La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

2080 0
15 november 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 15 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2vf6h/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

UBCsUJ H ' »>6 W'ffi&BSUMI) W I\/IW « w w--"—— ^ " — ^ ' "* — — w ^ " !!■ " Peiites annonces, . ï i ï ; -; la ligne» fr- 0o50 Pâ^lX DES ABONNEMENT^ ADMINISTRATION ET RÉDACTION Réclame avant les annonces . . —• t>25 ^2 mois (novembre-décembre), fr. 4,60 | 1 mois (novembre), fr. 2.CD Sis Mont agne-a.ux-IIerbes-lPotag' ères, BB17XELL£3 PRIX DES ANNONCES Faits"9 (dver*'^ il 3*75 Lot demandes d'abonnement sont reçue» BUREAUX » Dfc". 9 à 17 HEURES Nécrologie. . . < . J < * • "®-SG EXCLUSIVEMENT r— Pni» «lna Flevfnirs , . , , . m "8#00 , „ x . _ . , *Jos. MORESSËË, Directeur Coj" dos ueveurs. « , , . . » aux gulohete des bureaux de poste* jJujourd'hui : SIX pages. Lfi GUERRE 835° jour de guerre Le calme a régné en Picardie Sulr le (ront anglais, mais les Français1, poursai vaut leur effort à l'est de MOrval!, sou-parvenus à compléter la conquête du vil îago de SailLisel attenant à Sailly. * ♦ * Les opérations se sont trouvées réduite? à un minimum sur les fronts dans le Sut ,etj l'Est de l'Europe. Le long de la frontière de la Transylvanie, de nombreux et incessants combats •se déroulent avec des alternatives diverses e& sans résultats décisifs. Dans la Dobroudscha, les Russo-Roumain: aherchent à inquiéter les troupes von Mac kensen 1e long' du Danube, où l'on signa 1< des combats d'avant-postes et quelques duel: d'artillerie. Dans la Macédoine, un nouvel et vigou reux effort des' Serbes leur a valu à l'es ;te »faaa?lM«.ri>W ta. ,k>wte, de la .Çiaarna, ia j.o< éssîoh du massif montagneurv d< : ' Uufcé et du- village de Polog. La question des chômeurs Le correspondant berlinois du „Now- IYork Timos'' a interviewa S. Kixc. le baron von Bissing:, gouverneur général cini Œ^gjquo. Ein commentaire de cette interview, la,,Ga. zetfce de r Allemagne du Nordi" publie un long» article. On sait i'empressement que nous mettons à placer sans . les yeutx de nos lecteurs, à» qui ' par-dese-us tout la d!ocu>. mentat/ion est nê03ssaire à ce! te heure pour apprécier raisonnablement les événement, les écrite officiels ou1 officieux desquels peut ressortir une sliine appréciation des fa ts. C'est d'ans cet esprit que nous reproduisons ci-dessous l'article de la ,,Gazette de l'Ai-lemûfgno du Nord1" •: il a trait àj unei que», iion qnd préoccutpe au plus liauitJ point en ce- moment tous les [Belges, et pour ce te raison sera lu par tous avec 'intérêt. — Par suite de l'étranglement économique de la Belgique, dont 1 Angleterre se charge sans ai.tcu'u égard pour cette ci, plus d'un million do Belges appauvris; hommes, femmes cinÊiUïls, volent aujourd'hui leur existence d-'poiûliM* do la bieniaiseaûro jptjfcîjiqti (ï. En» supprimant l'nnporUVoicvnl des et en inber-iï^wif l'exporttiiion dés produite finis, l'Angisitcirpe a condamné pris de o0C|,0Q0 ouvriers belges à un état ciiro..i ;ue d'inactivit'j qui tes démoralise. Eux et leurs fanirl le-, sont' aujourd'hui à la chaire dis commune-s. Pour mettre fin à cet état de choses devenu de jour en jour plus intolérable et aussi nuisible pour l'ensemble r.fla peuple belge que pour les iadiivirl'os, j'ai hné d'abord1 pris des arrêtés ayanh pour but soit d'amtender lois» ou^'i icir/J IxÊgcp désunir vrés à Se redire volontairement enj Alia-magne, soit d'y faire transporter ceuîx qu|:, d'instinct, onà peur de travailler et qui refusent d'accomplir contre de bons salaires ira travail adéquat à leurs capacités.'' Telle est la thèse que le général-colonel bfljronj von Biss'ing, gouverneur général etn Belgique1, a formulé lundi au cour*3 dl'uni entretien df une heure qu'il m'a accordé, à son domicile à Berlin. E|lle vaut qu'on s'y arrêt». Son Excellence! d'ailleurs a même été plus loin : elle a fait resSo^âl* quelle 'contaidirait l'évaluation des sans-travail, de „pa"ofessLoji' ' Gomme ure mesure de défense contre le blocus de la Belgique et de l'Allemagne par l'Angleterre, la guerre économique mondiale ayant atteint maintenant une nouvelle phase qui semble la faire s'approcher de son point culminant Voici comment s'est exprimé lo gouverneur glônéral : — En retenant les matières premières, l'Angleterre essaie de mettre sous sa coupe l'industrie belge. Elle tend systématiquement ^à mettre la Belgique sous le jejug au point fie vue économique, en prévoyant la possibilité do se servir d'elle^ au cours d)e la guerre économique qu'elle prépare contre l'Allemagne après la guerre militaire. De.s nommes d'affaires belges m'ont dit que dans '.'et-te guerre économique, la Belgique n'aurait pas seulement à lutter contre la coib. currenco de l'Allemagne, mais encore con-çre celle da l'Angleterre, et qu'ils eStima.ien;(j indispensable, socialement en vue de cette double concurrence, que l'industrie belge restât en activité. L'évacuation des ouvriers belges n est un dur sacrifice ni pour le pays, ni pour la population. Nécessité provoquée par la guerre, elle est au fond un bienfait pour le-s ouvriers et un bien pour le pays. Pour l'expliquer, il nv faut nie reporter en arrière jusqu'au 1er décembre 1914, date de mon entrée en fonctions. Dès ce ;our-là, j'ai icconiifu le dangei* que faisait courir à la Belgique la pénurie de travail et j'ai entrepris d'y parer. D'implacable blocus économique de l'Allemagne po.r l'Angleterre a du même coup at-teàn-t Ut Beiîigique. Son économie poîi^-^n.i Vù dépend, comme vous lo save^, de l'importation. des matières premières et tîe l'os-portation des produits fabriqués, a éfctj fraj> p-ée par ce blocus dans sa vitalité. Il en e^t jfvSuiH^ rine forte auigtmenta.t/ion div noml re ded ohônigurs es des secours qu'il s'imposait de leur assurer. La longue durée de là, , guerre a entraîné un empUoi abusdf de ces ' recours et provoqué .une situation) sociailc intenable. C'efît pourquoi j'ai mvité 1P8 comm,uiiieS leiges à donner de l'occupatioai au plu« grandi nombre possible db leurs chômeurs en décrétant l'e^éoutron f"e travaux publics. Or, Cette mesiare a aboi ti, avec le teinr-% A charge' les commur.es de lourdes dei.teft, dispropi^tionnlées a.uix travaux enu trepris jr-tr elles et momentanément iimpro-duc tifs. 11 m'a fallu mettre un frein à ^eeî dépenses et Imiter les travaux pour sans-iravail. J'ai fait alors de nouvelles tentatives en vue d'obtenir l'importation en Beh-piqne de matières premières; jo m'y suis efforcé au point d'envoyer des personnes confiance en Anul terro avec la mission do «y informer sur le point de savoir si rien po&raH étic fait pour sauver la TVîV gique industrielle de l'arrêt é >oncr.nique don! elle souffrait. J'étais disposé à prendre l'en ' g'agement do no pas utiliser pour les besoinf de l'AIliemiagme les produite fabriques ô l'aide de ces matières premières par lo travail belge et d'en autoriser l'ev.pnrLation ; 75 p. c. do leur valeur : l'Angleterre, inexorable, a fait la sourdo oreille à toutes les repi'ésentations qui lui étaient faites 'dé notro part on faveur de la P.dgi.que. Avant que l'obligation m'ait éici imposé( 1 de prendre de nouvelles mesures, S0,030 ou» ■ vr.ers l>elgcs environ se sonit rendu's volon-' tairemont en Allemagne : ils y ont é|>é tj-ai- tés sur le même pied que le* ouvriers aile mands et y ont gagn'i des salaires d'un taux inconnu en ^Belgique. Us ont pu emv , voyer î\ leurs parents l'argent nécessaire^ ù leur entretien, ont obtenu les congés qu;il~ sollicitaient pour se rendre dans leur pays et ont été autorisés à faire venir leur fa , mille en Allemagne. J^avais espéré que c< , travail volontairo prendrait do plus en plus d'extension. Par malheur est survenu l'e2fel î d'une active propagande quo nos ennemis ■ menaient à l'aide de tous les moyens itnagli-i nables, et en faisant surtout valoir comme ) argument quia les Be'-ges qui s'enrOliaieni pour aller tmavailler en Allemagne n'-étaieni ■ pas des patriut'Cis. Cette .propagande se fi1 ; auprès des familles des ouvriers qu'i avaient tiOuv'6 do l'occupation en Allemagne on vf,ulaicnt y aller on chercher, et fut poussée au point que l'on dressa des listes noires pour y inscrire ces ouvriers. Ella fini! nat urellement par endiguer le départ des va. ternaires. Cependant, les plaintes quii dans l'ente-iem|\s m'étaient adressées au sujet du manL que d'o travail devenaient de plus eni plus intolérables : ce sont elles qui m'ont engagé à publier mon décret du 15 mai de cet-C armée. Ce décret nio prévoit l'obligai-tion au travail que dans le cas' où un chômeur refuse sans raisonsi valables d'accept»;! de faire, movenna.n.t. un salaire contvemi^le*, un travail adéquat à sa capacité. Comme raison valable était admis expressément tout motif biiHê sur le droit des gens. Aucun ouvrier ne peut donc être coiitiaint de prendre part à des entreprises trava^ilsant pour la guerre : toutes les affirmations sùivpû| les(|uelle.s des ouvriers belges auraient ét| astreints à des travaux pour la guerre sont contraires à la vérité." A. une question do son interlocuteur! M. la gjouvcrnelur général a répondu qu'il avait envisagé la. Prusse Rhénane et la Wei-itphalie.. comme les régions particulièi'e. meut idoines à recevoir les' évacués» beilgts, dont l'évacuation est effectuée do la manière la plus humaine. M. Tu baron von ].».^sin|g continue : — N'ous nous efforçons d'éviter toutes les injustices quelconques. J'ai donné dey instructions sévères pour que le choix des hommes à expédier en Allemagne se fas-o avébf les plus grands ménagementls, sur la base des listes dos chômeurs ayant refusé lo travail qui leur avait été offert. Chaque_ cas est l'objet d'une enquête spé-ciale faite en présence du bourgmesi'ire cum-pétont. Ijjs familles qui restera*) qu Belgique seront aidées par nous jusqu'à ce que ceux qui ont charge de les entretenir so.ent en mesure de leur envoyer une partie de leur salaire. Leur salaire en Al-iematgme est eu moyenne de 8 mjirk par jour, alors que le salaire moyen en Belgique n'eisfc que de 3 1/2 à 4 1/2 mark. L'alimentation, en outre, est meilleure pour eux en Allemagne. Les» offres db travail eu Allemagne sont portées à la confiais-sanco dosi intié.cesfeés 'Suit vjerbaleiment, soit par la voie de1 grandes afiicheS murales : Ja masse des ouvriers qui deaiandlent db travail augment'e de jour en jour. Malgré oela, dans les parties de la Belgique qui dépendent db mon administration, o'eyt-iWire les deux ])rovinces des Flandres non ccwnprises, il reste encore entre quatre et cinq cent mille sons-travail, ce qui veut dire qu'y compris leur famille, il y a sur les cinq millions et demi d'habitants dont se compose la population belge, plus d'un million de personnes qui dépendent do la bienfaisance publique."' En ce qui concerne les motifs pour lesquels les ouvriers sont envoyés on Allemagne- au lieu qu'on les force à travailler en Belgique, jVL le gouverneur générai dit: — Comme jo vous l'ai dit tantôt, l'industrie belge dépOiid de manière absolue, en co qui concerne les matières premières, des pays d'outrei-mer. Le blocus anglais empêchant ces matières d'y arriver, 1;Allemagne eit le seul grand ptays avec lequel la Belgique entretienne des rapports commerciaux. 1/Allemagne n'a pas décrété contre la Belgique l'interdiction do paiement dont elle a f;dt une loi à l'égard d,s pays ennemis, et l'argent allemand y arrive do manière cou-tinuo. Des centaines do milliers de persom-nes étant sang travail en Belgique» et le travail abondant ei\ Allemagne, l'occupation (Je? chômeurs belges en Allemagne est dOnc devenue une nécessité économique et Sociale. On m'a objecté que l'envoi d'innombrables ouvriers belges ea Mleimagne détruirait la vie de famille de ces ouvriers. Je ma borneraji à répondre à cette observation que c'est précisément la. situation belge ac. tuelle qui y cirée les plus gr ives dangers pour la vie de famille D'ailleurs, les ouvriers qui s'engageait voloutairememt en .Al. le'naagnq peuvent rester en Commun ical'(oin avec leur Emilie et iN obtiendiont- à de= înieiyallesl ré^uiiers, s'ils le désirenH. des con^i^ pour rovaotir dans leur. pays. 71 lenr est mêlme permis d'emmeuer leur famille. Plusieurs dizaines de miiliersl d'ouvriers b-liges sont dijjY par lis volontairement r>r?w l'Allemagne1 : ils y sont mis, jo le répéta, sur le meime pied que les ouvriers allemands et y touchent des salaires d'un niveau inconnu en Belgique, de telle Sorte qu'an lie'ai de vivre de la charité publique et do devenir des. miséreuix, il leur es!) pos. siî'ie ce reconquérir l'aisance. Les- salaires qu'ils touchant re profitent pas s iuloment aux ouvriers isol 's et à, leur famille, mais- aussi à l'économie pciliti'que belge par le fait qu'ils augmentent le ir.nn-lant. de l'argent expédié sur une grande échelle d'Alloniagne en Belgique. I.e nombre des ouvriers volontaires serait be<iuicrMT> plus grand, si l'on ne mettait! en œuvre toutes sorte* d'influences pour déconseiller aux ouvriers d'accepter du travail en Allemagne. Nous devons faire mmlgré eux lo bonheur de ceux qui hésitent ©t qui tergi- WB^Sl^^eaHWBBBBBSC5iHB3BEWBBBWC8aEBTffll versent. Si nous exerçons vis-à-vis d'eu; une contrainte, nous l'exerç.ons de la m; nièro la plus humaine possible. Si, dans ce tains cas isolés, il n'est pas possible d'év ter d'user de rigueur, ceux qui en sont vi< > finies ne doivent s'en prendre qu'à ceux qi les ont empêchés de tirailler de bon gr( « SUR MER LE « DEUTSCH LAN D » Londres, 13 novembre : Le „'L'imes'; apprend db NewvYoek qu lo „Dentsohland'; est sur lo point ilo i* prendre la mer. D'après le „Providenco JounuiL", 1 sous-marin a embarqué environ 3W> tonne de nickel, 180 tonnes de caoutchouc brui ainsi qu'une certaine epiant.ité do chrom et d!o vamadiuan, matières servant à durci l'acier. Londres, 13 novembre : Le „Timts" apprend de New-York qu • le sousuiiarin de commea'ee ,,Deu'.iich.and a déjà quitté le port. Amsterdam, 13 novembre : | Le vapeur „Koningin Kegcntes'' se troi vaifc encore liielr à Zeebruggo } il a et miimitieuSement examiné. Un journal anisierdamois annonce que le Belges et quelques Anglais qui se Groi: vaient à bord ont fêté amenés à Bruget Les femmes et les enfants belges ont ét autorisés à regagner leurs anciennes ré-si dences. .Berlin, 13 novembre : Le 1(3 courant, le vapeur néerlandai ,,Batavier VI", transportant d'important stocks de contrebande, a été 'arrêté à l;em bouchure de la Tamise et amené à Zec brugg'e. Amsterdam, 13 novembre : Lo vapeur ,,-Batavier VI", parti dimari che soir dj Rotterdam poiu* l'Angleterre, . été amené à Zec-bruggc. L'arniat; ur d clare qu'il n'y a ni contreUmde ni voya geurs à bord. Fétrograd, 13 novembre : L'Amirauté russe anno^Cd qu'un incaneli a éclaté 1e 2J octobre, à ri heures du nia tin, dans la souite aux munitions et 1 partie avant du vaisseau efc ligne „împ€ ratriiza .Maria"', qui s-."! trouvait en rade cl Séljastopol. Peu après, une fonnidlablo ex plos'ion se produisit dans la cale, et le provision» rte naphte qui se trouvaient ; bqrd prirvJir feu. l es- officiera du/ oavir ont e^-siyé db lo-oaliser l'incerîdrei en noyan son foyer. I^es travauix de sauvetage on eu lieu sous la direction personnelle di commandant do la flotte), contre-amiral Ivoll sC]l: .d)k. A 8 hefiires !u mrrtij ï1, le navire £ sjlufcrS ; lia plus "gralnrlb jjartie db l'équi lè.gw a- réussi à gagner la côle. Un ofi'i cfer, deuix artificiels et. 149 soldats se son nsyés ; parmi les rescapés, 61 homme? son morts das suites de leurs brûlures. Lo na> \iivj a sombré ea eau peu- profonde. Oi espçre pouvoir le renflouer. Londres, 12 novembre : I y Agence Reuter apprend de Carruchf que le vapeur espagnol ,,Fraia", jaugean 803 tonnes, a été coulé. Londres, 12 novembre : Lloyd's annonce que le vapeur danois jaugeant 2,168 tonnes, a été cout< 1,0 10TîtA^mbre. • Berlin, 1Ï3 navçtmbre î Dans la Médli'terrale.- navires italiens suivants ont été coulés :v Vapeur ,,Torero" jaagmnt 767 tonïï^r/--va<peuru „Bemado". J|ugieant l',346 tonnes; voiliers Marinaga" jaugeant 15-4 tonnes; ,,Gildar", jaugean 10p tonnes; ,,Trefratelii'1', jaugeant 19Q ton nés, ,,.San' Ar.itonio'% jaugeant 611 tonne-; et |,San Giorgio", jaugeant 258 tonnes. Madrid, 14 novembre : I/o vapeur norvégien ,,Tripel'', transper toçït de la mitraille, de l'acier et dos rails a été couilé. Treni'je-six hommes do l'équi page ont éfô sauvés; ils ont déclaré avoir vu le soust-marin poursuivre encore un autre vapeur. Londrev, 14 novembre : Lloyds annonce que le vapeur anglais ^Mlira^iw", jaugeant 3,436 tomees, z coulé. Lo capitaine a été fait prisonnier. Les vapeurs anglais ,,Caterhan", jau>-géant 1,770 tonnes, et „Kapundia", .jaugeant 3,097 tonnes1, ont également coulé". Le vapeur-citerne ,,N'ew»Tork" ai été arrêté près du bateau-phare db Ilakkse par un sous-marin allemand qui, après avoir examiné les connaissements, a permis au navire de continue,r sa route. New-York, 6 novembre (ret:ud£ en transmission) : i — L'Associât^ Press apprend db Manille que le vapeur néerlandais ,,Karimoeu", venant do Java, a été arrêté prè.s de 'Bornéo par un croiseur anglais, qui lui a enlevé treize sr.es postaux; trois d/e ces sacs contenaient la. correspondance adressé^ à des haletants de Manille. Christiania, 14 novembre : Le vapeur „Forsdkilen", jaug'cant 2.^].': touffes, a été- oouilé par un souis-marm allemand'. Sou équipage et l'équipage du va-p^ir norvégien „iBaltjo" ont éfcS débarqués j Gomarina. ^ RoiTirôhm, 13 novembre : <F Le journal ,, Z-eepest'" ' luinonco o.ue le na- • vire à moteur néerlandais ,,Oostzee" a été -;amené à Emden pour êtr-e ^ isi;té. Paris, 14 novembre : ;f Oa mande de Lisbonne au ,^f^tin" que lei3 naufragés dû vapeur coulé „Nonve-^ian", jaugeant 6,3'26 tonnes, ont été déu b.a^qués à Leixoes. Paris, 14 novembre : On .mande de Brest au ..Matin" que le vapeur, italien ,,Margada", jaugeant H/) tonnes, a»'; été coulé. L'éfjuipago a été débarque à" -Brest par le torpilleur Sainte-Jeanne*'.Christiania, 14 novembre : . Le vapeur „Cama", jaugflttnti 1.794 te>n^-nes, a été coulé samedi. \jéquipage a été sauvé. I COMMUNIQUÉS OFFICIELS i ■ ■ , ri CoQuxiuoiqués des Puissaaces Centrales >. Berlin, 14 novembre. — Officiel do c mieli : Théà'.re de la guerre à l'Ouest-Armées ou feldmaréchal piVncci-hcritie Rupprecht de Bavière : Des dieux côt-s d^ l'Ancre, des combat e acharnés se sont livrés hiei1. Préparées pr> > lo feu concentrique d'uaio aitillene dâ piu gros Ciùibie, de fortes attaquas auglaiSics on 0 éio dirigées contre nos positions formant i\ s saillant d'ans l'ang'le situé vei's le sud>-ouest > au prix elo sacrifices. considérables, r'ennem 0 a réussi, au cours de ces attaques, à nou l* refouler hors do iB oiiuinon tnl ! a m el et d -Saini-Pierie-Livion,. ainsi que des ligïic qui s'y rattachent sur les côtés, sur un position de défense intermédiaire préparée ; ? l'avance. Une défense tenaco nous a vain également des pevk\s importantes. A d'autres eaidroits du front eVattaque dcjHiis l'est erilébutemo jusqu'au sud d GranaOou.it, là où • ils avaient péra^tré dan; nos lignes, les Anglais en mit été rejeté; é par les énergiques contre-attaques ele notr infanterie- ' Dans le sec!car de Sarlly-Sailliscl, de-i* attaques françaises ont échoué. Armées du prince-héritier allemand : Sur la rive oriental^ oe la Meuse, l ar tillei-ie a été très active dans la soirée. De attaques de reconnaissance, dirigées par le Français contre nos lignes de llardaunioul s ont été repoussées. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feldmaKclial princo L«Sopold d Bavière : Pas d'opératiewi spéciale à signaler. iFront du général do cavalerie arcàiidhJ 1 Charles : ;Aj.b nord-esfc de Jaiobent, dans les forêt - de» Carpathes, êtes détachements rueses on été repoassés par notro feu sur Val nanti terrain de nos positions. Dans les montagnes dé Gyergyô,- san; 3 atteadre l'attaque de troupes allemandes e austro-hongroises, les Russes se son.t reti ^ rés vers la frontière. Au sud du col d< Tx'kcycs, des bataillons balvarois e<» austro ] hongrois ont aussi fait des progrès, malgo ~ la résistmCe opiniâtre' die .l'ennemi. ^ Dais deux côtés de la vallée cFOitoz, di 3 petits combats se sont livrés hier pour i: . po^session de certaines hauteurs. b Sur le front méridional, en Transylvanie L le,?; combats Continuent avec succès poiu nos armes. Notas avons fait "plusieurs cem ^ Laines do prisoamiers. Sur le col db lui Ton. _ Rouge seul, nous avons capturé 6 officier: " et 650 hommes. ^ Théâtre de la gvJ:rre dans les Balkans. : Armées du feldmaréchal von Mackiensen Dans la Dobroudscha, rien d3 nouveau î - signaler. Après UiU-ej. canonnade réciproque, les ma ht tors austrô-hongrôis, qui ont déjà ffcûi ^ leiws preuves', ont ramené de la rive roui • maine du Danube, près de Gyergy6„ 7 clia landSs, dont 5 chargés. Front- macxton'on : j Dans la région do Korca, nouvelles e3 ; carmouches entre nos détachements de flanc l'mfa/iterie et la cavalerie françaises. L'attaque des troupes do l'Entento coin tiii-ue dans la plai ne de Monastir et au norc ! do la Gzerria. Les combats ne sont pas en i core terminés. ♦ * ♦ . Pc'adant) le mois d'octobre, notr» corps d'à ' viateurs a rempli sa lourele et mult'.ple tâchei parliculièroment s|ur le théâtre de la gi.iea.at à l'Ouest. Nos avions d'observation1, attachés à l'artillerie et à 1'"infanterie) ont par-tio;il.ièreuient iuer'«té do la reconnaissance e! de la gi-atitude. Us , ont été efficacement pra-, tjégés et complètenieint garantis par nos aviay tour s de oom]>at, qui ont brillr{ramenib rempli leur tâche spéciale, ainsi que par lefea do nos canons de défense. NOus avons perdu 17 avions. A l'ouest, à l'est et dans les BMlkansJ, nos ennemis ont perdu 104 avions, donb 85 au cours do comba'.s aériens, 15 par lo %i ' de nos canons db défense et 6 par atterrissage forcé à l'arrière db nos lignes. Soixante avions ennemis sont en notre pouvoir et les 4)4 autres ont été vus tombant au delà de nos lignes. « * * Berlin, 13 novembre. — Officiel : Sur le front de la Somme, le 11 novembre, un avion ennemi a ;eté derrière nos lignes une couronne portant une inscription et a laquelle une lettre était, attachée. . . •Vo.v* la teneur de l'inscription : — En souvenir du capitaine 'Boeldce, le vaillant chevaleresque adversaire du Cor; s royal anglais des aviateurs." Voici, d'autre. part, le texte de la» letlre : — Aux officiers du corps d'aviateurs allemands opérant sur not-ra front. Nous espérons que vous trouverez cette epuronne et nous regrettons qu'elle arrive ai tard. I.e mauvais temps nous a eaipéchés dôl'en-vortr plus tôt. Nous partageons le deuil de? parents et - des amis du , oaipitlaiine BcelcKe. Nous rendons tous hommage à sa bravoure. Nous ' vous prions de saluer de notre part le capitaine Ivano et lo l;euite-nant "Long, du Morane Squadron1. (b.) ç-e-man Greea, lieutenant." Le coin mandant supérieur, de l'armé© in>-fcé-ress'e a envoyé In couronne et les deujx ferres aux parents du capitaine Boelckc. * ♦ . * Berlin, 13 novembre. —Offici -1 : Pea.dajit la nuit du 11 au 12i novembre, les ivions français ont renouvelé leurs attaques contre là région dè la Sarre. Cette IVjis, quelques aviateurs seulement ont réussi à arriver jusqu'à la Sarre. A DiUjig'OBi et) dans les environs, quelques bombes ont été lancées; l'une d'elles a touché une écurie; une autre est tombée sur unie buanderie. Quatre personnes ont été grièveoteiu blessées ci deux autres légèrement. Personne n'a ét1' tué. Les dégâts ma-t^jridîî TRout peu importants^ De nombreuses bombes sout tombées daais les prairies environnantes et se sont eufon-ce es dans la terre boueuse. Plusieurs aviateurs ont lancé des bombes sur les localités de Busendorf et db Spitteb Personne n'a ctî blessé et il n'y a pas eu de dégâts r matériels. Un aviateur enfin, qui' semble s'être égaré à aurdfrv.us des nuages, a lance quelques bom-L. bes sur une prairie prêts de Neuokircken1. t Berlin, 13 novembre. — Officiel : i Le radiotélégramme de la Tour Eiffel du • 11 novembre, 4 heures de l'après-midi, aiL-. nonce : s — Pendant la nuit du 9 au 10 novembre, 3 un avion français a survole NeuHBr-sac et u S trasbourg et a lancé 6 bombes sur la (çare j d'Offenburg. Les explosions ont) causé Ci'im-i portants dégâts." t Cette histoire est inventée de toutes pièces. Fendant la nuit du 9 au 10 novembre, ; aucune bombe n'a été lanc 'c ni sur la $;are 3 d Offenburg, ni sur aucun autre endroit du . Grand-Dmhc de Bade. Au cours de cM-'e 5 i un, aiumiJ aviateur ennemi n'a le 3 H l in * * * i Vienr^, 14 novembre- — Officiel d hier midi : Front de l'Est. Front des années du général ce la cava-;-. lerie archiduc Charles : i Aux environs d'Orsova, sur la toute de 3 Szurduk et au sud-est- du défilé de Voeres Torony, l'ennemi a assailli nos troupes sans succès. Au nord-ouest de Campolung, des» d<t«a-; ohoments austro-hongrois et allemands ont délogé le? Roumains de la localité de Can-desti, qui fut tenacement défendue. Des deux côt< s de ftosinezo, plusieurs attaquas 5 roumaines ont été repoussé es. Dans le secteur de Tiilgyos, des troupes 3 austro-hongroises et allemandes ont prie k d'assaut- le .mont Bitca Arsurilor. au nord - de IIolW Au s.ud-est de Toig'yes et près do Belbor, les Russes ont lancé au devant ' de nos colonnxs d'importantes forces-, dont k les attaques, ceperudant, se sont écroulées. " . Front des armées du feldmaréchal gvné-21 rai prince Léopold do Bavière : " R'-en de particulier. Fronts italien et du Sud-Est», s Rien d'important. Sur mer. Dans la nuit du 12 au 13 novembre, nos hydroplane^ ont bombardé les usiner, de ^ Ponte Lagoscuro et les installations ao che-, mm de fer de Ravenue. L'effet a ét.\ éera-} sant. Dans la première des deulx .locallités, nous avons compté des coups portant en plein dans deux raffineries de sucre et uno raffinerie de soufre, dans l;us> 110 d'é^etri-cité et sur un pont de chemin c'e fer. Plu»-1. sieurs incendies ont été observés ; la gare de Ravenne a été aussi atteinte plusieurs - fois en plein. Nos avions sont) rentrés im-i demnes. ♦ * ♦ Sofia, 13 novembre. — Officiel de l'é$it-major : Front macédonien : Vive canonnade à l'ouest de la voie fer-rée de Bitoli'a à Lerin. Dej détachements ennemis peu importants se sont avancés contre le secteur d'Ostretz-Kcnali. Notre feu i a suffi pour les repousser. Dans le coude formé par la Czerna-, db violentes attaques de l'ennemi ont été repoussées par des troupes bulgares'. Sur lo front de la Moglcait&a et à l'ouest du Vardar, canonnades, comme à l'Ordi-| nairo. Le calme règne à l'est du Vardlir- Au piecJ de la Belasitza Planina et sur le front de la Mrouma, escarmouches cntiie patrouilles et canonnade peu intans^. Un avion ennemi, atteint, par notre feui, est bombé derrière les lignes do l'adversaire.Le calme règne sur le littoral de la mer Eg ie. Front roumain : L© long du Danube, oanommdos feu xtv teases,,4e jjart et _dJaufi«. Dans Li Dobi-oudsclia, rennemi a, ii dou^î rapnsès, attaqué aveo des forces importantes rexii'Cmo- aile gauche de notro position, mais, -chaque fuis, a fttj obligé de battre en retraite. La ville do C'ernavoda à yg, San» euc-cès, canonnéa pir «Jes batteriès"5 em position sur la rive gaucho du Danube. Le calais règne sur la côte de i» mer Noire. * * * Constantinop'e, 13 novembre. — Officiel du grand quartier général : Dans lo courant de la matinée du 11 novembre, quatre avions ennemis ont laiité des bombes sur Birelsoba sans occasionner de dégâts. Deux ouvriers ont été blessés. Les avions ennemis ont ét-S mis en fuite par nos aviateurs. . Sur le front persan et sur le front du Tigre, voyant qu'ils ne réussissent à dite mr aucun succès militaire, les .Russes et les* Angla i,s montrent leur bravoure e 11 lat^uèint des villages et des tribus non défendus et. eia commettant des dévastations et des pil-lagwv, honteux. Nos troupes puniront ces ; brigands. Sur îe front du Caucase, esoa rmoucbvS favorables pour nous:. Sur los autres fronts, pas d'événenal fc important à signaler. ^ Communiqués des armées alliées § Paris 13 novembre. —Officiel de 3 h.g Sur Fenseânble. dui front, rien à signaleéj. a .t cours de la nuit, en dehors" de la caûonS nade habituelle. Avia'ioni .— Neuf avions de bombarda^ méat et sep# avions, d'accompagnemei.it do l'aviation navale anglaise ont bombardé le® liants iOumeauix: et les fonderies de Sa info Ingbeirt, nord- est do Saarbrucken, bassin; de la Saar. Tous les avions sont n^ntrésî Deuft avions ennemts ont' 3etô cette njiit des l>ombes sur Belfoi-t. Cinq perSonreB&e la population civile ont (Vi ble^lséos. jgm , Paris, 1|3 novembre. — Officiel de U h.: Journée relativement calme sur lo reste du front. * * * Londres, 12- novembre. — Oilivi^l do l'après-midi : La nuit dernière, au sud tVYprcs', nous avons projeté avec succès uno nappe de ga.'v contre un saillant de la ligwe ennemie. En dehors die l'activité habituelle d'o l'artillerie, rien do spécial à signaler. * * * Londres, 12 nlovembrï. — O^ Ki'ï'da soitv. Pendant la journée, l'artillerie ennemie a montré une grande activité, particulièrement près de Lesbœufs et d'Eaucourftà' Abboye., Au lever du jour d'abord et ensuis ea-coro au cours' de l'après-midi, nous avons projet;'1 avec succès des nappes dte gaz cos, • i.ro les tranchées ennemies établies au nord de l'Ancre. Pour le reste, rien à signaler. » ♦ ♦ Rome, 12 novembre. — Offici"! clt* grand quartier général : Sur le front du Trentin', on e-ig-nole des mouvements inusit's de trourpes et dei colonnes de train ennemies dans le secteur compris entre la vallée de La VaiHa.-rsa: ejt? la vallée de TorragVioIo. Dans la vallée do l'Asfico et sur le haut plateau d'Asua-go, duels d'artiUcnie eb escarmouches entre faibles détachements. Sur le front- des Alpes Juliennes, le • beau temps a favorisé les opérations dv. l'artillerie. Nous avons terminé' l'occupa ion1 d; la hauteur 309, à proximité de laquelle nous avons découvert un second canon r.'r l5o mm. abandonné par l'ennemi. Au cmu\; d'o petits engagements entre troujies infanterie, nous avons fait une vingtoitoe ^0 prisonniers. * » * Bucarest, 12 novembre. — Ofb iol di grand état-major : Sur les fronts nord .et nord-ouest, dans la vallée de Trotus, nos troupes ont occupé le mont Alunis, situé à ti-ois kjîomètu-.-s au nord de Goiosi, e le mont Prectesele, situé à 7 kilomètres au nord d'Agagii. Dans la vallée de î'Usuk, notro anilîe'rie a détruit l'usine d'Usvaîgy. L'ennemi a prononcé huit atrfaqurs dans la direction d'à sommet) du1 Cornitza-, cintre 5 la nie et Oitcs; elles ont été toutvs ropous-sces. Après ces attaques, nous avons passé à i'off:nsive sur tout le front cempris entre Vranoaa et Slanic, dans la Moldavie, et nou > avons occupé le sommet du Lupeel et du Fatanicarta. Dans la vallée, de la Budza, un^ attaque en n.unie, prononcée sur la rive i^ioitp à 6 heures de 1'.après-midi, a été renenssée à 8 heures du soir. Près de Tablabutzi, de Bratocea de Proie'us, engagements entre patrouillé^. Dans la vallée do la Prahovai, action de l'artillerie ennemie entre Lare.iti et Cbn-destî. Un comlxit ost engagé. Dans la vallée de l'Ait, nous avocs continué à avancer sjur la rive gauche. Sur la rive droite, l'ennemi a violemment attaqué. Dans la vallée de Schiu, uno via ntear-taqr.e dé l'ennemi a 'orcié nos ticôupes à se retirer légèrement vers le sud. Violents 0 oui bats près d'Orsova. Sur le front méridional, sur le Danube, quelques coups de canon ont été échangés. Dans la Dobroudscha, nous avons avancé josqu'nu ' pont- Juan C i sm en Cairapasn où nous avons fait 100 prisonniers. « ♦ * Pi'trograd1, 12 novembre. — Officiel dki grand état-major généra L : Dans la région de L i v nioa-DoHia et) de SAvisteiniki l'artillerie ennemie a bmnbardé les tranchées quo nous avions conquises. L'ennemi a ensuite passé à l'attaque avec d'importantes forces; à la soirée, r,n violent combat s'est livré dans ce docteur. L'ennemi a réussi à s'emparer ue. iionvect|i d'une partie de nos tranchées à moitié détruites.Sur le reste du front, fusillades et Cecarmouu ches entra détachements die rcconm ii. sance. Au sud de Dorna-Vatra-, les attaques infructueuses de l'ennemi continuent) dans les environs des villagijs do HolUo et de Tqi-gyes.Au sud! d'Almaso-Mezo, nous no. s Sam. mes anijxirés do deux hauteurs quii dominent la contrée; nous avons pris une m^t'inil- ' -leuse et nous avons fait prisonniers 4 of i- fê ciers et 205 soldats. 9 y / • DÉPÊCHES DIVERSES * : Cologne, 13 novembre : On mande de Berlin à la Gazette de Cologne" : — Il s'avère qu'il devient- de p'us epi plus , r/éccssaire do mobiliser toutes les forces ou- M vrières du peuple allemand pour les affecK •ter à des buts de guerre. De plus en pllus 5 ■ la question des ouvriers et du tiavot:! . des. î non-combat liants ao pl ace aui premi er p^i-n' ^das préocc-upatioi.s, et il est devenu inu'ie^ Ipeusablo do mobiliser (EBTs la j'ius* largo _ ; mesure Ta force que rOprésentlent les ouvriers rrast'-s au i>ays. Le nouveau biuoiu de la ; '-guerre, qui- s'est occupé de cette questio*i ^jilès sa constitution, s'efforce en ce mtomeiÉ ede trou'ver la formule suivant lâqnolle' il y ; a lieu de la résoudre. On ne peut rien pre-Fcis^-r encore quant à cette formule, le Con}-Bsei» fédéral n'en ayant pas éOé saisi jus-ru'ici, mais on peut croire qu'en ordre priaiv^, cipal s'imposera le principe do l'extension! ^ la plus largo possibla à donner au t-ralvail; volontaire en vue de concentrer toutes les forces du peuple et de Us a^ctei' au trau vail de la guerre. Il ne sera toutefois pas possible d'éviter en certains cas d'imposer le travail obligatoire : personne), dans le peuple allemand, ne refuse de reconnaître que cette nécessité s'imposera. On 110 pea# encore dire aujourd'hui de quelle manière on réussira à régiementer cette obligation, mais il est certain que l'on tiendra compte de toutes considérations utiles pour sauvegarder'la situation de chaque intéressé. Des délégués des ouvriers seront eux aussi coiv-sultés sur les mesures à prendre pour sauvegarda* leurs intérêts. T1 est hors de d*>ui^ qu'une organisation créée en vuo^ faipe coîlaTorfer le peuip-le au travail mrritaitene -1-pOurr'a pas faire attraction de l'activée , ^es femmes, mais l'on peut dire qu'en : Wîercreds 15 Novembre 1916 journal quotidien — Le Numéro : îO Centimes 3* Année. — S^° 721

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes