gazette de l'Allemagne du Nord 7 3 — La presse américaine proparre le bruit, recueilli en Suisse, que les autorités allemandes cle la frontière soumette;.; les jou**> naux américains à la censure. Certe censure 1 se sciai* exercée plus pan »-ulie-eTi.mt en e qui concerne les articles par lesquels le public allemand aurait pu être informé des effectifs 8 du contingent américain arrivé en France et d^s opérations auxquelles l a pv;& part. Il y a lieu de faire remarquer qu'il n'exista en Allemagne aucune-interdiction quelconque d'importation des journaux étrangers et que B ceux-ci ne sont soumis à aucune, censure. Le g public allemand est renseigné exactement par sù propre pressé .-ur 'out ce qu'écrivent les journaux étrangers, pour auta.it que l'envoi de ces journaux en Allemagne re soit pas interdit par les gouvernements ennemis C'est ie cas pour les journaux américains Quand ils parviennent entre les main:: du gouvernement anglais, celui-ci les retire de la circulation et ils ne parviennent plus sur aucun point du continent européen, même en France. La raison de cette manière d'agir doit être cherchée dans cette circonstance que la presse arriéri* caine est loin de partager toutes les vues militaires et politiques du gouvernement, anglais, surtout en ce qui concerne l'Irlande. Si donc les journaux américains ^ plaignent de ce qu'on ne les lit pas en Allemagne, ils n'ont qu'à s'en prendre à !;i 'ïrande-Bietagrie. ■ *% Bucarest, 6 avril : Le Journal Arena, publié à Jassy, annonce que le parti conservatcar-démocrate, présidé par M. Talie Jmisscu, s« dissout. JOURNAL QUOTIDIEN — Le JS/uztiêre v- 15 centimes ^ Aanèe.-*' 11*1»

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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