La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

2022 0
13 oktober 1917
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s.n. 1917, 13 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9vc4k/
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Samedi 13 Octobre 1317 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro t 15 Centimes 4' Année. — N* 1047 *?Î1J( OES ABONNEMENTS 3 mois 'oclob., iiovcmb., décemb.), tr. 11.40; 2 moi3 <oct.. uov.), lr. 7.60; 1 mois (oct.), tr. 3.80. La» la/nanties d'abonnement sont reçue* exciust' cernent par les bureaux et tes facteurs de* postes. — Les réclamation* concernant les abonnements doivent lire udr-iiséc» inclusive) fie M aux bureaux de poste» SDSIlHISTRATION ET RÉDACTION : St, {ï?oalagnc-aux-ilerbc3-Potagèro3, Bruxelles. LA BELGI PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, tr. 0.75. — Réclamaê. avant les annonces, la ligne, lr. 1.75.— Corps dx». journal, la ligne, lr. 7.50.— Faits divers, la ligna, lr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, fr. 3.5Q. — Coir* des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction eî Administration : JQ5. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,167° jeur de gnes'a's La lutte est interrompue en Flandre, où la pluie a transformé le cliainp de bataille en un bourbier qui crée aux soldats ies pires difficultés. -Les lûaLems manifestent plus d'activité sur le plateau de Bainsizza, ainsi qu'aux alentours du mont Saint-Gabriel. Certains en infèrent que le général Cadorna est sur le point d entreprendre sa douzième offensive sur l'Isonzo. LE DISCOURS DEM. VOH KIMÂNN Voici le texte intégral du discours prononça le 9 octobre au Keichstag par M. von KuhJmann, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères dont noms avons publié l'autre jour un résumé : — J;ai le regret die constater que les efforts que nous avons faits pour aboutir à un échange de vues ave» les hommes d'Etat de l'Entente n'ont pas tait un pas depuis notre réponse à la note du Pape. Il n'est moue pas encore possible de prévoir avec certitude si nos ennemis répondront à cette noie du Pape. Mais il est une chose que je puis dire des maintenant, à savoir que ce que nous connaissons des manifestations auxquelles se sont livrés des hommes politiques plus ou moins responsables chez nos ennemis et que ce nous lisons quotid enne-meut dans leurs journaux n'est pas précisément de nature à nous faire croire que la généreuse initiative de Sa Sainteté a été eynipathiquement accueillie du côté de l'Entente..Bien que mon estimé collègue et ami ïe comte Czermn, dans le grand dis cours-programme qu. il vient de prononcer à. Budapest, ne se soit pas borné à insister une fois encore sur les dispositions des Puissances centrales à conclure une paix honorable, et qu'il ait expose magistralement, avec une ampleur de vues qiirn dépasse de loin l heure présente, les bases possibles de I instauration d'une Europe nouvelle, nous ne nous sommes pas rapproches de la paix. M. Churchill, l'ancien ministre angùaâs de la marune qui organisa la géniale expédition d'Anvers, a récemment déclaré à Londres que l'Angleterre compte sur un bouleversement intérieur de F Allemagne et Çu'il n .y a plus qu'une très mince cloison qui sépare l'Allemagne die son écroulement définitif. 11 a ajouté dans ie même dtiscouirs qu'un homme d'Etat qui ne tire de 1 expérience aucune leçon n'est pas seulement un imbécile, ma;& un criminel. Je ne veux pas ! porter un jugement aussi sévère, mais il est certain qu'après le résultat de sa deuxième expédition géniale, qui visait Conatantinople et qui s" est terminée de manière peu glorieuse sous les baïonnettes torques à Gal-lipoli, M. Churchill aurait dîû comprendre qu'un mur, même mince, est capable d'opposer une s> rieuse résistance quand il s'agit d'un mur d'hommes. Enlr® notre trou aux rats de la mer du Nord;, que les Anglais appellent Hora&riff, et tflsonzo, se dresse un mur épais et inébranlable : si M. Cliur-oliijl veut en attendre T écroulement, il faut qu1 ii s'arme de beaucoup de patience. Quant au discours de M. Asquifcli, il devrait &er.ir de leçon à ceuix qui, lorsque ce parlementaire avait interpellé son gouvernement sur les projets de l'Allemagne , à l'égard; <ie la Belgique, avaient cru pou- ( voir tirer de son initiative des conclusions , pleines d; espoir et le prendre pour un par- } iisan de la paix. Dans ce discours, en eifet, j M. Asquith a mi» Exactement sur le même , pied la prétention de la France à se faire j rétrocéder l'Aisace-Lorraine et la condition ex-ig o par l'Entente du rétablissement de la Belgique. En se faisant, il a avoué la vé- ! ri té que font apparaître lumineusement l'examen attentif de is> situation génArdle e}t lee informations des sowrces les plus diverses parvenues des pays neufcreis et de ceux d$ l'Entente ; à savoir que la question ptru s mordiiaie pour laquelle les peuples d>3 fl.' Eu>- 1 rope sont aux prises n'est pas la question die r la Belgique, mais bien celle de l'Alsace-Lor- a i-aine. D'après des' informations que je làesns de source sure, l'Angleterre a pris diplo- 1 matiquement vis-à-vis de la France l'enga» £ gement die la soutenir dans la question de la rétrocession de l'Alsace-Lorraine aussi longtemps que la France élle-même en maintiendra la prétention. Dans ces condi- i tions, il me paraît utile d'exposer avec câline, en termes clairs mais énergiques, la p position, que l'Allemagne entend prendre ci dans celle question : chose curieuse en e^-'et, e non seulement chez nos ennemis^ mais souvent mcmQ chez nos amis neutres, des doutes sont émis en ce qui concerne notre attitude à l'égard de cette question fondamen-taie. A la question : „L'Allemagne peut-elle faire à *a Franc© des concessions quelconques en Alsace-Lorraine notre réponse est : „Non, jamais 1" Aussi longtemps qu'une main allemande serai capable de tenir une épée, l'intégrité du territoire v' de l'Empire tef Que nos 'pères nous l'ont transmis en héritage ne pourra être l'ob-jet d'aucune concession. 17Alsace-Lorraine ^ est le bouclier do l'Allemagne, le Symbole a de son unité : je suis certain que tous P-ici sont d'accord suit ce point, depuis la m gauche jusqu'à la- droite de cette assem- tr blôe. Je no suis pas de ceux qui croient ci qnune déclaration catégorique à ce su^et 111 puisse nuire à l'expression de notre désir n< sincère de voir la paix rétablie dans le ai monde : je crois au contraire que ce désir m sincère ne peut mûrir et devenir fécond ti, que si l'on _ inonde d'une vive lumière le si terrain où il germe. C'est pourquoi j'es- ]A time nécessaire, en présence des préoccupa- p tions auxquelles tant fie genfl ont été en proie m en ces derniers temps, de proclamer avec ™ toute 1 énergie et toute la clarté dont je j.j suis capable, à la face dui paye et plus ,• encore de 1 étranger, que ce pour quoi nous 'JJ nous battons et nous nous battrons lusqu-'à \c la dernière goutte de notre sang, ce n'est ct pas une conquête de hasard, c est 1 mfeité de J'Empire allemand. Lorsque des hommes d'Etat français ont cru que la prudence leur commandait d^adopter la br formule „sans annexions" venue do Eus-sie, ils ont eu recours à un artifice en habillant du mot „aésannoxionj" ce qui en réalité était une pureconquète parla force. L'arme est trojx grossier pour valoir la peine tic d'une réfutation : je me bornerai à faire Su observer, à ceux qui ont eu l'idée d'y re. ja couiir, qu'on ne trouve écrit nulle' part su danis^ 1 histoire mondiale à quel état do choses doit correspondre le „,ne| varietur". Si nous, les Allemands, nous voulions nous approprier .e mot de désannetxion, d!e beaux noms comme ceu5 de Toul et de Verdun, Crc nous pendraient aussitôt à l'idée. T. II s encore une autre opinion que tour- tisi jours on re rouye exprimée <3ana la presse ai^ ¥ «N nécâaiie mi Se rectifido : clle a ésé récemment éaizmoée, .en? par le ,, Manches ter G-unrdiaii;'' dans une ] note qui disait que l'attitude politique de « l'Allemagne se dessinera pins nettement 1 dès que seront connus les résultats militaires des grandes batailles de l'automne. 1 C'est se faire une conception absolument I erronée de La politique allemande de I croire que, selon qu' une opération aura J tcLe ou telle issue, nous puissions devenir J plus cher ou meilleur marché, plus conoi- (-liiui'is ou plus exigeants. Cela est tout à ( fait faux. Ce n'est qu'après un minutieux j examen de tous les "éléments qui devaient r intervenir dans notre diécision que nous avons • fixé l'attitude que nous devions prendre En , dehors de la prétention qu'a la France d'an- c nexer l'Alsace-Lorraine, il n'existe aucun ç empêchement absolu à la conclusion de la f pai'Y, il n'est aucune question qjui ne c puisse être résolue par des négociations, z aucune qui soit capable de justifier devant, ] les nations et devant l'Histoire l'eKnsion s de îant de sang, la mise en œuvre de si formidables moyens de destruction. Une autre erreur fondamentale commiflo par nos ennemis et même souvent constatée chez nous, consiste à croire que dans la phase actuelle de l'immense bataille, des déclarations publiques faites à cette tribune 1 pourraient améliorer la situation politique ^ di'une manière essentielle. Les déclarations publiques se heurtent à un grave écueil. , Pour atteindre leur but dans le sens qu'on indique, il faudrait qu'elles fussent très nettes : or, le fait précisément que toutes ! les questions en suspens sont liees • entre elies, qu'elles se motivent réciproquement, qu'elles sont subordonnées les unes aux autres, a pour effet ci'empêcher une déclaration publique de faire droit autre- s ment que d'une manière limitée aux exi- t genceiS cie l'opinion. La déclaration publique, £ qui e^t soumise à la discussion du Parlement, a enct le un autre défaut : l'absence s de toute contre-partie émanant des chefs c ennemis responsables j elle engage exclusivement cllui quii la fait et laisse à l'ennemi sa complète liberté de mouvements. Un autre point essentiel que nos enne- 0 mis ont voilé avec beaucoup d'habileté et | dont nous devons tenir compte, c est qu'ils ^ n'ont même pas fait connaître des condi- c tions de paix que les autoriserait à poser, v même approcximafcivement, la réalité des r faits. Le programme qu'ils en ont fait t connaître au monde est un programme t maximum ce conquête, utopique au point é de ne pouvoir être réalisable qu'après que g l'Allemagne et tous ses alliés auront éfci réduits à merci. Nous m'avons aucune raison die les suivre sur ce terrain; le gouvernement allemand s'y est jusqu'ici refusé et continuera à s'y refuser. Notre politique ] est pratique, elle est modérée, elle compte i avec la réalité des faits. Quand nos adversaires feignent de dire qu'il! leur est impossible de connaître clairement les in-Lentions ou les visées de la direction de ^ l'Empire et de la nation allemande, c'est d le 1; hypocrisies. Notre répionse à la note lu Saint-Siège et les déclarations que j'ai faites ici ù. son sujet avec, comme je tiens \ le souligner à noumiu aai jouixPhui, Pen-ière approbation d'ui Parlement, ne peu- f; vent laisser, à qui veut entendre et coin- d prendre, le moindre doute sur les bases es- g seutâalles de notre programme de paix. Notre politique étrangère ne peut e'tre n féconde qu'à la condition d'être soutenue d par l'approbation des masses profondes de d la nation, d^eu représenter et d'en identifier la volonté dans ses [lignes essen- r' tielles : c'est pourquoi cetlui qui est appelé à la diriger a le devoir de répéter a lue si grandes que puissent jamais devenir .es divergences de vue3 qui les séparent sur ri Le terrain de la politique intérieure, tous -, >nt le devoir, à cette heure grave et grosse m le conséquences, d'apporter à notre poli-ique étrangère le soutien énergique et uiua-iime qui lui est nécessaire pour atteindre e but qu'elle poursuit tenacement à tra~ rers toutes les difficultés : la victeiré et r] a paix I la ~a guéri*© sous-marine si —=— p Londres, 12 octobre : L'Amirauté britannique annonce que la r eimaine écoulée 14 grandis navires jaugeant lus de 1,600 tonnes et 2 navires jaugeant ^ îoins de 1,600 tonnea ont été oouhs, ^c insi que 3 chalutiers. La flotte marchande française a perdu r" i semaine derniière 5 vapeuis, dont 1 jau- p eant plus de 1,600 tonnes, et 6 voiliers. « E * * Looudi-es, 12 octobre : On mande de Newi-York au „Daily m» : ^ — Le nombre des navire» américains ^ erdluis ou qui sont signalés comme étant tic l retard depuis que les Etats - Unis sont le 3trés en guerre atteint 43 au 1er octobre, ra » % C; Paris, 10 octobre : se Le chalutier à vapeur , ^Quatre-Frères" a S coulé le 16 septembre par un sousv-ma- de; a. de m< La Haye, 11 octobre : Le goiuvernejment public la np,te sui- 1 u tnte : —. Le miniitre de Hollande à Washing-n a infoi-mé le ministre des affaires rangères que le gouvernement américain ^ annoncé officie|liemjant qu'il ne serait v 1 us délivré de charbon de soute aux 1 ivi-rea qui sa rendent dans un pays neu-e limitrophe de l'Allemagne. Èn consè-lence, les navires néerlandris cj_ui vien- f1 snt des Indes et de l'Amérique du Suc; . ^ ) pourront plus faire escale dans les ports n&:icains pour embarquer du charbon, à oins que le Conseil américain d'exporta->n autorise le transport de leurs cargai- j ' ►ns en Hollande. Comme les navires ne i;r( iuvent faire du charbon de soute dans à.,r Amérique du Suci, les voyages entre la ^ ère-patrie et ses colonies sont en ce mo- p0.1 ent impossibles. Notre ministre à Was- ym ngton et la délégation néerlandaise con-luent à négocier un accord avec le gou- ] rnement américain. Jusqu'à présent, leurs ] 'orta n;ont pas abouti. a < * * # le La Haye, Il octobre : fiqi Pendant la darnière semaine de septem- fois e, aucun navire n'est entré dans le port Eotterdam. 1 ,1 Stockholm, Il octobre : *ra Le gouvernement anglais ayant réqjuisi-►nné à Swtaïusea trois navires suédois, la so^( ède a chargé son ministre à Xxxndres vc^ protester ^.ergiquoment contre cette me- po absolument illégale. » ' « Londres, 11 octobre : ( Su „ Daily Telegraph" — Nous envisageons aveo' une inçpiiétude issanta la situation de notre marine mar- ^0] mde. H est vrai qu'il ré'sulte, à notre sa- en^ action, des rapports de la semaine der- «J que le noml>re navires cotiléâ di- out rue, mais les sousunarinis ne son! paa des 03» hozîi tfétai (fe nuîre. Noua e^-Xtra' )érons que nos autorités rOspoiisables ne e laisseront pas surprendre par une nou-'elle ruse de l'ennemi. Lorsque la guerre des sous^marins a com-uencé en février, 1,500 navires, jaugeant >lus de 1,600 tonnes, étaient disponible® K>ur assurer les besoins de la population. V Amirauté annonce que 5S4 df entre eux >nt été coulés. A la fin dé l'année, nous urons enregistré la perte d'environ 700 de es navires, outre 300 bâtiments d'un ton-Lage moindre. H est toutefois bon d^aiou-er qu'il n'est) pas possible que l'Allemagne rrive à nous affamer; certes, elle peut nous mposer des privations, mais les Etats-Unis tous donneront une aide qui ne doit ccpen-uant pas être etxagerée, étant donné que les ôtes américaines ont un développement cent ois plus grand que les nôtres. "La guerre es sous^marins constitue donc toujours une ffaire do la plus haute importance qui ne >eut pas être perdue de vue un seul in-tant.JE.JST ZJBJ Washington, 12 octobre : Le bruit court qu'environ le tiers des limitions que« le corps expéditionnaire du général Pershing avait amenées en France tait inutilisable et a dû être renvoyé aux iltats-Unis. Le ministre de la guerre a con-Lrméi l'exactitude de. ce bruit. Les événements de Russie Pétrogr-ad, 12 octobre : Par ordre du ministre de la guérie, les 0-ldats des classes de 1895 et 1806 du dis-P'Cfc militaire de Péti-ograd ont commencé a tre renvoyés dans leurs foyers. D'autre part, les autorités militaires ont upprimjéi le Bureau Scandinave des voyages, ui existait depuis dix ans. * « n Londres, 11 octobre : Le „Times" reproduit une déclaration du énéral Komiloï, qui cherche à justifier on arttitude. Le général prétend qu'il a en-oyé ses troupes à Pètrograd pour empo-lier les bolchevistes de s'emparer du pou-pir, ce qu'une information de source au toisée lui annonçait pour septembre. H pro->ste qu il n a été guidé par aucune arnbL-on personnelle et estimait simplement qu'il tait utile qu'il fit partie du nouveau ouvernement. ^ ■s # >3 Paris, 11 octobre : On mande do Pétrogracî' au „Matin" : — Le Parlement avant la lettre a approuvé de nouveaux crédits de g|uerre se nontant au total à 9 milliard# de roubles. * ♦ o Berne, 11 octobre : Les journaux suisses apprennent de Pé-•ograd que le général Mourachevski vient 'être nommé chef du grand étcut-major. t Pétrograd, 11 ociobra i Du ,,IUecoli" : — A la dernièro sénnea du Soviet, l'of-oicr Dobousof, qui venait eu (fco'to ligne a front, a déclaré, au malieu die 1J émotion ènérale, ee qui suit : — Les soldats ue dvsircat en ce moment i terres ni liberté; ils ne veulent rien 'autre que la fin de la, guerre. Los sol-ats ne continueront pas à se battre." Ait milieu du silence qui a suivi ces pa->les, une voix s'est écrite* : —. Môme los bololievistes ne se sont pas tprimes ainsi I A cette inteiTUiptioini, l'officiec Doterasof a, :piiqué : Je n'ai pas à me soiucier de oe que sent les bolchevistes. Je tais strictement on devoir en portant à votre connaissance i qus les aoldate m'ont déclaré." Zurich, 12 octobre : On majide de Pétrograd à la ,,Ncua Zu-cher Zeitung" : — La Fédération des cosaques de toute Russie a voté une résolution demandant, accord aveo tous les peuples de la Eus--, que la République russe soit- une ré-iblique démocratique et fédérative. La Fédération a chargé un délégué de afnsmettre cette résolution à M. Ketenskj, ii lui a déclaré que le gouvernement ne miettra pas qu'il soit porté atteinte aux nquêtes de la République. La question de forme de la République doit être laissée l'appréciation de l'Assemblée constituante-est probable que la forme de l'Etat ruSSB i ra ealquéfl sur celle de la République des ats-Ums. ♦ * Pétrograd, 9 octobre : 1-^3 „ Journal officiel" publie un décret jlant les conditions dans lesqueiiles les j icki'ts et les marins participeront aux élec-ns pour l'Assemblée constituante. Toute front est divisé en cinq districts électo-irx : nord, ouest,, sud-ouest; Roumanie et lucase.En outre, deux districts électoraux ?ont crééjs poiur les troupes russes qui se juvent en France et dans la presqu'île î Balkans. Pour la marine, il y aura ix districts électoraux : la Baltique et r Noire. Dans Piatérieur du pays, les clats voteront de la même faoon que les très citoyens. ^ » Pétrograd, il octobre : 3>s journaux annoncent que les 120 siè-s auxquels les partis bourgeois ont droit Parlement avant la leiMre se répartàs-Ît comme suit : Cadets, 64; parti du nmerce ojj cfe l'indu^U'ie, 34 ; commission 3 hommes politiques de Moscou, 15; prolétaires fonciers, 7. Le Parlement ne mmencera ses travaux que lorsque ces ) membres' auront été nommés. *n * t ?é'trograd, n octobre : )'après la ,,Novoje Vreraje", la ministre communications a dCclarA qu'en! novesn. i tout transmit de voyageurs par voie cce sera arrOté jusqu'à. ]a fin de la guerre, main:ion des trains, né circulant paa a- ces besoins militaires, étant devenu possible faute do charbon. . ♦ * >éti-ograd, 11 octobre : -e département de 1Jinstruction publique >rdonue la fermeture des universités pour restant du semestre; Iqs travaux scienti- tes dans Jes instituts continueront toute-*<; * >erne, 12 octobre : 0 Bureau en Suisse de la presse ora-inieiine annonce que le gouvernement de Ukraine a décidé da démobiliser tous les îats ayant plus de 10 ans ed de reu-cr dans leui's foyers en novembre les itaires de 3C à. 40 ans. 5 * . ïtoekholm, 11 octobre : )n manda d'ZIapiarajada au ,sStockhoIms Dningeni" : — Les socialist® finlandais ont l'inten- 1 dfadlrca?cr prochainement au monde < ter un appd relatif à l'instauration no république finlandaise. On dit, en ra, f fii"'il il désira» engager «rimultamament pourparlers aveo les Puissances Cea. i l£# poaz a'iteiir qtra adlas-ei reconnais, i sent cette nouvelle forme d'Etat de la Fin. lande. ♦ * 4< Hesingfors, 11 octobre : D'après des indications, lo résultat final provisoire suivant des édections à la Diète de Finlande est connu : Socialistes, 92 mandats; bourgeois, 64; agrarens, 26; Suédois, 17 ; Lapons, 1. * 4 * Pétrograd, 11 octobre : Après être resté quelque temps sans nouvelles de Taschkent, le gouvernement vient de recevoir avis que la situation y est toujours inquiétante. Les grèves continuent. L'expédition chargée de punir 1q3 fauteurs de troubles n'est pas encore arrivée dans la ville. * * * Pétrograd, 11 octobre : L'expédition envoyée sous la conduite du général Koroumitchenko poiur châtier les rebellas est arrivée à Taschkent. Elle a occupé la Maison de la Liberté, où ils siégeaient, a perquisitionné partout et a mis en état d'arrestation le gouverneur nommé par eux et les membres du comité révolutionnaire. L'ordre est rétabli. * * * Pétrograd, 11 octobre : L'Agence Télégraphique annonce qu'une : bande de malfaiteurs, composée de 70 indi- j vidus, a détruit les rails sur une partie de la ligne de chemin de fer de Vladacaucase, provoquant de cette façon le déraillement d'un train rapide, dont six voitures ont été précipitées du haut d'un remblai. Les bandits ont dévalisé les voyageurs. U y a eu 8 tués et oo blessés. DEPECHES .DIVERSES Sofia, 12 octobre ; L'empereur Guillaume, accompagné du prince Auguste-Guillaume de Prusse et de M. von Kùhlmann, secrétaire d'Etat des affaires étrangères, est arrivé hier, à 4 h. y2, à Soiia. L'Empereur a été reçju à la gare par ie roi Ferdinand. V « « Vienne, 11 octobre : De la „"Wiener Allgemeino Zeitung;' : — Des événements .importants surviendront de nouveau à bref délai sur lé front de l'Isonzo. La canonnade devient de plus en plus intense et semble annoncer d'imminents combats, dont le haut plateau dé Boinsizza paraît devoir çtre do nouveau le theâtre. Au cours de la onzième bataille de. l'Isonzo, les italiens ont obtenu dans ce secteur certains avantages qu'ils paraissent vouloir étendre eu y concentrant tous leurs efforts. I] est aussi possible qu'ils prononcent des attaques de diversion contre le mont Saint-Gabriel. En tout cas, notis saurons bien tût si la douzième bataille de l'Isonzo va se livrer. • * « Milan, 10 octobre : Le ,,Corriere d'Iialia" apprend de source bien informée que la réponse de l'Entente à la note du Pape sera plus claire encore que celle des Puissances cantraies, n ajoute : ,,La guerre mondiale approche de sa fin. Nous voyons déjà poindre ia paix." M- Zurich, 10 octobre : Du correspondant à Londres de la „Neae Zurieher Zenung" : — Le ministie britannique de la guerre demande eue 10,000 femmes s'enrôlent tous les mois dans 1;armée. Elles-porteront- l'uniforme khaki et seront occupées en partie dans le pays, on partie à l'étranger. Toutes les Bourses du travail ont ouvert des bureaux de recrutement pour femmes. if- * Rotterdam, H octobre : Le jjN'ieuwe Roîteaxlamsche Courant'' résume le compte rfcudu publié par un. rédacteur du „Daily Mail" do la visite qu'il a rendue à M. de Valera, le chef de l'armée rév olu^ tionnaire irlandaise. Ce rédacteur a*firme que de Valera a en ce moment sous ses ordres de 18,000 à 20,000 volontaires biea | instruits. Il a vu des trains entiers de che-| min de fer pleins de volontaires qui ren-! traient chaz eux et poussaient ies cris : mVive la révolution, vive de Val/era !" Il estime que dans le comté de Clark. 80' % îles habitants sont partisans du mouvement des sinnfeiners et dit que les femmes et les prêtres y travaillent inla)ssabjlement à F avènement d'une République irlandaise. La mort i du sinnfeiner Thomas Asne a converti des ; centaines d'hésitants et le nombre des adhérents au mouvement révolutionnaire s'accroît constamment. Partout où de Valera se montre, il est accueilli aveo enthousiasme-*♦ * ManchœtSr, 10 octobre : Du „Manchester Q-uardiam" : ; — Les chefs des syndicats ouvriers an- i glais se sont rendut, auprès de M. Uoydi i George et lui oiit expose leur manière da ! voir concernant la réponse de l'Entants à , la note du Pape. M. Lloyd George leur a < dH'clare que l'Angfetorre répondra aa temps i opportun au Saint-Père. 1 v y * # , Genève, 11 octobre : \ On mande de La Haye à l'Agence Télé- c graphique de la presse suisse : c — Dana une fabrique de munitions de <-Liverpool, qui emploie 6,000 ouvriers, une r bombe a fait explosion pendant qu'on la rem- J plissait; Le tiers de l'usine est détruit; 700 j ouvriers ont été tués ou grièvement b!cs. c sés. e * * * l« Pans, Il octobre : f Les lithographes et les ouvriers de l in- ]' dus trie die la confection se sont mis en ( grève avant-hier-Bien que les patrous aient j consenti à, leur accorder une augmentation n de salaire de 10 p. c., le mouvement gré- e viste des lithographes prend de l'extension, f * * * La Haye, 12 octobre : u Récemment, F Angleterre a interdit l'en- er voi télégraphique des dépêches commer- (- ciales et financières d'Angleterre eu HoL a ide. On annonce aujourd''hui que le gou- g, .ornement britanniqjue veut ainsi forcer les n: Pays-Bas à interdire ie transit du sable m 2t du gravier d'Allemagne en Belgique et P' le transit de Belgique en Allemagne. ^ * v° tjt ^ ^ La Haye, 11 octobre 3 Le ,,Nieuwe Coiu*ant" commente comme ar iuit l'information du correspondant à Am- m 3terdam do l'Agence Router, motivant la dé- te cision qui prive le com - ji.ee hollandais de ,,, sommunications télégraphiques avec l'Angle- J terre : > th — On ne peut imaginer une preuve plus fo letto de méfiance envers la politique da ré îeutralitié correcte sidvie par 1^ gouverne-nent néerlandais que cette mesure inique. Le gouvernement angOais punit nos con- pB ûtoyens parce que la Hollande ne con- Pj sent pas à négliger pour les beaux yeux de .'Angleterre ses de\roirs de pays neutre ii alj Graaidb-Bretagne dissimule son altitude iv n^iscifiabia leâ mtots dg umascqna de ^ ■EUXTésaiEca", - V» COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commimicjaés des Puissances Coatraies. Berlin, 12 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre, à l'Ouest. Armées du feld-martchai prince héritier Ruypirecht de Bavière : E11 Flandre, l'action de l'artillerie s'est bornée hier à de violents duels livrés daus 1e secteur de la cote et près du bois d'Hou-thulst. La nuit, le terrain de combat coiu. pris entre la Lys et la route Mon in-Y près s'est trouvé sous un violent feu d-artillerie. La canonnade s-'est transformée ce matin par à coups en feu roulant. Dons de larges secteurs, de nouvelles attaques ennemie» i ont été ensuite déchainéos. Armée9 du prince héritier allemand : Au nord-est de Sois^ons et à F est die la, Meuse, le feu djo l'artillerie est devenu progressivement très violent. Près de Vauxail-lon- de fortes trouprs de reconnaissance françaises ont pris l'offensive; elles ont été repoussées. A l'est de Samogneux, des combats locaux se sont livrés dans les tranchées situées sui: le versant oriental de la hauteur 344;'i Théâtre de la guerre à l'Est. Au nord-est de Riga et sur le Zbrucz, les opérations ont été plus animées que les jours précédents. Au cours de rencontres entre détachements de reconnaissance, de nombreux prisonniers sont restés entre nos mains. Front macédonien. Dans le bassin de Monastir et dans la bouc.e de la Czerna, violent duel d'artillerie intermittent. Sur la rive droite du Var-dar, l'attaque d'une compagnie anglaise a échoué devant les lignes bulgares. * Berlin 11 octobre. — Officiel : L'activité de nos sous-marins dans x'océan Atlantique a encore détruit une série de vapeurs c: die voiliers dont les cargaisons étaient particulièrement précieuses. Parmi ies navires couiés, il y avait : le vapeur armé ,,Dinorah"', chargé de 6,750 tonnes de charbon, torpillé au milieu d'un convoi; en outre, le vapeur français ,,Italia", allant à Bordeaux avec une cargaison de denrées alimentaires et de vin, ainsi que lo voilier français ,,Europe'', en route pour-Bordeaux avec une cargaison de 4,500 tonnes de froment, et la banque à quatre mâts armée ,,Persévérance", allant à Saint-Na-zaïro avec 4,000 tonnes de salpêtre. En outre, nous avons détruit un convoyeur français. . - ♦ * * Vienne, 12 octobre. — Officiel d'hier : Pas d'actions de quelque importance sur aucun de nos fronts d armée. * if Vienne, 12 octobre. — Officiel de ce midi: Les opérations ont continué à G'-re peu importantes et ia situation n'a pas change sur tou'.o 1a ligne. * * * Sofia, 11 octobre. — Officiel : Sur plusieurs points du front en Macédoine, activité de l'artillerie ; la canonnade a été un peu plus violente surtout dans la boucla do la Czer;ia. D'importants détachements de reconnaissance ennemis, qui tentaient d'approcher de nos positions établies au sud du Dobropoije et à 1 ouest du ^ac do Doiran, ont été mis en fuite par notre feu. Des détachements d'assaut allemands et bulgares ont pénétré dans les positions ennemies établies près de Makovo et de Le'mi-nitz et en ont ramené des prisonniers italiens et grecs. Sur le. front en Roumanie, près de Tulcea et çfe -Galatz, canonnade. Près da Galaiz, une de nos l>a-tteries a incendié un dépôt ennemi. Un détachement ennomi, qui tentait de ga.gner notre rive près de Perkasch, a été mis en fuite par notre feu. A l'est de Tulcea, grande activité aérienne. Notre artillerie a touché un avion ennemi; il est tombé au nord de Tulcea, sur la rive gauche dui Bras Saint-George. * * # Consôantinople, 11 octobre. — Offie.el : En Perse, le 8 octobre au matin, un détachement russe, composé de trois bataillons, d'un régiment de cavalerie ainsi que 1 artillerie, a attaqué nos troupes en Perse. Le combat oontinue encore et tourne à notre wantage. Nos: troupes opérant au nord de Reyanduz ont également ét)é attaquées j.ar les détachements russes mixtes. U ennemi a j îté repoussé, non sans essuyer des pertes ïanglantes. Sur les autres fronts d'armée, >ae d'événements particuliers. Berlin, 11 octobre. — Cfficieux : Le champ do betai le en Flaaidro sur lequel, lu cours des violentes attaques successives des Vnglaïs, 'les ceïitaiao3 de milliers d'iiontmes sQ :o7;t lai!(C's vpfîîu^ioa-t à l'assaut du| îroait allouant, s'est trouvé, depuis la dernière granco ourii-'e de bataille dltt 9 octobre, sous im c-on- iujuidl et violent fou de 1 artillerie qui, depiui3 le c 0 octobre, dajis l'aprèfi-midi, est devenu extr.^me-aent violent sur la côte e* dans le secteur ^ loinpriô entre l'étang de .Blankaext et Poelcap- c telle. Vei-s 6 beurc» du Soir, dans la r gion de n >r-".aibnir.;lc et au raord du bois d'HouilMst, le c icilent fqu <îe diversion s'est tv.ansiormé en feu |, oulant et s'est étendu jusque dans la ration ce c 'oe-ÎSQappelle. Tandis quje l'ennemi entourait h j et endroit noa positions d'un brouillard artifi- p iel, une nouvelle et violente atiaque française q tait dcplancli^e des deux côt's de Draaibanic en i, utiiie temps r4n'vmo importiulo patrouille enne- n .le prenait l'orfcnGive .sur le chemin die for s, ioe&ïngiho=Statden ; ces atta-qnes ont <'46 nletieuucnt p epiouss-.'ies et rejninomd a sulbi de fortes i>orte3 c ninglanit'e. Simuittaaiiàïr^nt, nos trompes d'atïaquo ril ctvoyaieut en grande partie, malgré une très vio-«lté contrej-aetion. do l'artillerie dninpmie, un £ oint situé au sud du oliemin cle fer Yprcs.Rou. C( rs, où les Anglais «'taien't rasi s nich's depuis q] 1 d oi tobre. m En Artois et dans la régi en. de S>int-Qaiontln, b; linsi que sur le front de l'Aisnie, la canonJnade s' auganenté de violence par intermiittenjee ; qIIo i' ;t devenue partid.rlièrciment intense dans la rC- ct ion du fort ce Aîia'Jmaison et sur le Cliemiin des et iame3, pour • no s'apaiser qu« la nuit. p; Sur la rive orientale de la 'Fteuse, t l'aube, dus avons pénétré dans les position,-? françaises ir une largeur de 700 mètres et une !proîon_ d' ïur de 3(X> mètres. Près du bois tfe Olianime, ^ dus avons tjmi les iranclx.es nom'ellement co)i_ qi lises contre de fortes Coatre-attaqucs ennemies d\ iceossivcs. Jlusqu'ici, nous_ avons fait prison- ^ ei'fl 113 hommes et 8 officier-- ; en autre nous l'< >us sommes empai-és Cû 2 mitraillousies. Los gi irfc-s saaigila.utes d"e l'ennecni sont élevées. A la Ut inte do oette opération le feu est ncâtrâ pluîs oient lo jour et la nuit et s est étendu aussi fa ix sectours voisins à Certains .moments. Vers tr< heures du soir, nous avons réussi à. nious pa iparer d'un nouvel l'mêlai d« tranchas enne- se ies et àl faire des prisonniei-s sur le versant Sep- eu itrional de la hauteur 344. je Sur lo théâtre de la guerre à l'Est, le feu de au :rtil!erie a été passagèrement violent à certain a dij droits, jusque dtuis les montagnes Car,pa- is. Sur le Sereth in't'Tieu^, les deux artilleries sy nt re3t''-e3 très actives jusque tard dans la soi- à 3. I.e 10 çotohjro- à l'aube, urn d;'tiaialiiement Af|. nomi, qu4t avait franchi le Danujbe prés de eh nche, à l'ouït de Tulcea, a mia en fuite po r notre feu. En' l'iaoédoine, entra leS lacs d'Ochrida et de en 'espa, l'artillei-io enneenio a déployé plu^ d'ao. un ifcéi sur plusicuaa poii.ta. £)ar 19 Cirobjopolja et titi sudr-oueet do {Doira®, do3 patron i3à<j0 eiitte. an es on* (ÎÉ6 i«p(ouss^éS tandis qu'à, l'oiueet die Jcovo ©t de Koruna dos troupes d'attaque allô- gr aida» ei bulg&rcÉi pMnétraloat datotf k? lit ccmlo fit ©a inTTrci^iOTt pti3onâ3a«. Communiqués des armées alliées Panis, 11 octobre. — Officiel de 3 h. t En Belgique, au eoiurs de la nuit, nous avons brisé une attaque ennemie tentée à l'est do Draaibank sur nos positions entra la ferme Papegoot et la ferme Lta Victoire,Sur le front de P Aisne, une pafcrouifîo ennemie qui tentait d'aborder nos li<rnea <ians la, région de Cerny a été etosper^ a par nos feux. Sur la rive droite de la Meuse, au uord de 1a côte 344, 1 ennemi a lancé une attaque qui lui a permis cie prendre pied momentanément dans quelques éléments avancés d'urne de nos tranchées. Après, un vif combat, nous avons repoussé l'ennemi et nous sommes restés maîtres de nos positions. 1 Aviatûbn. — Le 1er octobre, le £ous-lieutenant Boyau a abattu son drxièmo an-pareil ennemi. * T. * ♦ Pans, 11 octobro. — Officiel ào 11 b. » Au cours de la journée, activité des deusi artxliGnes ■ sur divers points du Iront notamment, dans la région de l'Epine de Clie. vrc-gny, au sud de la butte du âle»nil où nos tira out arrêté des groupes ennemis qua tentaient d'aborder nos petits postes et sur la rive droite de la Meuse, pasd a&. tions d'infanterie. . ^ 4 ♦ Paris, io octobre. — Officiel de i'ar-mee d Owent i La lutte d'artillerie a pris une certain» activité notamment dans la région dé Doiran et au sud de Monastir. Les trouneS britanniques ont exécuté un raid dans loa positions bulgares prés de Doiran. » * * Londres, lo octobre. — Officiel : Dans la journée, des attaques ennemies dirigées contre nos nouvelles positions établies près du chemiu de fer Ypres-Stliden ont amené un combat local qjui n'a pas modifié essentiellement La situation. Les, Alleaiaudis n'ont pas prononcé d'autres coru tre-atfcàques. Sur ie front de bataille, nos troupes or ganiisent les positions qu'elles ont conquises -hier malgré les grandes diildcuiltés qu' offrait ie ten*ain détrempé. Les deux artilleries ont continué à Ctre actives. Jusqu'à présent-, les rapports annoncent* que nous avons fait hier "2,038 prisonniers parmi lesquels 29 officiers. Dans ce nombre sont compris les 400 prisonniers fait* par les 1 ran/ais. En outre, nous nocs sommes emparés de quelques canons de campagne, d'un certain nomijre do mitrailleuses et ce mortiers de tranchée. La nuit, deuK tonnes d'explosifs onti éftéi jan* cées sur les gares cie Itouicrs," de Go.ro trai, ne Menin et de Ledeghem. Un- toain ennemi a été touché et un certain ncm-oie d explosions se sont produites. Au couis des combats aériens, c{uicytr©- appareils allemands ont- été descendus : autres, désemparés, ont été forcés à rir. Deux de nos appareils manqoïeixt^ à rappel. * * f -Itomo, 11 octobre. — Officiel : Sur tout 1© ?rout, aucun événement important à signaler. * ® Pétrograd, Il octobre. — Officiel :-, Sup le front sepientriona], dans le secteur de Iwga, au sud de la grand'route de Psko'-, 1 ennemi a cefoulA quelques-unes de noa compagnies. L ennemi a tent3 de fraterniser aves nost troupes au sud-est de Jacobsta-.it. Sur le front du Caucase, nos troupes se sont emparées des villages do Marufa, et da Isjal, siituési à 1 oueet d'Urmia; nous avons; lait prisonniers 250 Kurdes et rendu la l" bert'3 à 200 Syriens. L'ennemi a rsi'luél au delà du Grand Sab; il a détruit trois ponts. PETITES NOUVELLES A PEOPOS DE MENUS. Du ' Journal de GercAve > : — S il e=t permis de trouver que la gyerr. -,a, >orle quelque compensation aux ravages qo'^iS ixcrce, nous pouvons M-uS lauà- d» l'eifet .-)«■ estnctions alimoataiifcs sur 1'orgp.nfeaiion tica estawateurs. Ia rareté des vivres et surtout les jours eec.3 ïamle les obligent à Combiner des pl?.ts aux-ueis ils Di'aviaieut pas pris la peine do songeo iisoju ici. On accommode avec reciiercho, on .ovo des as^aisonne^nts, on tàcho de auppl cn <ar 1 ingéniosit/* au:; ressources nianquanles. Oa st enfin contraint de rc-noncer, i cette routoru» ujunaiie dionit so*ulfraicnt, danp 1^9 grands ca-avan^-rails à voyageurs, toua les gens qui ont onServer lo souci du b^-mangor. Avoi-vous eu limprudenc© do vou3 attabler no, fuere dans n importe qu^.l < Eo^ysl >, c Palace > u < Splendid > hôtel ? \'ous avez piu inesufer. lors l'inexorable fatalité qui vous condamnât tiaquo soir an même menu. Daboivl un bl'me-ouillon où nagent» trois cubes élastiques ot blon-ii-:trc3 dont plersoniMj au monde s'a jamais pa 0 terminer la substance. Puis un fragment da oisson accoaipagn6 d'un peu, de colle d'aliicin'icr uo le menu qua]Lrie do -auce motssscline. A cq iels dont Za fxdeur suffis pour remplir un hon-t° homme de mélancolie, sruccèile un rOti ex-ingiuej, miou, flanqué de légumies eu atits las, et baigné d'uojo sauce qui f«mbto che de sues de viandes consommés, mais qui e£t que teintie par un colorant. Vient en&uiiei 1 poule» rôti, l'inamovible pjoulet au cresson, )Ut la peau est épaisse, souple et c'ei-tauto )inime un tmperméable de mat«ToV, et doni la »air évoque non une Jibre volaille chajnp-Ve, ais un poulet indigent, nourri de papier d'eui-ulage dans quelque nrrièm-boutique. Le napii» achève .par un tremblotant petit puddiiig, où în retrotuvo les éléments des otibes du pota^ de la .-auce du poisson, mais sucrés cette, foie, additionnés d1© grains noirâtres que; sonà, nuu s des mouches captives, mais de vieux ralsh» Cormthe. Vous pourriez demander où lo voyageur- risqua Afre réduit à ces mets.là. J'aurais lo rtgtrcl voua répondre : sur toute la terre. Oui, quelles ie soient les variations géographiques d-^s peit-Jcs, des qu'elles marquent 7 hi-^uxes, le inémet îim sévit su® la surface euttero du globe. Ja -i relrouvé en Allemagne • ct en. Italie, en. An!. : terre et en Espagne, en Algérie ot aux E^t«-îis, en Autriclie et au Canadp,. Il va do pair, cc les chambres à salle de bain et lo chaial-S® central. O'est ù croire qxil'une o.^lossalo en. prise hétejliére cm assluire la répartition1, pwj. re dans des bassines grandes comme des ié^ 'voiis à giaz cette sauce et oe bouollon vei'.'«s, '8 dans des fours géants ces rôtis et oxpôrtio tout par caisse8, par vragoïia, pour assurer, x voyageurs dociles et sinobs cét>:o nourriture ;ne d'eux. Il est i\robable — et souliaitons-le — que cm ndicat alimentaire préparant des m^mus inoina la carte qu'au cartel va devenir inooetapé. iintenant il famdîra que -chaque Wôkjior, câ ique ville, s'ingénie pour tirer le meilleur pauis ssi'blo des produits laiss's à. ea disposition, ut-fitre m£me so è'cïderai-t-Ii!, puisqu il c'agit somme cle cuisine, à oonsujter une cuisinière^-o brave ouisinjièro bourgjeoise, iaiitiv® aux. p«--s recettes régionale, 6xperte ecu plats mjgctfa, Iraée du f(^ond orgueiî profesteioniiel..., EX cela vaudra feux que de bâcler de » poulets à la girosse, des sauces par bçfAo* "es ct d'inBlpIdcs entremets «n série, dans veIq jant^eque manmlî® in!Uoraatii»nala

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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