La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 09 Juni. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p55db7x79m/
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Vendredi 9 Juin 1916 R B G JOURNAL QUOTIDIEN — XTe I-Iumero : ÎO Centimes 3m' Année. — N9 56T LA BELGIQUE PRIX BES ABONNEMENTS Fn mois (juin) ^ > > » fr, 2.3Q Os demandes <1'«bonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT un* guichets «les tmresux <Ic poste. ...... .... i . i v v-;" ... . ,s .ww' w.» v -.vw-w ADMINISTRATION ET RÉDACTION 5it ÛZontagne-auiz-lïer'bes-Foi&gèrés, SFtïXX^jL-Zi^S BUREAUX :D£ 9 à 17 HEURES 'Lîos. MORESSÉE, Directeur ! Petites anfiôncos • . • ° "• laligno, fr- 0.40 Kéclamc avant les annonces — Corps du journal .... : - 4-00 Faits divers ...... J — d Nécrologie . .V % • • • • • - r--—.- 7?ST"3g.'V^£???X!3SS2!Z*aSPE% Aujourd'hui : SIS. pages, i LA GUERRE 6T63 jour de guerre • Depuis lo sud' du Pripet jusqu'à la frontière roumains, les Busses renouvellent leurs attaques', auxquelles les Autrichiens opposent une résistance tenace. Lo communiqué d'à Pétrograd ne nous» fcrurn^î jusqu'à présent aucune indication géographique concernant lo dé veloppeme;11 des hostilité®, mais d'après la dépêche de Vienne las Autrichiens étaient, à la date d/'hier, parvenus à main/tenir a» peut ^ db chose près leurs positions sur la fetyi* et le Kprmin-j dans lo secteur do Ta.rn.opol, sur la Strypa et sur lo Dniester. Dans lo secteur d^ Okna, leur recuil ne s'ost plus ao-centuô et ils paraissant même avoir dbssmo .un retour offensif au centre de la ligne Oik na-Dobronowc e, d'ans la direction; du vil-lag»4'rontière do Czarvpotok. En revanche, la concentration des forces russes considlê-• râbles signalées hier sur la Puiltilowfco, à l'ouest dl'Olyka, a obligé les Autrichiens à SQ replier dans la vallée de l'Ikwa, sous la pax>fcection de la place forte de Luc'k. La bataille continue. ' Le fôrti d'e Vaux, cfcnt les _ Allemands s'étaient» une première fois emparés le 8 mars mais qui leur avait ct6 repris le lendemain, est db nouveau en leur possession. Depuis quelques jours diijà l'on s'était rendb compte, d'après les communiqués, que la lutte intéressait Ijes installations même du» fort. Celui-ci se trouvait, en outre, débordé, aui sud-ouest par les Allemands, qui avaient diô-passô le bois de Fumirn, et au sud-est par ceux qui s'étaient récemment établis dlans le village de Damlomp. ÎDès lors, il (Jevenait difficile, sinon impossible, aux Français d'envoyer les renforts nécessaires à la garnison du fort de Vaux, dont/ les derniers défenseurs, soumis à uai bombardement intense et furieusement attaqués sans relâcho par l'infanterie allemande, ont été finalement réduits à capituler, après une résistance héroïque.Envisagée au point d!e vue purement stratégique, il serait exagéré de tenir la prise de cet élément important do* la dlé-fense ctlo .Yerdiun pour décisive, mais ello rie peut davantage être ccinsidérée commo négligeable. Il est incontestable que l'occupation. par les Allemande de la ligïie qui \-v, do la lurmij d'o Thîamnont jusqu'à tDam-îoup, en passant à 1 lf2 kilomètre environ au- si;r:l' du fort de Douauimont et en englobant désormais le fort de Vaux, va fournir nn appui solid'e aux nouvelles attaques qu' ils vont vraisemblablement s'empresser db livrer pour tenter do se rapiprocher encore dlavan-. tago do Yerdiun. En tant qu'élément d'appréciation <33 la situation militaire autour de la forteresse, la chute du fort do Vauix prête à des considérations plutôt pessimistes. Survenant po i de jours après 1 insuccès de La contre-offensive si • résolue tenbôe sur lo3 deux rives de la Meuse par les Français, olle tend1 à démontrer qu'en dépit de leur.1? efforts les- plus déterminés, ces derniers no réussissent pas à se maintenir dans de? positions et des ouvrages militaires dT importance sérieuse ou même essentielle, tels ({us la hauteur 304, le Mort-Homme;, le village ,d.b Cumières, le fort de Vaux et le village d'e Damloup. Comme la vaillance d'es soldats français est .proclamée à toute occasion;, par leur* adversaires mômes, c'est dans la supériorité do l'artillerie lourde allemande, reconnue tout récomment encore par le „Times", qu'il faut chercher la cause do , •es échecs successifs. Ils moment l'état- ( major français ai face do problèmes difficiles à jésounlre et sur la solution desquels il apparat que certains milieux professent Paris d'es opinions radicalement djiver-g(6RtCS. * * Cherchant à amplifier leurs ricoifs progrès au g.nl-cst tte ZilSebeke, les Ailgnain^s viennent île s'en prendre aisx positions • die 1 leurs adversaires cbns lo secteur de Ilooge. Us ont complïbiS l'occupation db ce pci.it village, situé à 4 kilomètres à l'es! di'Ypres, et conqiiis les tranchées y àiïlenaâtosi : ils ! 50 cKclarent dès maintenant maîtres dû la i ligne de hauteurs qui, srr 3 kilomètres, dtr-mme lo cJiamp da bataille à l'est et au sud-est d'Ypres. DÉPÊCHES DIVERSES x arias < juin : , Le Conseil supérieur de la Dépense na- , tionalo s'est réuni à i Elvvs'"e sous La rtré^. sii.ïence de M. - Poin-caro ; les généraux : •1 offre et de Castolnau assistaient à la réu- , aion. Lo Coiis;il -s'est occupé de la situa- , don militaire près de Verdun. J * ¥ ♦ 1 l'an S1, < juin : Au cours de la séance de mercredi, à la Chambre française, AI. Albert Favre ado mande, au miiiea de. l'émotion générale, de. pouvoir interpeller sur les reElponsa>biliU's /ésultànt de la situation militaire adfcueî.e. D'après lo compte rendu du- ,,Petit Pari- , iion", M. Friand', président du Conseils lui a» demandé de renoncer à développer Bon in- ' serpellation, en attirant son.' attention sur ce t que des explications pourraient être données au sein de la Commission de r^m^e AT. _ Favre a refusé nettement de déférer au ' iésir de M. Briand, et a déclaré qu'il faudrait) bien finir par s'expliquê^r en îouto franchise. Il ne s'agitait pus se^.o-nenA ici d'une discussion ^éorique 6ur les •saits qui se sont passés à Verdun. „Nous voulions, au contnûre, a-t-il dit, tirer do certaines# constatations des conclusions '.os décisions à prendre découleront d'elles-mêmes. Je ne puis reconnaître aucun »3- t )ieux aux discuflnons qui ont eu lieui au j sein de la Commission de l'armée. Ce que t l'on réclame- n'y est jamais accordé, do '1 sorte que, par exemple, M. Ahel Ferry, ■ rapporteur de la CommiWon, a préféré se t aémettre de ses fonctions plutôt que de si' 2 prêter plus longtemps à un rôle pareil. Ces e Kumsganccs pour faire traîner les choses en ri )ongncur, ne sont dignes ni de M. Briand, j ni de nous-mêmes, h heure e?t grave jn>ur le salut du pays. Nous* en avons assez, de cette atmosphère intolérable, de co cauchemar; nous voulons la vérité; la Chambre y a droit. Les manoeuvres dilatoires de m. Briand aboutiraient pour nous, à parler de la guerre quand' elle sera finie."1 * * paris», 7 jujrnj î ^ M. Abel Ferry, qui avait été rïoïn'mé rapporteur de la Commission de l'armée dans la séance seerèto où furent discutées îes opérations dJevant Verd'un, si'est d^ands d'e ses fonctions. Ixi censure n/a pas permis au ,,Temps" de donner les raisons do cette démission. Elles "ressortent cepend'ant clairement du compte rand'u) d!e la séance db la Chambre, dlans lequel il1 est cld!t> que la Commission avait obtenu d'e M. Bniamd] e)'1. d!m général Roques la promesse qua certains diocumen'is officiels seraient mis à la disposition du rapporteur. Or, malgré tous ses efforts, M. Ferry n'aurait pu) obtenir la remise de ces documente. C'est ce qui explique sa décision1. < ♦ T,^ * * « JU'llt ; La perte du ,,IIampshire", à bord' dut- : quel se trouvait lord Iiitchener, et la more ! du grand organisateur anglais ont été con- ; nues à Paris mardi après-midi. La cata-stro(pihe a fait upe profonde impress'itonj à la CSiiambre, qui a exprimé ses vives con1-doléances à l'Angleterre à l'occasion db ce dtauffl national. On se félicite toutefois db ce que la plus grande partie de Fjoetuvre de lorcH Kitchener soit terminée. On es-i dl'aiHénira convaincu que la Grar.d^Bretagtie trouvera un général ca^pablq db continuer cà bonne fin son organisation militaire. 4 « « Berlin!, 7 juin : L'Empereur a rend'uj aujourd'hui une assez longue visite au chancelier de l'Empire. 9 * * \ Constantin ople, 8 juin : \ \ t i La dépouille mortelle du maréchal von der Golz osb arrivé© de Bagdad à Constan-! in ople. 1x5 corps restera probablement! à l'Ecole de medeoine de Haidar pacha. ( * Berlin, 7 ;'uin : Au cours de la discussion cfu! nouveau crédit die 1*3 milliards, lo comte von Ro-dfern, le nouveau secrétaire d'Etat a.u Trésor, a déclaré que le nouvel emprunt no sera émis qu'seu septembre, après la prochaine récolte. * • • 1 "Rome, 7 juin; : Bien que les journaux italiens adjurent1 les députas d'avoir conscience de leiur rce-ponsabilita au cours de la présente session parlesMeataire, il y a eu, au début do la séGojce, des scènes tumultueuse!?. Lorsque M. Maroorai, président de la Chambre, prononçant un discours patriotique, a voulu etv-primeir sa reconnaissance au- peuple, dont PatS^db avait) étl5 adlm^rable, le socialiste ( M.Ferrr l'a interrompu on déclarant : ,,Tivs b-en ! Le peuple a, sans doute, aussi droit à de la reconnaissance pour ce que lui ont coûté les négligences commises." Ces paroles ont soulevé une tumulte do plusieurs minutes. La presse et les tribunes ont fait chorus. M. Ferri a éti traité d'Autrichien et les injures se sont croisées. Doux interpellations ont étOI déposées: l'une, celle du député Canepa, .a trait à l'exercice d'uni contrôle parlementaire plus rigoureux sur les opérations du gouvernement; l'autre, déposée par les socialistes», a trait au silence du gouvernement et à son incapacité.. * * * Berne, 7 juin : Lo bruit court que le roi d'Italie est rentré malade à Rome. Revenant du. front lans sa capitale, il a fait tout le trajot sa automobile. * Berne, 7 juin : 1/éclairage au gaz de TrAvise» est suspendu par suite du manque db charbon. ■* -r • * * J.UltUH'^, I JUULb ; L'agence Ilavas annonce que M. Atjuith i éM provisoirement chargé do ,1a gestion lu ministère «o la guerro. * Londres, 8 juin : Lord Crewe représentera PAngleterre à a Conférence économique do Pans,. M. tEuai-:iman éumt indisposé. >i« Londres, 7 juin : Parlant de la succession politi^u© d)o orcî Kitchener, le ,,Morning Post" écrâï _— Si le gouvernement veut iaire couvre •ci-itablemont nationale, il doit por'er, ses ■égards au delà du cercle de ses mem/bres. [ n'y a qu'un homme qui, par la gran-leur de son oeuvre et par La force db son caractère, soit à la hauteur do continuer, la âche du disparu. Cet bommi», c'est» lord .filner, qui non seulement a fait ses preiu-■05 et a montré son courage dans les cam->agnes de l'Afrique du Sudi, mais qui a :ncoro fait montre de son savoir-faire dans 'administration et dans le' gouvernement. * Londres, 8 juin : A un banquet donné à Londres, M. Bal-!our a prononcé un, discours au cours du-]uel, faisant allusion à la disparition de ord Kitchener, il a déclaré quo cette mort ïnlève rai des plus granxls hommes de l'Angleterre.— Lord. Kitchener, s'est il écrié, est mort, online il aurait désiré mourir, c'eSi-à-dîire >rusquemcnt et au point culminant -de sa ;loire." * <• * i-aris, » juin : Les journaux apprennent die Londres e choix du gouvernement pour la sucees-sion de lord Kitchener se portera sur le général French. Londres, 8 juin : Lo Conseil unioniste de l'Ulster s'est éimi hier à Belfast pour délibérer sur les imposition# du gouvernement, qui a Finition d'instituer à Dublin un Parlement o la sphère d'influence d'uquel six cornas o l'IHster seraient exclus. Le? auft-res oom-5s, c'esJ.àrdiire Doniegal, C'avan et Mona-han, qui sonê en grande partie catholiques t nationalistes, seraient soumis au Parlaient de Dublin. .Ce projet est plus favora ble à P Clster que eglui élaboré avant la gutettre et suivant lequel chaque comtré avait lo dtroit de décider s'il voulait ou- nota fairo partie du Homo RjuJe. * . i IxxnOres, 7 juin : .-II; Te „Times" annonce que lo gouverneïnent s'occapo de lai question du ravitaillement en viande. La crise est devenue si aiguë que l'opinion gagne dans la boucherie en gros que lo gouvernement devrait en assurer le contrôle. Il vagirait ' particulièrement d'un contrôle de la production et de. la distaribui-tion db la viandb indigène, la viande congelée étant destinée pour la plus grandp partie à l'armée. , * m Christiania, 8 juin : Dans toute la Norvège, la vente et le débit db l'alcool sont interdits. Oïd a proinoô également l'importation du vin, db bière et d'autres boissons alcoolisées. Les décrets d'interdiction entrent immédiatement en vi-o-iienr. * & Zlurich, 7 juin' : Jja Suisse) aurait l'intention d'émettre un nouvel emprunt qui serait probablement de 4 ?4 P- o- et destiné à couvrir les frais do mobilisation. * Madrid', 7: juin : I-a perte du croissur-cuirass5 „Hamp-shire", à bord duquel se trouvait ïordi Kitchener, a j/roduio une profonde impression à la Cour et dans le monde poliùique. Lai foule se massait devant les bureaux desi journaux, où se trouvait affichée la nouvelle db la catastrophe. « & Rome, 7. juin' : La „ Correspondance" du Vatican déclare quo la médiation1 do M. Wilson ei faVour do*~ la paix; semble rencontrer des difficultés presque insurmontables'. Malgré cela-, M. Wilson, d'accord avec le roi clTÊs»-paghe, la reine de Hollande et les rois Scandinave?, reprendra son action médiatrice, avec plus d'énergie encore, nui mois de juillet. « * reKm, o juin : Li-Yuan-IIung a cté, installé d-finitivè-ment dans ses fonctions do président. Tékin est calme; lo malaise à dé'ji cessé. SUR MER Co'pendia-gtie, G juin : Trier, le vapeur suédois „Corn" a ct.é saisi par un naviie allemand dans le ftityid méridional et amené à Zy,-inncniu/Je. I.ondros, 7 juin : Parmi les officiers qui ont péri dans la ! bataille navale, se trouvaient ' le* contret-ami-rauix Horace Ilood et sir R. Arbulliut. D'après ks premières listes des pertes publiées par l'Amiraul/j, 333 officiers ont été tués et 24 blessés. Tous les équipages des bateaux suivants tfnt péri : „Inde?atigiajblo", „Defenice",. ,,Biack Princq ', ^Tip^erory", ,,Turbulent", ,,Nomad" et „Nestor''. Des bateaux : ,,Queen Mary", ,invincible", ,,Fortune', ,,Ardent" et „Chark", il y a 41 survivants. Londres, 7 juin :' L-'état-major do lord Kitchener s'a composait, en dehors do 22 officiers svçrérieurs anglais, d'un général et do trois officiers d'état-major russes. L'équipage du „Iiamp-shire" lui-même comptait 2è ofiieiers.. A Londres, tous les drapeaux ont Ct'i mis en bern©. , Paris, S juin : L'agence ITavaS annonce que le contre-torpilleur „Fantassin" a été éperonné et coulé lundi, dans la Méditerranée, par un autre contro-torpilleur français. L'équipage et le matériel ont été sauvés, Copenhague, 7 jurn : La tempes qui sévit depuis quelques jours a empêché les navires de prendlre la mer. Db nombreux corps $3 marins allemands et anglais ont échoué à la côte du Danemark.Le* habitants des diverses villes côtières ont l'initentioni d'ériger un monument en l'honneur des marins tombés au cours db la bataille navale. OkNS LES BALKANS I £îalon):qi;(3j 8 juin ? Le commandant du por'5 de Saloniquc a été aviso officiellement du blocus commercial d)es ptorts grecs. Aucun navire grèo no peut quitter les ports dju pays. Milan1, 8 juin : Le „Corriere délia Sera" écrit qfue l'on n"a^ pas organisé un véritabfie blocus db la: Grèce», ou* s'il en était ainsi, 'on aurait évkibmmnnt dû consulter l'Italie, ce qui n'a pas été fait. C'est pourquoi cette ane-sure no s'étendra vraisemblablement qu'à la sphère d'opérations des Alliés. Athènes, 8 juin : La domar/I'e dm général Sarrail exigeant lo rappel de Sa Ionique du colonel Messala et de deatc offjciers est considérée comme une immixion îilicite d'un officier érranger dans les affaires do l'armée grecque. Le gouvernement hellénique y répondra en prônant une attitude très ferme." C'est ainsi notamment que M. Skouloudis rendra vis «3 au^jouTO-'hui même au ministre d'Angleterre pour protester contre cette imu môxion. Budapest, 8 juin : On mande^ d'Athènes au ,,Abendblatt" do Budapest qu'un important inctidcnt, survenu au cours do la dernière séance do la Chain- ' bro grecque, y a provoqué une grande sensation.Voici les faits : lorsqu'un député du parti de M. Thcotokis a ]>arlé des empiétements i de la Quadruple-Entente, M. Gounaris, ministre de l'intérieur, l'a interrompu on s'é-Criant : „Les usurpateurs ne feront plus longtemps des louifs sur lo territoire groc.', M. Gounaris a été vivement! approuvé par la Chambre. Bucarest, 7 juin : Le ministre dei Grèce à Bucarest a ^ rappelé, a cause de l'opposition qu'il, faisait à la politique de son souverain. COMMUNIQUÉS OFFICIELS ? Communiqués des Puissances centrales. Berlin, 8 juin. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Uo duel di'artillërje continue, toujours avec la môme violence, sur les deuix rives db la Meuse. Théâtre de la guerre à l'Est. Au sud de Smorgon, des détachements d'éclaireurs allemands, poussant à travers plusieurs lignes ennemies, ont pénétré cijans 10 vi:lag<o de lvunavo, où i's ont d^âmoii les orgjfl'iiisajtions de combat. Ils sonti ien-irés avec quarante prisonniers eii uuio mi'-trailieuse capturée. Sur ' le restant du; front occupé par les trouppes allemandes pas d,fincidents particuliers.Dans les Balkans. Dos aviateurs ennemis ont bombardé sans aucun résultat différentes localités situées sur les bords du lac de Doira^ • Bérlin, 7 juin. — Oificiel : Ldj Anglais essaient systématiquement, au moyeu de télé-grammes oi'ficieLs et d autres eb de déclarations répandues par les 1-i giations britanniques dans les pays neutres, ds micr l'importance do la défaite quo la flotte anglaise a subie au cours db la bataille navale du 31 mai, cherchant même à faire croire quo la bataille a été fructueuse pour les armes de la Grandé-BreiSagno. C'est ainsi quo l'on prétend, entre autrev, quo la flotte allemande, a évacué le champ de bataille et que, par contre, la flotta anglaise s'y est maintenue. A ce su^et,., il y a lieu d'établir ce qui suit : îPendant' La bataille, le 31 mai au s'Âr, le gros de la flotte anglaise a été. forcé, parles attaques "réitérées et efficaces de notre flottille de torpilleurs, de se retirer et, depuis lors, il ne s'est plus montré devant nos forces navales. Malgré sa vitesse supérieure et l'arrivée d'une escadre de douze vaisseaux do ligne anglais venant du sud de la mer du Nord, il n'a ni tenté de re-pixxtidro contact avec nos forces navales pour continuer la bataille, ni tien té de se lier avec l'escadre de renfort pour arriver à détruire la flotte allemande. L'autre aif-rmation anglaise, disant) que la flotte britannique a vainement tenté de rejoiinâ'rô la flotte allemande qui s wifu^nit, afin db la battre avant qu'elle _n 'atteignit ses ports d'attache, est en contradiction fjrmelle avec la déclaration anglaise, prétendument c^t'ici.'. Ile, d'après laquelle 1 amiral JelPicoo était déjà rentré, lo 1er juin, à son point d'appui db Scapa I-low (îles' d-Orkney), éloigné do plus de 300 milles du champ de bataille. C'est pour co motif d'ailleurs que les nombreuses flottilles d'o torpilleurs allemands, envoyées apros la bataille pour conj-tinuer les at'aqiics pendant la nuit) vers le nord au delà de l'endroit où l'on s'était Battu au cours do la journée, n'ont plus rencontré ajucutne unité du gros de la flotto anglaise, malgré les plus actives recheiches. ■Bien au contraire, nos torpilleurs ont eu l'occasion à ce moment de sauver, un grand nombre d'Anglais qui se trouvaient à bord dos pi vers navires et des embarcations coulés. Les Anglais nient qye toute leur flot'c de combat ait pris part à la batai'le navale du 31 mai. Pour montrer combien cette dénégation est contraire à la réalité ctav faits, il y a lira do faire ressortir que l'Amirauté anglaise reconnaît e1de-même, dans un de ses oomjmaniqués, que le ,,Marlborouglh/'' a été mis hors de combat. En outre, le 1er juin, un de nos sous-marins a vu un autre navire do la classe de 1 .,ïron~Duko". faisant voile vers la côte angbaiso dans un ét-r;t fortement avarié. Or, ces deux navires faisaient partie du gros do la flotte anglaise. Pour diminuer l'importance du succès allemand, la presse anglaise attribue en grande partie la perte des nombreux navires anglais à l'efaoacilé des mit ses, des sous-inarins et des dirigeables allemands- A rencontre de cette affirmation, nous déclarons expressément, que ni des mines — qui, soit dit entre parenthèses-, auraient du être tout aussi dangereuses pour notre flotte que pour la flotte ennemie — ni des sorts marins n'ont été utilisés jx'ir notre flotte de haute mer. Des dirigeables ai-lemands ont été utilisés seulement .le 1er juin, et ce, uniquement aux services do reconnaissance. La victoino allemande a été obtenue i>ar une direct ion habile et par l'efficacité do notre artillerie et dé nos torpilles. J usqu'à présent, nous avions renoncé à iléiuonVr Tos nombreuses affirmations an-glaises ]:rotcndûment officielies au suj^ do L'importance des pertes allemandes. La dernière affirmation, constamment répétée, pré-leudl' que la flotte allemande n'a pas perdu moins de deux navires dio la classe impériale, plus lo ,,Westfalen", 2 croiseurs le combat, 4 petits croiseurs et un grand nombre de. ooîriroXorpnft^urs. Les Allais lisent, en outre, que le „Pommern", que nous avons indiqué comme étant perdu, n'est pas un vaisseau de ligne jaugeant 13,00a tonnes et datant de 19o0, mais.bibn un afiiM. navire do combat modonie du nême nom. Contrairement à cette afwi-mai-iou. il est établi que la perte totale des 'orerts fcavales allemandes de hauto imer, Qendànt les combats du 3.1 mai et 'du !er jutins ainsi que pondant les jours sui-vanHs, sa chiffrent comme suit : "Un croisera' de comlxat, un vaisseau db ligne an-iiem, quatre petits croiseurs et cinq torpilleurs. Jusqu'à présent, nos communiqués chinois ont dë>i signalé comme ayant sombré : é „Pommern", lancé en I0{j5; le ,,AYi"sbru Ten", l',,Elbing", le „Fra.uenlob" eti 5-t'r-niloaî-s. Pour des motifs d'ordiro militaire, îous Savions pas annoncé jusqu'à présent a perto du ,,Liitczow" et du ,,Rostock".En orésence des fausses interprétations que cette ulcère a provoquées et, avant fout, pour 3mpècher la formation de légendes anglaises concernant d'immenses pertes _ Allemandes, ions ne maintenons j>as notre ligne do con-luite. Ces deux navires, fortement avariés, )ut été perdus au moment où ils se reniaient au port pour être réparés et après pie les tentatives faites pour les 6auvClivaient échoué. Les équipages des deux vaisseaux, y !j compris Jes hommes grièvement blessis, ont été sauvés. Lei lista des pertes allemandes étant ainsi clôturée, des indices certains permettons do croire que les ;pertes angtlaises réeMes sont très largement supérieures à l cellesi que nous avons constatées et pnu- E blk'es sur la base de nos propres observations'. Do la bouche do prisonniers an- s glais vient la déclaration qu'en dehors d'u s ,,Wajrspîe", le „ Princes s Royal" et le ,,Birmingham" ont été détruits. D'après" les q nouvelles db source autorisée, le grandi na- c vire db cjfii'bat ,,Marlborough" a égaïkmon't i coulé avant d'avoir pu atteindre un port. La bataille do haute mer devant le Ska- i gerrak a étô et reste une victoire allemande, ce qui résulte déjà suffisamment du fait seui que, même on se basant uniquement sur les pertes anglaises avouées jusqu'ici par l'ami- £ rauté britannique, la perte totale de (30,"20 t tonnes de navire® de guerro alloaiands s'op- s pose à une porte a^giaise de 117,750 tonnes. s ♦ * r (Berlipt^ 7 jïlin. — Officiel : 1 Le/5 juiin-, L'J^^çrîr.v^e tiro^'AntL, à I WjilKpilm^bp^.nù à boitll du vaisseau amiral, a tenu io ^discours -suivant aux d<;lég^tions, c1 groupes sur le quai, de tous les navire, ù qui ont participé à la bataille navale du Ska.gerrak : s — L'année dernière, chaque fois que j'ai c inspecté ma* mari.no à Wi.jièlmshaven, j ai éprouvé la plus vive satisfaction en voyant l'extension prise par la flotte et 1 vs agrandissements du portl. Avec bienveillance, j'ai observé les jeunes recrues réunies sous loi grands halls d'exercice pour prêter lo 6Cr- [ ment au drapeau. Des milâ i's d'efitro voub ont regardé bien en face le chef des armée, « de terre et de iner en prêtant ce serment, j A cette occasion', il a attiré votre attention -, sur ' vot e devoir,, sur votre mission et 11 r vous a surtout fait remarquer que, on c£à de guerre, vous auriez à lutter contre' ujn f onneûni -disposant d'une énorme supériorité numérique- Cette pena'o est devenue une tradition pour la flotte, comme ello 1 était déjà, c pour l'armée depuis le tennis du grand Fréi. i dério. La Prusse, de même quo 1''Allemagne,' 1 a toujours été entourée d'ennemis jwr trop; c puisisants; c'est pourquoi notre peuple a dûj : ■cb fusionner ei un blcc contenant d i<n«éput| r -ableg rvsjrves ùï force?, toujours prétest à; f agir au moment où le besoin s'en l'cmit t sentir. Mais jamais, en venant vous voir, je c ni'aiV-eu le cccair aussi exalté qu en ce jourl ^ l'eiKlan-j plusieurs d^ôdea# les équipages de 1 la flotte, rxicmtés dans toutes les contrées 1 da l'Allemagne et formant un tout\ homo- (-gène, oiît communié dans un travail paci- 1 fiquo mails arda et dans celte unique pen- 1 s le : quand la danse commencera!, nous c montrerons ce dont nous sommes capables. r Enfin, elle arriva, la grande année de la -gueiTe. Des ennemis envieux se ruèrent I contre notre pays, mais l'armée et la Hotte 1 étaient prêtes. Pour la flotte, ce fut une époque de dure abnégation. Taivjis que i l'armée, luttant avec aiJrair contre d'es ei> t nemis supérieurs on nombre, arrivait, j^eu t à peu, à terrasser ses adversaires l'un après £ l'autre, la flotte en était réduite à patienter et attendre, longtemps en vain, l'heure du { combat. 'Les nombreux exidoits qu'il lui j fut permis d'acconyplir, témoignaient haute- c mer.t de l'esprit héroïque qui l'animait. Ce- r pendant, tout d'abord, elle no put se mon- c tre.r dans les conditions qu'elle appelait de a ses vœux. Un mois s'écoulait après l'autre, p de grands succès avaient été remportés sur s terre et l'heure de La grande bataille navale s tardait encore à sonner. En vain, on multi- r pliait les combinaisons grâce auxquelles, i peuA-etre, on réussirait à faire sortir l'ad- d versalre. Eufiu le ;(0ur vint. Une flotte for- i; midable se montra, une flotte do cette Al- d biori, reine des océans, qui, depuis Trafal- r gar, jîe.vdant i>lus d'un siùcle, avait régné s tyramiiquement sur les mers, opprimant ainsi le monde entier, et s'était entourée ^ d'une auréole d'invincibilité. 1/amiral de o cette fi jtie avait été, pius. que tout autre, un j, sinbore admirateur de la marine de guérie e allemande; c'était un vaillant chef à la tête q d'une f.otle disposant d'un matériel ex col- v lent et de marins braves et exp-'iiment s. n C'esi ainsi qu-o la puissante Armada bii- n tanniquo s avança à la renoontre de la nôtre, d qui accepta le combat. Et qu ar ri v a-t-il La (i flotte anglaise fuit vaincue- Nous lui avons c! porté le premior coup de marteau capable n do l'ébranler. L'auréole de la domination i; exercé^ par l'Ang'/iterrçj sur la terre en- (i tière, a disparu. Cet'o nouvelle a fait aus- g sitôt le tour du monde, comme uno étincelle c électrique, et partout où. battent des exurs c allemands, partout où se trouvent nos vail- c. lants Alliés, ello a provoqué un en'thou- d siasine sans égal. Voilà le succès de la ha- p taille livrée dans la mer du Nord. Vous s: avez commencé un nom eau chapitré au n grand livre de l'Histoire. La flotte aile- A mandb e>fc parvenue à vaincre la puissante fi flotte anglaise. Le Dieu des crméc3 a donné e la vigueur à vos bras (t conscrvé, la clairvoyance à vos 3'cnx. Et Moi, votre Chef su- h prê-ino, Je suis venu, ici, le coeur profondé- p ment ému, pour vous dire merci : Je suis n venu an nom do la Patrie, quo Je repré- p sente ici, vous exprimer sa reconnaissance; Je Sois venu aussi vous remettre le salut d fraternel do mon arméo de _ terre- Chacun s< d'entre vous a fait son devoir, soit à côté u de son canon, soit- près des chaudières, soit P dans l'a cabine do radiotélégraphie. Tous vous n'envisagiez que le grand but final, ci Personne ne pensait à soi-même; une s&ule penséb animait1 toute la flotte : réussir coêite que coûte à battre l'ennemi. Je remercie donc les chefs, le corps des officiers et les & équipages et leur exprime mon entière satisfaction. Ce glorieux, ce magnifique Lût " d'ârnics», vous l'avez accompli alors que la 1 résistance de l'ennemi" commence à -faiblir devant Verdun et quo nos Allies ont chassé a et cliassént encore les Italiens de montagne q en. montagne. Le monde s'attendait atout, v mais il ne s'attendait nullement à une vie- n toire de la flotte allemande sur les Anglais. 2< Le co^nmencement est fait. Vennemi sera stup^it. de frayeur. lr „Mev enfants, ce que vous avez accompli, ti voua l'avez fait pour notre Patrie, afin u'ollo ait) à jimais libre accès à toutes les rers, au profit de son travail et do sion aergie. Unissons donc nos voix dans le ri : Notre chère, notre glorieuse Patrie ion-aimée, hurrah ! hurrah ! hurrah ! ' * o * Vienne, 8. juin. — Officiel de ce midi : Front russe. ' En Volhynie, nos troupes ont atteint, en ivrant desi combats d arrière-garde, leurs ositions voisines sur le Styr. Sur l'Ikwa, au nord de Wicnioczyk et ur la Strypa, de nombreuses attaques ruses ont été repoussées. Sur la Strypa inférieure, l'ennemi a adl'n-ué de nouveau avec de gros cl'î'ectifs. A et endroit-, les combats ne sont pas encore îrminés. Sur le Dniester et sur lo front de la îessarabie, un calme relatif a .régné 'hi^r. Front italien. Sur le plateau d'Asiago, notre attaque a ;agné du terrain sur tout le front sudi-orien-il Cesuna-Gallio. Nos troupes se sont fixée; ur lo monte Lemcrle, au, sul'l-est de Co-u<na, et se sont avancées à l'est de < îallio, n passant Ronchi. Au soir, des détacheront s du 2e régiment d'infanterio bosniaque, erzégovien et du 27e régiment do Ora^ont ttaqué le monte Melétta. I-e nombre des Italiens fait prisonnier-epuis le commencement, du mois s'e-t élevé 12,d00» dont 215 officiers. Au front des Dolomites, l'attaque do plui-reur3 bataillons ennemis contrci Croda <VAn-ône a été rejousséo. Front du Sud-Est. La situation est inchangée, * o » Constant inopîe, 7 juin. —Officiel du ;rand quartier général : Sur le front de l'Irak, dans le secteur de lassirich, nos détachements ont capturé Sur 'EutphiT.fc3 trois grands voiliers chargés do ivres à destination de l'ennemi et en ont ais à mort les équipages. Dans 1e secteur de Felahie, pas de rnodi-ications.Les forces russes concentrées depuis queî-uo temps à Kasri-Chirin, dans lo suri de i Perse, se sont avancées vers llachtners'o, mis, pendant la nuit du 21 mai, dans ki ircction de lvasri-Cliirin-Khankin. Elles ont ttaqué en trois colonnes les détaclieniontô .vancés de notre aile droite et de notre aile ;iaucIiQ près de Khankin. Pendant qu'eltes entaient do .cor,tourner nos d-Hacmnn nts, lies ont été attaquées en arrière et sur le lanc par nos troupes de réserve, i .es. ics des ailes et deux autres colonnes erii>c-aies d encerclement ont été dispersées et forées à une fuite eu débanda db. Elles ont ut-, poursuivies pendant quelque temps par les ôt: es : 57 prisonniers, un certain nombre o fusils, des bombes et des lar.cjîj do cesi-ues sont tombés entre nos mains au cours u combat. Les portes ennemies sont éva-.rées à 800 hommes, parmi le quels plus de 00 morts. Sur le front; du Caucase, la situation; esû nehangée sur l'aile droite. L'ennemi a L'épris avec deux régiments une . fc a.quo Con.» ro une colline occupéo par notro avant-arde, à 2 ^ ' kilomcytre? au nord de Dasohe-oij. Cette attaque a été repoussée aveo des •ertes pour l'ennemi. Au centre, nos trou-ics ont continué goar échelonné'r.e i'.s leur tfensivo fructueuso et se sont avancées jis-u'à 8 kilomètres à' l'ouest d'Asdakae- Cette ffënsive, exécutée depuis quelqiD temjjs veé succès contro l'aile gauche ennemie, 'e*5t 'étendue depuis avant-hier cintre i'Spo-i.ims de l'aile droite ennemie sur lo ver-ant est du mont Kope. Là, nos trouj.es ont epoussé à l'aido d'attaques à la ba;onn>'Ate, enneaû hors de ses positions sur une é tenue de 14 kilomètres, l'ont refoulé s kilo-lètres plus loin vers l'e 4 en lui i îfli^eant es perles de plus de 1,000 hommes en îorts ©t en blessés, et en faisant G7 pri-onniers.Pour empêcher la retraite de sur aile auche, l'ennemi, au cours des combats1 qui nt violemment continué jusqu'au 22 mai au r>ir, nous a opposé une résistance opi.iiairo 1 a tenté de temps à autre quelque,* at'.a-ues, qui se sont, complètement écroulées de-ant les assauts impétueux do nos troupes, os troupes ont occupé les positions donii-antes sur cette aile, notamment les chaînes es montagnes de Mairan,, d'où nos posions sur le mont Kope pouvaient être tou-iées, sont entièrement tombées enîro nos lains. Au cours du combat, nous avons en-;vé à l'ennemi deux canons de montagne à r rapide, une voiture de munitions, un rand nombre de projectiles d'artillerie, une m tain e d'armes, une mitrailleuse, cinq "larges de chameaux parmi lesquels un ible téléphonique, des vivres, une eucsine 2: campagne remplie de mets compl-itement réparés. Des détachements de re'omiai?-ince ennemis, envoyés- pour met're les ca-ons à l'abri, ont été complètement! détruits, insi au centre, l'offensive exécut e sur un •ont de plus de 5-0 kilomètres,. se poursuit' i notre faveur malgré les intempéries. Sur l'aile gauche, des attaques et dos vio-nts coups do main que l'ennemi a entre-ris avec une partie de ses forces^ ont été îpouj5sés avec succès par nous, avec des ertes pour l'adversaire. Sept' navires ennemis ont bombardé, peni-mt un certain temps, Kuche Ado. eti le jeteur à l'est do ce point et ont provoqué a incendie dans la localité, en outrer-deux îrsonnes ont été blessées. Sur les autres fronts, on ne signnl'e au. me nouvelle importante. + ♦ * Constantinoplo, 7 juin. —1 .OÊf ici *1 du rand) quartier général : Sur le front de l'Irak, rien d'important e s'est produit, ni à l'aile droite, ni à aile gauche. Au contre du front du ^ Caucase, nous vons encore rejeté l'ennemi hors de quc-i-ids positions et nous l'avons refoulé plus sos. l'est. Nous nous sommes empar a de i (irai lieuses, d'une quantité d'armes et de X) caisses do munitions d'mfante-ic* Un monitor ennemi a bombardé uni vil-ge à la côte de 1:1e de Kostm et a dé.-uit partiellement deux maisons. Notre feu a mis en fuite un avion a-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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