La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 05 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw2891393m/
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Vendredi 5 Mars 1915 N° 119 Vendredi 5 Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION ti. Rue Slontagne-de-8ion, ES, BKUKELUSS Bureaux : de 10 <t 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES ! La petite ligne . » fr. 0.40 Réclame avant les annonces 1.00 Corps du journal . 4-. 00 Faits divers S.OO Nécrologie S.OO LA GUERRE 214m* Jour tia guerre _ Les jours se suivent... et se ressemblent en et qu'ils ne modifient pas sensiblement dans l'Ouiesl la situation respective des belligérants: ce n'est pourtant, sapristi ! point que ceux-ci s'endorment dans les délices de Capoue : les tranchées -— il n'est plus personne dans le monde entier pour l'ignorer — sont tout le contraire d'un séjour délicieux. Toujours est-il que depuis des semaines les communiqué; officiels ne nous ont plus apporté l'annonce d'évé nements saillants; ils se contentent de relater at jour le jour des opérations d'intérêt secondaire, donl les résultats ne sont jamais que très meurtriers el peu ou prou décisifs. En dehors de la bataille opiniâtre qui se poursuil en Champagne, les dépêches parlent de combats engagés à la fois sous Yprès, près de Reims, en Ar-gonne, au nord-ouest de Verdun, aux environs de Pont-à-Mousson, de Badonviller et de Celles, ains: que dans les Vosges. Bref, ce n'est qu'entre la Lys el l'Oise — où l'action se borne à un duel d'artillerie dont l'issue demeure imprécise — qu'un sérieux ré pit est depuis quelque temps accordé à l'infanterie, si active sur tant d'autres points du front. Son in cessante intervention n'empêche du reste pas de s'éterniser la situation militaire qui perdure, quasi san< changement depuis des mois, dans l'Ouest. Nous avons dit : s'éterniser. Le mot est impropre. Viennent en effet à surgir les conditions climatéri-ques meilleures que l'approche du printemps permel d'escompter, vienne à s'achever aussi la concentration des renforts en hommes et en matériel attendu; par les belligérants, et tout aussitôt sans doute nou: verrons commencer les opérations décisives depui: si longtemps attendues. ...A moins que vienne à surgir brusquement un< de ces grosses surprises en lesquelles la guerre a éU de tout temps fertile. * * « Dans l'Est de l'Europe, où la guerre se poursuil au point de vue manœuvrier dans des condition; tout autres, les modifications de positions sont s tel point fréquentes et importantes, qu'il n'est pa; toujours possible de suivre exactement au jour le jour la marche des opérations. Ça été récemment le cas pour celles qui intéressent la ligne Niémen-Bobr-Narew, comme aussi poui celles qui se déroulent dans le sud-est de la Gali-cic.A tenir compte des dernières indications officielles, on s'aperçoit que ni sur le Niémen, ni sur la ligne qui s'étend de Kovno jusqu'au nord de Grodno, rien de nouveau ne s'est produit. Les divisions aile mandes restent échelonnées à peu de distance de h rive gauche du Niémen, sans qu'il soit possible de rien deviner de leurs intentions ou celles de leurs adversaires.Au nord-ouest de la place forte de Grodno, des forces importantes sont constamment aux prises ; des combats acharnés y font changer de mains les hauteurs et les localités sans que l'une des deux armées atteigne un avantage décisif. En fait, à en juger par îe calibre des canons qu'ils font intervenir, les Allemands paraissent décidés à assiéger Grodno, -mais l'action efficace des Russes a réussi à empêcher l'investissement réel de la place. Sur le Bobr, d'après le dernier communiqué de Pétrograd, l'artillerie lourde continue le bombardement d'Ossowiecz, mais il ne semble pas que cette tête de pont fort importante soit mise en danger. En tout cas, Berlin n'en -dit rien. Entre Ossowiecz et le notrd-ouest de Lomsha sur la Narew, notamment aux environs de Jedwabno et sur la route vers Kolno, les hostilités ont été très vives mais n'ont pas abouti â un résultat précis, de façon qu'en somme on peut dire qu'il ne s'est rien produit de vraiment saillant sur le vaste territoire compris entre Kovno et Lomsha. A partir de l'est de Lomsha, au contraire, on constate la pression de la contre-offensive russe. Dans le secteur compris entre la Narew et ses deux affluents parallèles, la Pissa et l'Omulew, elle a refoulé dans la région de Myzyniecz vers le nord les Allemands qui se dirigeaient sur Ostrolenka. Cette pression s'est manifestée plus énergiquement encore à l'ouest d'Ostrolenka, où Prasznysz, alternativement prise et reprise, a été finalement évacuée par les Allemands en retraite sur Mlawa. Les communiqués russes attribuent aiux combats placés aux environs de Prasznysz une grande signification. Une dépêche de Berlin arrivée à l'instant s'élève contre cette interprétation. Pour ce qui est des hostilités à l'ouest de Varsovie, dans le secteur formé par la Vistule et la Wkra secteur dont la sécurité bien comprise de cette place forte réclamé l'évaluation *— elles se sont résumées en quelques combats de nouveau livrés aux environs de Plonsk et à proximité de Bodzanow, qui se trouve, comme on sait, à 10 kilomètres de la Vistule entre Plock et l'embouchure de la Bzura. Là aussi les Russes ont nris l'offensive. De l'ensc. ible des indications qui précèdent, il ressort que les Russes ont réussi à défendre efficacement la ligne forte Narew-Bobr mise un instant en péril à la suite des événements survenus en Prusse orientale, et qu'ils ont même sur certains points imposé à leurs adversaires un recul notable. Peut-on en déduire —■ certains n'hésitent pas à le faire — que ce recul vase transformer en une retraite générale? Faut-il au contraire épouser l'opinion de ceux qui estiment que les Allemands dissimulent les pré-paratifsdVne de ces manœuvres de grande enver-gure^qui ont à plusieurs reprises bouleversé de façon inattendue lia situation militaire dans l'Est de l'Europe? Présomptueux qui voudrait trancher la question, v>u l'ignorance où l'on est de la réalité des r-ands mouvements de troupes qu'on fait intervenir oe propos. _ Sur la rive gauche de la Vistule, de même qu'en Galicie occidentale, persiste un calme que certains avis trament assez logiquement pour le présage d'une fesnpête prochaine. A l'ouest des Carpathes, dans les environs du col de Dukla, qui est resté en possession des Russes, de même qu'à l'est du col de Lupkow, dont le sort est pour nous douteux, an s'est violemment battu autour de plusieurs hauteurs stratégiques. Plus vers l'est de la chaîne des montagnes, la situation est inchangée, c'est-à-dire qu'après avoir pris possession de tous les cols assurant le passage vers la Galicie, le mouvement débordant des Austro-Allemands n'a pas dépassé fortement la plupart de ceux-ci. Au-delà de la région de Wyszkow, les hostilités se sont au contraire développées sur la ligne Dolina-Stanislau au point de se rapprocher sensiblement de la rive droite du Dniester, mais le terrain en a été • depuis circonscrit sans précision suffisante. Toutefois, les violents combats livrés par des forces russes numériquement supérieures peuvent être approximativement placés aux environs de Rozniatow, à l'ouest de Stanislau. De là la ligne de bataille va par le nord de Nadvoma rejoindre le Pruth aux environs de Kolomea. Cette rivière marque La limite de la partie de la Baikovine évacuée par les Russes, dont les armées, qui s'étaient récemment repliées sur la rive gauche, viennent d'y prononcer un retour offensif en réoccupant Sadagora, en face de Czernovvitz. ^ A SUR MER Londres, 3 mars : Le bombardement des Dardanelles et les questions qui s'y rattachent occupent fort la presse anglaise. Le « Daily Chronicle » estime que par ce bombardement la guerre atteint son point culminant. On met surtout beaucoup d'espoir dans le super-dreadnought Queen Elizabeth qui est armé de 8 canons 1 de 381 millimètres et qui serait le plus grand navire de guerre construit jusqu^ci. On espère qu'il pourra forcer les Dardanelles même sans le secours de troupes terriennes, étant en mesure de bombarder les forts sans entrer dans le détroit. Ce navire serait le premier d'une série en comprenant 5 autres qu'on arme : les vaisseaux de 29,000 tonnes ' Ma.la.ya, Valiant, Barhain et Marspeite. Leur classe est ■ i suivie par la classe Royal Sovereign, dont le déplace-> ment d'e^au est de 2,000 tonnes moindre, mais qui ont le mémo armement. : Naples, 3 mars : On a aperçu près d'Alexandrette de nombreux transports de troupc3 convoyés par des croiseurs anglais. Des troupes françaises seraient également en route pour les Dardanelles. On prévoit un nouveau bombardement de Beyrouth, où 30,000 hommes de troupes tur-; ques sont concentrés» Rotterdam, 2 mars : Le trafic anglais vers la Hollande et le Danemark est complètement suspendu. La ligne de Harwich à Li-vei-pool a provisoirement suspendu son service par suite de l'augmentation des primes d'assurances et du refus de l'équipa.ge de s'embarquer. D'après le « Lon-don News », la White Star Line à Liverpool suspend de même provisoirement ses services, l'équipage refusant de partir sans une augmentation de salaire de 25 p. c. Amsterdam', 3 mare : On mande do Hoek van Holland au « Telegraaf » que -le vapeur anglais Wrexhan, arrivé hier soir, a déclaré avoir été poursuivi Jusqu'en deçà du bateau-phare Maas par un sous-marin ; il a rencontré plusieurs mines sur sa route. Londres, 3 mars : Un passager du vapeur hollandais Prinses Juliana, débarqué en Angleterre, a déclaré avoir en cours de route aperçu un grand sous-marin allemand qui n'a pas fait stopper le vapeur. La Haye, 2 mars : Oe matin, à 9 1/2 heures, une mine a échoué à la côte près de Zierikzee, dans la province de Zélande. Elle a fait explosion et tué cinq personnes. Une autre mine a échoué près do Westcapelle. DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 2 mars : L© roi George a provisoirement abandonné le projet de se rendre sur le front en France. *** Paris : _ ( En janvier et février 1915, les recettes de l'octroi de t Paris se sont élevées à 11,191,000 francs, ce qui repré- \ sente un déficit de 9,328,700 francs, comparativement à l'avant-projet budgétaire et de 9,128,600 francs compa- c rativement au rendement de la même période de 1914. £ * * * 1 Pétrograd, 3 mars : i Dans son article de fond, la « Novoié Vrémia » com- ( bat la manière de voir de ceux qui estiment pouvoir vaincre l'Allemagne en l'affamant. L'Allemagne occupe une partie du territoire russe et par suite il n'est pas c admissible qu'elle soit disposée à conclure une paix défavorable. L'Allemagne développe une extraordinaire c énergie. Aussi, contrairement à l'avis de statisticiens férus du système consistant à l'affamer, il faut se faire la conviction que nous ne pourrons la vaincre que sur le champ de bataille. * * * Berlin, 2 mars : t Le président du Reichstag annonce que la prochaine 1 séance du Reichstag aura lieu mercredi 10 mars. g *** a Londres, 4 mars : f A Rio de Janeiro, ïa police a découvert une conjuration fomentée en vue de renverser le gouverneur de r l'Etat de Rio de Janeiro. Le mouvement a été ré- é primé. Paris, 3 mars : On mande de Marseille au « Petit Journal » que les armateurs italiens on acheté à Marseille plusieurs grands voiliers. , Brest, 2 mars : c Le pavillon français a été hissé sur le Dacia. Aucune 1 décision n'a été prise en ce qui concerne la cargaison qui comprend 11,000 balles de coton. L'équipage est formé de sujets américains et neutres. Les marins seront débarqués et renvoyés dans leurs pays respectifs. * * * Paris, 2 mars : L'édition parisienne du « New-York Herald » publie c une dépêche de Washington disant que le gouverne- s ment va prendre officiellement position en ce qui con- c oeren les exigences du Japon en Chine. Le « New-York Herald » a été autorisé par la censure française à dire T que la France ne peut approuver les exigences japonaises en Chine dans leur teneur publiée. v * * # Pétrograd, 3 mars : ^ _ Le ministère de l'intérieur a établi qu» pendant les six premiers mois de la guerre on a découvert 1,825 dis- 0 tilleries clandestines qui fabriquaient une eau-de-vio c de guerre spéciale dénommée « La Commère ». On a n découvert également 160 distilleries très modernes qui fabriquaient du véritable vodka, 92 fabriques qui s'oc- J oupaient spécialement de la purification du vernis j pour le rendre apte à la consommation et C0 qui raffi- C naient de l'alcool dénaturé. Toutes ces exploitations se- ^ ront poursuivies. n COMMUNIQUÉS OFFICIELS Coœmuniquâs allemands Berlin, 4 mars. (Communiqué du grand quartier général) : Après la remarquable prise par un de nos corps ivançant de la direction est, de Prasnysz, localité installée comme fort point d'appui, la situation est devenue critique pendant une journée, en ce sens que lois corps d'armée russes ont attaqué l'aile allemande du côté est, sud-est et sud et ont forcé le :orps victorieux à effectuer un mouvement de retraite pour faire front contre cette force supérieure. A cette occasion, des parties du corps ont été fortement atteintes et un assez grand nombre de blessés, logés dans les villages voisins, n'ont pu être ramenés issez rapidement. Les Russes n'ont cependant pas 5té à même de troubler l'ordre du mouvement de retraite, étant donné qu'ils ont perdu contact avec le :orps allemand. Il résulte de ce fait que, dans leur ittaque, ils ont beaucoup souffert. Entre-temps, la situation a été rétablie par l'arrivée de renforts allemands.Le succès russe, qui est sans importance, ne supporte aucune comparaison avec l'assaut allemand intérieur sur Praznysz, assaut pendant lequel nous ivons fait plus de 10,000 prisonniers et conquis un Dutin considérable. Si, malgré cela, les Russes s'efforcent de transformer ce succès en un fait d'armes remarquable par des communiqués aussi longs que peu sincères, cela ne s'explique par le vain effort de détourner l'attention générale de la défaite anéan-:issante qu'a subie leur 10° armée dans la bataille livernale des Masures . * * -» Berlin, 4 mars (Officiel de ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — Un vapeur français, chargé de munitions à destination de Nieu-port, a abordé à Ostende par s-uite d'une méprise de l'équipage. Il a été atteint pair notre feu et a coulé. Les hommes de l'équipage ont été blessés, mais sauvés.Sur la hauteur de Lorette, au nord-ouest d'Arras, nos .troupes se sont emparées hier matin d'une position française sur une largeur de 1,600 mètres; 8 officiers et 558 Français ont été faits prisonniers; 7 mitrailleuses et 6 petits canons ont été pris. Des contre-attaques ennemies ont été repoussées dans l'après-midi. De nouvelles attaques irançaises en Champagne ont été facilement repoussées. Une attaque française à l'ouest de Saint-Hubert, dans l'Argonne, a échoué. Par une contre-attaque, nous avons pris une tranchée aux Français ; dans la forêt de Cheppy, une attaque française a également échoué. Un des derniers télégrammes sans fil de la Tour Eiffel a annoncé qu'une colonne allemande en marche sur la hauteur de Tahure avait été bombardée avec succès. Par exception nous devons confirmer l'exactitude de cette nouvelle, mais la colonne se :omposait de prisonniers français qu'on emmenait :t d/>nt 38 homtaes furent tués et 5 blessés. Théâtre de la guerre à l'Est. — Des attaques russes au nord-ouest de Grodno ont été atteintes par un feu de flanc de notre artillerie et ont échoué. Au nord -de Lomsha également les attaques russes x sont écroulées avec de fortes pertes. Dans la région au sud de Mysziniecz et de Char-zele, ainsi qu'a.u nord-ouest de Praznysz, les Russes >nt renouvelé leurs attaques. Pas de modifications sur le reste du front. * * # Vienne, 3 mars. (Officiel de ce midi) Dans les Carpathes, à l'ouest du col d'Uszok, les ombats continuent et ont pris une plus grande ex-ension. Ils ont pour but la possession d'importantes 1 auteurs et de lignes de crêtes. Plusieurs contre-atta-[ues russes ont été repoussées avec des pertes sanglantes pour l'ennemi et, dans le courant de la jour-lée, nous avons obtenu au front des succès locaux. ^pTès la prise d'assaut de la hauteur au nord de .isna, 400 prisonniers sont restés entre nos mains. Au sud-est de la Galicie, des combats violents se léroulent sur tout le front de bataille. Rien d'essentiel ne s'est produit sur la Dunajec et [ans la Pologne russe. * * * Constantinople, 4 mars. (Officiel) .' Pour compléter les renseignements donnés sur le ombardement d'hier, on annonce que la flotte en-emie a jeté sans succès plus de 600 grenades. Les renades dés batteries turques ont renversé le mât rrière du vaisseau amiral et ont touché plusieurs ois les navires ennemis. Pendant l'avant-dernière nuit, des torpilleurs en-emis ont essayé d'entrer dans le détroit, mais ont té forcés de se Tetirer sous le feu des batteries. Un arpilleur a coulé. * * * Constantinople, 4 mars (Officiel du quartier gê-■éral) : Une partie de la flotte ennemie a bombardé lier sans résultat, pendant une demi-heure, quel-[ues-unes de nos batteries à l'entrée des Dardanelles. ++ Communiqués des armées aillées Paris, 2 mars (Communiqué officiel de 15 heures): Entre la mer et l'Aisne, la journée a été assez aime. L'ennemi n'a entrepris qu'une attaque au ud-est de Saint-Eloi et au sud d'Ypres, cette atta-ue a été repoussée par les Anglais. En Champagne, on a de nouveau bombardé 'eims. Environ i50 grenades sont tombées sur la ille. Malgré la violente tempête, nous avons avancé endant toute la journée d'hier entre Perthes et Beau-^jeur, notamment au norctest de Perthes, au nord-uest de Mesnil et au nord de Beauséjour. Nous oc-upons les points dominants qui sont parallèles à otre front d'attaque. En Argonne, dans les secteurs de Bagatelle et de larie-Thérèse, il y a eu des combats de mines et es combats d'infanterie dans une tranchée avancée, ue nous avons réoeçupée après l'avoir évacuée un loment* Dans la région de Vauquois, nous avons avancé, en maintenant le terrain conquis, malgré deux 0011-tre-attaques.Dans les Vosges, à la Chapellette, près de Celles, nous avons conquis des tranchées et gagné 300 mètres.* * * Paris, 2 mars (Officiel de 23 heures) : Entre la mer et l'Aisne, il y a eu des combats d'artillerie souvent assez vifs, où nous avons eu l'avantage.Sur tout le front du secteur de Reims, notamment près de la ferme Alger, tout près du fort Pom-pelle, l'ennemi a entrepris des attaques de grand matin ; elles ont été rejetées. Entre Souain et Beauséjour, nous avons continué à avancer en plusieurs endroits. Nous avons pris pied dans des bois mis en état de défense par l'ennemi et nous avons avancé au delà de la crête dont nous avions atteint la cîme pendant ces derniers jours. Une forte contre-attaque a été rejetée. Dans l'Argonne et dans la région de Vauquois, nous avons maintenu toutes nos avances d'hier. Nous avons fait environ 100 prisonniers. Près de Pont-à-Mousson, une attaque nocturne allemande a échoué dans le bois Le Prêtre. Sur le reste du front, rien de nouveau à signaler. * * * Londres, 2 mars (Rapport bi-hebdemadaire du maréchal French) : L'activité que l'ennemi a déployée dans la région d'Ypres n'a pas eu de résultat. Les Anglais ont repoussé hier au matin une attaque faite sur leurs lignes. Une division d'infanterie canadienne a conquis une tranchée allemande; 11 des occupants ont été tués et les autres chassés. Les Anglais ont eu, près de La Bassée, une supériorité sur les tirailileurs ennemis, tandis que l'artillerie a forcé à plusieurs endroits les batteries ennemies à modifier ses positions. * * * Pétrograd, 1" mars (Communiqué de tannée du Caucase : Dans la région au delà du Tschorok, les Turcs ont essayé d'entreprendre des contre-attaques contre nos troupes. Celles-ci ont été repoussées avec de fortes pertes pour l'ennemi. Les combats dans la région d'Olty nous ont été également favorables. Dans les autres régions, aucun changement. Pétrograd, 2 mars (Communiqué officiel du grand état-major général) : Après avoir forcé notre 10" armée à la retraite, les Allemands se sont assignés comme but de marcher contre nos troupes qui opéraient dans la région de Mlawa. Alors qu'ils paraissaient vouloir repousser notre aile gauche vers Mlawa, les Allemands, par une vigoureuse attaque, étaient décidés, en réalité, à rejeter nos troupes de la région de Charzellen vers la Vistule. Le 6 février, l'ennemi fort de 5 divisions a pris l'offensive dans la région de Lipno-Spierc et Biesun. Vers la mi-février, il a atteint le front PIozk-Racionk, mais à la suite des combats acharnés livrés du 16 au 18 février, nous avons arrêté son offensive. A ce moment, les Allemands ont concentré d'importantes forces entre Mlawa et Willenberg pour pouvoir reprendre l'offensive. Le 18, nous avons constaté une très grande activité des avant-postes allemands dans la région de Ghorzellen et, le 20, de grandes forces ennemies ont commencé une vigoureuse marche en avant. Contournant Praznysz à l'est, les ennemis ont atteint le village de Stsjuka. Praznysz était le point d'appui extrême de l'aile droite de nos troupes déployées dans cette région. A cet endroit opérait notre brigade d'infanterie, qui, après une vigoureuse défensive, a passé à l'offensive et quelques détachements ont réussi à pénétrer dans Praznysz. En dehors de cette 'brigade, nous disposions de quelques détachements de cavalerie peu importants, qui ont rempli sur notre aile un rôle de réserve afin d'empêcher un mouvement d'enveloppement des Allemands.Après avoir détaché des troupes destinées â attaquer Praznysz et avoir fortement couvert cette opération'sur les rives -de la Narew sur le front Prituly-Krasnosielc-Podosie-Ustievengerchy- Krasno-Kolat-choro, l'ennemi a opéré vigoureusement contre le flanc droit des troupes que nous avions rassemblées dans la région de Mlawa. Le front du secteur de Lussakowo-Choinovo, s'étend ant sur une longueur de 11 verstes, a été attaqué en même temps au nord et au sud, où les colonnes allemandes qui avaient contourné Praznysz, avaient atteint Wobiaverslooka, à mi-chemin de Praznysz et Ciachonow. Tout notre front a été d'ailleurs vigoureusement .attaqué à ce moment. Dans la journée du 24 février, après un combat sanglant, l'ennemi a réussi à entrer dans Praznysz, mais à 6 heures du matin de cette même journée, nous avons commencé un mouvement offensif décisif sur un large front de Krasnasielc à Nengrzinovo et de Kolotchkovo à Woliaverslovska. Partout nos troupes ont pressé l'ennemi et la 36" division de réserve allemande, qui résistait énergiquement sur le passage d'Arji-tz, a subi dans la soirée un sérieux échec. Cependant, au matin du 25, nos troupes ont repoussé définitivement les troupes allemandes de leurs positions près de Praznysz. Du 26 au 27 février, de violents combats se sont livrés pour la possession du front Dziline-Khoinovo-Prazasn-ysz-Bartnik-Sohlia.Dans la soirée du 26 février, nos troupes ont pénétré dans P-rzasnysz, mais elles n'ont pu s'y maintenir définitivement qu'au soir du jour suivant. Les Allemands ont commencé alors une retraite rapide et ont tenté de se retirer dans ta direction de Mlawa et de Ghorzellen. Malgré les fatigues des combats et des marche; supportées pendant quatre jcrnrs par nos trempes, elles ont poursuivi l'ennemi. Cest ainsi que le plan des Allemands contre nos troupes dans la région de Mlawa a échoué. Au cours de la journée du 28 février, aucun engagement n'a eu lieu sur les autres secteurs du front Pétrograd, 2 mars : (Communiqué de Vétat-major, russe) : Sur le front entre le Niémen et la Vistule, nos troupes ont poursuivi leur attaque le i"r mars. Au nord-ouest de Grodno, nous avons fait des progrès. L'ennemi, qui a résisté opiniâtrement, s'est retiré au-delà de la ligne formée par les villages de Manko-witz-Ratiezi-Rakowitsche. Les Allemands ont continué le bombardement d'Ossowiecz avec des grenades de gros calibre. Entre les rivières de Pissa et Rozoga, nos troupes ont développé leur offensive et se sont approchées de la route de Mysziniec-Kolno. Dans la région de Praznysz, l'ennemi se retire sous notre pression vers Janow et Mlawa, tandis que nos forces développent une offensive couronnée de succès dans le secteur situé plus près de la Vistule, dans la région au sud de Rodzanow. Sur la rive gauche de la Vistule, aucune modification ne s'est produite. Dans les Carpathes, les Austro-Hongrois, après avoir amené de nombreux canons, ont entrepris, le 28 février, dans le large espace situé entre l'Ondawa et le San, une forte attaque qui n'a pas réussi. Déjà la veille, l'infanterie austro-hongroise, appuyée par la réserve, s'était concentrée à une portée de fusil de nos positions. La première attaque a été entreprise dans la nuit et au matin du 28 février dans la région de Two-rilne, où les Austro-Hongrois ont subi de fortes pertes. Dans le secteur au nord de Strotko, l'ennemi a entrepris, dans la nuit du 1er mars, plusieurs attaques. Ses détachements ont été chaque fois dispersés par notre fusillade et par nos mitrailleuses. Line nouvelle attaque ennemie sur la hauteur 991, près de Kosiuwka, a été repoussée. L ennemi, entré à l'est de la Galicie, a été arrêté.: LES FAITS DU JOUR Les officiera et les soldate anglais ont ét6 mis en garcie contre le port du braceleHnontre dans les combats. Cii a constaté que les blessures étaient beaucoup plus dangereuses lorsqu'une balle, en atteignant le poignait, venait briser la montre. Les cyolistc3 du régiment des fusiliers du Lancas-hire ont reçu des nouveaux vêles d'un nouveau modelé, qui peuvent être démontés et mis à dos en moins de deux minutes. Le Ladies^ Auxiliary Committee du Y. M. O. A", vient de créer des restaurants automobiles, dont le premier a été envoyé sur le théâtre de la guerre en France. Cnaque automobile de oe genre coûte une douzaine de mille francs. L'auto-restaurant est amené à proximité de la ligne de feu : pendant le repos, les hommes peuvent s'y fournir de thé, de café, de chocolat et de soupe à un penny la tasse. La fabrique française d'automobiles bien connue Clément Bayard, qui a ses usines à Mézières, près de Sedan, avait provisoirement fermé. Les autorités allemandes viennent de la rouvrir et y font réparer leurs autos et leurs vélos. La <( Gazette de Francfort» annonce que le tunnel de Canfranc dans le3 Pyrénées, qui forme la troisième Jligne de communication par chemin de fer entre la France et l'Espagne, a été officiellement inauguré. Des ingénieurs de l'Etait procédèrent à cette cérémonie, sans aucune solennité, au milieu d'une bourrasque de neige. La construction de ce tunnel, long de 8 kilomètres, a coûté 24 millions de francs, et par suite des difficultés du terrain, une quantité d'ouvriers ont été victimes d'accidents mortels. Un sujet anglais, M. George Schalk-Sommer, vient de se voir décerner la Croix russe de Saint-Georges pour la Bravoure. Quand la guerre fut déclarée, il s'engagea dans l'armée russe et passa les Carpathes avec le 12° hussards d'Ar.tusky. H a mérité la distinction qui lui a été octroyée par les courageuses reconnaissances qu'il a faites des positions ennemies. C'est le premier cas où la Croix de Saint-Georges a été donnée à un Anglais servant dans l'armée russe. M. Poullet, notre ministre de l'Instruction publliqu» et d!es Beaux-Arte, vient de visiter le camp de Gouda, en Hollande, où résident environ 1,800 Belges. Parlant à la presse, le ministre a insisté sur l'impression favorable que lui a laissé sa visite et a loué touA le travail accompli. Les enfants lui ont paru très bien portants et heureux. Le ministre a tout particulièrement inspecté les infirmeries, saines et pratiques, qui ont été érigées. M. Poulllet resterai encore quelques semaines en Hollande et continuera à visiter les endroits où gg trouvent les réfugiés belges. Comme nous l'avons déjà annoncé, le général belg«a Dossin a été chargé de visiter les camps de prisonniers en Hollande. Jusqu'à présent ill a visité les camps de Zedst, d'Oldenbroek, d'Hardenvyk, d'Amersfort et do Gasterland. Lorsqu'il s'est rendu à Amereiort-Zeist, il était accompagné du générall _ hollandais Onnen, chef du département des prisonniers. Le général Do es in, dans une allocution adressée à' la preese, a constaté aveo plaisir avoir été trèji far- . vorablement impressionné par -son inspection e£il * : apprécié en termes chaleureux les mesures prises par 3e gouvernement hollandais : Les Belges, a-t-il dit, doivent avoir ta plus grande reconnaissance pour oa que la Hollande a fait pour eux. Comme le ministre Poullet, le général Doeein arrrvîei à cette concllusion que la chose la plus importante à résoudre maintenant est la question du travail à procurer aux internés, qui ne demandent pas mieux, du! reste, que d'être occupés. Déjà, un Comité, présidé par le baron Fallon, (ministre cfre Belgique à La Haye, et dont font partie MM. Buys, Franqui et Jacques-main, organise à cet effet des cours professionnels, et le gouvernement hollandais lui donne tout eoii appui. Le roi df Angleterre et la reine Mary ont visité l'au- . tre jour à Londres, les soldats blessés <m traitement au Cbarâmg Cross HpspitaL Ils se sont entretenus avec c*bûr-cun des hospitalisés qui peuplent les cinq salles. Le Roi paraissait connaître chaque régiment eds chaque officier de l'armée, a déclaré un dses blessés, que tous le,g endroits où des oombaitg ont eu lieu. Lorsque je lui diis où j'avais été blessé, le roi m'intearompit: « Oui ! dans le bois du... Nous avons perdu là de nombreux bons soidaits ». La Heine Mary réconfortait îes blessés par sa eyn> pathie cordiale. Lorsqu'elle apprit qu'un soldat belges, séjournant dfâpuis longtemps à î'hôpi/fcai, avait demandé anxieusement si elle parlait le frainç-aie, elle s'est approchée d'e ■son lit et s'est entretenue avec iud pendant quelques minutes en un français très pur. A leur départ, les visiteurs royaux ont consenti à co qu'on donnât leurs noms à deux des salîtes de l'hôpital qui seront appelées désormais la salle de la Reine Maryj et la salle du Pioi George. Un nouveau capitaine de Kœpienick a fait des sienne* •\ C-T-K/Vn.Trr nrÀa _r?lo nnm ri U-ATL.

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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