La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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27 februari 1918
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s.n. 1918, 27 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cj87h1g19h/
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^ ^ ' '|N " | ^ ^ •- ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ "'v^^ ^ ^ ^ ^ r KI ^ ^ ^ tf r. 5» ^ ro v ^ ^ ^ ^ J ^ ^ LA GUERRE 1,303* jour de guerre Les Ailemwds niarshent de 1 avant en Russie avec une enefiraordmaire rapidité. IU vienne^ do s'^aparer ^e fore© do la for<or n.^3 ot do la villo de fteval. Ce port important, situa ea face d'ileiisvngtfors, fournira ume eotectUeote base d'oporayooi à leurs navires de guerre, l'action ne tardera !pas à rendre précaire la situation do la flotte russe de la Balti«iue, dont le* équi-nage* sont indisciplines et démoralisés. A l'ouest du lac de Peàpus, les Allemands sont outrât à i>orpat; an sud du lac, la vitfo de Pskof, située sur la grande voio ferrée Dimabourg-Pétrogrftd, est aussi tombée en leur pouvoir» Bref, les hostilité dans l'Est ont repris depuis huit ;ours à peine et dojà les Altanandis occupent pour ainsi dire complètement l'Estlionie et la Livonie. Ea Oukruine, leurs progrès re sont pas mains rapides : des détoebel^wts avances sont eotr^s à 9hitomir, situé à 120 kilomètres do Kisf» et y ont opéré la likirson de l'année de secours allemande avec le: trottpes oukrainieniiea. AU REICHSTAG Un discours du Chancelier Au cours de la séance du Roichstag de lund; 25 février, le comte von Hertling a exposé comme suit la politique extérieure de l'Empire : — Le Reichstag est en droit d'attendre du gouvernement qu'il liu donne des éclaircissements sur la situation politique extérieure et iui expose le point de vue qu'il a adopté dans les circonstances actuelles. Je vais donc m'acquit 1er de ce devoir, bien que je ne me fasse guère d'illusion sur l'utilité ou l'efficacité de discours prononcés en faveur de la paix par les ministres et les hommes d'Etal des pays belligérants. Un membre libéral de la Chambre des Communes, l'ancien min-atre Runciman, disait l'autre jour que 1» cause de la paix serait inilniment mieux servie par les échanges de vues de quelques hommes responsab.es cl accrédités par les Puissances belligérantes. Je suis absolument de cet avis. Dans une entrevue, nos adversaires seraient tenus de prendre & ia lettre ce que nous leur dirions et d'y répondre sans arrière-pensée. Les paroles que j'ai prononcées a deux reprises dans celte enceinte n'ont pas encore été à l'étranger appréciées & leur valeur objective. Une discussion dans un cercle reôlre.nl présenterait cet avantage qu'un accord s'établirait plus facilement sur ies questions particulières qui se présentent lors de la solution do grands conilits. En pariant ùc la sorte, j'ai plus particulièrement en vue la Belgique. La question belge. A diverses reprises, notre situation en Belgique a donne lieu dans celte Chambre fi dtis échanges de vues cl il à été répété plus d'une fois que nous ne songeons pas le moins du monde à conserver la Belgique, niais qu'il faut nous mettre eu garde contre l'éventualité et le danger que i'Elal avec Jequei nous voulons vivre désormais en paix et en umiLé ne constitue pas une menace continuelle contre la sécurité de l'Empire, comme 11 a été dit également dan» la note papale du 1«" août li>17. Lù> vo.es et moyens qui aboutiront h créer cette Situation, les voies et moyens qui sont de nature a rétablir les relations amicales après la guerre et a écarter le danger que peuvent faire courir à notre sécurité les manœuvres étrangère», sont de nature a être examinés plus pratiquement dans une use-emblée restreinte. Si donc, dans cet ordre d'idées, nous parvenait une simple ind.caiion de l'autre côté de la barrière et si le gouvernement du Havre-montrait quelque dis-position a cet égard, nous serions prêts à 11e pas décliner a priori toute djeussion. Il va de soi que ce» délibérations ne peuvent avoir aucun caractère obligatoire. Mais, Messieurs, il n'apparaît pas jusqu'à présent que la proposition de M. àa§ Runciman a:i grande chance d'être adoptée et il faut bien dès iors que nous poursuiv.ons le sy_s-tème des dialogue». Le message de M. Wilson. J'en viens donc au message du président VVti-son, du 11 courant, et je dois convenir qu'avec de 1a bonne volonté il est poss.ble de découvrir dans ce message une tentative de rapprochement. Dan» cet ordre d'idées, je passe légèrement sur ie large exposé du président des Etats-Unis et ne veux retenir que quatre phrases de son discours, qui contiennent le fond de sa pensée et dont il espère ; qu'elles pourront servir d'assises à la conclu-adon d'une paix générale. La première de ces phrases estime qu'un ac- | oord délinilil doit, dons toutes ses parties, s'ap- 1 puyer stir ia justice et doit, dans chaque cas différent, être rédigé de telle sorte qu'il présente le plus de garanties possible pour une paix durable. I • Quel est l'homme d'Etat qui songerait un instant & contredire M. Wiison sur ce point ? La phrase prononcée, il y a quinze cents ans, par l'illustre P "e de l'Egiise, saint Augustin : Juslitia Junda-mentuui rcyiwrum, est toujours d'actualité, vu que lit paix ne pourra être durable que si toutes les parties en reposent sur la justice. l.a seconde phrase exprime ie désir que des peuples et des provinces ne passent pas d'une souveraineté à une autre, comme s'ils étaient des objèls vulgaires ou des pions d'un échiquier, même dans lo grand jeu de l'équilibre des Puissances, qui est tombé en discréd.t à jamais. Voilà encore une phrase que l'on peut approuver cniièmnect. Cependant, il est permis d'exprimer que .que étonnemeot que le président des Etats-Un^ ait cru devuir mettre que^ie ôprêté à rédiger celte phrase. Elle sonne comme un* polémique contre des situations qui n'existent p'us dep.* longtemps, contre la politique de Cabinet et les guerras de Cabinet des temps antérieurs, contre ia confusion de la communauté d'Etat et de la propriété privée du prince. Tout cela apparent depuis longtemps a l'Histoire. A en juger I par des ciûoubrations antérieures de M. Wilson, îi laut bien croire que le président des Etats-Unis est encore, convaincu qu'à celte heure il existe en Allemagne une antinomie complète entre le gouvernement autocratique et les masses du peuple privée^ de leurs drc.ts. Cependant, à en juger par la traduction allemande de son livre, le président Wiisou ne peut ignorer la structure étatisle de l'Empje allemand. il sait parfaitement qu'il n'existe pas chez nous une autocratie ; il sait que, chez nous, ies princes et les gouvernements ne sont autre chose que les rouages supérieurs d'un organisme d'Etat <Jêmo-cratiqje, .es organes principaux, il osl vrai, mais Jfcn d'uatra que des organes d'un tout. Dès lors, décisions qu'ils ont à prendre Intfirntinj les masses elles-mêmes, 00ncernant la communauté tait entière. ■Quand M. Wilson annonce que le jeu de l'équilibre des Puissances est tombé à jamais en discrédit, nous ne pouvons de notre coié que saluer *yec joie cette déclaration. Le système de l'équi-in • fùroes élait, de notoriété publique, une ' u .n anglaise qui n'était invoquée que lurs--lu une Puissance européenne semblait devenue j rnT-T1* w ®ré d® Jon anglais. Nous ne [ ,.UV^S flonc que nous réjouir de voir abnadon- ' ^ ' • .t-meat ce syslome. t--- b-^sièag ipiira-e de M. Wllfton, dans la-, . u 0i,: iji;i que .<_• ré£jr£uent de il.iile queiUco j /••''' • iui toorst iu c^j5rfq*nce «V éel te guerre ■ -1 "'r 'i'"U daiife des popoàatioiiS qui •<-- 1er ri s e: œ duù pas servir de 4 ul ' r$ oii à un compromis 1 ' ^ qui > émVtient «tes prétentionF, ne ' : • u. une variante cl un développement de la phrase précédente dont d<i elle^écoule. Nous pouvons donc nous borner aux st observations émises ci-dessus. Venons-en, enlin, au Quatrième alinéa. M. Wli- d' son désire que les aspirations-nationales claire- dt 3 ment et nelioment délinies soient satisfaites dans tr la plus large mesure possible, de manière à écar- U" ter définitivement les vieux brandons do discorde ta et à empêcher que de nouveaux éléments de dés- d; i s accord, de nature à mettre ia paix de l'Europe en il o- péril, surgissent entre les peuples. l < urt Cette phrase emporte de même mon entière ap- ti ar- probation. Je me déclare d'accord avec le prési- c. ira dent Wilson pour dire que la condition, posée pai d< nu lui dans les phrases ci-dessus peut, à mon point p la, de vue, constituer une base de négociations pour g ui- la paix' mundialô. U y a cependant heu de faire d une reserve :*les conditions proposées par le pré- p q0. aident des Etats-Unis ne doivent pas émaner seu- r< ac lement de iui, mais tous les Etats et toutes ie» a nations doivent déclarer être prêts à y souscrire, p m M. Wilson, qui reproche au chancelier de i'Em- sj ' n" pire' d'être quelque peu rétrograde, semble, lui, u devancer en pensée la réalité des choses. p ?6' Tous, nous souhaitons, sans contredit, du plus p profond du cœur, que soit constituée une Confédération des Nations basée sur la justice et la p sauvegarde de la paix, qui fera disparaître tout d L<''s ce qui .reste encore de barbarie sur terre et en t ^ premier l.eu la guerre, qui nous crcera une épo- p que où l'on ne verra plus de sacrifices sang.an te, g les plus eje déchaînent des peuples, pius de destru*/ ri tion d'oeuvres de civilisation accumulées a\ec c .tant de patience au cours des siècles. Cependant, p -•*1 nous sommes encore très éloignés d atteindre cet \ J[ objectif et il n'existe pas encore de tribunal d'arb:- 1 trage international qui so.t appelé à aplanir irn- j: partialement les désaccords surgissant entre les peuples. Et lorsque, alors, M. Wilaon déclare dans irMli un aut:e passage que le chancelier de l'Empire 1 inie est apj»eié devant le tribunal de l'humanité, je ; d*s, à considérer la situation actuelle, lui ré-f^11- pondre, au nom de l'Empire allemand et au nom mis nùS alliés, que je considère ce tribunal comme ►ose incompétent. Certes, je serais le premier à me 1 'n* réjouir si un semblable tribunal d'arbitrage, r»- 1 c0 connu par tous les Etats et par toute# ies nations, ( »ion existait, et il ne dépendra pas de moi que i'AUe- J cés magne ne coopère à la constitution de ce tribu-les nal idéal. Mais jusqu'à -présent je n'aperçois, dans cet ordre d'idées, auoun indice de bonne vo- 1 3m- iQnié chez ies représentants des Alliés. ien, Led buts de guerre anglais, ne]. Les but* de guerre, te.s qu'ils nous sont ap- 1 les parus dans le dernier discours de M. Lloyd de George, conservent toujours leur caractère impé- ] se- rialisto. Le Premier anglais désire toujours que , ous la paix européenne soit coulée dans le moule an- , 5ée. gjais. Aussi, lorsque i'Angielerre parie.du droit ■ iges des peuples de déader de leur sort, elle ne songe -an- pas un seul instant à inettie ce principe en pru- , jk>- tique en ce qui concerne i'iriande, l'Egypte, etc. cet Nos propres buts de guerre ont été licitement ^le- délinis dès ie début. Ils 11e concernent que la dc-pi > fense et la sauvegarde de ia pairie, ie respect de En notre Intégrité territoriale, la reconnaissance du t en libre épanouissement de notre activité économique dans tous las domaines. Voilà quel est le but que nous avons proclamé dès ie début des hostilités et qui est dès lors l'objectif que poursuivent nos que chefs militaires. Si ies nécessité* de la guerre ont rendu l'agi essioa inévitable, nos dernières opéra-rvous lions se bornent à une guerre défensive. J appuie ■rver plus particulièrement sur cette déclaration, en ce 'll-*e moment surtout où les opérations militaues dans uvec l'Est pourraient faire naître des malentendus. ix et 011 ti- 0 LOjî opération© à l'Est, il a Vous savez tous qu'après que M. Troizki eût août rompu les négociations de paix à Brest-Litovsk, xôer ie 10 du mo.s couraiit, nous conservions pleine et t cle entière liberté d'action. Notre marche en avant la en Oukraine n'avait d'autre but que de ga-faire rantir les fruits de la paix avec la République ère», oukrainienno et les suites do notre initiative ne ique- se sont pas fait attendre. Notre marche en avant ionc, était d'autant plus justiiiée que des appels à l'a.de et au secours nous étaient parvenus de la et si part (je l'Oukraine. Il fallait faire régner l'ordre 5 dis- et ia, paix dans le nouvel Etat et ie protéger t pas contre les exactions des bolchevisles. Si, d'auire e soi part, les opérations militaire» ont été reprises sur u ca- d'autres parties du front ru^se, nous n'avons pas >aralt agi en l'occurrence dans un sentiment do eon-î M. quête. C'est sur ies instances et sur les prières et il des habitants ues territoires, en proie à l'anarchie sys- ct a ia terreur, que nous avons décidé de leur venir en aide et de les protéger contre ies bandes de pillards. Cette action ne doit donc être consi-WU- dérée que comme engagée dans l'intérêt de l'hu-n niaELté. Voilà pour leur explication. Je crois, en lans eutre, de mon devoir de déclarer que nous ne Dar» songeons pas le moins du monde à prendre pied Qj.og définitivement en Livonie ni en Esihonie. Tout ce reux 4ue noai désirons, c'est de vivre désorma^ en paix et en amitié avec les institutions étatistes ' indépendantes qui y seront créées. Ce n'est .donc Su- ^ue 6ur le déiir*même des populations dutocli-tones que nous avons entrepris notre action iriili-Q0_ taire. U importe à présent de mettre les orga-5>ai> nismes populaires eu mesure de procéder à l'élcc-djj. lion de leur forme gouveriiemeniale et à décider t^ ^ de ieur sort futur. Nous considérons avec ie plus li)Ie grand calme les événements prochains. Cepen-[an[ dant, Messieurs, les opérations militaires entreras* Pnses dans une intention pacifique ont eu un lsi^e succès beaucoup plus considérable que l'on s'était rida- l)lu à l'entrevoir. Ces Messieurs ont eu ctonuais-vu sance, par ia connuunicalion qu'en a fait M. ie ules secrétaire d'Etat von Kùhlmann, du radiogramme de M. Trotrki, qui depuis a été confirmé deB par écrit et qui nous apporta la nouvelle que ia -unç délégation ru»se était prêle à reprendre ies négo-ciaiivus de paix. Nous avons répondu que, de ^ notre côté, nous étions également prêts à re-prendre ce# négociations. Un ultimatum à. la Russie, 'fou- Nous avons envoyé nos conditions de paix à l'ex- ;a Russie sous forme d'uitimaium. Les délégués 1 des russes sont immédiatement partis en voyage. Le ^ à gouvernement russe a acoepié nos eoniijliuns en principe, et nos déiégués sont parts hier a desli-f> us nation de Brest-Litovsk. Jiflet Voilà ia grande et bonne nouvelle que j'avais ;iar's« à vous annoncer. De celle manière, une ».eilie maxime, un aphorisme d'Aristote lui-même, qu'il aP" faut au besoin savoir se décider à ta guerre pour alS<r obtenir ia paix, a trouvé son application, et cela Sùn« d'une façon plus éclatanle que ce 11e lut le cas Lhks jusqu'ici. Pour nous assurer les fruits de la paix - -t1' oonciue avec i'Oukradie, nos cheïs d'armée se Sùu" sont vus conlraiuls de tirer le glaive du fourreau ul>le et, par ce fait, ils nous ont amené la paix avec la P** Russie. i«ii . _ , » (jQ La Roumanie et ia Pologne. fin ce qui concerne ia Roumanie, tes nérji>Jji-wus l-ons ont commencé le 23 février. Je doL; vous ices avouer que ces négociations sont assez difficiles. . ! les vu que nous ne nous trouvons pas seuls vis-ii-v.s ; uio- de ia Roumanie, mais qu'ii est de notre devoir de ; nais sauvegarder les intérêts équitables de nos fldèies ors, allés : l'Autiiche-llon^ne, la Bu garie et la Tur-les qme. 11 nous faudra donc prêter notre aide à la iu lé solutiou de conflits raciques a=sez divergents ; il nous cestere l»eauc»up de difficultés à sur'monter, qui- et les échanges de vues puun\:,l prendre un cer-ais- iaiu iemps. Cepend^-ui, je ne désespère pas, eu :uer égard à ui bonne voionié dont tout -ie monde qui- semble animé, d'arriver à surmonter oe» diffl-une cuUés et d'obtenir un résuitat salififaisant. urs- 3e vous dirai encore un mot de ia Pologne, nue ' car M. Wilson semble s'intéresser plus par tic u-, ne lièiement à oe pays. Vous savez, Messieurs, que, Ion- grâce aux efforts de l'Allemagne et de i'Auiriche-Mongrie, iu Pologne a vL5 arrachée à la servitude la- que faisait peser soir elle le tsarisme russe, dans Lk*i , i'inteniion bien arrêtée de laire de la Pologne ! 1 ^rre libérée un Etat autoa..me qui, par l'épanouisse- i qui ment ântégi'.iJ de sa culture propre, .formerait un de pilier sohde sur lequel s'appuierait désormais la mu paix européenne. , ne Le i pooième eLatiste qui s"e=-t posé dès ie prt-5 et m.jour, la décision à prendre guant à la forme définitive du gouvernement n'ont pu être résolus uat s tante pede. Aujourd'hui encore, cette question, pai qui est connexe à d'autre* questions très ardues ; d'essence économique, n'a pu sortir de la phase ijg des négociations qui ont été entamées entre ies j^r( trois puissances intéressées : l'Allemagne, i'Au- pir triche-IIongrie et la Pologne. Aux difiicuités exis- ler tantes, qui prennent principalement leur source ^ dans les questions économiques, une nouvelle dif-ûculté est venue s'ajouter, née de la débfto.© de ^ l encien Empire russe et ayant trait à la délimita- potion des frontières du nouvel Etat polonais aux ^ • confins des territoires russes avoisinanLs. il n'est ^ dès lors pas étonnant que la proclamation de la . t paix avec l'OukraUie ait suscité en Pologne une ^ • grande inquiétude. Je me ilatte de l'espoir que, i dans cette circonstance encore, quand ti aura t,ie ie^ - procédé à un échange de vues et que les droits réo.proques auront été examinés, on parviendra 1 » avec quelque bonne volonté a faire largement ia C*1 part aux intérêts raciques et qu'un accord plaU- P® - aibie pourra intervenir. Déjà ia désir exprimé du » loyalement de parvenir à conclure cet accord a le provoqué en Pologne l'apaisement dans *es es- au s priis, comme je l'ai constaté avec bonheur. De l'exposé que je viens de vous faire, vous t pouvez conclure. Messieurs, que ta paix règne di< t déjà sur tout le front de l'Est, depuis la mer Bal- la 1 Lque jusqu'à ia mer Noire. Les peuples euro- pc - péens, qui gémissent sous le fardeau oe la ^ 1, guerre, se sont posé ja question si c'est là un pre- r mier pas qui doit conduire à la paix générale. t Cependant, les voix qui se font entendre dans le.s , pay.c de l'Entente, les déclarations qui nous par-t viennent d'Angleterre, de France et d'Italie, nous - laissent peu d'espoir que celte attente ûà s^a ai - pas " trompée. ^ & Les buts de guerre de l'Entente. 9 A i'encontre de nos buis de guerre, qui sont, e uinsi que je l'ai démontré, essentiellement défen-e gifs, ies buts de guacre de l'Entente sont agiessifs p* j. et ne comportent que des rêves de conquêtes. 13 n L'Entenie se bat pour la restitution de l' Vlsace- rt 0 Lorraine à la France. A ce sujet, il ne me piait 6 pas d'ajouter un mot à ce qui a été dit ici, notamment que pour nous 11 n'existe pas de question 1 d'Alsace-Lorraine. Si cette question existe, c'est u J' une question allemande dans toute l'acception du d J. terme. r< L'Entente se bat encore pour conquérir a 1 lia- ^ i_' lie des portions du territoire d'Autriche-H -ngrie. Pour dos4gner ce but de guerre, on & trouvé en Italie le beau nom de sacro cgolsmo, de sainte aspiration, mais ce beau nom ne peut cacher les u > tendances annexionnistes. v d L'Entenie se bat pour ie démembrement de j 6- l'Empire turc, pour séparer de la Turquie la Syr^e ie et l'Arabie. 11 est à prévoir que l'Angleterre a 1- déjà jeté des regards de convoitise sur ces pro- " i\ vinoes turques. La (irande-Bre'iague s'est découle • vert tout à coup un cœur de père pour les Arabes j- et elle projette sans aucun doute de ramener ce ^ c. nouveau protectorat sous sa souveraineté et 9 d'agrandir de la sorte sa puissance mondiale. h é- En ce qui concerna les buts coloniaux de guerre 1 le de l'Angleterre, les tournes d'Etat de ce pays t: u ont répété à satiété que les possessions coloniales £ -ie anglaises, cette fois en Afr.que, qui déjà prennent ie aes proportions si colossa.es, doivent encore être ùs étendues davantage, ou mieux, comme ils disent, us doivent être arrondies. r nt Et malgré cette politique d'agression et de oon- r a- quêtes, les hommes d'Etat de riintente ne cessent i ie de parler de l'impérialisme, du mihiar.sme et de x ce l'autocratie de l'Allemagne, qu'ils dépeignent r ns comme le trouble-paix de l'Europe et qui doit j donc être réduite à t,a plus simple expression, ^ siaon disparaître entièrement de la carte. i Dans ces derniers temps, mie nouvelle phase ^ est apparue dans le système de suspicions, de ( mensonges et de calomu.es adopté envers l'Aile-eL magne. Comme ils agiteraient un épouvantail, iils j répandent le bruit que nous avons l'intention de J a" violer, que nous menaçons même lu neutralité ue des Etats neutres. Vu le nouveau complot de ce ne genre élaboré en Suisse, je m'empresse de saisir cette occasion pour déclarer formellement et à avec toute assurance qu'il n'est jamais entré dans . la notre e«prit de vu>ler la neuti-aUté suisc-e. Nous j lr0 ne sommes pas tenus seulement envers la Sui&se >cr par des obligations du droit des gens, mais une- L aiMitie sécuia^re nous unit à eUe. Nous iui som- { :ur mes même redevables de gratitude. La Suùise, 1 a4 aus?i bien que les autres Emis neutres : ia Hoi-,n" ^nde, ies pays Scandinaves, l'Espagne, si exi>o-es sue pourtant par sa s.tuaiion g«k>grapnique, ainsi lie que les auU'us Etals hors d'Europe qui ne furent ur pas entraînés dans la guerre, ont droit à notre es haute considération et à notre reconnaissance si" pour l'attitude courageuse dont ils ont fait preuve < u" jusqu'ici pour conserver leur neutralité malgré en les menaces qui pesèrent sur eux. j ed Devant la décision finale. ce Le monde entier asjfcre a la paix. L'humanité j en n'a plu» qu'un désir 1 c'est de voir mettre un • uS terme aux souffrances générales. Cependant, il « ne ue parait pas que ces légitimes aspirations trou-h- vent un écho auprès dvs dirigeant des pays de !•;. l'Entente. Ils s'entendent toujours à merveille ;a- pour exciter ies insUncls belliqueux de leurs peu-ic- pies, et ce qu'ils désireni c'est ia guerre jusqu'au < er bout. Ce fut encore là ia consigne qu'on se passa t us a la Conférence de Versailles et elle forma i'objet < n- du dernier discours de M. Lioyd George. j •e- D'autres voix, cependant, se sont élevées en m Angleterre, car après ie d^oours de M. Runci- 1 lit man nous avons entendu un discours de lord ( I?- Milner qui était conçu dans un esprit encore plus > le conciliant. Tout ce que nous pouvons esj>érer, É Oc c'est que dos volx pareilles se fassent entendre ,ié plus souvent et qu'elles trouvent en pays ennemi j la des oreilles alteniives. 0- Cependant, ie temps presse. Le monde, en effet, de se trouve devant la décision liao'e dont dépendra •e- le sort de l'humanité. < Nos ennemis ont maintenant le choix entre ces ^ deux éventualités ; ou b.en prêter l'oreille à la voix de la raison et de-4'himiamté et conclure ia à paix — maintenant qu'ils savent à quelles cotv- ^ 3 ditions nous sommes prcls a entrer en négocia- , lions — ou bien persévérer dans leur dessein cri- ' :ri minel et continuer ieur guerre de conquête. « Dans ce dermei- cas, nos troupes si vaillantes, ' sous la conduite de leurs chefs gén.aux, oonti-l;s nuei'ont à ieur loin- ies combats — nos ennemis ;*• ne savent que trop bien ce que seront les pro- chaines batailles — et notre .brave et admirable i L'r peuple s'apprêtera à des sacrifices ultérieurs. 1 la Mais le sang des victimes, les souffrances des mu- t as tilés, ies misères et ia détresse des peuples reiom- i :x beront siw la tôle de ceux qui, au moment su- j ^ prême, auront fermé i' re: .e à la voix de l'hu- j lu inanité. • i # 1 Négociations de paix a- — i us Pctro^md, 25 février : 1 3- J>e i'iigûucô Télégraphique : '— Le ConBeil des c jju-rn4|n <:©upkja -L' expédié ce malin à 7 iieures" le san>>-fil sul-es vaut an gonvernemeui niiamaud à i.orlm, r" au gouvc,nicaaant iiuôtro-hong'rous 'à Viauu», ; au ^mveniement. feeuigure à Sofia et- au 1 g'o.U'- uneimai^. o'tooiaa ù ÇtBaetaaiiiuo^le : ■* |r_' — f rmfnnirtannti à, la i^soiution vov^e i [»ar lo CUjiaiiH-; câBitrai exécutif et le Conseil « je des «o.iels ce matin à 4- h 30, La Conseil ' q. des commissiiire^ du peuple a décidé d'ac- ; c -ptor les conditions d« paix imposées j»ar 1 e lo goiiv^n-MU^t allemand &t d enve^'er à al iiresi-LitoVKk u'-e d 'i'^ntion <cliKrg^ de »i-e gner la paix. e- •** !e Berlin. 26 février : ,s Aujourd'hui, au Reiobstag, 1© baro* vou ie dera Bu s'ho, aoua-asej^uire tfjàtat des al- 1 e- Caires étrangères, a i.ût ■coBa^uiai'O Ijs cc»ndi- . in tkms ««xjqufiîeb l'Ail1 -«agne c^t d - »'>s'e à la reprendre les négociations avec J,a lins-e et 1 à oonclure la paix e- 1* T.'Empira allemand et la Rus> e dâcla- 1 îe'Lreut .la fin do l'état de guerre. Lu deux tious sont décidées à vivre d*>oormftisi en fr ix et en amitié j d 2° Les territoires situés à l'ouepfe de la 1< ;ne indiquée par lea délégués russes à ti est-Litovak et qui ont fait partie de l'Em- s< re rusa% seront soustraites à If autorité n critoriala de la Russie- Lia ligne doit être e; plaoce dans la i>égioii de Ih\iu«4: jusqu'à o frontière orientale de la Couilande. Le s it que oes territoires ont appartenu à p Empire russe nentitune pour eux pas la d oindre obligation vis-à^vis de la ïtu&aie. e a Russie renonce à toute immixtion dans s affaires intérieures de oes territoire». 'Allemagne et l'Autriche-Hongrie ontl'in-ntion de décider du sort futur de ces ter-toiros du consentement de leur popuiniion. ano que la paix générale n'est pas cou-ue et que la (kniohilisâtion russe n'est 1 is entièrement ex.éoutéb, l'AJtosiagnjB est 1 .sposée à évacuer les tfitmloirea situés à 1 &st de la ligne ojrdessus indiquée, pour .itant que l'article 3 n'en dispose pas a<u-ament ; . iJ* La Livonie et l'EMkauie seront immé-atement évacuées par 1<S troupes russes et J Garde liou^çe et occupées par des forces * Dlicièros aljomandîea jusqu'au momeml où j s institutions de ces pa^ s garant'-rosit leur *HU\té et que les basea do ce3 'fitat9 se-mt établies. *** Vienne, 26 février : L/a«nl*issadeur von Meiy, qui négociera ] u nom d© l'Autriche-Hongrie, par» ce soir 1 our Brest-Litovsk. ^ , ♦** Budapest, 26 février : M. W'eokerlé a été ro^ hier en audioJiee ar le Roi ; il est parti aujoimPbfcki pcmr 1 kest-Litovak, où il repa'éaeutora lea ^ts (îe la Hongrie aux négociations de paix. **• Bueare-t, 25 février : Le ministre des affaires étran^èires, Aclû-uid Nessimiei,. et le général Iz&et Paoka, hèléguéa turcs, arriveront niai^di à Bucar est, où le général Avereseu se trouve dojà Lepuia quelques îours. Bucarest, 20 février : Le ministr# dd l'intérieur» M. Lupukoa-alii, a remis à la dolégatiuu roumaine envoyée à Bucarest i»r le gouvernemont de fa^sy jK)tir y négocier la prolongation de. .'armistice avec les Puissance» Cwitrales. la îote suivante que lui a fait parvenir M. Pierre Carp, ancien président du Conseil: — AL Pierre Carp voua prie de remontrer •eepeccnenenent à 8a Majesté qu'ii estime jue le maintien du Bai sur le trône de îlouin «r.ie, mêane s'il signait la paix avec Las Puissances Centrales, provoquerai! des ;roubleo qui retarderaient la ^uérison de ia plaie causée par sa fatale politique. **• Berlin, 25 février : L» négociaifioiis avec le général Ave-rtf»u, présidant du Conseil ttss xninlatrCs roumains, ont commencé hier. D'après des infon nations autrichiennes de source pri-rfce, e les prennent jusqu'à présent une tournure favorable. Eonmams attachent la plus grande imix»rtanoe aux trois districts bessain.bdens qui leur ont été eatenres par le traité de Berlin; ce& districts ont mie sur perfieie d'environ 10,000 kilomètres carrés et englobent les régions d'ismail, de BoL grad et do Kovel. Le général Avei-e*eu n'a pas réusai ."us^u'à préseait à faire entrer dans --on ministère des homme* politiques roumains restés à Bucarest. •** Budapest, 26 février : I<es jewirnaux annoncent <pia l'Autriche-Hongrie exigera de la Roumanie cle» j;nran-ties militaiies et économiques. La <i*»t^t'on de la Transylvanie, celle de la Dobroudcha et celle (Ju Danube inférieur sei'yn t au premier plan d®s négociations. Les évéRgme^ts êe Kassie Copenhague, 26 février : On mande de Stockholm à la ,,National Tideu-lo' : S — Tous les ambassadeurs de l'Latecte se préparent U quitter Péfcrograd par suite de la marche en avant <'es Allemands. L'ambassadeur du Japon est déjà pai'ti et >e fixera sans doute jusqu'à nouvÀ ordre à fctockhblm. 1 Paris, 25 février *- I On mande de Pétrograd au „rLv^m^s,' : — 1^ commandant des cosaques siégeant dans le Comité central des soviets a décidé d approuver toutes le# mesures ]>rises parle gouvcruennan* boJjeherigèe i*wir conein^e la j paix. Les Anglais en âge dk> Servir oui éfcé in- , vit s à se tenir prêts à quitter la iiussie ! endéaus six heures. Il a «té conseillé aux autres sujets britanniques de quùtber 'a Kus-sie ie plus rapidement po»siMe. Une conférence militaire se tient à Smo-iensk.*** Gtsièva, 26 février : Le dir^iteur du Bureau oa^ralnien en Sui-sc, qui vient d© rentrer d'un voryage à Kief, as-sure qu;à Londres et à Paris plusieurs anciens iHploiuate* russe» et et*ieués miiibûres 01 u fermé urn orgaiiisaUoa qui Vise à r'tibAir la monarcàiio en llussieu Les deux groui^ements seraient soute^iuls par ujte grande usine anglaise de miuiitione et par «ne important» banque française. **» Francfort-su r-le -ilem, 20 février : La ,,Gazette de Francfort" apprend que les combats entre maximalisas et troupes roumaines cont^aufiot en Bessarabie et affectent le caractère d'une g«er*Ua C'esi) surtout eîi Beo-Arabe septentrionale que les reP-"on»res se muLtiplient. Au cours;^ dâw derniers combats livr-'is à Kischinef, die graves inessidies ont teiaié en plusieurs endwits de la ville. Les ILomnains dirigent s(j sfeiuiati-qoemeat tous les stoci^ de vivies de la iiessûiabie sur la Moldavie, car, étant isolés, ils craignent la disette. Le gouvernement autonome de la Bessarabie a cessé viitaoUemeut d'flKister. **# Berlin, 25 foVQtr : Ou communique du cot^ outrainien re qui suit : — 11 n'y a pas mal qui n'ait son bon eôté. Le terrorisme r-% ta folie do deSitruo. tion que les boucles bol-bevi^es russes ont ovci'Ci-s le long des chemin? de fer en Oukraine a eu l'heureux résultat, de prouver aux Oukrainions ayant des' li es plus ou moins fédérafciveg et ra s'^'ril is quil s'impose de rompre une fois pour toutes avec la Russie et que notre dcvcl.i promeut rôti mal ne peut être dirigé que vers l'ouest de l'Europe. Les bolche^ ruxquels ge sont joinfg les membres de toute ia b?nde fls Cent-Noirs, ont porté à son *pogée la haine historique des Outtca'niens eenti© le* et. ont «iéfiuitiv^nieut rév. illé une tell.; opposition «entre tout ce qui «si, russe qu'il faudra un très long temps pour combler l'abîme qui les sépare- Il faut }>our dire renoncer à l'id'e de ^ oir désormais re-veuir lea Outrai liens aux sentiments de att——aggaaiarrwr, r wr>i- .tiTwrvt-nvrt^ssxmmujs plm. fraternisation; ilg cwït perdb toute confiance dans le peuple russe qui, aupgri bien ^ous j j le gouvernement du Tsar avant la révolu- Us tion que sous celui du cadet libéral Lvof et —— soua oeux des socialiste» Kerenjki et Lé- ^ nine, s'est Ooujjours montré hostile envws eux et a marqué eetto hostilité par dee actes j> oukxainophobes comme l'ont montré bjs mesurai prises ,pûr les commissaiies du peu- ^ pie au cours des événements de juillet et q d'octobre (îa Vannée dernière & de janvier Sun et de février de cette aim4*. le ( ^ von EN ITALIE »t tînt Berna, 25 février : J1 La fronticre guissa-itoiienne «st eo®pU»o- meut taxjsa et tout la trafic de» Tojug<»ar». ^ lie» et de» eusvau^u' J lueiiio sur la Bri^ucô-l*ellQ. Mot U» Rome, 21 février : ach Kèpoutoit à uxie question, de M- Ia- brieol, M. èouwno a ilclaré à la Chambre J yue la gouvernement u« s'est juutta.a, ni M* auua fliucune îoriae, rallié à uu prs>ie* de ^ 1 paix s^paKa at qna lea iûforiuatiuue p^x- ],n fans de la ucgociAtiau d'un, paix etfiuée , sont absolument ina^aotes. ... du Home, 26 février : ^ ^ uiy Voici, d'après l'A^e^-'e Stéfajji, IA diclx mil ration faite pat U- ta-uiino a la Cbawtee »lu sur las bute de guerre de l'Italie : 'r" — N*oms basuua uoa exigeu^et \ia-à-vi» de - l'Au'i-iebe-Iiongrie d'itno part (nr la V e- |e ' ùou do» rac^ et d'autre part sux la quaî- ^ , tion da notre légitin*® sécurité sur terre et . sur mar. Nos raison^ ethniques sont P'-— fai remptoires et r^poauent aux a#pirtttiotiô da lSt l'aine po[Bjlaire italionn,® dan* i» p:>o» ' „uon libévt»". 'i'out »u»si ptoapiptairSs <wu4 « les raison» qui découlent ti1' ia>tro droit _ à la »^ourité sur tftrre et aiu mer. Je ne ptii^ en cq qui ooncero^ la MédiAerra»^ o.n<-; .t tle, (j1, que répétSr ce que j'ai e^t pri?eédommeiit : nous n'avorifl pas de buts impérialistes. mais noua exigeons, d.ina X'ôvaL.luciUté d*ua agranAssemeat da» »ntre» 1° maintien lis d» l'équilili'e tetre eux et uou». E» ce qui concerne l'Albanie, nous voulons aoo. inilA- i^nfiUioe, oanîormômeat a «x prinei)ie3 co raitx du roîpaot des nfitioaitlitis et du aïolt dis jiouiJas <fe décider de leur sort. I^e w sort do f Albanie a un iivtétét pAi'ijcuJior ça pour l'Italie pftrce ait eowio-e aveu uc la (juc'ftioa do FAdria&qu* «st pour ai noue, tout cjuune la posuifinoo de Valoiia et do son district, une im^tiou vitale. I/It<v- lia ne .vise, eu ce qui cuneerne VAlbania, M , eue aa détense ea"ti-o towta ingérence ou )>a toute ajjiresaioa extérieure- ift .»* 01 iiuite, V février i lil La discussion, à la Cli&mUre, de la Û&. a' olâration du gouvernement -étant closa i! VJ Oj'ando a pronoaoé un diioour» Jont voiei ^ la substance : — ëajQs entrer dnns les *fue»t:ons spé- | ^ ciajes en matière d'alimeu^ntion, la d^t que lw o'-réales et le cliarboa néo,»s'<ire» jusqu'au mois Ue mais i\tu eut assuré» par un accorc av©c le» Alliés, l'arlant d s tiè~ tien,eut, de Karireit, il a qu'il »era " iuii^issiWe de proaWer à un» eniiaéta par- si leuieiitaire aussi iongteiups <jite durera la ^ guerru, qu'an surrfuo, la. «ocâpocitiou de la ^ comn>is»i:>u et le loyalisme de ses membres ^ doivent donner tous le'ars apaiseroeata au y Paricmaot et au pa^r». lin ce qui vonctrn» ] 1» e«i»hre, 1# gouvernement »vti4ira, Au# ti la mesure du paisible, tout eoullit; t>>ute- u fois, il esiime qu'en temps de guerre la à g. censi.ie s'int[>ose et il n'adoptera jamau la " j_ metbode bolohevùtte eou^Lant à supprimer J ltt tout net le* journaux qui ne sont pas de ^ a bon avis. iîûpoad<uit à une iataetttpwon. de 1( 3. 1 extrême (.'tiuclie, M. Orlaaido dit <,U9 le« ,i nécessité» de guerre ont rendu obligatoires i, oertaines ràglementotion» et restrietious de ■> détail, mois qu'elle» ne l'entraîneront ja- » i mais à adopter une pcUuque réaclionnaire. " Le gouvernement ne i«iut, tant que len- ^ nemi se trouvai» sur le soi italien, avoir v j pour programme que la résistance : il ne t méconniit pas les nouveaux idéaiï auxquels . aspire le monde, mais avant d'y songer il i to s'agit de se battre et d'hrp vainqueurs. d , M. Or'ando a aecepté l'ordre du jour San j Onofrio, i.inïi ean.,«i : ... i a Chamtre ap-' prouve les déclaration» du gouvernement." Aprée le vote de cet ordre du jour, la ,'t Cnaimbre s'est ajournée jusqu'au début j d'avril. c DEPECHES DIVERESES Le Havre, 25 février : Le >jXXo &itsole" dit que le rapatriement du corp, ck* auto-ou.ttoji3 b^ges en Ruôêie est dicidé. Malgré les diificultés pratiquas, on espère que ce rapatriement ne tardera paa trop. •% Londres, 2(> février : On munde du quartier général brican» uicme : — Le front anglais a ôtô de nouveau éfcaodu vers 1e aud au dolà de Saiut-tMea-tin, d« sorte que plusieurs formations française ont été relevées. Cette opération » ôté oxécutie en deu* mois dans le plus grand secret. Le front anglais s'»Henu à prient sur plus de lBtt kilomètres. Un corps anviliaire a^éeid a été constitué au i^oyen d_>3 <Sivisions françaises ainsi libé-r6es.Lyon, 2G février ; Le S) i dieat dos fabrica4ita de soiries, qud comprend les fabricants de kôm d'parte-uieets, a saisi la CUambre d'une pétition demandant que d^t me ures urgentes sôdenj prises pour parer à la crise qui s'est de clar^o dans l'industrie de la soie à. lu suit* des difficultés de transport ot d-3 ravitaille ment eu charbon; cette crise, dit-il, d'or menar îu-évitiablfl^nont à 1a fermeture do-soierie» de Lyon. Londres, 26 février : La Coutéronc* dt» socialistes ictorûUi^» e termir. ) liier ses travaiux. Les proposition* des différentes commissions ont et6 adopté#», *** La IIa\-e, 26 février : <)n té! graphie de Welf'vreo^jn que, suitê d'util trombe d'eau d^nne violence e O'une durée exceptionnel lea, de vastes ét.en-nues de terrain ont été inondées* Ia moitié de la vilîo de Batavia est inoitfïé*. Des ouarticrs entiers ont 6té détrriits par le# <ausL. D^i milliers de personnel sont sans abri. EN AMÉRIQUE rC nde Geu>vo, 25 f '-vrier : la Se basant sur des informations de source les autorisée venant de Paris «t de Londrea, une le „Journal die Genève" oouJtate que le lait sse que ies EtaU-L'iiis out piocliiné qu'il* se □m- desint-'ressaient des buts lia guerre poli- our tiquas et territoriaux do l'Lutonte prouve re- combien sont profondes les diver^encea de de vues entre l'Amérique et lea Al'ii ». Communiqués Officiels >uëiiiiiyini|ug5 umutsiô onsc«niqiiéj<*5e* Poïss?Bces Centraiei. Berlin, 26 février. — Officiel de ce midi i Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du feld-maréehal von Eichhorn t Quatre jours après avoir franchi le Moou ind, les troupes avançant vors Reval, soua commandement du général-lieutenant baroo •n Seckondorff, el ayant à leur pointe dea clistea, d« la cavalerie et des mitraiikuse3, it oceupé la forteresse hior, dans la ma-îée, après un combat. • En Livonie, un grand nombre do villes it pavoisé lorsque nos troupes y sont en-ées. De nombreux habiU*J»ts arrêtés par 6 Eusses ont été ans en liberté. Au sud do Ptaskau (Pskew), nos régl-ents ont rencontré une forte résistance ; t ont défait l'enneitii après un combat sharaé. La ville a été eouquise. Armées du général von Liuain^en : Près de Xolenkevritectoi, des trouves en-3mies ont tenté de barror le passage à îux de nos détachements oui avancent en «kraiue., le long du Pripjef. Gràee a un« upétuoitse attaque, l'enntuii a été repoussé ; noue avons pris d'assaut la ville et la gare. Lu peu de jours, led troupes des arioôea a yéiiiral vqu Littslngeo ont franchi à ied, en chemit* de fer ot en automobile, au lilicu do ^raiils efforts et de privations," lus de 500 kilomètres. Collaborant avec de« •oupes de rOukraine, elles ont purgé d® randes parties du pays de bandes do pilkir.ls. Le gouvernement de l'Oukraine n rétabli > calme et Tordis dans les régions net-jyées de l'ennemi. t>ur lo front à l'est, noua avons enear# lit prisoniiiers 3 états-majors de division, 30 officiers et 3,676 soldats. Le nombre os prisonniers quo nous avons fait à lie val t à Pies&ku, ainsi que le butin qui y est Dmbé entre nos mains, ne peuvené eneors tre évalués. Rien de nouveau 4 si^tialer des autres tié&tres de guerre. **♦ Vienne, 26 février. — Officiel de ce midi i A l'ouest de la Brenta, une attaque ita-iennv a échoué. • Solia. 25 février. — Officiel : Près d'Altschak-Mnhle, aprèst dos corps & xwps avec des détachements d'infanterie enr . leniie, pluaieux's d« nos délacb-emouts de re* joanftiA&ance ont fait des prisonniers fran* jais. A l'ouest du Va*<W, nous avons repoussé par natro feu une forte patrouille ui&laise. . i •% Constantinople, 24 février. — Officiel : Sur le front en Palestine, lee opérations >nt U6 fort actives. Sur TEuphiate, deux >atailioûs enaemis, deux régiments de cava-tttûe et trois batteries ont attaquA Hit, xnaia )nt dû se retirer ayrùs un court duel d'ar-illerie. Au cours d un combat aérien, noua fcvons dtwoeodu un avion ennemi. Le 2:3 février, deux colonnes ennemi oe ont de nou-, veau attaqué Hit : l'une s'est arrêtée à 10 ki-lom re* de la localité, près do Muhn^oàie^1 • U s'y est terrée ; l'autre a approché jus- : lu'^- \ kilomètres, puis a rebroussé chemia, ( Pour le rosto, rien de spécial à signaler. JWitft, 25 février. — 08 deux : Lo 23 lévrier, les Frauda ont ouvert contre nos lignes lea plus avancées, nos batteries en po^ sition et la rout« dans lo secteur Nicder-Asp&eh-Exbrilgge- Nieder Burnbaupt, \ partir de 10 h. :i0 én matin, le teu d© ciuttMftnîe.deux baHerie3 do calibre allant jusqu'à 24 c»*utiautres et da gros. lauee-wiu«is ; il® ont laueé ^0,000 pro^ccûiftji d'ar-tilier.o et iêO graudœ uû u-c. A 1 iieui'e de l'après-midi, ik uu; eux le lifeazwalde laacé cou. ' tre Xieder-Aepaeb dee ga« qui. poussas vers le nitfd et le uord-ou- -d, out piaétré dans la vallée de TUa*n ; «afin, ils out ehercUÔ 4 lancer des grenades asphyxiantes. Ap*5s uro canonnade qui a duré sc4jt baui'îa, trois bataillons Irais et prépa-1 r<W à l'attariuo pendant des semaines à l'airito-e du frout, out pris l'offensive. En dlrers endroits leur assaut s'est écroulé sous notre fea ; près d'Exbrttggo, t! a fini dans un combat d'homme A, homme. L'eenemi a péaAtré dans Nie>Jer.Aspacb, ^ mais la garnison, bien «ju'inK-rioujpe ea nombre, affaiblie, ébranlée et étourdi.- par le bruit inin-, terromnii des d^tonaiioas, n'a pas hésité une seconde : sans attendre ni ré»fM v«j ai -cœurs, elle a ntuujaé l'eaneaii et l'a rejeté hors du village. Notre Ji^ne la plus avancée est restée tout en-} tiers eutre uoa nwyas. L'iufauterie et l'artillerie se sont battues brilUmmot ; leur feu a infligé à l'ennemi, suivant lea d-'cloraûens de3 prisonniers, do fur tes pertes sanglantes. Berlin 26 février. — Officieux : Pans ^a zone barrée autour de l'Angleterre, nos sous-marlus ont coolé cinq râpent dont doux out été torpillés en oonvoi, e»t deux chalutiers. Los chalutiers étaient le voilier anglais • Holker ^ et le voilier IrangAis "MareenloH. Communiqués des armées alliées Paris, 25 février. — Officiel de 3 heures : Au nord de l'Ailette, nous avons réussi un coup de main dans la région d'Argel et ra; i né i<i prisonniers et 1 mitraillousc. Nuit calme partout ailleurs, sauf en Ckwnpagne, dans la région de Ta hure, et en Haute-AJaace, dans les secteurs au nord et sud; de la Dollar, où U lutte d'artillerie s'est maintenue assez vive. e** Paria, 25 # février. — Officiel de 11 heures "# Rien à signaler en dehors de bombardements réciproques en Champagne et dans U région du bois de Chaume. 1 e*e Paris, 24 février. — Officiel de l'armé# d'Orient : Actions d'artillerie dana la région d« Doiran. Bombardement des établissements ennemis par les aviations alliées dans la vallée du Vardar et à l'est de la Stroinna, Dans la partie occidentale du front, tempôtt 'violente entravant toute activité. Londres, 25 février. — Officiel : Ce matin, 4 l'est d'Armeutière6, nous avoni repoussé une attaquo allemande et infligé des pertes à l'ennemi. L'artillerie allemande a él4 active au sud-ouest de Cambrai «et dans lo «ecleur do Mes^ sine. *** Rome, 24 février. — Officiel t Sui; plusieurs points du front, canonnade^ et engagements entre patrouilles. X>a gnërre navale^ CoIo^uq, 25 février : On mande ^ Kiel à la „Qâ£Otto de Coi, Uvtne" ; — Ia ci»oi«eur ^uotiliadre „WolP est oa tré dimanebs dans 'e port de Kiel. 11 a étj acclamé par une foule enthousiaste. - *** Copenhague, 25 février : I^s informations publiée» en Norvège aq sujet d'titn désastre <|ui aurait atteint ua convoi dans la merchi Nord étaient exagérées. Seul le vapeur anglais „Harrowaatef* a coulé dans la UaapWe. Tous la» autrti vapeurs Scandinaves sont actuellement ed sécurité m^rae le vaj)euT ^Georg^' signal# oonwne avant scanbré. Quoiqu'il soit prouvé que leur» affirmai tions sont ineiacfcea, le^ gens d« mer norvw giens continuent à prétesn^re que le convo^ a été cisporsé par une attaque de sou» marins. IU cbercheait vraisomblaH'.,ementi A excuser leur attitude, near, disent-ils, si U convoi n'avait pas 6té attaquA, nous noua serions port^ au secours des naufragés"«Lui capitaine du vapeur 'lanois »,Gcc*rg" a àé* clAré que le ooavoi était composé ao trenfcK quati^ navire^, parmi leSiuels dix <)anoi».1

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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