La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1749 0
06 januari 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 06 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bk16m34j4s/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Jeudi 6 Janvier 1916 JOURNAL QUOTIDIEN. — Le Numéro ! ÎO Centimes. 2mi Année. — fi' 4f4 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : 5"rois mois (Janvier, février, mars) . , fis ).cb demandes d'abonnement sent reçues EXCLUSIVEMENT -aux guichets des bureaux de poste* ADMINISTRATION ET RÉDACTION 6£t MontasrnQ-ciiix-Herbes-Potaffères, Tt~R,TT?rTi!T,T BUREAUX : DE 9 A 17 HEURES Uos. MORESSÉE, Directeur ' Petites annonces . ï ? î î » la liges, fr. 0.40 Réclame avant les annonces » — 1.00 PRIX DES ANNONCES Corps du Journal : , — 4.00 / Faits divers . • . • , . ; — C.00 Nécrologie — É.OO Aujourd'hui: SIX pages. LA GUERRE DANS LES BALKANS Constanfcmople, 5 janvier : L'agence Mali annonce ce qui suit i h— L'arrsaUitâon des conduis turo, allemand, austro-hongrois et bulgare à Saio-nique a provoqué une grande maignatiioi* à Constantinople. A la Chambre, quelques députés ont déposé (tes interpellations demandant à connaître queilbs mesures de représailles le gouvernement comptait prendre. En réponse, Talaat ministre de l'intérieur, a /ait, entre autres, les déclarations suivantes : — Le gouvernement impérial a protesté, par l'intermédiaire de l'ambassadeur dô3 Etats-Unis à Constantin ople, contre cet acte, qui constitue mue violation flagrante du» Droit des gens. Si qot acte arbitraire n'est pasï immédiatement réparé, le gouvernement est décidé à prendra des mesures do représailles qui froisseront aus&i le Droit des gens, quelque peine que cela lui fasse. Toutefois, le Qaj^ Dinert espère encore qne les» consuls seront) remis en liberté. Los droite de la Giùce ont été également violés par l'acte arbitraire des Alliés, et le gouvernemiant greo en a été vivement ému. La presse grecque condamne unanimement la manière d'agir du général Sarrail, et M. Skuludis, président du Conseil grec, a vivement protesté. Les représailles que nous appliquerons seront au moins aussi fortes que celles que pifccttJJront les Alkiés. Soyez persuadés, {Messieurs, a conclu le ministre, que le gouvernement fera son devoir avec énergie." La presse turque proteste avec vioilence contre l'arrestation des consuls et demande unan!iir{mient que le gouvernement use des mesures de représailles sévères. Le „Tas-wic Jefkiai" exige notamment que les sujets ennemis qui, malgré l'état de guerre, jouissent) en Turquie d'une liberté et de droits plus grands que ceux que les adversaires de la ^ Turquie en reconnaissent aux sujet» ennemis, so'vsnt internés dans une localité de l'Asie-Mineure. l Paris, 4 janvier : L'agence Jlavas annonce officiellement que les consuls arrêtés à Salonique, qui sonti on route pour Marseille, seront transportés, dès leur arrivée dans ce port français», à la frontière suisse. Christiania, 4 janvier : Le (ministre des affaires étrangères a demandé télégraphiquemeDt à Athènes des détails complémentaires au sujet die l'arrestation du vice-consul norvégien. Athènes, 5 janvier : Aujourd'hui, iie gouvernement greo a remis aux représentants de la Quadruple-Entente une protestation oontre l'arrestation do sujets grecs. La réponse de l'Eintente à la protestation faite au sujet de l'arrestation des consuls n'est pas encore parvenue. , Sofia, janvier : Les Alliés ont déclaré l'état de guerre à Salonique. Les sujets die» Etats ennemis qui voulaient quitter la ville à bord1 de naviros ont été faits prisonniers de guerre et internés. Salonique, 4 janvier : jjivers notables grecs et bulgares et plusieurs femmes ont été également arréités et transférés à bord d'un navire.- D'autres/ arrestations sont imminentes.. Londres, 4 janvier On mande d'Athènes à l'agence Réfuter que l'arrestation du consul norvégien est âiversement appréciée dans les mâlieuK gouvernementale grecs. Une nouvelle protestation a été adressée aux puissances d)e la Quiadlruple-Entento à ce sujet. Los journaux annoncent que la Grèce a également protesté contre l'arrestation par les Alliés <îe sujets grecs soupçonnée d'espionnage. Sofia, 4 janvier î Le gouvernement a transmis aujourd'hui au bureau de la Sobranié le nouvel accord turco-bi^gare rectifiant la frontière entre les deux paya. Saloniqne, 4 janvier : .bes autorités anglaises ont publié un avis promettant 50,000 francs à tous ceux qùi donneront des indications sur la présence de sous-marins dans le mior Egée. Atiienes, 4 ianvier : Les médecins allemand et autrichien appelés auprès du roi Constantin partent aujourd'hui pour Cavala à bord d'un torpilleur grec. Paris, 4 janvier : L'agence Ha vas annonce que, contrairement aux nouvelles répandues à Athènes, l'île dPImbros n'a pas encore été évacuée par les Anglais. Les Mystérieux Senoussis Les Sônoussis t Ne cherchez pas ce nom dans Larousse dans la plupart des autres lexicons an-glaas ou allemands, vous feriez buisson creux. Mais nous sommes peut-être à même (le vous venir en aide. Les bulletins de guerre de ces derniers jours nous ont appris l'attaque de la ville de 1 ripoli par les Senoussis. Depuis quelque temps, ce vocable nouveau so montre dans les journaux, et comme il menace de reparaître souvent au cours du développement de la grande tragénie à laquelle nous assistons, il devient intéressant d'être fixé sur sa signification. Disons tout d'abord qu'il rèigne à l'endroit des Senoussis les opinions les plus divergentes et les plus biscornues. Même les Italiens, dont il® sont les ennemis les plus irréductilxles, leurs origines, leur rai-Son d'être, leur organisation sont restées jusqu'ici enveloppées de mystère. Il x a mieux. Durant des années, les Italiens se sont figurés que le „Senusia" — c'est ainsi qu'ils le désignent — était en Afrique le meilleur et le plus dévoué de leurs amis et alliés. Ce n'est que tout réoemment qu'ils se sont aperçus que c'était parmi les Senoussis qu'il fallait chercher la véritable origine de toute résistance, occulte ou ouverte, dirigée contre les. „libérateurs latins". C'est sous ce prétexte que fut entreprise la conquête de la Tripoiitaine. Le terme de Senoussis ne s'applique pas à une force militaire quelconque. Il désigne tout simplement une confrérie religieuse répandue dans toute l'Afrique septentrional^ et dont l'origine ne remonte j as plus haut que le début du siècle dernier. Le nom de la oonfrérie — nous ne disons pas secte — dérive de son fondateur Sidi Mohammed ben Ali os-Senoussi». Celui-ci était originaire de l'Algérie. Il émigra en Arabie, aux lieux saints de l'Islamisme, où, baigné do l'atmosphère la plus pure de sa religion, il s'attachait à pénétrer les mystères de la vie et de la mort. Vers les années cinquante, il retourna en Afrique et séjourna longtemps dans la Tripoiitaine, encore appelée Cyrénaïque, d'après le nom d'une ancienne colonie grecque fondée à l'ouest de l'Egypte aux temps de la plus grande splendeur des Hellènes. Es-Senoussi établit finalement son quartier général dans la région de Djarabub, dans l'oasis de Soufra, et y mena une ardente campagne de prosélytisme en favour do la pureté pii-mitive de la religion de Mahomet, et contre toute altération- pouvant résulter de son contact avec le christianisme. En dehors de la lutte contre toute influenoe chrétienne, le programme du novateur comporte : la propagation de la doctrine pure, la formation de prédicateurs ambulants, l'abolition de l'esclavage et autres idées généreuses. L'œuvre de prosélytisme fut poursuivie fanatiquement parmi toute l'Afrique du ^ord-Partout furent fondées des colonies affiliées nommées Saujas, sortes d'institutions ou agglomérations conventionnelles, se multi-glianfa avec une étonnante rapidité au point de couvrir déjà maintenant d'un véritable réseau les vastes pays s'étendant le long de la Méditerranée, depuis le Nil jusqu'à l'Atlantique. Les adhérents se chiffrent par centaines de mille et sont organisés hiérarchiquement. Ils sont placés sous l'obéissance du Grand Cheik résidant à Koufra et dont la dignité est héréditaire dans la famille du fondateur. Les Senoussis disposent de grandes ressources pécuniaires, provenant de dons et de legs de toutes nations ; mais au premier o'.ief die taxes que les membres de la confrérie imposent aux caravanes traversant l'intérieur du pays noixL-africain, ainsi que des redevances prélevées sur quelques tribus bédouines qu'ils» ont faites leurs tributaires.Le Grand Olieik pnendi pour régla de tenir à l'écart le plus loin possible tout non-initié à la oonfrérie. Seuls un jiotit nombre d'envoyés (Lu Sultan — le Ka-life, c'est-à-diro le pape musulman — furent ad* mis à l'honneur d'une visite au chef des Senoussis. Des voyageurs européens ont payé de leur vie la témérité (.fui les avait poussés à franchir sans autorisation l'enceinte sacrée réservée au Grand Cheik. Jusqu'en 1911, l'année où l'entreprise italienne en Afrique battait son pleiia, on n'entendit que très rarement parler d.ct? Senoussis. Ni les agissements dés AngVtis en Egypte, ni la conquête de la Tunisie par les" Français ne paraissaient les émoiyvc^r beaucoup. Les Anglais, comme les 1 ranimais, avaient eu le bon esprit do ne pas heurter les chefs mahomécans, et s'étaient uiôme dlonnés comme leurs protecteurs. Il en fut tout autrement en Lybie, où la politique erronnée des indigènes, inspirée par les Italiens, visait à opérer un schifcûne avec le Kalifat. C'est cette politique que répétait la fameuse proclamation signée d'à cent six Arabes notables de la Tripoiitaine, lesquels s'étaient laissés séduire piav l'or italien. 1x3 résultat ne se fit pas atteindre. Le Graad Cheik donna l'ordre de mobiliser, et les indigènes vinrent en masse se ranger sous ses drapeaux. Depuis lors, tous les combats livrés aux Italiens en Cyrénaïque, Les attaques eontre les villes, les prises- de caravanes, doivent être iniis au compte des •ienoussis. I^e Grand Chedk, conscient de l'action puissante du mystère sur les cerveaux, est ijarvenu à s'entourer d'une légende telle que 'es généraux italiens bien souvent ont doute île la réalité de son existence. Au cours de» batailles, il était littéralement partout et nulle part. Nul Italien ne le vit jamais. Les énormes masses accourues à son appel, ont été organisées en armée régulière, placée sous le commandement d'affioiers turcs. Le corps des sous-officiers a été principalement recruté en Egypte et en Asie Mineure. Le chef de l'état-major général rie l'armée du Grand Cheik, qui, bien entendu, n'est doué par luimfyne d'aucun talent militaire, est- le colonel turc Riza beiy. Ce Riza bey, pendant la guerre lybienne faisait partie de l'état-major d'En ver! pacha. L'armée des Senoussis, qui s'accroissait de jour en jour, s'avança presque inaperçue par les vastes pleines de sable située* au sud de la Syrte ou golfe de Benghasi, se dirigeant vers F ouest contre Tripoli. Plus elle approchait de la capitale, plus elle devenait nombreuse, recevant dans ses rangs presque tous les indigènes. Les puis*-santés tribus des Ursella et des Tarhuna s'enrôlèrent sous les drapeaux des Senoussis, qui flottent en ce moment dtevant les inurs de Tripoli. Déjà à la fin de novembre, les Italiens avaient jugé prudent d'évacuer les forts avancés de Punta Tadjura, K.asr Djafaro, Sidi Abdul Keri, Tarhuna et) Ain-Zara. Seuls les forts à l'ouest de la ville et les redoutes de San sur sont encoro occupés ])ar eux. Le Suie el Djuma, traduction littéraire : Marché du Vendredi (que les Gantois n'aillent pas s'imaginer à arabiser ' leur antique et glorieux Vrijdcig-Markt), est situé à quelque douze kilomètr es à l'est de Tripoli, en plein centre de l'oasis. Naguère était installé là le siège de la résidence italienne, et dans une ancienne oassrne. turque se trouvait un poste de gendarmerie. Actuellement, ce „souk" dans l'oasis, est le quartier général d*? l'armée des Senoussis. La ville de Tripoli n'est plus autrernent défendue que par le mur d'enceinte fortifié, bâti par le général Cane va, pendant l'été de 1912. Ce mur a une lon gueur de dotuse kilomètres et est caractérisé par des constructions avec tourdles> et meurtrières, rappelant l'architecture militaire du moyen âge. Ce système de fortification a suffi jusqu'à présent à la défense de Tripoli, et pourra protéger la garnison italienne longtemps encore, à moins que les habitants de la ville ne fasse cause commune avec les assiégeants. Le communiqué officiel turo du 27 décembre signale la présence en Egypte des guerriers senoussis. On pouvait s'en douter. ,,Les troupes du Cheik des Senoussis continuent avec succès à attaquer, en plusieurs colonnes, les Anglais en Egypte. La région de Siva est complètement délivrée de l'c-ccupation anglaise. Une colonne qui s'avance le long du littoral a attaqué le jietit port <îe LSatruh, à 240 kilomètre» à l'est de Solloum. Le commandant de Ma^ trah et 800 Anglais ont été tués au combat. Le reste des forces ennemies s'est enfui vers l'est..." Asssz dire combien les mouvements des Senoussis méritent (désormais do fixer notre attention. « + * SUR MER Londres, 3 janvier : Le vapeur „Gleaigyle", qui a été torpille, jaugeait 9,OO0j tonnes et se rendait de Vla-divostock en Angle terre. Il avait environ 1*20 passagers à bord. Le navire a vraisemblablement été coulé entre Port-Saïd et Malte. Tous les passagers et les hommes d'équipage ont été sauvés, à l'exception de trois Européens et de sept Chinois. Londres, 4 janvier Lloyds annonce que le vapeur „Ge€3ong" \ qui, d'après une dép&he llouter, aurait été I coulé, a sombré dans la Méditerranée après ôtrè entré en collision avec le vapeur bri- , tannique „BionriMon>'. Londres, 4 janvieri : A bord du „Persia" se trouvait un, important courrier postal pour l'Egypte et pour les Indes. Ghrisîiania, 4 ianvieW î Le vapeur norvégien „Avis" s'est échoué près die Lister. Dix-hujitj hommes de l'équipage ont été sauvés. Le navire, qui se rendait de MotheA au Danemark, chargé de charbon, est consid-îté comme perdu. Christiania, 4 janvier : Le grand vapeur norvégien „Bonn'', qui se rendait d'Amsterdam à Lavik, s'est échoué près de Eriedrikstadt. Les deux hélices ont été brisées. Le navire a été renfloué et mis en sûreté par des torpilleur*». Rotterdam, 5 janvier : Le vapeur hollandais ,,Leto", venant de New-York, a touché une influe ce soir près du bateau-phare ,yGaJlope". Le navire a pu continuer sa route vers Rotterdam. Londres, 5 janvier : Le vapeur ,vBoswilstc<n" est arrivé à Alexandrie, ayant l'avant endommagé. Ymiriden, 6 janvier : Le vapeur „Delfiand", du Lloyd hollan>-dais, qui rentrait de Buenos-Ayres, s'est éohoué à l'entrée du port. L'équipage, est encore à bord. DEPECHES DIVERSES Berlin, 4 ijanvier : La nouvelle publiée par les journaux étrangers que M. Carnegie aurait Lnstiiué une fondation eai faveur des prisonniers de guerre beiges est tout à fait inexacte. » * * Londres, 4 janvier : A l'occasion du Nouvel-An, six nouveaux Lords ont été créés et porteront le titre de baronet. Parmi eux se trouve William Wal-dorf Astor, Américain de naissance, qui a été ambassadeur des Etats-Unis à Rome de 1SS2 à 1&?5. Il a été naturalisé Anglais en 1899. Il doit son élévation à la pairie aux dOtis généreux qu'il a faits pendant la guerre : 20,080 £ au Fonds du „Times" pour la Croix-Rouge; 2ji,00Q £ au Fonds du Lord-Mayor; 25,000 £ au Fonds du prince de Galles; 5,000 £ pour les corps de musique de la nouvelle armée, etc. « Washington, 3 janvier : M. Lansing a décidé do ne pas faire de démarches au sujet de Ha perte du vapeur „Yasaka Maru", étant donné qu'il n'a pas la certitude que des Américains se trouvaient à bord. « Stockholm. 4 janvier : La Banque drEtat a repris l'échange du paipier-monnaie contro de l'or. Cet i.cnang© avait été suspendu depuis le 2 août 1914. * Péfcrograd, 4 janvier : Le ministre des finances a déclaré, à la dernière séance do la Commission budgétaire do la Douma, que tous les bruits suivant lesquels le gouvernement aurait l'intention d'établir après la guerre un monopole de l'alcool sont dénués de fondement. Ixj ministère est absolument décidé à maintenir l'interdiction do vendre do l'alcool même après la guerre, ce qui est, d'ailleurs, conforme au désir du Tsar. En ce qtJ concerne les vins légers, le gouvernement a laissé, pour le moment, la décision à prendre au sujet de la vente aux autorités municipales. * Bucarest, 3 janvier : ministre roumain du commerce a répondu négativement à la demande de réouverture do la, Bourse, * flBuearest, 4 janvier : A la suite d un nouveau décre* du gouvernement russe, le port de Reni a éfré réouvert au trafic des voyageurs. Un vapeur fora le service, trois fois par semaine, entre Reni et Galate. ♦ La Hâve, il janvier : 1/agence Vas Diaz reçoit de» Londres le relevé officiel que voici au sujet des résultats donnés par la campagne} do recrutement de Lord Derby^ , Du 23 octobre au 15 décembre 1915, sur 2,179,231 célibataires et 2,832,310 hommes mariés âgés de 18 à 40 ans, 1,150,000 célibataires et 1,679,363 hommes mariés' se sont fait inscrire ou ont ét-é examinés, de sorte que 1,020,231 célibataires et i,15^,947 hommes maries ne se sont pas présentés. Copenhague, 4 janvier : La grande huilerie <P Aarlius a été détruite la nuit dernière par un incendie. Les dégâts sont considérables. Depuis le début de la guerre mondiale, cette huilerie approvisionnait do matières premières toutes les fabriques de margarine de la Scanumavie. Son chiffre d'affaires journalier s'élevait à •>iX>,(XX) couronnes. La plupart des fabriqt.es de margarine danoises n'ont des stocks que pour une semaine environ et il leur est impossible de s'approvisionner ailleurs. ! Paris, 4 ianvier : | L'emprunt de guerre français sera admis à la côte du marché du comptant le 5 jan-i v*Qr* < Petrograd, 4 ianvier : Le ministre russe des finances a l'intea-tion d'émettre en Finlande un emprunt de 200 millions de mark finlandais. Cet emprunt serait plaoé par un consortium de banques finlandaises, à la tête desquelles so trouve la Banque la Finlande. * Pétros'rad. 4 ianvier : Le Conseil des ministres a accordé une nouvelle somme de 3S5 millions de roubles pour secourir des familles de soldats se trouvant au front. Jusqu'à présent, on a consacré S34 millions de roubles à ce but. Pétroaxad. 4 ianvier : On croit, dans les milieux réactionnaires, que la Douma de l'Empire ne sera pas convoquée avant le début do février. D'autre part, on indique le 28 février comme date de réunion de la Douma. « Washington, 3 ianvier : 1-iO baron Zwiedinek, conseiller de la légation d'Autriche-Hongrie, a été reçu par M. Lansing et a puié celui-ci de surseoir a 6a décision à propos du torpillage du „Persia". Le baron Z^riedineck a assuré que, sfil était prouvé que le navire a êfé coi^.é par un sous-marin autrichien, l'Autriche-Hongrie donnera satisfaction complète aux Unis et versera des indemnités aux ayants (îroit des Américains qui auraient pertiu la vie. * =r- w Stockholm. 4 rânviar r Le gouvernement suédois a décidé de soumettre au Parlement un projet de loi introduisant l'assurance ouvrièro obligatoire contro les maladies. » Copenhague, 4 janvier : L/x Compagnie des bateaux à vapeur réu/nûs vient d'augmenter de 30 p. c. le tuuix dbs frets pour les transports dans la Méditerranée, à cause des dangers que court la navigation dans celte mer et au canal da Stlg&z, ainsi que des risques que comporte Le séjour dans les ports anglais et dans la Manche. « ♦ c Lyon. 4 janvier : iD'après le ,,Nouvelliste", le gouvernement français1, pour remédier à la cherté de4 vivres, a décitîô d'interdire provisoirement l'exportation de vivres en Angleterre. Grôee à cette mesure, les prix du beurre et ufes œufs baissent sur les marchés normands.« * « uaïais, * janvier : •Un fctube venant de la mer a réussi à survoler la ville et à jeter trois bombes, à l'abri d'une coucho de nuages. Deux personnes ont été W<36®ses. L'avion s'est échappé après avoir essuyé le feu des canons de la forteresse. « Londres, 5 janvier : Les journaux annoncent que quatre nouveaux groupes de recrues de lord! Derby stront convoqués pour le 18 février prochain.• S Londres, 4 janvier : 1/agence Router annonce que M. Asquith vient de faire savoir à la Chamhre des communes que sir John Simon s-'est niftiro. du Cabinet. La présence de M. Mac Kenna au banc des ministres semble indiquer que sa retraita n'est pas prochaine. Le collaborateur politique d<u Manchester Guardian" apprend que le projet dta loi sur l'introduction du service Qbdigotoire a été modifié et qu'il diffère sensibitara-enfc du projet priinitolî. Do ce que ces changements constituent des améliorations, on ne devrait pas c occlure avec trop d^opiiniiissne C{ue le Cabinet acceptera le projet. Les indices que la résistance contre toute espèce de contrainte constitue un mouvement bien décidé sont de jour en jour plus nombreux. Cflka ne manquera pas d'inÊ-uencer la dé-oision du Cabinet. Le correspondant t*alu<«> en sir Simon le chef des adversaires du service obligatoire à la Chambre des communes.* * • Paris, 5 janvier : M. Del âge a présenté à l'Institut, au nom do M. Marage, un mémoire sur une nouvelle méthode de traitement de la mutité consécutive à des blessures do guerre. On sait quo les explosifs puissants employés dans la guerre actuel'e produisent parfois une sundi-mutité complète, qui n'est accompagnée d'aucune lésion apparente. Lorsque ce mal 110 guérit pas spontanément dans les premiiSreS semaines, il est presque toujours incurable. M. Marage a pensé à faire du massage vibratoire méoauique sur le larynx et les régions latérales du cou. Otn agit ainsi Sur les muscles intrinsèques et extrinsèques du larynx. Au bout de quelques jours, les blessés commençaient à parler et, au bout de trois semâmes, ils avaient retrouvé l'usage complet de la parole. Les sujets dont il s'agit étaient sourds-muets depuis quatre et cinq mois, et toutes les autres méthodes de traitement avaient éohoué, COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 5 janvier. — Officiel de midi r Théâtre de la guerre à l'Ouest. Luttes d'artillerie et de mines, en plusieurs endroits du front. , Théâtre de la guerre à l'Est et dans les Balkans. La situation ne s'est pas modifiée. • ^ yienne, 5 janvier. — Officiel d'hier ; j Front russe. La bataille se poursuit dans la Galicie orientale. Persistant dans ses tentati\cs de percement, 1 enneaii a, hier, engagé des forces importantes près de Toboroutz, sur la frontière de Bessarabie où, néanmoins, son insuccès a été le même qu'aux jours précédents.Les attaques russes ont été repoussies partout; par endroits, il est vrai, dans des mêlées sanglantes et prolongées. Les corps à corps ont été particulièrement acharnés dans les tranchées démolies par les obus, près de la maison du garde-chasse, à l est de Rarancee, ou surtout le régiment d'infanterie de Warasdin n. 16 s'est de nouveau couvert de gloire. De môme que 6ur le front de îBessarabie, l'ennemi a échoué dans ses attaques entreprises au nord-est d'Okna et. contre la redoute du pont d'Uszieczko, ainsi que dans tous ses efforts, sans cesse renouvelés avec grande ténacité en vue de pénétrer dans nos tranchées du secteur nord-est de Buozacz. Les assaillants ont, do nouveau, subi des pertes extrêmement fortes. Sur une étendue de dix kilomètres, nous avons compté 2,300 cadavres ennemis devant notre ligne de front. Certains bataillons russes qui ont marché au feu avec un effectif de 1,000 hommes, en ont, d'après leurs propres rapports, ramené 130 seulement. Le nombre des prisonniers amenés, pendant ces derniers jours, au nord-est doBuc-zacz, dépasse S00. Sur l'Ikvra supérieure, des troupes du général von Bôhm-Ermolli ont descendu un avion russe; les occupants, deux officiers, ont été faits prisonniers- Front italien. . Nouvelles luttes d'artillerie dans le sud du Tyrol et sur le front des Dolomites1. Nos aviateurs, survolant Ala, y ont lancé des bombes sur un magasin do l'ennemi. L/a localité de Malborgctb a été nouvellement bombardée par les canons de gros calibre. Dans le bassin de Flitscli et dans la région du Krn aussi, l'artillerie italienne s'est montrée active. Au nord de Dolje, nos troupes ont pris, hier matin, une tranché© ennomio, pour La possession de laquelle on so bat, depuis, avec aeharnenient ; trois contre-attaque® italiennes ont été repoussées. Sur le plateau de Doberd£, en différents endroits du front, il y a chaque jour de^ lattes à l'aide do grenades à main et do lauoo-bombes. Front du Sud-Est. Rien do nouveau. Vionns, 3 janvier. — Officiel : Le communiqué du quartier général russe du 1er janvier annonce qu'outre Ozartorysk et la voie ferrée Kowel-tiarny, les Kusses sont passas sur la rive gaucho du fetyr. qu'ils ont pris le village do Brusk et quo de violentes contre-attaques de notro part sont restées intructueuses. Contrairement à ces informa lions, il est à remarquer que de faibles forces russes se trouvaient depuis longtemps dans le coude formé par la rivièro, les forces allemandes et austro-allemandes ayant choisi leurs positions dès le début sur les hauteurs situées légèrement en arrière. Ces forces ennemies ont été surprises et rejetées le 31 décembre dernier. Un village do Brusk ne se trouve sur aucune carte. La nouvelle do Pétrograd disant qu'uno tentative faite pour repousser les Russes du secteur do Kolid-Milaszow n'a pas ou de résultat, est inventée de toutes pièces. Aucune tentative pareille n'a été entreprise. ♦ Constantin opîe, 5 janvier. —• Officiel du grand Quartier général : Sur le front de l'Irak, toutes les tentatives faites par des détachements ennemis, postés près d'Ali-Garbi, dans le but do sweourir les troupes qui se trouvent prèsl de Kut-edriAmara, ont été ropousséos. Sur le front du Caucase, sur l'aile gauche, fusillades et canonnades intermittentes. Pour le rewte, rien1 d'important à signaler. Sur le front/ des Dardanelles, pendant la nuîit du 2 au 3 janvier, un torpilleur a lancé quelques projectile*, dans la direction; d'Arï-<Burnu et s'est- ensuite retiré. Près de Sedd-ul-iBahr, notre artillerie a bombardé, jusqu'au mafjin, tes positions de l'ennemi et ses camps établis entre Sedd-ul-Bahr et Teke-Burnu. Pendant la nuit, un croiseur et, lo 3 janvier, deux croiseurs ont bombardé sans suc-oès, pendant un certain temps, nos positions. Notre artillerie a touché à deux reprises un de ces croiseurs. Dans l'après-midi, l'artillerie ennetmia a euvert le feu contre noire centra et contro notre aile gauche. Nos oanons ont fortement réponâu et ont réduit au silence les batteries ennemies ; ils ont détruit une partie importante des tranchées ennamios et ont ompôché un transport de se faire. Dans la matinée, nos batteries dte la côte ont bombardé par intermittence les dé-haroftdères de Sedd-ul-Bahr et do Teke-Burnu ; elles ont forcé deux navires de transport à s'éloigner du débaroadère et leur feu a déterminé, à proximité de oelui-oi, un ; incendie qui a duré toute la journée. Communiqués des armées alliées Paris, 4 janvier. — Officiel de 15 heures: \ Aucun© action importante au cours delà ncût. Dana la soirée d'hier, notre artillerie a démoli, en lisière d'Audéchyl (région do Royo) une maison où s'abritaient des mitrailleuses. Paris» 4 janvier. — Officiel de 23 heures: En Artois, notre artillerie a causé des pertes sensibles à des groupes de travailleurs ennemis dans le secteur de Tiiélu-, nord d'Arras. Nos batteries ont exécuté un tir violent sur les troupes ennemies aperçues dans les faubourgs de Roye. Dans les Vosges, tirs efficaces sur les ouvrages ennemis de la région do Balsca-weiler et au nord d'Altkirch. Les tranchées ennemies ont été bouleversées; un dépôt de munitions a sauté. * Londres, 3 janvier. — Officiel du quartier général britannique : La nuit dernière, un petit délachemont a entrepris une attaque à l'aide de bombes ; cotte attaque a bien réussi. Pour le reste, il n'y a quo l'activité de l'artiiferie à signaler. Pétrograd, 3 janvier. — Officiel du gran2| étafi-maior général : -Dans le secteur de Ozartorysk et sur la Strypa supérieure, nous avons roudu vaines; les tentatives quo l'ennemi a faites pour s'approcher do nos tranchées ; il a subi da fortes pertes'. Au nord do Czernowitz, lo combat con<-tinue avec la môme violence. Les pertes de notre adversaire sont très fortes. Nous avons da nouveau fait prisonniers 16 officiers otJ 767 soldats valides, «ans compter lo grand nombre do blessés qui sont restés sur lq champ de bataille. , Dépêches Diverses Zurich. 4 ianvir-r î Un correspondant particulier écrit aux ,,Neue Zuerchar Nachrichten"' 1 — I>' après des informations entdènamen* sûres prisiû à une source avertie, je suis autorisé à faire savoir que, daj*s le Traité Je Londres, signé par 1 Italie, figure uug clause stipulant qu'à aucune condition on n'acceptera d'examiner d'éventuelles conventions au sujet de la question de l'internationalisation des lois de garantie du Saint-, .siège; on n:acceptera pas non plus 11 importe quel changement d© ces lois eai faveur du Vatican, lors du congrès de. la paix à venir. « Berlin, 4 janvier : Grâce à l'obligeant des autorités aile» maïKJOs, l'expédition pacifique da M. Por<| jxmrra traverser l'Allemagne pour se rendre à La Hayie. Mais les membres de Texpédition n'auront pas ie droit de descendra du train spécial, en Allemagne, ni d avoitf sur eux des écrits, des imprimés, ni des appareils photographiques. Le dépari; da Copenhague aura lieu vendredi. La plupart des membres de l'expédition: s'embarqueront lo 12 jmvier sur le transatlantique holla/udais „RoitercUun", pour retourner à Ne\r-York. Seule b d lîgation de la paix restera à La iïayo pour négocier avec les puissances belligérantes. * * * Lvon, 5 ianvier : Le 3 janvier, une grenade a 6auté dan$ le parc d'artillerie à Lyon. Neuf hommes, parmi lesquels un ci*.il, ont été tués et vingt hommes ont été blessés. * Zurich, 5 ianvier : On mande do Toulon à la ,,Nette Zurchet Zeitung" que, par suite de désaccord sur les prix, tous les boulangers ont éteint leurs flours. La population est provisoirement approvisionnée de pain par les boulangeries militaires. • . Paris, 4 janvier : M Jules Gautier, conseiller d'Etat, ani cien directeur au ministère de l'instruction publique, a été nommé directeur du Bureau de la Presse. * Londres, 4 ianvier : Le ,,Times" apprend de Washington que M. Lansing, .secrétaire d'Etat, soumettra au président Wilson de nouvelles notes destinées à l'Allemagne, à FAutriohe>-Iloi)^rie, à la Turquie et à la Bulgarie. Le gouverne, ment amérioain y posera la question do savoir si ces pays partageait la manière d© voir do l'Autriche sur la garantie à donner pour assurer la vie des citoyens américains sur mer. Ce» notes auraient été récit» gées à la suite de nouvelles d'après lesquelles le sous-marin ,,Pcrsia" serait tare. On fait remarquer, quo la prochaine attaque viendra peut-ctro d'un sous-marin but* gare. • Amsterdam, 5 janvier : Les journaux américains annoncent qu urïfl grève a éclaté dans la fonderie de Pitte-burg, ce qui retarde la livraison des munitions aux Alliés. Les propriétaires de ces usines cherchent à aplanir rapidement la oonflit. Les journaux américains annoncent également que M. Kcnyen, sénateur, a déposé un projet de loi imposant les bénéfices réalisés sur la vente en Europe de produits destinés à la guerre. Los recettes ainsi obtenues seraient utilisées pour la défense nar tionale. M. Kenryon a déposé un autre projet do loi interdissant aux navires qui transportent des munitions de prendre des passagers à bord. . «» Washington, 5 Janvier : On annonce officiellement quo le gouvernement ne prendra de décision dans Vaffaire du „Persâa" que lorsqu'il sera suffi, samment éclairé. Ijq Président a toutefois déjà délibéré au sujet de la situation avec plusieurs membres de la Commission séna toriale de4* affaires étrangères. M. Lansing, secrétaire d'Etat, a t^égra* phié aujourd'hui aux consuls américains «^Alexandrie, du Caire et de Malte, en les priant de recueillir les rapports des survivants du „Porsia" eé do lrn en télégraphie# des extraits.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes