La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 02 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g15t728v6p/
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Vendredi 2 Avril 1915 * ♦ * « N° 147 Vendredi 2 Avril 1915 1 — LABELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION £J, Rue Monlagne-de-Sion, B, B8ÏUXELLES Bureai-tx : de 10 à 17 heures JOS. MORESSÉE, Directeur, JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO ! !0 CENTIMES f La pfitlte ligne. . , . .... . fr. 0.40 1 RAclame avant les annonces 1.0Q ANNONCES | Corps du journal *.00 ! Faits divers ........... 3.00 J Nécrologie 2.00 LA GUERRE 242"" Jour de guerra A s'en tenir aux seuls combats d'infanterie — l'issue en est différemment interprétée — qui ont *u Jieu le 30 maxs à l'ouest du secteur de Pont-à-Mous-son, dans le bois Le Prêtre et aux abords de Ré-gniéville, à i kilomètres de la Lisière de ce bois, on ce découvre pas que l'ai luire des opérations se soit le moins du monde modifiée sur le front dans l'Ouest. Certains indices apportés par les communiqués officiels méritent cependant d'être retenus.Nous voulons parler d'abord du renouveau d'activité déployé par les aviateurs, et ensuite de la quasi-généralisation de l'emploi du canon, particulièrement depuis le littoral jusqu'en Argoane. Ces indices décèlent, pour peu qu'on y réfléchisse, comme des actions préparatoires à certaines entreprises offensives méditées par les belligérants. Le développement prochain de ces entreprises est à prévoir, dans les régions principalement où l'artillerie vient de faire avec éclat résonner sa voix puissante, c'est-à-dire dans le secteur de Nieuport, en Champagne, dans l'Argonne — où l'ardeur combative des armées n'a jamais été complètement enrayée — et autour de Verdun. Un des forts avancés situé au Bord-est de cette place est en effet signalé comme ayant été bombardé par des pièces allemandes de £1, dont Paris affirme que l'artillerie française a eu Xaison. Au surplus, on se rappelera qu'en plein hiver, en dépit de conditions climatériques détestables, les aloTS vers l'est, par les hauteurs situées au nord d< Cisna et la vallée de la San supérieure, jusqu'au nord du col d'Uszok, d'où il redescend enfin ver; !e sud-est sur les hauteurs de Koziowa. C'est sur le secteur nord de Bartfeî d-sud de Lup kow que l'effort russe s'est principalement développé depuis de longs jours. Il a peut-être atteint son maximum dimanche dernier: ce jour-là les Austro-Allemand» ont visé à en enrayer les progrès pair de vio lentes contre-attaques dirigées entre Gorlice et^ Bart feld. Ces contre-attaques, annoncées par la dépêch< de PétrogTad qui nous est parvenue hier en dernier* heure, n'empêchent pas les communiqués de même source que nous publions aujourd'hui de signaler que l'offensive russe a déterminé de nouveau* progrès. Sans que riotre remarque doive conduire nos lecteurs à en méconnaître l'importance éventuelle, nouî sommes bien forcés de constater une fois de plus qu'aucune indication géographique ne nous perme' de les préciser. Vienne continuant à affirmer quf toutes les attaques des Russes dans les secteurs de Bartfeld, de Lupkow et d'Uszok ont été repoussées, nous ne pouvons autrement conclure qu'en disant de l'offensive russe qu'elle n'a pas encore abouti au résultat marquant que son extrême vigueur faisait augurer. Ajoutons qu'il serait téméraire d'interpréter la dépêche de Vienne affirmant que La journée du 30 a été généralement plus calme, en ce sens que l'état-major russe renoncerait dès maintenant à réaliser l'objectif réel de l'action opiniâtre et si résolue qu'il poursuit depuis près de trois semaines. Quoiqu'il en soit, cette action continue à être la seule vraiment digne de retenir l'attention dans l'Est de l'Europe. Entendons-nous. Il ne s'agit pas de considérer comme bénins les combats qui au nord belligérants n'ont jamais consenti à prendre, dans l'Ouest, qu'un repos très relatif. Les actions non dénuées d'envergure qui se sont déroulées sur l'Yser, dans la région de La Bassée, au nord-est de Sois-sons, en Champagne, dans l'Argonne et dans les Vosges sont là pour l'attester. Maintenant que l'état du terrain ne s'oppose plus aux manœuvres des troupes ni au déplacement normal de leur artillerie, il va de soi que l'accalmie actuelle ne saurait être que momentanée. * * * La tournure prise par le développement des opérations dan-3 les Carpathes montre une fois de plus combien il est malaisé de pronostiquer la marche des événements de la guerre. Jusques hier, le renforcement incessant des forces russes signalé avec insistance par les dépêches de Vienne et la vigueur de leurs attaques toujours renouvelées en dépit de duels sacrifices, pouvaient logiquement faire croire à une imminente et sérieuse modification des positions sur le front des Carpathes. Rappelons que du nord de Bartfeld, ce front va par .le sud du col de Dukla aboutir au sud de Lupkow, pour s'étendre de la Prusse orientale ont refoulé les Russes au-delà de Tauroggen dans La direction de Skadwiltje, située à 20 kilomètres plus au nord-est. Quant à ceux qui se sont déroulés à l'ouest du Niémen, dans les secteurs de Kalwarzi et d'Augustowo, ils ont même été graves et acharnés. Mais, pas plus que les engagements notés au nord du Bobr et de la Narew, ils n'ont abouti à un avantage appréciable pour l'un des belligérants, si Ton envisage leurs positions respectives.Comme sur la rive gauche de la Vistule il ne s'est rien passé, l'offensive récente des Austro-Hongrois au nord-est de Czernowitz reste donc en définitive la seule opération à laquelle on pourrait assigner un but intéressant. Encore faudrait-il savoir pour cela si elle est conduite par des forces considérables, ce qui, à s'en rapporter à la dépêche de Pétrograd, n'est pas le cas de l'incursion que les troupes autrichiennes viennent de faire en l/rrritoire russe. D'après cette dépêche, ce n'est, en effet, qu'un détachement qui s'est avancé au nord-est de Czernowitz à une douzaine de kilomètres dans la direction de Chotin. SUR_MER Londres, 30 mars : Le « Daily Mail » prétend que 8 vaisseaux de guerre •— 3 anglais, 4 français et un russe — devront se mettre en ligne aux .Dardanelles avant qu'une nouvelle attaque puisse être "entreprise. Paris, 30 mars : On mande de New-York au « Matin * : Le croiseur Btsdliûire Prinz Eitel-Fiisdxich a été avisé qu'il devait / quitter le port de Ncwport-News au plus tard le î" avril, X 7 Iicuros du noir. j |_ ■ ■ »»!■» il* 11—muni 1 Cnristiama, 31 mars : On annonoe que tous les navires norvégiens amenés Fan djeniier par les Allemands à Swinemûnden eè à Kiel seront très prochainement déclarés libres par le tribunal des prises. Le vapeur Modig a déjà été autorisé à quitter Kiel le 30 mars. Barcelone, 30 mars : _ Dans la nuit de mercredi à jeudi, un croiseur auxiliaire français a arrête, à 10 milles du phare de Vil-lefranche, 1© psrjuebot italien Regina-EÎena, qui faisait route* do Gênes vers l'Amérique du Sud. Le com ©andant du croiseur auxiliaire a saisi à Bon bord 100 colis postaux allemands et autrichiens. Christiania, 30 mars : L'enquête sur la perte du Bclridge est terminée. Le rapport de la commission a été envoyé au ministère des affaires étrangères. Londres, 31 mars : ( Le u Times » annonce que les navjjes marchands ont ine à trouver .suffisamment d'officiers et de matc-t grand nombre de vaisseaux partent avec deaix | officiers et leurs équipages sont oomplétés au moyen «e marina hindous. Londres, 31 mars : arrivé & Dublin. Le capitai-t? \ • ?ré que le navire avait été poursuivi pendant olx-huit heures par le sous-marin qui a coulé le Fala-fca. Le Dunedin a voulusse porter au secours du Fala-ba, mais s© voyant lui-même poursuivi, il a dû fuir. Duisburç, 29 mars : _Les navires belges retenus depuis le début de la «*»rre dans le port de Duisburg-Ruhrort ont été libé rés. Les hommes des équipages âgés de 20 à 45 ans ont été provisoirement retenus. /Terneuzen, 31 mars : \ / Le capitaine et les équipages des vapeurs^ Batavier^ /t Zaam&tropm sont arrivés à midi. Le capitaine du paamstroom a déclaré qu'au moment où son navire a /été arrêtév il n'a été l'objet d'aucun coup de feu. î A Zeebrugge, les Allemands ont déchargé des vivTes 1 en faisant remarquer qu'ils seraient payés. Aujourd'hui (seulement, on a commencé à décharger le reste de la ' cargaison. Le capitaine a l'impression que les Allemands ne manquent de rien à Zeebrugge. ' Les marins ont été fort bien traités et sont étonnési ate la puissance des défenses établies par les Allemand/ à -Zeebrugge. Glascow, 31 mars : Le vapeur « Crown of Oastle » a été torpillé à hauteur des îles Scilly. Londres, 31 mars : Le vapeur britannique Flamenian, qui avait quitté Glasgow a desTfna*tion du Cap, a été coulé mardi, à 50 milles..des. îles Scilly. _ 31 manns ont été recueillis à bord du vapeur danois Finlendio et débarqués à Holy-Head. Athènes, 30 mars : Le nouveau torpilleur grec Lesbos, construit par un chantier anglais, a été lancé samedi. Les contre-torpilleurs Kreta et Chioe, déjà antérieurement lances, seront livrés à la marine grecque le 25 mai. Le croiseur Paul Kojjduriotis sera achevé dans le oourant de juin. — « CHINE ET JAPON Londres, 29 mars : On mande de Hongkong au « Daily Chronicle » : ~ Dans tiout le sud de la Chine, on constate une agitation contre les Japonais, d«nt les marchandises sont boycottées et dont les vapeurs ne sont plus déchargés dans les ports chinois. On constate également une attitude hostile de la population contre les Anglais, par ce qu'on est d'avis que l'Angleterre appuie, ou tout au moins approuve les exigences japonaises. One escadre de 4 croiseurs anglais est arrivée Hongkong. On attend également des navires de guerr français. Les Japonais continuent à quitter la Chine Londres, 31 mars ? On mande de Pékin au « Times », en date du 2 mars, qu'au cours de la conférence d'hier, est interve nu un accord d'aprè3 lequel la Chine reconnaît a Japon le droit de choisir, dans le sud de la^ Mandchou rie, des teinrains pour l'exploitation des mines, à cor dition que cela ne puisse porter préjudice aux cor cessions déjà accordées à d autres nations. Toutefois même avec cette restriction, le privilège accordé ten à constituer un monopole de fait. Une discussion assez longue concernant l'établisse ment des Japonais en Maridchourie n'a donné au eu: résultat. Le caractère des négociations est ton jour amical. Les Japonais ne cèdent guère, maie së décla rent prêts à continuer les pourparlers. Malheureuse ment, le fait que les questions les plus sérieuses, cou sidérées par les Chinois comire une atteinte à leur droits de souveraineté et par le3 puissances comme un violation du principe de l'égalité, n'ont pas encore ét résolues, provoque do l'incertitude et un certain ma lai se. La nouvelle de la victoire du parti d'Okuma. au: élections permet d'espérer que le gouvernement jape nais pourra donner plus de temps à la Chine pou prendre une décision. Si les Japonais se montraien un peu plus nets, ?e moyen d'arriver à un accord se rait trouvé moins difficilement. Entretemps, l'arrivé des troupes japonaises et tous les bruits répandus ano nymement inquiètent le pays. ^ Les sous-marins des alliés Pour autant qu'on puisse- s'en rapporter aux chiffirei publiés avant la guerre», l'Angleterre possédait, le 1e août. 19.14, environ 80 sous-mainns, dont la plans grand* partie- appartenaic-nit aux classes'anciennes A. B. C. lesquelles ne furent construites qu'en vue du service 1 La côte eit qui sont inutilisables en haute mer. Le* développement des sous-marins s'est caractérise en Angleiteare comme dan© les autres pays, par un ac croisseanent diu tonnage; c'est ainsi que le type D. pos térieair au type C. avait diéjà un déplacement de 55( tonnes à la surface et de 6G0 tonnes en dessous die l'eau De même La vitesse, qui était pour la classe C. die 1< nœuds au-dessus et de 8 1/2 aceU'às en dessous de l'eau atteignait pour la classe D. 14 et 10 noeuds. Il exis oait, au 1er août, 8 submersibles diu type D, qui possédaient chacun trois lance-torpille© de 450 mm. Les unités D 4 à D 8 sont armées d'un canon à tir rapide de 76. En 1913-13, La flotte des sous-marins anglais fat augmentée de 20 unités de La classe E. Celle-ci comporte un déiplacetmenL de 730 bonnes à fleur d'eau et de 825 tonnes pen-diamt la plongée. Elle a une vitesse de 16 et de 10 njceuid'3 et possède 4 lance-torpilles do 530 mm. et deux canons à tir rapide de 76 mm. Au type le plus moderne appartiennent les classes S. F. V. et YV. Les trois sour marins S.,, existant le lor août, ont respectivement uoe vitesse de 18 et de 11 nœuds. Le type V (4 unités) offre un déplacement de 1,070 toaaâies au devras- et -jOO- 'onnes en-fk-"r de l'eau ; sa vitesse à la surface est do 19 nœuds et dé-passe oeJile dm seul submersible F. qui est de 20 nœuds. Cet F. se distingue aussi .par son fort armement, quâ comporte G Lance-torpiLles de 530 mm. et 4 canons 76 à tir rapide. Un des sous-marins les plus modernes d'avant la guerre, c'etyt le « Nautilus », qui a un déplacement de 2,000 tonnes et une vitesse de 21 nœuds. Il possède — comme vraisemblablement aussi les 11 unités de la ckaose Swordifiish — 5 ou 6 lance-torpilles et un armement d'artillerie renforcé en conséquence. Les submersibles de ce dernier type ©ont mus a la surface par dee turbines, à F encontre des autres, tous pourvus de mo-teuns à huile. Quant à la flotte sous-marine français^, aussi bien en oe qui concerne la force numérique que le- déplacement, elle est inférieure à eelle de l'Angleterre. Une partie de ses bâtiments correspondent comme grandeur à peu près au type V. anglais. La vitesse des uni-tés construites en damier lieu -est de 18 1/2 à 19 nœuds au-dessus et de 11 nœuds en dessous de l'eau. Ils sont mus à la surface de l'eau par turbine et en plongée comme tous les types connus actuellement. Comme armement, ils portent dix lance-torpilles et des canons à tir rapide do 65. Au point de vue d'un combat sérieux, les Gou2-^arin3 misses no peuvent pas être mis en ligne de compte ; Tes 8 ou 9 unatés que possède la flotte moscovite ne sont guère comparables à celles -des autres nations. Personne ne sait évidemment jusqu'à quel point Les flottes sous-marines des différente® puissances ont été développées depuis le début do La guerre. Une chose cependant est certaine c'est que, vu l'importance des sous-marins actuels, f avenir nous réserve une transformation sinon radicale du moins fort sensible des flottes de guerre, et cela non seulement chez les grandes nations, mais encore chez les pays neutres, qui ont pu apprécier à leur juste valeur toute l'importance des soue-marins.-M* Le téléphona à la guerra Dans la guerre de positions, telle qu'elle ee déroula en ce moment 6ur tout le front, l'emploi du téléphone joue un rôle extrêmement important. Le poste de commandement d'un chef d'artillerie est un poste central, où viennent aboutir de nombreux fils téléphoniques, qui, traversant les forêts, les collines et les cours <ïeau, aboutissent au réduit souterrain du ^ommaudant. De sa caverne, il domine ses batteries, il prigo le tir, se tient en communication constante avec J-infanterie et avec le parc d'aviation et discute avec les Généraux toutes Les mesures à prendre, tout cela sans se déplacer d'une semelle. Le système de raccordement avec les différents postes reliés eût le secret du fcélépho-i*istei, qui, en somme, est maître de l'heure'. p Quand le tédrfSphomste se trouve» dans une batterie dissimulée ou dans une tranchée, il est vraiment héroïque. Patiemment il est là, écoutant et répondant tour à tour. L'observateur, un officier d'artillerie, examine attentivement la tranchée ennemie, communiquant au téléphoniste qui les transmet toutes ses remarques. L'officier a découvert un canon. Le téléphone transmet au loin cette observation. Le minenwerfer doit être détruit: le téléphoniste, suivant les indications de l'officier, indique soigneusement sur la carte l'endroit où il so trouve. Le tir devra être réglé prudemment, afin de ne pas toucher, étant donné le voisinage des tranchées adverses, les positions amiee. Et le téléphoniste indique : « Dix mètres trop court ; direction bonne ». « Huât mètres trop loin ; cinq mètre© à gauche, » et ainsi de suite. Entre-temps, le tir dJinfanterie fait rage an-dessus de sa tête ; les obue éclatent de toutes parts autour do lui. De loin, un obus lourd s'annonce et vient éclater dans la tranchée, semant partout 1a mort. Le poste téléphonique est détruit ; le téléphoniste gît dans une mare de sang, la bouche encore ouverte, prête- à parLer... Pour remplir ces fonctions, il faut avoir des qua/lités spéciales. L© sodclat, dans les tranchées, se défend : il combat. Le téléphoniste est sans défense et ne fait que transmettre des renseignements et des ordres. Sou vent c'earti en vain qu'il crie dans son appareil : il j'examine! te vérifie ; tout est en règle : sans doute un fil a de nouveau été brisé. L'infanterie doit cependant être secourue ; la communication doit être rétablie. Les balles, dehors^ tombent dru comme grêle. Et cependant le téléphoniste doit quitber son abri, il doit suivre le fil métallique. Là, au milieu d'un trou creusé par on obus, il aperçoit >es tronçons du fil ; rapidement il 1© répare et se précipite vers son poste pour continuer sa mission. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands 1 Berlin, 1" avril (Officiel de ce midi) ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. » En nous emparant de la fermé de Kloosterhoek -l occupée jusqu'ici par Içs Belges et d'un autre petit point d'appui près de ^Qixmu<de, nous avons fait î prisonniers 1 officier et M soîâats belges, s A l'ouest de Pont-à-Mousson et au bois Le Prêtre, le combat a été arrêté hier. A un endroit de peu de [ largeur les Français sont entrés dans nos tranchées 3 avancées. Le combat continue aujourd'hui. B Au cours de combats d'avant-postes au nord-est é et à l'est de Lunéville, les Français ont subi des ■ pertes sensibles. r Dans les Vosges, il n'y a eu que des combats . d'artillerie. Théâtre de la guerre à l'Est. Dans la région d'Augustowo et de Suwalki la 3 situation est inchangée. Des tentatives faites pendant la nuit par les Russes pour passer la Rawka, au sud-est de Skierniewice ont échoué. Les attaques Russes près de Opoczno ont été repoussées. Pendant le mois de mars l'armée allemande de l'Est a fait en tout 55,800 Russes prisonniers et a j pris 9 canons et 61 mitrailleuses. C * « * | Vienne, 3i mars (Officiel de ce midi) ; i Sur les fronts des Beskides orientales, la journée a été plus calme. Dans les secteurs se rattachant à ce front à l'est., les combats continuent. Sur les hauteurs au nord de Cisna et au nord-est de Kalnica plusieurs assauts, poursuivis nuitamment par l'ennemi, ont été de nouveau repoussés, i Au nord du col d'Uszok, des aittaques nocturnes , russes ont échoué avec de fortes pertes. Nous avons ■ fait 1,900 prisonniers. Sur tous les autres fronts, il n'y a rien d'essentiel à signaler. Il n'y a eu que des combats d'artillerie. Depuis le 1er mars, nous avons fait prisonniers 183 officiers et 39,842 hommes et nous avons pris 68 mitrailleuses.* * » Comstantinople, 31 mars (Officiel du quartier général) : Hier la flotte russe a bombardé^suT la côte de la mer Noire Zongiîdok, Erégli èt KosTu. Après avoir jeté plus de 2,000 grenades, elle s'est éloignée dans la direction nord sn-s avoir causé de dégâts réellement importants. Quelques maisons seulement ont été endommagées. Les aéroplanes qui volaient pendant le bombardement ont été chassés par notre feu. Il n'y a aucune modification à signaler devant les Dardanelles et sur les autres théâtres de la guerre. Communiqués t'as arméss alîiésa Paris, 30 mars (Communiqué officiel de 23 heures) : Pendant la nuit du 29 au 30, l'ennemi a continué à bombarder sans succès les ponts sur l'Yser, près de Nieuport. Le 30 mars, la canonnade a continué sur tout le front entre la mer et l'Aisne. En Champàgne, il y a eu, dans les régions de Perthes, de Beauséjour et de Ville-sur-Tourbe, des combats d'artillerie et do mines; nous avons eu le dessous dans ces duels. En Argonne, le combat a continué avec opiniâtreté et violence sur certains. points du front, mais sans résultats appréciables. Hier, quelques obus de 21 centimètres sont tombés sur le fort d? Douamont, au nord de Verdun. Notre artillerie a réduit les batteries ennemies au silence. Le fort n'a pas été endommagé. Dans la partie ouest-du haisJLe Prêtre^.nous avons pris une série de tranchées ennemies et avons fait environ 100 prisonniers, parmi lesquels 1 officier et 3 sous-officiers. Malgré une violente contre-attaque ennemie, nous avons conservé la plus grande partie des tranchées conquises. A l'ouest de Poqt-à-Mousson, sur la route allant de l'auberge Saint-Pierre à Réguiville, nous nous sommes rendus maîtres d'une position allemande ot nous avons repoussé trois contre-attaques. * * # Paris, 31 mars (Communiqué officiel de 15 heures) : Depuis le communiqué d'hier soir, aucune modification dans la situation n'a été annoncée. * * * Londres, 31 mars (Officiel du Bureau de la Presse) : Il n'est pas arrivé de rapport bi-hebdomadaire du maréchal Sir John French, aucun fait saillant n'étant à signaler. * * * Pétrograd, 30 mars (Communiqué officiel du grand état-major général) : Sur la rive occidentale du Niémen, l'ennemi a envoyé un fort détachement pour couper nos communications à l'ouest de Lodzy. Ces forces ont essayé de passer le lac de Dusia sur la glaoer espérant ainsi envelopper les troupes russes. Après deux contre-attaques, nous avons pris l'offensive et nous avons réussj à empêcher les Allemands d'atteindre leur but. Ils étaient parvenus jusqu'à nos arrière-gardes. * * • Pétrograd, 30 mars (Communiqué du grand état-major général) : Le 28 mars, au soir, des navires allemands sont arrivés près de Libau et ont lancé 200 obus sur la ville. Sur le front, à l'ouest du Niémen, les combats continuent. Sur la rive droite du Narew, entre Skwa et l'Onro-lew, on continue à combattre pour la possession des bois et des hauteurs dispersées. Nous avons forcé l'ennemi à évacuer les environs du village de Wach. Dans les Carpathes, dans la direction des routes de Bartfeld et d'Uszok, notre action se poursuit, malgré une résistance acharnée de l'ennemi et des contre-attaques courageuses, nous nous sommes rendus maîtres de quelques positions fortifiées sur les hauteurs. Un détachement ennemi a pris l'offensive près de Czernowitz, le 28 mars; il a forcé notre frontière et s'est avancé jusqu'à n>i-chemin de Chotin. Des mesures sont prises pour le repousser. Pétrograd, 31 mars (Communiqué de Pêtat-major de Varmèe du Caucase) : Dans la région du Tchoroch, il y a eu des combats d'artillerie. Nos troupes, qui s'étaien/t avancées de Bortchika et d'Ardanutsch, ont occupé Art-win et repoussé les Turcs vers le sud. L'aile gauche de notre front près de SarikamiscH est engagée dans un combat. Sur les autres secteurs du front, il y a des combats d'artillerie peu importants. — —. Dépêches diverses Londres, 29 mars : L'Amirauté annonce que le vapeur hollandais Amstel qui faisait route de Rotterdam à Goole, a touché, lundi à 4 heures du matin, une mine près de liamborough. Le vapeur a somhre. tandis que l'équipage a pu être sauvé et a été amené à Humber. L'Amstel, construit à Flensburg en 1906, jaugea^4 854 tonnes brut et 495 tonnes net. *** Londres, 30 mars : On mande de Liverpool que tandis que lesjdockers ao Liverpool se sont conformés aux désirs de lord Kîtch-e-ner et ont cessé le chômage habituel de fin de semaine, 1,G00 hommes ont de nouveau chômé vendredi à Bir« kenhead... On pense que le War Office prendra des mesures énergiques. L'encombrement à Birkenhead est ai important que plusieurs vapeurs n'ont pu embarquer l'entièreté de leur cargaison. On craint que la situation, n'empire- pendant les fêtes de Pâques, étant donné que les^ ouvriers ne travaillent plus à partir du Vendredi-Saint.* w • Londres, 31 mars : Les difficultés avec les dockers de Londree sont aplanies, les propriétaires de navires leur ayant accordé une augmentation de salaire de 3 pence par jour". «*# Grimsby, 30 mars : Le capitaine et l'équipage du vapeur hollandais AmsteX ont débarqué à Grimsby. Le capitaine a diécJar-re que, peu après minuit, une violente explosion s'est produite à l'avant du navire. L'eau s'est, précipitée en trombe à l'intérieur du bâtiment et l'équipage n'a eu que 1© temps de descendre rapidement dans les canots. Quelques heures plus tard, il a été recueilli par un chalutier cle Grimsby. Le capitaine estime que la perte du navire n'est pas due à une torpille, mais à l'explosion d'une mine. * * * Saint-Sébastien. 30 mars : ministre de la guerre espagnol s'occupe de réorganiser l'armée, qu'il veut tenir prêt© à toute éventualité. Les dépenses nécessaires seront couvertes pai les recettes du budget ordinaire. * * « Bloemfontein, 31 mars : Le général Dev/et eeit inculpé de haute trahison* * * * Berlin, 31 mars : Dans les Vosges et dans la Forêt Noire, il y a eu de fortcc chutes de neige. Sur les crêtes, on n'y peut pa, ser qu'en tfàîneau. ■» * * Washington, 31 mars : L'ambassadeur de Grande-Bretagne a rendu visite au secrétaire d'Etat, M. Bryan, et lui a demandé quelles mesures ont été prises pour protéger les étrangers, dans le cas où les forces de Zapata évacueraient la capitale du Mexique et où les partisans de Oaranza v rentreraient de nouveau. *** Londres, 31 mars : Lord Rotchschild est mort. * * « Paris, lar avril : On mande de Béthune qu'un avion allemand a jeU sur Essars des bombes qui n'ont causé qu« des dégâta matériels. Un aviateur français qui a fait un vol de reconnaissance sur la région de Maubeuge a établi qu'à Mau- beuge tous les ponts avaient été reconstruits **• Lyon, lor avril : Un aviateur allemand a pu, à la faveur d'un ciel nuageux, s'approcher de Nancy sans être aperçu. II a jeté trois bombes, dont les deux premières n'ont occasionné aucun dommage et dont la troisième a détruit les étages supérieurs d'une maison d'habitation. • * • Paris, 31 mars : Le général de division Leré est tombé le 25 mars aïs champ d'honneur. • * • Pétrograd, 31 mars : v Le général Rusky a été nommé membre du conseil d* \ l'empi^jniggg,^ s * Zurich, 31 mars : Le gouvernement suisse a soumis au Parlement une proposition de loi autorisant la création du monopole des tabacs, qui rapporterait 15 millions de francs pa* an à la Confédération. *** Athènes, 30 mars : Le>s Alliés viennent dJocouper l'île db Lemnos. Il est intéressant de rappeler que la Conférenoe_çle Londree avait attribué cette île à la Grèce, mais que îa Turquie n ' av5îr~i5îuT "conâenti à eon occupation par les Grecs. 0'eet ainsi que les Alliés ont pu s'emparer de l'île poaur les besoins de leurs opérations militaires. Le gouvernement grec n'a. pa© protesté contre cette occupation; Bon silence n'implique pas toutefois Qu'il ait renoncé £ ses droits. • * • Londres, 30 mars : Un correspondant érrit au « Times » qu'une des plus grandes difficultés avec lesquelles les Anglais ont à compter, est la nécessité de remplir les cadres d'officiers au fur et à mesure des pertes. Chaque mois, depuis quelque temps, 700 officiers anglais en moyenne ont été mis hors oombat. Les autorités militaires choisissent de préférence pour leur confier un commandement les jeunes gens des pensionnats réputés. Avant d'entrer au service actif, ils font un stage dans un corps de réserve. * * • Paris, 30 mars : On a créé en Franc© tin comité de eeoonrs pour les troupes de couleur. Son action s'étendra non seulement aux soldats coloniaux qui «c trouvent déjà en France, mais encore aux troupes sénégalaises exercées en Afrique avant d'êtra dirigées sur le front.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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