La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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19 augustus 1917
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s.n. 1917, 19 Augustus. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm83631/
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1B Coiitim 2.5? 4® Artné©" F X 0£S ADOr\JNEM£fJTS 1 moi s. ;.'wii'jro) . « • * • v . fr. 2.55. £<•4 dn'.' i sd-i* d'abonrter/iïijt sont reçues exclusivement {>-" les bu>\ui*x cl les facteurs-des postes.— Les r4cla>.u(Uons concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION: 81. Mor.laqne-aux-tîorbss-Poiagèros, BruxoîScs. LA BELGIQUE PntX D£3 AWNOMCES Petites annonces, la liuna, fr. 0.50. — !i-'clum*s avant les a-mors, in !i£p.e, ir. t-2^. — (h.-7>s </•« joumoli la li; : <i, fr. 5.00.— *''ù<:£» divers, ia fr. 3.75. — f-'éf .loçie, la îbne, fr. 2.55. — Coin det. Eleveurs, la liasse, ir. BurDSux d3 O ù 17 heijVea- Direction si Admlnlstraliai : g'.jM? ,V\'il 40 3 GIORESSÉS, DIRECTEUR Aujourd'hui : HUIT pages. LA GUERRE 1,112° jour de guerre La deuxième attaque générale des Anglais en Flandre n'a pas eu plus de suo-cjs que la première. Une lecture attentive des communiqués montre qu'ils ont fiât quo'ques progrès entre l'est de Biisohoote et le chemin de fer d'ïpres à Tb.ouïront, mais que cotte avance ne mesure que quelques centaines de mètres et qu'il est par suite impossible di'y attacher une grande signification. Au sud du chemin de ÏQ-» les Anglais, griiee à ia violoiijce de leur premier choc, avaient, il est Vr.u, Gkyt'SaÉ Langemarck et poussé jusqu'à Poelkapclle, ce qui représentait une avance de deux kilomètres. Mais la contre-attaque que les Allemands tenaient prêta a été» si vive qu'elle les a rejetas derrière Langemarck et- qu'ainsi la situation primitive s'est très vite trouvée rétablie. Entre le nord-est d'Y près et la Lys, 1 attaque anglaise a éttè earayée sur place, d<] sorte que finalement on arrive à c-t.e constatation décevante, à savoir que la nouvelle tentative meurtrière entreprise par les An<rlaià pour forcer les lignes allemandes dans la région d'Ypres ne les a pas rapprochés de leur objectif. Cet objectif, on le sait, était de forcer le.ir adversaire à évacuer le littoral belge, base de ravitaillement de ses sous-marins et de ses forces navales légères. Dans la Flandre française, l'attaque des Anglais n'a guère eu plus de «accès : à l'est du secteur IIulluch-Loos, ils ont d'abord pénétré assez profondément dans les lignes eanémiés,mais ils en ont été ensui'.e re-poussis par une contre-at aque qui a limit: leur avance, d'après le communiqué de- Londres, à iiiL mille (1,009 mètres) en praîon-dfiur- Bim qu'ils no l'aient' prise que sar nue section relativement étroi t» du secteur de deux milles attaqué, et que les Allemands la qualifient par suite de très restreinte, celte avance n'est évidemment pas négligeable. Elle est- toutefois manifestement en dis ;. <a>pa rtioxi avec les sacrifices consentis et in -r.nïsanto par ra^ort au prenne, objectif v>sé par les Anglais, qui s'étaient proposés tï'enlever le village, situe à 4 kilomètres g a front, de Yendin-t>Viel : ce n'est qu'à cette condition qu'il leur était possible de franchir une s'rieuse ctarodaas la directs a du chemin de fer de Lille à Douai, qui court à nno douzaine de l.ila-môti-es à l'est g>ii front' et qu'ils essayent vainement d'atteindre depuis de longs mois. Si l'on tient compte, di'autre part, des attaquas infruclsueuses tLs Frun.oai.-i sur le front de l'Aisne, on voit que le r'saliat t'es hostilités engages cette semaine dana l'Oi'os: ne f.iifc que confirmer l'opinion du Pape disant apr's trois nus de guerre, dans s.->n mesoig-e îk-icifist», qu'il apparaît do plus oa plus que l'effroyable bataille „n'est qu'une inutile effusion de sang". » * beau; coi.rujfo en Moldavie, la seule parf-e du Iront lV.ujS l'Est où les opérations soi.-nt pour le moment d'une réeiie impoi'Uuce. Us disputent avec acharnera ont chaque pouce de terrain aux Austro-Alle.naauiîs qui descendent des Carpatiies entre les vais du Trotus et de la Suchitiza; ils les conf•• attaquent même à toute occasion, réussissant souvent à leur reprendre la lendemain les positons perdues la veille. Malheuresement peur eux, ils se battent dans des conditions stratégiques très désavautageusies, qui menacent ue rendre vains le courage et l'esprit de sacrifice dont ils fout preuve. Au no ru de Focsani les !■ ua^o Jtoumains, bien qu'ils se battent eux aussi avec une incontestable bravoure, ne réussissent pas à eura-vcr i'avanco lente m.\is irrésistible jusqu'ici des troupes allemandes du marchai von Mac-eusen, qui progressent des deux côtés du chemin de 1er. Déjà leur apparition au .nord de Paneiu a entraîné la retraire vers l'est des llusso-ltoumains qui avaient \ ris r. a guère de sérieux avantages dans le val Casinu et qui, entre le Trot as et 'a Snchit.^a, reculent- maiflbena&t vers la plaine du Serelh. A l'e.st du chemin de fer, les Al emandts sont maîtres de la îive di/)Jte du ceretli 3 us qu'à j ra-.imité de son intersection avec l'embranchement Maraccsbi-Tecuciu. Cet embranchement étant devenu inutilisable pour les Eusso-lloumî-.ias, leurs communications par fCr se trouventétr^ fort précaires dans la Moldavie occident.e, où ïenr situation apparaît du reste tellement difficile à tous les points de vue qu'il leur faudra dôpîo.yer pour s'y maintenir un effort quasi surhumain La guerre soys-raarïne UFJS INTERVIEW DE M. HElFFERICH Berlin, 17 août : Interview^ par le corresponuant berlinois du journ.il ,,'A Yillàg", le suppléant du Chancelier de l'Empire, M. Ilcl.ïerich, lui a fait, concernant Faction des sous-marins, ±es déclarations suivantes : — Pour trois ou quatre navires que coulent nos sous-marins, nos ennemis ne parviennent à lancer, malgré tous leurs efforts, qu'un seul navire, tandis que chacun de nos sous-marins qu'ils mettent hors de coin-bat est lemplacé par plusieurs autres tout neufs.^ Durant les dernières années qui' ont préc-jv^ la guerre, la Granded3retagna recevait du dehors, pour sa consommation, de nombreuses marchandises dont voici la spécification : Près do 80 p. c. de céréales servant à la pânificaiion, 30 p. c. en chiffre rond; des fourrages, de l'orge, de l'avoine et cru ma's qui lur sont annuellement nécessaires 6q à 65 p. c. du beurre, plits de 40 p. c! de la viande qu'elle consomme et la to'a-Lté du sucre En ce qui coneerre les matières premières qui entrent dans son industrie, l'Angleterre ne dispose di'une manière abeille que do Fa houille, et plus de la moitié des minerais do tou3 genres que cette industrie transforme lui vient «Je l'étranger,. Pour la plupart des autres matières premières absorbées par son industrie et surtout pour les plus importantes, on peut dire ^ qu'à peu de chose près elle dépend do l'étranger. En temps de paix, l'Angleterre importait environ CO misons de tonnes de marchandises, dont 20 millions de tonnas de produits alimentaires et de fourrage et 30 millions de tonnes de matières : premières. Pendant la dernière année oui a précédé la guerre, les entrées de navires " dans les ports du Royaume-Uni se sont i élevées à 50 millions do tonnes net. Dès t avant le dibut de la gueriiû illimitée des \ Sous-fmarir.s — je parle de l'année 1016 leg en-rées de navires on't été réduites à ( 30 m'liions de tonnes net. La diminution du tonnage importé se révèle du reste mieux par la comparaison des chiffres mensuels : l'catrée des navires dans les port j anglais s'élevait cà 4,100,000 tonnes net eu moyeniu par mois eu 1913. En décembre 1916 et ci janvier 1917, soit pendant les deux dernier* mois qui osii procédé la guerre illimitée dc-sous-mvrins, les entrées des navires n'on plus été que de 2,200,000 tonnes net, so i à peino un peu plus do la moitié dos eu trées relevées durant la dernière année de paix. De ce traf ic foitement réduit, lo rier< s'est fait par des navires battant pavillor étranger. Depuis six mois, l'entrée des navires dans les ports anglais, déjà réduite d3 moi tiô par comparaison avec ce qui se passa:! en temps de paix, n'a cessé de diminuer d< jour en jour par suite de la guerre illimi tée des sous-marins. Jusqu'à présent, ib ont torpi li par mois et en moyenne plus de 9CK),0iH> tonnes brut, ce qui revient : dire qu'ils ont coulé autant de tonnes qu< si de quart d'heure en quait d'heure, nui et jour et sans interruption, 011 avait envoyé au fond des mers un train do mar. chand'ises composé, do 30 à S5 vragous char gés à pleins bords. Les torpillages se rapportant à «in tonnage "constamment diminué, il est clair que leur eif^ac'.t j doit (tre te. nue pour progressive. Le jour doit venij et viendra où les possibilités des arrivages on Angleterre seront diminuées au poin qu'elle eu périra le souffle " Le journaliste ayant demandé à son ?n terlocïaeur s il avai*- une idée du jour o:'. cette heure viendrait à sonner, M. Ilelfi'e rich fit cette remarque : — Je laisse à mes collègues britanniques MIL Lloyd George et Churchill, lo plaisij de se livrer au petit jeu des prophéties mais je consens volontiers cependant à vou: donner quelques indications concrètes. Le; 30 mulions de tonnes que l'on a pu fair* entrer en Angleterre en 191G ont exige ui tonnage de 10 1/2 à 11 millions de tonne: brutes. Graco à ces entrées, on a pu nu por er 43 millions de tonnes en poids. Le entrées mensuelles do décembre et de 3an vi. r dernier, soit 2,200,000 tonnes net, auj quelles correspondrait une entrée annuelb. de 2o;400,01)0 tonnes, confirment qu'au d<' but de la guerre illimitée des sous-marms l'Angfleteri'e 110 disposait plus que ^d'ui tonnage' de 9 1/2 millions de tonnes er chiffre rond. Arrondissez encore ce chiffre et mettons, si vous voulez, qu'elle disposai encore, par sa propre flotte augmentée & celles des Alliés et des neutres, de 10 millions de tonnes pour ces arrivages. Dam rinfervaiilo qui nous sépare de cette époque, plus de 5 millions de tonnes, aippar.enon1 surtout à l'An^lcierre, ont été cuu:és. Une faiLl- partie seulement de ce toana-ge.perJv a pu être compensée par d-s construction; nouvelles et par des vols de navires commis dans les ports des Etats-Unis, du "Brésil, etc., On peut chiffrer à 800,000 tonnes le total de ces récupérations. A l'aire le compte, en mettant- les chose; au pis pour nous, de ce que les Anglais ont perdu pendant le premier trimestre di la guerre illimitée des saus-marins, vois n'en arriverez pas moins à chiffrer à trois millions de tonnes la déficit net du tonnage entrant en ligue de compte pour l.s arrivages anglais. Dans ce chiffre, il n'est pas l'ait étu .se la diminution de tonnage neu- 11V, " pi iuu>]ir C TOiwm» iriAi ... sous-marjns. La soirnje des vols de navire? étant maintenant pour ainsi dire tarie e: malgré ce qu'en disent les rhéecurs anglais et amérieaiiis, les constructions nouvelles n« ]>ouvant augmenter que lentement, il es clair que la perte nette d!u tonnage to.aj qui entre en ligne de compte pour l'approvisionnement de l'Angleterre se rapprochera, pendant le deuxième semestre de la guerre illimitée des sous-marins plutôt di quatre millions que de trois millions d< tonnes. Rapprochez maintenant ces chiffres des dix millions d'à tonnes dont l'Angleterre disposait encore au début de La guerre de? ciDus-imarins pour ses arrivages, et vous vous rendrez compte des limites étroites! des moyens d;e résistance que l'Angleterre pourra à broi délai nous oppcaar encore. L'Angleterre qui, aujourd nui, emploie ] eut-ôho huit millions1 do tonnes de navires dans dos buts purement militaires, pourra peut-être faire servie à son réapprovisionnement un certain nombre de ces navir 3. -Je dis un certain nombre, mais il est évident qu'elle devra se limiter do ce côté. Même si elle abandonnait Salonique, la ! .Mésopotamie et l'Egypte, le tonnage qu'elle pourrait- emprunter au service militair- ne lui permettrait pas d'améliorer sensiblement sa situation. — Mais l'Angleterre, demande le corres_ pondant de l',,A Villag", ne peut-elle donc av»:r r'-'cours au tonnage mondial <? — D'à pris le Lloyds EegiHpr, répond M. Ilelffcrieii, le toi»u,ç'.e- .îaondi ;1 en vapeurs jaugeant plus de lOO tonnes brut s'élevait, le 30 Juin 1910, à 43 millions de tonûies en clr-îîrQ rond. De ce tonnage, 4,900,000 tonnes appartiennent . aux Puissances centrales, 33,100,000 tonnes à nos ennemis et aux neutres. Entre parenthèse, ce dernier chiffre doit avoir été ramené, par suite de la guerre de» sous-marins, aux environs de 32 millions do tonnes. De ces 33,100,000 tonnes. 20,5001.000 tonnes seulement appartenaient a l'Ânglterre et à ses colonies (chiîfro réduit aujourd'hui à envi, ron 1*5 million de tonnes) et 5 millions en chiffre rond aux alliGs de l'Angleterre on Europe, à savoir : In France. l'Italie, la Russie, la Belgique), la Bounianie et le -Portugal. Quelqu'un peut-il sérieusement croire que c-e3 5 millions de tonnes c-ons.i-tuent pour l'Angleterre une réserve disponible et que, déjà avant la guerre il imitée des sous-marins, elles n'ont pus été, dans la mesure du possible, mises au service de5 buts militaires poursuivi» par l'Eu lente V La même remarqua s'applique à la flotte marchande grecque, dont j'e tonna^a ne dépasse pas 700,000 tonnes. Boitent donc 11,900,000 tonnes, dont il faut dvluire les 6,300,000 tonnes qui appartiennent aux neutres de l'Europe. Faut-il voir une réserve dans l'existence de ces 6.3oO,CoO tonnes ou plutôt ne fa.ut-il pas imaginer que, dans la mesure où il y a eu possibilité de s'en servir sans se rendre coupable d'un acte de violence direct, l'Angleterre ne les a dé.]à pas prises à son service avar.t le 1er février dernier <? Des 5,000,000 tonnes du tonnage mondial, 4,700,000 tonnes appartiennent aux Etats-Unis et au Japon. Ici encore» l'Angleterre no trouvera aucun concours important, à m,oms que vous no croyiez au désintéressement des Américains et des Japonais. Non, ce qui peut) encore servir à l'Angleterre du tonnaga mondial 1e lui donne pa3 la chance de se soustraire a la pression de fer do la guerre des sous-narins. An surplus, représentez-vous comme ; Plaira les possibilités qui restent à . Angleterre pour réagir. Si, sur les 10 mil-10ns de tonnage dont elle disposait pour os arrivages au début ce la guerre illimi-e des sous-marins, qu'il s'agisse de narres naviguant sous pavillon britannique »u sous pavillon étranger- ]?3 SouJ&'-marins en détruisent en un semestie de 3 à 4 mil. lions, soit près des deux tiers de tonnage britannique, la conclusion qui découle ck ce3 calculs m'apparaît limpide. La question > do savoir si la guerre d&3 sous-marins esi l efiicaco ne so pose ^ ma1-s simplement , la question de savoir si cette eiDcacit3 se i révélera par des résultais définitifs quelques mois plus tôt ou quelques mois plus tard.,J M. Heiffcrioh estime que pour les matières premières nécessaires à ia guerre-pour les produits alimentaires et les fourrages, F Angleterre a besoin de 24 milliena de tonnes au moins par au : — Or, dit-ûl, calculez d'unir part 4 mil- > lions de tonnes do tonnage pour assurer • cet arrivage annuel; opposez d autre pari à cela que l'Angleterre, qui ne disposait ; plus, au début ùà la guerre illinut'o des sous-marins, que de j0 millions de t>nues. on a perdu en un semestre de 3 à 4 mil-1 011s qui. n'ont pu Oti-e re;:nplacées, et vous pourrez tirer vous-mé-ma la conclusion qui j s'impose. L'Angleterre pourra^ selon toute i vraisemblance, taire face-, jusqu'à la nouvelle récolta, aux besoins de sa consomma-lion en produits alimentaires, ainsi que l'a dit le c api-ai ne Bathurst-, ancien sor.s-secr taire d'iltat au bureau de 1 alimentation britannique. Mai3 lo capitaine Bathurst a fait ressortir que la chose n'était possible que - parce que l'on avait ail'roté, depuis deiux mois, pour le transport des céréales, tous ies navires quelconques disponibles. Or, ij a pris so n da.outcr que ic-s arrivages des céréales nécessaires ne pouvaient cire assurés qu'au grand dam lîl'V approvisionne monts en munitions et eu matières premières, et a considère qu'il n était p :s pt>s-sible de persister sans péril dans la voit ' où l'on s'était ainsi engagé." M. llelà'erich, prenant le.-;te, en câ-ant der ! chiffres, cJe la diminution tics arrivages brv | tanni-1 ues en matières premières, a posé, ccuc , question à son interlocuteur : 1 —: Croyez-vous quq pareille déminât:or s restera sana influencer grandeiment la capa-. cité coimbattive de l'Angleterre- °> Le3 so. b-i marins ont contribué à brisi-r sur le fron! . à l'Ouest la supériorité m'c.:n:que ce fennemi. que nous avons- si lourdement eprou-: vée l'année dernière, et la direction de notre . nrml'e s'en rej-:d compte. Je suis convaincu j.X)iir ma part q\ e la m "ma influence se fait ressentir sur tous les ;'ronts. A ce comrto, • l'Angleterre arrivera peut être — encore sera-ce à grand'poinc — jusqu'à la nouvelle récolte, mais eilc a déjV, en attendant cette récolte, les soucis ies plus graves." M. llel'ïerioh a f.ût ensuite éuat des pr^ visions défavorables qui ont été publiées en ce qui regarde les résultats de la- prochaine récolte on Angiei-errc et a insivt) encore Sur 'es difficultés d'amener des s'o^ks notables 'e l'étranger. 11 s'est, ici, exprima comme — Nos soiisumarins mettent tous ks ;'ours ■luvantAge et sans pitié 1 .--r.glet-'ire en demeure dè choisir entre des u.rrivages suffisants d'aliments et des arrivages snf.is.v.its do matériel, entre la- possibilité, de se ravitailler et la i>o;^ibiii[é de muimenir sa ca-i -acità. au combat. Si elle évite l'une de ces mternativo'S ce-ne sera que ponr soml rer plus profond: ment dans l'autre Nm;a toaon.s i'er.ne'-ni dans un étan de l'er. Nous je savons, et nous ne nous l.\isserons dét-.mrnei-uo la voie où nous nous sommes cn-;ug.'s, ni par les discours 1.1.-fleurs que Lfeyd —x— '^5 »vua liant des 1 i- ■ santôiies que vous savez, ni prn-^r-v-i n.-j. en Flandre par laquelle l'Angleterre cherche à se libérer de l'cnccn-lemont nvort l dans lequel nous l'avons enfermée» Avec le concours de nos fidèles et vaillant alliés, nous pouvons envisager l'avenir avec confiance, car nous savons qu'au bout de nos efforts et des privations dont nous avons souffert, ces dernières vinssent-eJUcs à s'accentuer encore, nous attend le succès. Dans ceïte lutte, la plus terrible que l'humanité ait jamais eue à soutenir, nous avons le bon droit- de notre cOté. Avant ia guerre et depuis qu'elle a éclaté, nous avons laissé à nos ennemis le choix entre notre poignée de muni et notre coup de poing. Ils ont choisi le coup de poing : 11s l'auront ! Le Chancelier -de FlSmoire et toutes les antres personnalités comm.tîntes qui suivent la guerre des sous-marifts expriment exactement les mêmes idées que moi 1 cet- égard?' Amsterdam, 17 août : On mandé d'Egmont-sur-Mer au ,,IIan-delsblad'' : .— Jeudi soir, vers 9 heures, deux navires de guerre anglais sont entrés dans les eaux t~ r rit or iules néerlandaises. Les canons postés la semaine dernière à la côte ont lancé deux obus et les navires britanniques ont aussitôt changé do direction-. 11 résulte d'une information publiée pa-r les journaux que les navires- anglais pour, suivaient un navir® allemand qui venait de quitter Ymuiden et qui e-.t ensuite rentré dans ce port. ■? t u Christiania," 16 août : Cinquante marins Scandinaves, dont six capitaines norvégiens, sont partis pour les Etats-Unis, où ils p'ren Iront du service dans la marine marchande américaine. * <•- * Pari3, 17 août : Le bruit court qui© le gouvernement a l'intention de réquisitionner toute la flotte marchande. * ' * Londres, 17 août : Dord -Robert Cecil a déclara à la Cham-lure des Communes qu'en vu3 d'éviter tout r ré texte d'attaque contre des naviios-hôpi-ttu:;, le gouverr.ement- a c-onsen i à ce qu'un d 1 gué> de pays neutres, désigné par le gou-vacaement espagnol, prenne place à bord fia ces navires. Le gouvernement français a j'ris la même décision. Jus;n'a présent, les ■ puissances en guerre avec F 'm tente ne se sont pas encore prononcées dé-ractivement à ce sujet. « * * Berlin, 13 août : Le communiqué officiel i-ussa du 16 £y>ût annonce que le contre t;or;ilieur ru;:s;| ,,1 'urc-ken\'" a touché le 13 août une mine allemande dans la F.alnque et a coulé. Ia lieutenant lladiofu ot 22 marins ont péri. g* — Dépêches Diverses Rotterdam, 17 août : On man'.Te du Havre au „Nieuwô Eotter-damsche Courant" : —- Aujourd' hui, au cours du Conseil des minières belges il a été. fait rapport &ur la question de l'alimentation des habitants du territoire occupé de la Belgique. Il résulte des informations rerucs à Londres des délégués dos gouvernements, anglais c-é français et du Comité de sec-tus, que les pourparlers ongagés pour _ arriver à augmenter le tonnage d'os produits alimentaires expédiés en Belgique s0 termineront à bref délai d'une manière satisfaisante. COMMUNIQUÉS OFFIGIELS ComBimiqués dss Puissaacês Cc-atra'îs. B°rl'-n, iS août. — Offciil de ce midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest-Armées du fe d'-maréchal prim o hérit.ie: Rupprecht de Bavière : Sur la champ de batrille e»a Flandre, le combat d'artillerie est redevenu extrêmement violent à la cMe et au nLrd-cst d Y. pres. Sur le rést3 qu front, il a été moins intense que ces derniers jours. Des deux côtés de la voie ferrée Boesin-ghe-Staden, dans Fapr^s-miui, l'ennemi a prononcé-par surpiise une forte.at aque par-tieiic, au cours de laquelle, après des combats acharnés, nous avons reperdu Lange-maick. Nos troupes cernent le village de près. En Artois, au nord-ouesi de Leus, des troupes anglaises de comljat se préparaient à attaquer sous la protection d'un violent leu d'artiilerig; notre feu destructeur n'a pas j ermis à cette attaque de &e dévelop-[ier. i>es attaques plus faibles, prononces ia nui li par l'ennemi, ont été repoussas. Armées du prince héritier allemand : Sur le Chemin des Damas, violente action d'artillerie. Près de Cemy, dans l'ouesi de la Cham]>agnc, par lieu 11 ;r eu uent près de K.eil!;crg, et au saéi-ouest de Moronviiliars, sur le front au ncrJ de Verdun, le ceanbaj d'arti.i1 r'c a repris avec violence à midi e: a continué en augmentant sans cesse din-tiïRS.t': jusque tard dans 1\ nuit. Nos aviateurs et nos canons de défense ont descendu 26 avions et 4 ballons captifs , e-inemis, qui sont tombas en flammes. 1a lieutenant Doster a remporté sa 20e vie. toiro aérienne; le viz-cfeidwebel faisant fonc tioos ^'officier Mull-er, sa 22e. c-t 1e lieutenant G-mitermann, en rrc^eemlant son lë< et son lie ballon capiif, a remporté sa 29e et 6a 3co victoiie aéir'enr.e. Th-éâtre de la guerre à l'Est. Entre la l'al-.'ique et ia- mer Noire, 3a situation est ii-changée; il n'y a eu que de }•-.;! s engagements entra aVant-postes et des'- canonnades généralement niod rées. Front du général-colonel archiduc Joseph : Sur ce front, le 16 août, une ataque pro-noi.c o au sud de Grocezci par. régi- me :.s ausiro-îiongrois a (%'-■ couronnée d'un plein ii.ee.Vs. Par leurs assauts, ils ont re jet» l'ennemi liors de ses positions retranchées. Outre ses per:es sanglantes eievées tenri;e,ni a laissé entre leurs mains plus de ï.OOO prisonniers, un canon et 18 entrai lieuses. I.'e.u.-is le 19 juillet, jour où ont coin-m.eîïcti ne3 opérations sur le théût/.e do la guerre à l'K-st, les troupes coalisies ont fait pri^onn ers, trans la Galici-e orientale, en I tue ovine et en Moldavie, 0">o officiers et 41> solda»s. En outre, elles sa sont emparées de 2-37 canons, de 54ô nuirai 1-ienee.î, de 3.9!• line--mines et de 59,000 fusils. Le matériel de guerie S'uùvaiw.- est tombé d'autre pùtt êtlfe leurs mains : do grandes quantit'-s de munitions, 25,0-.» ma«. nues protecteurs, 14 automobiles 1 Fad-.®:, 15 a.r? .-mobile» de transport, 2 trams blm-dé-.s, G trains de cne.aia de fer o'aargés, eu sicuts . n P"^~ chariots et des stocks inipovt'ints de vivres. 11 y a iiea de Mi mer le train dos équipages et des munilioîis, .ainsi que les di-visions de chemin de for et d'automobiles qui ont fait f:\Ce d'une manière remarquable aux exigences i.amcmsieis d^s iranRporos en-ire le front et> l'arrière, transports d.>nt l'importance est énorme, (lrétc-3 à 1 en rit do méthode et au dévouement é^&s officiers, dos fonctionnai r; s et des soldats, tous ies mouvements de troupes ont pu être e,.écatôs dans un ordre p-arfai; e les troupes qui combattaient ont pu recevoir sans ie.terr option les approvisionnements dont elles avaient besoin en m imitions, en vivros et ea ma-t^Vici die- tout genre. Cet ordre parfait a r-'gué aussi bien à l'Ouest, malgré les pro-;0B^dâG o,\'.e • l'ar.illc.ris ennemie» laiàçjsiiti ru-••'essus de nombre de nos posi ions et qui tomorient très loin à l'arrière, que dans l'jist, malgré toutes les diificrl. 's du terrain, les intempéries et les terri a'es ravages eaerOLS par le3 canons ennemis. V * * Berlin, 18 août. — Cfaciai : Le Fi août, ima de nos patrouilles de garde a rencontré, dans lu mer du Nord, aux confins de la zone intérêt te anglaise, des croise vrs et des contre-torpilleurs euue-m.'.s, (\w elle attaqua aussitôt. Sen.s notre fou très ei aeaco, l'adversaire, qui avait pour lui la »'0rta supériorité dit nombre, vira de bord et esquiva le combat en toute hâte. Nous n'avons essayé aucune perte. * Ferlin, 18 ao'èt- — Ofric'el : Sur le théâtre de la guerre septentrional, nos s0;isrmariiis ont encore coulé 5 vapeurs, 1 voliior et- 1 chalutier. Parmi ces navir-©. se trouvaient um vapeur marchand anglais inconnu jaugeant au moins 5,500 tonnes, ainsi que le vapeur anglais „Talisman" et le voit'or anglais „Alcyone", chargés tous deux de charbon, un vapeur marchand français inconnu et lo chalutier Irançais .,KCiié Morte". Un vapeur an 0 lai s inconnu, for te ment chargé, a été- torpillé en plein convoi. * Sofia, 37 août. — Officiât : Sur le front macédonien, à l'est du lac de Frospa 0t nu nord de Bitolia, canonnade peu intense. Dans la boucle de la Czerna, à l e t de Mahovo, vif combat d'artilieiie. A l'est- do la Czerna et dans la région de la M o 1 ma, l'arli leria s'est- montrée active.Dans la vallée du Vardar, canonnade un peu pins vive. A l'ouest élu lac de Doi-ran, faille canonnade. Le long da la otroama inférieure, combats de patrouilles tr.nmés à notre avantage. riur le front roumain, à l'est de Mahmu-elié, échangé de fusillades entre avant-postes. Consiantinople, 16 août. — Officiel : Sur le front du Tiers, sur l'Euphrate, notre cavalerie a forcé à la retraite un dé-, tacheront de rceonnaissance ennemi com- , posé eb 7o hommes appuyés par deux au-toïnobil : s 1 >iiûdé es. Sur le front du Sinaï, activité des pa-trouiïlos.* * ♦ Cojnstantinople, 17 août. — Officiel : En l'erse, au nord est de Serdase'ifX, deux escadrons russes ont attaqué un de nos détachements près de Schikis-se. Chaque cheval portait, outre son cavalier, un fantassin. Après un combat qui a duré une hes.aro, l'ennemi s'est retiré ; il a eu 4 tués et lû blessés. Nos patronales Font- poursuivi. Au nord de Fowanduz nos troupes postées à la frontière ont eu à soutenir un combat de cinq heures contre 300 Fusses, qui se sont retirés. Sur le front en Sinaï, canonnade* modérée. B 'rlia, 16 ROût. — Cîfioîeux : L'avOcieur Iraii^r.is qui a lanoé, le 11 août, d-:.-3 luuU-s sar FrancSoïUmx-:e-i.'fcXi, a ;©: • jUo.iïieurs îeu-i'.Sea volai, tas »ur uns vijie v.,j-siuo ; lo toxto est pai-iieilecnent impu'imo, porti»!. lonient «terit à la. main. La partie ioq:ry:i ©. en langue oilenvw'Jo, dit'. «E11 ^r.i:-o ce vpr'--sitiiles pou.r le bo;n3>airdcinont do3 villes om-crtiis... <;ui a eu lieu le... >. Lca vide3 sont ronpiis à la maia et lo tes-.te c.r.iplct dit ce qui suit : < Er. gnit'e do 'ny-rsallles piour le bombarde-rr-ent des vilts o'Jv- ;i 3 de Kar.cy, da Parts et de Cbâlous, qui ont eu lieu le 2 Juin et Le* 27 et 23 juillet >. Il est probable que l'aviateur n'a pas compris lo texte allemand uviprini.'-, Car il t-9t vraV •roM.t lvirJi, DiOtne pour un Fran ai>. do d'cla-r r que doux, dea p'ius importantes fort" ress^s de Fraixo ainsi que durons, um dc« plus vas t.-s camps de troiqcs françaises, sont des ville ouvertes. Faisons ressprlir, une fois de plus qve le? ' aviateur? allemands choisj c-ent toujours poux ob- : jociitfe t!-G3 JocalUOs qui ont nettement un c-ara.c-tèro mililAirc. Lafiaqre aôiionne t'irise sur la ville ouverio de Francfort ne saurait donc conseiller une mesuras ("e roprisaUles, pas plu" àu r-'-'Sle quo les procédants bcftnbard'oraients de ville-, ouvertes ailLomoiyjos. En r;ulu6, Ces atiaqnec a rie :ue3 ne sont autre chose que t expression de la fureur impuissant d a«lvo:Sr.irC3 ine--ipa.ble> de ; ujai3 atteindre par des araîe= et un oomîiat loyal. # * * Berlin., 17 aofilt. — Officieux Ijo deuxième jour de 1 offensive génY.le ennemie s'est lOi-miiiV par me comp'cto \ ivoire allemande. Eu Flandîe, où la principale pouss e avait été projeté, les att.irjues noa^L-i-e? se tent ecroo.-'es au poiîit de ea transformer en uae vttr.'î le catastraplio pour- !'©.;nemi. Les ar'ûes r,:t'. niaïu'.a. s0nt aortios \ix.toricuses de la deuxième bataille livrée pour la po&^cssion de no're , l^-?e de sous-raarir.s en Flandre. Lee -Anglais, appuyx's par les Français, ont mis en action Ve r,:a>:imu<m des forces h'umoines ot du matirivi do 1 y..*erre qu'ils avaie-U rassemb-Ke et dont ils ne savaient pas assoi vanter la sup Tiorili. i-n ce qui conccriie leur deuxième dOfai'.e en Flambe. l?.s An;-,hi:> ne peuvent plus l'attribuer — •• onuno ils l'ont fait pour la première — au mauvais :emps, car un soleil écîatan? buïllaib da:a un. cvl bleu lorsque da-na 1 après-midi du 1C août, ils ont Subi lour plus lourd l'ehec. La bataille s'est <Svis e en deux phases. Au cours de la pren-i'-.o, les vagues d'assaut anglaises, profonde-mcnt échelonn: .es, on! réussi ô. Tr-iu'ficr ilans les positions allemandes détruites par la canonnade et à refouler devant olics nos av^nt.posies et nc3 troupes ce couverture, qui o A daieut le lorrain pied à pied. Des d-"ux eôt s de ta voie ferr e Boesi:;^he-Stad©a, ils ont réussi à pa;-cr ifi h'-tesnbéok, à avancer sur une profon-. e r d'environ i kilomètre et à atteindre, au sut! de la voie forree, l'ockv.pci'e. A. ce mo-o;e:it. H contre-attaque allemande a «té déclan-; !i e ce irréeistWylement, elle a enràjxi toute nou-vclip. avance ennemie. Apres des combats «\ alter-nC'.tives vauiables, 1&3 attaques angllais^ so sont translorm'&3 de plus en plus en mouvements <".e ro~ul Fans c:esse plus rapides. Vers midi, no-ii-oùpes avalent atteint la régûioa silii.',e à mi-ci. e rai n do Poeflcapell» c^1 de Langemarck. Vaine-nvent, les Anglais c-voyaie t san- arrêt de nou-vvllos trou.pos au feu e-'. vainement loura milli-exs ■\-.i canons crachaient le feu et le f r depuis IVtarg de Blanckaert jusqu'à la ïjys. L'itilandc-, ia anî.'iiaiso a < î; rajcl e cV> position en pest ti-jn. Tard dans- l'après-iv.idi, l.s AÏlemabds avaient de nouveau aU-.:i«t toutes leura anoieunCB |Kt~|iion6. Près de Lengemarck, dans d 'troiia l;'ments. et près de &iii!t-Julien, dans un .T.or-ce'iiJ ("e iraucb'o seulement, les troupes d'at-taqiw^ anglaise ont en-'orp r'-us^i à tenir. Mais m "me la tombée du jour n'a pas an^'tô b • contre-attaq-ues allemar/dts. TandÊ^ quo notre >; tu! ai- et nos- aviateurs infligeaient les pJus îo:tc? pertes aux Anglais, notre inîanierie a de veau marelré de l'evrat, rejetS l'ennemi a.? dcl i do :Xoenbcek< nettoyé les points où les Anglais s\'{aient nichéa près do Saint-Julieni, et re-ewîiquis Lari2<5tft«rck. 0. l'e;;oepiion de positions 0a cours de '^noïïv&FS1 'rïîf'tlflPJfr |a r-Ptt l'an- , nn.o position allemande est de nouveau en nevrs pouvoir. Miis, au sud do Saint-Julien, où 'es Anglais avaient p'n'Jr'» plu3 ou moins pro-for.'l-m-cnt dans toute notre ligné jusque danf la r'^ion d'Oosttavorne, no?, troupes ont non seulo-mc-nt abieiut notre ancienne position, mais ont mrîrç refaulô le; Anglais au delà et no sô sont arr't'0; que lorsqu'au soir,'elles ont conquis la liqiTC nous occupions lo Cl juillet dernier, sur la route '"e Fi<e.'.euberg et sur des parité» d0 bois située au sud-ouest de Wcsthcok. Les pertee an ai aise® sont extraord Lnaireinent l'ievéea. En conséquence, une des plus formidables jour-r.-'ea de ljalaillo, sur j.-i côte de Flandre, ô'est t- r:ainf'-e par une vi'toire -pour les axv-. \s alle-r.-.ande; Nous devons 00 succès h 1 ha.bilet; de nna :.-eÎ3 et, e>n toute pr-arière ligne, ti l'ej^rar-ordinaire élan et au. moral élevé de nptre comparalde infanterie qui, ceile fois encore, a .'t appsîyte rcrôarq-ualitemCini par l'artVderio et les ni:t:-r.a amies aaibiliaires, et qui a de nouveam alfirrofi su supériorité sur l'infanterie angjab-e. Comme en Flandre, 1 attaque anglal e s'est aussi compUicment ccroul'e en Artois. Bien que les Anglais aioi î , envoyé au feu, jusque ûar.e 11 nuit, ot a différentes reprises, des trou.]>€S fi-aici:(.vs, ila n'on> p.-.s rvaissi à avancer au- delà du chemin de t'rre IIulluch-Lens. Sur le front de iAisne le 1G coût, ]<j3 Fran rais n oni plus <546 à môme de prononcer d lui portantes attaques. Quelqnkes compagnies, qui •lier •i:ii.-,nt à éeuter un coup de ma;in à l'est do la fermo de Huxèoliise, ont et'' décimées par not,-e f.u. Le gain L'r.-itoi31î que les Français or;t obtenu, au Cours des combats du 35 août, s est limité à 300 mètres des tranchées La plus avancée? établies à l'est de Cerny. Sur lo front de Verdun la bata-illo "d?artillerie continue avec une extrême violence. De? attaqirça de reconnaissance, dirigées par de1' dôtaclie-ncats français, contre lo i'^rt-TIonnne et le bois de Forve ont éxîlîooô ; par contre,, les troupe.- d aa saut allemandes ont r 'iissi à exécuter, à G heures d-u soir., dans le bois dçfs Caujfàires, l'a-aa-are signalée dans noitre oomnrontquA officiel. Ceae atlaque les a. cociduite jusqu au delà de la troi-sià'ao ligne française; parmi les 610 prisonniers rest s entre nos mains se troirvcnt de nombreux oifi-iers. fe reslo îles trôxipô3 qui occupaioijt cette position a pris la fuite. A l'Est, Sur lo frocat de la Moldavie, à de nombreux, ca-troits, lc3 coni.e-ntUi.qu.es russo-rou-maines ont échoué sous notre fsu. LV.taque «les («roaipes coalisées progresse au cud de la vallée du Trotus et, ru milieu des Combats, elle? ont d'bouclté de la forft entre C'.rozecsi et la Verrerie. Kl s soldais victorieux ont fait prisonniers 20 o^fi-iers et 1,600 hommes et se souft emparés de 1 canon et do 16 mitrailleuses. En Macédoine, dam la bou^ da la Czerna, ttn grand - dépôt ce munitions dos Alliés a s:\uto. »•*- <. Berlin, 17 août. — Otficibttx U radiatérgramme de la Tow? Eiffel, daté du 17 nofit, au matin, essaie de meitre en doute l'exaclitudie des nffiriaatious eonîtoncs dan3 les cp:rjrr.iur,i:qV''B ofl'ieic's aillemflxids, en cc/itestant i o': v:.ii-;vl« di-3 indications qw'ila donnent con-'cr-nant les opt'raf.-ions locales ('e peu d'importance. Mous dé (ha .'.'larrons à 1 avenir ^de noua occuper do cqs fentethea réitérées du sem'ice fran ::is iV info; ma lions et nous bêorneronô à lui conseiller do consuKer mio carte do" guerre, où il verra q;s3 le îraeô du front (femoutre l'indiscutablo exactitude * "rs indications fournira par les coib-nrrtîilquca o2ict"nand& depuis trois ans que dure la- guerre : démentis! sauraient ricm y changer. ~ 4»- Commtimqliiés des armées a!I?ées Paris, 17 août. — Officiel ele 3 heures : En (Belgique, une attaque de l'ennemi sur nos nouvelles positions de part et eVantre du Steenbeek a complètement échoué hier. A la tombée de la nuit, l'ennemi, après, un bombardement intense de nos positions/ a lancé une vigoureuse attaque sur un front de plus do 2 kilomètres entre le moulin do Vauclerc et le plateau do Californie inclus, lîdpoussé par nos feux dartiîleric et d'infanterie, l'ennemi n'a pu eïn àuenn. point abord .r nos lignes. Des attaques violentes et répétées sur r.iïs positions rlcem-ment conquises à l'est- do Cemy ont subi le même sanglant échec. Il se confirme que les pe""te3 ennemies, au cours des opira- •ions du 13 au 15 août, dans les r ai ans du plateau de Craonne, ont <t'- pa-'iiéuliè-L-ement lourdes. Une taiiative de c.jup da niain ennemi à 1 ouest de Bra.ye-erL-Laon-1101s a été facilement enrayee. En Cr.a-mpagcc, activité des deux artilleries da s la ration du mont Blond et da 'Cornillet. Sur les deux rives de la i'ea-e, vivsi actions d aitiiiCrie. Sur lu rive elio^te, après un exjii'.t bombardement1, l'ennemi a dlety^a-ché* hier soir une vioîenie attaque sur 13 iront c- maïas entre la corne n ad du bol® des CniU'i: res et- Bezonvaux. Nos conire-at-taqftês inirnâ liiaes* et la précision de noa lirs ont rejeta de pres-jue tous îejs iiouiis 1 ennemi, qui avait r aissi à prendre pl«<S dans les éléments avancés de notre première ligne. lUen a signaler sur le reste du front. Aviation. — Nos avions ont xriS 1120 part active aux opérations sur Je frou4 M-lae- Us ont livré da nombreuse combats a-n® avions e i .emi^, dont deux ont été abattu» et doux contraints d'atterrir dans les ligne» ennemies- Ils ont, d'autre part, attaqué avec sacc^s à. la bombe et à la mitrailleuse, en volan't à très îaib e al itude, les Ucape», les trains et les terrains el'aviation ena caiis» * * ♦ Paris, 17 aoét — Officiel de 11 lie ares: Eu Belgique, l'ennemi u'a fait aucuns tentative nouvolie au cours do la journée. Noas nous organisons sur le terr.an qu« nous avons conquis au nord et a l est «la Bi^schoo le, dej^ u • s D riegrachten, qui e -t oa notre possession, jusqu'à ia rivière Broen^ beok. Mous avons achevé de réduire qt.cL-qaes îlots tie résistance ennemis et accru le chiffre de nos prisonniers, qui dépasse actuellement quartre cents. Nous a votas caiptu®^, en outre quinze canons et un grand nombre de mitrailleuses. La canonnade a été assez vive en différents points du front de l'Aisne, noiam-meut dans la région des plateaux en avant de Craonne. L'ennemi a lancé sur Reima deux cens cinquante obus ; doux victémes dans la pc* pu lit-ion civile. Sur la rive droite do la Meuse, la Lutta d'artillerie s'est poursuivie avec violence cans le seoieur bois des Cauri J^es'-Bezoa-va-ux. Aucune action d infanterie. Joura^a calme partout ailleurs. Aviation. — Deax avions ennemis ont été abattus par le tir des canons Spéciaux* * » Londres, 1G août. — Officiel : Lee Alliés ont attaqué ce matin sur n® front d environ 14 1/2 '-uloiD'èt.es au nonî de la route l'preS-Aleain et ont coni.inu^ à avancer pendant 'a journée maigre la ■ 'si»-tance de l'ennemi. Sur l'aile gauche, avanu-o.ant des deux cô:é-s de ia route Zuyebschooto-L»i>anude, les troupes françaises ont rc/îfcé l'ennemi de la bande de terrain située »*ià. tre le caual de l'Yser et le Martjo Vaarl et se sont emparés de la tête die pont da Dricgrachren. Au centre, les troupes anglaises ont rar-pidement a'.teint leurs premiers objectifs j ûiies ont continué à marcher de l'a va ut et se sont emjjarCes du village de Langemarck après de violents combats. Elles <.nt ensuit e progressé en combattant à 800 métrai au delà élu village et se sont fixées eiau« un système ele tranchées allemandes qui constituait leur dernier objectif peur la journée. Sur notre aile droite, des combats achac. nés se livrent sariâ interru?>tLon pour 1» -arînfsMs»-?ia-ut.terram_,ainr avec, acharnement. L'apros-midi7 au prV^^ gros sacrifices, l'ennemi a réussi, en contre-attaquant dans ce secteur îl refouler ne* troupes' d une partie du terrain dont elles s'étaient emparées le matin. Dans cet e région les autres contre-attaque» allemande® ont é-té brisées par le f-u de notre artillerie. Le nombre des prisonniers restés euaH les mains des Alliés au cours de leur attaque ne peut encore é-trC- làsé exactement. Touteibis, 1,800 pnsomiiors, parmi lesmoî* 38 officiers, sont déjà dénombrés. Mot»» avons aussi capturé quelques canons alie« mands. Ce midi, nos troupes ont encore fait dea pre>grès à l'est de Loos. J^e nomlne ôe* pribonniers que nous avons fait sur ce front depuis quo notre at'taepie a commencé hieac s'élèN'e au total à 896, parmi lesquels 22 gL ficiers. Au cours de notre attaque de mercredi, nos aviateurs out efficacement collaboré aveo notre artillerie et notre infanterie et, gràeg au feu de leurs mitrailleuses, ils ont largement contribué à repousser la ooutre-attaqus ennemie. Onze avions allemands ont été descendu* •au cours de combats aériens et quatre aer-tre», elésemparés, ont été forcés d'atterrir. En outre, un appareil ennemi est temr^ sous le fou de nos canons do dr-feise Tro.» de nos appareils ne sont pas rentras. New» aviateurs ont îemarquablement opéré. * * * PomA, i7 août- — Officiel : Tout le long du front, feu habituel eSa l'artillerie ennemie et' activité des patrouilles autrichiennes, qui ont été partout re-por.ss'éès par nos avant-postes. Dans la région du monte Nero, noua ftiit- sauter une mine, nous avons ensuite concentré lo feu de notre artillerie sur cet endroit- et endommagé les retranchements c« l'ennemi, auquel nous avons infligé d«3 perdes. Ilier midi, une de nos escadrilles aériea-nes a bombardé avec succès les camps «d les concëntrat.iôns de troupes de l'ennonû à l'est de Comeno. Nos appareils sont rentrés indomnes dans nos lig-ios.. » * j» Pétrograd, 1G août. — Officiel : Sur le front à l'ouo-t, duels u'artallori* plus intenses dans la direeiiou de Dwinsk» Vilna et Baranovitchi. Sur le front ea Eoumauie, vif duel d'artillerie entre lo Dniester et le Pruth. Dana la elirec-lion do Szas, un ele nos ba&iiiiona s'est empare el une part e d'une position ennemie à 5 vcœtes à l'est de Goura-Bermali. Dacis la eLireetion d'Ocna, 1 ennemi n'a pas prononcé cJattaques Pour des raisanai eV'ordre stratégique, les troupes roumaines out été ramenées, dans la nuit du 13 aa 14', do la ligne Dragosl f-Kolakul sur la ligue Sauef-.M 011 astiora-V olochkaï. Dans la nuit du 14 au lo août et la jour suivant, l'ennemi a exécuté une séria d'attaques le long do la Soychitza et sur le front près de Volotlikaï. Toutes les attaques ont étô repoussées par les troupea roumaines, soutenues par notro infanterie. Dans la direction de Focsani, les AUs-manels ont renouvelé leur offensive depuis le matin du 15 août. Les attaquer? les' plus puissantes se fon& dans la direction ele Straoni-Kroncéa-Desous. Sous la forte rre"» sion des Allcmar.ds, nos troupes se sont re:irées sur Hlountcl^In-Monas"1 ;e^ra et unà partie dos troupes roumaines a été rejet-e vers Movoliiza. Sur 13 front du Caucase, les Turcs, f a-ts d'environ un bataillon et demi, renforcés v par près d'un r.-il! 1er ele Kurde», on t pris l'offensive iû 11 au matin, dans ïe.ojC.evr

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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