La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 08 Mei. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 13 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mk6542kt5g/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 1 moii (juin), fr. 3.Û0, là* demande* d'abonnement sont reçues exclusx• pem^ni "a> les bwauxet les facteur s des poale*. —• Le* r-ieitmtattons concernant les abonnement* doivent 4trh ad' ****** Kced*istvement aux bureaux de poste» m msTiuTioa et rhbactios . IÉ onts-o^-a»*-*!•«**> 31, Bruxelles. pmx OE3 ANNONCfS Petites annonces, la ligne, tr. tJÊ9, — Réclame* avant les annonces, la ligne, tr. *.B0. — Corps du journal, la lign«, 'r. 7.B3. — Fasta divers, la ti^ae, lr. 5.GO. — kétroiogte, la Mjpaa, fr. 3.J*®. — Coin de s El«*euT-K, A vu de société*, Annoruxi* notariales, la ligne, tr. 3LM. e**r»*u.» de 9 • t? i9uro» Blreifis# u nasHKîttïîiaa ; ?£ j,'V6 iim eionsfe^ee. omectcun LA GUERRE 1,374-® jour ci© guerre Rien à signaler. [Négociations de paix Be^l/îi, ? mai. — Officiel : l> malin, a il heuies, ic traité de paix avec ijrinTmrrarrrearBtô'SîgTië par les fondés cle pouvoir des quatre puissances coalisées. La séance solennelle de clôture, au cours de laquelle les signatures ont été échangées, s'est tenue sous la présidence de M. von Kùhlmann, secrétaire û Etat allemand des affaires étrangères, au château de Cotroceni, dans la même salle où l'entiée en guerre de la Roumanie a été naguère décidée. La paix portera le nom de « Paix de Bucarest ». Le texte du traité sera publié à. bref délai. L'OPINION DE LORD ROBERT GEGiL L/sc réponse du baron y on tien Busscbe LonlTTUJ, 6 liHfci : • Lord Robert Cecil, ministre du blocus, interviewé par uu rédacteur de l'Agence Beuter, lui a parlé de l'offensive diplomatique qu'il faut s'attendre à voir engager par les Allemands en vue d'amener l'Entente ù. négocier la paix. — Personnellement, dit-il, j'ai toujours pensé qu'un nouveau mouvement en faveur de la paix suivrait immédiatement l'offensive a rouest: ce mouvement fait partie du plan de l'Allemagne, qui, à mon avis, le provoquera dans le but d'influencer t îez elle l'opinion publique. Il serait extrêmement téméiaire de vouloir se donner des airs de prophète on ces matières, mais personnellement j'incline A penser que les Allemands se proposent de ne mettre fin A leurs opérations dans l'Ouest que lorsqu'ils auront pris pied définitivement dan* l'Est au point de vue économique. Ils se disent que s'ils parvenaient à s'y étabiir solidement, la Russie venant à faire choix d'un gouvernement germanophile et à mettre à leur disposition ses ressources, ses richesses et toutes ses possibilités, ils pourraient continuer à tenir ii jamais contre le monde entier, qui serait incapable de les battre. Je ne crois pas à la réalisation de ce plan monstruuex, mais il n'y a pas de doute qu'ils tendront à le réaliser s'ils ne réussissent pas à remporter une victoire qui ciette leurs ennemis par terre. Ils sont décidés à continuer la guerre jusqu'au moment où ils disposeront à leur gré de toutes les ressources de la Russie. Un échec à l'Ouest ne pouvant manquer de créer en Allemagne et en Autriche une situation telle qu'il serait impossible de dire à quel point elle serait mauvaise, leur plan consiste à faire croire à leurs populations que la guerre touche à sa fin, qu'il ne faut plus tenir bon que pendant quelques semaines pour être alors à même de s'approvisionner en Russie. Limités à leurs propres ressources, ils ne pourraient plus résister longtemps : c'est parce qu'ils le savent qu'ils se préparent à une grande offensive de paix pour le cas où ils ne réussiraient pas à vaincre l'Entente. Bien entendu, cette offensive de paix aura l'Angleterre pour objectif : je veux dire que les propositions que nous feront les Allemands seront des propositions qu'ils estimeront avoir quelque attrait pour l'Angleterre. On peut croire que. comparativement aux grandes visées pangermaines que le gouvernement allemand a avouées avant cette offensive et à ses prétention.® démesurées, l'offre qu'il nous fera prochainement paraîtra modérée, mais qu'elle ne sera pas modérée du tout en comparaison de ce qu'exige la justice. Elle ne leur permettra pas moin» de parler, en s'adressant à leur peuple, de leur modération, mais elle n'avancera en somme à rien. En réalité, l'offre qu'ils projettent ne vise pas la paix : ils n'y recourent que comme à un moyen de soutenir le courage de leurs populations Jusqu'à ce qu'ils aient réussi à prendre en Bussie une position qu'ils estiment avoir des chances d'avenir. » *** Berlin, 6 mai : Le baron von dem Bussche, sous-secrétaire J'Ftat aux affaires étrangères, a fait à un représentant de l'Agence Wolff les déclarations suivantes : — Lord Robert Cecil a senti le besoin de nander un représentant de l'Agence Reuter mur lui dire son sentiment à l'égard d'une offensive de paix soi-disant imminente de l'Al-emagne. Le ministre anglais du blocus est un le ces hommes d'Etat anglais qui ont accou-:umé de ne parler que lorsque le gouverne- i Tient, mis en fâcheuse posture, doit recourir lux artifices oratoires pour tâcher de pêcher >n eau trouble. En général, lord Robert Cecil l'y regarde pas de très près quand il a quelque îhose A dire. C'est lui, comme on sait, qui a enté d'exploiter au point dé vue politique la 'ameuse légende de la graisse de cadavres et e projet prêté gratuitement à l'Allemagne l'instaurer chez elle la bigamie, et qui : ;'est efforcé, dans un but facile à deviner, de i aire rrober comme authentiques les projets ! antaisistes qu'on disait que l'Allemagne caressait concernant la Sibérie orientale. Aujourd'hui, il dit qu'en cas d'échec dans 'Ouest l'Allemagne se rabattra sur une offen-;ive de paix destinée surtout à enjôler l'Anple-erre. Personne n'ignore que. depuis le début le la guerre, les hommes d'Etat anglais ont été |p mauvais prophètes : c'est donc d'expérience pie parle lord Robert Cecil lorsqu'il proclame ru'il y a une grave témérité à faire des pronos-ics en matière quelconque ayant trait à la pierre. Aussi ne faut-il pas prendre les décla-ations qu'il a faites à l'Agence Reuter pour me prophétie annonçant quelle sera, car il yn ignore le premier mot, l'attitude du gouvernement allemand, mais simplement pour une communication qu'il faut, comme toutes celles 'aites par les hommes d'Etat anglais, avoir loin d'apprécier au point de vue de la situa-ion politique intérieure de l'Angleterre et des >ays de ses alliés. Or, les succès de nos trmes à l'Ouest, qui sont loin encore d'être irrivés à leur terme, ont provoqué une sensa-ion énorme dans les nays de l'Entente. En Angleterre, dans de nombreux milieux, on se end parfaitement compte que l'Entente a raté ilusieurs fois déjà la minute psychologique ù elle avait l'occasion de conclure la paix. )n en endosse la faute aux gouvernements lliés qui, comme le prouvent les traités se-rete qui les lient, se sont fixés des buts impé-ialist<Y^ des buts de conquête pour lesquels s ent-lbdent continuer la guerre jusqu'à ce ue l'ennemi soit battu à plate couture. On emande de toutes parts à M. Lloyd George de istifler son attitude, mais M. Lloyd George e souffle mot. Contre M. Clemenceau, on orte l'accusation de poursuivre avec entête-lent des projets de conquête impossibles et ui coûtent à la nation française des flots de mg. L'affirmation de lord Robert Cecil disant ue si l'Allemagne ne réussissait pas à battre s Alliés, elle serait acculée à la nécessité de mter une offensive de paix, constitue une movation parmi les moyens dont se servent s hommes d'Etat de l'Entente pour exciter înthousiasme parmi leurs populations, dont s constatent que la foi en la"^ustice de leur luse est en train de s'évanouir. C'est affaire j peuple anglais de choisir une explication ausible de cette manœuvre, mais en attenant la parole est au canon. C'est par le fer J*il s'agit de briser l'effort que font nos enne-is pour détruire notre existence et l'intégrité i notre territoire. Nous avons remporté déjà »s succès formidables et nous envisageons ivenir avec une ferme confiance. » L HOLLANDE ET L'ALLEMAGNE La Haye, 6 mai : Il appert d'une communication écrite adressée par le ministre des affaires étrangères aux membres des deux Chambres que la tension qui caractérisait les rapports entre La Iiaye et Berlin a disparu. — Les exigences allemandes, dit M. Loudon, étaient inacceptables dans leur forme primitive. Elles nous faisaient notamment l'obligation de reprendre par voie d'eau le transit de sable et de gravier qui avait été suspendu le 15 novembre dernier et de renonoer à notre projet de faire procéder en Belgique par une commission d'hommes compétents à une enquête préalable au sujet de l'emploi des dits matériaux dans ce pays. Le gouvernement a en premier Heu refusé le tr&ngît sans contrôle Illimitées, estfîTiah't quë ce Transît serait en contradiction avec une exacte compréhension des devoirs de la neutralité. Le gouvernement allemand a alors fixé spontanément un maximum de transit de 1,000,000 tonnes par an. Ce chiffre était de nature à faire taire nos scrupules, étant inférieur, à la quantité que le gouvernement néerlandais estimait nécessaire à la réfection d«s routes bodges. D'autre paît, il n'y avait pas lieu d'attacher de l'importance à la question du contrôle relativement à l'emploi des maiériaux, nalMMi te r"'"- allemand prenait l'engagement de ne pas "les employer à des travaux d'ordre militaire. Ee puirit 'concernait l'exportation sans entrave dé Hollande en Belgique d'une quantité de gravier maxima de 250,000 tonnes par mois. Vu l'interdiction d'exporter décrétée en Hollande, l'expédition de sable et de gravier hors des frontières se heurtait à de grosses difficultés. Toutefois, la demande concernant un produit du sol hollandais ne tombant pas sous l'application de l'interdiction d'exporter, il n'y avait pas lieu d'y opposer un refus. Le troisième point enfin avait trait au transport dps marchandises entre la Belgique et l'Allemagne, par voie ferrée, vift Botterdam, arrêté au début de la guerre par le gouvernement allemand lui-môme. Le gouvernement hollandais ne voyait aucun motif de s'y opposer, d'amant plus que les Pays-Bas sont obligés, aux termes du traité du 13 novembre 1874, de faciliter ce transit. Le gouvernement allemand désirait en outre obtenir le libre transit sur cette ligne de toutes les marchandises quelconques, les avions, les armes et les munitions exceptés. Il" nTa jamais été question de traîiSporVde troupes par cette voie. Néanmoins, le gouvernement néerlandais, s'appuyant sur l'article II de sa proclamation de neutralité, a déclaré ne pouvoir accorder le libre transit des vivres destinés à l'armée et cette dernière restriction a été acceptée par le ^UVer'ncment de Berlin. » Amsterdam, 7 mai : De l'Algemeen llandelsblad : — C'est avec une grande satisfaction que l'çn a pris connaissance de la communication du ministre des affaires étrangères disant que la tension entre entre la Hollande et l'Allemagne a disparu. Il faut d'autant plus s'en réjouir que notre pays n'a pas abandonné un instant le terrain où, dès le début, il s'était placé comme puissance neutre. • Le journal estime que les Puissances alliées n'auront pas d'objection à faire au sujet de l'accord qui vient d'être conclu Le gouvernement hollandais s'étant tenu strictement à son point de vue, on ne peut dire qu'il ait fait à l'Allemagne des concessions incompatibles avec les devoirs que lui impose la neutralité. L'oîîeasiva allamanua à l'Ouest Zurich, 6 mai : De la Zurcher Morgenzeitung : — Les journaux de Paris annoncent qu'on n'a pas encore réussi jusqu'ici à repérer le canon allemand à longue portée qui bombarde Paris, quoique les aviateurs français aient fait l'impossible pour le découvrir. **♦ Lugano, 6 mai : On mande de Paris au Secolo : — En avril, le bombardement allemand à longue portée a fait 280 victimes, parmi lesquelles 82 tués. Les faubourgs du nord-est ont été particulièrement éprouvés. » • Paris, 6 mai : L'Echo de Paris annonce que le capitaine aviateur Manieu n'est pas rentré d'un raid qu'il a entrepris la nuit. •*e Berlin, 7 mai : On mande de Lugano au Lokal Anzeiger, de Berlin : — Le correspondant du Piccolo, qui a visité Amiens, dit que la ville offre un aspect lamentable et va certainement au-devant d'une destruction complète. Nombre de monuments publics ne sont plus que des amas de ruines; il en est notamment ainsi de la préfecture, de l'hôtel de ville et du musée. Les rues sont pleines de décombres. Depuis quarante jours, la population a quitté la ville; quelques habitants seulement ont eu le courage de rester dan6 leurs maisons. Ha guerre navale Paris, 6 mai : On mande du Havre au Journal que le vapeur français Jean Chamond (1,800 tonnes), qui transportait du charbon, a été coulé dans le canal de Bristol le 29 avril, mais que trente-sept hommes de son équipage ont été sauvés. — Le vapeur Poitiers (17,000 tonnes), appartenant à la Compagnie du Paris-Orléans, qui transportait du charbon d'Angleterre en France, a été torpillé dans le canal de Bristol Dix hommes de l'équipage ont péri; les vingt-quatre rescapés ont été amenés au Havre par des canots anglais. » *** Londres, 6 mai : Du Daily Telegraph: — Le nouveau champ de mines est établi entre la côte norvégienne et le coin septentrional de l'Ecosse et dépassera fortement le cercle polaire. C'est là le plus vaste champ de mines que connaisse l'Histoire : il a une étendue de 121,782 milles carrés !» *** Londres, 7 mai : Un navire anglais de 6,400 tonnes, mû à l'électricité, sera lancé prochainement. Il pourra charger 8 à 10 p. c. de plus qu'un vapeur ordinaire de même tonnage et utilisera moins de combustible. e*e Berlin, 7 mai : Une information de New-York annonce que es autorités de Brooklyn ont mis la main sur le steamer russe Irtisch (9,500 tonnes), qui est la propriété du gouvernement de Russie. Le steamer portait un chargement de potasse l'une valeur de 5 millions de francs. L'équipage se compose de trente matelots russes. \prês déchargement de sa cargaison, le na-/ire sera probablement réquisitionné par les Etats-Unis. EN AMÉRIQUE Londres, 6 mai : On mande de New-York au Times que les grandes sociétés fabricant de l'acier se 6ont ugagées à mettre tous leurs stocks à la dis-)osition du gouvernement Berlin, 7 mai : . mouvement se dessine en faveur de Semenoff. D'après un journal parisien, un détachement On ne croit d'ailleurs pas qu'une rencontre de chasseurs alpins français a été envoyé à ait lieu prochainement entre les troupes de New:York pour y travailler l'enthousiasme de Somenoff et les bolchevistes. Ces derniers ont la population. Il a fait son entrée à New-York occupé un pont de grande impoi tance 6traté- au milieu d'une foule énorme. Ce fut la pre- gique sur le fleuve Onon. Le quartier général mière fois, fait observer le susdit journal, qu'il de Semenoff se trouve toujours en Mandchou- élait donné aux Yankees d'admirer des soldats rie. Comme les bolchevistes considèrent l'ac- françaie. tion de Semenoff comme très dangereuse pour ei/fc'en Sibérie, ils lui résisteront avec tous les Londres, 6 mai: " moyens en leur pouvoir; ils ne sont du reste On mande de Montréal au Times : D35 très importants. — Il est impossible de passer un jour à Quô- frec sans remarquer la grave tension qui existe Riga, 6 mai : entre la partie de la population qui parle Iran- Bourse de Riga a été réouverte avant- çais et celle qui parle anglais. Les chefs des après une suspension de prèb de troi6 deux races se rendent un compte exact Je la Les séances s'y tiendront jusqu'à nouvel gravité de la situation et cherchent à amener ordre tous les jours ouvrables, de 10 à un compromis, mais une partie du clergé ca- 11 heures. thollque français, qui est extrêmement in- ♦ fluent, est hostile à l'Entente et disposée à re- |\r*rhfriYErn r\n*r«T»r»r»c* courir à des moyens de propagande dange- reux. Toutefois, si on réussissait à battre en " a brèche sa grande influence, les Canadiens français feraianfci i«t^i55i Londres, 6 mai : . 'bien ieui^^Tirque les Canadiens anglaû. » bru" court avec persistance dans les ' cercles politiques qu'un groupe de parlemen- : ^ fHjres conservateurs, dirigé par lord Salis- > A a SL}|...;a biiy, a l'intention de metue à profit l'indéci- cvcIÎ6iB"*5^» Uc ro.lsSsi€ si<|u de l'opposition libérale pour remplacer ler: cabinet de coalition actuel par un cabinet La KCUVEAU Q3UVK..:*EMtîiT GUKâMlNIEîi conservateur. ^ ■ 1 Kief. G niai. „ ,. _ * * ' Berlin, 7 mai : » Le nouveau gouvernement a aùrec*$é, par La nomination du général French en qua- fvoix de Fhetman, une proclamation au de vice-roi d'irlaude a d'autant plus sur- jupie de l'UUKiaine. il rappelle lout ris l'opinion publique en Angleterre qu'on auord que le nouvel Etal, sur ie ; -y attendait à voir conférer cette charge à pouil ae ambrer, avait ete sauvé ue la \ n personnage politique au courant des aspi- ruine par ies Puissances Centiaues qui, il- i liions et de la situation vraie du pays. ueies a ieur paioie, onl uils tout en u.-uvrc A en croire les journaux suisses, de nou- pou-r lui ajourer i intégrité de son territoire vtaux troubles se seraient produits en Ir- ei retanlir i ordre et la tranquillité punique. 1; nde. Quoique les communications télégra- espoir un mslaut caresbu que le nouvel p nques soient pour ainsi dire interrompues cLat ue choses iiuiiciiciait ia ^nuaioin nor- o îtrc l'Angleterre et l'Irlande, les journaux .maie et îerait renaître ia vie économique, H iH cependant à même d'annoncer l'arresta- ;iie s est puo re ailes e. Au contraire, par suite ti|n de plus de deux oents politiciens irlan- du desorure régnant partout, par suite uu d|i3. ciiômage gênerai, le peupie était înenaCë de î •** ia lamine. Cette nouvene catastrophe qui ï.ondres, 7 mai : iiiienavait l'Oukraine a ouvert les yeux au Les journaux annoncent que la force armée gjeupie, et il a appeie un nouveau gouverne- a ilispersé hier, à Leicester, une réunion où fmexil au pouvoir, qui sera a même de ra- pilait M. Bamsay Mac Donald, député aocia- niener le câline et ia paix, de iane repren- hs|e, qui affirma qu'il était regrettable que le lire le travail et sauver ies populations de gouvernement britannique n'ait pas profité de îa misère. l'occasion que lui offrait la lettre de i'Empe- ■ — l, appel du peuple, dit l'betnian, ri'iir d'Autriohe. Aujourd'hui, après l'offensive kn'a trouvé prêt a prendre en mains allemande, il est devenu beaucoup plus diffl- fies réneu du gouvernement Par ce cil« d'entamer des négociations de paix, fuecret, je me proclame hetman de police a eu toutes les peines du monde à fi Oukraine. Le gouvernement du pays sera Dr( éger l'orateur contre dos voles de fait. La ^organise par moi, avec l'aide d'un cabinei, tiitune a été-finalement prise d'assaut. jisur les bases de ia loi dont il vous «seru idonne connaissance. î^a Kada centrale, les I; >ndres, 6 mai : jiKadafi secondaires et les comités de dis- i l'Agence Beuter : [tricts, sont déclarés dissous a partir de ce -Ç Au cours de la réunion protestataire coi- jour. Les ministres et leurs fonctionnaires treja conscription en Irlande, tenue à El Aaye sont relèves ue leurs ionctionti. Les em- et 'à laquelle assistèrent plus de 15,000 per- pioyûs subalternes soin maintenu ; dans soiiies, les chefî du parti nationaliste irlon- ieur charge.Une nouvelle loi électorale pour C-0Ç> M- Oillon, et des Sinn-Feiners, M. De Va- le « lanuuug » ouiuaiiuen sera promulguée le A parlèrent de la même tribune. DientOt. Lu attendant, je veillerai à taire «j- Dlllon conjura le peuple irlandais de res-res;>ecter ies lois et les ordonnances uu ter&ml pendant au moins deux mois encore et pays, el à maintenir l'autorité du gouverne- entrevoir la chute du gouvernement annulât. Les droits sur ia propriété privée sont 6i|s sur la question du service militaire, ce rétablis conformément aux principes de ia constituerait une victoire pour 1 Irlande civilisation, et ies décrets du ci-devant gou- Los dissensions intestines ne peuvent être que ivernement oukrainien et du gouvernement Pff^ciables ^ la cause sacrée de HrlanJe ru*Se qui out aûoU ces ilroils aonl û&lai-es et*°" auïfUnd„atouJj danf la ma,?r ,i pa? Je nulle valeur. Lu liierLé oouimemale e*t Dlllon démontra que i Eglise en prteS pour pr(X«ier' pL vcue Vex- F D.e Valera déclara que ses coreligion- îpropriation au partage des terr« des SÏÎS.liitïï'd™ C'- jjrauda propriétaires, pour les mettre u a mais .ils ^abandonneraient p.,s apposition des agriculteurs pauvres. De , 4, jet combattre le candidat .ationa kiiiue le» droite des dusses ouvrières seront ^ du 8cruUn u'East-Cavori. assis sur des bases plus solides et des me- \ Llmmerick et à Waterfûrd, des manifesi-a- sures prises pour anieuorer leur situation tifns ouvrières importantes ont eu lieu di- aociale. ujuicha contre le service militaire. » i Linerté pleine et entière e«t accordée à j # toutes les sociétés commerciales, industriel- } • * les et financières, dans le but d'encourager JBerlin, 6 mai : l'initiative privée. -*Le Kiand nombre d Irlandais conduits en J'eapère, avec l'aide de Dieu, pouvoir ac- £$posse et condamnés aux travaux forcés té- dompiir Ja tâche que je me suis imposée, joigne du traitement rigoureux que les An- dans l'intérêt du peuple oukrainien, et je *ïienJ!? VïZ fTnLV» (S.) Pawlow Skoropadski. , , „ . * * v ' , * ' Londres, b moi : netnian de 1 Uuia-aine. Ls colonel Repington exprime son étonne- Cette prodamaliou était suivie du décret ï1"™' de ,c.e thljftrfl. tù contenant le texte Je ia constitution provi- fa s soit chargé du co soire de l'Etet oukrainien. Aux terni Ue l'i dls.re qu'on donne Ta di teŒ l^d^1éUnST P°UV01r6 C" rectlon supérieure des campagnes en Pales- Quoique la religion orthodoxe soit procla- Ct^natareu'd^pmidre ^urte VZw let cUoyS" ° 6 aireemnent intérêt à la bonne tournure des Les autres articles concernant la vie pu- Hl a res m blique et civile proclament, entre autres, , * * l'inviolabilité du domicile, le respect de la f •kondres, b mai : , propriété, la liberté de la presse,1 la iiberté f un rl d association, etc. | tionnoraent plue eévàre. Le projet prévoit, en outre, de quelle ma-,. m nière sera constitué le ministère, et fixe* . * * les règles pour l'administration des flnan* r° * maii , u t ^ ces, notamment en matière d'emprunts, etqf «Daily News annonce que le chef c e l Eglise anglicane propose que la dignité , , , _ . , épiscopale puisse à l'avenir être conférée Stockholm, 7 mai : . - £mmeït Du Dagens Nyhtter : — On est d'avis de résoudre en Finlande la paric ç mai question de la monarchie par un référendum; Le .Journal du Peuple" annonce que le toutefois, les Vieux-eînlandais et le parti sue- parquet militaire, se basant sur lee pour- dois s'y opposent, craignant qu'un travail ar- Juites intentées à M. Rappoport, actuel- dent de propagande n amène de graves scis- icment détenu à Ja Sauté pour propos anti- sions dans le pays En conséquence, on se patriotiques, a l'intention de sévir contre propose de consulter l'armée bourgeoise qui a f0 Journal du Peuple", ainsi que contre les libéré la Finlande sur le point de savoir s'il antres journaux ^défaitistes" de France. Le convient que la Finlande devienne un royau- ..Populaire" proteste à ce propos contre me ou une république. La Diète ne sera en cette organisation d'agents provocateurs ir- mesure de se réunir que dans quelques se- responsables et de mouchards, qui exerce main es. une véritable terreur sur Paris et jette en prison comme «défaitistesa des personnes ho- 7 rr.ai . norables. Le journal écrit que si cela conti- 0 rr.ap . nue, des incidente graves sont inévitables. On mande d Helsmgfors au Times : ® ^ — Les Finlandais paraissent décidés à pé- * * nétrer dans la Karélie russe, de manière à ce **£r'l8\ ® .mai : que la population puisse disposer elle-même L'institutrice Hélène Brion a 6tw informée de son sort. La Finlande ne verrait aucun officiellement qu à raison de sa condamna- obstacle à annexer la Karélie, si la plus tlon P°ur propagande pacifiste, elle a été grande partie des habitant» de cette contrée ?xc(!"c, .d 0"iCet corps euscigruint. Quatre exprimaient le désir qu'il en soit ainsi. LT elroX tJ « faî * * veur d'Hélène Brion, ont reçu un bl&me Copenhague, 6 mai : eévoro du ministre de l'instruction publique. On mande de Stockholm au National Ti- L'Instituteur Lorot, so<ialiste minoritaire dende : connu, ainsi qu'une institutrice parisienne, — Les négociations entre les autorités sué qui avaient attaqué le gouvernement dans dolses, finlandaises et russes ont amené un ac- une lettre adressée à la Confédération géné-cord qui prescrit la destruction des travaux r^°. ^ travail» ont été déplacés par mesure de défense établis sur les îles Aland par les disciplinaire. Russes, contrairement aux conventions qui *** existaient avant la guerre. » Paris, 6 mai : Le «Matin*4 relate qu'un aviateur belge, Stockholm, 6 mai : l® corme de Saint-Martin, appartenant & l'ês- On annonce que la Suède commence à reti- cadriïlo de Juvisy, a fait en évoluant au- rer ses troupes des lies Aland. Une compagnie deefcua do 1 aérodrome, au lieu dit la Vielle- de la garde de Goeta est rentrée à Stockholm. J?06*®' Uû® mortelle. Le corps du mal- Le gouvernement suédois estime que le but a ^ transporté à 1 hôpital Saint- de son expédition est atteint et prend les me- 6 mai sures que comporte la situation. Les habitants Georges Ohnet vient de mourir à l'âge des îles Aland ont donné une grande fête en de 70 ans. Le défunt «toit président de ta 1 honneur des officiers suédois qui quittent le Société des auteurs dramatiques et officier PaVs- do la Légion d'honneur. •** Londres, 7 mai : Berne 6 mai • On mande de Pékin au Times, à la date du ^ sr„nde affaira d'espionnage Mougeot dl avril : 80 oorse de plus en plus. D'après le "Bund», Le chef des cosaques, M. Semenoff, qui lieutenant Muller. l'ancien secrétaire du jpère en Sibérie contre les bolchevistes, a juge d'Instruction fédéral pour les affaires ivancé ses avant postes jusqu'à Kharanof, sur d'espionnage à Zurich, est accusé d'avoir la ligne du chemin de fer de Charbin. On ap- été en rapports avec le chef de l'espion- prend que dans la Transbalkalie, un grand nage français Mougeot COMMUNIQUÉS OFFICIELS Coasinqués de s Puissances Centrales. Berlin, 7 mai. —- Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. L'artillerie a été active le matin sur les fronts de combat; dans la journée, son action a été généralement peu importante. Sur ia rive septentrionale de la Lys, des attaques de compagnies anglaises ont échoué. Entre l'Ancre et la Somme, l'ennemi a fait exécuter des attaques de nuit par des Australiens qui, des deux côtés de la route de Corbie à Bray, ont réussi à atteindre notre ligne la plus avancée ; par ailleurs, leurs deux assauts se sont écroulés devant nos avant-postes et leur ont coûté de fortes pertes. Le duel d'artillerie est resté très violent jusqu'au lever du jour. Au sud de Brimont, nos détachements d'assaut ont franchi le canal de l'Aisne et pénétré dans les positions ennemies établies près de Courcy; ils en ont ramené des prisonniers. Sur le reste du front, engagements isolés entre avant-postes. Est. Nous trouvant dans les installations du port de Marioupol, nous avons été bombardés par des navires russes. Front macédonien. D'importants détachements anglais ont attaqué hier soir les positions bulgares établies au sud du lac de Doiran; ils ont été repoussés. Théâtre de la guerre en Asie. Nous avons fait échouer l'attaque qu'une brigade anglais#» débouchant de Jéricho exécutait au delà du Jourdain, vers l'est et le nord-est. Après cinq Jours de combats acharnés, l'ennemi a été rejeté dans ses positions de départ. Des parties de troupes allemandes se sont distinguées k cette occasion à côté de leurs camarades turcs. Le butin enlevé aux Anglais est considérable. *'** Berlin, 6 maL — Officiel du soir : Rien de nouveau à signaler des différents théâtres de guerre. *** Berlin, 7 mai. — Officiel : Sur la côte occidentale de l'Angleterre, nous avons encore coulé 16,500 tonnes brut de navires qui étaient tous chargés. L'un d'eux a été torpillé dans un convoi puissamment protégé. • ** Vienne, 6 mai. — Officiel de ce midi : Sur le théâtre de la guerre au sud-ouest, grande activité de l'artillerie. Berlin, 5 mal. — Officieux: Le communiqué officiel anglais du 4 mai a 7 h. 50 du matin s'exprime ain&i : ««Nos troupes combattant à l'aile droite de nos alliés ont également fait des progrès dans la région de Me-teren.»"Cette information est inventée de toutes pièces. Pendant que les Français prononçaient leurs fortes contre-attaques, les Anglais ne sont pas sortis de leurs tranchées bien qu'ils eussent reçu l'ordre d'aider les Français avec les divisions qui se trouvent à cet endroit dans les tentatives qu'ils faisaient en vue de reconquérir ie terrain qui avait été perdu en partie par les Anglais eux-mêmes. Ils ont laissé leur? compagnons d'amies français seuls aux prises avec cette tâche meurtrière. *** Berlin, 6 mai. — Ofllcieux Des prisonniers du 1er régiment de chasseurs belges tombés avant-hier entre nos mains près de Kippe, disent qu'au cours des derniers combat leur compagnie qui était forte de 125 hommes fHi a perdu 80 et qu'on ne leur a pas envoyé de renforts jusqu'ici. Le pessimisme a envahi 1 esprit des Belges depuis l'évacuation de fancaen .•h-imv de bataille d'Ypres qui a fait que par la .faute des Anglais la perte du peu qu'il restait au territoire bc.gf est de plus en plus certaine. Ce qui e reste eot d'ailleurs pour ainsi dire détruit, par fet belail.es qui 6*y sont livrées depuis des années. Tous les Belges rejettent la faute de la continuation sans but de la guerre sur les Anglais qui n'ont, d'après eux, aucun égard pour les intérêts de la Belgique, les soldats s^nt particulièrement furieux d'entendre les Angiaie oser parler d'une diminution de la valeur de 1 armée belge, dont la bravoure et l'esprit de sacrifice a procuré â l'Angleterre depuis le début des hostilités d'incontestables avantages. *•« Berlin, 6 mai. — Officieux' : Lers ble-sés allemands qui ont pris part -ux conibals de ces jours derniers et qui sont encore cap»ti>ws de marcher, sont unanimes a oonlirnier les fortes pertes qu'a subies l'ennemi. Les dures et successives contre-attaques vainement lancées contre nous par les Français leur ont valu de formidables sacrifices en morts et en biesses. Ceux-ci g.sent en grande partie enoore entre les deux fronts. Lin lait est particulièrement surprenant, c'est que les Allemands n'ont presque pus eu a combattre avec des Français el très rare ment seulement avec des Anglais ; ceci donne lieu de croire que les pertes subies par .es Anglais au cours de l'offensive allemande on', dû etre formidables. Les blessés franças, qui se trouvent maintenant dans les camps de concen-traiion de malades où ls sont soignés â l égal des biessés allemands, confirment les indications que ceux-ci ont fourmes en ce qui regarde les inertes qu'ont eu a enregistrer les meilleures troupes d'attaque au cours des tentatives d'assaut qu'elles ont eu constamment a renouveler. Des divisions françaises sont envoyées a marches foicees et fatigantes, â fcravers des régiments anglais qui se reposaient, sur ia partie la ptus exposée du front que les Anglais ne parve-muent pas a tenu*. Avant même leur mise en ligne, et au moment où elles se préparaient a l'attaque, elles ont été reçues par ta grêle des batteries allemandes, tandis que les Anglais, comme toujours, etaient au repos à 20 kilomê-t:es â l'arr ère et ne se souciaient pas le moins du monde du «ort au-devant duquel marchaient •es Français envoyés dans les lignes ies plus avancées. A certains endroits, en traversant ies lignes anglaises et pendant qu'elles marchaient de l'avant, les troupes françaises ont été saluees par de» moqueries. L'irritation des soldats français contre leurs alliés britanniques est très grande. Berlin, 6 mal. — Officieux La portée du succès allemand est efficacement démontrée par le fait que sur le champ de bataille de la Somme et de la Fiandre le général l och a été obligé de mettre en ligne la plus grande partie de ses réserves pour appuyer les Anglais battus. Déjà « divisions d'infanterie — dont trois pour la deuxième fois — et 5 divisions de cavaier.e ont été lancées au combat, soit au ■ total 52 divisions françaises, mises en ligne par ; suite de la défaite ang aise. L'intervention de ces ; divisions a coûté à chacune d'elles beaucoup de sang pendant l'offensive allemande et 3u cours de leurs nombreuses et toujours vaines contre attaques. Il a bien fallu que les Franças vinssent ainsi au secours des Anglais, car sur ies 59 divisions d'infanterie anglaise qui se trouvent en France, 53 ont dû être mises en ligne sur le front de la grande bataille. Sur ces 52 divisions, 23 ont dû aller deux fois au feu et deux autres y ont été envoyées trois fois. Au total, l'Angleterre a donc tancé au combat 80 divisions pendant la courte offensive allemande. L'Angleterre et la France ont mis en Hjne un total de ± - divisions sur le front forcé par les chefs allemands. Dans ces chiffre® ne sont pas compris les troupes beiges, portufsfces et américaines. Communiqué* des armée* alliées Paris, 6 mal. — Officiel de 8 heures : Au cours de la nuit, nous avons exécuté avec succès deux coups de main à l'ouest de Hangard et au sud-est de Noyon. Nous avons râmené des prisonniers L'ennemi, après un violent bombardement, a tenté d aborder nos lignes au sud-ouest de la ferme Anchin ; 11 a complètement échoué et laissé de nombreux nK)rt6 sur le terrain. En Champagne, un de nos détachements a pénétré dans les organisations ennemies de la région au nord de l'Oivre (ouest de Reims) ; après un vif combat, au cours duquel il a infligé doe pertes sérieuses a l'ennemi, il est rentré dans nos lignes, ramenant un nombreux matériel. En Lorraine, dans la région d'Abancourt, ub de dos détachements de reconnaissance a fait, après combat, des prisonniers sans subir de pertes Rien à signaler sur le reste du front. •* * Paris, 6 mai. — Officiel de 11 heures : Assez grande activité des deux artilleries au nord et au sud de l'Avre, sans action d'Infanterie.Rien à signaler sur le reste du front. Londres, 6 mai. — Officiel : Nos troupes ont exécuté hier soir une petite opération fructueuse entre la Somme et l'Ancre, à l'ouest et au 8u<foïïëst de Ttîorlancourt. Nous avons assez sensiblement avancé notre ligne dans cette région, malgré la réfîlstance de l'ennemi, auquel nous avons infligé de lourdes pertes. Nous avons fait une cinquantaine de prisonniers et nous sommes emparés de deux mitrailleuses et d'un mortier de tranchées. Nos pertes ont été légères. Un combat local livré hier soir près de Lo-con et sur la Luce s'est terminé en notre fa-vour. Dans cette région, nous avons amélioré nos positions. Au cours d'une opération locale fructueuse exécutée ia nuit près de J^forlancourt, nous avons fait plus de 200 prisonniers. Des troupes françaises ont repoussé toutes les tentatives fait s par l'ennemi hier soir et aujourd'hui à l'ai i pour attaquer nos lignes établies au sud de Locre. Les deux artilleries sont restées actives pendant la journée. Au nord de ia Lys, nos batteries ont allumé des incendies à l'arrière des lignes ennemies • *» Rome, 6 mai. — Officiel : Dans la Vallarsa, nous avons repoussé par le feu de nos mitrailleuses et de noire artillerie, un détachement autrichien qui approchait de nos lignes. Sur ie haut plateau d'Asiago, une patrouille anglaise a pénétré dans les tranchées ennemies et en a ramené des prisonniers. Sur tout le front, la canonnade ennemie est restée modérée ; elle a été plus violente toutefois dans le secteur du Tonale, dans la vallée de Lagarina, dans les environs de Posina et de l'Astico, ainsi que sur le haut plateau d'Asiago et, le long de la Piave inférieure, depuis Senzon jusquà la mer. En Albanie, la nuit du 5 au G, une de nos patrouilles a fran-chi la Vojusa et surpris un poste ennemi établi prtV, de Reanzi ; elle lui a infligé des pertes et fait des prisonniers. La nuit du 4 au 5 mai, avant le lever du jour, nos aviateurs ont bombardé des objectifs militaires au sud de Fieri. Déniches Diverses Berne. 6 mal : Le Conseil fédéral vient d'interdire, pour toute la durée de la guerre, l'hebdomadaiie .Le Document", panv^ant à Genève. .S Berlin, 6 mal : La Chambre des députés a adopté en deuxième lecture le projet de loi sur la composition de la Chambre Haute tel qu'il avait été approuvé par la Commission. **• Londres, 6 mal : Le „T»meeu apprend de Pékin que la situation en Chine devient de plus en plus irrave. Quoique les troupes nordiste* *e montrent partout supérieures aux sudistes, il y a peu d'espoir de voir cesser rapidement hostilité». Plusieurs provinces sont eu-tièrement au pouvoir des bondes de brigands, qui deviennent de plus en nlt;s audacieux. Récemment, une d»» ces bandes a attaqué un train, tuant deux voyageurs <-t en blessant dix; douze autres voyageurs ont été conduits comme Otages dans l'intérieur du pays. *— . — EN ITALIE Lugano, 6 mai : A la suite du débarquement d'un détachement de marins autrichiens près d'Ancône, le général Carîguano, commandant militaire du district, a été relevé de ses fonctions. Uns police anglaise en Belgique? Sous ce titre, le Munchener Neueste Nach-richten, le grand journal libéral bavarois, publie textuellement l'information que voici : — Des négociations engagées entre le gouvernement du Havre et le gouvernement anglais ont abouti à un accord en vertu duquel la police militaire anglaise (il s'agit probablement de celle qui opère derrière le front en Belgique non occupée) restera en Belgique jusque dix-huit mois après la conclusion de la paix. On donne comme raison de cette mesure que le mécontentement de la population belge est 6i grand que sans cet appui de l'étranger, la révolution, de même que la chute de la monarchie, peuvent être considérées comme certaines. La monarchie ne trouverait plus de soutien que parmi les fonctionnaires et les classes aisées. » Cette nouvelle n'est pas seulement étrange; elle nous parait sujette à caution. Il faut toutefois la retenir à raison d'indications concordantes antérieures qui sont de nature à faire croire qu'on n'est au Havre que médiocrement rassuré à l'égard de la mentalité des Belges restés au pays. Sans aucun doute, ce serait une absurdité de dire que la monarchie a perdu ici des sympathies : il est au contraire très certain qu'on n'y a jamais discuté sérieusement un changement de régime. En revanche, II est tout aussi certain que les méthodes gouvernementales instaurées au Havre soulèvent en Belgique de vives récriminations et qu'à leur retour «nos maîtres» auront des comptes à rendre... Prévoyant ce quart d'heure de Rabelaie, ils avaient dès l'an dernier projeté — dos article» parus dans le XX• Siècle le prouvent — l'abolition des garanties constitutionnelles en Belgique pour une durée d'un an à partir de la fin des hostilités. I/yirs appréhensions les auraient-elles depuis lors amenés h décider qu'après la guerre les Belges seront mis sous la férule d'une police anglaise T En dépit du caractère sérieux très notoire du journal allemand qui en lance la nouvelle, nous nou» refusons à y croire. La chose toutefois est trop importante pour qu'on laisse un doute subsister à son égard : si l'information du Munchener Ncurstc Nachrichten est inexacte, il s'impose qu'elle soit pjomptement et catégoriquement démentie. Il va sans dire que, le cas échéant, nous nous empree&erions d'enregistrer fidèlement le démenti. Mercredi 8 Mai 1918 b* Annee. - n

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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