La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 14 Juni. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w39g38/
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Wesitfre&fa 14 Jxw 1T91S JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 5° Aimée. — K° 12S3 PRIX DES ABONNEMENTS: 3 mois (juillet-août-septembre), fr. 11.40; ► mois (juill.-août),tr. 7.6 J; 1 mois (juill.), ti.3.3C. Le* demandes d'abonnement sont reçue* exclusif tement par les bureaux et les facteurs des posas. —» le* réclamations concernant les abonnements doivent 'Ire adressées exclusive mentjaux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET* REDACTION : $1, M on ta g no aux-ilerbos-Poiagcras, Cruxellos LABELGIQUE PRIX DES ANNONCES : . annonces, la ligne, ir. 1.00. — Réclames avan* 1 ss ami., la lig., tr. 2.50. — Corps du journal, lé ig., ir. 7.59. —Faits divers, la lig., îr. 5.6os - Nécrologie, la lig., ir. 3.50. — Coin des Eleveurs, ,nnonces notariales, avis de sociétés (assemblées^ aiement de coupons, tirages), la lig., fr. 2,00* Bureaux de 9 à 17 heures eoilon et Administration : gjj» 1^1 ]? "«î;63- JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR yiujuuid'hut : 'DEUX pages i n ut a b B" r* «F* LA GUERRE • j —r i s jwm i r«/j w t^^wi ■ u La bataille continue avec acharnement entre Montdidier et Noyon. Depuis le sud de Montdidier jusque sur la route de Royes à Estrées-Saint-Denis, les Français ont eontre-attaciué avec une extrême violence. D'abord ils ont sur certains points réussi à améliorer sensiblement leurs lignes, mais par la suite leur élan s'est brisé devant l'opiniâtreté de la résistance allemande, eT la lutte s'est de nouveau localisée sur la ligne Le Ployron-est de Méry-sud de Saint-Maur-Antheuil.Au sud-ouest de Noyon, les Allemands sont maîtres de tout le secteur compris entre l'Oise et la Matz. Mis en péril par cette avance sensible, les Français massés au sud-est de Noyon, sur la rive gauche de l'Oise, ont été forcés d'évacuer les bois et le village de Garlepont; puis, la pression s'accentuant, ils ont été rejetés sur Bailly et Tracy-le-Val, à 13 kilomètres au nord-est de Compiègne. Sur le restant du front, la situation ne varie guère, en dépit des contre-attaques résolues des Alliés au nord-ouest de Château-Thierry et des attaques de diversion locales prononcées par les Anglais sur divers points de leur front L'ottensive aiSemancle à l'Ouest Parie, 12 juin : Hier, M. Clemenceau a passé toute la matinée sur le front. Il est rentré au ministère de la guerre l'après-midi, à 3 heures. Paris, 13 juin Compiègne a été enclavée dans la zone de protection de Paris. Le gouverneur militaire de Paris a, sous la conduite du généralissime Foch, pris toutes les mesures pour protéger la ligne de chemin de fer Paris-Compiègne« *** Londres, 12 juin : Le Daily Mail apprend de Paris qu'après Epernay la ville de Châlons-sur-Marne vient à son tour d'être bombardée par l'artillerie lourde allemande, **# Paris, 12 juin : Le général Du Bail, gouverneur militaire de Paris, a interdit la sortie du pays de journaux qui contiennent des annonces. Les journaux qui désirent continuer leurs expéditions à l'étranger doivent tirer une édition spéciale sans annonces. •** Zurich, 12 juin : La Morgenzeitung, de Zurich, apprend de bonne source que Paris commence à être en proie à une cruelle agitation. L'insécurité d'un avenir prochain affole la population. Les journaux parlent à. mots couverts des incidents qui se produisent un peu partout et qui ne laissent pas que d'être inquiétants. C'est ainsi que Io Temps annonce que, samedi dernier, les locataires de coffres-forts dans les banques se sont présentés en si grand nombre pour retirer leurs fonds que les banques ont dû fermer leurs portes. Depuis que les Allemands s'ap-iprochent de plus en plus de Paris, les classes ' possédantes se préparent ù, quitter la capitale et retirent leurs fonds des instituts bancaires s *» Paris, 12 juin : Le capitaine Vidal écrit dans le Pays que l'emploi de troupes américaines est manifestement impossible, car elles ne sont pas à la hauteur des batailles qui se livrent actuellement. En conséquence, le gouvernement retirera des réserves françaises de postes stratégiques moins importants, tels que Salonique, l'Algérie et le Maroc. Budapest, 13 juin : Un des collaborateurs du Pcsti Tlirlap a été reçu par le feld-maréchal von Kôvess, qui lui a dit entre autres : — Grâce à leur excellent commandement et à la bravoure des troupes allemandes, l'offensive continue sans interruption. Il ne faut pas que la population se laisse influencer par les temps d'arrêt. Du reste, le succès n'est pas lié à la possession de certains points. Le but principal est de trouver sur le front français l'endroit où l'ennemi doit être tout d'abord battu. Le haut commandement allemand cherche autant que possible à ménager ses soldats. Il est certain que l'armée allemande parviendra, dans un délai qu'il est impossible de prévoir, à battre l'ennemi de manière telle que nous serons beaucoup plus prêts de la raix. » Le feld-maréchal a exprimé ensuite la conviction que les secours américains ne seront pas en mesure de modifier quoi que ce soit à l'issue de la campagne en France et par suite à l'issue de la guerre mondiale* Parte, 13 juin ! Les journaux font remarquer que la créa-tion d'une commission de défense pour Paris ne signifie pas que la ville soit menacée. Les autorités désirent simplement que ! u-^ tes les mesures soient prises dès à présent au cas où Paris serait menacée d'un siège. Le «Temps» estime que Paris est prête à tous les sacrifices. Le chantage que tente l'Allemagne sera vain.Des destructions partielles dans Paris n'auront jamais pour conséquence d'amener la France à faire la moindre concession ou à faire des offres de paix humiliantes. Dans r«Heure», M. Sembat demande que l'on prenne dès à présent toutes les mesures pour que Paris soit sérieusement mise en jétat de défense. *** Londres, 12 juin : Le Daily Telegraph dit qu'il n'était pas possible aux Alliés, bien que cette fois il n'y ait pas eu de surprise, de s'opposer à la marche en avant des Allemands, à raison de leur énorme supériorité numérique. Si le général von Hutier réussissait à s'emparer de la ligne de chemin de fer près de Ressons, il serait difficile aux Alliés de tenir dans l'angle aigu entre l'Oise et l'Aisne. Dans ce cas, en effet, les Allemands seraient maîtres de 1 Aisne et disposeraient d'une merveilleuse porte de sortie pour une nouvelle marche sur Paris. | jLa guerre navale Londres, 13 juin : On mande de New-York au Times : — Dans les journées de samedi et de dimanche, cinq navires ont encore été déclarés en retard-» Le Daily Chronicle annonce de son côté que le barrage de tous les ports nord-américains, qui a été prolongé de huit jours, est effectué strictement par les navires de guerre et par les autorités militaires, de façon à annihiler toute tentative de percement du blocus, Londres, 12 juin : Le « Morning Post » apprend de Washington que le département de la guerre a décidé l'introduction du système Ses convois pour assurer la protection des navires côtiers contre les entreprises des eous-rna-rins.•** Londres, 12 juin : On mande d: Washington qa «Times» : D'après une communication du départe ment de la marine, toute la navigation à la Ii côte et en haute iner est placée sous son s contrôle, dans les eaux situées à l'intérieur c de la zone de défense et dans les ports. Il j semble définitivement acquis que plus d'un £ sous-marin opère dans les eaux de l'Atlan- 1 tique, car on a eu à enregistrer presque en t même temps des attaques à la cû'3 de Virginie et à celle de Nantuket et un navire assure avoir aperçu un périscope beaucoup plus au sud encore. Le secrétaire de la marine, M. Daniels, affirme qu'aucun navire américain n'a été rappelé et que les plans de l'Amirauté n'ont subi aucune mo lilica-tion.*** Vienne, 12 juin : Le Szent lstvan, torpillé dans l'Adriatique, était un vaisseau de ligne autrichien jaugeant 21,370 tonnes. Il avait été lancé le 17 janvier l&l-i et son équipage comprenait plus de 950 hommes. Berlin, 13 juin : Le « Foirpiay », journal des armateurs I anglais, rencontre l'affirmation gratuite de l M. Lloyd George, disant que les chantiers t navals construisent dès maintenant autant de navires que les sous-marins aUen.arids en peuvent détruire. — Le discoure de M. Lloyd George h I Edimbourg se caractérise par le vagu», et l l'imprécision auxquels il nous a habitués et ) qui ne résister.; pas à un examen poussé à < fond. Loin de nous la pensée de suspecter sa bonne foi, mais nous ne voyons pas la raison ni le but de cet optimisme à répétition. 11 est acquis, d'après les donné-ïs de l'Amirauté, que l'Angleterre a construit S20,Ï80 tonnes brut < ! en a perdu Gi)5,oSû, soit le double. Cotte constatation conduit directement à notre effondrement, si no'is ne 1 parvenons pas à l'enrayer. » D'après les communiqués officiels allemands, les proportions entre les chiffres de production et de destruction de navires se-raient sensiblement plus élevées encore. : Après les déclarations du « Daily Tele graph » et d'aut/es voix autorisées, relatives aux résultats atteints par les chantiers navals, au cours du premier trimestre, 1 lesquels ont provoqué une véritable désillusion, il peut paraître à tout le moins étrange qu'un peuple ds marins comme le peuple anglais continue à se laisser duper par ses ministres. La seule explication possible en est que dans le vaste empire britannique on ne trouve, à l'heure actuelle, aucun homme d'Etat qui soit de taille à prendre la succession politique de M. Lloyd George. <*** Rotterdam, 13 juin : Les journaux publient la nouvelle inattendue que le convoi de navires hollandais : un cuirassé, un paquebot et un navire charbonnier, qui, dans quelques Jours, devait lever l'ancre à destination des Indes néerlandaises, ne partira pas à la date fixée. L'Angleterre a élevé des objections contre le voyage aux Indes de ce convoi de navires sous prétexte que la Grande-llretagne ne peut souffrir que le blocus des mers décrété contre l'Allemagne soit forcé indirectement par la Hollande. Le convoi hollandais naviguant sous la protection d'un navire de guerre et échappant par conséquent au contrôle des Anglais, l'Angleterre voit dans ce fait une tentative d'assistance ennemie. Cependant, de nouvelles négociations ont été ouvertes entre les gouvernements hollandais et anglais, mais il n'est pas à prévoir que l'Angleterre fasse abandon de son point de vue. Les événements de Russie Londres, 13 juin : s On mande de Pétrograd au Vaily Express : — Le prochain procès de l'ex-tsar promet de faire sensation. D'après les dernières nouvelles de Moscou, le Soviet cherche à réunir des télé- 1 grammes et des lettres adressés par l'ex-tsar à f des monarques et à des chefs d'Eiat européens, j par exemple au roi Victor-Emmanuel, au roi t Ferdinand de Bulgarie, au roi Constantin de t Grèce, au roi Albert de Belgique, à l'Empereur v allemand et au président Poincaré. » Malmô, 13 juin : On mande de Moscou que le commissaire s du peuple des affaires étrangères a notifié C officiellement à M. Nouiens, ambassadeur i de France, que le gouvernement du Soviet c rompt toule relation diplomatique avec la 1 Franco. Conformément aux instructions ' qu'il a reçues de Paris, M. Noulens persiste ' à vouloir rester en Russie, **• s Moscou, 12 juin: La Fédération de la République des Soviets j"-a adopté le drapeau rouge comme emblème ; national. Dans le coin gauche du drapeau f sont inscrites les lettres « li. S. F. S. II. », tro-dées ou peintes couleur d'or. *e* c Stockholm, 12 juin : e D'après des nouvelles dignes de foi, un ^ grand nombre d'Anglais connaissant la langue ti russe sont entrés ces derniers temps en Russie au moyen de passeports russes. On croit que ces voyages sont en rapport avec les visées contre-révolutionnaires de l'Entente en Russie. _ r Copenhague, 12 juin : On mande de Helsingfors 4 la «Berlingske a Tidende » : — Le journal officiel du gouvernement jj russe dément la nouvelle d'un échec de l'ex- j. pédition finlandaise à la côte de Mourrnan. ^ La commission militaire qui y a été en- ■■ voyée (ait savoir que les troupes finlandaises ont l'appui de la population et trouvent auprès d'elle toutes les facilités. Le gouvernement russe a reçu l'assurance que y la Finlande n'a pas l'intention d'occuper toute la côte russe, mais seulement la partie qui lui a été antérieurement promise. S Kief, 12 juin : |. Les journaux de Moscou annoncent que l'état-major de Kazan a suspendu le service „ par voie fluviale entre Kazan et Nijni-Novgo- ( rod. Les communications avec Orenbourg se- . raient coupées par les cosaques révoltés. Les troupes bolchevistes opérant dans la Sibérie occidentale semblent avoir été battues d'une manière décisive. » . • i, Varsovie, 13 juin : Une information officielle de l'Agence ([ flavas a annoncé le 3 juin qu'ufte réunion ,. des présidents du conseil de France, d'An- . gleterre et d'Italie a décidé que la constitution d'un Eiat polonais autonome et indé pendant avec libre accès à la mer formera ' l'une des conditions d'un» paix durable et . équitable cl du régne du Droit en Europe. Pour apprécier cette décision, le gouverne- * ment polonais ne peut pas perdre de vue dans quelles circonstances il est né à la vie {-politique. On se rappelle qu'au moment où les troupes russes évacuèrent le royaume * de Pologne, le gouvernement tsarisle se décida à accorder à la population certains droits que'les Polonais avaient vainement ^ réclamés depuis un siècle. C'est l'époque a j laquelle cette résolution fut prise et non pas ô, sa signification intrinsèque qui en déter- y mine 1» caractère. Le gouvernement polo- r, nais a derrière lui toule la nation dans sa lutte pour la création d'un Etat indépendant1 et autonome, établi sur des bases politiques culturelles et économiques propres, et il ne g se laissera pas détourner de sa voie par la pi résolution du Conseil de Versailles. es Le gouvernement ne perdra pas de vue tr la les difficultés et les obstacles qui se dres- >n sent devant lui ; il s'attachera à pourvoir t ur aux premières nécessités do la nation et à * II résoudre le problème historique de son — m existence en Europe, avec l'aide des pays n- limitrophes qui sont les Puissances Cen- Cozb ;n traies. ir- »*» Bei .s- Malmô, 12 juin : ip indépendamment des troupes chinoises, des a- troupes japonaises et américaines sont arri- re vées à Charbin. Comme un bataillon français 4P1 as et un bataillon anglais s'y trouvaient déjà, la a- ville de Charbin contient en ce moment un m^m corps expéditionnaire composé de troupes de ^ tous les pays de l'Entente. nouv ie ■ ° deux £ EN AMÉRIQUE ^ de 1,enn Berlin, 12 juin : De la Gazelle de VAllemagne du Nord: , ' — On confirme officiellement que la Répu- tenai rs blique de Costa-llica a déclaré la guerre à l'Ai- jUSaî de lemagne par décret gouvernemental du 23 mai ,, j* . ?eepoP, * * nues-ds New-York, 12 juin : jes j La ville de San Diego (Californie) a équipé (erj6 à le premier avion muni de lances pour com- nemi et battre '.e feu. Il s'agit d'un hydroplane qui se- Au et rait destiné à être employé lors des incendies à de navires. Au s ♦ d'art f EN ITALIE dH ^ ■ local mt An SO, Lugano, 12 juin : f . di. L'administration des chemins de fer de l'Etat j enj re italien a majoré les prix des transports de 'An marchandises de 10 à 30 p. c, le- tt ' a nnf r de Rome, 12 juin : 0IT , 3e. Depuis quelques jours, l'Etna donne des c„n(1' 'e signes d'activité. Le cratère qui s'est formé en fÛ.,f le' 1911 crache de la lave ; ù proximité du volcan, ]a on a ressenti des secousses sismiques. Une ;PI5à, partie de la population passe la nuit en plein air. , "J ne, hard g DÉPÊCHES DIVERSES J° en u0 Francfort sur-le-Meln, 11 juin : jrje un La coalition républicains constituée en Da Ipg France il y a deux mois expose dans son pro- enco. ,e gramme que ia situation est actuellement 22.0CK ' ' plus périlleuse qu'en 1914. — Nos soldats tombent, dit-elle, notre tc/rl- Vit în_ totre est et reste occupé par l'ennemi et Paris Sui nn est directement menacé. Les terribles événe- porto )U. ments de ces deux derniers mois démontrent En -er ia nécessité de refondre toute notre organisa- ligne es tion.» , à L'appel demande que toutes les classes de Vie ux la population soient affectées aux travaux de L'.A 5te fortification et de défense de Paris. Il de- pillei ie mande que le gouvernement fasse confiance tin :ne aux syndicats ouvriers, dont les exigences touct [ e s°nt conciliables avec celles de l'industrie de Viril on guerre. En ce qui concerne la politique géné- tre i S£. raie de la guerre, la coalition républicaine de- torpi rre mande qu'on renonce sans équivoque à tous en d 3n. les projets de conquête nationalistes, que le cun t ms Parlement ouvre une discussion loyale sur oi- les buts de guerre de la France, qui ne de- Coi oir mande plus qu'une paix durable et juste, une Su lut telle discussion publique devant contribuer la so certainement a détruire les projets rr: . ,.-i. tiller listes même chez l'ennemi. Le programme de le se la coalition républicaine restera sans doute notrt [û sans influence : il n'en est pas moins la pre- notre mière manifestation d'un parti politique fran- et so çais dans laquelle il n'est pas question de-l'Al- Rie sace-Lorraine. front **» de Paris, 13 juin: Belles Un nouveau journal socialiste parait sous Sur lé- le titre « La France Libre ». Il est édité par didiei * à MM. Compère-Morel, Kozier et Veber, dé- une 3s, putés socialistes. Ce nouveau journal sou- pleine roi tient la ligue politique des quarante depu- qu'ils de tés socialistes qui ont récemment adressé en lis tur une lettre à M. Branting. nous que r Paris. 12 juin : nemi! M. Caillaux, qui est malade, a écrit au pré- contri re sident de la Chambre et à la commission des le pi; lié Onze, chargée de l'examen de la demande a 11 ur d'autorisation de poursuites, pour protester i'ennt et contre les retards apportés à l'instruction, sltion la Dans sa lettre au président de la Chambre, il endre us fait observer que les devoirs des représen- laque te tants du peuple sont particulièrement impor- tanks tants à cette heure critique et que c'est faire nrés tort à ses électeurs de l'empêcher d'exercer trente son mandat en retardant une instruction judi- vin"t: >ts ciaire qui n'a produit aucun résultat tangible, de M ne Uans sa ,cttre à la commission des Onze, il au expose la marche de l'instruction et ses résul- mis e •u. fE''s négatifs; il ia conjure de défendre les bata-;] droits du Parlement en réclamant que l'on réa. hâte l'instruction. Vendredi, après avoir pris hcuR connaissance de cette lettre, la commission a à'o.tta exprimé le désir do voir terminer aussi rapi- ■*" dement que possible l'instruction ouverte con- " , , ue tre M. Caillaux. S ,, ne . de le ue ' Paris, 11 juin: * * no"ve *:s Après sa condamnation pour propagande ^"rro pacifiste par le Consei. de gu-îrre de l'a- ,rf, ris, Mie Hélène Brioa, institutrice à l'école maternelle de Pantin, a été révoquée par £e arrêté préfectoral. °lm . Les instituteurs et institutrices syndica- u""3, listes prétendent que la 'févocaliun de l'institutrice de Pantin est illégale et vont f?es' "• demander au Conseil d'Etit a annuler , 5?,, ' l'arrêté de révocation. ! n- j breux u" Berlin, 12 juin : * région I.e comte Burian est retùurné ce soir à , ?uf" je Vienne. tat l£ er » coûté r" Amsterdam, 13 juin : aort e Des aviateurs ont jeté hier des bombes ™7!ul sur plusieurs localités néerlandaises, no- , r tamment sur Retranchement et Sluis, où V10cn 110 les appareils ont été violemment bombardés roUe' ce par les détachements de garde néerlandais, On dit que les aviateurs anglais sont en ,, cause. vetlas es „ et effi 'e Londres, 12 juin : * * matin Qe On mande de La Haye au «Times» que saGr^l ce qu'il y a de nouveau dans l'accord ^ont cim 1 la signature est imminente entre la Hollande et l'Allemagne, c'est qu'en échange , rj ^ des fournitures de charbon à la Hollande, , l'Allemagne demande des livraisons immé- ■*" (liâtes dè viande et de graisse, non seule- ,f' r ment immédiate, mais encore pour la pé- 3l,acIu ^ riode qui suivra la guerre. Ia.r ^ 5 1 Le correspondant du « Times n prétend que l'Allemagne exerce actuellement une ine[fei "■ pression dans la but de se faire céder une taillas ^ ; irtie du tonnage néerlandais après la cou- ° clusion de la paix, mais que la majorité du ia Ma ? Cabinet hollandais est opposée à cette c«a- »vo0!i?. u j0n. tus, ou te t j-T La Haye, 12 juin : * * Beri l.a perte subie par le'gouvernement hollaii- . Les, '/ dais à la suite de l'interdiction d'exporter-Ue s Salh M. Wilson, concernant les vivres achetés pour 'lue le f compta des Pays-Ba^, atteint 30 millions .Se eux-m' r" florins, le gouvernement ayant été forcé de Iiè advers v revendre. jour d a »«, le 10 j 11 Copenhague, 12 juin : s'expri 's Le capitaine Roald Amundsen est arr;véi i — 11 e Copenhague. Le célèbre explorateur compte de l'A a partir dans six semaines pour le Pôle Nordilll côté. I estime que sa nouvelle exploration dureju II ne e trois ans. sures COMMUNIQUES OFFICIELS n- Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 13 juin. — Officiel de ce midi * es Théâtre de la guerre à l'Ouest. ri. Armées du feld-maréclial prince héritier lis Rupprecbt de Bavière : !a Duels d'artillerie plus violents à certains m moments. Combats locaux d'infanterie. £0 Armées du prince héritier allemand i Au sud-ouest de Noyon, les Français ont de nouveau exécuté de fortes contre-attaques des deux côtés de la grand'route de Roye à Es-trées-Saint-Denis. Ce nouvel assaut s'est aussi écroulé et a coûte de très fortes pertes à l'ennemi. Plus de 60 chars d'assaut, détruits par notre canonnade, gisent sur le champ de bataille. Le nombre de nos prisonniers dépasse main* tenant 15,000. D'après les constatations faites . jusqu'à présent, nous nous sommes emparés ai de plus de 150 canons. Lorsque nous avons repoussé les contre-attaques ennemies, quelques-uns de nos canons, postés jusque dans les lignes les plus avancées de notre infan-pé terie, sont tombés entre les mains de i'en-nemi.ie* Au nord de l'Aisne, nos détachements d'as-es saut ont pénétré dans les tranchées ennemies. Au sud de l'Aisne, après une forte préparation d'artillerie, nous avons attaqué l'ennemi et l'avons expulsé de ses lignes établies à l'est de Cutry-Dommiers et rejeté au delà de ces localités. Au nord de Corcy, nous avons nettoyé le fond de Savières de l'ennemi et fait plus de i 1,500 prisonniers. Au nord-ouest de Château-Thierry, les attaques réitérées de l'ennemi ont échoué et lui ont coûté de fortes pertes. Les deux derniers jours, nous avons des-es candu 35 avions ennemis. Le capitaine Ber-en thold et le lieutenant Wenckhoff ont rem-n' porté chacun leur 33° victoire aérienne, le lieu-tenant Schleich ses 29° et 30°, le lieutenant 5n Veltjens ses 20° et 21* et le capitaine Rein-hardt sa 20®. * *** Berlin, 12 juin. — Officiel du soir: Combats locaux sur le champ de bataille au sud-ouest de Noyon et au sud de l'Aisne, *** Berlin, 12 juin. — Officiel : en Dans la Méditerranée, nos sous-martns ont 0- encore coulé six vapeurs jaugeant au total nt 22,000 tonnes brut. *** ri- Vienne, 13 juin. — Officiel de ce midi "! 'is Sur le front en Italie, opérations peu im-ie- portantes. nt En Albanie, l'avance des Français dans la ;a- ligne Mania-Sinapente a été enrayée. # * de Vienne, 13 juin. — Officiel : de L'Amirauté italienne annonce que deux tor-le- pilleurs italiens ont attaqué le 10 juin au ma-ce tin une division navale austro-hongroise, es touché par deux torpilles un croiseur du type de Viribus Unitis, lancé une torpille sur un au-lé- tre navire et gravement avarié un contre-le- torpilleur. Contrairement à cette information, us en dehors du torpillage du Szent lstvan, au-le cun autre de nos navires n'a été touché, ur *** le- Constantinople, 11 juin. — Officiel : ne Sur le front en Palestine, le 9 juin, tard dans cr la soirée, après une violente préparation d'ar-n.. tiilerie, l'ennemi a renouvelé son attaque dans de le secteur de la côte; sous le feu précis de ite notre artillerie, de nos mitrailleuses et rie -e- notre infanterie, il a subi de très fortes pertes n- et son attaque a une fois de plus échoué, j. Rien d'important à signaler sur les autres fronts. Berlin, 12 juin. — Officieux ls Sur le nouveau front de combat entre Mont-r didier et Noyon, les Français ont subi le 11 juin - une grande et sanglante défaite. Se rendant - pleinement compte de l'importance des hauteurs - qu'iis avaient dû nous abandonner, ils ont mis 5é en ligne de considérables unités pour essayer de nous arracher de nouveau les grands avantages que nous avions obtenus. Plusieurs divisions ennemies ont attaqué en masses compactes. Les é- contre-attaques dirigées contre nos lignes depuis es le Pioyron jusqu'à Antheuil ont été déclanchées le à 11 h. 35 du matin. La poussée principale de er l'ennemi s'est faite contre le front de notre poil. sition compris entre Courcelles et May. A cet il endroit, l'ennemi avait massé ses troupes d'at-n- laque et les avait fait appuyer par de nombreux >r- tanks et par ces esoatiriiles de chasse. Rien que re près de Courcelles, il a lancé au feu plus de er trente tanks et n'a jeté pas moins que quatre-U- vingts chars d'assaut contre nos tranchées près e- de Mery. Ces chars constituaient une cible facile 11 pour notre artillerie. La moitié des tanks fran-Jl* çais gisent maintenant démolis sur le champ de es bataille. L'attaque menée avec une énergie sans )n ré-arve s'est écroulée avec des pertes tout ;par-1S ticulièrement élevées pour l'ennemi. Sur le point ?■ d'attaque principal Courcelles-Mery, la çonlre-ut-jj* Laïque allemande, impétueusement menée,a bousculé l'ennemi et l'a rejeté en arrière. A 5 heures de l'après-midi, les Français ont prononcé une nouvelle attaque entre Beiloy et Antheuil. A cet endroit, ils ont fait les tentatives les plus achar-^ nées pour percer nos lignes, mais elles sont res-~ têes sans résultat et ont coûté des pertes san- I glantes aux assailante. Plus à l'est, l'attaque d'un régiment français dirigée contre nos positions près de Chevincourt s'est de même tlcrcu- " lée. L'ennemi a perdu là énormément d'hom-, mes, mais il n'a cependant pas encore perdu * l'espoir d'arriver à un résultat décisif. Le soir, à 7 heures, mettant de nouveau en ligne de nombreux tanks, il a renouvelé ses attaques dans la région de Pioyron et au sud-est de Mery. Ces a-t-, toques se sont terminées sans le moindre résultat tout comme les assauts du matin et ont coûté de nouvelles pertes aux Français.Le même sort est échu à une autre attaque déclanchée à minuit le long de la route de Villers-sur-Coudon à Yandelicourt. Plus à l'est et jusqu'à l'Oise, de r violentes contre-atlaques, débouchant de Thou-rotte, ont croulé dans le samg. Les voies de communication ennemies situées à l'arrière et d'où ies Français ont constamment amené de nouvelles réserves, ont été prises sous un feu violent et efficace. Les combats ont continué depuis le matin jusque tard dans la nuit.Les Français ont e sacrifié leurs masses sur toule ia ligne sans au-cun résultat. 1- e Berlin, 12 juin. — Officieux : , Le gain territorial réalisé par les Allemands II depuis le 21 mars s'élève à 6,56G kilomètres car-[ rés, non compris celui qu'a donné ia récente Ç_ attaque entre Montdidier et Noyon. Par contre, f.ar des combats qui ont duré de longs mois, rï l'Entente n'a réussi qu'à oonquérir 551 kiio-e mètres carrés au cours de toutes les grandes ba-e tailles qu'elle a livrées sur 1a Somme, près d'Ar-ras et en Flandre. Après notre dernier succès sur J la Matz, le nombre aes prisonniers que nous avons faits depuis le 21 'mars s'est élev£ à 208,000. *** Berlin, 12 juin. — Officieux : L_ Les succès de l'armée von 11 u lier prennent .ne e signification particulière, quand on considère J que le général se trouvait, ainsi que las Français e eux-mêmes en conviennent, en présence d'un Ë adversaire tout à fait préparé, Dans un ordre du jour du généré Nudant, tombé entre nos mains ie iO juin, Je commandant du 3ie corps d'armée s'exprime ainsi : — Il se peut que l'Allemand soife arrêté au sud e de l'Aisne et dirige alors ses coups de notre 1 côté. Il ne passera à aucun prix, et, en tout cas, a il ne nous surprendra pas, car toutes nos mesures sont prises. Grâce à nos mitrailleuses qui dominent toute La contrée, vous faucherez les Boches et les disperserez. Vos balles n'en laisse- ( ront passer aucun. Fouillez tous les coins et re- ; coins et fauchez tout ce qui arrive à portée. J'ai confiance en yous, il s'agit du salut de ia France ! » * * * Berlin, 12 juin. — Officieux : Au nord-ouest de Château-Thierry, 11 juin au malin, après une courte préparation d'air tiilerie, plusieurs vagues de troupes ennemies, échelonnées en colonnes profondes, ont attaqué nos positions à fa faveur du brouillard ma)tinal. Ici encore, toutes ces attaques ont été repoussées et ont coûté de fortes pertes à l'ennemi qui, mettant en ligne des trcoipes fraîches, à renouvelé dans la journée des vaines aittaques sans se soucier de ses pertes; il n'a pas réussi à obtenir le moindre avantage. Le feu de notre artillerie et la contre-aittaqiie de notre infanterie ont in-iligé à l'ennemi des perles extraordinairement élevées. Nous avons encore fait un assez grand nombre de prisonniers. Communiqués des armées alliées Paris, 12 juin. — Officiel de 3 heures : Entre Montdidier et l'Oise, la bataille s'est poursuivie sans grand changement A gauche, toutes les tentatives de réaction de l'ennemi ont été brisées. Nos troupes ont réalisé de nouveaux progrès à l'est de Méry et du bois de Genlis. Par de violentes attaques, l'ennemi a tenté de nous rejeter sur l'Aronde ; sur le front Saint-Maur-ferme des Loges-Antheuil, nos troupes ont soutenu le choc, infligeant de lourdes pertes à l'ennemi et gardant leurs positions. Sur notre droite, l'ennemi n'a pu déboucher sur la rive sud de la Matz. Nous tenons le sud de Chevincourt et de Marest-sur-Matz. D'après de nouveaux renseignements, notre contre-attaque d'hier a devancé une puissante attaque de l'ennemi. Nos troupes se sont heurtées à de grandes forces qu'elles ont bousculées. Les prisonniers faits par une seule de nos divisions appartiennent à quatre divisions différentes de l'ennemi. Au sud de l'Aisne, l'ennemi a attaqué entre la rivière et la forêt de Villers-Cotterets. La bataille est en cours sur le front Dommiers-Cutry et sud d'Amblêny, »** Paris, 12 juin. — Officiel de 11 heures : Entre Montdidier et l'Oise, l'ennemi a renouvelé sa pression au cours de la Journée. A notre gauche, toutes ses tentatives pour nous arracher nos gains d'hier ont échoué. Nous avons progressé dans la région du bois de Eelloy et de Saint-Maur, fait 400 prisonniers nouveaux, capturé plusieurs canons et de nombreuses mitrailleuses. Sur le front Saint-Maur-Antheuil, aucun changement. A notre droite, l'ennemi a repris ses attaques sur la Matz. Après plusieurs tentatives qui lui ont coûté de fortes peines, il est parvenu à prendre pied sur la rive sud dans le village de Méli-cocq et sur les hauteurs de la Croix-Ricard. A l'est de l'Oise, nos troupes, dans la nuit d'avant-hier, ont effectué leur repli sur la ligne Bailly-Tracy-le-'Val-ouest de Nampcel, sous la protection de détachements de couverture qui ont masqué leur mouvement à l'ennemi. Dans la région de Haute-Braye, elles ont repoussé une attaque ennemie et fait des prisonniers. Au sud de l'Aisne, des combats acharnés, allant jusqu'au corps à corps, se sont déroulés entre la rivière et la forêt de Villers-Cotterets. Nos troupes ont opposé une vive résistance aux attaques de l'ennemi, qui a progressé légèrement sur le plateau à l'ouest des villages de Dommiers et de Cutry. Tous ses efforts sur Amblény et Saint-Pierre-Aigle ont échoué. Au nord de la Marne, nos troupes ont enlevé Montécourt, les boqueteaux au nord d'Eloup et la partie sud de Bussiares. *** Londres, 12 juin. — Officiel : * Un détachement ennemi a tenté cette nuit d'attaquer un de nos postes établi dans le bois d'Aveluy; il a été repoussé. Près de Boy elles, nous avons exécuté une heureuse attaque et fait quelques prisonniers. L'artillerie allemande a été active hier par intermittence à l'ouest de Lens. Les troupes françaises ont exécuté cette nuit une fructueuse attaque près de Locre. Pour le reste, rien d'important à signaler sur le front anglais. Rome, 12 juin. — Officiel; Tout le long du front, feu de diversion de a l'artillerie. Nos patrouilles ont infligé des pertes aux avant-postes et aux détachements de j" reconnaissance ennemis au sud du Stelvio, dans la vallée de la Presena et sur le monte Assolone ; elles ont fait des prisonniers et pris L des armes et du matériel de guerre. Dans la vallée de Concei et dans la vallée de Lagarina, d< nous avons repoussé des détachements autri- u chiens. p *** bi Rome, 11 juin. — Officiel: a- Hier au lever du jour, près des îles de la cl Dalmatie, deux petits torpilleurs italiens com- h" mandés par le capitaine de vaisseau Ritzo- *a Luigi de Melazo, ont attaqué une division na- Y.- vale austro-hongroise comprenant deux grands ll vaisseaux de ligne du type Viribus Unitis, protégés par dix contre-torpilleurs. Après d( avoir franchi la ligne des contre-torpilleurs, nos unités ont touché le navire de tête par m deux torpilles et lancé une troisième torpille vj sur le navire suivant. Nos navires, poursuivis tr par des torpilleurs autrichiens, ont gravement (i< avarié l'un d'entre eux; ils sont rentrés in- demnes à leur base. ta 1? Dépêches Diverses m Ul le Londres, 12 juin : ce Le lieutenant Pearse, de la Royal Navy Vo- m lonteers Reserve, parlant à Leicester, a pris à tâ partie !e député socialiste bien connu, M. Ram- (j, say Macdonald, qui est un jusqu'auboutiste acharné: . fr — Je lui propose, a-t-il dit, de donner sa Rémission de membre de la Chambre et de se représenter contre moi à Leicester, jïVefc, 11 comme programme, la continuation ae la . guerre. Je m'engage à payer tous les frais de cette élection. » Jusqu'à présent, M. Ramsay Macdonald n'a p pas fait connaître sa réponse* *** Kl La Haye, 11 juin : On lit dans le Journal of Commerce du 28 mai qu'une grève a éclaté dans les mines de charbon du Monmouthshire en guise de. _c solidarité avec les grévistes de Tredagar. Le i^3 mai, le nombre des grévistes s'élevait à 14,000 et, d'après le Daily News du 3Q mai,;ce nombre avait déjà dépassé 40,000. **• r. Tendres, 13 juin : M. Branting, chef des socialistes suédois,- pi assistera à la Conférence ouvrière qui sié- J.c géra du 20 au 28 juin à Londres.. ■SrV ifc Bucarest, 12 juin : Les élections législatives roumaines sont terminées, à l'exception de quelques ballot- y tages et des élections complémentaires, qui auront lieu ces jours-ci. Cent sept candidats ' gouvernementaux ont été élus. Londres, 12 Juin : c On mande de Tokio au Times : — Le fèld-maréchal Yamamata, qui séjourne . actuellement à Tokio, dit que le Consei- des maréchaux japonais se réunira à bref délai pour examiner des questions intéressant la dé- A fense nationale. Le Conseil diplomatique a délibéré longuement mercredi sur la politique gé à suivre vis-à-vis de la Russie et de la Chine. » ar PETITE GAZETTE Je suis allé passer une heure hier chez ce camarade qui gère, aux confins du Grand-Bru*1 xelles, une maison Delhaize. Il m'avait explK qué, la dernière fois que je l'avais vu — peut-* être vous en souviendra-t-il — qu'il était plutôt dans de petits souliers et m'avait, pour m'en faire la preuve, montré ses livres, de l'examen desquels il résultait qu'au mois de février ou de mars dernier, à moins que ce ne fût en janvier, il n'avait gagné qu'une bonne centaine de francs: — Trop pour mourir et pas assez pour vivrq et pour faire vivre ma femme et mon enfant, m'avait-il, recourant à cette formule inédite,' dit mélancoliquement... Mais depuis lors il a coulé pas mal d'eau sous les ponts et des flots de sang, hélas 1 sur maints champs de bataille. Les magasins Delhaize sont devenus des stands des Magasins Communaux. On y a vendu et on y vend encore, pour le compte de cette coopérative, des féculents et des légumes en saumure, et sans m'attendre à voir mon camarade tout à fait bien en point, je m'imaginais que je lui trouverais cependant meilleure mine que ia der« nière fois. Or, point : il était même un peu plus maigre* — Cependant, lui ai-je dit, vous avez un tantième sur la vente de ces denrées. — Oui, et même un tantième assez sérieux, en principe. La vente de ces denrées m'a valu une centaine de francs le premier mois. — Va bene. — Oui, mais dont il a fallu défalquer plus de la moitié, représentant ie salaire d'une femme à journée et les frais supplémentaires de lessivage. Et quelle vie nous avons menée t Debout, ma femme et moi, de l'aube jusqu'àl des onze heures du soirl Ç'a été, les premiers jours, !a ruée folle dans mon magasin... — Tant mieux, tant mieux !... — Oui, mais vous allez voir! Donc, pendant les premiers jours, nous avions l'ordre de vendre par n'importe quelles quantités. J'ai des clients auxquels fai livré jusqu'à cent ^ kilos de haricots par dix ou vingt kilos, aucune limite n'étant fixée. U y a des chances pour que ces clients-là ne meurent pas de faim, la guerre durât-elle longtemps encore, et même j'en connais qui se préparent à doubler au moins le petit capital investi dans ces achats. Après, nous n'avons plus pu vendra que par un kilo à la fois et par jour, les clients ayant toutefois la faculté de se représenter, chaque jour pour acheter par unité de kilo-Après, l'ordre nous est venu de ne plus vendre qu'un kilo par personne et par semaine, puis un demi-kilo par personne et par semaine et enfin un demi-kilo en tout et pour tout par personne et jusqu'à nouvel ordre. Et, de la même façon que ceux qui avaient de l'argent ont pu s'appuyer des quantités invraisemblables de féculents, de la même façon les gens démunis de pécune ont, hélas ! écopé. J'ai, parmi ma clientèle, des malheureux qui, en tout et pour tcut, n'ont pu obtenir qu'un demi-kilo de mar* chandises. Au début, les prix étaient raisonnables. Pour vous en donner un exemple, j'ai pu vendre la farine de sarrazin et de féveroles à 8 francs la, kilo. Mais successivement et du jour au lendemain, sans crier gare, les prix ont été augmentés, et ces mêmes farines, dont nous ne délivrons plus qu'une livre par ménage, se ven« dent aujourd'hui à fr. 11.50, soit à un prix supérieur de 1 franc au moins au prix pratiqué dans les magasins privés. Ça ne me ferait personnellement ni chaud ni froid, n'était que les clients nous font mener une vie d'enfer. — Comment cela ? — Ces gens s'imaginent que c'est nous qu£ faisons les prix et, sauf le respect que Je vous dois, ils nous engu...irlandent dans les grandes largeurs : nous sommes non seulement des voleurs, mais nous sommes aussi de mèche avec les accapareurs, à qui nous avons vendu par centaines de kilos à bas prix, alors que nous ne consentons à céder qu'un demi-kilo aux pauvres gens et à des prix en constante augmentation. Il faut vraiment en entendre de dures ! Et c'est en somme un bien mauvais service que les patrons nous ont rendu en nous imposant en quelque sorte l'ouverture de ces stands, car les clients non seulement passent' leur mauvaise humeur sur notre dos, mais encore parce qu'ils restent, en dépit de toutes nos explications, convaincus que nous les volons, se détournent de nos magasins et vont s'approvisionner ailleurs. Franchement, on aurait pu agir plus intelligemment... » Je le crois aussi — et souhaite que mon camarade ne maigrisse pas davantage. Tout à! l'heure, si ça continue, il n'en restera plus..* Le débit de la viande intercommunale Le débit do la viande, par les magasina dépendant (les Magasins Communaux, a pris une extension d'autant plus grande que le prix de la viande s'accroît. Les rares débits installés dans quelques quartiers sont assaillis par la clientèle et c'est un spectacle assurément curieux que de voir, dès 3' heures du matin, les clients 60 mettre à faire la file devant le3 portes qui ne s'ouvrent qu'à 8 heures. C'est que trop souvent il arrive que tous les morceaux avanta-£cuxu sont enlevés avant que la plupart les ménagères puissent être servies. Do nombreuses protestations ont été adressées dans ces derniers temps M. Ar. Huys-mans, échevin à lxelles, qui dirige le service des Boucheries Intercommunales. D au-re part, des bouchers se sont offerts pour lébiter à forfait ia viande fournie par l'organisme central. Ce serait un grànd avan* ;age pour la population que de voir s'aug-nenter le nombre des boucheries commues, chaque ménage pouvant s'inscrire dans m débit à son choix. Les bouchers ayant îne installation, toute faite y trouveraient eur compte autant oue le public. C'est dan3 ;et ordre d'idées qu on examine en ce mo-nent lo projet d'accroître dans de très no-ables proportions le nombre des Boucheries Jommunales. no us "fait la coin- municatitfh sdlvamef — Le WeU en Verordeningsbtad voor Vlaan-deren (n° 55) publie un arrêté qui alloue aux employés jouissant déjà d'un supplément d'ap-pointement pour la vie chère le double de ce supplément pour les mois de mai et de juin. Un nouvel arrêté réglant définitivement les suppléments pour la vie chère paraîtra sous peu et entrera en vigueur à partir du 1er juillet prochain. Il sera alloué à tous les employés et fonctionnaires, sans distinction de grade, un supplément mensuel d'appointement sur la base suivante : 35 francs pour les non mariés, 50 francs pour ies mariés, plus 12 francs par 2n fan t. En ce qui concerne les employés communaux et les instituteurs, les négociations entreprises avec les directions des services intéressés sont encore en cours. Lînu communica-;ion ultérieure sera faite à ce sujet aussitôt lue possible. Eu égard aux conditions difficiles dans les-iuelles les employés des différents ministères sont obligés de travailler à Bruxelles, il fut lécidé d'installer dans cette ville un vaste res-aurant où tous les fonctionnaires et emplojrés Lttachés aux ministères et résidant ou ayant eur domicile dans la capitale pourront obtenir t des prix modiques un bon dîner et souper, "es employés jouirpnt également de la faculté l'y obtenir journellement à très bas prix, pour out leur ménage, les ..mets préparés. i la Commission des Musées C'est M. Van Outryve, ancien directeur [énéral au ministère des sciences et des ; ii'ts, gui vient de recueillir la succession de ' y cl

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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