La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 20 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z31ng4jc9t/
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^8^^ ^*~J ^ ,.^^.'-t^ LA GUERRE rai de 1,356* jour de guerre «* ■ trt Leur attaque sur le Steeubeek a permis aux m« Allemands de prendre uiio%ouvelle avance ex dii de porter à quelques kilomètres plus au nord 1QI ]a zone de leurs opérations. D'autre part. Ils nit ont fait de nouveaux progrès au nord de la la Lys. Sur *s deux rives de la Somme, le canon fm tonne avec violence et l'on relève les Indices No d'une reprise d'activité de l'infanterie allemande entre la Meuse et la Moselle. Le feld-maréchal von Hindenburg tient de ]a sorte ses. adversaires en haleine tout le long ra du front. Sur quel point va-t-il asséner un pr nouveau coup ? Cruelle énigme pour le géné- dé ral Foch... av e PI' Le bombardement de Paris »" frc La défense de Paris contre tes raids d'avions ^ ennemis ' est maintenant renforcée, dit le Temps, par l'emploi de ballonnets reliés par A des fils métalliques : ( — C'est comme un collet tendu dans l'espace à /de des altitudes variées, sur le passade des appa- I me reils ennemis, dispositif déjà utilisé avec suc- N* càs 6ur le front C'est, en effet, une protection Lbu très efflcaoe, car il suffit qu'un avion, même aussi puissant qiïe l'est un Gotha, vienne heur- i ter soit de l'hélice, soit d'une aile, le fil métal- m lique, invisible dans la nuit, sur lequel pèse, au au choc, en fermant résistance, tout le ballon tei porté par le vent, pour qu'aussitôt il soit dés- pa emparé et capote. Ca On comprendra que nous ne donnions au- i> evin renseignement ni sur les points où ont été te déposés les ballonnets et les filets, ni sur l'or- de ganlsation de ce mode de défense. D'ailleurs, toi point fixe d'ascension dee ballonnets n'a au ce cune importance en lui-même, le cAblo se dé- pli plaçant dans les régions utiles de travail, sui- ér; vant la direction du vent, sa vitesse et l'alti- p* tude à laquelle se trouve l'aérostat. un Ces engins sont particulièrement efficaces par nuit très sombre, quand il est impossible de repérer les avions ennemis et qu'on doit procéder par «barrages aveuglés » d'artillerie. Ce sont ces nuits qu'avaient choisies les Ail*- f l inands pour leurs derniers raids. Lee « sau- mi cisses » y sont absolument invisibles. sii La nuit venue, ces ballonnets montent au gU bout de leur câble tendu, pour prendre leur Vx.' poste mobile et vacillant de défense. Ils por- ! tent de gros feux changeants qui s'éteindront qu h la première alerte, et c'est pour la population tai parisienne un nouveau et curieux spectacle ra de guerre. Le jour, quand ils sont redescendus irn sur le sol, la foule contemple avec un vif inté-.fpa rèt ces gros et flasques ballons jaunes dont lie s'amusent fort les enfants et que les soldats de qu passage saluent comme de vieilles connais- de sances amies. e*e ! i Paris, 18 avril : ; La dernière attaque aérienne contre Paris re~ y a accumulé les ruines. Les canons de dé- c( fense ni les autres services de sécurité n'ont ( été à la hauteur de leur tâche. — Les escadrilles allemandes, écrit le Ma- ct{_ tin, firent leur apparition au-dessus de Paris na quelques minutes après 10 heures, alors que me les théâtres et les cinémas battaient leur plein. jQl Les spectateurs de la Comédie-Française se les réfugièrent dans les sous-sols. A la suite d'une campagne de presse et j après une interpellation au Conseil municipal, £a la Ville avait fait placer des luminaires à l'entrée des couloirs menant aux souterrains. Seulement, on avait négligé de prendre la précaution de les allumer. La foule, surprise, "se rua dans toutes les directions, s'adressant aux agents de police pour trouver les endroits ia" abrités. Et alors que tout le monde avait perdu r, la téte, la police dressait contravention à , charge de particuliers qui, au milieu de ce tJ désarroi, avaient allumé leur lanterne de poche pour éclairer leur route, sous prétexte ~ qu'il est défendu de promener des lumières .... au cours d'une attaque aérienne. no far L'offensive allemande à roussi ■ ■■ poi •Amsterdam, 18 avril : ^ ^ / Le correspondant au Havre du «N !e : Rotterdamsche Courant» télégraphie: Im — Le baron de B roque vil le, retouw du p01 front, m'a assuré que* 1 information di ant p° oue l'armée belge aurait été, en vie de 1 unification du commandement, placé* tous poi les ordres du général Foch et que le géréral |£°j De Ceuninçk aurait donné sa démiss :e.. d> , ministre de la guerre pour commander 'ar Jjî mée belge de campagne, est abéoiom^it in 1' exacte. » . * - - • ' vai • • tr»n Paris, 19 avril i 10" Du correspondant du Journal : — Les Allemands concentrent depuis huit E (Jours des masses énormes de troupes d'assaut en sur le front britannique entre juraientières et | arn Amiens. Ils mettent en ligne des quantités de InSuTes de lance-gaz et accumulent des mon- ' CUJ tagnes de grwaades à gaz. Il s'agit sans aucun e9t doute d'une offensive de grande envergure. ma \ Bâle, 19 avril : 10 Du Basler Anxeiger : , jja5 — Jusqu'aujourd'hui, les avant-gardes aile- , mandes ont pénétré sur une profondeur de ts f 20 kilomètres dans les lignée anglaises sur le ! front septentrionaL Elles sont aux portes d'Ha-zcbrouck. Béthuneet le secteur d'Ypres sont de plus en plue menacés ; il en eet de même de toutes les lignes qui s'y rattachent vers Lens * et Arras. Près de Mervlile, les Allemands" se trouvent exactement à 40 kilomètres plus pris ^ de la mer que les Anglais qui occupent les ™ positions qu'ils tiennent enoore près de Lens. . r«P •*« ftid- Berlin, 18 avril : deô Le bombaitiement de l'intérieur de ht ville pui, le Laoo, commencé depuis des semaines si"1 par les Français, a continué hier. La des- i»ei 'ruction de la ville par les grenades fran- pou çaises s'étend de plus en plus. L t J .. blei Londres, lfi avril : uté; Du collaborateur militaire dn c Times n : vicl , ~~ j1"08 important point de jonction de de chemin de fer que constitue Ilazebrouck. se Que trouvant en ce montent à poiTBrUs feu de nie; i [ artillerie allemande, la circulation des disj i trains à destination de Poperinglie eet de- ban venue impossible. Par suite, tout le front app situ* an nord d'Ypres ne peut plus recevoir fonl ïes renforts en hommes et en matériel que avo par le chemin de 1er DunJcerque-Furne#. nia' Berlin, 19 avril : * * d ai Les journaux anglais publient poor ht pre- rein miére loia de» télégrammes du front faisant doii allusion & la menace dont sont l'objet ied &ng ports français occupés par l'Angleterre. sou. se ! Londres, 18 avril : qU'i Le Daily Telegraph annonce <jn* le mardcha] 1 on Fr.înch, commndant «ra chef de l'anr.4» ln»o- térij ialre, a ordonne le départ Immédiat de cette chai année pour la France M que le transport en a L< déjà commencé. mo, La situation sur notre front, dit ce Jour- suo< nal. est extrêmement rrare, tellement grave stra au'il faut envisager l'éventualité d'un» cata- déa< strophe. enfr r j „ •"« >Oit Londres, 18 Svrll : tout Dans le Mornlng Post, le colonel Replngton coui presse instamment les EtaU-Unl» d'envoyer de nue ll-il. que l'AiDérl<jue désire n'envoyer que de livisions complètes, munies de tout ce qu eur est nécessaire Mais, pour l'instant, et j aison de circonstances que je n'ai pas besoii le développer, les armé*» britannique et Iran :aise ont un besoin inouï d'hommes.Cent milli Américains envoyés ce mois-ci valent plus qui rois fois autant dans trois mois. Et qu'on pei nette au commandement d'incorporer immé liatement leurs compagnies et leurs batail ons dans les unités anglaises et françaises, ai noins jusqu'à ce que nous ayons tenu téte i a pression allemande. S'il leur manque de usils ou autre chose, nous le leur fournirons sous avons besoin d'hommes avant tout. Pans, 19 avril : Le h Petit Journal » annonce que le *al Foch est arrivé sur le champ de bataiil->rës d'Armentières ; il dirige en personne h iéfense dans le secteur où la Lataille sévi ivec le plus de violence. Le général an^laii ,'lummeiv qui se trouvait jusqu'à présen ;ur le front italien, commande en ce 1110 nont plusieurs armées britanniques sur h ront septentrional du théâtre de la guerre i l'Ouest. * • * jrâilan, 18 avril : On mande de Milan au Secolo que l'actio: le l'artillerie allemande se concmtre en c nornent sur Toul. Les lignes françaises entr S'anry et Belfort sont depuis quinze jour xmibardées sans répit. ^•** Berlin, 18 avril : NLes Informations s'accumulent relativemen lux balles explosives employées par l'infaii ;erie anglaise. De tout le front les témoignage parviennent au commandement. Un nouveai ?as a été signalé le 11 avril dans la région . l'est d'Arras. On y a trouvé des rubans a cai louches explosives de mitrailleuses mêlées ; les rubans de cartouches ordinaires. Ces car touches explosives sont de même nature qu celles trouvées ailleurs en grande quantité. L plupart sont h balle tronquée ou de plom Sraflé avec bouchun de papier mâché?! Il n'y ^as de doute que l'infanterie anglaise en fass in usage régulier. . OPINIONS DE LA 1?RESSB- Le »< Petit Journal » dit que si les Aile nantis peuvent atteindre les hauteurs voi ,inôs de Saint-Omer et de Cassei, les An ;iaia et les Belges devront évacuer leur: xjsition# sur l'Yser. 1 M. Renaudei ^écrit dans l'«Humanité) ju'il ne faut f>as* se dissimuler que la ba aille sur le Iront nord, loin d'être une opé Lation isolée, fait au contraire essentielle rient partie du plan stratégique poursuiv jar liuidenburg depuis un mois. La situa ion près d'Ariuentuires est tout aussi grav< .[ne l'était la situation créée par l'avanc< les Allemands sur Amiens et Montdidier. M. Clément Vautel écrit dans le Journal : — Je viens d'assister À un spectacle doulou "eux : l'arrivée d'un train d'évacués. Quelle tristesse I Ces infortunés étaient harassés de fatigue Chargée de paquets mal ficelés, de 'hardeî ihlflonnées, traînant des cabois efflanqués, ta îant a la main des cages à serins ou de la nentables bouquets cueillis à l'heure du dou ourôux exode, ils évoquaient — hélas 1 toute! es vicissitudes, toutes les angoisses, toutes le: lorreurs de ia guerre. Je demandai à un homme dont, les lèvrei fardaient un rictus amer : — D'«ù arrivez - vous, mon pauvre mon îieur 1 — Du Midi... — Du Midi T — Oui, c'est épouvantable ce que se passi à-bas... Impossible de tenir plus longtemps :i a fallu partir... Et l'évacué de me raconter d'une voix qu< ant d'émotions faisaient encore trembler : — Pour coucher, monsieur, nous n'avions na femme «t moi, «u'un billard... Et encore 'avantrdernière nuit, on nous a obligés a ious mettre en travers, pour faire place à un< amilie de quatre personnes, qui arrivait d« >aris. Cela nous coûtait vingt francs par nuit [eux francs l'heure, comme si nous étions li •our faire une poule au gibier I Les repas uinze francs par personne, sans le vin, sani 5 pain et sans le sucre... Et tout à l'avenant mpossible de trouver un© chambre à n'ira orte quel prix... Nous avons passé douz« lortelles journées dans la salle du café de ta 'romenade : 11 y avait 14 deux cents Parisiens our trois banquettes... Et le vermouth-cassis oûtait trots francs!... Alors, c'est bien simple, bout de forces et d'argent, nous avons dé-idé de revenir à Paris. Nous y serons encore lieux que là-bas... J'entendis nombre de récits non moins érnou-ants, tandis que les dames de la Croix-Rouge, >ujours dévouées, prodiguaient soins et consistions aux malheureux évacués. Dans ExcelsiêT, M. Léon Gobert, rédacteur n chef d'un journal de réfugiés, se plaint .mèrement du sort de plus d'un demi-million le réfugiés venant de territoires français oc upés. Il écrit que l'aide prêtée par l'autorité st tout à fait insuffisante, bien qu'elle ait été najorée en ce qui concerne les personnes Lgées de E5 à 30 ans, ainsi que les enfants de 0 à 20 ans. Un minimum de fr. 2.50 a 3 francs •av Jour s'impose. De même, le ravitaillement les réfugiés serait loin d'être suffisant. A cela 'ajoutent encore les ehicanefr administra-vus; en un mot, on pourrait remplir des olumcs avec la description des souffrances les malheureux réfugiés. * » • Le « National Zeitung» de BAls écrit au u>et de ia situation militaire au front de Ouest et des conclusions qu'elle impose: — La chute de iiadleul et de Wytscliaete î présen te indubitablement uneavanc° con* idérable pour les Allemands; mais, au-essus d elle, une autre conséquence C. la uiseance cyclonique développée ici se des-:iie. C'est la série dej défaites qui com-lence et qui entraînera d'autre® défaite» dut l'Entente. Le soldat anglais fait mon Lr» incontesta--lement ds courage et d'endurance, le» qaa-tés propres de sa vieille race. Mais la con-iction d'être battu malgré tout, le manque 5 confiance dans ses cheis, et l'assurance le la victoire finale lui écliappera certanie-ent, sont les armes le» plu» terribles dont spose Hindenburg. La victoire suit les mnières triomptiantes, comme le malheur jpelle 1a calaslroplie. La franchise dont ait montre les communiqués anglais en .'ouanfles échecs subis doit être reconnue, ais les éternellea eupiestions : «L'ennemi réussi», «t «L'ennemi est parvenu», et autre» du même genre,qui ne servent qu'à nuire moins pénible l'aveu de la retraite, wvent en fin de compte énerver le lecteur îglaig et lui enlever le dernier espoir, mrce de son énergie suprême. Un ne peut figurer çjue ce soit là l'altitude normale 1 il sied d adopter par l'armée anglaise, et >n s'étonne que la situation qu'on eurao rise de la sorte aujourd'hui ne soit pas angée de fond en comble le lendemain. Les Anglais n'ont pas seulement en ee ornent ou besoin urgent d'enregistrer un ccèa asseï conséquent au point de vue rategique, un succès qui leur permette de gager ïpres et d'empêcher que le front 're las positions anglaise» et la mer ne it resserré davantage encore, mais surit un besoin moral pour ranimer le urage de leurs troupes, s'ils veulent éviter e les défaites subséquente^ m suivent EN AMÉRIQUE Londres, 18 avril : On mande de W ashington au « Times » — On s'intéresse ici à la question irlai daise presque au même titre qu aux évén< men's militaires sur le front à l'Ouest. U Américains comprennent que la loi sur service militaire doit entraîner l'obligatic de ce service pour l'Irlande, mais qu'c compensation il s'impose avec la môme Ior< d'octroyer le llorne Rule aux Irlandais. » Londres, 18 avril : Lo Parlement canadien a volé les proje visant l'appel immédiat sous les drapeau des célibaiau-es ôgés de 22 et do 23 ans, 1 l'inscription des jeunes gens d" ltt ans. Ce l'instauration définitive du service olilig^ toire. L'ordre est rétabli h Québec. EN ITALIE Turin, 19. avril: La uStampa» prévoit que les discuesior qui vont s'ouvrir aujourd'hui à la Chambj seixjnt très animées. Le gouvernement n pas annoncé qu'il. fera une dôclaratioc mais s'il en fait une ce sera sans auci doute pour exposer La situation faite à l it lie dans l'Entente. Les débats porteront si la situation militaire et sur la question c l'approvisionnemeat du paye. **• • Rome, 18 avril : Bientôt commencera devant la Cour militai le procès en haute trahison intenté au lieui nant de marine Cesaro Sastaro, qui, en 1914-1 a fait plusieurs voyages en Autriche en qu lité de rédacteur en chef d« l'italia maritirn et a loué dans son journal la force navalç a trichienne. > Les événements ci3 Russi Berlin, 18 avril : Le commissariat du peuple pour les afffl res étrangères publie le radiolélégramn suivant : — Le Soviet central a décidé que le dn peau de guerre national de la liépubliqi russe sera un drapeau rouge portant en k très d'or l'inscription: « République des Coi seils socialistes et fédératils russes ». C drapeau servira de pavillon pour les n; vires de guerre. Berlin, 18 avril : Les relations 'diplomatiques sont repris^ avec la Russie. Lo comte Mirbach partira a jourd'hui uiCtne pour Moscou. Londres, 18 avril : On signale de Pétrograd au Daily Brpre une recrudescence du mouvement réactioi naire qui se traduit dans diverses parties c pays par des pogroms contre les juifs. A P irograd, la foule affamée réclame le retoi du Tsar et ovationne la Constituante^ Berne, 18 avril : L'Agence télégraphique de la presse suis apprend de Pétrograd que l'ancien minist Tcrestchenko s'est enfui en Scandinavie. Kief, 18 avril : Le ministre de l'agriculture de l'Oukraii vient de prendre un décret en faveur des c Ions allemands qui avaient été, en 1915, expi sés de Volhynie par application des lois ma tiaies. C<s colons rentrent en possession ( leurs biens, terres et propriétés, dont il a é fait inventaire. **• Stockholm, 18 avril : D'après une dépêche d'Abà, les gardes ro ges ont été chassés de Salô, Nystad, Rjih maeki et Lantis. Les troupes allemandes uyoi effectué leur jonction avec l'armée du génér. Mannerheim, tout le sud-ouest de la Finlanc est dès mointenat purgé de la présence des r belles. L'armée rougt est cernée près de Te jala. • *» Stockholm, 18 avril : Le correspondant, de TAfton Bladet manc que la Garde Blanche a constaté, après la pris d'AbO, que les Rouges y ont commis des dépr dations qui se montent à plusieurs millions c couronnes. Treize navires qui se trouvent l'ancre dans le port ont été détruits, le tél graphê et le téléphone démolis partlellemen les magasins pillés, les vivres volés, la pli part des bâtiments publics littéralement sa sagés. •** Stockholm, 18 avril : Contrairement à la communication du con missariat de Finlande, le ministre de BeJgiqui M. Destrée, n'a pas été blessé. Les gardes roi ges finlandaises s'étant opposées ù son passag à travers leurs lignes, M. Destrée est rentré Pétrograd, ainsi que le ministre de Grèce, Caclamenos, et le ministre de Portugal. " Stockholm, 18 avril : On mande de Wasa à la «Svenska DajG bladet» que les Allemands ayant débarqu dans la partie méridionale du golfe de Fin lande, le dénouement de la tragédie joué par la Garde Rouge est proche. Le ch*mL de 1er entre Sainive et Kaemeraes est dé truit. Au sud, la Garde Blanche s'avance ei Karébie et a battu complètement. le« rouge à Fuenaejaer, La nouvelle de la prise d Helsinfifore par les Allemands a été salué Wasa par de chaleureuses acclamations [.es rues étaient pavoiséee et les musique circulaient en ville. Une délégation des gar les blancs a exprimé la gratitude de la Fil ande au baron von Braok, pour l'aide ap portée par les troupes allemandes. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 18 avril : La lettre de l'empereur Charles reste au pre nier plan des discussions dans la presse se ;ialiste. M Sembat montre que si elle a fai ine si profonde sensation, c'est surtout er aison de ce qu'on l'a tenue si longtemps se rète, et il demande k ce propos si M. Wilsdi n a connaissance. Le député Meunier prend ui aussi, le gouvernement à partie en lui re •rochant d'avoir caché l'incident de ia lettn le l'Empereur à la Chambre et ajou^ que h abinet Rlbot ne peut échapper aux l'sponsa •ilités qu'il a assurné-es de ce chef. *** Paris, 18 avril : Les affaires d'accaparement et de hausse 1111 ite sont si nombreuses fi Marseille qu'au liei u seul juge d'instruction chargé autrefois d< es affaires, le paquet a dû en désigner six, I a plus de 80 dossiers de mercantis à exa alner. ♦ • * Constance, 18 avril : Après de longues délibérations, Tachait! "anco-allemand relatif à l'échange des prisoû' iers vient d'être définitivement conclu. Auj armés de cet acoerd, les hommes de plus d« i ans, ea captivité depuis dix-huit mo» au îoina. seront échangés. Le renvoi dans leurs >yers des prisonniers qui bénéficient de cet ccord a déjà commencé. Rome, 18 avril : D'après l'ffpoca, 1e Vatican reconnaîtra sous eu l'indépendance et la souveraineté de la ologae et j enverra un représentant diploma- sm- COMMUNIQUÉS OFFICIELS Coauauiiiquéi des Puissance* Centrale** Berlin, 19 avriL — Officiel de ce midi : TbéAtre de la guerre à l'Ouest. De petits combats ee sont développée à diverse* reprises entre nos délachemenLs de • ecunnaissance et des a vaut-pot» tes belges et anglais sur le champ d'entonnoir* de Jf'lanure. Débouchant dn nord et da nord-ouest, l'ennemi a dirigé de iorles attaques contre Wytiicbeele; elles ont été repoussoes et l'en-neirtf'a déjà 6ubi de très fortes pertes sous notre feu destructeur pendant qu'il préparait son opération. Lntre Bailleul et La Bossé#, grande activité des deux artilleries. Au nord-ouest de Béthune, notre infanterie a attaqué les ligïïes* ennemies au nord du cariai de La Bassée et s'est emparée de quelques canons. Près de Feeiubert et de Giverichy combats à alternatives variable*. Nous avons fait plus de 6U0 prisonniers. La canonnade est devenue plus violents .depuis quelques jours sur i'Avre*; elle a été, bsuivie hier ue loi tes attaques exécutée* con-1 Itre Morisel et Moreuil par des troupe* fran-J 1 ç^ises échelonnés sur une grande pre-tondeur. Des vagues d'assaut compacta se sont élancées vainement diverses reprises à l'attaque sur le^ deux, rivee de l'Ayre, k tra\ ers le bois de Senecat et des deux côtés de la route d'AiUy à Moreuil. Au cour? d'un combat acharné, l'ennemi a été repousse et a subi des pertes sanglantes La violei.te canonnade a aussi continué la nuit dans ce secteur de combat. Est. En Oukraine, fK)ua avons occupé Tschap-linka et Melitopol, localités situées en Tau-ride.Front macédonien. Dans ia boucle de la. Czerna, les opérations de nos troupes d'attaque nous ont valu quelques prisonniers italiens et serbes. Berlin,» 18 avril. — Officiel du soir : l^a situation ne s'est modifiée ni en Flandre, ni sur le champ de bataille de la Lys. Au nord-oue&t ae Moreuil, de fortes attaques françaises ont croulé dons le sang. •% Berlin, 18 avril. — Officiel s La nuit du 17 au 18 avril, des navires ennemis ont bombarde Ostende. ils n'ont pas causé de dégals militaires. Le 18 avril au matin, nos torpilleurs ont tiré (500 coups dej canon sur des camps et dea entrepôts ennemis établis entre Dunkerque et Nieuport. Berlin, 19 avril. — Officiel : Le 80 mars au matin, nos sous-marin* commandés par le capitaine-lieutenant Guillaume Mayer, ont coulé un paquebot anglais particulièrement précieux jaugeant au minimum 18,000 tonnes brut A l'endroit où le navire a coulé on a découvert plus tard des épaves et des canots de sauvetage vides. Vienne, 18 avril. — Officiel de ce midi : Entre le lac de Garde et la Piave, violents îuels d'artillerie et gitan de activité des aviateurs.En Albanie, l'officier suppléant Axrighi a 1 emporté sa 24e victoire aérienne. Vienne, 19 avril. — Officiel de ce mi<H : Entre l'Adige et la Piave, les opérajono continuent à être actives. Sur le haut plateau des Setle Commun i, plusieurs attaques italiennes ont été repoussées. Sofia, 17 avril. — Oiikiel ; Sur le front en Macédoine, sur la Cervena Stena, il y a eu plusieurs comLes attaques de l'artillerie ennemie. Apiôs une asse^ longue préparation d'artiherie, des détache-mnts u assaut ennemie ont tenté d'approcher de nos positions établies & l'est de la route Bitolia-Prilep ; ris ont été dispersés par notre leu. Dans la boucle de ia Czerna et au sud de Oevgeii,, la canonnade est devenue. pius violente de part et d autre sur certains points. Entre le lac u§ Butkovo et celui de Tahino, engagements entre patrouilles. A i'etnlwuchure de ia Strourna, la canonnade réciproque a été plus violente pendant quelque temps. Après un combat aérien, un avion ennemi a été forcé d'atterrir à l'arrière des position» ennemies au sud de Bitolia. Sur le front de la Dobroudcha, armistice. * * * Constantinople, 16 avril. — Officiel : Sur le front en Palestine, grande activité des patrouilles. Sur le front du Caucase, noa troupes ont dépassé Batoum et, s avançant le long du chemin de fer, ont atteint une région qui en est distante de 20 kilomètres. Par ailleurs, rien de nouveau A signaler. Constantinople, 17 avriL — Officiel : Sur le front du Caucase,noa troupes avancent méthodiquement vers la région de Kars. Sur la côte, notre cavalerie a occupé Tsciw-rack (Kubulky). La poursuite continue. Pour autant qu'il ait été possible de l'établir, nos trovpes ont fait prisonniers h Batoum, parmi les éléments ennemis qui défendaient la ville, 600 Hommes habillés ea officiers et 2,800 heaumes e<L m ru forme de 1 soldat, entre autres le commaïKiant de la forteresse et un grand nombre d'officiers supérieurs d'état-major. Nos troupes se sont emparées, en outre, de 23 canons d* divers calibres, de locomotives et de wagons, ainsi j tfue d'automobiles et d'une importante quan--titê de matériel et de vivres. Sur le front en Palestine, nous avons repoussé des détachements de reconnaissance ennemis. Sur le reste du Iront, la situation ne s'est pas modifiée. Berlin, 13 avriL — Officieux : Zonnebeke, Passchondaele, Poelkapelle et Laagem&rk sont retombée en notre pouvoir. Il n'est pas d'endroit sur la terre, où plus do sang a été versé, que pour la possession de ces quatre villages flamands, qui, cil rônlité, ne sont plus que des monceaux de décombres et des noms sur la cart« de Belgique. Les pertes anglaises se comptent par centaines de raille. Jadis, dans les nombreux combats, les Anglais na parvenaient qu'à avancer pas à pas h travers un pays où louta vie humaine avait disparu, à la suite du feu de roulement, où la dernière arme était brisée, le dernier canon démoli. C'est dans ces conditions que Langeinark, Poelkapelle, Zonnebeke et Passchendaolo tombèrent entre leurs mains. Ce furent des batailles offrênées et Apres, qui n.amenèrent touîffois aucuae décision. A l'heure actuelle, le dernier rayon d'espoir s'est éteint pour les Anglais, à la suite de la conquête de Poeicapolle, Zonnebeke, et Langemarok, d'obtenir encore le moindre résultat dans leurs combats en Flandre. Ces noms désigneront ilai.s l'avenir le vaste cimetière où tut enterrée la fleur de l'armée anglaise. Berlin, 18 avril. — Officient : Après qus dans la miit du 15 an 18 avril, la trinle barricade renforcée do nombreux [ii«l.s do mitrailleuses, érigée aux confina de Bailleul, eût été détruite par nos canons. »n ontreprit dans l'après-midi du 16 avril :'assaut ae la maison de santé, située au uord do la ville. Les Anglais abandonnèrent la ville en toute hâte, se dirigeant rers le nord-ouest, mais notre feu leur 00- ** 25^1 Madm Êxattl îerné la ville, nous y avons fait notre en-rée, mais il n'était pas possible d'y main-enir une nombreuse garnison, vu que 1 en-tcioi prenait l'intérieur de la ville sous lo eu de ses pièces lourdes. Sur les barri-•ados et dans les rues s'amoncelaient les cadavres anglais. La ville présentait un ispect lamentable. I^a plupart des églises et les maisons 6e sont écrouléos. Et ce qui este encore debout est détruit par le bom->ardement dee Anglais. Bailleul n'écbap-»era pas au sort de t Saint-Quentin, d'Ar-uentières et d'autres villes et villages si lorissanta, que les Anglais dons leur re-raite ont condamnée impitoyablement à la uine et à la destruction. Berlin, 18 avril. — Officieux r Une nouvelle et forte attaque ennemis di-igée hier matin contre Wytschacte a échoué ous notre feu de défense. D'autres prononcées plus tard par des troupes prolon-lénieiit échelonnées après une forte prépa-■ation d'artillerie au même endroit et au îord-est de Wulvergbem ont croulé dans le iang et ont coûté des très graves pertes à ennemi. Entre Bailleul et Mervitle et prln-:ipalement au sud de Merville, la canon-îade ennemie est devenue extrêmement vio-ento dans la journée. A l'issue d'une atta-iue qui nous a fait pénétrer dans la ligne snnemie à l'ouest de Meteren, nous avons ait 80 prisonniers. La nuit dernière, l'en-lemi a bombardé violemment nos tranchées sur tous les fronts. Notre artillerie a eo->ieusement boml>ardé le chemin de fer au îord-ouest d'Amiens, le triangle de Longcau t le chemin do fer Amions-Ailly. Berlin, 18 avril. — Officieux : Entre la Meuse et la Moselle, l'ennemi a ait, hier vers 6 heures du matin, prononcer, me attaque par des forces importantes après ine forte préparation d'artillerie, sontre lotre position au nord de Flirey. Noue 'avons repoussée par un corps à corps. Jn grand nombre de mitrailleuses et quan-ité de matériel oont restée entre nos mains, j'enncuii a subi de grosses pertes. Berlin, 18 avril. — Officieux j La malheureuse population des villes ot villages de la vallée» de la Lys a eu grande-nent à souffrir de. la manière cavalière dont *'e£fc comportée l'armée anglaise à son igard. Dans leur fuite précipitée, les Anglais ne 6e sont pas occupés le moins du nonde de la population indigène. Les habi-,antf» bo virent obligée do chercher un rouge dans leurs caves, pour se mettre à 'abri des obus qui éclataient de toute part. Jn j trouva de® vieillard* des deux sexes, les enfants et des malades incapable* de quitter los lieux. Les Anglais savaient que attaque allait se déclancher contre cette ■»artie du front et, nonobstant, ils ne décrièrent aucune mesure pour assurer ia sé-'urité de la population. Les Allemands à eur entrée trouvèrent le« malheureux accroupis dan# Pas coins, bleA*é« ou mourants, >t les ramenèrent au jour. Des persoimee loi étaient en état de se sauver au der-îier moment, ss heurtèrent aux débris du >ont sur la Lys que les Anglais avaient ait sauter. Déjà les officiers allemands ont issigné comme demeure aux habitants, les (ornières maisons qui sont restée* debout •t se sont chargés ds les ravitailler. La >opulation indigène, restée à Sailiy ot forte le 330 personnes, se compose exclusivement 10 femmes et d'enfants. Laventie et Estaires 1e forment plus que des ruines fumantes, -es femmes, los enfants et 1^ vieillards qui l'avaient pas quitté leurs village, ont été raneportég en auto par les Allemands vers" arrière du front. La G orgue ot Loetren >e représentent, eux aussi, que des ajmu? de lécombres. La population civile de cotte xone ait qu'elle est redevable à Lloyd Goorge t à Clemenceau de la prolongation de la fuerrs, avec son eortège de misères et de ouffrances, et I on comprend son indignn-ion contre 1 attitude brutale et indifférante doptée par les Anglais h son égard. T Berlin, 18 avril. — Officieux 1 Un jeune Anglais de J8 ans a èM> fait ►riaonnier à la date du 17 avril, qui, anal-ihabète complet, avait été vérsé depuis quei-|ue« jours dans les rangs et plaoé aux premiers rangs de combat. Près do Laventie, 1011a avons surpris toute une compagnie de oldats-travaillenrs sans fusil. Dans un ree-aurant de Bailleul, se trouvait un état-ma-or de bataillon q»i, sur 60 officiers et soldats, en avait p^rdu 53. D'antre part, nous Tons fait prisonnier un Russe, qui avait té foreé de prendre du servies dans l'ar-née anglaise. Toutes ces particularités dé-nontrent à suffisance l'énormité des pertes .narlaises et, d'autre pari, les moyens auxquels l'Ancleterre on est réduite pour eom-•1er les vides de ses armées. Communiqués des armée» alliée» Part», 18 avril. — Officiel d« J heure* : Dans la région de Corbény, nous avons pris ious nos feux et dispersé un fort détachement tnnemi qui tentait d'aborder nos lignes après me préparation d'artillerie. L'ennemi a lancé dusieurs coups de main en Champagne, sur a rive droite de la Meuse, à l'est du bols des .aurières et vers Damloup notamment. Toutes es tentatives ont été repoussées. Des prison-ilers sont restés entre nos mains. De notre été, nous avons réussi, au nord-ouest de i le*ms et en Lorraine, plusieurs incursions lans les lignes ennemies et fait un certain lombre de prisonniers. • .-V É^aris, 18 avril. — Officiel de 11 heures 3 \ Ce matin, nos troupes ont attaqué les positions ennemies de part et d'autre de TA vie.. ;ur un front de K kilomètres entre TSennac et} rfailly-Raineval A l'est de FÀvre, nous avons éa^sé de sensibles progrès. A rouest, nos roupeô ont enlevé la majeure partie des bois .' le Cénéeat et porté leur ligne jusqu'aux lslôres de Castel. Plus au sud, nous avons! ittsint les pentes ouest des hauteurs qui doml-< lent l'Avre. Le chiffre des prisonniers que. ious avons faits dépasse actuellement 500j !ont 15 officiers. Nous avons capturé pluslcusl Qjtrailleuses. Il se confirme que le coup de main tenté par ennemi la nuit dernière & l'est du bois des :aurières a été meurtrier pour lui. Nous avons rouvé une quarantaine de morts ennemis sur 3 terrain. D'autre part, nous avons fait 20 pri-onniers, dont un officier. Canonnade intermittente sur le teste du ront au cours de la journée. • * Londres, 18 avriL — Officiel j Aucune modification ne s'est produite hier ur les front* britanniques. L'artillerie enne-lie est très active dans la partie méridionale u front dé la Lys depuis Givenchy jusqu'à est de Robecq. l^es Allemands continuaient ricôre au lever du Jour t bombarder violem-îent nos positions établies entre Locon et ;obecq. Dans le secteur de Merris, nous avons îpôû&sé hier des attaques locales. 11 est établi que l'ennemi a subi ds graves ertes au cours des combats qui se sont livrés îor de la forôt de Nleppe à Wytschaete. Au sud-est de la colline de keramel. l'infan-srie allemande a prononcéTBBQ'^&tlaque en ois vagues d'assaut et a légèrement pénétré ans nos lignes sur un point ; mais une con--e-attaque a rétabli notre situation et à midi, ous avons repoussé l'ennemi sur toute la gn. Dans le secteur de Bailleul, les Allemands nt attaqué avant-mldl ; ils ont été aussitôt ettement repoussés. Ce matin, on tiernak mu trmé tmék. maiam—ium.uma.w ,tti wwpmebb—wmv.cammuim,m| Des combats acharnés se sont livrés aujouxs d'hul sur une grande partie du front de ba* taille de la Lys. Près du canal de La Bassée, près de liivenchy jusqu'à la Lys et à l'est ds Saint-Venant, l'action de l'artillerie ennemis a été suivie d'une énergique attaque que nous avons repoussée. On signale une fois encore que l'infanterie allemande a subi de fortes pertes sous notre feu. Nos troupes ont fait plus de 4()0 prisonniers. Les combats ont été surtout acharnés dans les environs de Givenchy, où la bataille n'est pas encore terminée. L'artillerie allemande reste active tout le long du front. Plus tard, dans la mattnée, après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a prononcé de nouvelles attaques contre noi positions établies au sud du canal de La Bas* -sée ; il a été repoussé. Grande activité de l'artillerie dans divers secteurs, notamment au sud et au nord de la Somme. Pour le reste, rien à signaler sur le front britannique.* • Rome, 18 avril. — Officiel ! Dans la Vallarsa, après avoir fait sauter uns mine, nos détachements ont atteint les obsta^ clés en fil de fer barbelé de l'ennemi ; Ils ont ensuite attaqué un poste et en ont chassé les occupants. Ils ont ramené quelques prison* niers. Le violent feu de nos batteries a forcé def patrouilles ennemies à se retirer dans le seo-teur de Corno Tri Signori. D'autres patrouilles ennemies ont dû céder du terrain à la suite d'un combat avec un détachement français. Dans la vallée de Lagarlna, dans le secteur de Posina, dans l'Astico. sur le haut plateau^' d'Asiago et entre Fossalta et le Cap Feli Siler, les deux artilleries ont été plus actives. Hier, nous avons descendu cinq appareils ennemis ; en outre, onze avions ennemis sont tombés et un douzième a éiê forcé à arterrif par le feu de trois avions de chasse anglala qui croisaient entre le haut plateau d'Asiago et le monta Liventa. Un hydjufavion ennemi, touché par nos grenades, est tombé dans la mer près de la Piave-Vecchia" ; les trois occupants ont été faits prisonniers. Dépêchés Diverse» Londres, 18 aYril : Lord Milner a étf nommé ministre de 1« guerre. Lord Derby, qui occupait ce poste, remplacera à Pans lord Bertille en qualité d'ambassadeur. * • e Londres, 18 avril : La Chambre dee Lords a commencé hiér la discussion du projet de loi militaire. Dés qu elle l'aura voté, la loi sera immédiatement soumise à la signature du RU. Rotterdam. 18 avril : On mande de Londres que les milieux par* lementaires se montrent mécontents du bili sur le Home Rule. mais que néanmoins, en les menaçant de donner sa démission, le gouvernement a des chances d'obtenir gain de causa Le projet est élaboré par une commission ministérielle que préside le secrétaire d'Etat dei oolonies et dont le général Smuts fait partie. Londres, 19 avril : Le Daily Mail fait observer que le ton des discourt» prononcés à la Chambre des Communes ne donne qu'une faible Idée de l'irritation qui existe contre Je gouvernement. Londre*. 19 avril : La loi sur le service militaire a été votée par la Chambre dea Lora; elle a été contresignée ùier par le Roi. **• La Haye. 18 avril : Le ministre de» Bnanaoes, M. Treub, a déclaré Jeudi 1 la seconde Chambre que les dépenses faites en vue du danger de guerre ont déjà dépassé la somme de 1 milliard de florins. Le ministre a fait remarquer k l'assemblée qu'elles atteindront probablement i milliard et demi de florins. Londres, 18 avril ! On mande d'Atbènes an Timti que je gou. verneincnt a déposé deux projets de loi. l'un plaçant les chemins de fer sou» l'administration de l'Eut. l'autre appelant sous les drapeaux les équipages de la flotte marchande pour en faire une réserve de la flotte dé guerre, ainsi que le personnel des chemins de fer et des posto» qui serait mobilisé. OPINIONS ET COMMENTAIRES Le a°u^ernemen» dn Havre. Parlant d» la grande réunion projetée des sénateurs et députés Delges résidant a l'étranger, l'Opinion Wallonne écrit sous le titre : ■ Les fantaisies du gouvernement » : — Tout paraissait arrangé, entendu, décidé, La date approximative de la réunion étal» annoncée. Les iléputés et sénateurs belges allaient se réunir. Jusqu'aux détails de la céré-monle avaient, été réglés. Un député chef de cabinet nie disait, 11 y a une huitaine de Jour», que la presse ne serait pas admise. Mieux ! la gouvernement, dans une note olflcieuse au Tcmv, précisait quelque» points de droit et disait, par exemple, que cette assemblée plé-nlère des députés et sénateur, résidant eil France, en Angleterre et en Hollande ne pouvait avoir aucune portée législative. Et brusquement voilé que le ministère 5« récuse et s'opposa à la réunion I Ce qui s'eat passé, je n'en sais rien. La circulaire de M. d« Broqueville dit que • la situation dee collègue! restée au pays . rend l'assemblée Inoppor. , ttine. Il faut croire que cette situation a subi. I tement changé, puisqu'il y a un peu plus d'un j] mois le gouvernement s'était déclaré d'accojtf avec les députés et sénateur* belges en exil. Ce revirement Inattendu, dicté par la craint* et la prudenca, produit un* impression Dé-nlbla.— Hlen n'est compromis, sinon peut-être certain prestige., dit un communiqué de l'Ageno» Paris-Télégrammes. Les sénateurs et député» se réuniront sans lee ministre», voilé tout. Oa se paiera bien du concours du gouvernement. Nous ajouterons à ce sujet qu'il n'est peu* être pas sans Intérêt de rappeler qu'en 1871 le» commandant* de l'armée allemande accord*, rent toutes les facilités aux sénateurs et députés français pour se rendre à l'Assemblée d* Bordeaux. PETITES NOUVELLES A103 OFFICIERS PENSIONNES Hei Vadcrland de La Haye apprend qu'un méoonteineut règne parrnà tes officiers belges, mis a la pension pendant la guerre pour bla* sures ou invalidité et qui résident actuei kmieal en HoUanda. D'après une leUre adressée a VEcké Belge, et que le VadcrUuui résume, quinze offk ciers, dont un major et dix ca pi ta Ines-coin m <uih dants, touchent une pemaon absolument santé qui ne dépasse pas 100 florins (250 francs au taux de 100 francs - 40 florin» par mois. Us capitaine, pensionné pour blessures ou invalidité avec vin^t années de services, n'a droit qu'a une pension de 576 florins par an. non compris les retenu**, lesquelles dépassent presque toujours 100 florins par an pour un officier marié. P«r contre, un sous-lleulenant auxiliaire ou de rîy serve touche dans le même cas une indemnité annuelle de 800 florins au moins, et un simple, soidat, fils unique ou aîné, reçoit une indemnité, annuelle de 616 florins lorsqu'il est réformé. On voit par ces exemples que c'est le capitaine qui touche le moins, ce qui est le monde h l'enverr. Aussi tes officiers n demandent comment cel^ J 8nMfl Zt» Btm lt918 JU'LTffiQJjfL dtrcmMEiï — JLô FJjîméro- i f5 (SèraftHïea g* ARMS. — ir 1230

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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