La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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01 november 1917
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s.n. 1917, 01 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5717m05b6n/
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Jeudi 1" NovembraJ9l7 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro / 13 Centimes Année.* - N*1066 pRlX OES ABONNEMENTS 2 mois (novem're, décembre), fr. 7.60; 1 mois (novembre;, ir. 3.80. La» Xenuxnds» A'abonnement tont rrçrte» txclust-♦*>»•<• m j>ar les bureaux si les facteurs des postes* —» Las réclamations concernant les abonnements doivent *r« adressée* tscclustvement lux bureaux de poste* 4U:/lirJlSTRATïOM El RtOAClion il. fBontagne-aus.Horbos-Potagôro», Bruxelles* PRIX DES ANNONCES Petites annonoes, ta liirne, tr. 0.75. —- RJdamet avant les annonces, la iiirne, 'r. 1.76.— Corps dm journal, la li^aa, ir. 7.50.— Faits divers, la hi'os, lr. 5.00. — Kêoi-olpgte, la li^ne, ir. 3.50. — iknn des Eleveurs, la ligue, lr. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction el Àd.niaisiraîian : gj; '£ j,"'!? J03. IHOHES3ÉEE, DIRECTEUR Nos ateliers étant fermés è l'occaslor les tètes cie la Toussaint, le journal nt taraîtra pas demain. LA GUERRE 1,13S° jour de guerre La situation sut lo front italien s'aggravj £e jour en jour. L-dn.e, la capitale du Frioui, a ttâ occa. «ée lo 29 par les A ustro-Allemands. C &s\ 1 Odime que se trouvait établi le grauc quartier général d'où le haut commandement italien diir.g&ût depuis deux ans et demi Le^ opérations sur le iront de l'isonzo. Aux dernières non vol les, les troupes du généra] von Below ont déjà dépassé do loin cette ville; elles * continuent à poursuivre les armées itu lionnes qui ohorchent en grande kâto à se retirer derrière le Tagliamentc moyen, dont le cours est fortement grossi çar les pluies. Les Italiens qui ont évacué le Karsi refiuent eu désordre vers le cours inférieui lu Tagliamento, vivement pressas parleurs adversaires. Quant aux divisions italiennes -qui viennent d'être rejettes des «positions qu'elles tenaient dans lea Alpes de la Carinthie, elles se dirigent vers le cours supérieur du Tagliamento, suivies pas i pas par des troupes auto iohiennes qui gagnent rapidement du terrain vers le sud ei le sudt-ouest. Si leur avance diaris cette dirco lion n'est pa6 immédiatement enrayée — ei *t il ne semble pas que les •Italiens soient en situation de Le faire — il faut s'attendra à voit «éder a leur tour et les mies après le* au-îres les posit ons que les soldats du général Cadorna tiennent depuis deux ans et demi \ l'ouest de la Carinthie et dans les Dolomites.La tâche de l'état-major italien', déjà s: lourde, on deviendrait beaucoup plus d'ffi-flile encore, de sorte q,ue la largo intervention des troupes françaises, dont l'envoi est Annoncé par plusieurs dépêches officieuses, *e montre do plus en plus indispensable et urgente. * * _ Le théâtre de la guen e en Flandre présente toujours la môme animation. Au sud de Dixmude, aans le seteur du kc de Bln.nckaert, de petits détachements belles ont fait preuve d'initiative- Entre le ko's d'nouitiliulst et le canal d'Ypres à Gamines, lo feu roulant de l'artillerie a été s.;ivi de fortes attaques des Anglais. Le village de Passchendaele, aux confins duquel an se bat depuis six semaines, a été pris par eux, mais reconquis ensuite oar les Allemands. Pi^s de Gheluvelt, la lutte a mssi été vive, mais elle n'a pas donné de tOsultats. Le duel d'arillerie continue sur le Che_ siin des Daine3 et sur la rive oiiontale de Meuse. c58* L'offensive aiisfre-àîleniaRtls sn Ifailo Home, 31 octobre : D'aproS une dépêche d'allure officieuse, îea nouvelles du iront sont accueillies avec douleur, mais aveo calme, par la population. On esji ;re que la direction de l'armée pourra sauver les armées de l'Isonzo moyeu -et inférieur. * ♦ « Berlin, 31 octobre : On mande de Copenhague au ,,Berliner , Lokal Anzenger" : — On a répandu hier soir le bruit que ia général Cadiorna, au ie?u de la nouvelle >Ae la oiiute de Gorz, avait tenté do se suicider. Il se serait sérieusement blessé à la têto (l'un coup do revolver eb son état serait grave. * * 4 Zurich, 31 octobre : On mande de la frontière italienne : Les généraux Zuppelli et Morone, anciens aainistrcs f'e la guerre, ont été mis en disponibilité. Vingt-deux colonels et lieutenants-colonels qui commandaient au front ont été ïelevfe de leurs fonctions. * * * Zurich, 30 octobre : Defl nouvelles venues de la frontière italienne annoncent que TrCvise, Viceaice et Venise out ^t>é évacuées et les établissements .bancaires se sont installas ailleurs. Les consulats italiens en Suisse appellent sous les drapeaux tous les Italiens qui se trouvent sur le territoire. Ils doivent tous se présenter le 5 novembre- Toutes les libérations et -cong's accordés précédemment sont suspendus. Aucune nouvelle n'est arrivée en Suisse concernant les séances de vendredi et de aiainedi de la Chambre italienne. L'Agence S ter ami n'en dit riea non plus. « ♦ rfc Londres, 30 octobre : Dans les milieux militaires anglais, on çstime que l'aide promise par l'Entente à l'Italie est en voie d'exécution. On croit que la France a déjà retiré des troupes du front BeUorfc-Be&ançon et- de la frontière suisse pour les envoyer en Italie. On estime toutefois que le corps expéditionnaire français ne sera pas suffisamment important pour que son intervention soit décisive. D'autre part, on pense que IQs troupes françaises et anglaises seront distraites du front fies Balkans et envoyées en Italie. On mande do Rome au ,,Daily Telet graph" que toute une escadre est dtejà. par- îie de Malte pour l'Adriatique. * * • Berlin, 80 octobre : Parmi les documents trouvés sur les soldats appartenant à la brigade Foggis, se ^encontre l'ordre dlu jour suivant, daté du 24 octobre, et portant la signature du général-commandant du 4e corps d'armée italien : — Première journée attaque. Le colonel Turino a adressé F ordre du jour suivant à son artillerie : — 1/heure e£t venue, l'heure la plus grande la plus élevée et peut-ctre la plus décisive. L'ennemi, impuissant à vaincre les soldats de l'Italie, épuisé à l'intérieur, à la veille de la dissolution, appelle les Allemands h son secours. Nous leur tiendrons této à ces bouchers de personnes sans dé- , êense, à, ces gens qui violent les trait's, à , ces_ rêveurs arrogants qui veulent la domi- | nation du monde et contre lesquels! le monde t lui-même a pris les armes pour la liberté < et le droit. Aucune cause n'e^t plus juste [ $t plus noble que celle pour laquelle nous . combattons. Qu'ils viennent donc ces des- j cendants d'Armin ! Ce ne sont plus les lé- t gionnaires de Va.rus qu'ils auront devant c eux. L'Italie avec Piome est r«8?uscitée et ). grâce à la force de ses fils, elle avance et i. elle s'élève. Camarades de F artillerie, l'heure ? a sonné I TJbiiâsofns nos cœurs en un cœur fort r 4t sol'de comme l'acier de nos canons. Opposons !< à Fennemi, U où (ce sera] nécessaire, le boucher de notre poitrine sous le ciel clair £ont la lumière dira la foi en notre av^odr i immortel 1 Le Roi l'ordonne, la patrie ap » pelle et Dieu le veut !" Les paroles élevées, pleines d'enthousiasme et de confiance eu la victoire qu< ie colonel Turino a adressa es à ses artilleurs ne doivent pas Ct'e seulement entendues par les troupes qu il commande, ruait aussi par toutes les autres troupes de l'ar-inée. Je les fais miennes et vous les adressé à mon tour certain que tous les soldats d< l'Italie, à quelqu'armée ou quelque corp qu'ils puissent appartenir, unis par F unique volonté de vaincre pour la patr.o et poui le lîoi, uniront leur cœur en un oœur so lide et fort oomme l'acier de nos canons e diront à l'ennemi audacieux : „Jusqu'i'i e pas plus loin: Vive l'Italie! Vive leRoil" 24 octobre 1917. Signé : Cavaciochi lieutanant-généra et chef du corps d'année. OPINIONS DE LA PRESSE Rome, 30 octobre : La ,,Tribuna" éorit : Y1— Nous croyons et nous sentons qjue no ennemis font des efforts désespérés pour joU( leurs dernières cartes. La bataille qui e développe dans la plaine du Frioul pei être non seulement la bataille où se régler lo sort de l'Italie, mais aussi celle çliont, le résultats entraîneront le sort de touiies le puissances de l'Entente." Le ,,Corriere dl'Italia" dit : — L'ennemi ©spore, grâco à ses succt • militaires, provoquer en Italie la révolutio attencHue avec tant d'impatience ou tout a. moins arriver à ce résultat de démoralise, complètement le pays. Ce calcul politique n manquera pas d echouer. Aujourd! hui, l'Ite lie est unie par la seule idée que la pa trie est en danger. I^e coup de l'ennemi produit un effet contraire à celui qu'escomp tiiont les Puissances centrales. Au lieu d< détruire la force de nonre résistance, loin attaque n'a tait que la consolider. Le ,,Popolo d'Italia" écrit : — L'offensive austro-allemande est un conséquence do l'inaotivitô des Russes. Nbiu sommes si certains do la vaillance do notn arm e et de sa force de résistance que mêm< si le centra où l'aile droite du front de; Alpes Juliennes devait être enfoncé, nous consid'érerionB la cCiose comme sans importance-Dé l'„OsServatore Romano" : — Aujourd1'hui, nous avons la stricte obligation die foire consciencieusement ei résolument notre devoir de bon oitoyem. L'heure présente nous trouve d«idés et conscients do ce devoir. Nous sommes à notre posta et disposé» à n'accueillir qu'avec mépris toute proposition qui serait die natnre à donner a.ux dlingeiants du pa>\ s des embarras ou à leur créer des difficultés. * * Berna, 30 octobre : La „Gaz£tta Ticimese'" publie la premier; information do l'Agence Stefani relative à la retraite die l'armée ital enne; ii y est di notamment que des circonstances malheur reuses ont favorisé la réussite de l'offensive allemande. D'autre part, le jour nul prétend que le^ batteries anglaisas eb françaises qui appuyaient l'offensive ordonnée en août dernier par le général Cadorna ont été renvoyées et France. La ,,Gazet:a Ticimese" exprime enfin l'espoir que lo royaume d'Italie se fcraua. Pormera en République après une guerre vie tord euse. ♦ * * Milan, 29 octobre : Plusieus journaux milanais accusent l'Entente de n'avoir pas voulu se rendre compte en temps opportun du danger qui menaçait l'Italie. , . | • Paris, 29 ootobre : On mande de l'ome aux journaux de Paris que l'offensive austro-allemande so poursuit avec une impétuosité inou-e. Les Puissances centrales savent très bien que si elles réussissant à affaiblir 1 armée italienne, tout le système militaire de ,'Entente s'en trouvera ébranlé. La presse parisienne est douloureusement affectée par les graves épreuves qu'ont à traverser la nation italienne et son armée. Le danger est indiscutable, (iisent les journaux qui, néanmoins, s'efforcent de rester optimistes. Il n'ont pas perdu l'espoir dé voir Cadorna parer le coup. Diverses feuilles s'en prennent vivement a-us Russes, auxquels ils reprochent de rester inactifs alors que l'Ital.e se trouve dans une situation si critique. M. Hervé écrit ï — Les jours d!'anxiété sont revenus pour nous. Le terrible coup dirigé contre l'Italie ost dangereux parce qu'il frappe à de# endroits part.ouLièrement bien choisis." Le „Matn" dit que la situation des Italien^ e>t extraordinairement menacée. L'offensive des ooaliste porte bien le cachet de Mack-kensen et die Hindenburg, dont la science stratégique a fait ses preuves en Pologne, en Serbie et en Roumanie. Le „ Gaulois'' parle d'un plan diabolique exécuté oontre les Italiens. Le cœur se serre, dit-il, quand on voit comment las Italiens ont dû éva. cuer7 sous la gigantesque pression dé l'ennemi, les hauteurs qu'ils ont gagnées au prix de si grands sacrifices. ^ * Paris 30 octobre : Lo „ Petit Journal" annonce que des députés ont l'intention d'interpeller le gouvernement au sujet de l'envoi de troupes françaises sur le front italien. Berlin, 30 oo&obre : * Les journaux parisiens reçoivent de Rome des appels au socouts d'un cara î'è e absolument désespéré. Dans la presse anglaise, on exprime l'opinion que ies Alliés se trouvent en face d'une situa ion dangereuse dont on ne voit peut-ê're encore qu© les premières perspectives. Zurich, 30 octobre : De la „Zurcher Post" : Lcfa communiqués officiels italiens ne portent plus la signature du général Cadorna. Le _ bruit court que le haut commandement italien est dé;à modifié ou va l'être à bref iélai. j * * • Genève, 29 octobre : On mande de Milan au „Journal de Ge-îèvo" que la retraiie italienne se fait mé-.hodiqueraent, bien que les1 sacrifices soient loulourûnx. La situation est plus grave lu'au mois de mai 1916 et que lors de l'of-énsiye. dirig e contre lo Treniini, mais est loins inquiétante. Elie est plus grave parce luo les lignes italiennes ont dlu être réta-ilcs sur un front plus large et sur une ►rofondeur plus grande, mais elle est moins nquii'rante parce que, mêûne dans l'hypo-iièse la plus favorable à l'ennemi, Fencer-lement des armées italiennes est impossi- , lo. Le peuple italien sait d ailleurs que ïs Puissances centrales n'ont pns l'offen- , ive et n'ont envahi l'Italie que dans l'es-oir do remporter une viotoire décisive sur >s puissances de l'Entente. Genève, 30 octobre : * La pressa ooemmesnta Aves beaucoup da ' pessimisme la situation de l'armée italienne, I^e „Journal de Genève" écrit que 1 armée du général Capallo est perdue, taudi» i qu|o l'armée du duc d^Aosto est encore n-^ iacte. Malgr^ les importantes réserves dont d»8po^e le général Cadorna, il a perdu eu i cinq jours tout ca que deux ana et demie de guerre lui avait donne au prix d'enor-i mes sacrifices en homu es et en matériel, i La ,,Tribune de Genève'' dit que 1 o.fern-5 sive au^tro-aUemandlâ progresse à pas de s géant. Le journal ,,La Suisse" espère que les so. • couis anglo-français n'arriveront pas trop i tard; il ajoute qu'Udine est située à 100 ki-i lomèties à peine de Venise et qu'en ce mo-, ment 1 armée italienne ne semble pas être en état d'accepter le combat. L ♦ * « Londres, 29 octobre : Le 20 octobre, le collaborateur militaire du „Times" écrivait co qui suit au sujet de l'offensive austro-allemande contre l'Italie : — Il est vraisemblable que le général Cadorna et les Italiens salueront avec joie 3 cette offensive qui se produit au seuil de r l'hiver. Les troupes italiennes sont certaine. e meut assez nombreuses pour repousser l'at- I taquo des Austro-Allemands. Les lignes iia-a liennes sont solides et bien défendues ; toutes s les distances de tir sont connues à un pouce s prè3 et au cours des dernières batailles, l artillerie italienne s est montrée supérieure à celle des ennemis. C'est uno affaire qui 3 coûta cher d attaquer sur ce front et on II peut s'attendre à voir l'armée italienne faire 11 payer tr_S cher à l'ennemi son offensive. ■ Dans le oas peu vraisemblable où l'Italie e aurait besoin de l'appui des Alliés, cet ap-■- piu peut-être donné et rapidement, car tout " le front à l'ouest est un front unique. i ♦ " • - Londres, 30 octobre : j Le ,,Times" dit qu'il n'est j>as possible eue l'Italie ait le même sort que la Roumanie et la Serbie. Le „Morning Post" écrit que les opéra-a tions dies Puissances centrales sur le front i italien ont eu un succès d'estime, i Le „ Daily Chronicie" compte sur la 8u_ s périorité numérique des armées italiennes et s'élève contre ceux qui voient prématurément tout en noir. * # ♦ Francfort-sur-le-Mein, 28 octobre : On mande de Genève à la ,,Gazette do Francfort"' : — La mesure décrétant ia fermeture de la frontière est appliquée aveo la plus stricte sévérité par les autorités militaires françaises. Même les journaux français ne peuvent passer. On assure que la frontière restera fermée assez longtemps cetto fois-ci, ce qui n'est pas surprenant puisqu'il s'agit d'empêcher qu'on connaisse quelque détail que ce soit sur les transports de troupes et de mat 'rie! de guerre vers 1 Italie. La di- » rection de l'armée ne dispose pour ee3 transports que des deux lignes de chemin ; de fer du mont Cenis et de la Riviera. Malgré cette fermeture sévère de la frontière, les informations des journaux qui ont passe par la censure française disent que les secoure français envoyés en Italie seront coil-sidérabl's : il no s'agit pas d'un envoi im-prov*é de soldats et do matériel mais de l'exécution d'unG exp^fclitikxn depuis longtemps préparée et qui n'a été hâtée que par la brusque attaque des Allemands sur le front italien. Ceci ne ferait que confirmer ie fait que l'offensive austro-allemande a prévenu uno offensive commune de l'Butent o sur l'Isonzo. * * * Amsterdam, 30 octobre : Le „Nieuwe Courant" examine sous quel le forme se traduira le secours promis par la France er F Angleterre à l'Italie. Sa conclusion est qu'il faut un nouvel et formidable effort sur le front à l'ouest pour amener une décision. Cet e'fort, dit-il, doit >*tre fait sur l'heure si les Alliés désirent !e voir réussir, car les Puissances centrale» seront bientôt à même de disposer d'une grande partie des troupes qui opèrent1 en Italie. Or, aùjourd'hui que tout le monde est sous l'uni pression de leur dernière victoire, on esc conva.ncu que les opéra!ions élabor es par le haut-coinmandemont allemand ne peuvent échouer. La guerre sous-marine Botteidam, ai ootobre : Pondant la deusième semaine d'octobre^ itu sous-ma.rin a,Uemajid a ooule dans, la Manche anglaise, un vapeur anglais armé venant d<?a Kfcaf^-Unis et transportan/t : 135 canons de campagno de 75 mm., 30 obu-siers de 120 inm., 50,000 greniadts de cam pa.gne, 22,000 grenades do 120 mm., 150,000 grenades à main, 2o,WK> fusils, B a-aijino. biles blindées, il camions automobiles, 1,500,000 cartouches et 140 mitrailleuses. « jBotitercto, so octobre : ,,Maasl^xlïj" annonce que les navires (îont jos noms suivent ont cou:lé: lo vapeur ,Main" (715 tonincs brut), do Cardiff ; le vapeur „EslonorO'' ë2,293 tonnes brut), de Liverpool; lo vaipeur „W. M. Barklav" (569 tonnes brut), do Belfast, et le voilier „Ijidra" (227 tonnes brut), de Toignmouth. „ * V » Copenhague. 30 octobre : Le ministère de3 affaires étrangères annonce que le vapeur danois ,,Ulfsborg", qui transportait du minerai de Bilbao en Angleterre, a coulé dans lo golfe de Gascogne.» ^ * * Pams, 29 octobre : On mande de Rio-dojaneiro à l'Agence Ha vas ; — Lorsque les autorit's brésilienne® sont arrivées pour saisir, la canonnière allemande ,.Eber", son équipage 1 a incendiée et coulée. « * * Londres, 31 octobre : Le paquebot anglais „Cam9v?am", construit en 1917 et jau^euint 15,000 tonnes, est entré on collision avec un autre vapeur anglais et a coulé. Le vapeur anglais Périra" (1,348 t.) a coià^ près do Tarragone. Le cinq-mâta américain „Allcnsboghton" (2,129 t.) a sombré par suite do la tempête. ; ^ Les événemeîîiS de Russie i « ] Fétrograd, 30 octobre : L'assemblée générale des délégués dies fé. c dératiors des soldats du Nord a voté la ré- c solution suivante : c — la défense de Pétrograd étant intime- l ment liée à la défemse du front tout entier, c la garnison de la capitale ne d'oit pas être s i-eule à en décider. C'est pourquoi Fassem- e l^e _ porte à la connaissanca eu Conseil des 1 mvriers eb soldats que toutes les résolu- 1 iona particulières tendant à co que la gar- n lison do la capitale n'évacue pas oel:e-ci l'ont pas Son approbation et ne seront pas 3 enues pour valables par l"s délégués des e 'édérations de» soldats. a • ** U Pétrograd, 30 ootobre : La ,,Rabotnaja Gazeta" annonce que M. Kerenski a télégraph:quement interdlit, jusqu'à nouvel ordre, l 'application de la péine de mort sur le front. * Pétrograd, 30 octobre : Le bruit courant aveo persistance que les maximalistes préparaient une révolte, le gouvernement militaire de Pétrograd a interdit les r -unions ; les cortèges et les manifestations. Il a nus les soldais en garde contre ies pièges qui leur seraient tondus et les a engagés à conserver leur calme. • * • Paris, 30 octobre : Oin mande de Pétrograd à l'AgenceHavas: — Les ouvriers de la grande papeterie Kibbe, se sont mis en grève sans avoir formulé la* momîro exigence. Les grévistes, appuyés pac un détachement do la Garde Rouge, ont pris d'assaut l'usine, on ont ohassé les chefs et s'en sont déclares seuls propriétaires. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 30 octobre : M. Poincaré, ainsi q.ue les généraux Pe-tain et Foch, assistaient au Conseil des ministres tenu samedi sotr. Les minnre» se réuniront encore lundi pour discuter la u-luation militaire ea Itane et son influence sur les Alliés. * * * Genève^ 30 octobre : Le „Joul'nal de Genève" apprend! do Pa. ris que l'affaire du ,,Journal'" a pris une tournure inattendue, car le défenseur des actionnaires du ,,Journal", qui ont été mis en état d arrestation, c est-à-dii-e MM. Lo-noir efc Desouches, a introduit une plainte au parquet accusant le sénateur Humbert et le capitaine Laloux de chantage et de tentative d'escroquerie- « • • Londres, 30 octobre : Le ,,Daily News" éoîit : La déclaration faate hier par M. Bouar Lavr qui a dit que la Conférence imminente de l'J£n-tenlce s'occuperait de la direction de la guerre et noa pas des buts de guerre, n'a pas laissé que de surprendre la Chambre des Communes- Cette affirmation est, eu effet, eu contradiction avec ce qu'a dit la semaine dernière M. Lloyd George, à savoir que la Conférence aurait un caractère aussi bien militaire que politique. Le „ Daily News ajoute : — Les Alliés doivent imméd! atement fixer les conditions auxquelles ils sont disposés à faire la paix, ainsi que les principes qu'ils désirent voie appliquer dans le nou_ vel ordre de choses qui suivra la guerre. Il serait criminel de se soustraire à ce devoir en ce moment. * « * Londres, 28 octobre : Lo „Times" annonce que la discussion à la Chambre des Communes concernant la poli tiqui de l'Amirauté commencera la semaine procliaine et so prolongera pendant quatre jours. * 4< >* Copenhague, 30 octobre : On mande de Londres à „Dagens Nyhe-ler" : M. Tienderson a donne sa démission de chef du Parti ouvrier anglais j il a éf"' remplacé par M. Adamsson, membre de la Chambre des Communes. * Rome, 31 octobre : Le ministère est définitivement constitué somme suit : Présidence et intérieur : M. Orlando; affaires étrangères, M. Sonumoj colonies, M. Colosimo; justice, M. Sacchi; finances, M. Meda; trésor, M. Nitti ; guerre, général Al. i-ri; marine, amiral Delfcono; armes et munitions, général Dall'Oglio; secours militaires et pensions do guerre, M. Bissolati ■ instruction publi(iue, M. Berenina; travaux publcs, M. Dari; agriculture, M. Miliani j industrie, commerce et travail, M. Giuielli; postes et télégraphes, M. Fera; transports, M. Bianehi. Les ministres ont prêté serment entre les mains du Roi aujourd'hui à 6 heures. » 'f' • Berlin, 31 octobre : Parlant de la crise de ia chancellerie, 1© -,Berliner Tageblatt" dit que la candidature de M. Hertling n'a été accueillie avec sympatliie que par le Centre et que d'heure en heure son succès paraît do plus en plus douteux. Dans les mi'lieuix parlementaires, on parle déjà d'une nouvelle candidature et l'on mot on avant le nom du comto Posa-d-owsky, président d!u Conseil des ministres prussien. Le „Bôrsen Zeitung" annonce qpe M.von Batocky, ancien président de l'alimentation, ost arrivé à Berlin venant du front. ^ ^ Berlin, 3o octobre : D'après des informations da source sérieuse, le comte Hertling n'a pas vu se réaliser les coniàitions qu'il avai< cru à bon droit pouvoir poser avantdfaccepter de remplacer M. Micliaëlis au pcs'te de chancelier. Il résignera donc entre les mains de L'Empereur la mission dont il avait été chargé. La décision qu'il a prise est sans doute consécutive aux pourparlers qu'il a eus hier aveo les délégués dés divers partis politiques.♦ * « Berlin, 30 octobre : M. Stégerwald, sjcrétaires-^énéral de la' Fé- i dération dos syndicats ouvriers chrétiens, a , été nommé membre à v.e do la Chambre ( des Seigneurs de la Diète de Prusse. # + Madrid, 31 octobre : M. Toca n'ayant- pas réussi à constituer le nouveau Cabinet, on estime que le Roi fera appel à M. Prieio. « Stockholm, 30 octobre r c On mande de Londres : c — Le gouvernement suédois ayant irner- 1 lit la transmission des dépêches chiffrées dla l'Entente par les câbles suédois, legouver- c aement anglais, en guise do représailles, a n tordit la transmission des télégrammes chiffrés suédois par les câbles anglais." ...**♦ c Christiania, 31 octobre : c C'est hier qu'a eu lieu l'ouverture dto 1 jtorthing. Le président de l'assemblée, M. n nrwinkel, a prononcé une allocution dans ^ aquello il a dit entre autres que la Nor- * ■ège se trouvait devant des perspectives ifficiles. Il a fait appel à l'esprit dû sa- ^ rifice de la nation, qui peut être mis à de luros épreuves. Le deuil règne dans nom- re de ramilles dont les fils ont, dans des oinbats sans défense, perdu La vie en pour- r uivant le but do procurer les vivres néces- c. aires à la patrie. Il a exprimé l'espoir que a Norvège réussira, d'accord aveo les autres » itats Scandinaves, à no point sortir do la tî eutralité. d! Le Storthing a voté par 77 vioix confire un projet de loi prescrivant que l'armée E 1 la flotte do la Norvège ne peuvent ja- b aria servir à l'attaque. Cette loi enlève en s' kit au Roi le droit de déclarer la guerre, c] COMMUNIQUES OFFICIELS Lommuaicjuéa des Puissance* Centrales. Berlin, 31 octobre. — Officiel de oe midi: Théâtre ne la guerre à l'Uuest. Armées du feld-imtrwhal prince^iérititr Rupprecht de Bavière : Au cenue du champ de bataille en Flandre, des combats acharnas se sont déroulés hier. Au feu roulimt qui s'est étendu le »m-tiu sur tout le front cotupr.s entre le bois d^Houthulst et le canal Ypres»-Coxuines, ont succédé dans la journée œ fortes attaques anglaises «ntre les voies ferrées qui oonriui-sent de Routera par Langeinark et Zonne-bel<e à Ypres. _ La violence de l'attaque ennemie s'est dirigée contre le village do Passcheudaelç que nous avons perdu momentanément. Appuyés par l'aodon concentrique de notre artillerie, des régiments d'assaut aguerris ont repris le viliiige pur une attaque irrésistible; quoique les Anglais aient ensuite d^clonché de nouvelles attaques qui se sont poursuivies aveo acharnement jusqu'au crépusoule, nos troupes ont fermement tenu la localité.Notre infanterie qui combattait des deux côtés du v i liage, ainsi que nos mitrailleuses qui ont souvent fait leurs preuves, ont résisté avec une! endurai co invincible dans le champ d entonnoirs boulexersé et transformé eu un amas de boue; ils ont repoussé efficacement les attaques réitérées prononcées dans la journée par l'ennemi et lui ont enlevq, par c/énergiques contre-attaques, le terrain mo-uientanement perdu. Outre les attaques principales qu'ils ont pronoiacées au nord-est d YpJ'es, les Angolais ont aussi tenté d avancer dos deux côt s de la route ^res-Menin vers Gheluvelt. Sous le feu précis de notre artillerie, dfâ faibles i-arr;es seulement des troupes ennemies oi;t réussi h prendre l'offensive; ellt£ ont été repi>ussées par notre infaniterie et nos mitrailleuses.Grâce à l'excellente collaboration de toutes les armes, celles des ta-oupes de 1a qua-triènio ^ armée qui ont participé aux combats livrés hier ont remporté un nouveau succès. Sans obtenir lo moindre avantage, les Anglais ont une fois do plus subi de fortes pertes sanglantes. Armées du prince héritier allemand : Sur lo canal de l'Oise i\ l'Aisne et sur e front montagneux du Chemin des Dames, lo due] d'artillerie est devenu beaucoup plu s violent hier. L'infanterie française est restée inactive. Sur la rive orientale de la Meuse, piès du bois de Chaume, notre feu destructeur a empêché des attaques préparées par les Fran_ yûis de se développer. Sur lo théâtre de la guerre à l'Est et sur le front en Macédoine, la situation n'a pas changé. Théâtre de la gjuerre italien. Los mouvements des t'ouipcs de la gua-torza^me arm-e, qui progressent eu sortant • es mo. t.ignea do «a Carinthie, et ceux des armées de l'isouzo suivent le coûts prévu par notre haut commandement. Berlin, Si octobre. — Officiel d hier soir : Sur 10 champ de bataille oa Flandre, lôs Anglais ont fait suivre lour feu roulant de fones attaques contre Passchendaele. Ce viL lage fut perdu, mais de vigoureuses contre-atoaques en ont expulsé l'euneuii. Près de Gheluvelt, ce matin et au cours de l'aprè*-midli, des attaques anglaises se sont écroulées aveo des portes sanglantes pour les assaillants. Aux abords du Chemiu des Dames et sur la rive orientale de la Meuse, vive lutte d;artillerie. Dans l'Est, rien d'important. En Italie, nous marchons de l'avant. « Berlin, 30 octobre. — Officiel : Un de nos sous-marins, commandé parle liauteinaut/5ap4t}?.ijne lla»s!liag)en (ErneStJ), a nouvellement détruit, daus l'océan Atlantique es la Manche, 32,000 tonnes de jaug® marchande. Parmi les navires coulés, il y avait lo vapeur auglais „Masura (4,484 t.), dont la cargaison comprenait entre autres des locomotives, et quatre grands vapeurs armés anglais, dont un a été torpillé au milieu d!'un convoi. Vienne, 3i octobre.— Officiel d'hier soir: Front italien, La situation-créée par la 12a bataille cîa l'Isonzo se fait ressentir jusque dans les montagnes de l'extrême cours supérieur du Tagliameuto, ou l'année do Carinthie, oom_ maiullée par lo colonel-général baron von Krobatin, triomphant de toute résistance, gagne rapidement du terrain sur le sol vénitien et avance à la fois vers le sud et l'ouesfc.Dès la 25 octobre à midîi, I03 forces commandées par le général d'infanterie Alfred Eraus ont ouvert la première brèche dans ie vaste oamp fortifiS de Gemona, où les vaillants tirailleurs diu 28e régiment de la {Basse-Sty-ris se sont emparés, par un soup de maini, de l'ouvrage blindé du monte Lane. L'attaque décisive des troupes alliéeu placées sous le commandement cru général von 'Below a été récompensée par la prise FUdinc. Plus au sud, les masses désorganisées de Fennemi battu, séparées entre ailes par nos armées qui les poursuivent 3'ur lo littoral, refluent et roulent vois le jours inférieur du Tagliamento, dont les 3aux ont été grossies par les pluies. En irrière des fronts des Alliés, en beaucoup l'endroits, ies longues files de prisonniers ît le butin entassé donnent au pays Pair l'un camp italien. Front de l'Es* et Albanie. Rien à signaler. * * • Vienne, 31 octobre. —» Officiel de ce n.idi : Les armées coalisées du feid-raaréchal ar-hiduo Eugène progressent méthodiquement ans Je3 montagnes du Tagliamento supé-ieur et dans la plaine de la Vénltie. Sur les autres théâtres de guerre, pas ^événement particulier à signaler. m ♦ * Sofia, 3o octobre. — Officiel : Sur 'out le front en Macédoine, feu de iversion, utn pou plus violent dans la boule de la. Czcraa. A l'est du Vardar, après n long coml>at aérien, trois avions emi©_ lis ont étô desKjOndhis, parmi lesquels deux l'arrière de nos positions. Deux avja-3ur3 ont été faits |)risonniers. Sur 1q fron/t de la Dobroudscha, près d© .'ulcea-, canonnades habituelles. * * * Constajntinoplo, 29 octobre. — Officiel : Perse : Nous avons capturé un avion jsse qui venait d'atterrir près de Lole»-îin, à proximité de la frontière persane. Front du Caucase : Un détachement russe >mposé de 200 hommes environ et qui ton-lit un ©oup de main contre nos tranahées i centre du secteur gauéhe, a été repoussé. Mer Egée : Dans les parages de l'île de os, un monitor ennemi, remorquant un Ebfceâa armé de mitrailleuses, a essayé do approcher c&a la côte (fAnatolio; il a été îawé pjar uctro feu. i Front du Sinaï : Au cours de la nuit 4® 27 au 28 octobre ainsi que dans la jw-ir-uee suivante», violente canonnade dana la secteur de Gaza. • • • Constantinople, 30 octobre. — Officiel i Sur le frout du Sina", dans le secteur d* Gasa, la canonnade continue. Sur le front du Caucase, des compagnies russes, qui tentaient d avancer au centre «I dans le secteur de gauche sur trois pemuA, ont été repous® s. Sur les autres fronts, pas d'événement important à signaler. Berlin, 80 octobre, — Of'lcieuoc : Utunn e kaJieidiB dfc risôusso, batia®, r^Chta «■ tn lté 6]*^rciue eux nmtoS lr» routes qui c»jiviuts«il au TagiDament». L« retraite ©si entrav e par lot uuiesea dl'iiabifcuita qui, tomirioil-a, fuient «a* l'ouït, sur fea routes d^trempi «d pjyr W* d orage, en einportant leurs bfoiis. Les partlfa via l'aruice ea retraite et des tuyardfl civil* «e oa*-aoni aux pa»sat'ea peu nomb^eax du fleuve aox emJjraiici^meiiJe muâtigâef. L'iSipcir.aute vijle d'Liliue. siège central da Ia (HireriLon de l'anuoc-e lt.ulieruu« ei de» âe ravit a itileaveflit des troupe.-, de l'Iaouao, S& u-ouva d6jà. loiji derrière axiD' SS coatis «s, qui «.-vfea. oent vlctorieut?eiiient et irap^Cuenibeniesni. Snr ie front de 'Cefiuihle, l'cuncuif cède soub noire prefisitoca coiu.antrictu» et rectuie >ec8 le cout3 eup-'rieur du Tagliamento, poursuivi pcs« iics di\ L:ioxw. Le [ireset- italienne continue à cacher b «a. ta8tr<jph» a la nation et parle doe minOfrs a-vflo-tagi^ ren«portée p;u les Puissances ccutraie3 dit-eCle. n ont nullement ébrajnUs la tone da ix d/Amk'm italienne. En Flandre, sur le vaste champ de bat)ville, teu ennemi a coiritinué pfnS violeait de1» daatc crtt s de L'ixmmde. Le louy du front o'e 1' l'activifc; c^e l'aràll-erie eiu.eiude est dOvo t.u ^ram.e. Plua'euns fori^ patroniUea angle-Leu».'®# ont ropouse ©3 pariie par des corps ii Cori «. EhKre IV-tan# de Blankaert et U<heluvelt, la uon-naclâ tet (levoiiu0 très violente par irJeroitii. lence. à 1 aube. Au sud-gfk de Zonneflioke «uiB ie terrain qui a'i'tend devant nos poQitiona, wai patrfi .dtic» ont rejecè d impo-xtuiiite dr-tac^iiem«utâ •ie reconmaiseance ennemie. Aussi bidu eh» U. région do l>ixmud» qu'entre l'étang de E&U&. kfiert eî lo capal, prèe d'Hollel/ek©, le Jeu à» l'artillerie a cowiuué ia nuit avec une grawie vioiaiTe et a'©3< tmnsfoittw proçii«**lv«me>t, vers 7 heures du madn, &n feu roulant, d&opuiB ia lisière orientale 'h» boa* d'iiouihulst juâ^u^u canal da llcillefoeke. L«i nuU du 30 octobre ooa aviateur» omt largement bombard*'' dqj df'.pôte de munirons & mi» établis but la voie f rro Vprefc^iini-L'ïixr, et d'autres établie À J arrière do tr*»nt ennemi. P?ua au eud, en Artois et dan» 1» r gkva da âainL(^]<--ntm, le feu uo l'artillerie st dt® bvnceu mines ennemie a consiu^ralucmeut aa^juieut-'i d u*. teiLSirx'i. Ufimportatates pîuroufli«» an^u.-,sf« été repouss es et ont subà de fo-rUfl pertes. ScS patroniilles out ramené du butiu. Sur Je front de l'ALsne, (.es deruai oOtés de Bra^e, la 29 octol>ro à l'aube, le feu do dlvcr-siou emMom e?t reW' violent ; & est devenu tréM intens» danis la matinée, pairtioulièrauen* dajia r- giou d>e Neuville et au nord <î Hurtebise tinuant aussi la nuit, avec de courtes ln£jrrnp-tionu, la oouoiuuuie est redevenu» plu» tw-fTT-y» depuis 4 heure® du matin. I^b environ.* <ie la cath dralo de Laou ont Muchfs par l'artillerie ennemie. Au miliou d'une canonnade plue intense acr partie occictotaje du front, nos troupes d's^wtstÉ ont p-mAuv, aur une kirgeiir d© 1,2U> œfcigâ (ans loe po«itrona etfncaait» établit»» prta Ja Croix de Vaux, a l'e». d* la ileiw* ; »Uei ooâ tenu la position conquise malgré quatre .ittaq*« "unetuies, et ont fait prisonniers pli» de 2W> SuL data et 2 officiers. Coîftrr.vzniqués des armées aLïées Paris, 30 octobre. — Officiel de S heurasi Au sud de tiaint-Qjueutin, nous s>voo.!jj| réussi un coup de main sur les lignes ea* uemies et ramené des prisonniers ei mitrailleuse. Accions d'artilleiie dans 1© secteur Chavignon^pa^giijjrwFilain. Activité clg piirouilles dang la réigion du canal. Ua fort groupe ennemi, qui tentait d'aboitfcr nos lignes dans la région de Ceray, a m repoussé avec des perles. Sur la= rive droite de t'a Meuse, la latte d'artillerie se maintient très vive sur îe front bois de Chaume-Eezonvaux. Nous avons repris à l'ennemi quelques nouveau* éléments de tranchées sur la cHHe de3 Cau. rières. Nuit calme partout ailleurs. Aviation. — Cette nuit, de* avions en^e» mis ont bombardé Nancy et la région nord1. Dégâta insignifiants. Paris, 30 octobre t —* Officiel de 11 t\ La lutte d'artillerie a été assez active rfcins lo secteur Bra^ e-en-Laonnais-Hurtebise ^ sur la rive gauche de la Meuse. Au nord-ouest de Keims hier en fin de journée, coup de main sur une tranchée ennemie à l'ouest de Brimont nous a permis do subir des pertes skieuses à l'ennemi et èa ramener une vingtaine de prisonniers et matériex. Journée cjilme partout ailleurs. Dans la nuit du 29 ootobre, des avioaa ennemis ont bombardé Dunkerque et Calais sans causer d© victimes dans la population. La même nuit-, Beifort a reçu plusieurs bombes. Trois blessés, dont une femme <?S un enfant. Dans l'après-midi du 30, Saint-Dié a été également bombardé. Un blessé. Quatre avions ennemis ont étô abattus ps^i nos pilotes et douze contraints d'atterrir aveo des avaries pendant les journées des 27, 28 et 29 ootobre. La nuit précédente, cos avions de bombardement ont lancé dw^x mille kilos d'explosifs sur les gares et dépôts de Lichterveide et de Gits en Belgique. En outre, les gares de Mézières-lcc&-M«^ Longeville-lea-Metz. Tbionville, etc., or4 reçu sept millq kilos de projectiles. Ua grand incendie s'est déclaré dans la gnr« de Maizières. Londres, 30 octobre.*— Officiel : Ce matin, nous avons prononcé une attaque au nord de la voie ferrée Ypr^s-Roa-lers. Les rapports annoncent que nos tara». pce font do bons progrès. * Rome, 30 octobre. — Officiel : Hier, des troupes italiennes ont contint^ à se retirer vers des positions établies h l'avance. Les ponts sur l'Isoncoo ayant été détruit» et nos détachements de couverture optvrant efficacement, la progression de l'ennemi a été entravée. La cavalerie italienne est trûe eu contact aveo des détachements d'avant-garde ennemis. « Pétrograd, 29 octobre. — Officiel : Dans les environs de Munoelul, des £ ohements autrichiens, parmi lesquels se trouL vaieni d«s officiers, ont tenté di a.pproch«r de nos tranchées pour essayer de fraterniser avec nos troupes j ils ont été dispersas par le feu de notre artillerie. Près du golfe do Finlande, pas d'opéra, fions navales. La nuit du 27 octobre, les Allemands on-jj évacué la piesqu'île de Werder. La petite ooalité de Werder est devenue la proio des "laiinmos j les :ipprovision.iiomenta qui rouvaient ont été on levés. A dix verstes do la ville de Ses#l, ua ivkm allemand a été descendu j les avia-ieurs ont péri. Dans la Dobroudscha, nos aviateurs c-3rt jancé 40 bombes »ur des firoupea enneîuie» îampées dans un village situé au sud-csJ Le Tulcea.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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